Tiny robots crawl through mouse’s stomach to release antibiotics (h...
▻https://diasp.eu/p/5913940
Tiny robots crawl through mouse’s stomach to release antibiotics
#antibiotics #crawl #mouse #release #robots #stomach #through #tiny
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Tiny robots crawl through mouse’s stomach to release antibiotics
#antibiotics #crawl #mouse #release #robots #stomach #through #tiny
Les réalités occultées du « progrès » technique : inégalités et désastres socio-écologiques (par Celia Izoard) – Le Partage
▻http://partage-le.com/2017/07/les-realites-du-soi-disant-progres-technique-inegalites-et-desastres-soc
Si les #robots ne sauraient remplacer la main-d’œuvre en totalité, à terme, ils menacent en revanche nécessairement une partie des emplois. Et le mythe de l’#automatisation totale remplit une fonction centrale dans la gestion managériale, les machines incarnant une armée de réserve susceptible de prendre la place des récalcitrants. « Si tu ne travailles pas assez dur, on va te remplacer par un robot », menace-t-on régulièrement les salariés de Foxconn. En renvoyant les travailleurs à l’idée qu’ils sont déjà superflus, la robotisation joue aussi un rôle #démoralisateur pour s’organiser et faire valoir ses droits : la force idéologique de l’automatisation, « c’est de délégitimer la défense du métier, l’idée même de discuter comment on fait le travail, puisqu’il a vocation à disparaître très rapidement », note le sociologue David Gaborieau. À quoi bon lutter quand on n’a pas d’avenir ?
Une anguille robotique qui traque les sources de pollution dans l’eau
Des chercheurs de l’EPFL ont co-développé un robot-anguille nageur, dont le but est de remonter à la source d’une pollution. Doté de capteurs, le robot peut être guidé, mais également se déplacer de manière autonome. Suite à une simulation de pollution, il a déjà pu établir des cartes de la conductivité de l’eau et des températures dans une partie du lac Léman.
▻https://www.youtube.com/watch?v=lcsZxJiy5Cg
As California’s labor shortage grows, farmers race to replace workers with robots
Now, the $47-billion agriculture industry is trying to bring technological innovation up to warp speed before it runs out of low-wage immigrant workers.
▻http://www.latimes.com/projects/la-fi-farm-mechanization
#mécanisation #robotisation #robots #agriculture #migrations #migrants #Californie #USA #Etats-Unis #travail #innovation #technologie
Mais entre temps...
California Crops Rot as Immigration Crackdown Creates Farmworker Shortage
Vegetable prices may be going up soon, as a shortage of migrant workers is resulting in lost crops in California.
▻http://fortune.com/2017/08/08/immigration-worker-shortage-rotting-crops
Quarante-cinq ans avant d’être dépassés par les machines
▻http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2017/06/13/32001-20170613ARTFIG00073-selon-des-chercheurs-il-ne-reste-que-45-ans-aux-h
L’étude : ▻https://arxiv.org/pdf/1705.08807.pdf
Le spectre du remplacement des humains par des machines fait souvent l’objet de déclarations fracassantes. Une récente étude, dirigée par Katja Grace du Future of Humanity Institute à Oxford, n’est pas de nature à rassurer. Près 350 experts de l’intelligence artificielle (IA) ont été interrogés sur le temps qu’il faudrait, selon eux, aux machines pour maîtriser des postes et des tâches actuellement attribués à des humains. Selon leurs estimations, les intelligences artificielles pourront surpasser les humains dans certains domaines dès la prochaine décennie.
Les traducteurs de langues doivent ainsi se tenir prêts pour 2024, les conducteurs de camion pour 2027. Les journalistes et chercheurs peuvent aussi enclencher le compte à rebours : la pleine capacité artificielle à écrire un essai de qualité est prévue pour 2026. Les vendeurs tiendront pour leur part jusqu’à 2030. Tous domaines confondus, il faudra selon les chercheurs se préparer pour 2061, où les intelligences artificielles ont une chance sur deux de pouvoir surpasser les humains pour à peu près n’importe quelle tâche.
La discussion autour de « l’automatisation intelligente » (l’utilisation conjointe de machines plus performantes et de l’intelligence artificielle pour remplacer le travail humain) passionne les grands cabinets d’audit comme les instituts de recherche reconnus. Aucun n’est totalement neutre dans ce débat : certains peuvent chercher à obtenir ou maintenir des subventions pour leurs départements de recherche, d’autres à sensibiliser de nouveaux clients à un enjeu présenté tantôt comme une menace, tantôt comme une opportunité. Cette récente étude d’Oxford sélectionne les experts en fonction de leur participation au NIPS et ICML - deux conférences très prisées des experts en « machine learning » qui se déroulent respectivement à Los Angeles et Sydney. Seuls 21% des 1634 scientifiques contactés ont répondu, mais les chercheurs montrent que le groupe de répondants est comparable, en termes de genres et d’origines des participants. L’étude ne précise pas si ces deux conférences, où l’on compte 84% d’hommes contre 10% de femmes, 34% de chercheurs asiatiques contre 6% du Moyen-Orient, sont représentatives de la communauté mondiale de chercheurs en intelligence artificielle.
D’une étude à l’autre, on peut souvent passer d’un chiffre alarmiste à un phénomène marginal. Le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger avait publié en octobre 2014 que d’ici à 2025, 20% des tâches pourraient être automatisées, menaçant 3 millions de salariés français dans les secteurs de l’agriculture, du bâtiment, des services aux entreprises et aux particuliers… Ce chiffre correspondait à l’hypothèse la plus haute du rapport. Sa méthodologie avait été vivement critiquée, car elle ne tenait pas compte des emplois créés par la robotisation et considérait qu’au sein d’une même profession, chaque emploi était identique. Cette méthodologie était elle-même tirée du travail de deux chercheurs d’Oxford en 2013, selon lesquels l’automatisation menaçait 47% des emplois aux États-Unis. La méthodologie a été par la suite déclinée dans d’autres pays, notamment par l’institut McKinsey. Résultats : 43% d’emplois en péril pour la France, 48% en Allemagne et 56% au Japon, un des pays les plus automatisables selon cette étude.
En mai 2016, des experts de l’OCDE ont pour leur part tenté d’évaluer les tâches potentiellement automatisables. Cette adaptation a fait reculer les chiffres de la robotisation : seulement 9 % des travailleurs français présenteraient « un risque élevé de substitution », soit tout de même 2,4 millions d’emplois. Début 2017, les conclusions du rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi allaient dans la même direction : « moins de 10% des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence dans un contexte d’automatisation », soit une menace réelle pour 1,49 million de salariés.
#singularité #selon_une_étude_récente #robots #IA #travail #automatisation
On pourrait discuter des avantages et des inconvénients d’une telle #prédiction, si elle s’accompagnait d’une recherche du bonheur pour tou.te.s et pas seulement pour les propriétaires de ces #machines.
Mais c’est à un autre scénario que ça m’a fait penser. Puisque, par ailleurs, la #fin_du_monde est prévue pour #2030, par conséquence d’une guerre nucléaire généralisée dont les radiations auront eu raison de nos cellules ; et puisque les machines sont dépourvues de cellules... cela veut donc dire qu’après 2030, le monde sera vidé de ses humains, mais peuplé de machines qui se traduiront entre elles, et qui conduiront des camions d’un endroit à un autre, sans aucun but, mais sans aucune raison de s’arrêter puisqu’elles sont programmées pour le faire...
C’est con, j’aurais aimé être là pour le voir...
« sans aucun but », je sens un argument moral là-dessous. est-ce grave ? ne peut-on en dire autant des actions des humains de chair et d’os ? la société robotisée existera pour exister et se développer — elle représente l’avenir et réalisera le rêve d’une expansion de la #vie dans l’espace !
@fil : oui, c’est tout à fait cela. La prochaine civilisation, qui ira conquérir l’espace, ce sera celle des machines ! Et juste c’est Darwin qui une fois de plus ne nous contredira pas (il est plus là).
Dans la BD « Carmen McCallum », le développement des IA est supposé cesser du fait de l’incompréhension des résultats émis par les machines, et aussi du fait que la conquête spatiale est devenue prioritaire. La série commence par la fusion IA/cerveau humain d’ailleurs, pour se terminer par son suicide, en quelque sorte... Avec pleins de thématiques actuelles sur la gestion de l’eau, les transnationales, l’ONU, la déshérence des états, le nucléaire...
En fait, le scénariste est juste très bon. Même si ce n’est qu’une BD, et qu’il n’est évidemment pas possible d’aller au fond de chaque sujet.
L’IA, c’est un peu comme Trump au final, tout ce qu’ille veut c’est qu’on parle d’ellui. En bien, ou en mal, jusqu’à ce que le pour et le contre ne fassent qu’un. Jusqu’à ce que l’opinion populaire n’ait plus d’autre choix que d’y croire, et de s’y conformer.
Dans l’idée des dystopies qui nous rongent l’imaginaire :
The Regrettable Decline of Space Utopias, CurrentAffairs, par Brianna Rennix, le 14 juin 2017
▻https://www.currentaffairs.org/2017/06/the-regrettable-decline-of-space-utopias
j’aime bien ce passage :
Aspirational fiction seems especially important at this moment in our national history, when a significant number of Americans cast a ballot for a candidate they disliked, or were even disturbed by, simply because they wanted something different. There’s always been a gambling madness in the human spirit, a kind of perverse, instinctive itchiness that suddenly makes us willing to court disaster, simply on the off-chance of altering the mundane or miserable parameters of our daily lives. If we could transform some of that madness into a madness of optimism and creativity, rather than boredom, rage, and despair, that could only be a good thing.
Sauf qu’il traduit l’apolitisme de ce genre de commentatrices américaines : « madness of optimism and creativity » ? Ca s’appelle la transformation sociale, et il y a des milliers de militants et des dizaines de groupes et de partis qui réfléchissent à ça depuis des centaines d’années, au lieu de regarder Star Trek !
Et, en revanche, je n’aime pas beaucoup ce passage, parce que je me sens visé :
I say faux-cynicism because I don’t believe that most people who profess to be pessimists truly believe that humanity is doomed, at least not in their lifetimes, or in their particular geographic purviews: if they did, then watching a film that features the drawn-out annihilation of a familiar American landscape would probably make them crap their pants. But telling yourself that everything is awful, and nothing can be fixed, is a marvelously expedient way to absolve yourself of personal responsibility. There is, happily, nothing about an apocalyptic worldview that obligates you to give up any of the comforts and conveniences that have accrued to you as a consequence of global injustice; and you get to feel superior to all those tender fools who still believe that a kinder world is possible! It’s a very satisfying form of moral escapism. No wonder our corporate tastemakers have been churning this stuff out.
C’est vrai que le pessimisme pourrait conduire à l’inaction, mais à ce que je vois autour de moi, les moins actifs ne sont pas les plus pessimistes et vice versa...
@sinehebdo pour ta dernière remarque sur l’optimisme et le pessimisme je te conseil ce texte sur Mad Max Fury Road
►https://seenthis.net/messages/553430
Robots militaires : pourquoi SoftBank rachète Boston Dynamics à Google
▻http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/robots-militaires-pourquoi-softbank-rachete-boston-dynamics-a-google-alpha
Masayoshi Son, le patron du géant japonais des télécoms, avait expliqué publiquement, en février, qu’il souhaitait préparer son groupe à l’ère de la « singularité », ce moment où les capacités des machines -et leur intelligence artificielle- surpasseront celles de l’être humain.
Course mondiale au leadership dans l’intelligence artificielle
Pour atteindre cet objectif, le bouillonnant patron japonais avait promis qu’il allait devenir « le plus grand investisseur technologique au monde au cours de la prochaine décennie ». Et il tient parole, multipliant depuis quelques mois les investissements dans ce domaine : en mai 2016, il mettait la main sur la pépite française Aldebaran, créatrice des robots semi-androïdes Nao et Pepper, absorbée dans l’entité SoftBank Robotics Europe ; en juillet de la même année, il cassait sa tirelire (32 milliards de dollars) pour acquérir ARM, le concepteur britannique de semi-conducteurs leader de l’Internet des objets ; en mai 2017, il lâchait 4 milliards de dollars pour devenir le 4e actionnaire de Nvidia, géant américain de processeurs graphiques mais aussi d’applications très demandés en intelligence artificielle...
La startup spécialisée en robotique, dont les créatures impressionnantes sont les vedettes de vidéos sur Internet, était détenue depuis 2013 par Alphabet, maison-mère de Google. Alphabet avait fait part depuis des mois de son intention de la céder.
Boston Dynamics : pourquoi Google vend à Softbank ses « effrayants » robots
►http://www.latribune.fr/technos-medias/boston-dynamics-pourquoi-google-vend-a-softbank-ses-effrayants-robots-7350
« L’un des défis auxquels ils ont dû se confronter est que leurs robots ne peuvent pas s’adapter à la production en série », assure à Bloomberg Gene Munster, analyste chez Loup Ventures. « C’est pourquoi ils n’ont jamais correspondu au modèle de Google. »
Le géant américain a pourtant travaillé avec l’armée américaine, mais sans succès. En décembre 2015, l’armée des Etats-Unis, en l’occurrence le corps des Marines (United States Marine Coprs, USMC) refuse de travailler avec leurs chiens-robots. En cause : des machines beaucoup trop bruyantes, et une version alternative pas assez puissante. Sans compter qu’une collaboration avec l’armée est loin de l’image du cool mise habituellement en avant par Google.
A drunk man was arrested for knocking over Silicon Valley’s crime-fighting robot - The Verge
▻http://www.theverge.com/2017/4/26/15432280/security-robot-knocked-over-drunk-man-knightscope-k5-mountain-view
in one experiment in Japan, a robot was let loose to wander in a busy shopping mall, asking humans who blocked its path to move out the way. The researchers found that adults were happy to step aside, but children were less accommodating. When no one was looking they obstructed the robot; kicking it, punching it, and calling it names. Finding no easy way to stop this behavior, the roboticists programmed the bot to simply avoid any human shorter than 1.4 meters. Drunks and children, it seems, simply can’t be trusted around robots.
Reconnaître un droit d’auteur aux robots ? L’idée fait son chemin… - Politique - Numerama
▻http://www.numerama.com/politique/177084-reconnaitre-un-droit-dauteur-aux-robots-lidee-fait-son-chemin.html
Après avoir suggéré que « les robots autonomes les plus sophistiqués puissent être considérés comme des personnes électroniques dotées de droits et de devoirs bien précis », le projet de résolution propose donc que parmi ces droits figure des droits d’auteur d’un type nouveau, dont le robot pourrait être titulaire. À moins, plus certainement, qu’il s’agisse de définir des règles qui permettent d’établir la propriété des droits sur une œuvre créée par une intelligence artificielle, entre la personne qui a conçu l’algorithme d’apprentissage et doté le robot des capacités de réalisation, et la personne qui possède le robot et lui a enseigné ce qu’il devait savoir pour être capable de réaliser une œuvre.
En France, mais le raisonnement vaut à peu près partout dans le monde, le tout premier article du code de la propriété intellectuelle dispose en effet que pour être protégée au titre des droits d’auteur, une œuvre doit être une « œuvre de l’esprit ». La jurisprudence nous dit à cet égard que n’est « de l’esprit » que ce qui est original, ce qui porte « l’empreinte de la personnalité » de l’auteur.
Or actuellement, une intelligence artificielle ne possède pas de personnalité juridique et ne peut donc pas prétendre à être auteur et titulaire de droits. Les maîtres ou les créateurs du robot ne peuvent aussi que difficilement prétendre être les auteurs de ce que crée leur chose. C’est la même difficulté qu’avec le droit d’auteur sur les œuvres créées par des animaux, qui se révèlent être libres de droits même si l’humain a paramétré les outils techniques utilisés par l’animal.
Il n’est pas dit que dans sa grande créativité, la justice ne découvre pas un jour « le reflet de la personnalité de l’auteur » d’une IA derrière l’œuvre créée par un robot, et attribue au concepteur les droits sur la création.
▻https://www.alain-bensoussan.com/wp-content/uploads/2016/12/34125221.pdf
Pourtant, dès lors qu’une œuvre créée par un robot est capable de produire des œu- vres - osons le terme - équivalentes aux humains en termes de pouvoir émotionnel à celles d’un humain, n’est-ce pas la preuve qu’il convient de doter les robots d’une personnalité juridique propre ? Dans le même sens, lorsqu’on est plus capable d’opérer la distinction entre deux œuvres qui suscitent la même émotion de puis- sance émotionnelle, il nous semble que le robot créateur doit voir ses droits reconnus.
Partant, il convient sans doute aujourd’hui de définir des critères de « création intel- lectuelle propre applicables aux œuvres protégeables par droit d’auteur créées par des ordinateurs ou des robots »
Nowhere to Go: Automation, Then and Now Part Two | The Brooklyn Rail
▻http://brooklynrail.org/2017/04/field-notes/Nowhere-to-Go-Automation-Then-and-Now-Part-Two
Arithmetically, the problem is a combination of collapsing productivity and insufficient capital investment.
— Financial Times
On February 19, 2017, the New York Times ran a feature story on recent changes in the United States oil industry.2 The focus was on the recent “embrace” of technological innovation in the industry after the 2014 plunge in the global oil market. This was just one of a rash of such pieces in the popular press, relying, as is typical of such writing, on a smattering of skewed, decontextualized data, a healthy serving of the anecdotal, and a host of the worst tech journalism clichés (“a few icons on a computer screen,” “a click of the mouse,” video game marathons as job training, a compulsory reference to drones).
#automatisation #capitalisme #industrie #robots #otto_neurath
Rapport du COE concernant l’impact sur l’emploi en France du développement des robots et de l’intelligence artificielle.
À noter que 10% représente environ 1.5 million de salariés.
« Introduction
Les progrès réalisés dans le champ de la robotique et de l’intelligence artificielle, l’essor de l’Internet des objets, le traitement des données de masse (big data) ou l’émergence de l’impression 3D alimentent aujourd’hui des inquiétudes autour d’un « futur sans emploi ».
Dans la littérature économique internationale, depuis 2013, plusieurs études ont cherché à estimer la
part des emplois actuels qui pourraient être menacés de disparition du fait des nouvelles possibilités
d’automatisation. Ces études, pour la plupart basées sur des données étrangères et qui ne se concentrent que sur les suppressions d’emploi, considèrent que les effets potentiels sur le volume de l’emploi seraient significatifs voire massifs, sans cependant nullement s’accorder sur l’ampleur de ce risque. L’importance d’un diagnostic sur cette question est cruciale : c’est sur cette base que doivent s’appuyer les évolutions des politiques publiques à mettre en œuvre : elles ne sont ni de la même ampleur, ni de la même nature selon que les transformations sont lentes ou brutales, mineures ou massives, et concentrées ou non sur certaines compétences, certaines zones géographiques, certaines catégories d’emploi.
C’est pourquoi le Conseil d’orientation pour l’emploi a souhaité approfondir et affiner le diagnostic en procédant à une analyse complète des impacts prévisibles de la nouvelle vague d’innovations
technologiques sur l’emploi et sur le travail.
Dans ce premier tome, il a cherché à apprécier les effets constatés et envisageables, à la fois :
- sur le volume de l’emploi (en termes de disparition, mais aussi de créations) ;
- sur la structure de l’emploi (quels sont les métiers et les secteurs les plus concernés ? comment les métiers sont-ils appelés à évoluer ? quels types de compétences seront à l’avenir prioritaires ?) ;
- sur la localisation de l’emploi, à la fois à l’échelle nationale (quelles pourraient être les zones d’emploi les plus concernées ?) et internationale (les technologies pourraient-elles favoriser un mouvement de relocalisation des emplois en France ?).
Dans ce cadre, il a notamment demandé au Secrétariat général du Conseil de réaliser une étude
statistique, sur la base de l’exploitation des données françaises et individuelles de l’enquêt.
Conditions de travail, visant :
- à apprécier la part des emplois qui seraient potentiellement concernés par l’automatisation, qu’il s’agisse d’un risque de suppression ou d’une possibilité de transformation des emplois ;
- mais aussi à en décliner les résultats globaux par métier, qu’il s’agisse là aussi des risques de suppression d’emplois ou des possibilités de transformation d’emplois.
Cette étude montre que :
- moins de 10 % des emplois existants présentent un cumul de vulnérabilités susceptibles de menacer leur existence dans un contexte d’automatisation et de numérisation ;
- mais la moitié des emplois existants est susceptible d’évoluer, dans leur contenu, de façon
significative à très importante ;
- le progrès technologique continuerait à favoriser plutôt l’emploi qualifié et très qualifié : parmi les emplois susceptibles d’être vulnérables, les métiers surreprésentés, en volume ou au regard de leur part dans l’emploi total, sont souvent des métiers pas ou peu qualifiés. »
▻http://www.coe.gouv.fr/Detail-Nouveaute.html%3Fid_article=1347.html
▻http://www.coe.gouv.fr/IMG/pdf/COE_170110_Synthese_du_rapport_Automatisation_numerisation_et_emploi_Tome_1
The New York Times built a Slack bot to help decide which stories to post to social media » Nieman Journalism Lab
►http://www.niemanlab.org/2015/08/the-new-york-times-built-a-slack-bot-to-help-decide-which-stories-to-post
A new tool built by the Times’ data science team is trying to remove some of the guesswork involved in finding the right story to post to social. Blossom, an intelligent bot within the messaging app Slack, predicts how articles or blogposts will do on social and also suggests which stories editors should promote by drawing from enormous stores of data, including information on story content and performance metrics such as Facebook post engagement. Blossom can also show the basics of where posts have already appeared and how they are currently performing.
L’humain technologiquement augmenté : les dessous d’un mythe
▻https://theconversation.com/lhumain-technologiquement-augmente-les-dessous-dun-mythe-73468
Savoir de quoi l’on parle… Lorsqu’on évoque la possibilité d’un humain augmenté, on se réfère généralement à une addition de performances humaines et machiniques (dans le prolongement de la figure du cyborg popularisée par la science-fiction). Mais augmenté par rapport à quoi ? À quelles valeurs de références et selon quels critères ? Comment mesure-t-on, par exemple, le bonheur ? La bonne vie ? les sensations, comme les odeurs, le toucher, qui nous relient au monde ? Le plaisir qu’on éprouve à travailler ? Toutes ces dimensions qui font que la vie vaut la peine d’être vécue. Attention ici de ne pas céder à la magie du chiffre. Le plus peut cacher un moins ; un gain dissimuler des pertes, difficilement identifiables car non mesurables et non quantifiables.
Bien entendu, à chaque progrès, son lot de renoncements et d’abandons d’anciennes manières de faire et d’être, d’habitudes et d’habitus. L’essentiel étant que la somme des gains soit supérieure à la celle des pertes et qu’aux anciennes sensibilités, s’en substituent de nouvelles. Sauf que l’approche économique et marchande, en termes de pertes et profits, met sur un même plan, celui de l’utilité, des réalités qualitativement hétérogènes. Or, il est des choses parfaitement inutiles, comme consacrer du temps à écouter, à perdre son temps, à flâner, qui apparaissent en revanche essentielles dans le champ des relations sociales, de l’expérience vécue, de l’apprentissage, de l’imagination et de la création… La question n’est donc pas de savoir si les machines vont remplacer les humains. Mais quelles sont les valeurs que nous mettons dans les machines et qui, en retour, nous transforment : comme la vitesse, la prédictibilité, la régularité, la puissance…
L’une des choses à laquelle nous devons par conséquent prêter le plus attention, c’est qu’à mesure que nous nous habituons à l’efficacité binaire et sans nuances des machines, que celle-ci nous devient « naturelle », c’est aussi la faiblesse humaine qui nous devient plus insupportable et étrangère. Le problème n’est donc pas tant de savoir si les machines vont renverser les humains, se substituer à eux, les dépasser ou les encore rendre caduques, que de comprendre dans quelles conditions – sociales, politiques, éthiques, économiques - les êtres humains se mettent à agir machinalement, à désirer ressembler aux machines qu’ils conçoivent. C’est la question de l’agir machinal, du type d’humain que cette modalité d’action sous-tend, qui me semble ici cruciale et qu’il est urgent de se poser.
La psychologue et anthropologue Sherry Turkle s’est interrogée sur ce passage des robots qui font peur, par leur étrangeté, aux robots avec lesquels nous semblons prêts à nous lier d’amitié. Que s’est-il passé –se demande-t-elle- pour que nous soyons prêts à accueillir des robots dans notre vie quotidienne, jusqu’à vouloir tisser des liens affectifs et émotionnels avec eux alors qu’ils étaient hier encore source d’effroi ou d’inquiétude ?
Il est trop tard pour s’alarmer d’une cyberguerre électorale | Slate.fr
►http://www.slate.fr/story/137273/presidentielle-cyber-guerre
La cyber(gué)guerre a tout pour faire le « buzz » (technique marketing consistant à faire du bruit autour d’un nouveau produit, dixit Wikipedia) et donc aussi à induire en erreur ceux qui ne s’y connaissent guère. Reste donc à analyser, et documenter, les opérations en question. Ce qui s’avérera probablement bien plus complexe et subtil que le discours que le grand public entendra sur le sujet.
Donald Trump et les médias pro-russes cherchent aujourd’hui à retourner la notion de « fake news » à leur profit, accusant leurs opposants de propagande biaisée. Il serait dommage de voir cette « cyber(gué)guerre » caricaturée en simple nouvelle guerre froide numérique.
Encore de l’excellent Jean-Marc Manach
Europe : vers un statut légal pour les #Robots ?
▻http://fr.myeurop.info/2017/01/18/europe-vers-un-statut-l-gal-pour-les-robots-14991
P margin-bottom : 0.21cm ; Dans un rapport, une députée européenne propose d’établir un cadre légal pour les robots. Elle demande également aux Etats membres de réfléchir aux conséquences de la robotisation sur l’emploi.
P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite
Digitalisierung : Industrie 4.0 in der Peripherie | ZEIT ONLINE
▻http://www.zeit.de/karriere/2017-01/digitalisierung-entwicklungslaender-armut-arbeitsmarkt/komplettansicht
Dans cet article sur les changements induits dans les pays du tiers monde par les technologies digitales l’auteur Ayad Al-Ani explique que dans un avenir pas si loin les robots paieront les impôts à la place des contribuables humains.
Keine Chance auf ein bedingungsloses Grundeinkommen
Die Umstellung in Europa wird schmerzhaft, sie wird aber gelingen, weil sowohl Kapital, Technologien als auch Fähigkeiten vorhanden sind (auch hier können allerdings Staaten durch ethnonationalistische Spannungen auseinanderbrechen: Großbritannien, Belgien, Spanien, Bosnien). Auch die Transferzahlungen werden sich trotz des dadurch beförderten Rassismus und Abgrenzungsreaktion zum Trotz (wer gehört zum Stamm und wer nicht?) bewerkstelligen lassen.
In vielen westlichen Ländern ist dies kein großer Sprung mehr und in dem Maß, in dem Menschen weniger besteuert werden, kann der Roboter als Steuerzahler einspringen.
Für die Peripherie allerdings, die heute mehr oder weniger schlecht überlebt, stellt sich die Frage, wer diesen Umstieg bezahlen soll, wie die Bevölkerung geschützt, motiviert und unterstützt wird. Denkbar sind völlig andersartige Strategien, wie etwa das Leap-frogging: Hier können durch neue Technologien ganze Entwicklungsstufen ausgelassen werden und gleich neue Industrien aufgebaut werden. So zeigt sich im südlichen Afrika, dass durch den Einsatz von Smartphones und klugen Anwendungen der mangelhafte traditionelle Bankensektor übersprungen werden kann. Im Bildungsbereich zeichnen sich ähnliche virtuelle Angebote ab, die die traditionelle Bildungsindustrie ergänzen oder substituieren können. Offen bleiben auch noch in den meisten Ländern die Verteilungsfrage und die demographische Entwicklung, die etwa in Ägypten jegliches Wirtschaftswachstum zunichte macht (die scheinbar irrationale Robotisierung der chinesischen Industrie macht jedoch vor dem Hintergrund einer durch Überalterung bedrohten Gesellschaft durchaus Sinn).
Malheureusement ce ne sera pas demain que R2D2 paira mes impôts. L’article montre à quel point bien des idées « nouvelles » sur le futur sont le résultat de la pensée d’une classe coupée du processus de production. Ce sont des privilégiés qui vivent dans un quotidien défini par leurs rentes aux sources abstraites et obscures. Ces gens ne comprennent pas que même en transformant le robot dans un remplaçant du dieux créateur universel on n’échappe pas à la réalité : l’unique source de la valeur est le travail humain.
Der Wirtschafts- und Politikwissenschaftler Ayad Al-Ani lehrte an der Hertie School of Governance in Berlin, er war Partner bei Accenture, Geschäftsführer Accenture Österreich und Rektor an der ESCP Europe Wirtschaftshochschule Berlin. Heute beschäftigt er sich vor allem als Zukunftsforscher mit dem digitalen Wandel und hat mit Tebble ein Beratungsunternehmen gegründet, das Unternehmen dabei hilft, die Chancen des digitalen Wandels für sich zu nutzen. Al-Ani forscht am Alexander von Humboldt Institut für Internet und Gesellschaft (HIIG) auf dem Gebiet der internetbasierten Innovationen und lehrt am Institut für Wirtschaftsinformatik und Electronic Government der Universität Potsdam. Er ist auch Professor an der School of Public Leadership der Universität Stellenbosch, Südafrika. Al-Ani lebt in Wien und Berlin.
#tiers_monde #économie #bullshit #wtf #idéologie #capitalisme #impôts #robots
Le jour où j’ai changé mon fichier #robots.txt !
▻http://www.dsfc.net/juridique/le-jour-ou-j-ai-change-mon-fichier-robots-txt
Le code de la propriété intellectuelle vous protège du pillage de vos contenus et accessoirement d’une pénalité pour #Duplicate_Content.
#Juridique #.htaccess #Apache #Google #noarchive #Pénalité_SEO #Référencement_naturel #SEO
#Foxconn, l’entreprise taïwanaise qui fabrique l’#iPhone, a pu remplacer 50% de ses salariés par des #robots quand l’iPhone 6 est sorti.
►http://rue89.nouvelobs.com/2016/12/15/15-choses-jai-apprises-internet-2016-265909
Official Google Webmaster Central Blog : Updating our technical Webmaster Guidelines
▻https://webmasters.googleblog.com/2014/10/updating-our-technical-webmaster.html
Indexation Google : le blocage des css et js par robots.txt bientôt pénalisé :
For optimal rendering and indexing, our new guideline specifies that you should allow Googlebot access to the JavaScript, CSS, and image files that your pages use. This provides you optimal rendering and indexing for your site. Disallowing crawling of Javascript or CSS files in your site’s robots.txt directly harms how well our algorithms render and index your content and can result in suboptimal rankings.
...une modification du générateur de robots.txt de SPIP à prévoir ?
#indexation #google #référencement #robots.txt #webmaster-tools
C’est le weekend, on fait une pause, cette nouvelle app se charge de poster les news.
▻https://www.youtube.com/watch?v=UXrB7Y6gVN8
Thoughts & Prayers App Commercial
Au fait l’app poste nos condoléances ...
#narcissisme #robots #wtf
Comment relancer l’économie de l’informatique par l’école
Allons, z’enfants du numérique !
▻http://cqfd-journal.org/Allons-z-enfants-du-numerique
paru dans CQFD n°142 (avril 2016),
par Ferdinand Cazalis, illustré par Etienne Savoye
Comment réformer l’école de la République ? En formant mieux les enseignants ? En limitant le nombre d’élèves par classe ? En accompagnant les enfants vers la liberté, l’égalité et la fraternité ? Pas du tout. Pour le gouvernement, un seul plan de bataille : le tout numérique !
« Nous avons besoin d’un plan ambitieux dans le domaine du numérique. Il n’est pas dans l’habitude de la France de passer à côté des révolutions. Nous ne raterons pas celle-ci. »
Najat Vallaud-Belkacem. Salon international du numérique éducatif, 21 janvier 2016.
On était prévenus : en manque d’idées pour l’éducation, François Hollande avait – dès 2009 – tout misé sur l’innovation technique. Après avoir distribué des ordinateurs portables, il prit la décision d’équiper collèges et lycées de sa région de Corrèze en tablettes numériques. Sitôt pensé, sitôt acheté, une commande de 13 000 iPads fut passée en 2010 pour 1,5 million d’euros aux frais du contribuable. À défaut de changer quoi que ce soit aux conditions de travail des enseignants et faute de donner de la consistance aux enseignements, une telle action avait au moins le mérite de relancer l’économie et de se la jouer moderne. Un an après les effets d’annonce, une enquête de l’Inspection générale de l’éducation nationale faisait le tour des classes de Corrèze pour constater les dégâts : «
Il est clair que la grande majorité des enseignants, d’une part ne recourt que rarement aux ordinateurs portables, affirmant préférer se servir des postes fixes, plus fiables, et d’autre part n’utilise presque pas la tablette numérique, voire, pour certains, la rejettent.
[1] »
Créer un marché du numérique éducatif
Peu importe, dès son arrivée aux manettes suprêmes en 2012, le moi-président annonça son plan pour l’éducation : le passage au numérique pour toutes et tous. On allait débourser un milliard d’euros et équiper tous les bahuts en WiFi, avec des cours de code informatique, des tablettes, des ordis, des tableaux blancs interactifs. Deux ans après, en 2014, seuls quelques dizaines d’établissements en avaient bénéficié, et 5% des enseignants utilisaient le numérique dans leurs cours. Mais qui n’avance pas recule : Hollande annonça donc un « grand » plan numérique. Il s’agissait de créer « un marché du numérique éducatif », disait-on alors au ministère de l’Éducation [2]. C’est donc surtout à Bercy qu’on sabra le champagne : imaginez les 12 millions d’élèves français transformés en clients subventionnés pour relancer les ventes en gadgets électroniques...
LES ENFANTS MONSTRUEUX DU NUMÉRIQUE
Ils ont 3, 4 ou 10 ans et regardent le monde au travers d’un #Ipad, #doudou_glacé qui fleure bon la « modernité ». Pour l’industrie technologique, l’enfance se pense à l’ombre des machines, innovations qualifiées de nécessaires par la bien-pensance scientiste et introduites sans recul sur le marché des marmots. Retour sur l’apparition du numérique dans l’aire du jeu et de l’apprentissage.
LinkedIn sues anonymous data scrapers | TechCrunch
▻https://techcrunch.com/2016/08/15/linkedin-sues-scrapers
▻https://tctechcrunch2011.files.wordpress.com/2015/12/linkedin-chocs.jpg?w=764&h=400&crop=1
#LinkedIn doesn’t want to prohibit scraping altogether. Search engines like Google use bots to index websites and turn up relevant results — and LinkedIn wants to allow this type of scraping to occur.
“LinkedIn ‘whitelists’ a number of popular and reputable service providers, search engines, and other platforms so as to permit them to query and index the LinkedIn website, without being subject to all of LinkedIn’s security measures,” the company explains in its suit. The scrapers targeted in the lawsuit circumvented LinkedIn’s bot-blocking tools by sending their requests through one of these ‘whitelisted’ entities, a third-party cloud service provider.
Turkey starts building automatic shooting gun towers at Syrian border
Is it true?
▻http://www.yenisafak.com/en/news/turkey-starts-building-automatic-shooting-gun-towers-at-syrian-border-247