Pour les fans de #Fabcaro et/ou de :
▻https://www.youtube.com/watch?v=FWqBjHBuZLM
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bé là c’est pas BD, c’est #roman justement :)
#Pascal_Sangla
L’Etat et les #Roms : de la #stigmatisation à la #négation_des_droits. En réponse au préfet #Leschi…
Par le Comité de soutien aux habitants roms de Bobigny
L’#expulsion du #bidonville des #Coquetiers à #Bobigny, en #Seine-Saint-Denis, a abouti à un désastre. Des quatre-vingts enfants scolarisés du terrain, seuls huit vont encore à l’école aujourd’hui. Familles séparées, dispersées aux quatre coins de #France, bébés et vieillards malades jetés à la rue, formations professionnelles interrompues brutalement, voilà le bilan de cette expulsion qui se voulait « exemplaire ».
A la journaliste de France Info qui l’interrogeait ce mardi sur ce bilan, #Didier_Leschi, préfet délégué à l’Egalité des chances, répondait en insistant sur les moyens inédits déployés pour cette opération. Certes, de l’argent, on en a dépensé : 320 000 euros d’argent public, brandis comme une médaille. Ce n’est pas faute d’avoir lésiné sur les moyens, disait le préfet désemparé. Mais vous comprenez, avec les Roms, on a affaire à « une sociologie qui nous échappe ».
Tout est là. Imputer l’échec de l’opération à la « sociologie » des #Roms, c’est dire, une fois de plus, que les Roms sont différents, et que c’est cette différence consubstantielle qui met, qui mettra toujours, en échec nos tentatives pourtant généreuses, pourtant bienveillantes, pour les « aider ».
Avec les Roms, disait Didier Leschi, « on ne sait pas faire ».
C’est dommage, parce que les Roms des Coquetiers, eux, dans leurs baraques en bois, ils ne se débrouillaient pas si mal.
Mugurel, par exemple. Ses deux enfants étaient scolarisés et il était depuis deux ans élu délégué des parents au conseil d’école. Mugurel travaillait pour de vrai, avec un vrai contrat, à Aulnay. Mugurel venait d’ailleurs de recevoir une proposition de logement social à Bobigny.
Mugurel, on l’a expulsé du terrain où il vivait. Sa situation, ses efforts d’intégration ? Aucun intérêt.
On a proposé à Mugurel une chambre d’hôtel à Hardricourt, à 60 km… Il se lève tous les matins à 4h pour partir à 6h accompagner ses enfants à l’école avant de prendre le chemin de son travail. Bien sûr, s’il perd son travail, il pourra dire adieu à son logement social. Combien de temps va-t-il encore tenir ?
On aurait aussi pu aller rencontrer Habibe, la maman de Dragan. Habibe, c’est une femme énergique, qui a appris le français aux cours du soir de l’école. Elle servait même d’interprète aux intervenants, sur le terrain. Son fils Dragan est rentré en septembre en CAP.
Aujourd’hui, Habibe, son mari et son fils se retrouvent à Belfort. Exit le CAP qui aurait permis à Dragan d’avoir un métier, de devenir un contribuable comme les autres.
Et Abel, Adelin et Lola, les trois cousins qui venaient chaque jour au collège, qui avaient appris à parler français, à lire, à écrire ? Pourtant, ça n’a pas toujours été facile avec les autres élèves. Venir à l’école, quand on est un enfant rom, c’est aussi se heurter au rejet de certains enfants, et même de certains adultes. Mais ils sont venus chaque jour. Abel voulait être policier, Lola voulait être coiffeuse. La maman d’Abel et Adelin venait à chaque réunion parents-profs. Les parents avaient à cœur d’acheter la photo de classe, avec leurs petits moyens.
Aujourd’hui, ces trois enfants dorment dans des camionnettes, bien loin du collège. On leur avait bien proposé une solution de relogement, mais on avait séparé la famille. Lola et ses parents sont arrivés dans une chambre sans eau, sans électricité, avec trois couvertures pour sept personnes. Et il n’y avait pas de classe d’accueil au collège, là-bas. Lola ne pouvait pas poursuivre sa scolarité.
Finalement, ils ne se débrouillaient pas si mal, ces gens. Ils ne demandaient pas grand-chose. Une inscription à l’école pour leurs enfants, comme tout le monde. Le ramassage de leurs ordures ménagères, comme tout le monde. Du travail, comme bien d’autres avant eux. Du travail, l’école, un minimum d’hygiène, le droit de tenter sa chance comme tout un chacun… c’est cela, une sociologie qui nous échappe ?
Non, à vrai dire, rien ne nous échappait.
Si l’objectif avait été d’accompagner ces familles, de trouver des solutions pour de vrai, on n’aurait pas procédé de cette façon. On n’aurait pas sommé des familles, le lundi après-midi, de prendre le premier train du mardi pour une destination inconnue, en abandonnant l’école du petit, les études du grand, le travail du père, les grands-parents par-dessus le marché, et en jetant à la rue 60 % des habitants du terrain, avec leurs bébés, sous la pluie et sous les quolibets des CRS. La méthode employée ne pouvait mener qu’à l’échec. Cette expulsion était simplement une obsession du préfet Galli et une promesse de campagne du candidat Stéphane de Paoli à la mairie de Bobigny. Elle n’avait pas « vocation à » aider les familles, seulement à s’en débarrasser.
Trop de familles roms en Ile-de-France, dans des zones déjà sinistrées par le chômage, certes. Des bidonvilles insalubres et dangereux pour leurs habitants, certes. Des solutions pouvaient, devaient être proposées, c’est vrai. Mais il aurait fallu anticiper, accompagner les familles, les préparer à un changement de vie et d’environnement, ne pas les disperser, ne pas briser leurs efforts d’intégration. Et surtout, il aurait fallu faire avec elles, en partant de ce qu’elles avaient déjà construit. Pas les traiter, encore et toujours, comme des objets qui seraient incapables d’agir par eux-mêmes.
Qu’est ce que cela coûtait d’attendre la fin de l’année scolaire, de laisser les enfants finir leur année, et surtout de laisser aux intervenants le temps d’accompagner véritablement, de trouver des places en apprentissage ailleurs en France, de laisser à tous le temps de se projeter dans un avenir nouveau ? Pourquoi cette absurde précipitation qui a tout détruit, qui a plongé ces familles dans des complications inextricables ?
Peut-être aurait-il fallu les rencontrer, ces gens. Prendre le temps de leur parler, au-delà du « diagnostic », réduit à la collecte de quelques données administratives. Mais c’est sans doute inenvisageable… pensez donc, aller parler d’égal à égal avec des gens dont la « sociologie » nous échappe à ce point !
Les démarches entreprises pour faire évoluer la situation des familles roms en France n’ont pas vocation à fonctionner tant qu’elles reposeront sur cet éternel préjugé que pour les Roms, c’est différent, qu’on ne peut pas parce qu’ils ne veulent pas. Tant qu’on refusera de considérer les Roms comme des migrants du travail, on ira à l’échec. On continuera à orchestrer une chasse au Rom, une chasse coûteuse pour l’Etat et désastreuse pour les familles. Nous, qui les avons accompagnés pendant plusieurs années, nous savons qu’ils ne demandent rien de plus, rien d’autre que ce que nous demandons chaque jour à la vie. Ils ne sont pas substantiellement différents.
Il n’y a pas de culture de la misère, pas de culture de la saleté ni de la mendicité ; seulement les affres de la misère et de l’exclusion, seulement des choix qu’on fait quand on n’a pas le choix. Ce ne sont pas les pauvres qu’il faut combattre mais bien la pauvreté. Comment peut-on avoir encore besoin d’énoncer cette évidence en 2014 ?
Tant que nous considérerons les Roms comme une sous-catégorie d’hommes, tant que nous resterons convaincus que nous ne pouvons pas agir avec eux, tant que nous leur refuserons le statut de sujets, nous donnerons aux préfets et aux élus toute latitude pour tuer dans l’œuf les efforts d’intégration des Roms. Nous leur permettrons, comme aujourd’hui, d’entretenir et d’aggraver la misère aux frais de l’Etat. Et certes, il y a là quelque chose qui nous échappe.
▻https://www.ldh-france.org/letat-les-roms-stigmatisation-negation-droits
#droits
Toute la fragilité du monde s’enfuit dans le sel de tes yeux
« Aujourd’hui, je m’aperçois que je t’écris depuis sept mois. J’ai commencé à le faire un peu moins de deux mois après t’avoir vue pour la première fois. Aujourd’hui, la lettre que je t’adresse dépasse les 150 pages. Ses proportions ne cessent d’enfler »
Note sur : Fanny Chiarello : Le sel de tes yeux
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/21/toute-la-fragilite-du-monde-senfuit-dans-le-sel-de-tes-
Recherche famille perdue
L’écho des promesses » – un titre bien trouvé – fait partie de la catégorie docu-fiction. Le point de départ est le lot de bien des familles séparées par la guerre et le nazisme. Un amour passionné naît entre une jeune juive et un fils de banquiers qui trafique avec les autorités d’Occupation.
Note sur : Mélanie Levensohn : L’écho des promesses
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/14/recherche-famille-perdue
En chaque personne que tu connais, il y a quelqu’un que tu ne connais pas
Des abeilles et des rêves éparpillés, la destruction d’un monde et d’Alep, « nous venons du pire endroit sur terre ». Nuri et Afra, « j’ai peur des yeux de ma femme » et le récit d’un exil au temps des frontières fermées. La perte de la vue et la confusion des enfants. Le long voyage des migrant·es, « Nous sommes une dizaine, dans cette pension décrépie au bord de la mer, tous originaires d’endroits différents, tous dans l’attente », les parias et leurs souffrances, leurs rêves aussi…
Note sur : Christy Lefteri : L’apiculteur d’Alep
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/07/en-chaque-personne-que-tu-connais-il-y-a-quelquun-que-t
Les États-Unis et leur #roman colonial
▻https://laviedesidees.fr/Peter-C-Mancall-The-Trials-of-Thomas-Morton.html
À propos de : Peter C. Mancall, The Trials of Thomas Morton : An Anglican Lawyer, His Puritan Foes, and the Battle for a New England, Yale University Press. En retraçant la carrière d’un rival des puritains en Nouvelle-Angleterre au XVIIe siècle, l’historien Peter Mancall déconstruit le récit traditionnel qui fait remonter l’origine de la nation américaine à la colonisation par les puritains.
#Histoire #États-Unis #colonialisme
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202010_puritainsus.docx
Fil de discussion autour de #ORS en #Italie
#privatisation #business #migrations #hébergement #logement #multinationale #accueil (well...) #réfugiés #demandeurs_d'asile #asile #CPR #rétention #détention_administrative
Ajouté à la métaliste sur ORS :
►https://seenthis.net/messages/802341
Il #business dell’accoglienza ? Non è quello che immaginate
►https://seenthis.net/messages/802339
–-> le fil de discussion à partir de ce lien est long, avec plusieurs articles....
#Macomer, il #Cpr affidato alla società svizzera Ors
►https://seenthis.net/messages/818368
#Sardaigne #détention_administrative #rétention
L’ORS débarque à #Trieste, janvier 2019 :
▻https://seenthis.net/messages/823510
#Casa_Malala
#Monastir, Sardaigne:
Migranti a #Monastir, affari & intrighi
▻https://seenthis.net/messages/883436
Dans le rapport 2019 ORS on parle de « #swiss_hub » à #Milan et d’une rencontre eue avec l’#ambassade suisse à #Rome l’été 2019 qui aurait permis d’élargir le marché de ORS en Italie...
Faudrait creuser... je n’arrive pas à trouver grand chose pour le moment...
Rapport CILD, 2023: L’affare CPR, un sistema che fa gola a detrimento dei diritti
▻https://i.imgur.com/9lXyVnt.png
–-> une partie du rapport est dédié à ORS:
▻https://seenthis.net/messages/1005620
Ors, la multinazionale della detenzione amministrativa sbarca in Italia
Con alle spalle denunce di malagestione, la multinazionale arriva in Italia nel 2018 vincendo i primi appalti da società inattiva. Al suo interno, ex politici e imprenditori contribuiscono al suo ruolo come leader nel settore dell’accoglienza. Oggi gestisce il Cpr di Roma, dopo la chiusura di quello di Torino
►https://irpimedia.irpi.eu/cprspa-roma-torino-multinazionale-ors
#Rome
«Trattenuti. Una radiografia del sistema detentivo per stranieri»
#Serco, quando la detenzione diventa un business mondiale
▻https://seenthis.net/messages/1029276
Je perds l’équilibre. C’est sans ambiguïté
« Un vieil homme, nu, sur le sol de sa salle de bain ». Julia Wolf utilise des phrases courtes, quelques fois réduites à un mot. Le rythme de la lecture, la navigation entre le passé et le présent, les non-dits ou les fantasmes imprègnent, en surface ou en profondeur, les lecteurs et les lectrices. Se construit une image d’un homme flou ou multiforme en partie assemblé par le rythme propre de lecture de chacun·e.
Note sur : Julia Wolf : Walter Nowak à terre
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/10/31/je-perds-lequilibre-cest-sans-ambiguite
Toutes les petites filles ne veulent pas être des princesses
Je souligne en premier lieu la force de la construction littéraire, la répétition et ses variations du « Je m’appelle Fatima », la coloration progressive et toujours inachevée du puzzle de la personnalité. Un tableau animé par des éclairages adjacents à l’instar du « Je me souviens » de Georges Pérec.
Note sur : Fatima Daas : La petite dernière
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/10/30/toutes-les-petites-filles-ne-veulent-pas-etre-des-princ
Chronik sur Twitter : « Débat (à partir de 24mn) entre Béligh Nabli, co-fondateur de Chronik, et chevenement sur l’ambiance délétère qui pèse sur le #débat public et la vie democratique : #République, ’’ #islamogauchisme'', #ensauvagement, #roman national... » / Twitter
▻https://twitter.com/Chronikfr/status/1319904648598294528
Votre instant politique du vendredi 23 octobre 2020 - France Info - 23 octobre 2020 - En replay
▻https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/votre-instant-politique/votre-instant-politique-du-vendredi-23-octobre-2020_4153727.html
J’étais jeune et aujourd’hui je suis une autre
Carmac, les vies paisibles et ordonnées, « Quand le soir tombe, à l’heure où la brume et les chaumes calcinés confondent leur fumée, et qu’au dehors tout se retire, les maisons se remplissent de bruits », un vacarme quotidien et familier, le silence d’hiver, « C’est peut-être à cause de ce vacarme que personne n’a rien entendu le soir où ils ont été tués. On dit qu’il y a eu des hurlements, des coups de feu, des supplications. Mais les murs du chalet ont tout absorbé. Un carnage à huis clos. Et personne pour les sauver. Dehors, pourtant, pas la moindre respiration du vent. Rien qu’un interminable silence d’hiver ».
Note sur : Samira Sedira : Des gens comme eux
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/10/17/jetais-jeune-et-aujourdhui-je-suis-une-autre
Une exposition sur Gengis Khan au Musée d’histoire de Nantes censurée par la Chine
▻https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/10/13/gengis-khan-censure-par-la-chine-au-musee-d-histoire-de-nantes_6055866_3246.
Réalisée en partenariat avec le Musée de Mongolie intérieure à Hohhot, en Chine, qui dispose d’un riche fonds archéologique, artistique et cartographique sur ce sujet, elle avait pour ambition de mettre en lumière l’un des plus grands conquérants de l’histoire, né vers 1160 et mort en 1227, fondateur de l’Empire portant son nom. Deux cent vingt-cinq pièces, dont des sceaux impériaux et des objets en or des XIIIe et XIVe siècles jamais vus en France, devaient faire le voyage à Nantes.
China insists Genghis Khan exhibit not use words ’Genghis Khan’ | China | The Guardian
▻http://www.theguardian.com/world/2020/oct/14/china-insists-genghis-khan-exhibit-not-use-words-genghis-khan
A French museum has postponed an exhibit about the Mongol emperor Genghis Khan citing interference by the Chinese government, which it accuses of trying to rewrite history.
The Château des ducs de Bretagne history museum in the western city of Nantes said it was putting the show about the fearsome 13th century leader on hold for over three years.
The museum’s director, Bertrand Guillet, said: “We made the decision to stop this production in the name of the human, scientific and ethical values that we defend.”
#chine #Mongolie #roman_national #nationalisme #manipulation #histoire
Pouvait-il être mon prisonnier, bien que je fusse sa captive ?
Cela aurait pu être simplement un jeu littéraire. Mais Catherine Mavrikakis assume la complexité induite par le choix de cette Annexe en référence à Anne Frank. D’un coté celles et ceux qui se réinventent un court moment « en fugitifs juifs entassés dans un placard », de l’autre des exfiltré·es du coté de l’espionnage.
note sur : Catherine Mavrikakis : L’annexe
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/10/10/pouvait-il-etre-mon-prisonnier-bien-que-je-fusse-sa-cap
Dominique Simonnot, journaliste du « Canard enchaîné », est nommée contrôleuse générale des prisons
▻https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/10/05/une-journaliste-du-canard-enchaine-nommee-controleuse-generale-des-prisons_6
Elle a rejoint l’hebdomadaire satirique en 2006, dans lequel elle publie chaque semaine une chronique judiciaire. Elle remplace Adeline Hazan partie à la mi-juillet.
Le poste de contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, chargée de défendre les droits des détenus, était vacant depuis le départ à la mi-juillet d’Adeline Hazan, qui a occupé pendant six ans la direction de cette autorité administrative indépendante. La chroniqueuse judiciaire du Canard enchaîné Dominique Simonnot a été nommée par Emmanuel Macron pour la remplacer, a annoncé l’Elysée lundi 5 octobre.
Un coup de barre à bâbord de Macron ?
Le Canard avait déjà une patte au palais, voilà qu’il y met deux pieds (palmés). J’espère que D.Simonnot continuera sa chronique « coups de barre » hebdomadaire malgré le travail qui l’attend.
▻https://seenthis.net/messages/872646
La chroniqueuse judiciaire au Canard enchaîné, qui avait démarré sa carrière comme éducatrice à l’Administration pénitentiaire, a été nommée, lundi, au poste de contrôleuse générale des prisons par Emmanuel Macron.
▻https://www.humanite.fr/dominique-simonnot-une-journaliste-au-chevet-des-prisonniers-694522
Un joli défi pour une journaliste engagée. À 67 ans, Dominique Simonnot, chroniqueuse judiciaire au #Canard_enchaîné, a été nommée, lundi, au poste de contrôleuse générale des prisons par le président Emmanuel Macron. Pour celle qui a démarré sa carrière comme éducatrice à l’Administration pénitentiaire, c’est une sorte de retour aux sources, mais aussi la continuation d’une carrière marquée par l’attention aux exclus de la société. Arrivée en 1991 au quotidien Libération, elle y couvre des grandes affaires judiciaires, mais aussi la lutte des sans-papiers à l’époque de l’église Saint-Bernard. Elle s’intéresse aussi aux mal-logés et aux difficultés de la vie en #prison. Elle publie, en 2018, un très beau livre sur le parcours de combattant d’une enfant rom en France.
De son intérêt pour ceux que la société rejette et de son goût pour les questions judiciaires, elle tire Carnets de justice, une chronique qui livre une observation à la fois savoureuse et tendre de la #justice du quotidien, celle des comparutions immédiates. Elle reprend cette formule au Canard enchaîné, qu’elle rejoint en 2006, après avoir quitté Libération en raison d’un désaccord avec la ligne prise par le quotidien. Avec ce nouveau poste, Dominique Simonnot a du pain sur la planche. Son prédécesseur, Adeline Hazan, qui a quitté son poste mi-juillet, a visité pendant son mandat quelque 900 établissements, dont 164 hôpitaux psychiatriques et 149 prisons. Elle devra surtout batailler avec un État de moins en moins regardant sur les conditions de détention qu’il impose et de plus en plus enclin à manier des rhétoriques populistes.
Justice en France - une loterie nationale
▻https://www.payot.ch/Detail/justice_en_france-dominique_simonnot-9782846750738
Ce #livre est une adaptation des « Carnets de justice », une des plus célèbres chroniques de Libération, créée en 1998 par Dominique Simonnot. Si, dans le quotidien, chaque « Carnet » déroule une audience complète, l’auteur a choisi ici d’adopter un classement thématique, par type de délit - arnaques, outrages et rébellions, drogue, violences familiales... - ou par profession - avocats, juges et procureurs. Le constat n’en est que plus accablant. Car c’est un mythe bien établi qu’en France, la loi serait la même pour tous et que l’individualisation des peines ne profiterait qu’au justiciable. En s’attachant, loin des grands procès médiatiques, au petit théâtre des comparutions immédiates, les anciens flagrants délits, en donnant à entendre, sans les commenter, mais en les « montant », les paroles des prévenus, des avocats, des magistrats et de leurs auxiliaires, sans oublier les interventions de la salle, Dominique Simonnot fait voler ce mythe en éclats. Et l’on découvre comment, d’une ville à l’autre, d’un magistrat, d’un avocat ou d’un jour à l’autre, ce n’est pas toujours la même loi qui s’applique. C’est une pauvre (à tous les sens du terme) justice ordinaire qui s’exerce en France, justice humaine, bien trop humaine...
Amadora - une enfance tzigane
▻https://www.payot.ch/Detail/amadora-dominique_simonnot-9782021377057?cId=0
Qui connaît en France la communauté des #Roms ? Qui sait ce qu’ils font, d’où ils viennent, quelles sont leurs attentes ? Qui s’est donné la peine de leur laisser la parole ? En brossant le portrait d’une jeune Tzigane vivant en Seine-Saint-Denis, Amadora Linguar, #Dominique_Simonnot déjoue les a priori qui résument notre vision de tout un peuple. Arrivée en France à 4 ans, Amadora est devenue la traductrice officielle de son campement, la seule à lire, écrire et parler un français impeccable. La petite fille s’occupe de ses frères et soeur, négocie le prix des matelas que son père ramasse dans la rue, discute avec les policiers, accompagne les adultes à l’hôpital ou chez le médecin, parlemente avec l’assistante sociale... A ses côtés, Dominique Simonnot a glané une foule d’histoires comiques ou effrayantes et rencontré des personnages hors du commun. A force de l’écouter, elle a eu envie de capter la voix de cette petite lutine studieuse pour raconter l’histoire d’une famille rom en France. Une famille où chacun porte en soi un mélange de nostalgie du pays, de lamentation mais aussi de malice et d’un humour au vitriol. Bref, voici les Roms comme on ne les a jamais vus.
Pourquoi Emmanuel Macron a choisi Dominique Simonnot, du « Canard enchaîné », comme contrôleuse des prisons
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/13/pourquoi-macron-a-choisi-une-journaliste-du-canard-enchaine-comme-controleus
C’est Eric Dupond-Moretti, le garde des sceaux, qui a soufflé le nom de la journaliste au président de la République, à l’issue d’un casting riche en rebondissements.
Par Jean-Baptiste Jacquin
Annoncée le 5 octobre par le président de la République, la proposition de nommer Dominique Simonnot, journaliste au Canard enchaîné, au poste de contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a surpris, tant sa personnalité apparaît « disruptive » , selon le terme cher à la Macronie.
Celle qui tient chaque semaine la chronique « Coups de barre » devait savoir mardi 13 octobre si les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat donnent leur feu vert à sa nomination. Le dépouillement du vote non public des deux commissions doit se tenir de façon simultanée à 19 heures, dans la foulée du grand oral prévu devant chacune d’entre elles. « L’inconnue viendra du vote des députés et sénateurs de droite, les groupes La République en marche et la gauche devant approuver ce choix » , prédit un bon connaisseur du Parlement.
Agée de 68 ans, Mme Simonnot connaît les contraintes de l’administration pénitentiaire pour y avoir débuté en tant qu’éducatrice, profession élargie depuis et transformée en conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation. Devenue journaliste en 1991, à Libération puis au Canard enchaîné depuis 2006, elle a sillonné les tribunaux du pays, notamment pour tenir sa chronique des comparutions immédiates, qui a alimenté deux livres et une pièce de théâtre. Son humour, grinçant au point de déstabiliser ses interlocuteurs qui ne savent pas toujours à quoi s’en tenir, et ses combats contre l’injustice et les malfaçons de la justice en font « une personnalité attachante mais clivante » , résume un magistrat qui la connaît bien.
Poste vacant depuis le 17 juillet
C’est pourtant à un tout autre profil qu’Emmanuel Macron avait pensé pour succéder à Adeline Hazan à la tête de cette autorité administrative indépendante, chargée de visiter avec un regard critique les prisons, hôpitaux psychiatriques où des personnes sont internées sans leur consentement, centres de rétention administrative, lieux de garde à vue et autres centres éducatifs fermés.
L’Elysée avait prévu, a-t-on appris de bonne source, d’annoncer simultanément fin juin les noms de la journaliste Claire Hédon pour succéder à Jacques Toubon comme Défenseure des droits et du conseiller d’Etat Christian Vigouroux comme contrôleur général des lieux de privation de liberté. Mais le secrétariat général du gouvernement a exhumé in extremis deux jurisprudences du Conseil d’Etat sur la limite d’âge qui fragilisaient la nomination de ce grand commis de l’Etat, qui vient de fêter ses 70 ans.
Aucun plan B n’avait été prévu. Le poste de contrôleur général est donc vacant depuis le 17 juillet. De quoi alimenter des inquiétudes sur la volonté politique de pourvoir cette fonction. L’ex-garde des sceaux Nicole Belloubet avait alors poussé la candidature de Laurence Vichnievsky, ancienne juge d’instruction aujourd’hui députée MoDem du Puy-de-Dôme. Mais Eric Dupond-Moretti, nommé ministre de la justice le 6 juillet, a fait rapidement connaître, selon nos informations, ses réticences, même si cette nomination relève d’une prérogative du chef de l’Etat.
Plusieurs candidatures, notamment de magistrats, se sont manifestées ou ont été évoquées, comme celle de Yaël Braun-Pivet, la présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale, écartée en juillet de la course à la présidence du groupe La République en marche au Palais-Bourbon. L’ex-avocate a marqué son intérêt pour le thème de la prison depuis son élection dans les Yvelines avec la vague macroniste de juin 2017. Mais nommer une députée fidèle à Emmanuel Macron à la tête d’une autorité censée être indépendante de l’exécutif présentait un risque politique.
« Une idée très gonflée »
Le chef de l’Etat et le garde des sceaux se sont alors accordés sur un nom, celui de Florence Aubenas, a-t-on appris d’une source proche de l’Elysée. Mais, grand reporter au Monde depuis 2012, la journaliste, qui avait présidé l’Observatoire international des prisons entre 2009 et 2012 après être passée par Libération et Le Nouvel Observateur, a décliné la proposition.
C’est Eric Dupond-Moretti qui a finalement soufflé à Emmanuel Macron le nom de Dominique Simonnot, a-t-on appris de sources concordantes. L’ex-avocat et la journaliste se connaissent depuis longtemps. « Une idée très gonflée » , relève un bon connaisseur du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, « mais qui a du sens » . D’ailleurs, l’Elysée a préféré s’assurer, avant de valider ce choix, que la direction de l’administration pénitentiaire n’y voyait pas un casus belli.
Son indépendance à l’égard du gouvernement ou du parti présidentiel ne peut pas être mise en défaut. C’est elle, par exemple, qui a révélé dans Le Canard enchaîné du 23 octobre 2019 la note adressée à Matignon par un conseiller du cabinet de Nicole Belloubet, demandant d’identifier les villes ciblées par la majorité à l’approche des élections municipales afin d’adapter en conséquence le rythme des annonces en matière de jeu de chaises musicales entre les tribunaux.
L’un des enjeux de ce mandat de six ans, non renouvelable, sera de s’assurer que les recommandations sur la dignité des conditions de détention formulées par la Cour européenne des droits de l’homme, lors de la condamnation historique de la France le 30 janvier, soient suivies d’effet.
En voiture, Simonnot !
C’est le palmipède qui a pris un coup sur la tête et au coeur quand Dominique Simonnot lui a annoncé qu’elle renonçait à sa rubrique emblématique.
Dominique Simonnot a un alibi pour quitter le canard enchaîné.
▻https://www.ouest-france.fr/societe/prison/prisons-dominique-simonnot-nouvelle-controleuse-generale-des-lieux-de-p
Dominique Simonnot a été nommée le 14 octobre 2020 au poste de Contrôleure générale des lieux de privation de liberté.
▻https://twitter.com/CGLPL/status/1316640643372986368
▻https://www.cglpl.fr/2020/dominique-simonnot-controleure-generale-des-lieux-de-privation-de-liberte
2014-2020 : retour sur six ans d’action au #CGLPL
▻https://www.cglpl.fr/2020/2014-2020-retour-sur-six-ans-daction-au-cglpl
▻https://www.prison-insider.com/articles/france-la-journaliste-dominique-simonnot-nommee-controleuse-generale
Le jour d’après #VendrediLecture...
Quoi de mieux qu’une explosion de couleurs piquantes comme du polar express quand la ville redevient ?!
Merci Stephane Pajot 💝
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ValK. a posté une photo :
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[#LesPetitesPhotos] par ValK.
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#lecture #reading #lectura #littérature #literature #literatura #roman #romanpolicier #polar #couleur #graphisme #harmonie #automne #autumn #fall #otoño
Bella Roma – un voyage nostalgique dans le passé
▻http://carfree.fr/index.php/2020/09/28/bella-roma-un-voyage-nostalgique-dans-le-passe
Rome a cette magie de nous transporter dans bien des époques. Mais là où les romains sont les plus forts c’est pour nous replonger dans les années 90, au plus Lire la suite...
#Fin_de_l'automobile #histoire #italie #lisieux #paris #parkings #rome #stationnement
#Romainville (93) : les vitres de l’espace de vente d’ALIOS brisées
▻https://fr.squat.net/2020/09/25/romainville-93-les-vitres-de-l-espace-de-vente-dalios-brisees
Nous avons attaqué un espace de vente immobilière d’ALIOS dans la nuit de jeudi 17 au vendredi 18 septembre 2020 au niveau du 72 avenue Berlioz à Romainville. Partout autour des projets du « Grand Paris », comme la prolongation des lignes de métro 11 et 9 ou encore le chantier du tram 1 dans la proche […]
Les Roums, citoyens d’Istanbul
►https://visionscarto.net/les-roums-citoyens-d-istanbul
L’évocation de « la Ville », en grec i Poli (η Πόλη), nous mène directement à Istanbul… Les hellénophones orthodoxes ont prospéré sur les rives du Bosphore depuis des milliers d’années. Dans l’historiographie grecque, l’Empire byzantin est présenté comme l’apogée de la culture hellène, et la continuité revendiquée par la communauté roum (communauté des Grecs d’Istanbul) durant toute la période ottomane a contribué à perpétuer le visage cosmopolite de cette gigantesque agglomération. La naissance de la République en (...) #Billets
Trois termes quotidiennement employés se traduisent par « Grec » en français, et les catégories de pensée de la langue grecque permettent d’introduire une distinction entre culture et origine géographique. Le terme ellinas (έλληνας) désigne tous ceux qui se sentent dépositaires de cette culture grecque, vivant aussi bien sur le territoire national grec qu’ailleurs. Chypriotes grecs, Grecs d’Istanbul, Grecs de la diaspora, etc. La traduction juste serait plutôt « Hellènes » que « Grecs » si l’imaginaire français, nourri d’études classiques, n’y associait pas une connotation antique.
Dans le contexte de la communauté d’Istanbul, l’usage du terme #elladitis (#ελλαδίτης, « Helladique ») est fréquent. Le mot désigne les « Grecs » (ou « Hellènes ») qui habitent sur le territoire national grec afin de les distinguer des Grecs de la communauté. Le terme #romios (#ρωμιός) est utilisé pour désigner les « Grecs d’Istanbul », c’est-à-dire les #Roums. Aussi bien employé en grec qu’en turc (rûm), il désigne donc les « citoyens turcs, orthodoxes de langue grecque » (l’emploi du terme remonte à la période ottomane, les Roums, chrétiens orthodoxes de l’Empire assimilés aux « Romains »). Les Roums sont les garants de la continuité de la romiosini, branche de l’hellénisme épanouie dans le cadre de la ville d’Istanbul. L’existence de cette terminologie spécifique atteste d’une distinction nette dans les esprits.
Io, uomo, lavoro e faccio pranzi di lavoro.
Io, donna, non faccio un cazzo, mangio e poi vado a correre per smaltire il pranzo.
Perché io, uomo, sono produttivo, guadagno, penso a fare, mi concentro su problemi importanti, prendo decisioni. Io, uomo, posso mangiare e basta perché anche se ingrasso non perdo valore. Omo de panza, omo de sostanza.
Io, donna, invece, penso ad essere giovane e figa per sempre, altrimenti l’uomo della foto sopra non mi considererà più scopabile, e questo per me sarà la rovina assoluta, personale ed economica, cadrò in depressione e mi abbufferò ogni notte sognando il pene e il portafogli dell’uomo della foto sopra.
Così ingrasserò, perderò ogni valore e la farò finita per sempre.
Uomo, sopra.
Donna, sotto.
A me non solo non va di scoprire le loro storie, non mi va nemmeno di mettere più piede a Termini.
Foto scattata da Marianna Hermione Savarese
alla stazione Termini.
▻https://www.facebook.com/maruska.albertazzi/posts/10157856645407297
#sexisme #sexisme_ordinaire #publicité #Roma_Termini #gare #panneau #panneau_publicitaire #affiche #femmes #hommes #travail #sport #espace_public
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Le site web en question...
▻https://www.grandipiccolestorie.it
ping @albertocampiphoto
Du colonialisme italien
#métaliste, évidemment non exhaustive, d’infos publiées sur seenthis concernant le #colonialisme_italien
#Italie #colonisation #colonialisme #histoire #mémoire #Italie_coloniale
Quale razza, interview de #Isabella_Marincola
►https://seenthis.net/messages/871370
#Somalie #vidéo
avec des liens sur son père, #Giorgio_Marincola
"Via la statua di #Montanelli da Milano, è stato un razzista": la richiesta dei Sentinelli apre il dibattito in Comune
#Palermo, nella notte cambiano i nomi alle strade: la «guerriglia odonomastica»
Mi sento di sconsigliare a tutti l’emigrazione a #Massaua: un posto al sole senza occupazione rimane un posto infelice, si chiami Eritrea o Sicilia.
Circolare del Ministero dell’Interno, Direzione generale di pubblica sicurezza, 5 marzo 1890.
#Addis_Ababa_massacre memorial service – in pictures
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Italy and the Addis Ababa massacre
https://seenthis.net/messages/616983
Storie di sgomberi e colonialismo in #piazza_Indipendenza a Roma
Color Relief Map of Abyssinia and War Zone
#LIBYE • Ah, la belle époque des colonies !
https://seenthis.net/messages/39818
La guérilla odonymique gagne une bataille : une nouvelle station du métro romain sera dédiée à #Giorgio_Marincola, partisan italo-somalien, et non à un lieu d’oppression coloniale
#Nadezhda_De_Santis, esclave enterrée dans le cimetière de #Florence :
Nadezhda De Santis, a black Nubian slave brought to Florence at fourteen from #Jean-François_Champollion ’s 1827 expedition to Egypt and Nubia, while the French Royalist exile Félicie de Fauveau sculpted two tombs here
Citation du livre La frontiera de #Alessandro_Leogrande :
“Libia, Eritrea, Somalia. I ragazzi dell’Eritrean Solidarity Movement for National Salvation lo chiamano il ‘triangolo italiano’. Il ‘triangolo italiano’, mi ripetono mentre passeggiamo lungo il corso principale, schivando capannelli di uomini e cani sonnolenti, ha a che fare con la nostra storia rimossa, con ciò che è stato edificato dopo quella rimozione e con gli enormi buchi neri che oggi si sono creati in questi paesi”
(Leogrande, 2017 : 163 : ►https://www.lafeltrinelli.it/libri/alessandro-leogrande/frontiera/9788807889714)
Le «#navi_bianche», quando i profughi dall’Africa erano italiani
▻https://seenthis.net/messages/895427
Verso un Ente di Decolonizzazione
►https://seenthis.net/messages/898108
Le #livre de #Francesca_Melandri, « #sangue_giusto » (traduit en français par « Tous, sauf moi » :
Le livre Sangue giusto a été traduit en français avec le titre « Tous, sauf moi »
L’oublieuse mémoire coloniale italienne
►https://seenthis.net/messages/900660
Il colore del nome. Storia della mia famiglia. Cent’anni di razzismo coloniale e identità negate
Il curricolo «razziale». La costruzione dell’alterità di «razza» e coloniale nella scuola italiana (1860-1950)
@solitudemaisdishuits : le texte original republié sur le site « Histoire coloniale » a déjà été signalé ici et dans cette même métaliste :
►https://seenthis.net/messages/900660
(je vais donc effacer ton signalement ci-dessus afin de ne pas avoir des doublons sur la métaliste)
Eritrea, la ferita del colonialismo e quei figli dimenticati dall’Italia
▻https://seenthis.net/messages/906361
Il colonialismo italiano: la guerra d’Etiopia
▻https://seenthis.net/messages/917720
#ressources_bibliographiques #guerre_d'Ethiopie
Decolonizzare la città. Dialoghi Visuali a Padova -
Decolonizing the city. Visual Dialogues in Padova
▻https://seenthis.net/messages/920498
#Piazza_Giacomo_Matteotti, à #Marino, la #Fontana_dei_quattro_mori
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voir aussi mon mini-texte d’accompagnement au passage du livre sur la fontaine :
La fontaine aux quatre Maures : La pierre et les larmes
►https://neotopo.hypotheses.org/3757
Le travail de recherche de #Emilio_Distretti sur l’#Italie_coloniale :
▻https://seenthis.net/messages/929003
Le #blog #Italia_coloniale (qui n’a pas l’air de faire de l’histoire critique...), j’ai signalé car il y a pas d’info sur la période coloniale et l’histoire militaire :
L’ITALIA COLONIALE. Attualità e storie dimenticate dalle ex Colonie italiane
▻https://seenthis.net/messages/929144
Colonialisme italien et fascisme :
« Spesso si crede, erroneamente, che il colonialismo sia stato solo opera del Fascismo, quando invece ha caratterizzato da subito la politica del Regno d’Italia. Il suo primo atto, quasi a ridosso dell’#Unità_d’Italia, è stato l’acquisto, nel 1869, della #Baia_di_Assab da parte della società #Rubattino »
Etiopia, i conti col passato: la strage di Addis Abeba del 1937
Storia. Colonialismo italiano, superare il mito della «brava gente»
–-> compte-rendu du livre «Noi però gli abbiamo fatto le strade»:
Difficult Heritage
▻https://seenthis.net/messages/953557
#Borgo_Rizza #Sicile
Gianluca e Massimiliano De Serio - «#Stanze» (#film, #videoinstallazione)
COLONIALISMO. In Libia la strategia italiana della “terra bruciata”
▻https://seenthis.net/messages/954718
Rapid Response: Decolonizing Italian Cities
▻https://seenthis.net/messages/957266
Decolonize your eyes, #Padova.. Pratiche visuali di decolonizzazione della città
▻https://seenthis.net/messages/957275
Postcolonial Italy. Mapping Colonial Heritage
#Palermo : An Urban Walk Against Colonialism by Wu Ming 2 (2018)
▻https://seenthis.net/messages/957731
Roma, la fermata della metro C #Amba_Aradam cambia nome: approvata l’intitolazione al partigiano #Marincola. Il vox tra i cittadini
►https://seenthis.net/messages/871345
«La bruna venditrice di banane mogadisciane, mogadisciane. Ascolta quel ragazzo e si compiace. Perché le piace, perché le piace. Potesse dir loro qualcosa, in quella lingua estrosa. Direbbe marinaio d’oltremare ti voglio amare, ti voglio amare.»
#chanson #musique #Giuseppe_Anepeta #Enzo_Bonagura
signalée dans le livre de Igiaba Scego e Rino Bianchi, Roma negata
Une vidéo sur le #cinema_Impero :
signalé dans le livre de Igiaba Scego e Rino Bianchi, Roma negata
Memorie Coloniali. Returning and Sharing Memories
#photographie #fonds #archive #base_de_données
signalé par @olivier_aubert :
▻https://seenthis.net/messages/971834#message971845
#Colonia_per_maschi. Italiani in Africa Orientale: una storia di genere
L’émigration italienne en #Afrique_orientale
▻https://seenthis.net/messages/972276
“Ti saluto, vado in Abissinia”. Parma e Africa Orientale tra colonialismo e post-colonialismo. Archivio, didattica e ricerca storica
▻https://seenthis.net/messages/972278
ALDO BARATTI : “FOTO-RIFLESSIONI” ED ESTETISMI DALL’AFRICA ORIENTALE
Des colonies à l’Empire fasciste. La conquête de l’Afrique racontée aux enfants italiens
Des oubliés de l’histoire : les « #ensablés » en Ethiopie
▻https://seenthis.net/messages/972491
#insabbiati
La #ville_coloniale italienne entre mémoires, représentations et histoire
▻https://seenthis.net/messages/972493
#urbanisme_colonial #Rubattino
Violence coloniale, violence de guerre, violence totalitaire
▻https://seenthis.net/messages/972496
#violence #violence_coloniale #guerre #violence_totalitaire #Ethiopie #fascisme #domination #arbitraire #exception_permanente
Village’s Tribute Reignites a Debate About Italy’s Fascist Past
Un leone, le stragi, la censura e uno schifezzario
▻https://seenthis.net/messages/973457
et le film:
Le Lion du désert
Mediterraneo nero. Archivio, memorie, corpi
The Horn of Africa Diasporas in Italy
Libia 1911-1912. Immaginari coloniali e italianità
Perché è importante ricordare la storia di #Giorgio_Marincola, partigiano italo–somalo
Partigiani d’oltremare. Dal Corno d’Africa alla Resistenza italiana
Operazione Pirite a Milano
Riprende l’operazione pirite a Milano. Strada per strada, zona per zona, le “medaglie d’oro” non smettono di saltare all’occhio per il loro arrogante luccichìo. Non sono patrioti, definizione per lo più legata al periodo risorgimentale; non sono partigiani, per quel poco che Milano ha celebrato nella toponomastica, nascosti ogni tanto dalle professioni che hanno svolto deposte le armi, prefetto, nel caso di via Ettore Troilo, sindacalista, nel caso di via Teresa Noce. Sono in gran parte, se non tutti, appartenenti al Regio Esercito e i gravi crimini di cui si sono macchiati sono nascosti ora da quella definizione che ne esalta le gesta, così come la loro divisa ne celò i crimini quando furono vivi; non medaglie d’oro ma di pirite e ne siamo cincondat3.
La guérilla odonymique gagne une bataille : une nouvelle station du métro romain sera dédiée à #Giorgio_Marincola, partisan italo-somalien, et non à un lieu d’oppression coloniale
J’ai souvent entendu l’expression, courante dans le dialecte lombard que je parle, « Che ambaradan ! ». Cela peut se traduire par « Mais quel ambaradam ! ». On le dit en s’étonnant face à une pièce en désordre ou pour parler de quelque chose qui a suscité beaucoup de vicissitudes et complications. Je n’ai jamais interrogé cette expression et je ne me suis jamais posée la question de son origine. C’est en cherchant des informations sur l’écrivaine italo-somalienne Igiaba Scego dont je suis en train de lire le livre La linea del colore (La ligne de la couleur) que je découvre l’imprégnation coloniale de cette expression. Dans une interview, Scego exhorte les lecteurs et lectrices à « découvrir les symboles de l’histoire coloniale à Rome afin de combler un trou de mémoire ». C’est en lisant cet interview, qui se construit autour d’un événement odonymique, que je comprends la signification profonde de cette expression devenue courante et si banale.
En effet, le 24 juin 2020, une pétition en ligne est lancée sur change.org. Elle demande à ce que la future station du métro romain en construction ne soit pas nommée, comme prévu initialement, « Amba Aradam » du fait de la présence de la « via dell’Amba Aradam » dans les alentours de la station, mais d’après Giorgio Marincola. En effet, dit le bref texte de la pétition, « il serait mieux d’intituler la nouvelle station du métro C d’après lui, plutôt qu’avec le nom Amba Aradam, qui rappelle un des épisodes les plus atroces de l’occupation italienne en Éthiopie. ». Giorgio Marincola, comme le rappelle la pétition, est fils d’une mère somalienne et d’un soldat italien ; il a été partisan et a combattu de Rome au Nord de l’Italie jusqu’aux derniers jours de la Libération. Il a reçu la médaille d’or de la valeur militaire et, en 1946, l’Université La Sapienza de Rome lui a décerné le diplôme honoris causa en médecine.
La pétition lancée en juin 2020 connaît un vif succès et récolte 1982 signatures. Elle a été débattue et approuvée (27 votes en sa faveur, 3 contraires et 4 abstentions) sous forme de motion du Conseil communal du 4 août 2020. Le texte soumis au vote met en avant l’adhésion à la pétition en ligne et juge nécessaire « un changement de paradigme qui puisse restituer la juste importance et la juste valeur aux événements historiques et à leurs protagonistes ». Elle souligne en outre que l’administration communale est déjà en train de modifier des noms de rue pour les « dédier aux victimes ».
Quelques semaines auparavant, la rue Amba Aradam avait déjà changé de nom, même si de manière éphémère. En effet, dans la foulée des manifestations liées au mouvement Black Lives Matter, un groupe d’activistes avaient renommé la rue en la dédiant à George Floyd et Bilal Ben Messaud.
Dans la rue, une banderole signée par le collectif anti-raciste disait : « Qu’aucune station n’ait le nom de l’oppression ». Etait ajouté sur la banderole : « dédier une station à la bataille de l’Amba Arabam signifie commémorer les fusillades, les pendaisons, les rafles, les massacres avec des armes chimiques perpétrés par le régime pendant la campagne de colonisation de l’Éthiopie, une occupation brutale qui entraîna la mort de centaines de milliers d’Ethiopiens dont un grand nombre de civils sans défense, de femmes, d’enfants et de personnes âgées ».
Un micro-trottoir publié sur le site du journal Il Fatto quotidiano montre, comme le dit Scego, le « vide de mémoire ». Presque personne, en effet, ne connaît les événements qui ont donné lieu au nom de la rue. Une fois le voile d’ignorance levé, les hommes et femmes interviewé·es sont, dans leur majorité, d’accord sur la décision de renommer la station de métro. Celleux qui s’y opposent rappellent le besoin de ne pas oublier l’histoire en effaçant le nom. Une poignée se montre indifférente : les rues servent à s’orienter, le nom qu’elles portent importe peu. Pourtant, en cet été 2020, ce sont les groupes militants demandant le changement et effacement des symboles coloniaux qui ont remporté le bras de fer odonymique : La station de métro sera dédiée à Giorgio Marincola. Ainsi en a décidé l’autorité communale. Partisan tué par des soldats allemands en Val de Fiemme le 4 mai 1945, il était né en Somalie italienne en 1923 d’un soldat italien, Giuseppe Marincola, et de Askhiro Hassan, femme d’origine abgal – sous-groupe des Somalis.
Dédier une station de métro à Marincola fait partie d’un processus que Mariana Califano attribue aux « administrations les plus ‘éclairées’ ». Celles qui, comme elle le rappelle, « ont pris conscience de la capacité des odonymes à refléter l’âme d’un pays et de sa communauté et sont intervenues pour renommer des rues dédiées jadis à des personnages et des lieux du fascisme et du colonialisme ». Elle ajoute comment « c’est précisément dans le contexte de ce qui a été oublié et refoulé qu’une bataille politique importante se joue, dans laquelle les odonymes ne représentent qu’un des nombreux indicateurs de l’état des choses, c’est-à-dire de l’affirmation et de la consolidation d’une image édulcorée du fascisme et de ses crimes, de l’idée-même des ‘italiani brava gente’ ». La bataille d’Amba Aradam montre le visage obscur du colonialisme, il balaye le mythe d’un colonialisme italien qui aurait été plus « doux » (« Italiens, braves gens ») que les autres. Ne pas l’oublier est un devoir, honorer le massacre en lui dédiant une station de métro en gestation un choix dangereux, heureusement corrigé par l’administration communale. Reste à savoir que faire de la rue qui, elle, continue à se nommer « dell’Amba Aradam ».
►https://neotopo.hypotheses.org/3251
Ma petite contribution au blog @neotoponymie (#shameless_autopromo), voir aussi le fil de discussion sur seenthis (à partir duquel j’ai écrit le texte, d’ailleurs, merci @seenthis !) :
►https://seenthis.net/messages/871345
#toponymie #toponymie_politique #Italie #colonialisme #Rome #partisans #métro #station_de_métro #colonialisme_italien #passé_colonial #mémoire #guerre_d'Ethiopie #Ethiopie #massacre #Badoglio
Jus d’ananas au romarin
▻https://cuisine-libre.fr/jus-d-ananas-au-romarin
Mixer ensemble l’ananas, le #Romarin et la moitié de l’eau, jusqu’à obtention d’une texture liquide homogène. Laisser reposer 15 minutes avant de filtrer. Verser dans un pichet avec le reste d’eau. Ajouter le jus d’ananas, le sucre et mélanger. Servir dans des verres avec glaçons et décorer de brins de romarin et de tranches d’ananas. Mélanger les morceaux d’ananas, 2 tasses d’eau et le romarin dans un mélangeur ou un robot. Mélanger jusqu’à liquéfier complètement. Laisser le romarin tremper dans le… #Ananas, Romarin, #Jus_de fruits / #Sans viande, #Végétarien, #Sans lactose, #Sans œuf, Végétalien (vegan), #Sans gluten, (...)
Roma, la fermata della metro C #Amba_Aradam cambia nome: approvata l’intitolazione al partigiano #Marincola. Il vox tra i cittadini
E’ stata approvata questo pomeriggio la mozione che impegna l’amministrazione capitolina ad intitolare la futura fermata della Metro C Amba Aradam al partigiano italo-somalo #Giorgio_Marincola. Mentre nell’Aula Giulio Cesare l’assemblea capitolina votava la mozione, appoggiata dalla sindaca Virginia Raggi, per cambiare quel nome simbolo del colonialismo italiano e di una delle peggiori stragi compiute dal regime fascista in Africa, i residenti che abitano nel quartiere vicino l’omonima via Amba Aradam, nell’area di San Giovanni, si dividono sull’iniziativa.
C’è chi difende l’iniziativa del Campidoglio. Chi vuole conservare il vecchio nome scelto per la stazione metro C di Roma, ‘Amba Aradam‘, affinché “anche gli errori e le atrocità non vengano dimenticate”. Ma anche chi rivendica che “la storia non si debba cambiare”, quasi ‘nostalgico’ del periodo coloniale di matrice fascista.Lì, dove è in costruzione una nuova fermata della metropolitana (che dovrebbe essere ultimata entro il 2024, ndr) erano state le azioni dimostrative degli attivisti di #Black_Lives_Matter, seguite da appelli della società civile, a porre il problema di quella controversa toponomastica. Chiedendo di sostituire quel nome e di rendere invece omaggio al partigiano Marincola. Figlio di un soldato italiano e di una donna somala, da giovanissimo scelse di combattere per la Resistenza, contro l’occupazione nazifascista, ucciso dalle SS in Val di Fiemme il 4 maggio 1945.
“Una scelta giusta, omaggiare un partigiano di colore può essere un atto di grande valore simbolico”, c’è chi spiega. Altri concordano: “Perché no?”. Una proposta che ha anche permesso di conoscere una storia spesso dimenticata: “Non lo conoscevo, ho letto sui giornali. Ma ora sono convinto che sia giusto dedicargli questo riconoscimento”, spiega una ragazza.
Altri invece sono contrari: “Deve restare il nome ‘Amba Aradam’, si è sempre chiamata così anche la via”. Eppure, tra i sostenitori del vecchio nome (ma non solo), quasi nessuno conosce la storia della strage fascista che si consumò nel massiccio montuoso a nord di Addis Abeba, lungo il Tigre, quando, nel 1936, le truppe del maresciallo Badoglio e l’aviazione italiana massacrarono 20mila etiopi, compresi civili, donne e bambini, usando gas vietati già allora dalle convenzioni internazionali, come l’iprite. Altre centinaia persero la vita tre anni più tardi, all’interno di una profonda grotta dell’area, con le truppe fasciste che fecero uso di gas e lanciafiamme contro la resistenza etiope, per poi murare vivi gli ultimi sopravvissuti.
Una storia che quasi nessuno conosce, anche chi difende il nome ‘Amba Aradam’. Certo, chi concorda con la nuova intitolazione è convinto che, al di là dei simboli, siano necessarie altre azioni concrete sul tema immigrazione, compreso il diritto alla cittadinanza per chi nasce, cresce e studia in Italia: “Ius soli e Ius culturae? Sono favorevole”, spiegano diversi residenti. Ma non solo: “Serve anche ripartire dalle scuole e dalla formazione per debellare il razzismo”.
▻https://www.ilfattoquotidiano.it/2020/08/04/roma-la-fermata-della-metro-c-di-via-amba-aradam-sara-intitolata-al-partigiano-marincola-il-vox-tra-i-residenti-sulliniziativa-del-campidoglio/5889280
#toponymie #toponymie_politique #Italie #colonialisme #Rome #partisans #métro #station_de_métro #colonialisme_italien #passé_colonial #mémoire #guerre_d'Ethiopie #Ethiopie #massacre #Badoglio
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ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
►https://seenthis.net/messages/871953
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Prossima fermata: Giorgio Marincola
Sulla scia di Black Lives Matter, un piccolo movimento d’opinione ha proposto di rinominare una stazione della metro C in costruzione. Sarà intitolata al partigiano nero che morì combattendo i nazisti in val di Fiemme.
La zona intorno a via dell’Amba Aradam a Roma, alle spalle della basilica di San Giovanni in Laterano, è da tempo sottosopra per la presenza di un grande cantiere. Sono i lavori della linea C della metropolitana: uno dei tanti miti romani che si spera possa un giorno, chissà, diventare realtà. Se tutto andrà bene, nel 2024 la città avrà una fermata della nuova metro chiamata per l’appunto «Amba Aradam».
Anzi, non più. Martedì 4 agosto l’Assemblea capitolina ha approvato – con l’appoggio della sindaca Virginia Raggi – una mozione che vincola l’Amministrazione cittadina a cambiare quel nome. Niente Amba Aradam: la stazione si chiamerà «Giorgio Marincola». Alla grande maggioranza degli italiani nessuno di questi due nomi – di luogo il primo, di persona il secondo – dice alcunché. Il primo è da tempo dimenticato dai più; il secondo nemmeno l’hanno mai sentito. Eppure la decisione di sostituire l’uno con l’altro, maturata nelle settimane recenti sulla scia del movimento Black Lives Matter e delle sue ripercussioni in Italia, è una svolta importante, di rilevante significato politico. Certifica l’opposta curva che la reputazione, l’eco dei due nomi percorre nella coscienza dei contemporanei.
L’Amba Aradam, gruppo montuoso della regione del Tigrè, fu teatro a metà febbraio 1936 di una battaglia nel corso dell’aggressione fascista all’Etiopia. All’epoca venne celebrata in Italia come una grande vittoria, tacendo che era stata ottenuta con l’uso massiccio e indiscriminato di gas asfissianti proibiti dalla Convenzione di Ginevra. Ventimila morti tra combattenti e civili inermi abissini: una strage, un crimine di guerra per il quale nessuno è mai stato processato. Il Negus, costretto all’esilio, denunciò l’accaduto dalla tribuna della Società delle Nazioni, attirando sull’Italia l’obbrobrio delle democrazie. Oggi gli italiani in massima parte non sanno o non vogliono sapere. Restano i nomi di strade e piazze in varie località del Paese e un’espressione, «ambaradàn», di cui s’è scordata l’origine e che sta a significare una gran confusione.
All’epoca della battaglia Giorgio Marincola aveva 12 anni e mezzo e frequentava la scuola media a Roma. La sua esistenza, sia prima che dopo, non ebbe nulla dell’apparente banalità che sembrano indicare queste scarne notizie. E merita di essere raccontata, perché troppo pochi ancora la conoscono.
Giorgio era nato in Somalia nel settembre del ’33. Suo padre Giuseppe era un maresciallo maggiore della Regia Fanteria; sua madre, Askhiro Hassan, era somala; la sua pelle era color caffellatte. Prendere una concubina del posto, per gli italiani che a vario titolo si trovavano nella colonia somala era, all’epoca, comportamento diffuso. Per niente diffusa, viceversa, la scelta di riconoscere i figli nati da quelle unioni: ma Giuseppe Marincola volle comportarsi così, e li portò con sé in Italia. Giorgio, negli anni dell’infanzia, fu affidato a una coppia di zii che vivevano in Calabria e non avevano figli. La sorellina Isabella, di due anni più giovane, crebbe invece presso il padre e la moglie italiana che Giuseppe aveva nel frattempo sposato. Questa precoce separazione segnò le vite dei bambini: il maschio fu avvolto dall’affetto degli zii come fosse figlio loro; Isabella fu respinta dalla cattiveria e dai maltrattamenti di una matrigna che non l’amava. (La sua storia è narrata nel bel libro di Wu Ming 2 e Antar Mohamed Timira, pubblicato da Einaudi nel 2012, dal quale sono tratte la maggior parte delle informazioni qui riferite).
Adolescente, Giorgio Marincola fu riunito alla sua famiglia a Roma. Negli anni del liceo, iscritto all’Umberto I, ebbe come insegnante di Storia e Filosofia Pilo Albertelli, al quale quello stesso istituto scolastico è oggi dedicato. Il professor Albertelli, partigiano, eroe della Resistenza, medaglia d’oro al valor militare, fu arrestato il primo marzo del ’44 mentre faceva lezione, torturato, infine trucidato tra i martiri dell’eccidio delle Fosse Ardeatine. A quel punto Giorgio, che nel frattempo aveva terminato le superiori e si era iscritto a Medicina, ne aveva già seguito l’esempio unendosi ai gruppi partigiani legati a Giustizia e Libertà attivi a Roma e nel Lazio.
Nel giugno del ’44 i tedeschi lasciarono Roma e i compagni d’avventura di Giorgio, deposte le armi, si apprestarono a tornare all’università. Lui volle invece continuare a combattere: raggiunse la Puglia, dove ricevette una sommaria formazione da parte delle forze speciali alleate, e qualche settimana dopo fu paracadutato sul Biellese. Si unì alle formazioni partigiane di GL in Piemonte, finché non fu catturato. I fascisti repubblichini usavano costringere i prigionieri a lanciare appelli dalla loro emittente Radio Baita, affinché convincessero i compagni a deporre le armi. Messo davanti al microfono, Marincola pronunciò invece parole che andrebbero riportate su ogni manuale scolastico di storia: «Sento la patria come una cultura e un sentimento di libertà, non come un colore qualsiasi sulla carta geografica… La patria non è identificabile con dittature simili a quella fascista. Patria significa libertà e giustizia per i popoli del mondo. Per questo combatto gli oppressori…».
Così il giovane eroe fu consegnato ai tedeschi, che lo deportarono nel campo di transito di Gries, alle porte di Bolzano. Lì lo raggiunse la Liberazione, all’indomani del 25 aprile 1945. La guerra in Italia era finita ma ancora una volta Giorgio si mise a disposizione dei comandi militari di Giustizia e Libertà. Insieme ad altri cinque o sei ragazzi, fu incaricato di presidiare un bivio in località Stramentizzo in Val di Fiemme, poco a nord di Trento, sulla strada della ritirata delle colonne tedesche le quali, in base agli accordi di resa, avevano avuto concesso libero transito verso il loro Paese. Per evitare incidenti, la piccola unità partigiana aveva ricevuto ordine di non portare le armi: si trattava insomma soltanto di dirigere il traffico.
Alle prime ore di una bella mattina di maggio, il giorno 5, una colonna di SS si presentò all’incrocio, preceduta da bandiere bianche. I soldati scesero dai camion e fecero fuoco. Poi procedettero verso il paese di Stramentizzo, seminando morte tra le case: fu l’ultima strage nazista in territorio italiano. L’episodio è stato variamente raccontato: sta di fatto che così finì la giovane vita di Giorgio Marincola, a 22 anni non ancora compiuti. Quando i comandi di GL ricevettero le prime confuse notizie dell’accaduto, furono informati che tra i morti c’era un ufficiale di collegamento americano: nessuno immaginava che un uomo dalla pelle nera potesse essere italiano.
Da molti decenni Stramentizzo non esiste più: alla metà degli anni Cinquanta finì sul fondo del lago artificiale creato dalla diga costruita sul corso del torrente Avisio. A Marincola fu conferita la medaglia d’oro al valor militare alla memoria; nel ’46 l’Università di Roma gli attribuì la laurea in Medicina honoris causa. Poi il suo nome finì nel dimenticatoio: una via a Biella, nelle cui vicinanze aveva combattuto; un’aula della scuola italiana a Mogadiscio, in Somalia, in seguito demolita. Nient’altro. Finché, piano piano, con una lotta sorda e ostinata per salvarne la memoria, si è tornati a parlare di lui: un libro, Razza partigiana, di Carlo Costa e Lorenzo Teodonio; l’aula di Scienze del liceo Albertelli di Roma, dove oggi ai ragazzi viene raccontata la sua storia. E, nel prossimo futuro, una stazione delle metropolitana, affinché i romani ricordino.
▻https://www.azione.ch/attualita/dettaglio/articolo/prossima-fermata-giorgio-marincola.html
#Igiaba_Scego en parle ici:
Igiaba Scego: “Scopriamo i simboli della storia coloniale a Roma per riempire un vuoto di memoria”
▻https://seenthis.net/messages/867993#message871343
Metro C, nuova stazione Amba Aradam-Ipponio sarà intitolata a partigiano Giorgio Marincola
Approvata in Campidoglio una mozione per intitolare la futura fermata della metro C Amba Aradam/Ipponio al partigiano antifascista Giorgio Marincola. Figlio di un sottufficiale italiano e di una donna somala, vissuto a Roma nel quartiere di Casalbertone, scelse di contribuire alla liberazione d’Italia nel periodo della Resistenza. Morì in Val di Fiemme nel maggio 1945.
L’iniziativa per l’intitolazione era stata lanciata, nelle scorse settimane, con una petizione su change.org che ha raccolto numerose adesioni.
▻https://www.comune.roma.it/web/it/notizia/metro-c-nuova-stazione-amba-aradam-ipponio-sara-intitolata-a-partigiano-
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Le texte de la motion:
Mozione n.68 del 4agosto 2020
▻https://www.carteinregola.it/wp-content/uploads/2016/09/moz68-20-intitolazione-stazione-metro-marincola.pdf
La pétition sur change.org:
Fanpage - "Perché intitolare al partigiano meticcio Marincola la stazione della metro C Amba Aradam
«Giorgio Marincola, figlio di una madre somala e di un soldato italiano, è stato un partigiano che ha combattuto da Roma al Nord Italia fino agli ultimi giorni della Liberazione. Sarebbe meglio intitolare la nuova stazione della metro C a lui, piuttosto che con il nome Amba Aradam, che ricorda uno degli episodi più atroci dell’occupazione italiana in Etiopia. La proposta, rilanciata anche da Roberto Saviano, ora è diventata una petizione online rivolta alla sindaca Virginia Raggi.»
▻https://www.change.org/p/virginia-raggi-intitoliamo-la-stazione-della-metro-c-di-via-dell-amba-aradam-a-giorgio-marincola/u/27093501
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Perché intitolare al partigiano meticcio Giorgio Marincola la stazione della metro C di Amba Aradam
Giorgio Marincola, figlio di una madre somala e di un soldato italiano, è stato un partigiano che ha combattuto da Roma al Nord Italia fino agli ultimi giorni della Liberazione. Sarebbe meglio intitolare la nuova stazione della metro C a lui, piuttosto che con il nome Amba Aradam, che ricorda uno degli episodi più atroci dell’occupazione italiana in Etiopia. La proposta, rilanciata anche da Roberto Saviano, ora è diventata una petizione online rivolta alla sindaca Virginia Raggi.
Nella notte tra giovedì e venerdì un’azione da parte di un gruppo di attivisti antirazzisti ha portate anche nella capitale la mobilitazione che, partita dagli Stati Uniti e allargatasi all’Europa e non solo, mette in discussione i simboli del passato coloniale e schiavista, siano essi statue, targhe, intitolazioni di vie e piazze. A Milano a finire (di nuovo) nel mirino è stata la statua dedicata al giornalista Indro Montanelli. A Roma, con l’hashtag Black Lives Matter, a essere presa di mira è stata la statua del generale #Antonio_Baldissera, protagonista degli orrori dell’avventura coloniale fascista, il cui busto al Pincio è stato coperto di vernice. Contemporaneamente largo dell’Amba Aradam e via dell’Amba Aradam venivano reintitolati a #George_Floyd e a #Bilal_Ben_Messaud. «#Nessuna_stazione_abbia_il_nome_dell'oppressione», con questo cartello gli attivisti hanno posto il problema del nome della stazione della Metro C di prossima apertura, che richiama uno degli episodi più sanguinosi e brutali della repressione della resistenza etiope all’occupazione italiana.
Una questione, quella del nome della nuova stazione, che ha visto un’apertura da parte dell’assessore ai Trasporti di Roma Capitale Pietro Calabrese. “Ci stavamo già pensando, anche perché, al di là di tutto, la stazione non è su viale dell’Amba Aradam”, ha dichiarato al Fatto Quotidiano. Intanto in rete ha cominciato a circolare una proposta: perché non intitolarla al partigiano Giorgio Marincola? Figlio di un soldato italiano e di una donna somala, il padre Giuseppe Marincola era stato caporale maggiore e, decise di riconoscere i due figli avuti dall’unione con Askhiro Hassan.
Una proposta che è stata rilanciata da Roberto Saviano e che è diventata ora una petizione su Change.org indirizzata alla sindaca Virginia Raggi, lanciata dal giornalista Massimiliano Coccia: «La fermata della Metro C di Roma che sorge a ridosso di Porta Metronia in via dell’Amba Aradam sia intitolata a Giorgio Marincola, partigiano nero, nato in Somalia e ucciso dai nazisti in Val di Fiemme. Giorgio liberò Roma e scelse di liberare l’Italia. Una storia spesso dimenticata dalla storiografia attuale ma che racconta una pagina generosa della nostra Resistenza». Sarebbe questa una scelta simbolica certo, ma di grande impatto, per affrontare la questione del colonialismo italiano e cominciare a fare i conti con il mito degli «italiani brava gente» che, appunto altro non è che un mito. Giorgio Marincola non è stato solo una partigiano, ma la vicenda della sua famiglia già dagli anni ’20 del secolo pone la questione dell’esistenza di una black Italy misconosciuta e negata.
La storia di Giorgio e Isabella Marincola è la storia di un’Italia meticcia
Giorgio Marincola arriva in Italia poco dopo la sua nascita e si iscrisse nel 1941 alla facoltà di Medicina cominciando ad avvicinarsi al Partito d’Azione con cui poi decise di partecipare alla Resistenza, prima a Roma poi nel Nord Italia. Catturato dalle SS fu tradotto dopo percosse e torture in carcere a Torino e poi a Bolzano. Qui fu liberato dagli Alleati ma invece di portarsi in Svizzera con un convoglio della Croce Rossa, decise di proseguire la Resistenza in Val di Fiemme e qui sarà ucciso il 4 maggio 1945 a un posto di blocco dai soldati tedeschi ormai in rotta. Alla sua storia è stato dedicato un libro «Razza Partigiana», che è anche un sito internet, scritto da Carlo Costa e Lorenzo Teodonio ed edito da Iacobelli. Anche la storia della sorella di Giorgio, Isabella Marincola, è entrata in un libro scritto dal figlio Antar Mohamed e dallo scrittore Wu Ming 2, è intitolato «Timira. Romanzo Meticcio» (Einaudi) e indaga attraverso il caleidoscopio biografico di Isabella e di Antar la storia coloniale italiana e il suo presente di rimozione, una storia che attraversa tutto il Novecento e l’inizio del nuovo secolo attraverso la vicenda a tratti incredibile di una «italiana nera».
▻https://roma.fanpage.it/perche-intitolare-al-partigiano-meticcio-giorgio-marincola-la-stazione-
Il blitz: via Amba Aradam intitolata a George Floyd e Bilal Ben Messaud
Raid antirazzista nella notte in via dell’Amba Aradam in zona San Giovanni a Roma. Cartelli della toponomastica modificati con fogli con su scritto il nome di George Floyd e Bilal Ben Messaud ed esposto uno striscione con su scritto «Nessuna stazione abbia il nome dell’oppressione» firmato Black Lives Matter. Sul posto la polizia. Inoltre, sempre durante la notte, il busto di Antonio Baldissera, generale a capo delle truppe italiane in Eritrea, è stata imbrattata con vernice rossa. I raid antirazzisti sono stati messi a segno dal gruppo Restiamo umani. «Smantelleremo i simboli del colonialismo nella Capitale», annunciano su Facebook dando «il sostegno ai manifestanti che a partire da Minneapolis hanno riempito le piazze di decine di città del mondo» e rifiutando «ogni contestualizzazione storica». I componenti del gruppo Restiamo umani dunque prendono come bersaglio «le strade che richiamano stragi vergognose compiute dai soldati italiani in Etiopia, come via dell’Amba Aradam» o i «monumenti che conferiscono invece gloria eterna a uomini colpevoli delle peggiori atrocità verso il genere umano: tra gli “illustri” della storia italiana al Pincio c’è un busto di Antonio Baldissera, generale a capo delle truppe italiane in Eritrea e successivamente governatore della colonia italiana di Eritrea alla fine del XIX secolo, quasi che il passato coloniale italiano fosse un lustro invece che un crimine che come tale va ricordato».
▻https://video.corriere.it/blitz-via-amba-aradam-intitolata-george-floyd-bilal-ben-messaud/bd76d308-b20b-11ea-b99d-35d9ea91923c
Blitz antirazzista: vernice sul generale colonialista e via dell’Amba Aradam dedicata a George Floyd
L’azione è stata rivendicata da #Rete_Restiamo_Umani: «Appare evidente la necessità di riportare una narrazione storicamente veritiera del colonialismo italiano»
▻https://www.globalist.it/news/2020/06/19/blitz-antirazzista-vernice-sul-generale-colonialista-e-via-dell-amba-arada
Fantasmi coloniali
Nella notte di giovedì 18 giugno, la Rete Restiamo Umani di Roma ha compiuto un’azione di #guerriglia_odonomastica in alcuni luoghi della città che celebrano gli orrori del colonialismo italiano in Africa. In particolare sono stati colpiti la via e il largo «dell’Amba Aradam», insieme alla futura stazione «Amba Aradam/Ipponio» sulla linea C della metropolitana.
Le targhe stradali sono state modificate per diventare «via George Floyd e Bilal Ben Messaud», mentre lungo le barriere che delimitano il cantiere della nuova fermata sotterranea sono comparsi grandi manifesti con scritto: «Nessuna stazione abbia il nome dell’oppressione».
Il gesto degli attivisti romani intende denunciare la rimozione, il silenzio e la censura sui crimini del colonialismo, poiché questi contribuiscono a rafforzare e legittimare il razzismo di oggi. Amba Aradam è infatti il nome di un’altura dell’Etiopia dove l’esercito italiano, guidato da Pietro Badoglio, sconfisse i soldati di Hailé Selassié, sparando anche 1.367 proietti caricati ad arsine, un gas infiammabile e altamente tossico, in aperta violazione del Protocollo di Ginevra del 1925, contro l’impiego in guerra di armi chimiche.
Nei giorni successivi, l’aviazione italiana bombardò le truppe nemiche in fuga. Nella sua relazione al Ministero delle Colonie, Badoglio scrisse che: «in complesso 196 aerei sono stati impiegati per il lancio di 60 tonnellate di yprite (sic) sui passaggi obbligati e sugli itinerari percorsi dalle colonne».
La strada si chiama così dal 21 aprile 1936, quando venne inaugurata da Mussolini in persona. Il suo nome precedente era «Via della Ferratella», forse per via di una grata, nel punto in cui il canale della Marana passava sotto Porta Metronia. Per non cancellare quell’odonimo, venne ribattezzata «via della Ferratella in Laterano» una strada subito adiacente.
Negli ultimi anni, molte azioni di guerriglia odonomastica si sono ripetute nelle città italiane, dimostrando che i simboli del passato parlano al presente anche quando li si vorrebbe anestetizzare e seppellire nell’indifferenza. L’intervento di giovedì scorso ha avuto grande risonanza non perché sia il primo di questo genere, ma in quanto si collega esplicitamente alle proteste per l’assassinio di George Floyd, al movimento Black Lives Matter e al proliferare di attacchi contro statue e targhe odiose in tutto il mondo.
Tanta attenzione ha prodotto, come primo risultato, la proposta di intitolare la nuova stazione della metro Ipponio/Amba Aradam al partigiano italo-somalo Giorgio Marincola, con tanto di petizione on-line alla sindaca Raggi. Quest’idea ci rende ovviamente felici, perché da oltre dieci anni ci sforziamo di far conoscere la storia di Giorgio e di sua sorella Isabella, con libri, spettacoli, ricerche, interventi nelle scuole e progetti a più mani.
Ci sembra anche molto significativo che un luogo sotterraneo porti il nome di Giorgio Marincola, dal momento che la sua resistenza fu ancor più clandestina di quella dei suoi compagni, visto il colore molto riconoscibile della sua pelle, specie quando agiva in città, nelle file del Partito d’Azione. E d’altra parte, la miglior memoria della Resistenza è quella che si esprime dal basso, underground, senza bisogno di grandi monumenti, riflettori e alzabandiera: una memoria tuttora scomoda, conflittuale, che fatica a vedere la luce del sole.
Ben venga quindi la stazione “Giorgio Marincola” della Metro C, ma ci permettiamo di suggerire che quell’intitolazione sia vincolata a un’altra proposta. Non vorremmo infatti che il nome di Giorgio facesse dimenticare quell’altro nome, Amba Aradam. Non vorremmo che intitolare la stazione a un “bravo nero italiano” finisse per mettere tra parentesi la vera questione, quella da cui nasce la protesta della Rete Restiamo Umani, ovvero la presenza di fantasmi coloniali nelle nostre città: una presenza incontestata, edulcorata e in certi casi addirittura omaggiata. Non vorremmo che uscendo dalla stazione Giorgio Marincola si continuasse a percorrere, come se niente fosse, via dell’Amba Aradam. Sarebbe davvero un controsenso.
Roberto Saviano, appoggiando l’idea della “stazione Giorgio Marincola” ha scritto: «la politica sia coraggiosa, almeno una volta». Ma che coraggio ci vuole per intitolare una fermata della metro a un italiano morto per combattere il nazifascismo? Davvero siamo arrivati a questo punto? Siamo d’accordo con Saviano, c’è bisogno di gesti coraggiosi, non di gesti spacciati per coraggiosi che ci esimano dall’avere coraggio.
Sappiamo che cambiare ufficialmente il nome a via dell’Amba Aradam sarebbe molto difficile, anche se l’esempio di Berlino dimostra che quando davvero si vuole, certe difficoltà si superano: nella capitale tedesca, tre strade intitolate a protagonisti del colonialismo in Africa sono state dedicate a combattenti della resistenza anti-coloniale contro i tedeschi.
Ci piacerebbe allora che la stazione “Giorgio Marincola” venisse inaugurata insieme a un intervento “esplicativo” su via dell’Amba Aradam, come si è fatto a Bolzano con il bassorilievo della Casa Littoria e con il Monumento alla Vittoria. Si potrebbero affiggere alle targhe stradali altri cartelli, che illustrino cosa successe in quel luogo e in quale contesto di aggressione; si potrebbe aggiungere una piccola chiosa, sul cartello stesso, sotto il nome della via: «luogo di crimini del colonialismo italiano», o qualunque altro contributo che risvegli i fantasmi, che li renda ben visibili, che non ci lasci tranquilli e pacificati, convinti che l’ambaradan sia solo un ammasso di idee confuse.
▻https://comune-info.net/che-il-colonialismo-non-riposi-in-pace
#guerilla_toponymique #Via_della_Ferratella #fascisme #via_della_Ferratella_in_Laterano #Indro_Montanelli #Partito_d’Azione #Francesco_Azzi #Azzi #Magliocco
voir aussi:
#Roma_negata. Percorsi postcoloniali nella città
►https://seenthis.net/messages/867993
Interview à la soeur de Giorgio Marincola, Isabella :
►https://seenthis.net/messages/871370
Siamo molto content* che l’amministrazione capitolina abbia scelto di dedicare a Giorgio Marincola la stazione inizialmente nominata «Amba Aradam», e siamo content* che il processo che ha portato a questa scelta sia iniziato grazie alla nostra azione del 18 giugno scorso. Crediamo però che questo sia solo un primo passo. La via e il largo di fronte alla stazione, dedicati all’ignobile eccidio compiuto dal nostro esercito colonizzatore in Etiopia devono al più presto seguire la stessa strada e cambiare nome. Il percorso per decolonizzare la toponomastica razzista e colonialista ancora presente nella nostra città ha avuto solo un inizio e deve necessariamente continuare. Lo dobbiamo a chi è morto per le atrocità compiute dall’esercito tricolore, lo dobbiamo a chi è discriminato per razzismo oggi, lo dobbiamo a chi muore in mare per l’ignavia del nostro governo. Ricordiamo che il governo Conte e la sua maggioranza hanno vergognosamente confermato gli accordi con le milizie libiche responsabili di atroci violazioni a diritti umani della popolazione migrante africana. In forme diverse e più mediate, ma la violenza coloniale e razzista del nostro paese continua tutt’oggi e non smetteremo di lottare perché abbia fine.
La guérilla odonymique gagne une bataille : une nouvelle station du métro romain sera dédiée à Giorgio Marincola, partisan italo-somalien, et non à un lieu d’oppression coloniale
Why a Somali-born fighter is being honoured in Rome
Rome’s city council voted earlier this month to name a future metro station in the Italian capital in honour of Giorgio Marincola, an Italian-Somali who was a member of the Italian resistance.
He was killed at the age of 21 by withdrawing Nazi troops who opened fire at a checkpoint on 4 May 1945, two days after Germany had officially surrendered in Italy at the end of World War Two.
The station, which is currently under construction, was going to be called Amba Aradam-Ipponio - a reference to an Italian campaign in Ethiopia in 1936 when fascist forces brutally unleashed chemical weapons and committed war crimes at the infamous Battle of Amba Aradam.
The name change came after a campaign was launched in June, in the wake of Black Lives Matter protests around the world following the killing of African American George Floyd by US police.
Started by journalist Massimiliano Coccia, he was supported by Black Lives Matter activists, other journalists and Italian-Somali writer Igiabo Scego and Marincola’s nephew, the author Antar Marincola.
The ’black partisan’
Activists first placed a banner at the metro site stating that no station should be named after “oppression” and pushed for Marincola’s short, but remarkable life to be remembered.
He is known as the “partigiano neroor” or “black partisan” and was an active member of the resistance.
In 1953 he was posthumously awarded Italy’s highest military honour, the Medaglia d’Oro al Valor Militare, in recognition of his efforts and the ultimate sacrifice he made.
Marincola was born in 1923 in Mahaday, a town on the Shebelle River, north of Mogadishu, in what was then known as Italian Somaliland.
His mother, Ashkiro Hassan, was Somali and his father an Italian military officer called Giuseppe Marincola.
At the time few Italian colonists acknowledged children born of their unions with Somali women.
But Giuseppe Marincola bucked the trend and later brought his son and daughter, Isabella, to Italy to be raised by his family.
Isabella went on to become an actress, notably appearing in Riso Amaro (Bitter Rice), released in 1949.
Giorgio Marincola too was gifted, excelling at school in Rome and went on to enrol as a medical student.
During his studies he came to be inspired by anti-fascist ideology. He decided to enlist in the resistance in 1943 - at a time his country of birth was still under Italian rule.
He proved a brave fighter, was parachuted into enemy territory and was wounded. At one time he was captured by the SS, who wanted him to speak against the partisans on their radio station. On air he reportedly defied them, saying: “Homeland means freedom and justice for the peoples of the world. This is why I fight the oppressors.”
The broadcast was interrupted - and sounds of a beating could be heard.
’Collective amnesia’
But anti-racism activists want far more than just the renaming of a metro stop after Marincola - they want to shine the spotlight on Italy’s colonial history.
They want the authorities in Rome to go further and begin a process of decolonising the city.
This happened unilaterally in Milan when, amid the Black Lives Matter protests, the statue of controversial journalist Indro Montanelli, who defended colonialism and admitted to marrying a 12-year-old Eritrean girl during his army service in the 1930s, was defaced.
Yet to bring about true change there needs to be an awareness about the past.
The trouble at the moment is what seems to be a collective amnesia in Italy over its colonial history.
In the years I have spent reporting from the country I am always struck at how little most Italians seem to know about their colonial history, whether I’m in Rome, Palermo or Venice.
The extent of Italy’s involvement in Eritrea, Somalia, Libya and Albania to Benito Mussolini’s fascist occupation of Ethiopia in the 1930s is not acknowledged.
Somali bolognese
Last month, Somalia celebrated its 60th anniversary of independence.
Reshaped by 30 years of conflict, memories of colonial times have all been lost - except in the kitchen where a staple of Somali cuisine is “suugo suqaar”- a sauce eaten with “baasto” or pasta.
But for this Somali bolognese, we use cubed beef, goat or lamb with our version of the classic Italian soffritto - sautéed carrots, onion and peppers - to which we add heady spices.
I love to cook these dishes and last summer while I was in Palermo did so for Italian friends, serving it with shigni, a spicy hot sauce, and bananas.
It was a strange pairing for Italians, though my friends tucked in with gusto - with only the odd raised eyebrow.
And Somalis have also left their own imprint in Italy - not just through the Marincola siblings - but in the literature, film and sports.
Cristina Ali Farah is a well-known novelist, Amin Nour is an actor and director, Zahra Bani represented Italy as a javelin thrower and Omar Degan is a respected architect.
And today Somalis constitute both some of Italy’s oldest and newest migrants.
In spring 2015 I spent a warm afternoon meandering throughout the backstreets near Rome’s Termini station meeting Somalis who had been in Italy for decades and Somalis who had arrived on dinghies from Libya.
Those new to Italy called the older community “mezze-lira” - meaning “half lira” to denote their dual Somali-Italian identities.
In turn they are called “Titanics” by established Somalis, a reference to the hard times most migrants have faced in making the perilous journey across the Mediterranean to reach Europe, and the lives they will face in Italy with the political rise of anti-migration parties.
The naming of a station after Marincola is an important move for all of them - and a timely reminder for all Italians of the long ties between Italy and Somalia.
«La Casati era una delle varie imprese satelliti di una società, molto più grande, che da decenni dominava lo sviluppo urbanistico di Roma in serena continuità con il fascismo. Era già stata protagonista dello sviluppo della Città Eterna quando essa era diventata capitale dell’Italia unita, e aveva costruito interi quartieri in quella che un tempo era campagna. A molto delle nuove strade tracciate a inizio secolo e poi durante il Ventennio erano stati dati nomi coloniali - Viale Libia, via Eritrea, Via Dire Daua - che finita la guerra nessuno, nonostante la fine congiunta di fascismo e possedimenti d’oltremare, pensò di sostituire. Nemmeno quelli, come viale Amba Aradam, intitolati a carneficine».
(pp.240-241)
«In seguito certi soldati, quando furono tornati in Italia, presero a usare il nome di quel luogo come sinonimo dell’indescrivibile orrore. Come però succede da sampre i reduci di ogni guerra, non li capì nessuno. Chi non c’era stato non poteva immaginare il tappeto di carne che significavano quelle due parole: Amba Aradam. Anche perché il Duce le dichiarò il nome di una vittoria, qualcosa a cui intitolare piazze e strade. Gli italiani, come massaie che lavano imbarazzanti macchie dalle lenzuola prima di stenderle, ne eliminarono ogni retrogusto di orrore e le unirono in una sola dal suono buffo.
’Non fare questo ambaradam’ presero a dire le madri ai loro piccoli capricciosi’»
(pp.354-355)
in : #livre « #Sangue_giusto » de #Francesca_Melandri
L’histoire oubliée des #Tsiganes internés par Vichy en Camargue
▻https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/photographie/lhistoire-oubliee-des-tsiganes-internes-par-vichy-en-camargue_3357939.h
C’est un pan méconnu de notre histoire. L’internement des Tsiganes par le régime de Vichy durant la Seconde guerre mondiale. Une histoire qu’a découvert il y a près de 20 ans le photographe Mathieu Pernot grâce à des archives du camp de Saliers en Camargue. Depuis il a exhumé l’histoire de ce camp et retrouvé des survivants. Une exposition leur rend hommage à Grenoble jusqu’au 23 mai 2016.
#roms
Cuando España intentó exterminar al pueblo gitano | Blog Diario de España | EL PAÍS
▻https://elpais.com/politica/2020/07/29/diario_de_espana/1596044128_177571.html
Dans « l’histoire noire » de l’Espagne, la mal connue « solution finale » imaginée au milieu du XVIIIe siècle pour se débarrasser des gitans.
La operación se diseñó en secreto por orden del Monarca, al que convenció Gaspar Vázquez Tablada, obispo de Oviedo y gobernador del Consejo de Castilla. El religioso pensaba que habían fracasado en el intento de someter a los gitanos a la uniformidad del reino, por lo que era preciso expulsarlos. Para conseguirlo debían establecer una prisión general, algo que impedía la inmunidad eclesiástica a la que solían acogerse los gitanos. El escollo se salvó en 1748 con un acuerdo con la Santa Sede. La pérdida de asilo eclesiástico dejó a esta etnia sin sitio donde ocultarse. No obstante, algunos religiosos, como el capellán del convento de Los Mínimos, en El Puerto de Santa María (Cádiz), les ocultaron e impidieron la entrada de las tropas en los templos. El arzobispo de Sevilla incluso protestó enérgicamente y exigió garantías para que los detenidos no fuesen castigados. En cambio, en otras ciudades, como Vélez Málaga, los gitanos se entregaron voluntariamente ante el asombro de los soldados.
La intención inicial del Consejo de Castilla era arrestarlos y enviarlos a las provincias de América, donde trabajarían como mano de obra esclava en fábricas y minas. El fracaso de Portugal en esta misma empresa un año antes abortó la operación. En su lugar, se acordó el exterminio biológico: si se separaba a hombres y mujeres no podrían reproducirse y se extinguirían. “Ya no existían galeras donde mandarlos, así que se quiso atajar el asunto aplicando métodos ilustrados. Pensar en un holocausto como el que perpetraron los nazis contra los judíos sería absurdo”, reconoce David Martín.
Las instrucciones estipulaban que las diligencias debían abrirse en todas las localidades en la medianoche del día señalado. La carta ordenaba arrestar sin demora a todos los gitanos y separarlos en dos grupos. Los varones de hasta siete años permanecerían con sus madres para aprender oficios útiles hasta los 15, cuando serían destinados a los arsenales de la Marina para desarrollar trabajos forzosos, como el resto de hombres. Las mujeres, en cambio, serían obligadas a tejer en fábricas textiles. De esta manera, el Estado absolutista se garantizaba mano de obra barata. La operación sería financiada con los bienes de los detenidos, confiscados y subastados para pagar la manutención de los reos, el alquiler de carretas y barcos para el viaje.
Indulto
“La envergadura del proyecto estaba muy por encima de los medios de la época. La situación se desbordó. Fue un caos porque las autoridades no sabían dónde meter a los detenidos y su manutención era cara”, afirma Manuel Martínez, autor de Los gitanos y las gitanas de España a mediados del siglo XVIII: el fracaso de un proyecto de exterminio. Este historiador señala que las autoridades dieron marcha atrás pasados unos meses, el 28 de octubre. “Cuando comprobaron el gran error que habían cometido, liberaron a los gitanos que podían demostrar una buena forma de vida”. La redada, que debía afectar a “vagos y maleantes”, se cebó con los gitanos más integrados y con oficio reconocido. Estos, a diferencia de los nómadas, estaban empadronados y contribuían a las economías locales, que se resintieron, por lo que muchos vecinos y alcaldes exigieron su liberación.
#gran_redada #gitans #roms "génocide