• Antivax - Les marchands de doute

    Comment se propagent le refus de la vaccination contre le Covid-19 et les théories aussi fantaisistes que complotistes qui l’accompagnent ? Une incursion éclairante au coeur de la galaxie antivax, auprès de ses adeptes et de ses réseaux d’influence.

    Alors que se déroule la plus grande campagne de vaccination de l’histoire, la contestation enfle partout dans le monde. Suscitant espoir mais aussi crainte et colère, les injections anti-Covid fracturent l’opinion. Victime de ses succès, qui rendent le danger moins tangible, critiquée pour ses effets secondaires, la vaccination, qui engage de manière intime la confiance des citoyens dans les institutions, s’est toujours attiré des adversaires. Reste que le mouvement antivax, ultraminoritaire, mais très actif, prospère aussi sous l’influence de personnalités parfaitement intéressées à qui la pandémie actuelle offre un tremplin. Figure de proue du mouvement, Andrew Wakefield, un gastro-entérologue britannique radié en 2010, s’est fait connaître par une étude frauduleuse, publiée dans « The Lancet » en 1998, établissant un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme. Le scandale qui a suivi va paradoxalement lui donner des ailes. Il quitte l’Angleterre pour les États-Unis, où il monte un business en exploitant les peurs liées à la vaccination. Aujourd’hui, Wakefield, devenu prospère jet-setteur, et ses pairs, comme le producteur Del Bigtree, surfent sur l’épidémie de Covid-19 et sèment la désinformation en propageant des théories complotistes sur les réseaux sociaux afin de faire basculer les hésitants dans le camp de l’opposition vaccinale systématique.

    Propagande et récupération
    Cette enquête au cœur du mouvement antivax, tournée entre les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, lève le voile sur le commerce lucratif de traitements alternatifs dangereux, des levées de fonds au profit de causes douteuses, une redoutable machine de propagande et des partis extrémistes en embuscade. Un aréopage de scientifiques, lanceurs d’alerte ou journalistes, parmi lesquels Fiona Godlee, la rédactrice en chef du "British Medical Journal "qui a révélé l’imposture de Wakefield, apporte un regard critique sur ce mouvement. Le film fait aussi entendre les doutes de ceux qui, sans être complotistes, rejettent les vaccins, les accusant de causer plus de dommages qu’ils ne permettent d’en éviter, avec, en contrepoint, le témoignage d’une jeune femme restée paraplégique après une rougeole contre laquelle elle n’avait pas été vaccinée. Sans exprimer de ressentiment vis-à-vis de ses parents, elle indique néanmoins que « c’est trop bête de laisser le hasard choisir quand il y a des solutions ».

    https://www.arte.tv/fr/videos/103025-000-A/antivax-les-marchands-de-doute

    signalé aussi par @odilon ici :
    https://seenthis.net/messages/940747

    #vaccinations #vaccins #vaccin #anti-vax #anti-vaxx #doutes #confiance #Andew_Wakefield #publications_scientifiques #édition_scientifique #business #manipulation #The_Lancet #Thoughtful_house #Jane_Johnson #Lisa_Selz #Strategic_Autism_Initiative #Mark_Geier #sentiments #émotions #autisme #Andew_Hall_Cutler #Mark_Grenon #Jenny_McCarthy #Robert_De_Niro #Vaxxed #Donald_Trump #Trump #rougeole #Ardèche #Evee #justiceforevee #multi-level_marketing #Elle_Macpherson #Ethan_Lindenburger #Facebook #réseaux_sociaux #complotisme #Querdenke #liberté #Louis_Fouché #Réinfocovid #Les_Patriotes #extrême_droite #Florian_Philippot

  • Claude-Alexandre GUSTAVE sur Twitter : https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1482036196779958284

    « Les 2 virus [ceux de la #rougeole et du #COVID-19] ont des capacités d’échappement immunitaires incomparables. #SARS-CoV-2 = virus émergent, début de son histoire évolutive, #Omicron n’est que le 1er #variant à échappement immunitaire. Le virus peut encore ↗️ sa transmission et échappement.

    Pour la rougeole, ce n’est pas le cas. Le virus a déjà atteint son optimum de "fitness" et toute mutation associée à l’échappement immunitaire fait ↘️ ses capacités de transmission chez l’Homme = pas d’échappement immunitaire pour la rougeole. »

  • Pourquoi la #vaccination contre certains virus (par exemple ceux de la #fièvre_jaune et de la #rougeole) ne nécessite pas (ou nécessite peu) d’être renouvelée, contrairement à d’autres virus (celui de la #grippe, du #Covid-19...) ?

    Réponse d’un ami :

    « Ces #virus possèdent des surfaces très stables qui ne tolèrent aucune modification… du coup quand ils mutent , ils ne pénètrent plus les cellules hôtes, et ne sont donc plus pathogènes, »

    #vaccins #vaccin

  • Ce que la géographie de la rougeole révèle de la résistance aux vaccins en France

    Lucie Guimier, docteure en géographie et analyste en géopolitique de la santé publique, a travaillé sur la territorialisation de l’épidémie de rougeole en France. Sa thèse, soutenue en 2016 sous la direction de Beatrice Giblin et de Jeanne-Marie Amat-Roze, a obtenu le prix 2017 de l’innovation de thèse de la Société de Géographie. Cette thèse porte sur l’inscription géographique de la résistance et de l’hésitation face à la vaccination. Revenant sur l’épidémie de rougeole de 2008 à 2011, elle analyse les pratiques vaccinales et les contextes socio-territoriaux dans lesquels elles prennent place. L’étude des représentations des différents acteurs (patients-citoyens, professionnels de santé, médias, experts et décideurs politiques) montre que la vaccination est devenue un enjeu de société.

    Comparant deux départements l’Ain et l’Ardèche, elle montre que la différence de couverture vaccinale repose sur différents éléments en interaction :
    – le rapport au pouvoir central qui apparaît dans le temps long de l’histoire ;
    – le profil démographique, en particulier la répartition des citadins et des ruraux ;
    – le choix des familles qui est déterminé par des croyances ou des sensibilités ;
    – le rapport au corps et à la santé également très liés aux appartenances et aux idéologies.

    En matière d’éducation comme dans le domaine de la santé et des vaccinations, les individus reproduisent les comportements du milieu auquel ils s’identifient. C’est ce que montre bien le travail de cartographie de Lucie Guimier. Dans une étude intitulée « La résistance aux vaccinations : d’un défi de santé publique à un enjeu de société », parue le 22 mars 2018 dans le Rapport 2016-2017 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), Lucie Guimier montre, carte à l’appui, la corrélation forte entre l’apparition de foyers de rougeole et l’implantation de pratiques identitaires, notamment le mouvement traditionnaliste catholique de la Fraternité Saint-Pie-X :

    Simple corrélation ou véritable lien de causalité ? C’est l’occasion de s’interroger sur ce qui distingue en cartographie la corrélation de l’association spatiale et de la causalité (voir sur ce point le cours de Claude Grasland). Le sérieux de cette étude ne fait ici aucun doute : il s’agit bien de causalité et non de corrélation fortuite. L’auteure s’est appuyée sur les Bulletins épidémiologiques hebdomadaires (BEH) et sur les informations des Cellules d’intervention en région (Cire). Elle a ainsi pu démontrer que l’épidémie s’est vraiment propagée à partir des écoles et des camps de vacances de la Fraternité Saint-Pie-X. Les sources sont donc bien identifiées. La carte en revanche laisse quelques imprécisions dans sa construction.

    Construite à l’échelle nationale, cette carte thématique superpose deux variables, l’une quantifiée avec précision, l’autre beaucoup moins. La première concerne le nombre de cas de rougeole (de 1 à 100) par zone postale en figurés proportionnels (en rouge). La deuxième se rapporte à la pénétration du mouvement Saint-Pie X par départements, représenté en aplats de couleur (en dégradé de bleu), sans indicateur statistique autre que « plusieurs lieux de culte ». On note que c’est la présence d’au moins un établissement scolaire appartenant à la congrégation qui permet de graduer le degré de pénétration (moyen ou fort), à l’exclusion de toute autre précision statistique. Le fait d’ouvrir des écoles confessionnelles peut constituer un révélateur de l’impact de cette congrégation dans la société. Mais ce choix n’est-il pas lié au fait que l’épidémie s’est répandue à partir de ces écoles ? La légende reste quelque peu imprécise sur ce point. Le titre, relativement neutre, invite à faire le lien entre les deux phénomènes étudiés. La preuve est surtout administrée par le fait qu’on n’observe pratiquement aucun cas de rougeole dans les départements où la présence du mouvement traditionnaliste est moyen ou absent.

    Pour information, le secteur de la santé publie énormément de statistiques en France, ce qui permet d’établir des cartes à partir de nombreux indicateurs :
    – la cartographie des pathologies et des dépenses sur le site Ameli (Assurance maladie en ligne)
    – la cartographie de l’offre de soin sur le site e-Santé
    – la cartographie des établissements de santé sur le site Data.gouv.fr
    – la cartographie de la santé sur le site de la DREES à compléter par la cartographie des déserts médicaux.

    Les acteurs intervenant dans le domaine de la santé étant nombreux, il peut être utile d’en avoir une cartographie : vous pouvez consulter la Cartographie des bases de données publiques en santé également sur le site de Data.gouv.fr

    https://cartonumerique.blogspot.com/2018/05/ce-que-la-geographie-de-la-rougeole.html

    #rougeole #vaccins #cartographie #visualisation #France #résistance_aux_vaccins #Lucie_Guimier #épidémie #couverture_vaccinale #géographie #géographie_de_la_santé

    • Approche géopolitique de la résistance aux vaccinations en France : le cas de l’épidémie de rougeole de 2008-2011

      Entre 2008 et 2011, plus de 22 000 cas de rougeole ont été signalés en France. Comment la résurgence de cette « maladie du passé » peut-elle s’expliquer ? Un vaccin efficace existe pour s’en prémunir, mais il apparaît que de plus en plus de Français se méfient de cette méthode jugée dangereuse, inutile et/ou contre-nature. La résistance et l’hésitation face aux vaccinations ont gagné de nombreux pays occidentaux. La territorialisation de récentes épidémies de rougeole en Europe et en France donne à voir les espaces de sous-vaccination, corrélés à l’implantation de populations réfractaires aux vaccins. Comprendre l’inscription géographique du vaccino-scepticisme implique donc de relier les pratiques vaccinales aux contextes socio-territoriaux dans lesquels elles prennent place. L’analyse multiscalaire proposée dans ce travail permet ainsi d’articuler les modalités locales du refus vaccinal avec une approche plus globale du système de santé. Enfin, l’étude des représentations des différents acteurs (patients-citoyens, professionnels de santé, médias, experts et décideurs politiques) montre que la politique vaccinale est devenue plus qu’un investissement de santé publique, un enjeu de société.

      http://www.theses.fr/2016PA080143

  • La #vaccination infantile en chute libre aux #États-Unis
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/202005/09/01-5272867-la-vaccination-infantile-en-chute-libre-aux-etats-unis.php

    La vaccination infantile s’est effondrée aux États-Unis avec la #COVID-19. Depuis la mi-mars, le nombre de bébés qui reçoivent le vaccin de la #rougeole est deux fois moins important que la normale, et la chute est dix fois plus importante chez les enfants de 2 ans et plus. Une situation « terriblement inquiétante », dénonce l’Académie américaine de pédiatrie.

    #vaccins

  • The Message of Measles | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2019/09/02/the-message-of-measles

    One day in the early sixties, Saul Zucker, a pediatrician and anesthesiologist in the Bronx, was treating the child of a New York assemblyman named Alexander Chananau. Amid the stethoscoping and reflex-hammering of a routine checkup, the two men got to talking about polio, which was still a threat to the nation’s youth, in spite of the discovery, the previous decade, of a vaccine. At the time, some states had laws requiring the vaccination of schoolchildren, but New York was not one of them. In his office, on the Grand Concourse, Zucker urged Chananau to push such a law, and shortly afterward the assemblyman introduced a bill in the legislature. The proposal encountered resistance, especially from Christian Scientists, whose faith teaches that disease is a state of mind. (The city’s health commissioner opposed the bill as well, writing to Chananau, “We do not like to legislate the things which can be obtained without legislation.”) To mollify the dissenters, Chananau and others added a religious exemption; you could forgo vaccination if it violated the principles of your faith. In 1966, the bill passed, 150–2, making New York the first state to have a vaccination law with a religious exemption. By the beginning of this year, forty-six other states had a version of such a provision; it has proved to be an exploitable lever for people who, for reasons that typically have nothing to do with religion, are opposed to vaccination. They are widely, and disdainfully, known as anti-vaxxers.

    Because of the success of the anti-vaccination movement, measles cases have since turned up in twenty-nine other states, but New York has had by far the most cases: 1,046 as of last week, out of a national total of 1,203. This has threatened to wind back decades of success in the containment of the disease since the first measles vaccines were introduced, in 1963—an era when the United States saw between three million and four million cases a year. In 2000, the U.S. declared that measles had been eliminated in the country; if this outbreak isn’t contained by October, it could jeopardize the nation’s so-called measles-elimination status. This would be a dire step back for our public-health system, and a national embarrassment. (Britain, well acquainted with national embarrassment, lost its elimination status this year.)

    Measles, often called the most contagious disease on earth, is an airborne virus. If a person with measles walks into a room, the pathogens can linger there for two hours after the person has gone.

    The virus is infectious even before the appearance of the rash, during which the symptoms can be fever and the “three Cs”: cough, coryza (runny nose), and conjunctivitis. The vast majority of measles cases turn out O.K.—a fortnight of misery—but bad things can and do happen. It isn’t Ebola, but it isn’t chicken pox, either. (That said, it has killed more people in the Democratic Republic of the Congo this year than Ebola has.) The rate of hospitalization is about one in five, mostly owing to pneumonia, and the mortality rate is about one in a thousand. (In developing countries, it is more like one in a hundred.) Measles may also have a suppressive effect on the immune system for two years—“the shadow of measles,” as I heard one doctor describe it. The disease can cause hearing loss and, in rare cases, five to ten years later, a usually fatal form of encephalitis. Its prevalence, before the development of the vaccine, made it a scourge. Pretty much everyone got it. Its virtual disappearance since has made it seem like an abstraction, one of those common experiences of yesteryear that old-timers think kids today are too coddled to abide, like schoolyard fistfights, helmetless cycling, and child labor.

    “Some people seem to think measles is some happy Norman Rockwell rite of passage for American youth,” Howard Zucker told me. A popular long-standing anti-vax meme depicts a clip of Marcia Brady, in a 1969 episode of “The Brady Bunch,” declaring, “If you have to get sick, sure can’t beat the measles!” Parents who might agree sometimes throw so-called measles parties, to get it over with for as many kids as possible, as soon as possible. What was once a folksy response to inevitable exposure now carries a hint of Munchausen by proxy.

    One need not relitigate the case for vaccines here. There have been more than a dozen large-scale, peer-reviewed studies—the most recent one in Denmark, involving more than six hundred and fifty thousand children—that have found no connection between the M.M.R. vaccine and autism. Are there side effects to vaccines? Sometimes. Are there bad doses or batches? If there weren’t, there would be no such thing as the National Vaccine Injury Compensation Program. Does Big Pharma benefit from the vaccine protocol? You bet. At the end of July, Merck, the only U.S. manufacturer of the M.M.R. vaccine, announced that it had earned six hundred and seventy-five million dollars in the previous quarter from the M.M.R. vaccine and the chicken-pox vaccine, a fifty-eight-per-cent increase from the same period last year.

    But vaccines work, both for individuals and for the general public. They are one of the great advances of modern times. And they do not cause autism. The science on this point is settled, to the extent that any science ever is, in the pursuit of proving a negative.

    The measles outbreak has helped clarify for many public-health professionals that the virus they’re fighting isn’t so much measles as it is vaccine hesitancy and refusal. With the spread of mass shootings and conspiracy theories like QAnon, we are becoming more comfortable with the concept that ideas behave like viruses. This pandemic’s Patient Zero is harder to pinpoint. Suspicion of authority, rejection of expertise, a fracturing of factual consensus, the old question of individual liberty versus the common good, the checkered history of medical experimentation (see: Tuskegee, Henrietta Lacks, Mengele), the cynicism of the pharmaceutical industry, the periodic laxity of its regulators, the overriding power of parental love, the worry and suggestibility it engenders, and the media, both old and new, that feed on it—there are a host of factors and trends that have encouraged the spread of anti-vaccination sentiment.

    But, if we have to pick a Patient Zero, Andrew Wakefield will do. Wakefield is the British gastroenterologist who produced the notorious article, published in The Lancet in 1998, linking the M.M.R. vaccine to autism. The study, which featured just twelve subjects, was debunked, the article was pulled, and Wakefield lost his license to practice medicine—as well as his reputation, in scientific circles anyway. But, owing to his persistence in the years since, his discredited allegations have spread like mold. In the anti-vaxxer pantheon, he is martyr and saint.

    “It’s shocking how strong the anti-vax movement is,” Zucker said. “What surprises me is the really educated people who are passionately against vaccinations. I see this as part of a larger war against science-based reality. We need to study vaccine hesitancy as a disease.” He gave a TEDx talk recently about the crippling disconnect between the speed at which information, good or bad, spreads now and the slow, grinding pace of public-health work. He managed, by way of the general theory of relativity, to establish the equivalence of H1N1, Chewbacca Mask Lady, and Pizzagate: “How do we immunize and protect ourselves from the damaging effects of virality?”

    People often talk about the anti-vaccination movement as a social-media phenomenon, but in the ultra-Orthodox community, where women are discouraged from using computers and smartphones, it has apparently spread mostly among mothers by word of mouth, through phone trees, leaflets, and gatherings: still viral, but analog. “It’s more about social networks than social media,” Gellin, of the Sabin Vaccine Institute, said.

    In May, there was an ultra-Orthodox anti-vaccination “symposium” in a ballroom in Monsey—men and women separated by a makeshift wall, Wakefield present via Skype. A Satmar rabbi, Hillel Handler, stood and suggested that the measles outbreak was an anti-Hasidic conspiracy concocted by Mayor Bill de Blasio, as a cover for diseases imported by Central American immigrants. Others equated what they called “forced vaccination” with the Holocaust.

    #Rougeole #Vaccination #New_York #Complotisme

  • 20 à 40 nouveaux cas de rougeole sont signalés chaque semaine en Occitanie
    https://www.midilibre.fr/2019/07/31/20-a-40-nouveaux-cas-de-rougeole-sont-signales-chaque-semaine-en-occitanie

    20 à 40 cas de rougeole sont signalés chaque semaine depuis le début de l’année en Occitanie, soit un quart des signalements effectués en France. En cause : un défaut de vaccination.

    (...)

    Le 24 juillet dernier, en Occitanie, le bilan s’arrêtait ainsi à 541 cas depuis janvier, un quart des signalements effectués en France. Tout près du nombre total de cas dans la région en 2018, avec 542 notifications à l’ARS.

  • Les États-Unis risquent de perdre leur statut de pays ayant éliminé la rougeole Afp à Washintown - 30 Mai 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/555680/les-etats-unis-risquent-de-perdre-leur-statut-de-pays-ayant-elimine-la-rou

    Le nombre de cas de rougeole aux États-Unis a atteint son plus haut niveau en 25 ans, et le pays pourrait « perdre son statut d’élimination de la rougeole » si l’épidémie se poursuivait au-delà de l’été, ont prévenu jeudi les autorités sanitaires américaines.

    Le nombre de malades depuis le début 2019 a atteint 971 jeudi, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), un record depuis les 963 cas enregistrés sur toute l’année 1994.

    En 2000, la rougeole a été déclarée « éliminée » aux États-Unis, un but qui avait été fixé en 1963 avec le début de la vaccination. Ce terme correspond à l’absence de transmission continue pendant 12 mois dans une zone géographique particulière (le terme d’« éradication » correspond à une élimination sur toute la planète).


    Dans le cas présent, c’est l’épidémie persistante de la région new-yorkaise qui alarme les autorités. Elle a commencé officiellement à New York le 30 septembre 2018, et dans le comté voisin de Rockland le 1er octobre. Si elle continuait pendant encore quatre mois, selon cette convention, les États-Unis ne pourront plus dire qu’ils ont « éliminé » la maladie.

    Malgré la vaccination obligatoire décrétée par le maire de New York début avril dans les quartiers de la communauté juive les plus touchés, la ville a eu 173 cas en avril et 60 en mai.

    En pratique, les États-Unis ne sont jamais descendus à zéro cas. Depuis 2000, le nombre de cas oscillait entre quelques dizaines et quelques centaines par an, le maximum étant de 667 malades en 2014, une épidémie qui était alors concentrée pour plus de la moitié dans des communautés amish de l’Ohio (nord).

    La résurgence de foyers est principalement due à des voyageurs non-vaccinés ou sous-vaccinés contaminés à l’étranger et revenant aux États-Unis. C’est le cas depuis l’an dernier dans diverses régions des États-Unis, avec des souches importées notamment des Philippines, d’Israël et d’Ukraine.

    « Le seul moyen de mettre fin à l’épidémie est que tous les enfants et adultes qui peuvent être vaccinés le soient », a déclaré Robert Redfield, le directeur des CDC. « Je veux rassurer à nouveau les parents et leur dire que les vaccins sont sûrs, ils ne causent pas l’autisme. Le danger plus grave est la maladie que la vaccination prévient ».

    #santé #rougeole #vaccination #vaccins #vaccin #maladie #religion #ultra-orthodoxes #ultra-orthodoxe #israel #religieux #Philippines #Ukraine

  • Toux, fièvre, vomissements… une étrange épidémie dans un avion Emirates reliant Dubaï à New York
    https://www.ouest-france.fr/economie/transports/avion/toux-fievre-vomissements-une-etrange-epidemie-dans-un-avion-emirates-re


    Foto : Cortesía
    Alerta bacteriológica en Nueva York : Avión aterriza con 100 pasajeros enfermos

    À leur arrivée à New York, mercredi, plus 500 passagers d’un A380 de la compagnie Emirates ont été examinés. Une centaine d’entre eux présentaient de la fièvre, de la toux et certains étaient pris de nausées. Dix personnes ont été hospitalisées.

    Dix personnes hospitalisées, plus de 100 passagers se plaignant de toux et de fièvre. Le rappeur Vanilla Ice, parmi les 521 personnes bloquées sur le tarmac à New York : l’aéroport John F. Kennedy, s’est mobilisé mercredi face à une alerte santé d’une rare ampleur, probablement due à un épisode grippal.

    L’alerte a été donnée vers 09 h du matin (13 h GMT) à l’atterrissage du vol EK203 de la compagnie Emirates en provenance de Dubaï, assuré par un A380 avec 521 personnes à bord.

    Toux, fièvre et vomissements
    « On nous a informés qu’un grand nombre de passagers étaient malades : 106 présentaient des symptômes allant de la toux à de la fièvre et des vomissements », a expliqué Oxiris Barbot, responsable des services de santé de New York.

    L’appareil a alors été conduit « à distance » des terminaux, et des équipes médicales, dont des spécialistes de l’agence fédérale des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), sont montées à bord pour examiner les 521 passagers.

    Parmi eux, le rappeur Vanilla Ice, qui a informé ses fans qu’il était assis à l’étage supérieur de l’A380. « C’est dingue. Apparemment il y a plus de 100 personnes malades à l’étage inférieur, je suis content d’être en haut », a-t-il notamment tweeté.

    • Du coup, on en inspecte d’autres…
      #EK203 (au cas où…)

      These flights have been quarantined and evaluated over sick passengers | Deseret News (article du 9/09/2018)
      https://www.deseretnews.com/article/900030842/these-flights-have-been-quarantined-and-evaluated-over-sick-passengers.

      Several flights across the country have been quarantined and evaluated over the past few days after some passengers showed signs of sickness.

      On Wednesday, a flight from Dubai to John F. Kennedy Airport was quarantined after at least 19 passengers suffered from a confirmed case of the flu, according to ABC News.

      The CDC quarantined the Emirates aircraft, which held 520 passengers. The CDC evaluated 100 passengers, who said they suffered from coughs, headaches, sore throats and fevers, ABC News reported.

      At least 10 people were hospitalized as a “precaution.” The rest were cleared.

      Given the symptoms that we are seeing in the patients and given the history that they present, it looks like this is probably influenza,” acting New York City Health Commissioner Dr. Oxiris Barbot said. “But again, until we have our final results late tonight we won’t be able to give a final determination on what the underlying cause is of this illness.

      Similarly, Southwest Airlines passengers on four flights between Dallas, Houston and Harlingen, Texas, may have been exposed to #measles, the airline company told KTRK-TV.

      The airline said it contacted customers who traveled on the plane two weeks ago to see if anyone onboard had the highly contagious virus.

      The Houston Health Department is working with the Centers for Disease Control and Prevention to speak with the passengers.

      The department told KTRK that the passenger who had the virus did not visit the airport after their flight. They stayed in a waiting room for an hour after the flight.

      And, as The Verg_e reported, two more international flights were evaluated after passengers were caught coughing and showing signs of sickness.

      Both flights were from American Airlines, flying from Munich and Paris to Philadelphia International airport. About 12 people on each flight felt sick, according to a statement from the airport.

      The airport said “_all passengers on the two flights — totaling about 250 plus crew — were held for a medical review and the CDC was notified.

      Allen Parmet, an aerospace medicine expert, told The Verge, “It’s actually pretty common to have somebody coughing in a plane.

      If it turns out to be the flu, this could be an early forecast of the flu season ahead. And the CDC has some tips for keeping the virus from spreading: get vaccinated, and stay home when you’re sick, if you can,” according to The Verge.

      #grippe #flu #influenza
      #rougeole

      les consignes du CDC :
      #se_faire_vacciner
      #rester_chez_soi
      #ne_pas_tousser_dans_l'avion (bon, ça c’est de moi…)

    • C’est un coup des musulmans du pèlerinage #Hajj

      Health Scares At Two U.S. Airports Linked To Pilgrims Arriving From Muslim Hajj In Mecca
      https://www.inquisitr.com/5064809/health-scares-at-two-us-airports-linked-to-pilgrims-arriving-from-muslim-

      U.S. health officials revealed on Friday that major health scares at two U.S. airports involving inbound flights are tied to pilgrims returning from Hajj, the pilgrimage to Mecca that Muslims take at least once in their lifetime, and which ended in late August.

      Health officials on Wednesday sent an emergency response team to the John F. Kennedy International Airport in New York after more than 100 Emirates passengers from Dubai showed flu-like symptoms.

      In an interview with Reuters, Martin Cetron, director for the division of Global Migration and Quarantine at the U.S. Centers for Disease Control and Prevention, said that 11 of the nearly 549 passengers evaluated at the airport were sent to a local hospital for further testing.

      Ten were tested for respiratory pathogen in an attempt to rule out serious infections that may pose health threats to the public.

      Our most critical issue was to rule several respiratory illnesses of urgent public health significance,” Cetron said.

      Two tested positive for a virulent type of the influenza A virus. One of the two was found gravely ill with pneumonia and also infected with another respiratory virus. Another passenger was positive for the cold virus.

      Seven crew members of the flight who were not at the pilgrimage tested negative for respiratory infections that could be of public health concern.
       
      Another health scare happened at the Philadelphia International Airport the next day. Medical teams had to screen passengers who boarded two American Airlines flights from Europe when 12 passengers showed flu-like symptoms. One of the sick passengers visited Mecca for the Muslim pilgrimage.

      Of the 11 passengers taken to the hospital for evaluation, 10 had respiratory symptoms and one exhibited signs of food poisoning. The 10 patients were also tested for Middle East Respiratory Syndrome, but none was positive. MERS is a highly contagious viral respiratory illness first reported in Saudi Arabia in 2012.

      The incident prompted a medical review of 250 passengers from the two flights. Authorities said that this was done as a precautionary measure.

      While airport operations were not affected, out of an abundance of caution, officials performed medical evaluations and assessments,” the Philadelphia International Airport said on Twitter.

      CDC spokesman Benjamin Haynes said that CDC and public health officers worked with emergency medical service personnel and officials from the Customs and Border Protection to evaluate the sick passengers.

      Twelve were found to have coughs and sore throats, and one tested positive for flu. The CDC said that this is not unusual since flu is a year-round virus.

      #MERS-CoV (ça faisait longtemps, tiens !)

  • 6 cas de rougeole dans l’Ardèche.
    https://diasp.eu/p/5917861

    6 cas de rougeole dans l’Ardèche.

    « Comme il n’existe pas de traitement curatif spécifique de la rougeole, quand les atteintes sont sévères, on peut avoir des cas de décès. »

    « Les personnes contaminées à Ardoix n’étaient pas vaccinées. »

    http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/rougeole-en-ardeche-plusieurs-hospitalisations-dont-quatre-enfants_2330 #rougeole #vaccination #maladie #francetvinfo #antivax #Ardèche #vaccin

  • Le conflit s’aggrave au Darfour

    NAIROBI, 3 juin 2015 (IRIN) - Les violences redoublent au Darfour, atteignant des niveaux inégalés depuis dix ans. Rien que cette année, plus de 150 000 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer. Déjà rudement éprouvés, les habitants de région sont aujourd’hui frappés de plein fouet par une épidémie de #rougeole.

    http://www.irinnews.org/fr/report/101578/le-conflit-s-aggrave-au-darfour
    #réfugiés #DPIs #déplacés_internes #asile #migration #Darfour #conflit #Soudan