• Rodéos urbains à Lyon : trois membres des « Dalton » condamnés à des peines de prison ferme ou avec sursis

    Trois jeunes comparaissaient devant le tribunal correctionnel, vendredi, pour la participation à un rodéo, le 23 octobre. Le collectif nébuleux, qui multiplie les provocations depuis trois mois dans la métropole, dénonce « la pression constante de la police ».


    Deux individus en tenue de Dalton lors du match de football OL-Prague, au Groupama Stadium de Décines-Charpieu (Rhône), le 4 novembre 2021. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

    Interpellés à Bron (Rhône), lors d’un rodéo initié par le groupe dit des « Dalton », trois jeunes gens originaires du 8e arrondissement de Lyon, âgés de 19 et 20 ans, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de la capitale des Gaules, vendredi 26 novembre, à des peines allant de six mois de #prison avec sursis à douze mois, dont six ferme.

    Ils avaient participé à un rodéo, mené le 23 octobre par une trentaine d’individus, dont deux déguisés avec la tenue jaune et noire des frères Dalton, devenue la marque de fabrique d’un collectif nébuleux, à l’origine, depuis trois mois, d’une série de provocations protéiformes dans la région lyonnaise.

    Constitué de plusieurs engins, motos et quads, le convoi a été intercepté par une trentaine de policiers, dont treize motocyclistes de la brigade motorisée de la sécurité publique. A la suite des trois interpellations, les enquêteurs de la sûreté départementale ont saisi cinq deux-roues, ainsi qu’un drone et une arme à grenailles, trouvés lors d’une perquisition.

    En quatre mois, les autorités judiciaires ont ouvert sept enquêtes, procédé à neuf interpellations, pour six condamnations. Selon un commissaire de #police, « de dix à vingt individus » constituent le noyau dur des Dalton, auquel s’agrègent des participants occasionnels, de manière imprévisible. « Où est le vrai, le faux ? On ne sait pas trop où est la frontière », décrit Mohamed Chihi, adjoint au maire de Lyon chargé de la sécurité et de la tranquillité publique. Les policiers ont la dent plus dure. « Des petits #voyous de quartier mis en lumière par les médias », résume un haut responsable.

    L’épisode de Bron a constitué un tournant. Le ministre de l’intérieur a salué l’opération de police dans un tweet dès le 23 octobre. « Aucune impunité face aux rodéos urbains qui pourrissent la vie des habitants de certains quartiers », a écrit Gérald Darmanin, en joignant à son message une photo montrant un individu déguisé en Dalton plaqué au sol. Ce qui n’a pas contribué à calmer les esprits. Sur leur compte Instagram, les animateurs du groupe Dalton ont répliqué en plaçant le visage du ministre sur le personnage de Lucky Luke. « Il en attrape un, il y en a dix de plus. C’est exponentiel, ça ne s’arrêtera jamais », a fanfaronné un porte-parole sur le réseau social, en tenue de bagnard, visage masqué et voix modifiée. Gérald Darmanin a demandé, sans succès, la fermeture de leur compte Instagram.

    Un esprit « provocateur »

    Six jours après le tweet ministériel, quatre individus au guidon de puissants scooters et d’une moto peinte en jaune et noir ont tourné sur la place Bellecour, emblématique secteur piétonnier de la capitale des Gaules. Face au tollé, le groupe a cherché à modifier son image. Le 4 novembre, un individu en tenue de Dalton a traversé en riant la pelouse du Groupama Stadium, lors du match de football OL-Prague.

    « Quand ça se passe à Bellecour, là ça gêne », a pointé un des quatre Dalton déguisés et masqués, invités le 8 novembre sur le plateau de « TPMP », l’émission de Cyril Hanouna, sur la chaîne C8. Quelques jours après, des membres du groupe ont distribué des sacs alimentaires aux SDF, près de la gare de la Part-Dieu. Robins des bois ? Trois membres des Dalton ont été interpellés pour avoir jeté des mortiers d’artifice, lors d’une émission de CNews avec Jordan Bardella (Rassemblement national), en direct du quartier populaire de la Guillotière, mercredi 24 novembre. « Le but était de faire du bruit et de protester aux côtés de la foule, avec qui nous partagions le sentiment que le parti politique représenté par cet individu n’est que haine », dit le collectif sur son compte Instagram.

    « Il fallait montrer autre chose. Nous, on défend un esprit provocateur. On s’adapte aux critiques. Heureusement, il n’y a jamais eu d’incident. On veut se révolter sans rien casser », dit au Monde un membre fondateur du groupe des Dalton, contacté par réseau crypté après l’envoi d’un numéro dédié. Il dit se prénommer Naïm, être âgé de 29 ans. Selon cet interlocuteur, qui veut préserver son anonymat, l’appellation « Dalton » vient d’un terme moqueur, utilisé depuis plusieurs années dans le quartier Mermoz, à Lyon (8e).
    Lire aussi A Marseille, l’Etat condamné pour son inaction face aux rodéos urbains

    « C’était une “charriade” entre nous, pour désigner ceux qui passaient leur temps à rentrer et à sortir de prison. C’est devenu un mouvement qui dénonce la pression constante de la police. On sait bien qu’il y a des problèmes de délinquance, ça fait trente ans que ça dure, rien ne change », expose Naïm. Le jeune homme cite incidents et malentendus, qu’il met sur le compte d’opérations policières « exagérées », accentuant le fossé entre une jeunesse bouillonnante et une vision répressive du quartier, classé en zone de sécurité prioritaire (ZSP). « Les jeunes ont plein d’idées, ils n’ont pas de place », dit Naïm, regrettant la diminution des médiateurs dans le quartier. Contestation sociale ?

    « Ce n’est pas tellement une question de conviction, c’est beaucoup l’adrénaline du moment. Le groupe montre des images de ghetto qu’on ne veut pas voir, mais sans volonté anarchique », dédramatise Samir Dris, avocat d’un participant. Le groupe demande à rencontrer le maire de Lyon, Grégory Doucet. « Pas question de leur donner une tribune », rétorque un élu de la majorité écologiste. « Ce quartier, c’est bien autre chose que ça. Ils envoient une mauvaise énergie », se désole Olivier Berzane, maire (Europe Ecologie-Les Verts) du 8e arrondissement. « Ce sont des jeunes désœuvrés, en quête d’identité », a plaidé l’avocat David Metaxas, trouvant « un côté “gilets jaunes” » à ces jeunes gens, pas seulement pour la couleur de leurs tenues : « Ils nous renvoient la faillite de nos politiques sociales. »

    Tournage sauvage d’un clip

    En réalité, le groupe des Dalton ne formule pas de propositions précises, mais sait organiser ses actions. Lors de chaque sortie, un plan est fixé, des itinéraires de repli prévus, et des garages disponibles. « Pour Bellecour, ils n’ont pas respecté le plan. Ils devaient tourner autour de la place », assure Naïm. Le groupe envisage d’associer des acrobates pour de futurs happenings.
    Une note des services de renseignement décompte 423 rodéos dans l’agglomération lyonnaise sur les neuf premiers mois de l’année, contre 540 en 2020. En même temps, la sécurité publique a saisi 83 engins et mené 145 procédures judiciaires pour rodéos cette année, contre 104 en 2020. La mascarade des Dalton heurte de plein fouet la politique sécuritaire, sur fond de crispations électorales. Pour les autorités, les Dalton font la promotion de violences urbaines qu’il convient de contrer, notamment en matière de rodéos.

    C’est l’arrestation de Mehdi F., 30 ans, le 19 juillet, qui a révélé le phénomène naissant. Sous le pseudonyme de « Many GT », le rappeur a tourné un clip, le 28 février dans le quartier de Mermoz, en filmant des rodéos et une exécution symbolique de Lucky Luke par des personnages déguisés en Dalton, le tout avec une centaine de figurants. Ce tournage a véritablement lancé le mouvement. Les images d’armes et de plaquettes de haschich ont choqué et motivé son interpellation, puis sa condamnation à six mois de prison ferme. Se disant artiste, il vit du revenu de solidarité active (#RSA), sans statut d’intermittent, avec quatorze mentions à son casier judiciaire. Depuis, le rappeur s’est filmé dans la prison, et des Dalton ont escaladé le mur d’enceinte pour faire sensation, sous l’objectif d’un journaliste.

    « C’est nous la loi, si on décide que quelqu’un vive ou va mourir, c’est nous qui décidons, pas vous, c’est nous la loi », a déclaré le rappeur lors de sa garde à vue. Dans le procès-verbal de son audition, consulté par Le Monde, il a demandé au policier d’effacer ce passage, conscient qu’il pouvait donner la vision du voyou s’appropriant un territoire. L’enquêteur a maintenu l’extrait. « Je suis en train de chanter, Madame la juge, et il écrit des paroles de mon rap, c’est du second degré, c’est mon art », a ensuite répété Mehdi F., comme s’il voulait dicter son récit, sans tenir compte des questions orientées du policier. C’est dans ce malentendu que se logent les Dalton, en équilibre précaire entre second et premier degrés.

    Richard Schittly(Lyon, correspondant)

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/27/rodeos-urbains-a-lyon-trois-membres-des-dalton-condamnes-a-des-peines-de-pri

    #chanson #rap #banlieue #spectacle_de_rue #rodéos

  • L’auto comme arme meurtrière. Quand la masculinité toxique rencontre une pédale d’accélération, la rue se transforme en champ de bataille


    L’Allemagne vient de condamner pour meurtre deux abrutis qui se livraient à un rodéo nocturne dans le centre de Berlin et ont ainsi tué un autre automobiliste. C’est une première.
    C’est une gifle à la culture de la branche automobile qui pue la testostérone. C’est aussi la loi du plus fort et une perversion de l’idée de liberté promue par le capitalisme qui est mise à mal.
    Si ceux qui pratiquent la violence d’État pouvaient en prendre de la graine…
    https://www.heise.de/tp/features/Mordwaffe-Auto-4355526.html

    Selten sorgt eine Gerichtsentscheidung für so viele Diskussionen wie das Urteil des Berliner Landgerichts, das zwei Autoraser, deren Fahrweise einen Unbeteiligten zu Tode brachte, auch in der Berufungsverhandlung wegen Mordes verurteilten. De beiden Angeklagten hatten sich an einer Ampel in der Berliner Innenstadt zum Autorennen verabredet. Das Gericht fand in der Urteilsbegründung klare Worte:
    Die Angeklagten hätten den Tod anderer Verkehrsteilnehmer nicht nur billigend in Kauf genommen, sondern darüber hinaus auch die Mordmerkmale der gemeingefährlichen Begehungsweise, der Heimtücke und der niedrigen Beweggründe erfüllt. Die Angeklagten hätten mit ihren schweren und PS-starken Autos, die beim Zusammenprall wie Geschosse gewirkt hätten, eine hohe Anzahl von anderen Verkehrsteilnehmern und Passanten auf dem auch nachts stark frequentierten Kurfürstendamm in Gefahr gebracht. Sie hätten es dem Zufall überlassen, ob und wie viele Menschen durch ihr Verhalten zu Schaden kommen. Der Getötete sei völlig arg- und wehrlos gewesen, weil er zu Recht darauf vertraut habe, dass ihm keine Gefahr drohe, wenn er bei grünem Licht die Kreuzung passiere. Das Motiv der Angeklagten, das Autorennen um jeden Preis zu gewinnen, sei sittlich auf tiefster Stufe stehend gewesen.
    Aus der Pressemitteilung des Berliner Landgerichts

    Das Urteil wird auch deswegen so heftig diskutiert, weil hier erstmals ein Gericht ein Verhalten als Mord bezeichnet und sanktioniert, das vielzulange bagatellisiert wurde. Schon der Begriff des Unfalls verharmlost ein Geschehen, dass häufig durch falsches menschliches Handeln verursacht wurde. So gibt es einige Politiker, die Autounfälle teilweise alkoholisiert verursacht haben und keinen Karriereknick befürchten mussten. Selbst wenn sie Verletzungen und Todesfälle verursachten, waren solche Taten gesellschaftlich nicht wirklich geächtet.
    Hier zeigen sich die menschenverachtenden Auswirkungen der Automobilpropaganda von der freien Fahrt für freie Bürger. Wer hier reglementieren wollte, für Geschwindigkeitsbegrenzungen oder auch autofreie Zonen eintrat, galt schon als gefährlicher Radikaler. Noch Ende der 1980er Jahre reichte es, dass die Grünen über einen Spritpreis diskutierten, wie er heutzutage längst erreicht ist, um sie als gefährliche Radikale hinzustellen, die die Freiheit für Automobilisten einschränken wollten. Die Straße war nach diesen Vorstellungen der Tummelplatz der schnellen Autos und wer sich vor denen nicht schnell genug in Sicherheit bringen konnte, hatte selber schuld.
    […]
    Der Ausstieg aus der Automobilgesellschaft gehört zu den drängenden Forderungen der Gegenwart, Ein starker Gegner dabei ist Bundesverkehrsminister Scheuer. Er agiert als Minister der Autolobby und damit als entschiedener Verteidiger der freien Fahrt für freie Bürger am Gaspedal. Deswegen lehnt Scheuer verpflichtende Eignungsprüfungen für ältere Autofahrer ebenso ab wie ein Tempolimit auf Autobahnen, wie es von einer Kommission gefordert wurde, die Pläne zur Erreichung der Klimaziele ausarbeiten sollte.
    Gleichzeitig will er freie Fahrt für Uber und andere Unternehmen des Plattformkapitalismus, was Proteste bei der Taxiindustrie und auch bei gewerkschaftlich organisierten Taxifahrern hervorrief. So ist Scheuer ein Verfechter der Parole „Freie Fahrt für freie Bürger“ und der Interessen der Konzerne.
    Das ist eine sehr geläufige Konstellation. So wie die Raser aller Länder die Straßen zum Schlachtfeld machen, wo alle unter die Räder kommen, die nicht schnell genug sind, so gilt auch im kapitalistischen Rattenrennen das Recht des Stärkeren und die Schwachen bleiben auf der Strecke. So wurde das Recht auf Mobilität im Kapitalismus zur freien Fahrt für freie Bürger pervertiert.

    #automobile #vitesse #violence #machisme

    • Où je découvre que sur une Porsche (en tout cas le modèle ici représenté, mais quelque chose me dit que c’est sans doute commun à tous les modèles) l’indication principale, celle au centre, c’est le compte-tours et que la vitesse, elle, est une information secondaire, sur le côté et en plus petit. Voilà qui est éloquent. Cela équivaut à dire en somme que pour la personne qui conduit une telle voiture, la santé du moteur est prioritaire sur la sécurité.

    • @philippe_de_jonckheere
      ... d’autant plus que le compte tours est parfaitement obsolète dans ces voitures dont chaque détail est contrôlé par une pléthore de mini-ordinateurs, ces fameux embedded systems .

      Pour les utilisateurs de véhicules anciens le compte tours sert á éviter que le moteur cale suite á une tentative de démarrage avec un nombre de tours trop petit et surtout á protéger le l’engin contre la déstruction par un conducteur le faisant tourner trop vite. Pour les pilotes de course dans les véhicules équipés de moteurs á explosion le compte tours facilite le choix de la vitesse qui fait tourner la machine avec la puissance maximale.

      Les trois problémes classiques de la conduite étant éliminés depuis longtemps par les boîtes de vitesse automatiques le compte tours n’a plus de raison d’être technique. Il fait partie des signaux symboliques dont sont composés les tableaux de bord virtuels sur les écrans tactiles à la mode.

      Les Ferraris de la derniére génération sont complètement modifiable par la programmation des systèmes de contrôle numérique. Le client qui remplace sa voiture par le modéle le plus récent profite uniquement d’un nouveaux réglage par ordinateur parce qu’il est quasiment impossible de pousser plus loin les paramétres définis par les qualités physiques et chimiques des composantes en dur.

      Conduire une voiture moderne est un acte aussi abstrait et symbolique que le paiement par carte bancaire á la différence près qu’il est réservé aux ninjas spécialisés de transformer une carte de paiement en arme mortelle.

      L’utilisation des systèmes automobiles de luxe étant réservé normalement à une clientéle restreinte protégée contre toute poursuite judiciaire par son énorme richesse nous sommes confrontés depuis quelques années à un nouveau type d’utilisateur plus répandu que les princes saoudiens et enfants d’oligarches russes.

      Les banques européennes et étatuniennes n’arrosent pas seulement les nantis traditionnels. L’abondance d’argent liquide fait également profiter les secteurs économiques nouveles et illicites pour ne pas dire criminelles. Un modéle d’affaire trés populaire auprés des blanchisseurs d’argent est la location de voitures de luxe. Ces entreprises ont souvent leur siége social au Luxembourg alors que les clients se recrutent parmi la pègre locale. Ce sont de jeunes malfrats qui louent à plusieurs une Mercedes AMG ou une A8 pour une semaine pour impressionner les copains. Certains s’endettent pour devenir propriétaire, mais ils sont plus rares et ne font généralement pas partie des cercles fermés qui gérent le trafic de stupéfiants.

      L’accident dramtique de Berlin et la condamnation á la perpuité de deux marginaux font les gros titres, mais le fond du problème se trouves dans les coffres et esprits des dirigeants de l’industrie automobile qui sont en train de ruiner la vie de milliard d’habitants de la terre par les mesures violentes dont ils se servent pour imposer au monde entier leurs produits inutiles.

      Volkswagen et Apple mènent le même combat !

  • Javascript Interactive Notebooks

    kajero
    https://github.com/JoelOtter/kajero
    http://www.joelotter.com/kajero

    semble le plus simple : tout se fait dans le browser, pas de kernel externe

    jupyter+IJavaScript
    https://github.com/n-riesco/ijavascript
    installé et testé en local, avec anaconda ; mais j’ai un peu de mal à créer des visuels interactifs

    nteract
    https://github.com/nteract/nteract
    (je n’avais pas réussi à l’installer initialement, mais après l’installation d’anaconda et de IJavaScript, nteract s’est mis à fonctionner, et la version en dev affiche les SVG)

    sagemath
    (apparemment pas encore possible avec sagemath / cocalc, cf. https://github.com/sagemathinc/smc/issues/1582)

    blockbuilder
    http://blockbuilder.org

    blockbuilder n’est pas vraiment un notebook, mais pour moi un #outil de base utilisé quotidiennement ou presque depuis plusieurs mois

    #programmation #exploration #données #javascript #R #python #notebook

  • #Arabie_Saoudite : les #rodéos_urbains se font rébellion politique
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/150616/arabie-saoudite-les-rodeos-urbains-se-font-rebellion-politique

    © #Pascal_Menoret En étudiant la pratique des rodéos urbains menés par une jeunesse en rupture de ban, l’anthropologue Pascal Menoret livre un regard inédit et saisissant sur l’Arabie saoudite, où se mêlent culture du #pétrole, infra-résistance à la dictature et jeux de séduction et d’érotisme au pays du wahhabisme.

    #Culture-Idées #anthropologie #Essais #voiture

  • Politiques de l’asphalte en #Arabie_Saoudite
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/150616/politiques-de-l-asphalte-en-arabie-saoudite

    © #Pascal_Menoret En étudiant la pratique des #rodéos_urbains menés par une jeunesse en rupture de ban, l’anthropologue Pascal Menoret livre un regard inédit et saisissant sur l’Arabie saoudite, où se mêlent culture du #pétrole, infra-résistance à la dictature et jeux de séduction et d’érotisme au pays du wahhabisme.

    #Culture-Idées #anthropologie #Essais #voiture

  • Politiques de l’asphalte en #Arabie_Saoudite
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150616/politiques-de-l-asphalte-en-arabie-saoudite

    © #Pascal_Menoret En étudiant la pratique des #rodéos_urbains menés par une jeunesse en rupture de ban, l’anthropologue Pascal Menoret livre un regard inédit et saisissant sur l’Arabie saoudite, où se mêlent culture du #pétrole, infra-résistance à la dictature et jeux de séduction et d’érotisme au pays du wahhabisme.

    #International #anthropologie #Essais #voiture

  • Vu ce soir... intéressant
    #Frères_ennemis

    En juin 2012, #Claire_Audhuy se rend en Israël pour récolter des témoignages de rescapés de la Shoah pour sa thèse de doctorat ; par la même occasion, elle découvre les territoires palestiniens. Ceci l’amène à documenter, des deux côtés du « mur de la honte », une réalité qui inspire Frères ennemis, un texte d’une lucidité impitoyable. Un an plus tard, elle y retourne avec sa compagnie Rodéo d’âme pour créer la pièce à Aïda, en arabe, dans un camp de réfugiés. Le théâtre ne connaît pas de frontières et Claire Audhuy en fait la brillante démonstration.

    Aujourd’hui, elle remonte ce texte avec des comédiens suisses et français.

    Tous les protagonistes de Frères ennemis existent, et ils témoignent d’un immense gâchis : déplacés palestiniens, anciens soldats tortionnaires, sang-mêlés qui ne se sentent d’aucun bord, reines d’un concours de beauté « Miss Holocauste »... Le dialogue est-il encore possible ? Le travail vidéo documentaire de Baptiste Cogitore, en regard, vient donner un éclairage supplémentaire aux coulisses de cette lutte fratricide. Du théâtre documentaire, engagé et essentiel.

    texte et mise en scène Claire Audhuy, avec Hélène Stadnicki, François Revaclier, Loïc Risser, Fayssal Benbahmed, Emma Moulière, chorégraphie Rudi van der Merwe, montagevidéo Baptiste Cogitore, images Marine Froeliger & Jérémie Reuiller pour le camp d’Aïda, archives vidéo diverses, contact www.rodeodame.fr, soutiens Loterie Romande, Le Manifeste, Simone Audemars, remerciements Rachel Babecoff, Monique Eckmann


    http://www.saintgervais.ch/programme/detail/freres-ennemis
    #théâtre #Palestine #Israël

    Et j’ai découvert que Claire Audhuy a aussi créé une #maison_d'édition, dont figure parmi les titres le texte de Frères ennemis :

    Et un livre qui pourrait intéresser @reka : "Le #théâtre_de_l'extrême :

    Le carnet de route entre Prague, New-York, Jérusalem et Strasbourg, pose la question du surgissement du théâtre en des lieux inattendus, sorte d’expérience limite. Partant du ghetto de Terezín qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, accueillit des milliers de déportés juifs, dont une partie donna des représentations théâtrales, Claire Audhuy mène une réflexion sur la place de cette création et sur l’inévitable question éthique qui en découle. Peut-on faire du théâtre partout ? De ses voyages, elle ramène d’autres réponses, certaines en écho à des pratiques très contemporaines, comme le Théâtre de la Liberté dans le camp de réfugiés de Jénine en Palestine.

    Les illustrations de Nicolas Lefebvre, compagnon de route, donnent un visage à ces combats de l’extrême.


    http://www.rodeodame.fr/products-page
    #Rodeo_d'âme #livres #édition

  • Un collectif fort intéressant, #Rodéo_d'âme, dont voici un des projets :

    En août 2013, le collectif Rodéo d’âme s’est rendu dans le camp de réfugiés d’Aïda, à Bethlehem (Palestine) pour y monter une pièce de théâtre documentaire sur les relations entre Israéliens et Palestiniens. « Traversées » raconte cette aventure humaine. Sur scène, l’ancien soldat israélien Ayal affronte dans un jeu télévisé cynique Juliano Mer Khamis, directeur du Théâtre de la Liberté de Jénine, assassiné en 2011. Écrite à partir de témoignages et d’interviews, la pièce de théâtre de Claire Audhuy prend une profondeur et un sens particulier : peut-on faire du théâtre partout ? Un film de Baptiste Cogitore (28 minutes).

    http://www.rodeodame.fr/traversees-le-film

    #Palestine #théâtre #Israël #CollectifRodéo #réfugiés #camp_de_réfugié

    Autre projet :

    #livre Les théâtres de l’extrême

    Les Théâtres de l’extrême, de #ClaireAudhuy & Nicolas Lefebvre.
    Préface de Delphine de Stoutz.

    Ce carnet de route entre #Prague, #NewYork, #Jérusalem et #Strasbourg, pose la question du surgissement du théâtre en des lieux inattendus, sorte d’expérience #limite. Partant du #ghetto de #Terezín qui, pendant la #Seconde_Guerre_mondiale, accueillit des milliers de déportés juifs, dont une partie donna des représentations théâtrales, Claire Audhuy mène une réflexion sur la place de cette création et sur l’inévitable question éthique qui en découle. Peut-on faire du théâtre partout ? De ses #voyages, elle ramène d’autres réponses, certaines en écho à des pratiques très contemporaines, comme le Théâtre de la Liberté dans le camp de réfugiés de Jénine en Palestine.

    Les illustrations de Nicolas Lefebvre, compagnon de route, donnent un visage à ces combats de l’extrême.

    200 pages, édité chez Rodéo d’âme édition, mai 2013, 19 euros.

    ISBN 979-10-91045-01-8.

    cc @reka