“A subway-style diagram of the major Roman roads, based on the Empire of ca. 125 AD.”
“A subway-style diagram of the major Roman roads, based on the Empire of ca. 125 AD.”
Death and desperation taint Mediterranean shipping routes
Commercial shippers bear the psychological and financial brunt of rescuing asylum seekers at sea.
#transport_maritime #routes_maritimes #asile #migrations #réfugiés #sauvetage
cc @reka
The Human Conveyor Belt : Trends in human trafficking and smuggling in post-revolution Libya
The proliferation of human smuggling in Libya is both a criminal problem and a feature of Libya’s fracture into competing armed factions. Whilst most acutely perceived on Libya’s coast, it is in fact an illicit trade embedded across the country, encompassing and feeding on the political economy and geopolitics of Libya’s Southern, Eastern and Western borders.
cc @reka
DON’T CLOSE BORDERS, MANAGE THEM : HOW TO IMPROVE EU POLICY ON MIGRATION THROUGH LIBYA
Europe’s refugees and migrants : hidden flows, tightened borders and spiralling costs
The European response to the current migration ‘crisis’ has been swift. Since 2014, at least €17 billion has been spent on deterring refugees and migrants through tighter border controls and bilateral agreements, such as the EU-Turkey deal. These measures have been effective in reducing flows – as few as 330,000 refugees and migrants are likely to arrive in Europe this year via the Mediterranean through ‘overt’ routes.
However, Europe will still see 890,000 asylum applications in 2016. This discrepancy between overt arrivals and asylum applications shows that there are many people whose journeys to Europe we know little about. Border controls have, in many cases, simply rerouted refugees and migrants towards alternative, ‘covert’ routes.
As a result of the analysis in this report, we conclude that Europe needs a new approach. It needs to shift from an emphasis on controlling and deterring migration, towards a pragmatic and effective approach to manage it better. This report makes four key policy recommendations:
European governments should facilitate and increase legal pathways so that they can monitor and more effectively manage flows of refugees and migrants.
A new global alliance of migration and displacement data is needed.
Governments should commit to more transparency on deterrence costs, as well as the significant reception and procedural costs in both national and EU budgets.
Forge new international and regional coalitions built around common interests and objectives that aim to ensure safe, controlled and well-managed migration.
▻https://www.odi.org/publications/10558-europe-s-refugees-and-migrants-hidden-flows-tightened-borders-and-spirall
#coûts #économie #business #asile #migrations #réfugiés #frontières #rapport #contrôles_frontaliers #parcours_migratoires #routes_migratoires #chiffres #statistiques #Méditerranée #murs #barrières_frontalières #Frontex #accueil #économie #Europe
Pour télécharger le rapport :
▻https://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/resource-documents/10887.pdf
Et une vidéo :
▻https://www.youtube.com/watch?v=z5o4mA9zfAk
Bundespolizei schließt Cuxhaven-Route für Flüchtlinge
Sie versuchten, als blinde Passagiere nach England zu gelangen: Die Bundespolizei hat im Hafen von Cuxhaven Dutzende Migranten gestoppt.
Commentaire reçu par Philippe Wannesson (via mailing list migreurop) :
Certains exilés ont été arrêtés dans des remorques de camions, ce qui fait penser à un mode de passage similaire à ce qui se passe sur le littoral belge et français. Il y a aussi eu en mai 2016 une série d’articles dans les médias allemands concernant Cuxhaven et comparant la situation à celle de Calais. Il y aurait aussi du passage par le port de #Bremenhaven.
Le principali rotte delle migrazioni
“Il carattere strutturale del fenomeno [migratorio] sta nel fatto che in questa fase i flussi verso il Belpaese provengono in gran parte dall’Africa subsahariana occidentale, non dal Medio Oriente. Le pressioni migratorie da quest’area sono molto complesse ed è più difficile stabilire chi abbia diritto alla protezione internazionale in base dalla Convenzione di Ginevra del 1951. […]
Routes, Corridors, And Spaces Of Exception | Near Futures
▻http://nearfuturesonline.org/routes-corridors-and-spaces-of-exception-governing-migration-and-
puisque @isskein ne le fait pas je le fais à sa place. Je signale cette formidable vision.
Pedion tou Areos
When arriving in Athens at the beginning of August 2015, I was still thinking about the Euro-crisis and the developments in Greece. Just about a month before, an overwhelming majority of the Greek population had rejected the measures proposed by the EU Commission, and just a few days later, the Syriza-ANEL-government conceded to an agreement, which followed from the notorious marathon-summit in Brussels and which imposed even harsher measures than those rejected by the referendum. The roller-coaster ride of the last six months – from the election victory of Syriza in January 2015 via the preliminary agreement on February 20, when both the Greek state’s finances and the perceived window of opportunity were rapidly shrinking, up to the referendum and the imposition of the third memorandum – had come to a crashing halt. It seemed like an utter defeat of a left and democratic project in, and for Europe. I expected the social movements to be apathetic and paralysed.
#balkans #migrations #asile #migrations #routes #corridors #grèce
HCR | Les risques augmentent pour les réfugiés et migrants tentant de se rendre en Europe
Après la “fermeture” de la route des Balkans et la déclaration commune UE-Turquie de mars 2016, le nombre de personnes atteignant la Grèce via la Méditerranée a rapidement chuté. Depuis, la Méditerranée centrale, entre l’Afrique du Nord et l’Italie, est devenue la voie d’accès principale à l’Europe. Concernant les tendances observées pour les arrivées en Italie, les principales nationalités qui arrivaient en Grèce ne se sont pas reportées en nombre significatif sur l’itinéraire de la Méditerranée centrale.
Au total, quelque 181’436 personnes sont arrivées en Italie par la mer en 2016, dont 90% par bateau en provenance de la Libye. Parmi ces arrivants en Italie en 2016, il y a des personnes qui requièrent une protection internationale, ainsi que des migrants en quête d’une vie meilleure et des victimes de la traite d’êtres humains. Les Nigérians (21%) et les Érythréens (11%) sont les deux groupes de nationalités les plus importants parmi les arrivants. Une autre particularité marquante est le nombre croissant d’enfants non accompagnés et séparés qui font le voyage : plus de 25’000 en 2016. Ils représentaient 14% des nouveaux arrivants en Italie et leur nombre a plus que doublé par rapport à l’année précédente.
La traversée vers l’Italie est particulièrement dangereuse et le nombre de décès recensés en mer Méditerranée en 2016 a dépassé celui de toutes les années précédentes. Sur les 5096 réfugiés et migrants portés disparus ou morts en mer l’année dernière, 90% avaient fait la traversée vers l’Italie par la mer, ce qui représente un décès pour 40 personnes effectuant la traversée.
Le rapport montre également qu’au cours de la dernière partie de 2016, davantage de personnes ont rejoint l’Europe via l’ouest de la Méditerranée, soit en traversant ce bras de mer depuis le Maroc et l’Algérie vers l’Espagne, soit en entrant dans les enclaves espagnoles de Melilla et de Ceuta.
Les départs depuis la Turquie via l’est de la Méditerranée se sont poursuivis dès avril, mais en nombres nettement inférieurs. La plupart d’entre eux ont effectué la traversée vers la Grèce, mais certains ont également traversé les frontières terrestres vers la Grèce et la Bulgarie, ou encore vers Chypre par la mer. Ceux qui empruntent cette voie sont nombreux à avoir besoin de protection. En 2016, 87% des personnes arrivées en Grèce par la mer étaient issues des dix principaux pays générateurs de réfugiés.
Il en est de même pour ceux ayant continué à emprunter la route de l’ouest des Balkans. En Serbie par exemple, 82% des arrivants viennent d’Afghanistan, d’Iraq et de Syrie et la moitié d’entre eux sont des enfants, dont 20% sont non accompagnés, et leur nombre a cependant baissé depuis avril 2016. Comme l’indique le rapport, par suite du renforcement des restrictions aux frontières, ils sont nombreux à faire appel à des passeurs, s’exposant ainsi aux risques élevés qui sont à l’origine de plusieurs décès en 2016.
Selon l’étude du HCR, des dizaines de milliers de personnes ont apparemment été refoulées par les autorités aux frontières de l’Europe, notamment en Bulgarie, Croatie, Grèce, Hongrie, Serbie, Espagne, et dans l’Ex-République yougoslave de Macédoine ; de nombreux rapports évoquent des cas de violences et d’abus ayant pour but de dissuader toute autre tentative d’entrée.
Le HCR a par ailleurs reçu des informations très préoccupantes sur des cas d’enlèvement de réfugiés et de migrants, sur leur détention contre leur gré pendant plusieurs jours, sur des cas d’abus physiques et sexuels ainsi que des cas de torture et d’extorsion perpétrés par des passeurs et des bandes de criminels à plusieurs endroits le long des principaux itinéraires.
« Ce rapport montre clairement que l’absence de voies d’accès régulières et sures pousse les réfugiés et les migrants à prendre d’énormes risques pour essayer de se rendre en Europe, y compris pour ceux qui veulent simplement rejoindre des membres de leur famille », a déclaré Vincent Cochetel, Directeur du bureau Europe du HCR.
#abus_sexuels, Ceuta, #décès, #frontières, #Grèce, #Italie, #Méditerranée, #mineur_non_accompagné, #passeur#, #refoulement, #routes_migratoires, #Serbie, #traite, #voies_légales #itinéraires_migratoires #rapport
My MOAS Podcast on boat migration and new developments at sea and on land
“We carried out 500 interviews, roughly half of them in Greece, and the rest in Italy and to a smaller extent in Malta. What is clear is that the stories that we get are significantly different in terms of the experience of the journeys, and the country of origins vary significantly by route. Reasons for movement that we may define as forced migration – so experience of violence, human rights violation, war and persecution – were by far the dominant stories that we heard. However, there was also a link to dreams about improving their life and a better finding a better future; the experience of forced migration does not mean that someone cannot have aspirations for the future.
▻https://nandosigona.info/2017/03/11/medmig-and-new-developments-at-sea-and-on-land
#migrations #asile #réfugiés #Nando_Sigona #routes_migratoires #parcours_migratoires
Asylum-seeking Syrian family crosses into Quebec from U.S. in -15C weather
Asylum-seekers crossing through the woods to Quebec surged in recent months, Canada Border Services says
Losing Hope in U.S., Migrants Make Icy Crossing to Canada
WINNIPEG, Manitoba — Almost three months after Bashir Yussuf watched Donald J. Trump win the presidential election, he made his way to #Noyes, Minn., where he set off at night into the snow-filled woods and crawled across the unmarked border into Canada.
Passages désespérés en #Montérégie
Cinq silhouettes tirant de grosses valises dans un chemin isolé, balayé par le vent, à - 14 °C, avançant avec peine depuis les États-Unis vers le Canada.
▻http://plus.lapresse.ca/screens/d53a93bf-cf9d-49ee-a147-2736072cf89d%7C_0.html
Refugees cross to Canada to escape Donald Trump
Recently, hundreds of refugees have crossed the US border into Manitoba, braving snow and cold at great peril.
RCMP say 21 refugees arrested for crossing border in #Manitoba
An increasing number of refugee claimants from the U.S. have been risking freezing temperatures and walking through farmers fields to get over the border and into #Emerson in the past few months.
Fleeing U.S. for Asylum, and Handcuffed in Canada
They drag their luggage, carry their young children in their arms and join hands to help one another over rough terrain and along snowy roads. They are immigrants, refugees and asylum seekers who are streaming across the border from the United States into Canada in higher numbers.
Etats-Unis: sortir coûte que coûte
Face aux nouvelles politiques d’asile de l’administration Trump, des migrants bravent l’hiver pour passer au Canada.
▻https://www.lecourrier.ch/147308/etats_unis_sortir_coute_que_coute
Au bout de l’exil, le Canada plutôt que l’Amérique de Trump
Un taxi s’arrête au bord d’une route de campagne du village de Champlain. Chargée comme des baudets, une famille avec deux enfants descend et se met à marcher d’un pas rapide jusqu’au bout du chemin, jusqu’au bord d’un ruisseau marquant la frontière USA-Canada.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/au-bout-de-lexil-le-canada-plutot-que-lamerique-de-trump.afp.
Canada: Why Canada should pull out of the Safe Third Country Agreement
Montreal, 1 March 2017 - Recently in the news, two men from Ghana lost their fingers to frostbite. They had crossed the Canadian-American border at Manitoba convinced that the United States would not grant them asylum. That day, it was -18°C without the wind factor. Those two men walked for hours in snow-filled fields. They finally arrived at the highway but nobody was stopping to help them. It was only after a long time that a trucker finally rescued them.
Réfugiés en provenance des Etats-Unis : Les Eglises canadiennes tirent la sonnette d’alarme
Depuis l’élection de Donald Trump et ses tirades anti-immigrés, des centaines de réfugiés en provenance des Etats-Unis ont traversé illégalement la frontière canadienne, en plein hiver, au risque de leur vie, afin de pouvoir présenter leur demande d’asile. Les Eglises canadiennes tirent la sonnette d’alarme.
▻https://www.cath.ch/newsf/refugies-en-provenance-des-etats-unis-les-eglises-canadiennes-tirent-la-sonnett
« Ils veulent se faire prendre pour demander l’asile au Canada »
De petites routes québécoises sont devenues l’alternative privilégiée des candidats au statut de réfugié au Canada.
▻http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/03/07/ils-veulent-se-faire-prendre-pour-demander-l-asile-au-canada_5090230_3222.ht
Pas seulement une fuite vers le Canada, mais aussi des demandes d’asile déposées au #Mexique...
Face à #Trump, des migrants centraméricains demandent l’asile au Mexique
Pour échapper à un gang criminel, Carlos est passé d’une ferme du Salvador à une auberge de Mexico. Maintenant, comme des milliers de Centraméricains, il préfère rester dans ce pays plutôt que d’affronter la politique migratoire du président américain Donald Trump.
▻http://www.courrierinternational.com/depeche/face-trump-des-migrants-centramericains-demandent-lasile-au-m
The Underground Railroad for Refugees
At a safe house in #Buffalo, asylum seekers from around the world prepare to flee the U.S. for Canada.
Clingendael report : EU external migration policies misaligned with reality
On the February 1, Dutch think tank #Clingendael released a report on the relationship between irregular migration and conflict and stability in Mali, Niger and Libya. The report’s main finding is that current EU policies are misaligned with the reality of trans-Saharan migration.
The report argues that European external migration policies fail to take into account the diverse socio-political dynamics of intra-African migration. EU policies focus on stemming migration flows through securitised measures as a means to stop human smuggling. However, it disregards local actors such as transportation companies facilitating irregular movements, local security forces gaining income by bribery and road taxes, political elites facilitating irregular migration in exchange for money and local population offering to sell food and lodging to earn a living. Ignoring such essential local dynamics prevents the establishment of effective migration management policies. A worrying mistake given the EU’s increased focus on the external dimension of migration in the context of the Partnership Framework.
The report encourages the EU to focus on peace building processes and invest in both conflict- and politically sensitive state building as well as regional cooperation.
▻http://www.ecre.org/clingendael-report-eu-external-migration-policies-misaligned-with-reality
#rapport #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Libye #Sahel #Gao #Agadez #Niger #routes_migratoires #Mali #Tamanrasset #Niamey #Sebba #Arlit #Séguédine #Algérie #Murzuq #Ghadames #Ghat #Tripoli #EU #UE #Union_européenne #détention_administrative #rétention #passeurs #trafiquants #trafic_d'êtres_humains #gardes-côtes
Lien vers le rapport :
Our analyses from January: externalisation of migration control
We pay but others do it. This first and foremost has been the response of the European Union
to the so
–called “refugee crisis”. Under the title of the
European Agenda on Migration
, in May
2015 the European Commission proposed a series of measures to stop what
it called “the
human misery created by those who exploit migrants.” This document established as a priority
cooperation with third countries to jointly address the causes of emigration. In practice, this
cooperation has been limited to promoti
ng the readmission of irregular migrants, border control
and the reception of asylum
–seekers and refugees in third countries. The EU’s agreements
with Turkey (March 2016) and more recently with Niger, Nigeria, Senegal, Mali and Ethiopia
(June 2016) represent the implementation of this approach.
▻http://www.statewatch.org/analyses/no-305-viewpoint-migration-more-externalisation.pdf
Ecco l’accordo con la Libia sui migranti…
Praticamente si chiede di far soffrire, di far subire violazioni, magari anche di uccidere, o di estorcere soldi ai migranti lontano dai nostri confini. Lontano dalle macchine fotografiche dei giornalisti, lontano da chi può raccontare cosa succede.
Internal EU report exposes Libya turmoil
An internal report from the EU’s border mission for Libya provides a bleak account of the country’s misfortunes, casting a long shadow over EU aims to control its migration flows towards Italy.
▻https://euobserver.com/migration/136973
#Libye #migrations #asile #réfugiés #externalisation #contrôles_frontaliers
Libye. L’UE sous-traite les migrants à un pays qui n’existe pas
Pour mettre fin à la route migratoire méditerranéenne, l’Italie a scellé un accord avec la Libye, ensuite appuyé par l’UE. Problème : ce pays est divisé entre factions rivales et en proie aux pires violences.
►http://www.courrierinternational.com/article/libye-lue-sous-traite-les-migrants-un-pays-qui-nexiste-pas
Profughi: un piano studiato per tenerli lontano, ad ogni costo
Ora è operativo. Dal pomeriggio del 2 febbraio, con la firma congiunta del premier Gentiloni e del presidente del Governo di Alleanza di Tripoli, Fayez Serraj, è entrato in vigore a tutti gli effetti il piano sull’immigrazione concordato tra Italia e Libia dal ministro Minniti all’inizio di gennaio. Lo hanno chiamato memorandum sui migranti. Gentiloni lo ha presentato come “una svolta nella lotta al traffico degli esseri umani”, sollecitando il sostegno politico e finanziario dell’Unione Europea. In realtà è un piano di respingimento e deportazione, da attuare in più fasi e in modi diversi, a seconda delle condizioni e delle circostanze: l’ultima di tutta una serie di barriere messe su da Roma e da Bruxelles, negli ultimi dieci anni, per esternalizzare le frontiere della Fortezza Europa, spostandole il più a sud possibile e affidandone la sorveglianza a Stati “terzi” come, appunto, la Libia. Sorveglianza remunerata con milioni di euro, ben inteso: milioni per affidare ad altri il lavoro sporco di bloccare i profughi, non importa come, prima che raggiungano il Mediterraneo e, ancora, di “riprendersi” quelli respinti dall’Europa, con l’obiettivo, poi, di convincerli in qualche modo a ritornare “volontariamente” nel paese d’origine. A prescindere se il “paese d’origine” è sconvolto da guerre, terrorismo, dittature e persecuzioni, miseria e fame endemiche, carestia.
▻http://habeshia.blogspot.ch/2017/02/profughi-un-piano-studiato-per-tenerli.html
La « forteresse » Europe commence en #Afrique_du_nord
Le 3 février 2017, les représentants de l’Union européenne réunis à Malte se sont séparés après avoir entériné un plan d’action destiné à freiner – et éventuellement arrêter - les arrivées de réfugiés en provenance de #Libye principalement. Face à une situation incontrôlable dans ce pays, les dirigeants européens se tournent de plus en plus vers les pays voisins, la #Tunisie, l’#Egypte et l’#Algérie afin de les pousser à respecter ou intégrer les dispositifs de gestion des flux migratoires qu’ils ont mis en place. La chancelière allemande Angela Merkel a fait personnellement le déplacement pour convaincre les responsables de ces Etats à coopérer moyennant de substantielles aides matérielles et financières. Si les rencontres n’ont pas abouti aux résultats escomptés, force est de constater que les pratiques de contrôle et de répression de ces pays se professionnalisent et s’adaptent progressivement aux exigences de leurs partenaires du Nord.
▻http://www.algeria-watch.org/fr/article/analyse/mellah_forteresse.htm
Gommoni, elicotteri e la sala-radar Per la Libia piano da 800 milioni
Tripoli presenta le sue richieste per prendere in carico le operazioni di pattugliamento e soccorso dei profughi. I poliziotti italiani addestreranno quelli libici
▻http://www.corriere.it/esteri/17_marzo_20/gommoni-elicotteri-sala-radar-la-libia-piano-800-milioni-851865e0-0ce5-11e7
#contrôles_frontaliers #militarisation_de_la_frontière
L’Afrique du Nord, dernier recours de l’Europe ?
Depuis que l’accord controversé, conclu entre la Turquie et l’Union européenne (UE) en mars 2016, a largement réussi à empêcher les demandeurs d’asile d’atteindre l’Europe par la Méditerranée orientale, les dirigeants européens se sont tournés vers la partie centrale de cette mer. Avec les élections qui approchent dans plusieurs États de l’Union et les craintes suscitées par la perspective de voir de nouvelles vagues de migrants entrer en Europe au printemps, les responsables politiques tentent de trouver des solutions rapides pour montrer qu’ils sont capables de gérer la crise.
Au-delà de ce contexte électorale, l’UE dans son ensemble est pressée de formuler, et pas seulement des solutions d’urgence, une vision stratégique de long à même de relever le défi que présente la question migratoire. Et pour trouver de telles solutions, elle est contrainte de se tourner vers les pays nord-africains.
▻http://www.alternatives-economiques.fr/lafrique-nord-dernier-recours-de-leurope/00077792
En anglais : carnegieendowment.org/sada/68097
Migration monitoring in the Mediterranean region – Libyan military to be linked up to European surveillance systems
The Mediterranean countries of the EU are establishing a network to facilitate communication between armed forces and the border police. Libya, Egypt, Algeria and Tunisia are also set to take part. This would make them, through the back door, part of the surveillance system #EUROSUR. Refugees could then be seized on the open seas before being returned to Libya.
▻https://digit.site36.net/2017/04/25/migration-monitoring-in-the-mediterranean-region-libyan-military-to-be
Security and migration amongst EU priorities for cooperation with “modern, democratic” Egypt
Joint priorities adopted today by the EU and Egypt for 2017 to 2020 include a commitment from the EU to “support the Egyptian government’s efforts to strengthen its migration governance framework, including elements of legislative reform and strategies for migration management,” and to “support Egypt’s efforts to prevent and combat irregular migration, trafficking and smuggling of human beings, including identifying and assisting victims of trafficking.”
▻http://www.statewatch.org/news/2017/jul/eu-egypt-priorities.htm
Niger: The Economy of Human Trafficking
Some 330,000 crossed through Niger en route to Libya and Europe beyond in 2016 — and UNHCR has found nearly a third of them may qualify for humanitarian protection or refugee status. How can Niger crack down on human trafficking without crushing livelihoods in one of the world’s poorest countries?
Niger : #ingérence et #néocolonialisme, au nom du #Développement
Le 10 octobre 2016, la chancelière allemande Angela Merkel était reçue en grande pompe à Niamey. Elle ne faisait pas mystère que ses deux préoccupations étaient la « #sécurité » et « l’#immigration ». Il s’agissait de mettre en œuvre des « recommandations » répétées à l’envie : le Niger, « pays de transit », devait être accompagné afin de jouer le rôle de filtre migratoire. Des programmes de « renforcement des institutions locales » feraient advenir cette grande césure entre les « réfugiés » à protéger sur place et les « migrants » à « reconduire » vers leurs « pays d’origine ». Autrement dit, comme l’a récemment exprimé le président français, le Niger et ses voisins (Libye, Tchad…) devaient accepter de se couvrir de camps et de jouer le rôle de #hotspot (voir Note #4). Le #néo-colonialisme d’une telle vision des rapports euro-africains a poussé les très conciliantes autorités nigériennes à rappeler que les intérêts de leurs ressortissants et la souveraineté nationale devaient être l’objet de plus d’égards. Ces négociations inter-gouvernementales sont toujours en cours alors qu’en Libye elles ont été directement menées avec des chefs de milices, prêts à jouer les geôliers à condition de pouvoir capter les fonds qui se déversent sur les gardes-frontières de l’Union européenne (UE).
Niger : #Niamey, capitale cernée par les crises
Exode de migrants, conflits ethniques exacerbés par une guerre contre le jihad et une montée de l’islam politique… Dans la ville, devenue réceptacle des problèmes actuels du Sahel, la tension est omniprésente.
Ce sont des victimes invisibles. Emportées par un cycle sans fin de représailles dans un coin reculé du monde. La scène de la tuerie est pourtant terrifiante : « Les assaillants sont arrivés vers 17 heures et se sont rendus directement à la mosquée où ils ont tué à coup de mitraillettes automatiques une dizaine de personnes. Puis ils se sont dirigés à l’intérieur du campement nomade où ils ont tiré sur des personnes qu’ils ont croisées », affirme un communiqué officiel relayé par la presse au Niger. Bilan ? 17 morts, vendredi à Inates, un bled perdu dans le sud de ce pays sahélien et proche de la frontière avec le Mali. A part les autorités du pays, aucun témoin extérieur, journaliste ou humanitaire, n’a pu se rendre seul sur place. Car Inates se trouve dans cette nouvelle zone de tous les périls, située au nord de Niamey, la capitale. Le 11 avril, Joerg Lang, un humanitaire allemand, pensait pouvoir s’y rendre incognito en dissimulant son visage sous un keffieh, foulard traditionnel, et en circulant à bord d’une voiture banalisée. Il a été enlevé sur la route du retour, non loin d’Inates.
L’attaque du 19 mai n’est que la dernière d’une longue série, qui oppose depuis peu des nomades, touaregs et peuls, de chaque côté de la frontière qui sépare le Niger et le Mali. « Il y a trois semaines, de jeunes Peuls, venus du Niger, ont exécuté 18 Touaregs de l’autre côté de la frontière, au Mali. Cette fois-ci, les assaillants voulaient en tuer autant chez les Peuls, en représailles. Sauf que l’une des victimes a finalement survécu », indique Mohamed Bazoum, ministre de l’Intérieur du Niger. Les forces de sécurité sont pourtant loin d’être absentes dans ce pays, qui est même devenu le nouveau hub militaire régional d’une coalition internationale en lutte contre les forces jihadistes au Sahel. A Niamey, la capitale, située à seulement 250 kilomètres d’Inates, des gaillards musclés aux cheveux très courts ont remplacé les touristes dans les hôtels, qui ne désemplissent pas. On y croise des Français, des Américains, et même désormais des Allemands.
Théories complotistes
C’est au Mali, pays gangrené depuis plusieurs années par les mouvements jihadistes, et désormais aussi au Burkina Faso voisin, que se joue l’essentiel de cette guerre asymétrique. Mais c’est bien au Niger que s’implantent de plus en plus les bases arrières étrangères engagées dans cette bataille du Sahel. Pourtant le Niger n’a jamais connu de mouvement jihadiste autochtone. Son point faible, ce sont justement ses frontières. Et notamment celles avec le Mali et le Burkina Faso, dans ce petit triangle où se trouve aussi Niamey. Une capitale en apparence assoupie, particulièrement en ce mois de mai où la température frôle souvent les 45 °C. Mais le calme de la ville est trompeur. Tous les accès extérieurs sont verrouillés par des barrages, les fameuses « ficelles ». Et les entrées et les sorties sont fortement contrôlées. Les dunes orange qu’on aperçoit parfois au loin évoquent ainsi un monde potentiellement hostile, qui donne à la capitale nigérienne un air de forteresse isolée guettant l’ennemi, comme dans le roman de l’Italien Dino Buzzati, le Désert des Tartares. Mais qui est exactement l’ennemi ?
A Niamey, nombreux sont ceux qui s’interrogent : « Les Américains ont construit une immense base à Agadez [à 950 kilomètres au nord-est de Niamey, ndlr]. Les Français et les Allemands renforcent leurs installations près de l’aéroport. Visiblement, ils sont là pour rester longtemps. Mais dans quel but ? Est-ce seulement pour notre sécurité ? » s’inquiète Abdoulaye, un jeune entrepreneur de la capitale. Les intentions « réelles » des Occidentaux au Niger font l’objet de nombreuses conversations et les théories complotistes ne manquent pas. Pourtant, même dans ce cas de la tuerie d’Inates, c’est bien l’influence des jihadistes qui est aussi en jeu. « Les Peuls se sont fait piéger. Depuis quelques années, la pression démographique et la raréfaction des terres pastorales les ont poussés vers le nord du Mali. Mais en s’y implantant, ils ont dû choisir leur camp dans un conflit purement malien. Et se sont laissé instrumentaliser par les forces jihadistes de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest alors qu’une partie des Touaregs soutient désormais la coalition internationale », affirme le général Abou Tarka qui dirige la Haute Autorité pour la consolidation de la paix, un organisme né lors des rébellions touaregs des années 90 et qui tente aujourd’hui de désamorcer cette bombe communautariste parée des oripeaux jihadistes. « C’est une guerre de pauvres, de populations qui se sentent souvent abandonnées », confie le général.
Le conflit dans le sud-ouest est récent. Mais dans le sud-est du pays, une autre zone dessine depuis plus longtemps un front sensible avec la présence de la secte Boko Haram qui a infiltré la région de Diffa, en provenance du Nigeria voisin. Il existe d’autres frontières sensibles dans ce vaste « pays de sable, en apparence immobile », comme le décrit le père Mauro, un prêtre italien très investi aux côtés des migrants. Les Nigériens immigrent peu, et encore moins vers l’Europe. Mais depuis longtemps, le pays est une zone de passage pour tous ceux qui veulent tenter la traversée de la Méditerranée à partir des côtes libyennes. Depuis 2016, les Européens ont fait pression sur le pouvoir en place pour restreindre ces mouvements. En criminalisant les passeurs, mais aussi en faisant de Niamey et d’Agadez des « hot spots » censés dissuader les traversées clandestines, grâce à l’espoir d’un passage légal vers l’Europe, du moins pour ceux qui peuvent prétendre au statut de réfugié. Ces derniers mois, des charters ont même ramené au Niger des candidats à l’asile en Europe, jusqu’alors détenus dans les geôles libyennes. « Mais aujourd’hui ces rotations sont quasiment à l’arrêt car les autorités se sont rendu compte que les Européens, et notamment les Français, n’acceptaient les réfugiés qu’au compte-gouttes, malgré leurs promesses », explique un responsable du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) à Niamey.
Cette nouvelle stratégie impose aussi un tri entre « bons » et « mauvais » migrants. Dans une rue ombragée du centre de la capitale, des hommes prennent l’air, assis devant une maison gardée par des vigiles. Les visages sont maussades, les regards fuyants, et les gardiens ont vite fait d’éconduire les visiteurs étrangers qui tentent de parler à ces migrants rapatriés de Libye et qui ont, eux, accepté de rentrer dans leur pays. Ceux qui refusent ce retour « volontaire » se dispersent dans la ville, formant une cohorte invisible qui échappe aux radars. « En réalité, les passages de migrants ne se sont pas arrêtés. Il y a de nouvelles routes, plus dangereuses », confie un officiel nigérien. En revanche, la création des hot spots attire désormais d’autres candidats à l’exil. Début mai, des centaines de Soudanais ont ainsi envahi les rues d’Agadez dans l’espoir d’obtenir le sésame miraculeux de l’asile en Europe. Mais, excédées par ces arrivées massives, les autorités de la ville ont envoyé de force, le 12 mai, 145 d’entre eux à la frontière libyenne, en plein désert. Depuis, leur sort est inconnu.
Arrestations
En privé, les responsables nigériens se moquent parfois de l’autosatisfaction des Européens sur les mirages de cette nouvelle politique migratoire. Et fustigent les faux-semblants de l’aide, en principe massive, accordée au pays : « On nous dit que le Niger est désormais le pays d’Afrique le plus aidé par l’Europe. Mais ce sont les ONG étrangères qui captent toute cette aide », peste un haut responsable. Ce n’est pas le seul mirage financier dans l’un des pays les plus pauvres de la planète. En décembre, un grand raout organisé à Paris avait permis en principe au Niger d’engranger 23 milliards de dollars (19 milliards d’euros) de promesses d’investissements. Six mois plus tard, les promesses sont restées… des promesses : « La concrétisation des projets est effectivement assez lente », reconnaît, un peu gênée, la responsable d’une agence onusienne. Reste qu’en raison des enjeux sécuritaires et migratoires, le Niger est bien devenu « le chouchou de la communauté internationale », comme le rappelle Issa Garba, porte-parole local de l’association Tournons la page.
Au début de l’année, la société civile avait organisé des manifestations dans les rues de Niamey pour protester contre une loi de finances qui instaure de nouvelles taxes et augmente les prix de l’électricité et de l’eau. Mais à partir du 25 mars, le mouvement a été brutalement décapité avec l’arrestation d’une vingtaine de leaders de la société civile. « Ils ne représentent rien, ils veulent juste créer le chaos et susciter un coup d’Etat militaire », balaye Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur. « Tout ce que nous demandons, c’est une bonne gouvernance et l’abandon de lois qui frappent les plus pauvres », rétorque Issa Garba. Reste que face aux arrestations, la communauté internationale se tait. Et la rue, elle, a compris le message : une journée ville morte décrétée par la société civile le 14 mai a été un échec et les manifestations n’ont pas repris. « Je soutiens ces leaders, mais je n’ai aucune envie de me retrouver moi aussi en prison », résume Mokhtar, un jeune homme très pieux. Dans la base arrière des Occidentaux en guerre contre le jihadisme au Sahel, d’autres influences s’imposent pourtant silencieusement. « Au Niger, l’islam gagne du terrain », souligne un professeur d’université, citant le nombre exponentiel de femmes voilées et de salles de prières dans les facs. « Le jour où les imams nous demanderont de sortir dans la rue, là, j’obéirais. Car l’islam est dans nos cœurs », constate de son côté Mokhtar.
Signalé par Alizée Dauchy sur la liste Migreurop, avec ce commentaire :
un article rédigé par Maria Malagardis publié dans Libération le 23 mai :
►http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/niger-niamey-capitale-cernee-par-les-crises_1652220
et à écouter sur France Culture un podcast avec Maria Malagardis en première partie :
▻https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-vendredi-25-mai-2018
sur la question migratoire :
Elle revient (min’9) notamment sur ’l’hypocrisie des #hotspot", avec très peu de #réinstallation en Europe, malgré les engagements pris (la France s’est engagée à 3000 #réinstallations jusqu’en 2019).
Procédure d’asile : Idée admise de trier sur la base de la nationalité à la place des demandes individuelles. Autrement : rapatriement volontaire dans les pays d’origine / les migrants se fondent dans la nature.
Effet pervers : de nouvelles populations se rendent au Niger pour demander l’asile, exemple des soudanais à #Agadez (Cf. ▻http://www.rfi.fr/afrique/20180526-niger-refugies-soudanais-darfour-agadez-statut-migrants).
Elle qualifie le Niger de « passoire de mouvements », en « rotation perpétuelle ».
sur la loi de finance :
Augmentation des taxes sur l’électricité et l’eau, loi typique d’austérité. Manifestations dans la rue dès la promulgation.
Interdiction des manifestations par les autorités nigériennes, arrestations d’activistes dès le 25 mars, 26 personnes de la société civile ont été arrêtées.
Silence de la part de la communauté internationale, elle parle de dérive autoritaire car chèque en blanc de la communauté internationale.
Loi de finance élaborée avec le parrainage des européens, notamment des français avec des conseillers techniques français du ministère de l’économie.
« Accord tacite » davantage que « silence tacite ». Communauté internationale a besoin d’un Niger calme et silencieux.
sur la question jihadiste :
Pas de mouvement nigérien jihadiste autochtone contrairement au Mali et au Burkina Faso.
Niger était un exemple de stabilité, où l’on louait le règlement de la question touareg, il est aujourd’hui le pays le plus menacé.
#hotspots #tri #catégorisation #djihadisme #EI #Etat_islamique
« Pour le HCR, l’essentiel est d’aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés, en Afrique ou en Asie »
Filippo Grandi : « L’essentiel est qu’on nous donne les moyens d’aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés »
Le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés revient sur les difficultés de l’UE à apporter une solution commune à la crise migratoire et s’inquiète de la diminution de la solidarité en Europe.
LE MONDE | 09.11.2018
Propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand
A la tête de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) depuis 2016, Filippo Grandi appelle l’Union européenne (UE) à préserver le droit d’asile et considère que le retour des réfugiés syriens dans leur pays se fera au compte-gouttes.
La crise migratoire déchirait l’Union européenne depuis 2015. Elle semble être passée au second plan des préoccupations. Le problème est-il réglé ?
Il y a eu des manipulations excessives de la part de ceux qui ont parlé d’invasion, de la fin de l’identité européenne ou de menaces sécuritaires. Maintenant que l’intérêt politique se décale, le risque consiste à ne pas faire ce qu’il faudrait pour mieux gérer ces mouvements de populations. L’Europe n’a pas encore donné toutes les réponses. Or, un report ne peut qu’aggraver la situation en cas de nouvelle crise.
Les « centres contrôlés » et les « plates-formes de débarquement » destinés à centraliser le traitement des demandeurs d’asile paraissent dans l’impasse…
La convention de Dublin, destinée à éviter le « tourisme de l’asile » en prévoyant que le premier pays d’accueil doit gérer les demandes d’asile, est mise à l’épreuve par les arrivées nombreuses dans quelques pays, qui se sont retrouvés pénalisés par rapport aux autres. Il faut passer à autre chose. On a longuement évoqué une répartition entre les 28 Etats, mais ça ne fonctionne pas, car seuls quelques pays y sont prêts. Moins de 100 000 personnes arrivées en Europe en 2018, c’est gérable.
La prise en charge par des Etats d’une partie des passagers de l’Aquarius, par exemple, ressemble à une forme de partage, sauf que chaque nouveau bateau s’est transformé en crise. Un tel système devrait être décidé au préalable. Le problème est l’absence de consensus sur le lieu où ce partage doit se faire. Ce n’est pas au HCR de déterminer où ces centres d’accueil et de réception doivent se trouver, mais à l’Europe. Le rôle du HCR est de donner tous les instruments pour les gérer de manière correcte.
Et qu’en est-il de l’idée de « centres d’accueil » hors Europe, comme au Maghreb ?
Le HCR travaille dans tous les pays du monde pour gérer l’asile. Le gérer avec efficacité aide à stabiliser ces flux. Par ailleurs, nous n’accepterons jamais que les demandes d’asile en Europe soient gérées hors de son territoire. L’Europe doit garder ses portes ouvertes. Il faut qu’il y soit toujours possible de demander l’asile, sans être renvoyé vers des pays tiers. Cela dit, si l’Europe est prête à prendre des réfugiés dès le Niger, par exemple, dans le cadre de la « réinstallation » [transfert au sein de l’UE, par des voies sûres et légales, de personnes déplacées ayant besoin d’une protection], ce processus peut être renforcé.
Vous êtes donc opposé à des plates-formes pour débarquer, en Afrique, des migrants sauvés en Méditerranée ?
Si quelqu’un est sauvé dans les eaux territoriales tunisiennes, puis renvoyé en Tunisie, c’est légitime. C’est le droit. En Libye, les garde-côtes ont été renforcés par l’Europe de manière plus ou moins transparente. C’est une bonne idée, à condition de renforcer aussi les institutions qui gèrent les migrants, et pas seulement celles qui les empêchent de partir.
L’Autriche, qui assure ce semestre la présidence tournante de l’UE, cherche à instaurer un accord avec l’Egypte. Y êtes-vous favorable ?
Nous travaillons depuis longtemps en Egypte, qui héberge plus de 250 000 réfugiés. Si les Etats veulent nous aider à y renforcer les structures, c’est une bonne chose, mais cela ne doit pas être un moyen d’empêcher les gens de partir vers l’Europe.
Pourquoi le HCR participe-t-il à cette politique d’externalisation des frontières européennes ?
La Turquie héberge 4 millions de réfugiés. Vous voudriez qu’on ne les aide pas ? Au moment de l’accord UE-Turquie, auquel le HCR n’a pas été associé, on nous a demandé de vérifier que son contenu n’allait pas à l’encontre des normes internationales. Le HCR a travaillé avec la Grèce pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’expulsion vers la Turquie de personnes qui pourraient y courir des risques.
En 2015, l’Europe a lancé l’initiative d’un fonds pour l’Afrique. Il est sous-financé, et la plupart des ressources sont utilisées pour le contrôle des frontières et non pour traiter les causes des départs. Je le regrette.
La situation de surpopulation et d’insalubrité du camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, est catastrophique. Le HCR y participe…
C’est difficile en effet, d’autant que le nombre d’arrivées continue à augmenter J’en ai parlé au premier ministre grec, Alexis Tsipras, et au ministre de l’immigration, qui vont faire un effort pour transférer des personnes sur le continent. J’ai reçu des assurances. Si on arrive à réguler la population dans les îles, on arrivera à mieux gérer la situation.
Accordez-vous foi aux perspectives démographiques alarmistes du journaliste et chercheur Stephen Smith, qui prévoit une explosion migratoire venue d’Afrique ?
L’invasion est un peu une légende : 70 % des mouvements de population en Afrique restent à l’intérieur du continent et ne vont pas vers l’Europe. Cela dit, il y aura toujours des migrations : les gens se déplacent toujours vers la prospérité. Quand il n’y a pas de possibilité d’émigrer de manière légale, ne reste que l’asile. Ce n’est pas bien, car ces demandes encombrent les systèmes d’asile et les délégitimisent, en créant dans l’opinion publique une confusion entre immigration et asile.
Aujourd’hui, 80 % des demandeurs d’asile en Europe sont venus pour des raisons économiques, comment faire ?
L’un des problèmes est l’impossibilité pour les déboutés du droit d’asile de retourner chez eux. Il faut trouver des accords de réadmission avec les pays d’origine, mais c’est coûteux et politiquement difficile pour ces derniers. En Libye, un accord avec l’Union africaine autorisant le HCR et l’Organisation internationale pour les migrations d’y travailler, a permis le retour de 30 000 migrants chez eux [depuis début 2017]. Ils ont été réadmis parce que les images terribles des gens exploités dans les prisons libyennes ont eu un impact. Ce processus doit s’élargir.
Pensez-vous que les réfugiés syriens retourneront dans leur pays ?
Il y a une petite augmentation des demandes de retour de Syriens vivant en Jordanie et au Liban, mais il ne s’agit que de quelques milliers de personnes sur plusieurs millions. Le droit au retour existe, mais il doit être le résultat d’un choix personnel. Il reste des obstacles sécuritaires et matériels. Les réfugiés ont peur d’être enrôlés pour le service militaire, ils redoutent des représailles ou de ne pas retrouver leurs biens. La situation dans la province d’Idlib [minée par les affrontements inter-rebelles et l’insécurité galopante] n’encourage pas non plus les gens à rentrer. La reconstruction de la Syrie est un sujet politiquement sensible, mais j’appelle les pays donateurs à au moins aider les gens qui font le choix du retour.
Comment jugez-vous la politique migratoire d’Emmanuel Macron ?
En France, il faut améliorer la mise à l’abri, l’accueil, certains aspects de la procédure, mais la loi asile et immigration [définitivement adoptée à l’Assemblée le 1er août] a permis des progrès. A l’échelle européenne, le discours solidaire du président est très positif [il s’était engagé, en automne 2017, à offrir en deux ans 10 000 places de réinstallation aux réfugiés liés au HCR, notamment au Niger et au Tchad]. L’augmentation relative des places de réinstallation pour les réfugiés et l’action rapide de l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides] au Niger ont été exemplaires.
Comprenez-vous que l’afflux massif d’une population culturellement musulmane dans une région majoritairement judéo-chrétienne puisse créer des tensions ?
Toute absorption de personnes issues d’une culture minoritaire est complexe, mais elle est possible et souhaitable ! Je crois à la diversité, même si je sais que ce n’est pas populaire de le dire. Lors de réunions européennes, en particulier dans l’est de l’Europe, j’ai entendu certains pays parler d’homogénéité. Mais ce n’est pas dans la tradition de l’Europe. Les valeurs chrétiennes sont précisément des valeurs de solidarité et de partage. L’homogénéité est une utopie négative qu’il faut contrer à tout prix. La diversité est un élément d’enrichissement. Les villes vivantes dans le monde sont des villes diverses ; ce sont elles qui sont à l’avant-garde ! Les Européens ont suffisamment d’outils économiques, sociaux et culturels pour gérer cette diversité.
Etes-vous inquiet de la montée de l’extrême droite en Italie ?
[Le ministre de l’intérieur italien] Matteo Salvini mène plusieurs batailles. Sur la question de la répartition des migrants en Europe, je suis d’accord avec lui : l’Italie ne peut pas recevoir tout le monde. Mais son discours très agressif, même s’il n’est pas forcément raciste, est susceptible de créer une atmosphère où le racisme peut prospérer. Cela m’inquiète beaucoup. Son langage ouvre la porte à des tendances extrêmes au sein des sociétés.
La montée du populisme dans le monde pose-t-elle des problèmes pour une organisation multilatérale comme le HCR ?
Pour l’instant, personne ne nous dit d’arrêter notre travail, qui, il faut le rappeler, est effectué à 90 % hors de l’Europe. Pour nous, l’essentiel est d’obtenir les ressources pour aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés, c’est-à-dire souvent des pays pauvres en Afrique ou en Asie. Je crains que la diminution de la solidarité en Europe et la stigmatisation du droit d’asile aux Etats-Unis donnent un mauvais exemple. Les pays pauvres me demandent de plus en plus pourquoi ils devraient prendre des réfugiés alors que l’Europe n’en veut pas. Or, pour des Etats voisins de pays en guerre, cela signifierait renvoyer des gens dans ces zones de conflit. C’est cela qui m’inquiète le plus.
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/09/filippo-grandi-l-essentiel-est-qu-on-nous-donne-les-moyens-d-aider-les-pays-
Avec ce commentaire de Emmanuel Blanchard via la mailing-list Migreurop :
Une interview inquiétante à plus d’un titre : #Filippo_Grandi suggère que le HCR pourrait être plus impliqué encore en Lybie et dans tout pays d’Afrique du Nord prêt à s’impliquer dans des programmes de retours de boat-people et autres projets de gestion de « centres d’accueil et de réception ». Il ouvre même grand la porte pour une collaboration poussée avec l’UE en Egypte, même s’il prévient que le rôle du HCR ne peut pas être de contribuer à « des moyens d’empêcher les gens de partir vers l’Europe ». Il critique en effet à mots couverts certaines dimensions des politiques européennes de contrôle des frontières extérieures (voir passages soulignés en gras).
A noter que sous couvert « d’équilibre », le journaliste du Monde - qui s’est autorisé une critique de la « politique d’externalisation des frontières européennes » - reprend certains des argumentaires « anti-migrants » les plus éculés.
Turning the tide
This online report analyses the relationship between irregular migration and conflict and stability in #Mali, #Niger and Libya. Studying the human smuggling networks that operate within and across these three countries provides insights into the transnational dynamics of irregular migration as well as these networks’ interaction with local, national and regional political and economic dynamics.
#Afrique #migrations #asile #réfugiés #Sahara #routes_migratoires
#Libye #migrations_internes #migrations_régionales #passeurs #cartographie #visualisation #réseaux
cc @reka
Human smuggling: the pride of Niger’s economy
Niger would be in for a rough ride if efforts to end human smuggling were taken seriously, and the European Union knows it.
►https://www.opendemocracy.net/beyondslavery/neil-howard-luca-raineri/human-smuggling-pride-of-nigers-economy
#économie
mySociety and Better Cities, 2016
▻https://2016.mysociety.org/cities
FixMyStreet helps citizens report problems in their community to the authorities responsible for getting them fixed.
But it’s also a whole lot more: a CRM system for councils, for starters. And FixMyStreet’s extreme flexibility means that it’s been used for all kinds of projects, from cycle accident reporting to corruption-busting.
Maerker - Fragen und Antworten
▻https://maerker.brandenburg.de/bb/faq
La solution pour le Brandebourg n’est pas open source.
Wozu kann ich Maerker nutzen?
Wie beschreibe ich mein Anliegen in Maerker?
Welche Bedeutung haben die Ampeln?
Wozu dient das Archiv?
Wie erhalte ich eine Rückantwort von der Verwaltung?
Warum soll ich meine E-Mail-Adresse einfügen?
Welche Kommunen nehmen an Maerker teil?
Kann meine Gemeinde auch mit machen?
An wen kann sich meine Gemeindeverwaltung wenden, wenn sie Maerker ebenfalls nutzen möchte?
Ich habe eine konzeptionelle / technische Frage zu Maerker; an wen wende ich mich?
Si se cierra un camino, se abre otro: Así han cambiado las rutas de la inmigración a Europa
La historia de los movimientos migratorios hacia Europa es la historia de puertas abiertas, entornadas y cerradas, de efectos empujes que esconden guerras, pobreza, aspiraciones. Y en esa evolución, cada pico pronunciado de llegadas irregulares tiene detrás un momento, una explicación.
Cada variación destacada de las rutas suele estar relacionada con una decisión política: un acuerdo con Turquía, el endurecimiento de los requisitos de determinado visado, aumento de redadas en el país de tránsito... A veces parece que una política logró su objetivo, que los migrantes dejaron de emplear determinado trayecto, que ya no están. Pero la historia de las migraciones lo dice: si un camino se cierra, otro se abrirá.
#migrations #routes_migratoires #parcours_migratoires #asile #migrations #Méditerranée #visualisation #graphique #histoire
cc @reka
Quelques remarques :
– la source !
▻http://www.eldiario.es/desalambre/GRAFICOS_0_591441598.html
les graphiques y sont des visualisations dynamiques ; pas toujours commode pour récupérer l’image (d’où la copie d’écran). En revanche, c’est fait par Tableau et on peut récupérer le tableau de données (sources ?)
– ces chiffres, comme tous ceux qui portent sur ce sujet d’immigration, sont à prendre avec précaution. Ce ne sont des entrées irrégulières, elles ne sont pas issues de données d’état-civil. La « couverture » (pour autant que cela ait un sens) n’est pas exacte et, surtout, elles sont directement liées à l’activité de recherche des migrants et donc aux moyens consacrés à la chasse aux migrants. Sur une période aussi longue (2009-2016) elle a varié.
– c’est dommage d’empiler les différentes régions de passage sans tenir compte de la logique géographique qu’on peut, sans trop forcer résumer à un axe d’ouest en est
– enfin, le graphique empilé en pourcentage que tu as retenu doit être complété par l’empilement en effectif pour donner une mesure du choc de 2015 (octobre novembre).
Deux essais tenant compte de ces deux dernières remarques.
Comme d’hab, mille mercis @simplicissimus pour cet éclairage éclairant ! C’est simplement génial.
New map reveals shattering effect of roads on nature | Environment | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/environment/2016/dec/15/new-map-reveals-shattering-effect-of-roads-on-nature?CMP=twt_a-environm
An international team of researchers analysed open-access maps of 36m km of road and found that over half of the 600,000 fragments of land in between roads are very small – less than 1km2.
A mere 7% are bigger than 100km2, equivalent to a square area just 10km by 10km. Furthermore, only a third of the roadless areas were truly wild, with the rest affected by farming or people.
The last remaining large roadless areas are rainforests in the Amazon and Indonesia and the tundra and forests in the north of Russia and Canada. Virtually all of western Europe, the eastern US and Japan have no areas at all that are unaffected by roads. The scientists considered that land up to a kilometre on each side of a road was affected, which they believe is a conservative estimate.
Si sur de nombreux sujet je peux comprendre que le Groenland soit « terra incognita » ("no-data-land" pourrait-on dire en globish du 21ᵉ siecle) il me semble que les auteurs de cette carte auraient quand même put lui attribuer, en tant que « large roadless area », un peu de valeur écologique.
La réalité à venir se chargera de nous le rappeler ...
Toutes les routes depuis…
►https://www.codeursenliberté.fr/cartographie/routes_depuis
Toutes les routes depuis…
Il y a quasiment un an, j’avais copié le projet Roads to Rome et décrit sur mon blog personnel le processus.
Celui-ci était particulièrement pénible et pas vraiment réutilisable.
Il était temps de faciliter la génération des données et de permettre à tout le monde de faire ses propres cartes.
Quelques exemples de cartes sont visibles sur mon compte flickr.
Why America’s roads are so much more dangerous than Europe’s
▻http://www.vox.com/the-big-idea/2016/11/30/13784520/roads-deaths-increase-safety-traffic-us
In the US, in contrast [to the Netherlands], standard engineering practice calls for wide, straight streets in almost all situations. This approach prompts inappropriate speeds that we then try to correct after the fact with speed bumps, police speed traps, and a bunch of remedies that would not be needed if streets were designed appropriately in the first place.
What’s more, most communities built in the US over the past three generations have been sprawling, automobile-dependent, and disconnected. This has both increased the level of traffic within those communities and force-fed the bulk of that traffic onto the few arteries that connect one place to another. Some have taken to calling the worst of these byways “stroads” — street-road hybrids.
Les murs de la mer
par Maël Galisson,
paru dans CQFD n°148 (novembre 2016)
▻http://cqfd-journal.org/Les-murs-de-la-mer
Moins exposé médiatiquement que les routes migratoires de Méditerranée centrale ou de mer Égée, le détroit de Gibraltar est resté un lieu de passage où les soldats marocains jouent le rôle de supplétifs des politiques européennes. Les voyageurs sans visa y vivent de longues périodes d’attente, de violence et de misère. Reportage à Tanger, Ceuta et Melilla.
#Ceuta, #Melilla, #Tanger, #Routes_Migratoires, #Forteresse_Europe
Mixed Migration in West Africa, September 2016
▻http://img.static.reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/styles/attachment-large/public/resources-pdf-previews/655116-RMMS%2BWest%2BAfrica%2BMonthly%2BMap%2BSeptember%2B2016
▻http://reliefweb.int/map/world/mixed-migration-west-africa-september-2016
#Sahel #Sahara #Afrique_de_l'Ouest #asile #migrations #réfugiés #mixed_migration #cartographie #visualisation
cc @reka
Cartography Comparison: Google Maps & Apple Maps — Justin O’Beirne
▻http://www.justinobeirne.com/essay/cartography-comparison
la suite (comme toujours très intéressante)
Apple’s New Map
▻https://www.justinobeirne.com/new-apple-maps
et aussi
What Happened to Google Maps? — Justin O’Beirne
►http://www.justinobeirne.com/essay/what-happened-to-google-maps
►http://static1.squarespace.com/static/54ff63f0e4b0bafce6932642/t/5720f8e54c2f85be7fb0f701/1461962198347/?format=1500w
Avec « Des routes et des ponts », la voie est libre – Framablog
►https://framablog.org/2016/09/12/des-routes-et-des-ponts-1
Le problème exposé dans cet ouvrage m’est apparu sur une intuition. Pour avoir travaillé dans des startups puis dans des sociétés de capital-risque, j’ai pu constater que des sommes d’argent considérables affluaient dans les entreprises de logiciel. Par ailleurs, en tant que développeuse de logiciel en amateur, j’étais bien consciente que je n’aurais rien pu produire toute seule. J’utilisais du code gratuit et public (plus connu sous le nom de code open source) dont j’assemblais des éléments afin de répondre à des objectifs personnels ou commerciaux. Et franchement, les personnes impliquées dans ces projets avaient, quel que soit leur rôle, fait le plus gros du travail.
FRAN Quarterly: Illegal crossings down in the first quarter of 2016
In the first quarter of this year, FRAN indicators on illegal border-crossing between border crossing points (BCPs), illegal stay and asylum eased after reaching record levels in the fourth quarter of 2015. Irregular migration pressure steadily decreased between January and March 2016, although it was still higher than in any previous first quarter since the FRAN data collection began in 2007.
It is Obvious from the Map! Disobeying the Production of Illegality beyond Borderlines
Abstract This synthetic piece engages the phenomenon of border externalization from the perspective of conflicting maps. On the one hand, there are official cartographies produced by and circulating among policy makers, border authorities, security think tanks and media outlets. While these institutional maps deploy the professionalism and neutrality associated with expertise, we point how they are driven by a restrictive logic of containment towards mobility. On the other hand, we introduce another set of maps, which are just as sophisticated, yet the product of embodied, experiential and activist knowledge(s) coming from those supporting and enacting a politics of freedom of movement. This paper showcases, and reflects on, the politics of institutional maps produced by border institutions used to envision and implement ongoing practices of remote migration control. Attention is further given to examples of counter-cartographies that show how controversial, problematic and inaccurate the institutional maps for migration control are. These counter-maps enable alternative visions and practices of human mobility. Many of these maps are now part of the itinerant art collection first launched in Los Angeles and currently hosted in Zagreb: #It_is_Obvious_from_the_Map!.
Exclusive: U.S. seeks Latin American help amid rise in Asian, African migrants
Washington is seeking closer coordination with several Latin American countries to tackle a jump in migrants from Asia, Africa and the Middle East who it believes are trying to reach the United States from the south on an arduous route by plane, boat and through jungle on foot.
▻http://uk.reuters.com/article/us-usa-immigration-mexico-exclusive-idUKKCN10R0DD
#Mexique #externalisation #USA #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #parcours_migratoires #Etats-Unis
Cruscotto statistico giornaliero
In questa pagina sono rappresentati i dati relativi al fenomeno degli sbarchi e l’accoglienza dei migranti presso le strutture gestite dalla Direzione Centrale dei servizi civili per l’immigrazione e l’asilo
▻http://www.libertaciviliimmigrazione.dlci.interno.gov.it/it/documentazione/statistica/cruscotto-statistico-giornaliero
#statistiques #arrivées #chiffres #Italie #accueil #migrations #asile #réfugiés
Europe. Désormais, 93 pour cent des migrants arrivent par l’Italie
Depuis la signature d’un accord entre l’Union européenne et la Turquie, la route migratoire qui passe par la Grèce a pratiquement disparu au profit de la route méditerranéenne vers l’Italie, où près de 3 000 personnes ont déjà trouvé la mort cette année.
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