• J’ai mieux dans ma chambre, qu’est-ce que fous cette main ridicule sur l’affiche ?, moi, il y a douze ans j’ai acheté une affiche de collection beaucoup plus belle
    The Haunting, La Maison du Diable, Robert Wise, 1963

    La maison. La conscience. L’intérieur. La maison comme le cerveau.
    Le principe du film d’épouvante est un masque pour dire. Parfois le cinéma a besoin des oripeaux du genre pour faire métaphore. On va arrêter avec cette expression : « faire métaphore ». Ca commence à être un lieu commun dans mes #critique_a_2_balles . Je veux dire que le principe du genre est un carcan, des bandes de tissus très très serrées pour plonger le et la spectateuse dans un univers qui va, à son tour décaler la règle. Translater le regard.
    Ai-je raison @mad_meg de penser que Wise nous parle de la perte de la virginité ? Il y a les mythes freudiens dans ce film de l’œdipe et d’Electre. Et en même temps les bases de la pléthore de teen movies qui suivront beaucoup plus tard.
    Et l’importance de la maison dans ce film. Elle est belle, putain. J’imagine les décors et les artisans sous-payés...
    Il n’y a pas l’horreur qu’un ou qu’une spectatrice pourrait imaginer si on lui dit film d’horreur... mais il y a l’angoisse, la solitude et l’inconnu.
    A ce moment là je ne sais plus trop quoi écrire sur ce film merveilleux. C’est sur aujourd’hui il faut, pour le regarder dans son salon, fermer les volets, éteindre son téléphone, fermer toutes ses applis et ne pas se laisser emmerder par un « la base virale de votre ordinateur a été mise à jour ». Il faut vraiment se laisser prendre. C’est assez envoutant mais il faut y mettre un peu du sien. Mais si on fait un petit peu d’effort... on voyage.
    Je disais donc que comme je ne sais plus trop quoi écrire, je dis quelques phrases inspirées de la discussion sur le film que je viens d’avoir avec Marie.
    La maison est un personnage. L’héroïne ne s’appelle pas Abigail, elle s’appelle Eleonor. Ah oui, Abigail c’est le fantôme. Oui mais c’est aussi un peu son double. On peut donc dire que l’héroïne du film est Abigail. Oui tu as raison finalement, mais Conan le Barbare est un film à chier. Non, je n’écrirai pas ça. C’est pas toi qui tape c’est moi. Ben oui d’accord, c’est le contrat, mais si je veux pas écrire j’écris pas, d’accord ? Ecoute Marie je n’ai pas envie de te contredire et puis cette critique à 2 balles ne parle pas de Conan le Barbare. Bon d’accord mais j’ai raison. Oui d’accord tu as raison.

    https://www.youtube.com/watch?v=AeAzGxWlEcg

    #La_maison_du_diable # The_Haunting #Robert_Wise #1963 #Cinema #pas_viol #Conan_le_barbare #Marie #Maison_et_travaux #N&B #film_d'horreur #epouvante #Jean-Michel_Freud #Œdipe #Electre

    • Je vais revoir ce bijou et je reviens te dire ce que je pense de la métaphore de la virginité. Au sujet de Conan le barbare je dirais pas qu’il est à chier (c’est le chef-d’œuvre ultime pour un de mes frère) mais si tu le regarde juste après La maison du Diable...

    • Oui @aude_v ce caractère de la femme en noir crève l’écran. Mais quel passage ? Quel transfert ? Quelle translation de la femme en noir comme lesbienne formatrice jusqu’à la femme en noir des films d’Hitchcock, les femmes brunes dans ses films sont le diable, de la à dire que les films du père Alfred sont homophobes... Très très belle analyse sans aucun rapport de The searchers sur Hors-série.
      Hier soir j’ai téléchargé l’intégrale de l’ami Paul. J’ai hate j’ai hate...