• Des Afghans craignent pour leur vie après une fuite massive de données des autorités britanniques
    https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20250716-afghans-craignent-pour-vie-apr%C3%A8s-fuite-massive-donn%C3%A9es-

    La divulgation accidentelle des données de 19 000 Afghans ayant aidé les forces britanniques plonge une partie des personnes concernées et leurs familles dans l’angoisse des représailles de la part des Taliban. Car si certaines ont été discrètement évacuées par le Royaume-Uni depuis l’année dernière, les autres dénoncent un sentiment d’abandon.

    #Royaume-Uni #données_personnelles #fichage #Afghans #talibans

  • Le Royaume-Uni annonce un accord pilote pour renvoyer en France des migrants qui arrivent illégalement par la Manche
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/10/le-premier-ministre-britannique-keir-starmer-annonce-un-accord-avec-paris-po

    Le Royaume-Uni annonce un accord pilote pour renvoyer en France des migrants qui arrivent illégalement par la Manche
    Le Monde avec AFP
    Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé, jeudi 10 juillet, un accord pilote pour un échange de migrants avec la France, qui doit entrer en vigueur dans les « prochaines semaines ». Cet accord, qui doit encore être soumis à la Commission européenne avant d’être signé, repose sur le principe du « un pour un ».
    « J’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui notre accord sur un projet pilote inédit : pour la première fois, les migrants arrivant par petits bateaux seront arrêtés puis renvoyés rapidement en France », a déclaré le dirigeant travailliste, ajoutant qu’« en échange de chaque retour » une autre personne pourrait venir via un itinéraire contrôlé et légal. Cette dernière devra, au préalable, exprimer sa volonté, via une plateforme en ligne, de s’installer au Royaume-Uni et justifier de liens avec ce pays.
    Seuls les individus « qui n’ont pas essayé d’entrer illégalement au Royaume-Uni » seront éligibles pour cet échange, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse avec le président français, Emmanuel Macron, à l’occasion d’une visite d’Etat de trois jours au Royaume-Uni.« Pour la première fois, les migrants arrivant par petits bateaux seront arrêtés puis renvoyés rapidement en France », a ajouté le premier ministre britannique, se réjouissant d’un accord « révolutionnaire » sur un projet susceptible de démarrer « dans les prochaines semaines ». Le sujet est délicat alors que sur les six premiers mois de l’année 2025, plus de 20 000 personnes sont parvenues à rejoindre les côtes britanniques à bord de small boats, une hausse de presque 50 % par rapport à la même période l’an dernier.
    Le président français a également déploré une « incitation » à traverser la Manche depuis le Brexit, en 2020, en expliquant qu’il n’existait depuis plus « aucun accord migratoire avec l’Union européenne ». « Il n’existe pour les candidats à la traversée ni voie d’admission légale alternative ni dispositif de réadmission à l’issue d’une traversée, et la situation actuelle crée en réalité une incitation à réaliser la traversée », a détaillé Emmanuel Macron. Il a estimé que ce projet pilote « exercera[it] un effet très dissuasif sur le modèle des passeurs et sur les traversées ». Aucune précision chiffrée n’a été donnée sur le nombre de migrants que l’accord pourrait concerner. Il doit encore être soumis à vérification juridique, selon Emmanuel Macron. L’ONG Médecins sans frontières a de son côté jugé que ce projet n’était « pas seulement absurde » mais « aussi extrêmement dangereux ».(...).

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#politiquemigratoire#migrationirreguliere#droit#sante

  • Les « small boats » de migrants traversant la Manche pour atteindre le Royaume-Uni se multiplient
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/07/dans-la-manche-les-traversees-de-migrants-ne-cessent-d-augmenter-c-est-assez

    Les « small boats » de migrants traversant la Manche pour atteindre le Royaume-Uni se multiplient
    Par Julia Pascual (Boulogne-sur-Mer [Pas-de-Calais], Dunkerque,
    La mer est calme, lisse. Au loin, une tache noire. Bientôt, l’aube dévoile un canot pneumatique d’à peine 10 mètres de longueur. Assis de part et d’autre, à cheval sur les boudins, une trentaine d’hommes au moins. Ils tendent leurs jambes pour ne pas toucher l’eau. Certains ont des gilets de sauvetage, d’autres non. Dans le détroit du pas de Calais, mardi 1er juillet, ils seront 440 migrants à rejoindre le Royaume-Uni à bord de huit small boats. Celui que l’on suit paraît plein. Pourtant, il remonte la côte pour s’approcher de la plage de Malo-les-Bains (Nord).
    Les clients du Radisson dorment encore quand, devant l’hôtel de luxe, un groupe de femmes, d’hommes et d’enfants s’avancent dans la mer jusqu’à la taille. Tous ne réussiront pas à embarquer. Alors que des policiers s’approchent, le canot repart. Plus lent, plus lourd. L’embarcation s’enfonce un peu plus dans l’eau. On entend des cris. Ils disent la tension à bord, la peur. A une vitesse d’environ 4 nœuds (7,4 kilomètres-heure), le small boat prend la direction de Douvres, à plus d’une soixantaine de kilomètres, de l’autre côté du détroit.
    Un navire surveille à distance la course hésitante du canot. C’est le Minck, un des bateaux affrétés par l’Etat français dans la Manche. Si les migrants ne sollicitent pas d’aide, le Minck se contentera de les « escorter » jusqu’aux eaux anglaises, où les Britanniques prendront le relais.
    Quelques heures plus tard, la même scène se rejoue au large de Dunkerque (Nord). Cette fois-ci, une vedette de la gendarmerie maritime accompagne l’épopée risquée d’un canot surchargé, dont le moteur peine dans un bruit aigu de moulin à café.Ces scènes sont devenues ordinaires dans la Manche, où, depuis le début de l’année, plus de 20 000 personnes ont réussi à rejoindre le Royaume-Uni en small boat. Soit 7 000 de plus qu’à la même époque en 2024. Un record. Dans le même temps, au moins 15 personnes sont mortes lors de tentatives de traversée.Tandis que le président de la République, Emmanuel Macron, se rend à Londres, du 8 au 10 juillet, pour sceller le « reset » (« remise à zéro ») de la relation franco-britannique, le sujet migratoire est source de tensions.
    De plus en plus de personnes passent, en dépit de l’argent investi par les Britanniques pour la sécurisation du littoral français. La France déploie au quotidien 1 200 effectifs de forces de l’ordre sur la côte. C’est une voiture de police qui stationne près des dunes de Leffrinckoucke (Nord), ce sont trois gendarmes qui patrouillent au-dessus de la plage de Saint-Frieux, à Dannes (Pas-de-Calais), c’est encore un buggy, un véhicule léger tout-terrain, en surveillance au nord de celle de Neufchâtel-Hardelot (Pas-de-Calais)…
    A Gravelines (Nord), le maire socialiste, Bertrand Ringot, explique que, chaque jour, plusieurs équipages de police se trouvent sur sa commune. Il a en outre reçu, depuis 2023, plus de 1,3 million d’euros de subventions britanniques, avec lesquels il a déjà acquis 56 caméras et ouvert un centre de supervision équipé de dix écrans. Mais il a beau chercher à être « le plus dissuasif » possible, il observe une « multiplication des traversées » depuis ses plages.
    La météo a été bonne plus tôt que d’ordinaire, des ressortissants de la Corne de l’Afrique sont arrivés en plus grand nombre et les passeurs s’adaptent. Ils chargent davantage chaque bateau, recourent à la technique du « taxi boat », qui consiste à faire monter les personnes directement dans l’eau, pour empêcher l’intervention des forces de l’ordre, étalent les départs sur le littoral…
    Face à ce phénomène en expansion, les personnes venant en aide aux migrants s’adaptent aussi. Une nouvelle association a été fondée en mars 2025, Opal’Exil, pour organiser des maraudes dans le sud du Pas-de-Calais. Il est à peine 5 heures du matin quand deux bénévoles, Franck Tiquet, 49 ans, et Annie Richer, 67 ans, déplient une table de camping à proximité de la gare de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). C’est ici que convergent des groupes de personnes harassées, dont la traversée a échoué. Elles regagnent alors les grands campements de Calais (Pas-de-Calais) ou de Loon-Plage (Nord).
    Elles sont plus d’une centaine, ce matin-là, à accepter le thé chaud et le pain offerts par Franck et Annie. Parmi elles, un couple de Soudanais, avec leur fille de 7 ans et leur garçon de 1 an et demi. La famille n’a pas pu embarquer parce qu’« il y a trop de police, trop de drones ». Cela fait deux ans qu’ils ont quitté leur pays en guerre. Pour arriver en Europe, ils ont déjà traversé la Méditerranée. Alors ils ne sont pas près de baisser les bras. Pas si près du but. Il y a aussi un couple de Kurdes de Turquie, leur garçon de 14 ans et leur fille de 13 ans, dont la demande d’asile a été rejetée en Allemagne, où ils ont vécu trois ans. Il y a encore Esma et son mari, des alévis, un courant religieux turc minoritaire, qui disent fuir des menaces de mort et la répression des autorités turques. « Nous sommes en danger de mort sur cette route », constate Esma, 40 ans (elle n’a pas souhaité donner son nom, comme les personnes citées par leur prénom). Néanmoins, le Royaume-Uni s’impose comme destination. Ce n’était pas le cas lorsqu’elle a quitté la Turquie, il y a six mois. « Nous n’avions pas de pays en tête, précise Esma. Mais nous sommes passés par la Croatie, où la police a menacé de nous renvoyer, et nos empreintes digitales y ont été enregistrées. Donc, nous ne pouvons pas demander l’asile ailleurs en Europe. » Esma a déjà tenté la traversée huit fois. « Parfois, la police intercepte le bateau et crève le boudin, parfois, trop de gens montent à bord et il y a un risque que le bateau explose ou que le moteur tombe en panne, alors on descend », rapporte-t-elle.
    Ces récits de bateaux surchargés, de policiers qui crèvent des boudins, de gaz lacrymogènes déversés pour empêcher des groupes d’embarquer, Yousef en a plusieurs à partager. La nuit est proche quand nous rencontrons ce Kurde d’Irak, âgé de 36 ans. Il marche, avec un groupe d’une cinquantaine de personnes, en direction des plages de Dunkerque. Il y a là des hommes, des femmes, des enfants et même des bébés. Certains dorment sur le dos de leurs parents, d’autres ont le regard hagard. Toutes et tous échoueront, encore une fois.
    Nous retrouvons Yousef le surlendemain dans le camp de Loon-Plage. Le parcours qu’il relate dit l’errance à laquelle sont condamnés beaucoup de celles et ceux qui risquent leur vie dans les small boats. Yousef a vécu au Royaume-Uni entre 2015 et 2018. Ne parvenant pas à obtenir l’asile, il a rejoint son frère dans l’Allier. Sans plus de succès. « J’ai perdu sept ans en France », regrette-t-il.
    En 2023, il essaie une première fois de retourner au Royaume-Uni en small boat. Sans y parvenir. Puis il trouve du travail dans les cultures d’endives à Saint-Omer (Pas-de-Calais), et commence à accumuler des fiches de paie dans l’espoir d’être régularisé. Las, « les règles ont changé », dit-il, en référence au ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, qui a durci les critères de régularisation. Le jeune Kurde est « fatigué ». La nuit, dans la tente qui lui sert d’abri, il trouve difficilement le sommeil.
    Près de 2 000 personnes se trouvent actuellement dans les camps de Loon-Plage. « C’est assez inédit qu’il y ait autant de gens », remarque Diane Leon, la coordinatrice de Médecins du monde, qui tient une clinique mobile sur place. Les autorités ont, depuis plusieurs semaines, accéléré le rythme des démantèlements de camps, obtenant pour principal résultat leur éparpillement. « Les gens se sont éloignés du seul point d’eau, on sait que des femmes enceintes boivent l’eau du ruisseau », rapporte Mme Leon. Par ailleurs, « comme les tentes sont confisquées, il n’y en a pas assez. Et, ici, tout se monnaie ». Médecins du monde a noté l’augmentation des cas de violences sexuelles. Des femmes obligées de partager leur tente ou violées sous la menace d’une arme…

    #Covid-19#migrant#migrant#manche#traversee#routemigratoire#france#royaumeuni#camp#sante#droit

  • Migrants dans la Manche : le Royaume-Uni salue le « durcissement » des interventions des forces de l’ordre françaises
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/05/migrants-dans-la-manche-le-royaume-uni-salue-le-durcissement-des-interventio

    Migrants dans la Manche : le Royaume-Uni salue le « durcissement » des interventions des forces de l’ordre françaises
    Le Monde avec AFP
    Le gouvernement britannique s’est félicité, vendredi 4 juillet, du « durcissement » des pratiques des forces de l’ordre françaises pour intercepter les migrants embarquant sur des bateaux dans le nord de la France pour rejoindre l’Angleterre.Des images diffusées vendredi par la BBC, tournées sur une plage, montrent des membres des forces de l’ordre françaises aller dans l’eau peu profonde jusqu’à un bateau pneumatique avec de nombreux migrants à son bord, parmi lesquels des enfants, et le crever à coups de cutter.
    « Ce que nous avons vu ce matin était un moment important, a réagi un porte-parole du premier ministre britannique, Keir Starmer. Nous saluons l’action des forces de l’ordre françaises pour intervenir dans les eaux peu profondes, et ce que vous avez vu ces dernières semaines est un durcissement de leur approche. » « Nous voyons de nouvelles tactiques utilisées pour perturber ces bateaux avant qu’ils ne commencent leur voyage », a poursuivi le porte-parole. « Avec tous les autres leviers que le gouvernement active, nous pensons que cela peut avoir un impact majeur pour mettre fin aux tactiques utilisées par ces gangs » de passeurs, a-t-il ajouté.
    Selon la préfecture régionale des Hauts-de-France, vendredi à 8 h 30, un « taxi-boat » est venu embarquer des passagers sur la plage de Saint-Etienne-au-Mont (Pas-de-Calais). L’embarcation transportait déjà trente personnes « lorsque une cinquantaine de migrants (hommes, femmes et enfants) se sont présentés sur la plage », a-t-elle précisé. Six militaires « sont restés en sécurisation lors de l’embarquement, en application des ordres ».Lors de l’embarquement, « les personnes situées à l’eau à l’arrière du “small-boat” couraient un danger immédiat », ce qui a conduit les gendarmes à intervenir afin d’éviter une « prise de risque aux passagers d’un esquif d’évidence très fragile, a poursuivi la préfecture. Aucune personne n’a été blessée ou a nécessité une prise en charge par les secours. »
    Outre cette embarcation, dans la nuit de jeudi à vendredi, puis dans la journée, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a précisé que 149 migrants tentant de rejoindre l’Angleterre avaient été secourus, dont 81 sur une même embarcation au large de Calais.
    Le Royaume-Uni fait pression sur la France pour qu’elle modifie la « doctrine » d’intervention des policiers et gendarmes en mer afin de pouvoir intercepter les taxi-boats jusqu’à 300 mètres des côtes. Ces derniers embarquent des migrants directement dans la mer pour éviter les contrôles sur les plages.Conformément au droit international de la mer, une fois qu’une embarcation navigue, les autorités ne doivent faire que du sauvetage et ne sont pas supposées intervenir pour intercepter les migrants, afin d’éviter des noyades.
    En avril 2024, des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) avaient déjà été témoins d’une scène où un policier, avec de l’eau jusqu’aux genoux, avait planté son couteau dans le boudin d’une embarcation, sous les jurons d’un migrant en larmes. Ce dernier était finalement parti une heure plus tard à bord d’une autre embarcation de fortune surchargée.Le premier ministre travailliste, Keir Starmer, arrivé au pouvoir il y a un an et sous la pression de l’extrême droite qui progresse, a promis de « reprendre le contrôle des frontières ». Voir aussi les cartes (2024) | Article réservé à nos abonnés La Manche, une frontière toujours aussi meurtrière pour les migrants Mais plus de 20 500 personnes ont traversé la Manche durant les six premiers mois de l’année, du jamais-vu ; cela représente une augmentation de près de 48 % par rapport à la même période de 2024. Un record annuel avait été atteint en 2022, avec 45 774 arrivées de migrants.

    #Covid-19#migrant#migrant#france#royaumeuni#politiquemigratoire#frontiere#droit#sante#routemigratoire

  • Bonheurs et misères du #mariage
    https://laviedesidees.fr/Bonheurs-et-miseres-du-mariage

    La “double vie” de la grande romancière victorienne George Eliot conjugue le champ littéraire et l’expérience matrimoniale. Ses œuvres forment le creuset d’une réflexion sur l’amour, les normes sociales et la liberté.

    #Arts #Philosophie #femmes #littérature #roman #Royaume-Uni
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250702_surprenant_eliot.pdf

  • Près de 20 000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un record - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/65488/pres-de-20-000-migrants-ont-traverse-la-manche-depuis-le-debut-de-lann

    Près de 20 000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un record
    Par La rédaction Publié le : 01/07/2025
    Près de 20 000 migrants ont traversé la Manche depuis le 1er janvier. Jamais un tel chiffre n’avait été enregistré pour les six premiers mois de l’année, même lors des arrivées records de 2022 où plus de 45 700 exilés avaient rejoint le Royaume-Uni en traversant la Manche.
    Depuis le début de l’année, les records des traversées de la Manche s’enchaînent. Selon les derniers chiffres du ministère britannique de l’Intérieur, 19 982 migrants ont traversé le bras de mer qui relie les côtes françaises des rives anglaises depuis le 1er janvier. La plupart des personnes arrivant par petits bateaux viennent d’Afghanistan, de Syrie, d’Érythrée, d’Iran.Ce chiffre est en augmentation de 48 % par rapport à 2024 (13 489 traversées recensées) et de 75 % par rapport à 2023 (11 433 traversées recensées).
    C’est la première fois depuis l’apparition du phénomène des « small boats » en 2018 que ce seuil est dépassé si tôt dans l’année. Cela ne s’était pas non plus produit en 2022 alors que cette année avait vu des records d’arrivées avec plus de 45 700 exilés enregistrés par les services britanniques.
    Ces chiffres sont « clairement inacceptables », a réagi dans la presse locale un porte-parole du Home Office. « Soyons clairs : l’augmentation des chiffres ces dernières années s’explique par le fait que ces gangs ont été autorisés à implanter des entreprises de contrebande à grande échelle dans toute l’Europe », a-t-il tenté de justifier. Reste que ces chiffres accentuent encore la pression sur le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer, qui a promis de lutter contre l’immigration illégale et qui fait face à la montée du parti anti-immigration Reform UK. « Un an après l’arrivée au pouvoir du parti travailliste, les bateaux ne se sont pas arrêtés, ils se sont multipliés », a estimé Chris Philp, député du parti conservateur.
    Mi-juin, le chef du gouvernement avait admis, en marge du sommet du G7 au Canada, que la crise des petits bateaux dans la Manche se « détériorait ». Pour Keir Starmer, « la migration devrait être une priorité compte tenu de la détérioration de la situation dans la Manche ». Et la France et le Royaume-Uni devraient continuer à « travailler en étroite collaboration » pour « trouver des moyens novateurs de faire avancer les choses ». Comprendre : enrayer les traversées irrégulières entre les deux pays.Les deux dirigeants, français et britannique, ont convenu de se focaliser sur cette question migratoire lors du prochain sommet entre le Royaume-Uni et la France. Le président français est attendu du 8 au 10 juillet à Londres pour une visite d’État.
    Comme ses prédécesseurs, le Premier ministre a fait de la lutte contre l’immigration irrégulière sa priorité. Les accords se sont multipliés ces dernières années. En 2023, le précédent gouvernement conservateur avait finalisé un accord pour donner à la France près de 500 millions d’euros sur trois ans pour militariser davantage la frontière française et empêcher les migrants de faire la traversée. Dernier rendez-vous officiel en date : en février 2025. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur français et Yvette Cooper, son homologue britannique, ont prolongé jusqu’en 2027 leur traité contre l’immigration clandestine, par lequel les Britanniques financent une partie des contrôles menés côté français.
    Pour faire face à cette hausse des départs depuis les côtes françaises, la France envisage de changer de doctrine : autoriser les forces de police à intercepter les migrants en mer. Jusqu’à présent, le droit maritime interdit aux policiers d’entrer dans l’eau et d’interpeller les bateaux.En 2021, Priti Patel, alors ministre de l’Intérieur britannique, avait déjà pressé la France de mettre en place ce genre d’opérations. Mais ce projet avait été rapidement abandonné suite au refus de la France de mener des pratiques contraires au droit maritime international.
    Particulièrement dangereuses, les traversées de la Manche dans ces frêles embarcations pneumatiques provoquent régulièrement des drames. L’année 2024 a été la plus meurtrière recensée depuis 2018 : 78 personnes sont mortes dans une vingtaine de naufrages recensés, selon l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim). Et depuis le début de l’année, au moins 17 personnes sont mortes en tentant de rallier l’Angleterre par la mer, selon le ministère de l’Intérieur français.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#traversee#manche#mortalite#routemigratoire#migrationirreguliere#sante

  • Mardi 1er juillet 2025 à Gaza : plus de 100 morts tués par Israël, aggravation de la catastrophe humanitaire.
    2 juillet 2025 | IMEMC News


    https://imemc.org/article/tuesday-in-gaza-dozens-of-casualties-worsening-humanitarian-catastrophe

    Au 106e jour depuis la reprise du génocide dans la bande de Gaza, des sources médicales dans l’enclave assiégée ont rapporté que 102 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés, dont des femmes et des enfants, par les tirs israéliens depuis l’aube, parmi lesquels des habitants qui cherchaient de la nourriture et de l’aide humanitaire.

    Mise à jour : Une jeune femme, championne de boxe, Malak Musleh , a succombé à ses blessures subies lors du bombardement israélien de la station balnéaire d’Al-Baqa, sur la côte de la ville de Gaza, la veille.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/AQP2hJWMX7pct8cJKmmhSgIKo51g-OM0YPV-9sJ21CEhgLsG8H1iZhSxZ20E0FdhPDfspWWYCK-Fu


    La station balnéaire offrait un point d’accès à Internet et une station de recharge pour appareils électroniques utilisée par les journalistes palestiniens, ce qui a entraîné la mort immédiate de trente Palestiniens et fait des dizaines de blessés.
    Parmi les Palestiniens tués figurent le militant des médias Omar Zeino, le créateur de contenu Ismael Abu Hatab, l’artiste virtuelle Omaima Salmi et la sœur du journaliste palestinien Bayan Abu Sultan, qui a survécu à l’attaque.

    Onze Palestiniens ont été tués et environ 84 blessés, dont de nombreux enfants et femmes, lorsque les forces israéliennes ont pris pour cible des Palestiniens déplacés qui cherchaient à obtenir une aide humanitaire près du carrefour de Shuhada, appelé « carrefour de Netzarim » par Israël, au sud-ouest de la ville de Gaza.

    L’hôpital Al-Awda de Nuseirat, dans le centre de Gaza, a rapporté que trois Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés par des tirs à balles réelles israéliens lors d’une attaque contre des habitants qui s’étaient rassemblés pour recevoir de l’aide humanitaire.

    Dans le camp de réfugiés d’Al-Maghazi , également dans le centre de Gaza, au moins deux Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lorsque les forces israéliennes ont bombardé une école de l’UNRWA qui abritait des familles déplacées.

    Une source médicale de l’hôpital Al-Quds, affilié à la Société du Croissant-Rouge palestinien à Gaza, a rapporté l’arrivée des corps de huit personnes tuées et de plus de 65 blessés à la suite des tirs des forces d’occupation israéliennes sur des personnes qui attendaient de l’aide dans la zone du « carrefour des martyrs ».

    L’hôpital Al-Awda de Nuseirat a également annoncé l ’arrivée des corps de trois personnes tuées et de dizaines de blessés à la suite des tirs des forces d’occupation sur des civils qui attendaient de l’aide dans le centre de la bande de Gaza.

    Plus tôt, 10 civils ont été tués et d’autres blessés dans un massacre perpétré par les forces d’occupation israéliennes lorsqu’elles ont bombardé une maison appartenant à la famille Abu Samra dans la rue Kashko, dans le quartier de Zeitoun, à l’est de la ville de Gaza. Les forces d’occupation ont également bombardé un rassemblement de civils dans la rue Al-Madhoun, dans le même quartier, faisant plusieurs morts et blessés.

    Les forces d’occupation ont également bombardé la maison de la famille Al-Dahdar dans le quartier d’Al-Tuffah, ainsi que l’entrée de l’école Salah Al-Din dans le quartier d’Al-Daraj, à l’est de la ville de Gaza, faisant plusieurs martyrs, blessés et disparus pris sous les décombres.

    Le personnel médical du complexe médical Nasser à Khan Younis, dans le sud de Gaza, a confirmé qu’ au moins 50 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés, dont de nombreuses femmes et enfants, lors de bombardements israéliens visant plusieurs zones.

    L’hôpital a également rapporté que sept Palestiniens ont été tués et des dizaines blessés lorsque les forces d’occupation israéliennes ont frappé des civils qui attendaient de l’aide à l’est de la ville. Plusieurs blessés sont dans un état critique, alors que les frappes continues sur les zones de distribution de l’aide humanitaire continuent d’aggraver la crise humanitaire.

    En outre, l’établissement a confirmé un mort et un blessé à la suite d’une frappe israélienne sur une maison dans le quartier de Jouret al-Aqqad, au nord de Khan Younis. À Al-Mawasi, à l’ouest de la ville, cinq Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lorsque les forces israéliennes ont bombardé une tente abritant des familles déplacées.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/fka4AJv5dwVkF8-b.mp4?_=3


    L’armée israélienne a également rasé un immeuble résidentiel dans le camp de réfugiés de Khan Younis après l’avoir lourdement bombardé.

    À Gaza, les responsables de l’hôpital baptiste ont confirmé que dix Palestiniens ont été tués dans une frappe aérienne israélienne sur une maison de la famille Abu Samra, rue Kashko, dans le quartier de Zeitoun, au sud-est de la ville.

    L’armée israélienne a également tué et blessé de nombreux Palestiniens dans la rue Al-Madhoun , dans le même quartier.

    La défense civile palestinienne a déclaré que plus de 25 Palestiniens sont toujours sous les décombres d’une maison bombardée dans le quartier de Tuffah, dans la ville de Gaza, et a ajouté que les équipes de secours ne peuvent toujours pas entrer dans les zones bombardées en raison de l’intensité des attaques israéliennes et des destructions massives.

    Le porte-parole de la défense civile, le major Mahmoud Basal, a qualifié ces attaques parmi les plus meurtrières de ces dernières semaines.
    « Depuis les premières heures de l’aube, Gaza a connu une journée sanglante et difficile », a-t-il déclaré, soulignant que les forces israéliennes avaient directement frappé plus de 25 maisons et cinq lieux où des civils s’étaient rassemblés.
    Basal a ajouté que les frappes aériennes avaient coûté la vie à au moins 70 Palestiniens, dont 11 personnes qui attendaient l’aide humanitaire, 12 enfants et 14 femmes. Plus de 200 autres personnes ont été blessées, dont beaucoup gravement.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/WuZI0l2H-TeJADFI.mp4?_=4


    Sur le plan humanitaire, l’Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA) a qualifié la situation à Gaza de « massacre », avertissant que la famine était utilisée comme une arme et que les déplacements forcés équivalaient à une condamnation à mort.

    La pénurie de carburant a contraint le service de dialyse de l’hôpital Al-Shifa, le plus grand établissement médical de Gaza, à suspendre ses activités. Cette fermeture met en danger la vie des patients souffrant d’insuffisance rénale, qui n’ont plus aucune alternative.

    « C’est une situation mortelle pour les personnes comme nous qui souffrons d’insuffisance rénale », a déclaré Emad Qasem, un patient dialysé régulier. « Manquer ne serait-ce qu’une seule séance met notre vie en danger. En ce moment, je souffre énormément et je n’ai nulle part où aller. »

    Un autre patient, Basheer al-Dalu, a raconté avoir marché près d’une heure pour se rendre à l’hôpital, où il a été refoulé. « J e transporte plus de cinq kilos de liquide en excès. Sans dialyse, cela va empoisonner mon corps. Je pourrais mourir », a-t-il déclaré.

    L’effondrement des services de dialyse est un exemple frappant de la crise humanitaire plus générale qui touche Gaza, dont les infrastructures sanitaires continuent de se désagréger sous le poids du siège et des pénuries de carburant.

    Sur son compte X, l’UNRWA a déclaré : « Nous assistons à un carnage à #Gaza. La faim est utilisée comme une arme. Les déplacements forcés sont devenus une condamnation à mort. Les gens sont prêts à tout pour survivre. Cette crise est le fait de l’homme. Elle aurait pu être évitée. Elle doit cesser. »

    USA
    Sur le plan diplomatique, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il avait l’intention d’aborder la crise à Gaza et la politique américaine envers l’Iran lors d’une prochaine réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. Il a également exprimé son souhait d’obtenir la libération des détenus américains à Gaza.
    Selon Axios, une réunion est prévue entre le conseiller de l’administration Trump, Josh Witkoff, et le ministre israélien Ron Dermer afin de discuter des propositions américaines pour un cadre d’après-guerre à Gaza. Witkoff aurait eu des entretiens avec des responsables qataris et égyptiens afin de formuler une nouvelle initiative de cessez-le-feu visant à obtenir une trêve de 60 jours avec le Hamas.

    Selon certaines sources, Witkoff aurait fait savoir que Trump prévoyait d’exercer des pressions dans les prochains jours pour parvenir à un accord de cessez-le-feu. Cependant, sa vision de « l’après » à Gaza reste vague. Si les négociateurs américains sont prêts à modifier le libellé de la proposition pour la rendre plus acceptable au Hamas, ils n’ont accepté aucune condition préalable qui exigerait la fin de la guerre.

    Royaume-Uni
    Dans le même ordre d’idées, un groupe d’experts des droits humains des Nations unies a exhorté le #Royaume-Uni à retirer sa proposition visant à désigner le groupe de protestation directe #Palestine_Action comme organisation terroriste. Ils ont averti que cela mettrait en danger les libertés civiles et le droit de défendre les droits des Palestiniens.
    Le gouvernement britannique a présenté lundi un instrument législatif en vertu de la « loi sur le terrorisme de 2000 ». S’il est approuvé, les personnes associées au groupe pourraient encourir jusqu’à 14 ans de prison.
    « Nous sommes alarmés par le fait qu’un mouvement de protestation politique soit qualifié de manière disproportionnée de « terroriste », ont déclaré les experts. « Les dommages matériels qui ne visent pas à blesser ou à tuer ne devraient pas être considérés comme des actes de terrorisme. »

    Parmi les signataires figurait Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, qui a fait écho aux préoccupations concernant l’effet dissuasif qu’une telle désignation pourrait avoir sur la liberté d’expression et la liberté de manifester pacifiquement.

    Plus tôt mardi, la police britannique a arrêté deux militants de Palestine Action en lien avec des manifestations visant #Elbit_Systems, un fabricant d’armes israélien fréquemment cité dans les campagnes du groupe.

    Pour sa part, Human Rights Watch a rapporté qu’« une décision de justice rendue aujourd’hui a donné le feu vert au gouvernement britannique pour continuer à fournir des composants d’avions militaires F-35 utilisés par Israël à Gaza.
    « C’est un jour triste pour la justice, la responsabilité et le peuple palestinien, qui continue d’être victime d’actes de génocide. »

    Echange de prisonniers
    Les médias israéliens ont rapporté que le cabinet de sécurité au complet, connu sous le nom de « cabinet de cuisine », se réunira samedi soir pour examiner les derniers développements concernant un éventuel accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, avant le prochain voyage du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Washington.
    Channel 12 News a souligné un changement apparent dans la position de M. Netanyahu, indiquant qu’il semble désormais, pour la première fois, accorder une plus grande importance à la conclusion d’un tel accord.

    Le Centre palestinien pour les personnes disparues et victimes de disparitions forcées a exprimé sa profonde inquiétude face aux difficultés croissantes pour documenter le nombre de personnes disparues et de victimes de disparitions forcées à Gaza, invoquant les attaques continues d’Israël et le manque de ressources sur le terrain.
    Le centre a condamné les forces d’occupation israéliennes pour avoir empêché les équipes de défense civile d’accéder aux zones où les victimes ont été vues pour la dernière fois ou signalées disparues.
    Il a également indiqué avoir contacté le Comité international de la Croix-Rouge pour demander une intervention immédiate, mais n’avoir reçu aucune réponse à ce jour.

    Selon les données des Nations unies, le nombre de Palestiniens disparus dans la bande de Gaza se situerait entre 8 000 et 10 000, dont la majorité sont des enfants et des femmes.

    L’Observatoire EuroMed des Droits de l’Homme a indiqué que le nombre de Palestiniens disparus s’élevait à au moins 13 000, la plupart gisant sous les décombres ou dans des fosses communes. Des milliers de Palestiniens tués restent non identifiés en raison de la décomposition et des graves mutilations de leurs corps.

    Depuis le 7 octobre 2023, les attaques israéliennes ont tué au moins 56 531 Palestiniens dans toute la bande de Gaza, dont 17 131 enfants, 10 191 femmes, 4 149 personnes âgées, 256 journalistes, 1 411 travailleurs de la santé et 113 membres de la défense civile. Au moins 133 642 autres personnes ont été blessées, alors que le blocus et les bombardements israéliens continuent de décimer ce territoire densément peuplé, affamé et assiégé.

    #Génocide #Bilan

  • How three terrorist groups formed the Israeli Defence Forces | The Big Picture

    via https://diasp.eu/p/17717601

    https://youtube.com/watch?v=OCGtHMxNrXY


    2024-10-22 - 30 min.

    Before the formation of the #Israel #Defense Forces in #1948, there were three underground Zionist #militias - The #Haganah, the #Irgun and the #Lehi.

    They differed in tactics and beliefs, and at times fought with each other - but together they terrorised Palestinian villages and executed attacks and bombings against the British to force them to give up control of the land.

    They blew up hotels in #Jerusalem, embassies in #Europe and assassinated a #UN mediator.

    After #Israel was officiated as a #state - the three militias would create the #IDF - and their leaders would go on to form Israel’s government, become politicians, ambassadors and Prime Ministers.

    And their dark history would be forgotten.

    This week on The Big Picture, we unpack that history.

    Subscribe and listen on all podcast platforms:
    https://thebigpicture.buzzsprout.com

    #Palestine #Royaume-Uni #terrorisme

  • Trois blessés et plus de 70 migrants secourus après le naufrage de leur canot dans la Manche - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/65265/trois-blesses-et-plus-de-70-migrants-secourus-apres-le-naufrage-de-leu

    Trois blessés et plus de 70 migrants secourus après le naufrage de leur canot dans la Manche
    Par La rédaction Publié le : 19/06/2025
    Le drame a été évité de justesse. Vers 5h du matin mercredi 18 juin, un canot surchargé s’est disloqué en pleine mer, au milieu des bancs de sable, au large de Dunkerque. L’embarcation précaire a coulé, et les 76 passagers sont tombés dans l’eau. Le navire affrété par l’État, Ridens, se trouvait à proximité du canot et assurait une « surveillance étroite », indique la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar) dans un communiqué. Les autorités ont ainsi rapidement pu secourir l’ensemble des naufragés, parmi lesquels des femmes et des enfants, précise Ici Nord (anciennement France Bleu).
    Trois personnes blessées ont été soignées à bord du navire de sauvetage par un médecin bénévole, avant d’être transportées à l’hôpital. Deux migrants étaient en état d’hyperthermie sévère, et un souffrait d’une hémorragie à la jambe, affirme encore le média local.
    Aux alentours de 10h du matin, les migrants « ont été débarqués au port de Dunkerque, pour être pris en charge par les services de secours à terre », signale la Prémar.Un hélicoptère de la Marine nationale a survolé la zone à la recherche d’éventuels exilés. « Aucun autre naufragé n’étant à signaler, le Préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a mis fin à cette opération de secours en mer ».
    Malgré de multiples mesures dissuasives et répressives mises en place par Londres et Paris depuis des années, les traversées de la Manche par les migrants ne diminuent pas. Depuis le début de l’année, un peu plus de 16 000 migrants ont atteint les côtes britanniques depuis les plages du nord de la France, selon les chiffres du Home office. C’est 42 % de plus qu’à la même période l’année dernière. « Il s’agit d’un défi sérieux qui exige des réponses sérieuses », a déclaré le Premier ministre britannique, en marge du G7 au Canada.
    Sous pression, Keir Starmer est pour l’heure critiqué pour ses résultats, alors qu’il avait « promis » lors de la campagne de « briser les gangs [de passeurs] » qui se livrent au trafic d’êtres humains vers le Royaume-Uni en organisant les traversées de la Manche. Chris Philp, député de l’opposition, a déclaré que sous la direction de Keir Starmer, la crise de la Manche était en train d’échapper à tout contrôle. « Les trafiquants rient, les bateaux continuent d’arriver et la réponse du Labour [travaillistes, ndlr] est de former une autre task force et d’organiser un sommet. C’est faible et embarrassant », a déclaré le député.
    Pour faire face à cette hausse des départs depuis les côtes françaises, la France envisage de changer de doctrine : autoriser les forces de policer à intercepter les migrants en mer. Jusqu’à présent, le droit maritime interdit aux policiers d’entrer dans l’eau et d’interpeller les bateaux. Ainsi, la France devrait « faire évoluer » le dispositif actuel « afin de pouvoir agir dans les eaux peu profondes, jusqu’à 300 mètres des côtes, et ainsi intercepter les ’taxi-boats’, tout en respectant les principes de la convention des Nations unies sur le droit de la mer », a détaillé une source au ministère de l’Intérieur.Une pratique qui inquiète les humanitaires mais aussi certains policiers eux-mêmes qui craignent de provoquer des naufrages. Avec les contrôles de sécurité renforcés, les exilés prennent de plus en plus de risques pour passer entre les mailles du filet et déjouer la surveillance des autorités. Depuis le début de l’année, au moins 15 personnes sont mortes dans ces traversées.

    #Covid-19#migrant#migration#france#manche#royaumeuni#routemigratoire#migrationirreguliere#droitmer#sante

  • « La situation se détériore » : en marge du G7, l’amer constat de Keir Starmer sur les traversées de la Manche - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/65225/la-situation-se-deteriore--en-marge-du-g7-lamer-constat-de-keir-starme

    « La situation se détériore » : en marge du G7, l’amer constat de Keir Starmer sur les traversées de la Manche
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 18/06/2025
    Malgré de multiples mesures dissuasives et répressives mises en place par Londres et Paris depuis des années, les traversées de la Manche par les migrants ne diminuent pas. Au contraire. Critiqué et sous pression de l’opposition dans son pays, Keir Starmer, le Premier ministre britannique a reconnu, en marge du G7, que la situation migratoire « se détériorait ».
    En marge du sommet du G7 au Canada, le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer a admis, mardi 17 juin, que la crise des petits bateaux dans la Manche se « détériorait ». Un constat d’échec d’autant plus dur à formuler que l’homme fort de Londres avait « promis » de « briser les gangs [de passeurs] » qui se livrent au trafic d’êtres humains vers le Royaume-Uni en organisant les traversées de la Manche.
    Pour Keir Starmer, « la migration devrait être une priorité clé compte tenu de la détérioration de la situation dans la Manche », et la France et le Royaume-Uni devraient continuer à « travailler en étroite collaboration » pour « trouver des moyens novateurs de faire avancer les choses ». Comprendre : enrayer les traversées illégales entre les deux pays. Les deux dirigeants, français et britannique, ont convenu de se focaliser sur cette question migratoire lors du prochain sommet entre le Royaume-Uni et la France. Le président français est attendu du 8 au 10 juillet à Londres pour une visite d’État.
    16 000 arrivées sur les côtes britanniques
    Car pour l’heure, les traversées ne cessent pas, au contraire. Depuis le début de l’année, un peu plus de 16 000 migrants ont atteint les côtes britanniques depuis les plages du nord de la France, selon les chiffres du Home office. C’est 42 % de plus qu’à la même période l’année dernière. « Il s’agit d’un défi sérieux qui exige des réponses sérieuses », a encore déclaré Keir Starmer aux journalistes présents au sommet canadien.
    Mardi 17 juin, plusieurs tentatives de traversées ont eu lieu simultanément au départ de la Picardie et du Pas-de-Calais. La semaine dernière, une centaine de migrants ont été interceptés dans la Manche. Le samedi 31 mai, 1 195 migrants ont débarqué au Royaume-Uni à bord de 19 embarcations. Un tel nombre d’arrivées en une seule journée n’avait pas été atteint depuis septembre 2022 (où 1 305 personnes avaient été débarquées).
    Sous pression, le premier ministre travailliste est pour l’heure critiqué pour ses résultats. Chris Philp, député de l’opposition, a déclaré que sous la direction de Keir Starmer, la crise de la Manche était en train d’échapper à tout contrôle. « Les trafiquants rient, les bateaux continuent d’arriver et la réponse du Labour [travaillistes, ndlr] est de former une autre task force et d’organiser un sommet. C’est faible et embarrassant », a déclaré le député.Comme ses prédécesseurs, le Premier ministre a fait de la lutte contre l’immigration irrégulière sa priorité. Les accords se sont multipliés ces dernières années. En 2023, le précédent gouvernement conservateur avait finalisé un accord pour donner à la France près de 500 millions d’euros sur trois ans pour militariser davantage la frontière française et empêcher les migrants de faire la traversée.
    Dernier rendez-vous officiel en date : en février 2025. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur français, et Yvette Cooper, son homologue britannique, ont prolongé jusqu’en 2027 leur traité contre l’immigration clandestine, par lequel les Britanniques financent une partie des contrôles menés côté français.
    Pour faire face à cette hausse des départs depuis les côtes françaises, la France envisage de changer de doctrine : autoriser les forces de policer à intercepter les migrants en mer. Jusqu’à présent, le droit maritime interdit aux policiers d’entrer dans l’eau et d’interpeller les bateaux. Ainsi, la France devrait « faire évoluer » le dispositif actuel « afin de pouvoir agir dans les eaux peu profondes, jusqu’à 300 mètres des côtes, et ainsi intercepter les ’taxi-boats’, tout en respectant les principes de la convention des Nations unies sur le droit de la mer », a détaillé une source au ministère de l’Intérieur.
    Interrogé par InfoMigrants en décembre 2023, le procureur de la République de Saint-Omer avait émis des réserves au sujet de ces interceptions maritimes. « Le préfet a donné des consignes extrêmement claires aux forces de l’ordre sur le fait de ne jamais mettre en péril la vie des migrants », avait-il dit. Mais des dérives existent. Le 13 juin, France Info relatait l’interception violente dans la Manche, vers Gravelines, d’un canot de migrants. Des policiers, entrés dans l’eau avec leurs boucliers et leurs casques, ont lancé des gaz lacrymogène vers des exilés pour empêcher leur small boat de partir. Un photographe britannique, présent lors de la scène, a vu une famille avec enfants au milieu des fumées, contrainte de rebrousser chemin vers la plage. Les syndicats de police y ont vu une opération « exceptionnelle ». « Nos collègues sont juste très engagés, surtout qu’il y a quelques jours, on nous reprochait d’avoir laissé partir un bateau soi-disant sans rien faire », a justifié un responsable syndical de la police.
    En 2021, Priti Patel, alors ministre de l’Intérieur britannique, avait déjà pressé la France de mettre en place ce genre d’opérations. Mais ce projet avait été rapidement abandonné suite au refus de la France de mener des pratiques contraires au droit maritime international.
    Particulièrement dangereuses, les traversées de la Manche dans ces frêles embarcations pneumatiques provoquent régulièrement des drames. L’année 2024 a été la plus meurtrière recensée depuis 2018 : 78 personnes sont mortes dans une vingtaine de naufrages recensés, selon l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim). Avec les contrôles de sécurité renforcés, les exilés prennent de plus en plus de risques pour passer entre les mailles du filet et déjouer la surveillance des autorités. Depuis le début de l’année, au moins 15 personnes sont mortes dans ces traversées.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#manche#routemigratoire#politiquemigratoire#mortalite#securite#sante#trafic

    • Iranian Ex-President Ahmadinejad survives Near-Fatal assassination attempt 2025-06-17

      https://news.az/news/-iranian-ex-president-ahmadinejad-survives-near-fatal-assassination-attempt

      Former Iranian President Mahmoud Ahmadinejad narrowly survived an assassination attempt after his vehicle was reportedly sabotaged, Iranian media reported Wednesday,

      News.Az informs via Newsweek.

      The plot was said to involve tampering with Ahmadinejad’s car, which his security team discovered just in time to prevent a potentially fatal outcome.

      On the evening of Monday, July 15, while traveling to Zanjan for the Muharram religious mourning ceremony, the ex-president’s chief security officer noticed that the air conditioner in his primary vehicle, a Toyota Land Cruiser, was malfunctioning, the London-based Iran International TV network reported. He then advised the former president to switch to another car.

      While in transit, the SUV spun out of control, collided with another vehicle in the convoy, and eventually stopped after hitting another car.

      The incident was reported to the authorities five days later.

      Ahmadinejad’s chief security officer discovered the ongoing A/C issue and requested that Ahmadinejad use a different vehicle, per the report. The Land Cruiser was instead used to transport Ahmadinejad’s associates and bodyguards when it spun out.

      Two days before the trip, his security team reportedly sent the Land Cruiser for repairs due to the broken A/C.

  • Une centaine de migrants tentant d’atteindre le Royaume-Uni secourus dans la Manche en vingt-quatre heures
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/14/une-centaine-de-migrants-secourus-dans-la-manche-en-vingt-quatre-heures_6613

    Une centaine de migrants tentant d’atteindre le Royaume-Uni secourus dans la Manche en vingt-quatre heures
    Le Monde avec AFP
    Une centaine de migrants tentant de gagner le Royaume-Uni à bord d’embarcations clandestines ont été secourus dans la Manche en vingt-quatre heures, ont annoncé samedi 14 juin les autorités françaises. En tout, 99 candidats à l’exil ont été secourus dans plusieurs opérations distinctes entre jeudi soir et vendredi soir, explique la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar), dans un communiqué. La nuit de jeudi à vendredi a été marquée par de nombreux départs d’embarcations de migrants, souligne la Premar. Selon le décompte des autorités britanniques, 919 migrants ont traversé la Manche vendredi, sur quatorze embarcations.
    L’une des opérations de sauvetage menées vendredi portait sur une embarcation qui prenait l’eau au large de Dunkerque, détaille la Premar. Un patrouilleur de service public a récupéré à son bord 63 personnes. Les seize autres occupants du canot ont refusé dans un premier temps d’être secourus alors que l’embarcation continuait de se dégonfler. Ils ont finalement été récupérés par deux autres navires et ramenés sur les côtes françaises.
    En début de soirée vendredi, alors que le département du Pas-de-Calais était classé en vigilance orange aux orages et que les conditions météorologiques se sont dégradées, neuf occupants d’une embarcation ont été secourus. Dans la soirée de jeudi, « une embarcation flottante mais sans moteur » avait aussi été repérée à la dérive et les trois personnes qui se trouvaient à bord récupérées.
    Depuis le début de l’année, au moins quinze personnes sont mortes dans la Manche, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) à partir de chiffres officiels. En 2024 elles étaient 78, un record depuis l’apparition en 2018 des traversées de la Manche en « small boats », ces embarcations clandestines précaires souvent surchargées.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#manche#routemigratoire#migrationirreuguliere#sante

  • Les risques nucléaires augmentent avec l’émergence d’une nouvelle course aux armements – Parution du nouveau « SIPRI Yearbook »
    https://www.obsarm.info/spip.php?article699

    (Stockholm, 16 juin 2025) - L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) publie aujourd’hui son évaluation annuelle de l’état des armements, du désarmement et de la sécurité internationale. L’une des principales conclusions du « SIPRI Yearbook 2025 » fait état de l’émergence d’une nouvelle course aux #Armements_nucléaires dangereuse, à un moment où les régimes de contrôle des armements sont gravement affaiblis. Les arsenaux nucléaires mondiaux s’agrandissent et se (…) Armements nucléaires

    / #Armes_nucléaires, #Prolifération_nucléaire, #Stratégies_nucléaires

    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/wnf_2025_pr_fre.pdf

    • [...]

      Hegseth said that the policy of the previous US administration has driven Russia and China closer together.

      He also claimed that #Beijing would “prefer a prolonged conflict” between Russia and Ukraine that would keep the US
      “tied down.”

      Cette déclaration en dit certainement plus sur le souhait de #Washington sous #Trump, après toutes ces années de campagnes de désinformation haineuses et bellicistes sous l’administration Biden, de réussir à diviser à nouveau l’étroite coopération russo-chinoise (#BRICS+) qu’il n’est réaliste d’espérer dans un avenir prévisible.

      Le monde multipolaire s’est irrévocablement constitué et l’Europe s’est laissée manœuvrer idéologiquement et économiquement contre ses propres intérêts vers l’insignifiance en soutenant dès le début la guerre en #Ukraine initiée par les #Anglo-Américains, coordonnée par tous les moyens manipulateurs de la #guerre_psychologique et de #désinformation (formellement par l’#OTAN).

      Non seulement elle a accepté pas à pas les exigences économiques et militaires de #Kiev sans les questionner, mais l’#Europe s’est en même temps laissée entraîner dans des sanctions antirusses qui ont eu et continuent d’avoir des conséquences suicidaires de grande portée pour les économies européennes et qui cimentent la dépendance énergétique vis-à-vis des États-Unis en termes de prix et de #géopolitique.

      #Russie
      #États_unis & #Royaume_uni
      #hégémonie_occidentale

  • Plus de 1 190 migrants ont traversé la Manche samedi et ont rejoint le Royaume-Uni, un record depuis le début de l’année
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/01/plus-de-1-190-migrants-ont-traverse-la-manche-samedi-et-ont-rejoint-le-royau

    Plus de 1 190 migrants ont traversé la Manche samedi et ont rejoint le Royaume-Uni, un record depuis le début de l’année
    Le Monde avec AFP
    Les autorités britanniques ont détecté 1 194 arrivées de migrants ayant traversé la Manche pour la seule journée de samedi 31 mai, un niveau jamais atteint depuis le début de l’année 2025, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) à partir des chiffres officiels.
    Entre vendredi soir et samedi après-midi dans le détroit du pas de Calais, 184 migrants ont été secourus lors de plusieurs opérations distinctes : 78 au large de Fort-Mahon (Somme), 61 près de Wimereux (Pas-de-Calais) après une panne de moteur, neuf au large de Grand-Fort-Philippe après une demande d’assistance, et 36 au large de Dunkerque, pris en charge par la Société nationale de sauvetage en mer et débarqués à Calais.
    Depuis le début de l’année, au moins 15 personnes sont mortes dans la Manche en tentant une traversée sur de petites embarcations, selon un décompte de l’AFP à partir de chiffres officiels. Les derniers en date, une femme et un enfant, sont morts au large de Calais dans la nuit du 20 au 21 mai, après une série d’autres naufrages et incidents meurtriers.
    En 2024, 78 migrants étaient morts dans ces dangereuses traversées, le plus lourd bilan depuis le début de ce phénomène dans la région en 2018.Depuis le début de l’année, 14 808 personnes sont arrivées au Royaume-Uni par la Manche, un niveau inédit malgré les nombreuses mesures mises en place par les gouvernements français et britannique pour endiguer ce phénomène. Quelque 36 800 migrants avaient gagné l’Angleterre l’an dernier, essentiellement des Afghans, Syriens et Iraniens.
    Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé mi-mai envisager des « centres de retour » hors du Royaume-Uni pour les demandeurs d’asile déboutés, une formule comparable à celle envisagée par l’Union européenne. Sous pression face à la progression du parti d’extrême droite Reform UK, le travailliste s’est engagé à réduire l’immigration régulière comme irrégulière au Royaume-Uni.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#manche#hubderetour#politiquemigratoire#routemigratoire#sante#mortalite

  • Tel Aviv beschleunigt Besetzung Gazas – Berlin prügelt Staatsräson durch - Völkermord für Großisrael
    https://www.unsere-zeit.de/voelkermord-fuer-grossisrael-4803663

    Sur fond de la position officielle allemande qui nie les crimes de guerre d’Israel, les fonctiomnaires et politiciens allemands créent un tourbillon de mensonges de plus en plus grossiers et absurdes. Le novlangue domine le discours publique pendant qu’on censure, tabasse et ruine les personnes qui protestent contre l’implication allemande dans les affaires meurtrières du capital et des élites internationales. Dans ce contexte la définition de l’antisemitisme suivant l’IHRA sert comme une tondeuse à éliminer de la sphère piblique chaque prise de position et personne dissédente.

    Les Allemands ne maîtrisant les langues étrangères sont exposés aux tirs de barrage des médias sous contrôle des classes au pouvoir, alliées des élites criminelles qii soutiennent le gouvernement d’Israel.

    Qu’on se rappelle qu’Eichmann n’a pas été exécuté d’une manière expéditive par l’État d’Israël à cause de sa participation au génocide nazi mais pour l’empêcher de divulguer les noms et rôles exacts des génocidaires allemands dirigeant l’état et l’économie ouest-allemande après 1945. La complicité entre voyous et mafieux occidentaux est une affaire triangulaire depuis le mandat britannique en palestine et les relations de Prescott Bush avec l’Allemagne nazie.

    Qui ose ouvertement s’opposer en Allemagne aux réseaux criminels est systématiquement ciblé par la riposte violente des hommes d’affaires meurtriers.

    23.5.2023 von Melina Deymann - Israel kommen die Verbündeten abhanden. In einer gemeinsamen Erklärung teilten Frankreichs Präsident Emmanuel Macron, der britische Premier Keir Starmer und sein kanadischer Amtskollege Mark Carney mit, dass sie die Ausweitung der Angriffe auf Gaza entschieden ablehnen. Die drei kündigten an, mit „konkreten Maßnahmen“ zu reagieren, sollte Israel die erneute Militäroffensive nicht einstellen und die Beschränkungen der humanitären Hilfe nicht aufheben. Ob sie mit den „Maßnahmen“ auch auf eine Einstellung der Waffenlieferungen an Israel anspielten, ist nicht bekannt.

    Und Berlin? Prügelt in Deutschland die Staatsräson durch. Massiv griff die Polizei am vergangenen Samstag die Demonstration in Erinnerung an die Nakba („Katastrophe“, das heißt die Vertreibung der Palästinenser) an – und behauptete hinterher, selbst das Opfer zu sein. Die Aufregung um angeblich verletzte Polizisten war groß, Neuköllns Bezirksbürgermeister Martin Hikel (SPD) ließ sich sogar zu der Aussage hinreißen, der angebliche Angriff auf den Polizisten sei „nur als Mordversuch zu deuten“. Die Polizei verkündet offiziell: „Mehrere Gewalttäter in der Menge des Versammlungsgeschehens griffen gezielt einen Polizeibeamten an, brachten ihn zu Boden und traten massiv auf ihn ein.“ Die Videos des Vorfalls zeigen anderes: Die Polizisten drängen unter massiver Gewaltanwendung in die Menge, um einen Demonstranten festzunehmen, um ihn herum haken sich die Protestierenden ein, die Polizisten schubsen und schlagen. Ein weiter im Inneren der Demo aufgenommenes Video zeigt den Polizisten, an dem es angeblich einen Mordversuch gab, in der Menschenmenge auf einem Demonstranten knien, ein weiterer Demonstrant wird von Polizisten auf ihn gedrückt, kurz ist der Polizist nicht mehr zu sehen. Wenige Momente später schlägt er mehrfach mit der Faust auf den Kopf eines Demonstranten.

    Das hielt den Sprecher der Berliner Polizei, Florian Nath, nicht davon ab, an der Lüge von den gewalttätigen Demonstranten und den unschuldigen Polizisten festzuhalten. Wer braucht schon Beweise, wenn es gegen die Palästina-Solidariät geht? Schließlich sind die Teilnehmer einer solchen Demonstration schon durch ihre grundsätzliche Haltung zutiefst verdächtig – sicherlich werden auch die Lügen darüber, von wem auf der Nakba-Demo die Gewalt ausging, trotz deutlicher Beweislage als Argument für die weitere Einschränkung der Demonstrationsfreiheit genutzt werden.
    Während man sich in Berlin also darüber aufregt, dass ein Polizist sich beim Einprügeln auf Demonstranten an der Hand verletzt, beschleunigt Israel den Völkermord in Gaza.

    Am Freitag begann die sogenannte „Offensive Gideons Streitwagen“ – am Montagmorgen waren bereits über 300 Palästinenserinnen und Palästinenser getötet worden. Zu Redaktionsschluss dieser Ausgabe von UZ am Dienstag konzentrierten sich die Angriffe der Israelis unter anderem auf Dschabaliya im Norden Gazas. Gleichzeitig wurden die Menschen, die sich in Chan Junis im Süden des Küstenstreifens aufhalten, von den israelischen Besatzern angewiesen, die Stadt und benachbarte Orte zu verlassen – es stehe ein „beispielloser Angriff“ bevor, die Gegend sei ab Montag dieser Woche ein „gefährliches Kampfgebiet“. Bereits in der Nacht zum Montag hatte Israel mehr als 30 schwere Luftangriffe auf Chan Junis geflogen. Mit Evakuierungsanordnungen, Luftangriffen und Bodenoffensive vertreibt Israel die Palästinenser von Ort zu Ort. Im Norden Gazas gibt es kein funktionierendes Krankenhaus mehr, Ersthelfer kommen nicht mehr zu den Opfern der israelischen Angriffe durch, zu groß sind die Zerstörungen, die Israel angerichtet hat.

    Die Ankündigung von Ministerpräsident Benjamin Netanjahu, nun doch humanitäre Hilfe in den komplett abgeriegelten Küstenstreifen zu lassen, ist blanker Zynismus. Wenige Lkws mit Lebensmitteln sollen es sein. Damit müssen die Palästinenserinnen und Palästinenser weiter hungern.

    Was mit der Vertreibung und Auslöschung des palästinensischen Volks bezweckt wird, erklärt unverblümt der rechtsextreme Minister für nationale Sicherheit, Itamar Ben Gvir: „Den Gazastreifen mit voller Kraft einnehmen, besetzen und besiedeln. Bloß keine humanitäre Hilfe reinlassen. Ich hoffe, wir gehen den ganzen Weg zum Sieg.“ Der Faschist Bezalel Smotrich, seines Zeichens Finanzminister in Israel, kündigte auf einer Pressekonferenz an, auf dem Weg der israelischen Armee werde „auch das, was vom Gazastreifen übriggeblieben ist, ausgelöscht“. Die Besatzerarmee werde die Palästinenser „aus den Kampfzonen bringen“. Vom Süden des Gazastreifens würden sie dann „mit Gottes Hilfe in Drittländer“ gebracht, wie es der Plan von US-Präsident Donald Trump vorsehe.

    Damit wäre Israel dem zionistischen Traum eines Großisrael einen großen Schritt näher.

    Doch weltweit gibt es Widerstand gegen Völkermord und Vertreibung. So demonstrierten am Samstag in Den Haag 100.000 Menschen zum Sitz des Internationalen Strafgerichtshofs (IStGH), der sich schon seit einem halben Jahr mit einer Völkermordklage gegen Netanjahu beschäftigt. Alle waren in Rot gekleidet, um ihrer Regierung eine rote Linie zu zeigen – gleichzeitig forderten sie, Israel mit Konsequenzen zu drohen. Die Niederlande hatten die EU bereits zu einem härteren Kurs gegenüber Israel aufgefordert. Der neue Außenminister Caspar Veldkamp sagte, Israel verletze mit der Blockade von humanitärer Hilfe für die Menschen im Gazastreifen demokratische Prinzipien und Menschenrechte.

    Bundeskanzler Friedrich Merz verkündete im Bundestag: „Wir stehen unverbrüchlich an der Seite Israels“. Völkermord ist in Deutschland offensichtlich egal. Vor allem der an den Palästinensern.

    Prescott Bush
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Prescott_Bush

    was the father of President George H. W. Bush, and the paternal grandfather of President George W. Bush and Florida governor Jeb Bush.
    ...
    Bush was a founder and one of seven directors (including W. Averell Harriman) of the Union Banking Corporation (holding a single share out of 4,000 as a director), an investment bank that operated as a clearing house for many assets and enterprises held by German steel magnate Fritz Thyssen, an early supporter of Adolf Hitler and financier of the Nazi Party. In July 1942, the bank was suspected of holding gold on behalf of Nazi leaders subsequent government investigation disproved those allegations but confirmed the Thyssens’ control, and in October 1942 the United States seized the bank under the Trading with the Enemy Act and held the assets for the duration of World War II.

    Journalist Duncan Campbell pointed out documents showing that Prescott Bush was a director and shareholder of a number of companies involved with Thyssen. Bush was the director of the Union Banking Corporation that “represented Thyssen’s US interests”, continuing to work for the bank after America’s entry into the war.

    #Allemagne #USA #Royaume_Uni #Israël #Palestine #histoire #génocide

  • Plus de 800 migrants ont traversé la Manche mercredi, un record depuis le début de l’année - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64726/plus-de-800-migrants-ont-traverse-la-manche-mercredi-un-record-depuis-

    Plus de 800 migrants ont traversé la Manche mercredi, un record depuis le début de l’année
    Par La rédaction Publié le : 22/05/2025
    Au moins 825 exilés ont atteint le Royaume-Uni en traversant la Manche par « small boats » sur la seule journée du mercredi 21 mai. Ces arrivées portent à 13 563 le nombre de migrants qui ont atteint les côtes anglaises cette année.
    C’est à bord de 13 embarcations que 825 migrants ont atteint les côtes anglaises mercredi 21 mai, selon les derniers chiffres du Home Office. Il s’agit du plus important nombre d’arrivées en une journée sur les côtes britanniques depuis le 5 octobre 2024, journée durant laquelle 973 traversées avaient été recensées. Ces arrivées portent à 13 563 le nombre de migrants qui ont atteint les côtes anglaises cette année, contre 9 882 sur la même période l’année dernière.
    Durant la nuit du même jour, deux personnes – un enfant et une femme – ont trouvé la mort dans une embarcation qui avait sollicité l’assistance des garde-côtes français. Dix personnes ont été prises en charge, a indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar), précisant que le bateau avait ensuite continué sa route vers la Grande-Bretagne.
    Depuis début 2025, 14 personnes sont décédées sur la route migratoire de la Manche - dont cinq personnes ces dix derniers jours. En 2024, 78 migrants sont morts dans ces dangereuses traversées de la frontière franco-britannique, un record depuis le début de ce phénomène dans la région en 2018.
    Face à ces chiffres qui ne cessent de croitre, le gouvernement britannique multiplie les annonces. En février dernier, il avait déclaré que les migrants arrivés illégalement se verront refuser la naturalisation. De nouvelles instructions du gouvernement, adressées aux services chargés d’examiner les demandes de naturalisation, prévoient aussi que le dossier d’une personne entrée au Royaume-Uni de façon irrégulière, notamment en traversant la Manche, soit d’une manière générale rejeté, quel que soit le temps passé dans le pays.Et le 12 mai, il a dévoilé une feuille de route pour « reprendre enfin le contrôle » des frontières du pays.
    Ce plan prévoit notamment un durcissement des conditions d’octroi du titre de résident permanent et des visas de travail ainsi qu’un raccourcissement de la validité des visas étudiants. « Tous les domaines du système d’immigration, y compris (les visas) de travail, de regroupement familial, d’étude, seront renforcés afin que nous puissions mieux les contrôler », a assuré le Premier ministre.
    En déplacement en Albanie quelques jours plus tard, Keir Starmer a aussi dit envisager de créer, hors du Royaume-Uni, des « centres de retour » pour les demandeurs d’asile déboutés. « Nous sommes en discussions avec un certain nombre de pays à propos de centres de retour, je les considère comme une innovation vraiment importante », a déclaré le responsable britannique, lors d’une conférence de presse avec son homologue albanais Edi Rama.

    #Covid-19#migration#migrant#royaumeuni#france#manche#routemigratoire#migrationirreguliere#sante

  • « Comme une prison à ciel ouvert » : au Royaume-Uni, MSF et Doctors of the World appellent à la fermeture du centre de Wethersfield - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64670/comme-une-prison-a-ciel-ouvert--au-royaumeuni-msf-et-doctors-of-the-wo

    "Comme une prison à ciel ouvert" : au Royaume-Uni, MSF et Doctors of the World appellent à la fermeture du centre de Wethersfield
    Par Julia Dumont Publié le : 20/05/2025
    Dans un rapport publié la semaine dernière, Médecins sans frontières et Doctors of the World ont relayé des données collectées lors de consultations médicales et des témoignages de plusieurs personnes interrogées entre novembre 2023 et décembre 2024 dans le centre de Wetherfield. Ces demandeurs d’asile y décrivent des conditions de vie proche de la détention et néfastes pour la santé mentale. Les deux ONG appellent à la fermeture du site.
    Quand il est arrivé dans le camp de Wetherfield, Mahdi a eu une désagréable impression de déjà-vu. "Lorsque j’ai vu le camp militaire pour la première fois, il m’a rappelé les camps militaires de mon pays d’origine", a témoigné l’exilé auprès des équipes de Médecins sans frontières (MSF) et Doctors of the World (DOTW, membre du réseau Médecins du Monde).
    Cette ancienne caserne de la Royal Air Force, située dans l’Essex, à une centaine de kilomètres au nord-est de Londres, abrite des demandeurs d’asile depuis juillet 2023. Jusqu’à 800 hommes, âgés de 18 à 65 ans, peuvent y être hébergés. Mais les conditions de vie des demandeurs d’asile dans cette structure ne correspondent pas à leur état de santé, notamment mentale, ont alerté les deux ONG médicales dans un rapport publié le 13 mai.
    Entre novembre 2023 et décembre 2024, Doctors of the World a tenu, en partenariat avec MSF, une clinique mobile à l’extérieur du site de Wetherfield. Le rapport “’A Lonely Place’ : How Wethersfield is harming people seeking asylum” ("Un lieu isolé” : Comment Wethersfield nuit aux demandeurs d’asile) a été établi à partir de données collectées lors de consultations avec 278 personnes dans cette clinique et de sept entretiens de personnes vivant dans le site de Wetherfield.
    Parmi ces témoignages, la comparaison de Wetherfield avec une prison est courante. "Au début, j’avais l’impression d’entrer dans une prison", a par exemple confié Fadil* qui se plaint également de la grande promiscuité imposée aux résidents du site. "Ils ne nous ont pas dit que nous vivrions dans des préfabriqués de six personnes et que les salles de bain seraient partagées et éloignées. Ils nous ont seulement dit que le temps d’attente dans le camp serait de six à neuf mois, c’est tout." Selon lui, les demandeurs d’asile doivent se partager trois salles de bain, "pour huit à dix préfabriqués". Et la saleté des sanitaires dissuaderait même certains exilés d’aller aux toilettes, ajoute Fadil.
    Plusieurs demandeurs d’asile ont également souligné que l’isolement de Wetherfield était difficile à vivre. "Le camp est loin. Loin de la ville, loin des gens. Par exemple, si vous utilisez les moyens de transport qu’ils proposent ici, la ville la plus proche est à 20 minutes et la plus éloignée est à une heure de route", déplore Fadil. Et ce point de vue a été exprimé par de nombreux exilés interrogés par MSF et DOTW, rapportent les deux ONG. "Il est clair que l’isolement de Wethersfield et les conditions de vie sur place exacerbent et contribuent à la détérioration de la santé mentale des personnes au fil du temps", soulignent-elles. Ces conditions de vie ne sont en aucun cas adaptées à des personnes ayant connu un parcours migratoire bien souvent traumatique ou bien ayant fui leur pays en raison de graves violences endurées, signale le rapport de MSF et DOTW. "Les personnes fuyant la violence, la guerre, la persécution et d’autres formes de difficultés ont besoin d’un soutien thérapeutique en matière de santé mentale et de services tenant compte des traumatismes. Bien qu’un soutien de base en matière de santé mentale soit offert sur place, il n’existe pas de services spécialisés [à Wetherfield ndlr]", soulignent les auteurs du rapport.
    "Nos cliniciens ont observé que les problèmes de santé mentale - tels que la dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil - sont souvent gérés par des prescriptions systématiques d’antidépresseurs et de somnifères. En raison de l’éloignement du site, il peut être difficile d’obtenir des ordonnances, car il faut se rendre dans la ville la plus proche, située à une quinzaine de kilomètres", ajoutent-ils.
    Un site "aux normes"
    Malgré ces critiques, le Home office assure que "les logements fournis [à Wetherfield] répondent à toutes les normes de logement, de santé et de sécurité". Interrogé par écrit par InfoMigrants, le Home office estime également que "le site de Wethersfield fournit des logements fonctionnels aux demandeurs d’asile et est conçu pour être aussi autonome que possible". Ses réponses précisent par ailleurs que le site dispose d’espaces communaux, de lieux dédiés à la pratique des cultes et de gymnases pour faire du sport.
    Mais ces structures, associées à une grande promiscuité, ne sont pas suffisantes pour permettre aux demandeurs d’asile de "reconstruire leur vie, guérir et s’intégrer dans la communauté", estime le rapport de MSF et DOTW. Malgré les critiques du site, "en avril 2025, le Premier ministre Starmer a refusé de fixer une date pour la fermeture du site", indique les auteurs du rapport. Interrogé à ce sujet, le Home office a répondu à InfoMigrants que "toute décision concernant l’utilisation à long terme du site ser[ait] prise par le ministre de l’Intérieur en temps voulu".

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#politiquemigratoire#asile#sante#santementale#detention

  • Une femme et un enfant meurent en essayant de traverser la Manche
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/21/une-femme-et-un-enfant-meurent-en-essayant-de-traverser-la-manche_6607614_32

    Une femme et un enfant meurent en essayant de traverser la Manche
    Le Monde avec AFP
    Une femme et un enfant sont morts au large de Calais, dans la nuit de mardi à mercredi 21 mai, en tentant de traverser la Manche clandestinement, a fait savoir la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar). Ces décès portent à cinq le nombre de personnes mortes dans la Manche en cherchant à rallier le Royaume-Uni ces dix derniers jours, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) à partir de chiffres officiels.
    Un navire de la marine française est intervenu à la demande de passagers d’un canot clandestin surchargé transportant environ 80 candidats à l’exil, a précisé la Prémar. Dix passagers ont demandé à être pris en charge et deux autres, une femme et un enfant, ont été retrouvés morts dans le canot, a ajouté la Prémar, précisant que l’embarcation avait ensuite continué sa route vers la Grande-Bretagne.
    Lundi déjà, la Prémar avait annoncé qu’un naufrage avait fait un mort et un disparu après qu’une embarcation surchargée s’était disloquée. Et le 11 mai, une personne migrante est morte et plusieurs ont été blessées lors d’un naufrage au large d’Hardelot, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) « suite à la perte du tableau arrière où était fixé le moteur ».
    En incluant les deux derniers décès, au moins 15 personnes sont mortes depuis début 2025 en essayant de rejoindre l’Angleterre à bord de small boats, ces embarcations clandestines précaires. En 2024, 78 migrants sont morts dans ces traversées de la frontière franco-britannique, un record depuis le début de ce phénomène dans la région en 2018.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#migrationirreguliere#routemigratoire#mortalite#sante

    • The British Empire is still with us, in the UK’s island outposts and military bases, in the plunder of other countries’ resources, and in UK officials’ imperial mindset.

      MARK CURTIS, 19 May 2025

      [...]

      New order

      The “white man’s burden” that justified colonial and often outright racist brutalities has been replaced by upholding the fictitious “rules-based international order” as a cover for pursuing really basic goals.

      These include: intervening at will in other countries (usually, now, as the deputy of the US); grabbing their resources in favourable commercial deals; prioritising geopolitical interests over human rights; propping up dictators who do Whitehall’s bidding; and showing off military might.

      This is all done while policy-makers in London, in 2025 as in 1925, pretend all along they hold a moral high ground — invariably receiving the support of Britain’s national media.

      Millions of people still live with the impact of #Empire. Several of the most persistent border conflicts around the world are where people still suffer from lines on the map drawn up decades ago by colonial British officials.

      One of those is Palestine. There, #Britain’s policy of backing #Israel’s genocide and its settler-colonial project over the rights of indigenous inhabitants of the region could barely be more nineteenth century.

      Challenging the insidious aspects of current #UK foreign policy – and there are numerous of them – means no less of a challenge than truly ending the British Empire.

      [...]

      néo- #colonialisme #Royaume_uni #États_unis

  • Mort d’un migrant au large de la Manche et 61 personnes secourues après le naufrage d’une embarcation surchargée
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/19/mort-d-un-migrant-au-large-de-la-manche-61-personnes-secourues-apres-le-nauf

    Mort d’un migrant au large de la Manche et 61 personnes secourues après le naufrage d’une embarcation surchargée
    Le Monde avec AFP
    Une personne qui tentait de rejoindre la Grande-Bretagne clandestinement est morte après la dislocation d’une embarcation surchargée dans la nuit de dimanche 18 à lundi 19 mai, a annoncé la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord (Prémar). 61 autres passagers ont été secourus au large des côtes françaises, a précisé la Prémar, confirmant une information de La Voix du Nord. « Il y a eu énormément de départs. Une embarcation qui était surchargée s’est disloquée » et, parmi les passagers, « une personne est décédée », a-t-elle ajouté.
    Les autorités préfectorales ont été prévenues vers 2 h 30 du matin, précise la Prémar. Des moyens de surveillance, mobilisant le bateau de remorquage Abeille-Normandie, ainsi que des bateaux britanniques, et un hélicoptère de la marine française, ont alors été engagés pour porter assistance aux personnes en difficulté, ajoute-t-elle. Parmi les personnes secourues, un enfant et sa mère, en état d’hypothermie, ont été évacués par hélicoptère et hospitalisés à Boulogne-sur-Mer, où tous les rescapés ont été pris en charge par les secours français.
    En incluant la personne décédée lundi, au moins 12 migrants sont morts depuis début 2025 en essayant de rejoindre l’Angleterre à bord de small boats, ces embarcations clandestines précaires souvent surchargées. En 2024, selon l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), 78 migrants sont morts dans ces dangereuses traversées, un record depuis le début, en 2018, de ce phénomène. De janvier à décembre 2024, plus de 36 800 personnes sont arrivées au Royaume-Uni sur des embarcations de fortune, soit 25 % de plus qu’en 2023.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#manche#routemigratoire#mortalite#migrationirreguliere#sante

  • Un nouveau mort dans la Manche, le 12e décès depuis janvier - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64639/un-nouveau-mort-dans-la-manche-le-12e-deces-depuis-janvier

    Un nouveau mort dans la Manche, le 12e décès depuis janvier
    Par La rédaction Publié le : 19/05/2025
    Un migrant est mort dans la nuit de dimanche à lundi dans la Manche alors qu’il tentait de rejoindre le Royaume-Uni. L’embarcation dans laquelle il se trouvait, avec une soixantaine d’autres personnes, s’est disloquée en mer. Ce nouveau décès porte déjà à 12 le nombre de morts depuis le début de l’année dans cette zone maritime.
    Nouveau drame dans la Manche. Dans la nuit de dimanche 18 à lundi 19 mai, « une embarcation surchargée s’est disloquée » en mer au large des côtes françaises, a annoncé la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord (Prémar) dans un communiqué.
    Les autorités, prévenues vers 2h30 du matin, ont déployé d’importants moyens pour secourir les personnes en difficulté. Un bateau de remorquage, des navires britanniques et un hélicoptère de la marine française ont été engagés pour cette opération de sauvetage. « Au cours de sa recherche sur zone, le Dauphin [l’hélicoptère de la marine, ndlr] a repéré dans l’eau une personne inanimée », a indiqué la Prémar. « Celle-ci a été déclarée décédée par l’équipe médicale ».
    Au total, 62 migrants ont été secourus par les forces françaises. Parmi eux, un enfant et sa mère en état d’hypothermie ont été évacués par hélicoptère et hospitalisés à Boulogne-sur-Mer, où tous les rescapés ont été pris en charge par les secours français. En incluant la personne décédée lundi, au moins 12 migrants sont morts depuis janvier en essayant de rejoindre l’Angleterre à bord de « small boats », ces embarcations clandestines précaires souvent surchargées.
    Le dernier décès remonte à la semaine dernière : le corps d’un exilé avait été ramené au Portel, près de Boulogne-sur-Mer, par un remorqueur de sauvetage après un échouage au large des côtes françaises, dans la nuit de dimanche 11 à lundi 12 mai. Dans cette affaire aussi, le canot s’était disloqué en mer, « suite à la perte du tableau arrière où était fixé le moteur », avait rapporté la Prémar.
    Le bilan monte à 15 morts, si l’on ajoute la découverte du corps sans vie d’une femme vendredi 11 avril dans un campement de Loon-Plage, non loin de Dunkerque, et trois migrants fauchés par des camions, dont un mardi dernier alors qu’il essayait de se cacher dans un poids-lourd près de Calais.
    Les passages par camion, bien que plus rares que les traversées de la Manche, n’ont cependant pas disparu. Des milliers d’exilés désargentés et incapables de s’offrir les services d’un passeur continuent chaque année de tenter de monter dans des poids lourds. Généralement, ces migrants sont soudanais. Ils patientent à des endroits stratégiques au bord de l’A16, sur des aires de parkings, ou marchent le long des voies en tentant leur chance à l’improviste.
    Selon le média britannique BBC, en 2024, plus de 5 000 migrants ont tenté de se cacher dans des véhicules pour rejoindre illégalement le Royaume-Uni. Ils ont tous été stoppés dans les ports de la Manche.
    Pour tenter d’enrayer les traversées de la Manche, les autorités britanniques et françaises multiplient ces dernières années les mesures de lutte contre l’immigration irrégulière, mais aussi régulière. Le 12 mai, le gouvernement travailliste britannique de Keir Starmer a dévoilé une feuille de route pour « reprendre enfin le contrôle » des frontières du pays.
    Le plan prévoit notamment un durcissement des conditions d’octroi du titre de résident permanent et des visas de travail ainsi qu’un raccourcissement de la validité des visas étudiants. « Tous les domaines du système d’immigration, y compris (les visas) de travail, de regroupement familial, d’étude, seront renforcés afin que nous puissions mieux les contrôler », a assuré le Premier ministre.
    En déplacement en Albanie jeudi 15 mai, Keir Starmer a aussi dit envisager de créer, hors du Royaume-Uni, des « centres de retour » pour les demandeurs d’asile déboutés. « Nous sommes en discussions avec un certain nombre de pays à propos de centres de retour, je les considère comme une innovation vraiment importante », a déclaré le responsable britannique, lors d’une conférence de presse avec son homologue albanais Edi Rama.
    Mais malgré les lois successives des dernières années, les traversées de la Manche n’ont pas diminué. Au contraire. Depuis le 1er janvier, plus de 11 000 migrants sont arrivés en Angleterre à bord de « small boats ». Ce nombre n’avait jamais été atteint aussi tôt dans l’année.
    L’an dernier, près de 37 000 exilés ont débarqué côté britannique sur des embarcations de fortune, soit 25% de plus qu’en 2023.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#france#manche#routemigratoire#mortalite#sante#hubderetour#politiquemigratoire

  • Le Royaume-Uni envisage des « centres de retour » pour migrants hors de ses frontières - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64600/le-royaumeuni-envisage-des-centres-de-retour-pour-migrants-hors-de-ses

    Le Royaume-Uni envisage des « centres de retour » pour migrants hors de ses frontières
    Par La rédaction Publié le : 16/05/2025
    En déplacement en Albanie, le Premier ministre britannique Keir Starmer a évoqué avoir entamé des discussions pour créer, hors du Royaume-Uni, des « centres de retour » pour les demandeurs d’asile déboutés. Depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement travailliste multiplie les annonces visant à lutter contre l’immigration irrégulière.
    Quelques jours après avoir annoncé un nouveau tour de vis contre l’immigration légale, le Premier ministre britannique a annoncé jeudi 15 mai avoir entamé des discussions pour la mise en place hors du Royaume-Uni de « centres de retour » pour les demandeurs d’asile déboutés."Nous sommes en discussions avec un certain nombre de pays à propos de centres de retour, je les considère comme une innovation vraiment importante", a déclaré Keir Starmer en déplacement à Tirana, lors d’une conférence de presse avec son homologue albanais Edi Rama.
    Il n’a toutefois pas donné de détails sur la façon dont ces « hubs » fonctionneraient ni avec quels pays ces pourparlers étaient menés. Il a simplement précisé vouloir rendre plus efficaces les expulsions des personnes n’ayant pas le droit de rester dans le pays. « Cela s’appliquera essentiellement aux personnes qui ont épuisé toutes les voies légales pour rester au Royaume-Uni », a précisé un porte-parole de Keir Starmer.
    De son côté, le Premier ministre albanais a déclaré que son pays n’avait pas vocation à accueillir un « centre de retour » britannique. L’Albanie accueille déjà deux centres de rétention italiens dans son pays, gérés par Rome, pour des migrants en situation irrégulière.
    « C’est un modèle qui demande du temps pour être testé. S’il fonctionne, [il) pourra être repris, non en Albanie, mais dans les autres pays de la région », a ajouté Edi Rama alors que ces structures sont quasiment vides suite à de nombreux revers judiciaires en Italie depuis leur ouverture.
    Avec ces déclarations, le Premier ministre ouvre la voie à une politique similaire à celle avancée par l’Union européenne (UE). Le 11 mars dernier, la Commission européenne a présenté des mesures pour accélérer les expulsions de migrants en situation irrégulière sur le Vieux continent. Et parmi elles figuraient celle d’offrir un cadre légal à la création de « hubs de retour » en dehors de ses frontières. Une proposition réclamée avec force par certains États membres.
    Ces « centres de retours » sont très critiqués par les ONG, qui redoutent de les voir se transformer en zones de non-droit, et soulèvent de nombreuses questions. L’exemple italien montre d’ailleurs qu’il s’agit d’un système difficile à mettre en place.
    Ce projet d’externalisation du traitement de l’immigration dans un pays tiers, présenté comme un « modèle » pour toute l’Europe, par Giorgia Meloni affiche aujourd’hui un bilan plus que mitigé. Seulement une quarantaine de personnes ont été envoyées dans les centres albanais pour l’instant pour un coût de « plusieurs centaines de millions d’euros », avait dénoncé l’opposition italienne.
    Pour Enver Salomon, directeur général du Refugee Council, une ONG d’aide aux réfugiés, ces « centres de retour » sont « inhumains » et « impraticables ». Le renvoi de personnes qui n’ont pas le droit de rester au Royaume-Uni doit se faire de manière « ordonnée et humaine » pour être efficace, a-t-il ajouté.
    Londres avait également tenté d’externaliser le traitement des demandes d’asile en envoyant les migrants arrivés illégalement, notamment par « small boats », vers le Rwanda. Un projet de l’ancien gouvernement de Rishi Sunak, abandonné par Keir Starmer à son arrivée au pouvoir en juillet 2024.Le Premier ministre s’est toutefois engagé à réduire l’immigration - régulière comme irrégulière - dans le pays. Lundi, il a annoncé de nouvelles mesures pour réduire l’immigration légale, notamment en restreignant les conditions d’accès à la nationalité et en empêchant le recrutement à l’étranger pour le secteur des soins aux personnes âgées.
    Il s’est aussi engagé à combattre les réseaux de passeurs et l’immigration irrégulière. Malgré toutes ces annonces, les chiffres d’arrivées de migrants traversant la Manche sur de petits bateaux ne cessent d’augmenter. Quelque 36 800 migrants ont atteint l’Angleterre l’an dernier et près de 13 000 depuis janvier, plus que l’an dernier sur la même période. Les demandes d’asile, elles, ont triplé au Royaume-Uni ces dernières années avec 84 200 en 2024, contre une moyenne de 27 500 entre 2011 et 2020, selon les chiffres officiels.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#politiquemigratoire#hubderetour#albanie#sante#droit

  • Keir Starmer promet de réduire « significativement » la migration légale au Royaume-Uni
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/12/immigration-keir-starmer-promet-de-reprendre-le-controle-des-frontieres-brit
    https://img.lemde.fr/2025/05/11/1/0/6559/4372/1440/960/60/0/4116834_ftp-import-images-1-ayyms81ejvhu-abcc3139baf64fa3b7b1b9cb627640b6-

    Keir Starmer promet de réduire « significativement » la migration légale au Royaume-Uni
    Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante)
    « Reprendre le contrôle des frontières. » Keir Starmer est le dernier dirigeant britannique en date à formuler cette promesse, l’une des principales du Brexit, mais qu’aucun de ses prédécesseurs – Theresa May, Boris Johnson, Liz Truss ou Rishi Sunak – n’a réussi à tenir. Lundi 12 mai, lors d’une conférence de presse à Downing Street, le premier ministre (travailliste) a, à son tour, assuré vouloir réduire « significativement » la migration légale au Royaume-Uni, tranchant avec la ligne traditionnelle de la gauche britannique.
    Un Livre blanc, publié ce même jour par son gouvernement, recommande la limitation drastique des délivrances de visas, un parcours bien plus ardu pour prétendre à la nationalité britannique et la facilitation des expulsions pour toute personne condamnée.
    Pour Downing Street, il s’agit d’en finir avec un marché du travail très dépendant des travailleurs étrangers et d’encourager les employeurs à recruter des Britanniques. Dans les secteurs de la santé (le fameux National Health Service, NHS) et de l’assistance aux personnes dépendantes, près de 100 000 visas ont été délivrés à des assistants, à des infirmiers ou à des médecins étrangers en 2023, davantage qu’à tout moment de l’histoire récente du pays. Toujours en 2023, près d’un million d’arrivées nettes de personnes disposant de visas ont été enregistrées, là encore un niveau record.
    « Cela n’a rien à voir avec un contrôle [des frontières], c’est le chaos », a jugé Keir Starmer, qui a promis d’en finir avec cette « expérimentation d’ouverture des frontières » des précédents gouvernements conservateurs. Son coup de volant à droite est aussi une réponse à la montée apparemment inexorable du parti d’extrême droite Reform UK, qui a réussi une percée historique aux élections locales du jeudi 1er mai, en prenant le contrôle de dix collectivités locales, et en ravissant deux postes de maire et un poste de député. La formation, dirigée par le très charismatique Nigel Farage, se nourrit d’un discours antimigrants et, dans un dernier sondage, publié jeudi 8 mai par l’institut Find Out Now, elle devance le Labour de 13 points (et les conservateurs de 17 points).
    Le gouvernement Starmer veut restreindre la délivrance de visas de travail aux personnes détenant un diplôme universitaire. Des visas pour des emplois moins qualifiés pourront toujours être émis, à condition que les secteurs concernés souffrent de forts déficits de main-d’œuvre et que les employeurs s’engagent en parallèle à augmenter les recrutements de nationaux.
    D’ici à 2028, les recrutements de personnels étrangers dans les maisons de retraite ne seront plus permis. Les détenteurs d’un visa devront par ailleurs patienter dix ans (et non plus cinq) pour réclamer un droit de séjour permanent. Les étudiants étrangers ne pourront plus rester que dix-huit mois au Royaume-Uni après avoir décroché leur diplôme. Enfin, le gouvernement veut pouvoir expulser, non seulement, les personnes ayant été condamnées à au moins un an de prison, mais toutes celles qui se sont rendues coupables d’un crime ou même d’une infraction.
    L’équation du Labour semble simple : plus de 20 % des 16-64 ans sont inactifs au Royaume-Uni, il s’agit de recruter davantage dans ce réservoir de main-d’œuvre. La réalité est bien plus complexe : des dizaines de milliers de personnes ne travaillent pas à cause de problèmes de santé et ne parviennent pas à se faire soigner car le NHS croule sous les demandes. Bien d’autres sont découragées par des emplois précaires, mal payés et peu considérés (notamment dans l’assistance aux personnes âgées).
    Les mesures préconisées par le gouvernement Starmer tranchent avec des années de présupposé travailliste selon lequel l’immigration autorisée est bonne pour la croissance. « La théorie selon laquelle une augmentation de la migration entraîne nécessairement une croissance plus forte a été mise à l’épreuve ces quatre dernières années. Nous avons enregistré des soldes migratoires records quand les précédents gouvernements ont perdu le contrôle, mais la croissance a stagné. Ce lien [entre migration et croissance] ne tient donc pas la route », a objecté Keir Starmer.
    Le Royaume-Uni risque de devenir une « île [peuplée] d’étrangers » sans contrôle migratoire, a ajouté le dirigeant, un ex-avocat des droits humains. Des propos que n’auraient pas reniés ses prédécesseurs conservateurs et qui ont fait bondir : Steve Smith, le directeur de l’association d’aide aux migrants Care4Calais, les a jugés « dangereux » sur la BBC, ajoutant : « Le premier ministre a-t-il oublié les émeutes de l’extrême droite, l’été dernier ? »
    En août 2024, le pays a été secoué par dix jours de manifestations violentes, alimentées par de fausses rumeurs sur l’identité du coupable de la tuerie de Southport, soupçonné d’être un migrant. La rhétorique du premier ministre « imite les excès de l’extrême droite » a dénoncé la députée Labour Nadia Whittome. Elle risque aussi d’augmenter le malaise chez les travaillistes : de nombreux élus ne se reconnaissent plus dans les choix gouvernementaux et selon les médias britanniques, 80 députés Labour seraient prêts à voter contre des coupes prévues par Downing Street dans l’aide aux handicapés, lors d’un scrutin prévu en juin au Parlement.
    « Le jour où Keir Starmer tente de réagir à Reform UK, 250 jeunes hommes ont déjà traversé le channel à 8 heures du matin. Combien parmi eux sont des terroristes iraniens ? », s’est interrogé Nigel Farage, lundi, sur le réseau social X, confondant sans vergogne migration légale et illégale. Il est vrai que sur ce deuxième front, plus de 10 000 personnes ont déjà traversé la Manche en « small boats » depuis début 2025, en hausse de 40 % par rapport à la même période en 2024. Et Reform UK affûte probablement déjà ses flèches en prévision du premier sommet entre le Royaume-Uni et l’Union européenne depuis le Brexit, le 19 mai, à Londres. Londres pourrait y céder à une demande pressante de Bruxelles d’autoriser un programme de mobilité des étudiants européens au Royaume-Uni, en échange d’un partenariat dans la défense et la sécurité.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#immigration#politiquemigratoire#migrationqualifiee#visas#personnelmedical#sante#NHS