• RSA : De la brutalité d’un Conseil Général, celui des Hauts de Seine, le plus riche de France. - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/de-la-brutalite-d-un-conseil-2140

    N’ayant pas reçu mon AVIS DE CHANGEMENT DE DOMICILE, la CAF des Hauts de Seine vient de me priver de RSA.
    J’avais pourtant télédéclaré mon changement d’adresse et de département au mois de mai (cf.photo), mais nenni, dans les HDS, on en a cure.
    La CAF des Yvelines aurait dû m’envoyer cet AVIS pour que je le renvoie à celle du 92 mais rien... Aucun message, aucun courrier ne m’ont averti de la cessation prochaine du versement de mes prestations ou de son motif.
    C’est en appelant la CAF qu’une agent m’apprit les raisons de ce divorce en précisant qu’il fallait que je refasse valoir mes droits en téléchargeant une « demande de prestations » à leur envoyer, une fois remplie. C’est à dire ré-informer la CAF du 92 de ce qu’elle sait déjà... Le site de cette CAF indique avoir pris connaissance de mon courrier le 18 novembre et ma demande de survie sera scrupuleusement étudiée sous quinzaine, c’est à dire vers la fin de... la première semaine de Décembre... Or à ce jour le 9 décembre 2014 toujours rien !
    Quand il s’agit de priver de ressources un « encombrant social », ces technocrates de choc ne sont jamais à court d’idées : l’autre coup de vice consiste à placer sur la page de l’allocataire un message intempestif indiquant que les prestations ont été interrompues et en même temps, de signaler que ce message est une erreur d’information due à une erreur technique...(cf. photo)

    #vie_quotidienne #précarisation #arbitraire #austérité

    • C’est curieux de renforcer la merde dans laquelle les gens sont déjà, ça m’étonne pas des Hts de Seine qui est le Dpt le plus riche de France et celui qui a la plus grosse mafia issue de la bande à Pasqua.
      Et aussi de la difficulté à déménager quand on est au #RSA, ce qui est un comble dans un pays où le gouvernement prône la flexibilité.
      #administration_française #bureaucratie #pauvreté

    • Les départements de gauche sont tout aussi soucieux de faire des économies sur le dos des RSAstes, certains allant même jusqu’à planifier les radiations (dites pudiquement « suspensions »).

      en Ariège
      http://cafca09.noblogs.org

      à Paris
      https://paris-luttes.info/compte-rendu-de-l-action-non-aux

      Et ils ont une argumentation toute prête pour le faire en toute bonne conscience, comme le disait Jospin (avant N.S), ils préfèrent « une société de travail à l’assistance ».
      De plus, pour ce qui est du rapport maffieux à la politique, depuis 1981, on a pu voir ce que cela donnait. L’affairisme n’est en rien le monopole de la droite de droite, il prévaut aussi chez la gauche de droite, on le constate chaque semaine avec les démissions liées au gvt Hollande-Valls. On a affaire à des corrupteurs (leur usage de la langue, leurs valeurs de pacotille) qui sont aussi des corrompus. Avec ou sans illégalité.

    • Oui oui, on peut aussi taper et trouver des preuves de corruption à gauche, aucun souci pour ça, pas loin d’ailleurs avec Catoire à Clichy (92).
      La différence c’est que l’article parlait des Hts de Seine, d’autant que les procédés de la mafia du 92 ont gagné toute la politique française, introduits le bling bling, les perspectives flippantes de société sécuritaire (labo de vidéosurveillance, réunion de la DST et et autres espionnages intérieurs) et que même un président en venait !
      Sans parler des modes de pression pour faire taire les opposants, parfois justement au RSA …

    • Euh, taper, je sais pas, il ont un SO hargneux et la police avec eux. Mais le fait est, par exemple, que le secrétaire général du PS, Cambadélis, l’"architecte de la gauche plurielle", est l’un de ceux qui a siphonné les caisses de la MNEF, que les « prises illégales d’intérêt » ne se comptent plus parmi eux, pas plus que l’évasion et la fraude fiscale. Ils vont au bout de ce qu’ils peuvent, parfois avec une grande naïveté, une certitude de ne pouvoir être découverts. Et cela à la fois sur le plan légal et illégal.

      Depuis les années 80 entreprise et fric sont le valeurs cardinales de cette société, et ils ont activement contribué à ça (nommer Tapie ministre, etc.).

      Pour mémoire un extrait d’un tract de 1998, « À gauche poubelle, précaires rebelles », quand « l’intègre » et « de gauche » Lionel Jospin (selon ce que dit la presse à l’occasion de sa nomination au conseil constitutionnel...) était premier ministre
      http://www.ac.eu.org/spip.php?article491

      Lorsque Jospin dit que la société doit être fondée sur le travail et le refus de l’assistance, cela signifie que les visites domiciliaires, les radiations, les convocations vont être multipliées. À la répression qui a frappé nombre d’actions
      collectives ces dernières semaines, il faut, pour les tenants de l’ordre social, adjoindre un renforcement du contrôle de tous ceux qui passent par le chômage. Telle est la réponse d’un gouvernement qui sait maintenant devoir compter avec un mouvement, avec des formes d’existence collective qui
      ne lui épargneront pas le conflit sur ces enjeux centraux relevant de la gestion de la vie par l’État.

      Nous ne voulons plus entendre et encore moins laisser passer un discours de solidarité qui prend les pauvres comme alibi pour faire baisser les salaires et aggraver la précarité. Nous ne voulons pas d’une baisse du chômage qui passe par toujours plus de boulots sans intérêt, un développement
      vertigineux de l’intérim, des jobs sous-payés et la flexibilité contrainte. Inventons des formes d’autodéfense sociale à la mesure de l’oppression diffuse organisée par ces technocrates gauche caviardeuse et leur collaborateurs ex-soixante-huitards, experts en contrôle des mouvements sociaux.

      Si chômeurs et RMIstes sont le plus souvent exclus du salaire direct et dépendent de diverses formes de salaire social (allocs, RMI, etc.) parce qu’ils ont un rapport fluctuant à l’emploi, ils sont résolument inclus dans la production de richesses : il n’y a plus aujourd’hui de frontière solide entre temps de travail et temps de vie, plus d’opposition possible entre salariés chômeurs et salariés précaires. Les chômeurs et les précaires qui se forment, utilisent et inventent mille machines productives, tous ceux-là ne reçoivent qu’une aumône misérable ou même carrément rien du tout en échange de leurs multiples implications dans une production de richesses qui
      ne se borne pas à la production de marchandises. Ils n’ont pas la chance de Lionel Jospin qui, lui, a bien eu droit à un salaire du Ministère des Affaires Étrangères de 1993 à 1997 alors qu’il était « en disponibilité ».
      Comme il l’a répondu à ses accusateurs le 20 mai à l’Assemblée Nationale, il a pu profiter de ces années « payé à ne rien faire » pour « agir et faire ».
      Curieusement, le Premier Ministre n’a pas songé à se définir alors comme « un assisté social » et a rejoint avec une spontanéité touchante les chômeurs, scolarisés et précaires qui réclament eux aussi la reconnaissance des formes de production hors-emploi dont ils sont les acteurs

    • Il y a une véritable enquête de fond dans l’article que j’ai mis en lien pour comprendre le fonctionnement et les imbrications de ce réseau, et je pense qu’elle serait à poursuivre pour comprendre les intersections qui lient les tenants du pouvoir politique, de gauche à droite et plus.
      Finalement si tu mets la date de la corruption de la gauche à partir de 1981, ça correspond à l’avènement au trône du mythe_errant, donc dès que la gauche au socialisme recomposé arrive au pouvoir elle se corrompt ? on doit surement pouvoir remonter plus loin historiquement.

  • Naturalisation/Droit des Etrangers : La demande de naturalisation et le #RSA ne font pas bon ménage...
    http://www.juritravail.com/Actualite/naturalisation/Id/174671

    En conséquence, en rejetant sa demande de naturalisation au motif qu’elle ne disposait pas de ressources suffisantes lui permettant d’acquérir une autonomie matérielle, le Ministre de l’Intérieur n’avait pas commis d’erreur manifeste d’appréciation alors même que la requérante avait effectué ses études en France et qu’elle recherchait activement un emploi.

    Bref, contrairement au baratin en vigueur, les #prolos ne sont pas des #citoyens.

    • @suske, la possibilité d’obtenir la naturalisation, ou le droit à l’adoption, ou le droit au logement, ..., sont étroitement corrélés aux ressources économiques.

      En outre, pour ce qui est du RSA, ça boucle encore plus fort, avec une dose de « préférence nationale » dans ce dispositif (dès le RMI socialiste de 1998) qui exige une durée de séjour légale préalable à l’accès à ce minimum.

    • Oui, @colporteur ... Je dois être plus prudent dans mon maniement du cynisme peut-être. En l’occurrence j’utilisais l’image du pou comme représentation de la sacro-sainte nationalité. Et il me dégoute de savoir que l’on traite de la sorte une personne. Que son parcours de formation et d’insertion soit local renforce l’abject. Mais c’est légal, super. C’est pas mieux par chez moi (B) hein. Si on supprimait les nationalités, ce serait peut-être plus simple que la pauvreté ?

  • En 2016, une « #prime_d'activité » remplacera la #prime_pour_l'emploi et le #RSA activité
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/11/18/une-prime-d-activite-remplacera-la-prime-pour-l-emploi-et-le-rsa-activite-en

    Les modalités précises de cette prime restent à définir avec les parlementaires et les partenaires sociaux. Elle sera versée chaque mois aux personnes gagnant moins qu’environ 1,2 fois le smic et dont les revenus du ménage ne dépassent pas un certain montant, a annoncé le cabinet du premier ministre, Manuel Valls. Ce dispositif doit être présenté par le premier ministre lors du conseil des ministres jeudi.

    Le président, François Hollande, avait déjà annoncé, dans un entretien au Monde en août dernier, la fusion prochaine de la PPE et du revenu de solidarité active (RSA) dans le but de « favoriser la reprise du travail et améliorer la rémunération des salariés précaires ».

    LES MOINS DE 25 ANS BÉNÉFICIAIRES

     
    Le montant alloué à cette nouvelle prime sera voisin des sommes jusque-là allouées à la PPE et au RSA activité, soit un peu moins de 4 milliards d’euros par an, selon Matignon. Et contrairement au RSA activité, qui était réservé aux plus de 25 ans (ou moins de 25 ans avec un enfant à charge), la prime d’activité bénéficiera aux moins de 25 ans. Toutefois, son montant pourrait varier pour les jeunes.

    #miettes #socialisme_HEC_CAC40

  • #RSA : un pas en avant, deux pas en Ariège
    http://blogs.mediapart.fr/blog/friture-mag/150914/rsa-un-pas-en-avant-deux-pas-en-ariege
    Même le minimum, c’est encore trop !

    Face à elle deux professionnels du social, deux techniciens du département. Après sa présentation, une avalanche de questions. Le ton est inquisiteur, hautain. Les réflexions intrusives, suspicieuses
    « —Si vous changiez votre enfant de l’école, vous aurez plus de temps pour trouver du travail ! »
    « —Vous avez pensé à déménager ? » etc. Jusqu’à ce que la sanction tombe. Retrait de 100 € de son revenu de solidarité. Motif : « démarches insuffisantes ». Sarah sort et éclate en sanglots.
    Retrait total ou partiel, suspension temporaire, remboursement de « trop perçu » rendez-vous obligatoires… Menace ou sanction réelle, la version ariégeoise de lutte contre la précarité prend des allures de contrôle social. Stigmatiser et culpabiliser tout détenteur du Revenu de Solidarité Active qui ne remplit pas ou mal son contrat d’insertion ou qui n’a pas le profil adéquat.

  • Chômeurs contrôlés , patrons #assistés : la démagogie, mode d’emploi ( précaire) - AC ! Réseau - Agir contre le chômage et la précarité
    http://www.ac.eu.org/spip.php?article2195

    Les déclarations de François Rebsamen sur le contrôle des chômeurs ont été suivies d’un tollé qui a amené le Ministre à déclarer qu’aucune nouvelle mesure n’était prévue, et qu’il s’agissait simplement d’appliquer la loi.

    Il n’y a en effet nul besoin d’ajouter des dispositions à un ensemble législatif et administratif qui permet au #Pôle_Emploi comme aux #départements chargés du contrôle des allocataires du #RSA, de moduler #radiations et #sanctions selon les besoins du moments.

    Depuis le début des années 2000, en effet, de multiples textes ont été adoptés par les gouvernements successifs : chacun d’entre eux a élargi les possibilités de contrôle, les obligations diverses de pointage et de justification imposées aux demandeurs d’emploi et aux plus #précaires. Dans le même temps, les possibilités concrètes de formation et d’insertion sociale se sont réduites comme peau de chagrin.

    La réalité, tout le monde la connaît : même en reprenant le chiffre tronqué de 350 000 emplois non pourvus, le mettre en rapport avec le nombre de demandeurs d’emploi suffit à démontrer qu’il n’y a pas de possibilité immédiate pour des millions de gens.

    Exiger des gens qu’ils recherchent quelque chose qui n’existe pas est donc devenu une politique publique à part entière, avec ses victimes , mais aussi ses bénéficiaires, dont on parle peu.

  • Pendant que les patrons du CAC se gavent...
    http://www.marianne.net/Pendant-que-les-patrons-du-CAC-se-gavent_a241270.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/985316-1168301.jpg?v=1410282874

    En ce mardi 9 septembre ensoleillé, l’actualité bat son plein. Les infos tombent, les unes après les autres, a priori sans lien aucun, ou si peu. Mais, pour autant, quelque chose d’étrange flotte dans l’air. Ce quelque chose d’étrange tient à deux informations que tous les médias vont reprendre. Mais séparément. Et allez savoir pourquoi, c’est sur le site du Figaro que l’injuste réalité du monde nous a le plus clairement sauté aux yeux.

    Parcourant la page d’accueil du site de nos confrères, voici deux titres publiés à quelques pixels de distance :
    – « Qui sont les patrons d’entreprises du CAC 40 les mieux payés ? »
    – « Le niveau de vie des Français a baissé en 2012 »

    Pour ce deuxième article, Le Monde a opté pour un titre plus direct : « En France, les pauvres encore plus pauvres »

    En prenant ces articles séparément, le grand écart de la société ne peut sauter aux yeux. Et pourtant, il est criant. D’un côté, une « revue d’effectifs des conseils d’administration des entreprises du CAC 40 » où l’on apprend que Maurice Lévy, big boss de Publicis, n’a toujours pas pris sa retraite et empoche 4,5 millions d’euros (soit près de 260 fois ce que gagne un smicard par an ou encore environ 737 fois ce que perçoit un bénéficiaire du RSA sur la même période). De l’autre, une étude de l’Insee où l’on « découvre » qu’en 2012, « 8,5 millions de personnes étaient considérées comme pauvres en métropole, vivant avec moins de 987 euros par mois »......

    #cac_40
    #lévy
    #pauvreté
    #proglio
    #publicis
    #rsa
    #smic

  • Sept idées reçues sur l’#immigration et les immigrés
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/08/06/sept-idees-recues-sur-l-immigration-et-les-immigres_4467506_4355770.html

    1. Non, il n’y a pas une hausse massive de l’immigration en #France
    2. Non, il n’y a pas une « explosion » des arrivée de migrants en Europe
    3. Non, la France n’accueille pas plus d’immigrés qu’ailleurs en UE
    4. Non, la citoyenneté française n’est pas « bradée »
    5. Non, les immigrés ne viennent pas massivement « toucher des #allocations »
    6. Non, on n’accorde pas le #RSA aux étrangers dès leur arrivée
    7. Non, l’immigration ne ruine pas les finances publiques

    #ump #xénophobie #mensonge

  • La carte de la pauvreté dans le Sud-Ouest : la prise en compte de la rurbanité ?
    http://bearniaiseries.blogspot.fr/2014/06/la-carte-de-la-pauvrete-dans-le-sud.html

    La carte de la #pauvreté, officialisée par le Gouvernement, basée sur des critères économiques objectifs, vient d’être publiée. Le constat est évident : sont désormais prises en compte tout un tas de petites villes et moyennes en complète déliquescence depuis des années, villes profondément acculturées, où le pire de la #mondialisation côtoie souvent les restes aliénés des cultures autochtones populaires. C’est la France où se développe le vote #FN depuis deux décennies.


    Contrairement à ce qu’affirment des sociologues, pour critiquer cette nouvelle carte, il est assez faux de dire qu’elle serait un signe donné aux « petits blancs » des campagnes. Ce n’est pas que ça. L’affirmer, c’est faire montre d’une vraie méconnaissance de la réalité démographique de nombreuses villes petites et moyennes, dont les thématiques rejoignent souvent celles des villes périurbaines des plus grandes agglomérations.

    Le Lot-et-Garonne est un symbole avec l’inclusion de 4 villes qui complètent Agen : Marmande, Sainte-Livrade, Tonneins, Villeneuve-sur-Lot. Tout se cumule en Lot-et-Garonne : une économie en perte de vitesse (fermeture de la manufacture des tabacs de Tonneins, dépendance à la PAC de l’agriculture locale, ...), l’autoritarisme de l’État qui a fixé arbitrairement des populations (depuis les Italiens des années 30 jusqu’aux populations nord-africaines dans la seconde partie du XXème siècle), la vocation de lieu de passage entre métropoles (effet A62, pavillonarisation extrême), ...

    Cependant, le Lot-et-Garonne, parce qu’il a été le jouet de l’État qui y a testé une politique d’aménagement depuis 100 ans sans cohérence, est un peu particulier. Les villes où ce phénomène de #paupérisation s’installe de manière naturelle sont plus intéressantes, comme c’est le cas de Saint-Gaudens ou Pamiers. Les causes sont les mêmes, mais il est impossible de blâmer l’État véritablement : les dynamiques démographiques sont le seul produit du marché #immobilier. Les #classes_moyennes paupérisées de l’agglomération toulousaine ont migré dans de lointaines villes-satellites reliées à la métropole par l’#autoroute, où elles retrouvent une population locale qui a souvent perdu son activité industrielle traditionnelle.

    La prise en compte de la réalité économique de ces villes, loin des clichés sur les pays de cocagne, est une bonne chose, mais elle ne semble pas apporter de nos élites les solutions nécessaires. En effet, la carte de la pauvreté, outre l’aspect « subvention par tête de pipe », n’ouvre au fond qu’à des programmes de réhabilitation urbaine, or le problème de ces nouvelles villes pauvres, c’est moins le délabrement du bâti que l’absence de concertation en matière d’#aménagement_du_territoire avec les métropoles.

    On en vient - toujours - à la question de la #réforme_territoriale : en favorisant la construction de #régions centrées autour de #métropoles, qui auront pour but premier de finaliser la liaison entre ces dernières, nos élites vont accélérer le caractère d’hinterland de ces villes petites et moyennes, et conforter leur vocation de déversoir de tout ce que les métropoles boboïsées ne désirent plus, par les seules règles du marché. Au #RSA, on vit mieux à Pamiers qu’à Toulouse.

    Notre pays fonctionne tout entier pour le bien-être de ses seules grandes villes, dans l’espoir naïf qu’elles sont les uniques vectrices de la croissance économique. D’une certaine manière, le schéma français se généralise : une grande métropole accumule les richesses qu’elle daigne redistribuer sous la forme d’assistanat à ses périphéries moins dynamiques dont elle absorbe les forces vives. Ce fut longtemps Paris et la province. Ce sont désormais nos métropoles et leur région. Il est temps de briser ce modèle.

    écho à ce commentaire de @monolecte http://seenthis.net/messages/264639#message264670 sur la paupérisation
    #urbain_diffus #transports #banlieue_totale #culture_vernaculaire
    #déracinement #extrême-droite #centralisme

    • Voilà, c’est exactement ce que j’observe sur place : notre statut grandissant de colonies pénitentiaires des métropoles. Parce que les campagnes sont effectivement les nouveaux lieux de bannissement de ceux dont les villes n’ont plus besoin, avec l’idée sous-jacente qu’on pourra les forcer à bosser à vil prix dans les secteurs qui s’épanouissent sur la misère humaine : le tourisme, les services aux personnes, les travaux agricoles saisonniers.
      J’ai remarqué aussi que ces dernières années, on revient un peu à quelque chose de très semblable à la nourrice rurale de la période monarchique et de la période bourgeoise. Les enfants à problème des villes sont envoyés au vert, c’est à dire placés dans des familles d’accueil d’agriculteurs ou de ruraux propriétaires en perte de vitesse financière. De complément de revenu, cette activité est en passe de devenir le revenu principal dans beaucoup de familles du coin. Nos écoles rurales accueillent ainsi de plus en plus d’enfants déplacés, au moment même où la logique colonisatrice incite à fermer de plus en plus de postes d’enseignants chez nous pour les transférer dans les zones périurbaines de forte densité où s’entassent les jeunes actifs avec enfants (repoussés des centres-villes quand la naissance d’un enfant fait que la pression immobilière devient insupportable du fait du besoin d’espace supplémentaire !).
      De la même manière, les vieux et les handicapés urbains sont déplacés vers les zones rurales où la main d’œuvre captive et le mètre carré sont moins chers, mais où l’encadrement médical disparait à toute allure.

      En fait, tout se passe comme si la ville n’était plus qu’un immense organisme cannibale qui a le contrôle et absorbe toutes les matières premières que nous produisons à vil prix (parce que les prix sont fixés par les villes !) et rejette vers nous ce qu’elle considère comme des déchets, ce dont elle n’a plus besoin et qui l’encombre. Tout en refusant de plus en plus de jouer le jeu de la péréquation et de la redistribution.
      Ce qui se passe actuellement avec la redéfinition des niveaux de gouvernance et de compétence, c’est bien l’appropriation de toutes nos ressources financières et du pouvoir de décision sur et contre les ruraux, considérés eux-mêmes que comme des ressources primitives à consommer ou à se débarrasser. Des matières premières.

      Mais cela ne s’arrête pas là, parce que dans le même temps, nous héritons des mêmes problèmes que les villes : devant l’afflux de cassos’ des villes, les ruraux modestes, mais néanmoins propriétaires (nous avons énormément de propriétaires pauvres en zone rurale) se transforment en marchands de sommeil, retapant avec trois coups de peinture des granges ou des garages qu’ils peuvent ensuite louer bien confortablement à des gens qui n’ont pas ensuite les moyens de chauffer correctement des habitats qui s’avèrent souvent indignes à l’usage. Tout en leur crachant à la gueule, le cassos’ devenant le nouvel exutoire des frustrations de toute une petite classe populaire rurale qui cumule les sous-boulots pour garder un certain standing... comme une voiture en état de rouler pour aller bosser ou simplement acheter du pain...

      Bref, merci pour ce partage, @koldobika

    • @monolecte

      tout se passe comme si la ville n’était plus qu’un immense organisme cannibale qui a le contrôle et absorbe toutes les matières premières que nous produisons à vil prix (parce que les prix sont fixés par les villes !) et rejette vers nous ce qu’elle considère comme des déchets, ce dont elle n’a plus besoin et qui l’encombre. Tout en refusant de plus en plus de jouer le jeu de la péréquation et de la redistribution.
      Ce qui se passe actuellement avec la redéfinition des niveaux de gouvernance et de compétence, c’est bien l’appropriation de toutes nos ressources financières et du pouvoir de décision sur et contre les ruraux, considérés eux-mêmes que comme des ressources primitives à consommer ou à se débarrasser. Des matières premières.

      écho avec http://seenthis.net/messages/173394

      La ville-métropole n’a pu émerger qu’avec le développement du capitalisme et de l’État : par l’établissement de grands marchés urbains aux nœuds de circulation des flux d’êtres humains et de #marchandises, permettant aussi la centralisation des capitaux, et en parallèle par la centralisation du pouvoir qui était auparavant dispersé dans les innombrables fiefs, seigneuries ou républiques villageoises. Ainsi, de même que la grande économie n’a pu se constituer comme sphère autonome que lorsqu’elle s’est « désencastrée » des autres rapports sociaux, la #ville moderne n’a pu se constituer en tant que monde qu’à partir du moment où elle a rompu avec la #ruralité qui était en elle.

      #métropolisation

    • Campagnes à vendre Le miroir aux illusions
      http://www.infokiosques.net/spip.php?article961

      « Dans le passé, la France a été l’État le plus centralisé d’Europe, dont la grande majorité de la population était composée de paysans parcellaires. Mais, n’en déplaise aux nostalgiques, le capitalisme a depuis longtemps modifié la structure de la société campagnarde. Elle n’a plus grand-chose à voir, sauf parfois dans quelque vallée enclavée de haute montagne, avec les images d’Epinal. Deux guerres mondiales, puis l’accumulation forcenée du capital dès les années 50, sous l’égide de l’Etat et par le biais des plans d’aménagement du territoire national, l’ont labourée en profondeur. »

  • #RSA : le travail, c’est la #santé | on admire le titre de merde qui permet de garder sous le boisseau la corrélation évidente entre faibles revenus et accès aux soins !
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250267402608&cid=1250267397597

    L’étude de la Drees met également en évidence un certain nombre de corrélations. Ainsi, il apparaît que les femmes bénéficiaires du RSA sont plus nombreuses que les hommes à déclarer un état de santé altéré. De même, le niveau de diplôme est un autre déterminant significatif de l’état de santé perçu, les titulaires d’un bac ou d’un diplôme d’études supérieures ayant moins de risques de déclarer un état de santé altéré. Le fait d’être propriétaire de son logement joue également de la même façon. Paradoxalement, le fait de disposer d’une couverture complémentaire santé semble jouer de façon plus faible. Il est vrai toutefois que la CMU complémentaire assure une large couverture, puisque seuls 8% des allocataires du RSA ne disposent pas d’une complémentaire santé. Cependant, ceci n’empêche pas que 18% des allocataires ont renoncé à une consultation chez un médecin et 27% à des soins dentaires au cours des douze derniers mois.

    • #cynisme
      Certains médecins, les dentistes par exemple, continuent de filtrer et refusent les patients au RSA. A force et quand on ne peut pas payer la note pour se soigner, on peut aussi se risquer à jouer les cobayes pour étudiants et profiter dans le même temps de la vétusté du matériel.

  • Michel Abhervé » Blog Archive » Patrick Devedjian veut supprimer l’Etat, et, en attendant, annonce qu’il va arrêter 400 contrats aidés pour les bénéficiaires du RSA
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2014/05/30/patrick-devedjian-veut-supprimer-letat-et-en-attendant-anno

    Le débat sur la réforme territoriale suscite inévitablement à côté de l’expression légitime de points de vue différents, des points de vue démagogiques qui contribuent à déconsidérer ceux qui les expriment, mais plus largement le politique.
    En ce domaine Patrick Devedjian, député UMP et président du conseil général des Hauts de Seine, mérite incontestablement une palme. S’il ne parle plus (pour le moment ?) de la fusion de son département avec les Yvelines (voir Fusion des Hauts de Seine et des Yvelines : Patrick Devedjian nous prend pour des c…), s’il ne met plus en avant le curieux concept de frontières naturelles en plein milieu urbain (voir Le mythe des frontières naturelles dans les Hauts de Seine), il franchit un degré dans l’escalade des propositions stupides comme le rapporte l’Express

    En réaction à l’annonce de la suppression des conseils géréaux, il formule une contre proposition tellement simple qu’il est possible de la trouver simpliste en ces termes “c’est l’Etat qui coûte cher…Il faut donc le supprimer !”. Même les plus libéraux savent que cela n’est ni possible, ni souhaitable ? Alors qu’un responsable politique qui se revendique du gaullisme tienne de tels propos ! Et dire que cet homme a été secrétaire général de l’UMP et qu’il a fallu inventer un surprenant Ministère de la Relance pour l’évacuer d’une responsabilité dans laquelle il avait montré ses limites.....

    #UMP
    #Patrick-Devedjian
    #État
    #suppression
    #RSA #suppression
    #contrats-aidés

  • Entendu aux guichets de la CPAM (la sécurité sociale française), un homme se fait remonter les bretelles parce qu’il vient demander ses droits.

    – « Rassurez moi, Madame, j’ai un enfant à soigner, je fais la demande de renouvellement de la CMU (la Mutuelle pour les personnes au RSA) un peu tard, mais reconnaissez qu’on aurait pu me prévenir que c’était deux mois à l’avance qu’il fallait venir. C’est quand même pas compliqué de faire un renouvellement, vous avez déjà tout sur moi. »

    – « Mais Monsieur, c’est pour vous apprendre à être acteur, vous aviez bien le temps vu que vous êtes au RSA, un renouvellement de CMU c’est 2 mois. En attendant de savoir, vous paierez la mutuelle pour vos soins et ceux de vos enfants. »

    #pauvres #humiliation #rsa #cmu

    • La femme derrière le guichet a même ajouté « c’est pour votre bien que je dis ça » et je pensais que c’était tellement uniquement pour elle, pour décharger sa bile accumulée par ses frustrations de petite travailleuse hiérarchisée sur un plus bas qu’elle dans l’échelle sociale. Lui, digne, a juste dit « le problème est d’abord politique » mais elle a replongé son nez dans son écran, faisant semblant de ne pas comprendre, en grommelant un truc incompréhensible sur la politique.

    • @aude_v, merci pour ton texte, qui permet, selon l’expression d’un copain, d #élargir_au_politique bref, j’en extrais ces citations :

      Comment celles et ceux à qui on donne le plus sont celles et ceux qui seraient capables de prendre.

      Dire donc du silence des personnes vulnérables, ou de leur échec à faire valoir leurs droits ou leurs exigences, que « c’était leur choix » est bien l’#abjection vers laquelle nous pousse le libéralisme, en postulant que l’égalité de droits suffit à rendre nulle la question des inégalités et de la domination qui s’ensuit.

    • J’ajouterai que dans le processus psychologique et administratif de non-recours aux droits, pèse toujours pour chaque personne qui demande une aide l’épée de Damoclès de la faute qui peut se cacher n’importe où, ne serait-ce que dans la façon de remplir les papiers, avant d’être une personne en difficulté qui demande ses droits, on est d’abord vu comme fauteur, donc coupable de fraude potentielle. Et revenons aussi au constat d’antinomie de l’aide sociale et des droits à réclamer, ce que la femme croit bon de nommer « être acteur de », où la définition même de l’#autonomie est : savoir créer des liens et demander de l’aide, exactement ce que les gens qui décrochent n’arrivent pas à faire !

  • "Extended Random" further weakens “Dual Elliptic Curve”
    NSA pays for two backdoors weakening RSA

    http://www.reuters.com/article/2014/03/31/us-usa-security-nsa-rsa-idUSBREA2U0TY20140331

    Elliptic Curve was already an NSA-sponsored random generator, but researchers at John Hopkins University now discovered Extended Random is part of the “BSafe” security toolkit which uses Elliptic Curve. RSA has not acknowledged nor declined this.

    The academic researchers said it took about an hour to crack a free version of BSafe for Java using about $40,000 worth of computer equipment. It would have been 65,000 times faster in versions using Extended Random, dropping the time needed to seconds, according to Stephen Checkoway of Johns Hopkins.

    #NSA
    #RSA
    #privacy
    #security
    #BSafe

    • Exclusive : NSA infiltrated RSA security more deeply than thought - study | Reuters

      Ce sont des gentils garçons les spécialistes de RSA. Tant que les clients sont naïfs, pas de souci…

      The company said it had not intentionally weakened security on any product and noted that Extended Random did not prove popular and had been removed from RSA’s protection software in the last six months.

      We could have been more skeptical of NSA’s intentions,” RSA Chief Technologist Sam Curry told Reuters. “We trusted them because they are charged with security for the U.S. government and U.S. critical infrastructure.

      Curry declined to say if the government had paid RSA to incorporate Extended Random in its BSafe security kit, which also housed Dual Elliptic Curve.

      (…)

      If using Dual Elliptic Curve is like playing with matches, then adding Extended Random is like dousing yourself with gasoline,” Green said.

      The NSA played a significant role in the origins of Extended Random. The authors of the 2008 paper on the protocol were Margaret Salter, technical director of the NSA’s defensive Information Assurance Directorate, and an outside expert named Eric Rescorla.

      Rescorla, who has advocated greater encryption of all Web traffic, works for Mozilla, maker of the Firefox web browser. He and #Mozilla declined to comment. Salter did not respond to requests for comment.

    • L’info de décembre http://seenthis.net/messages/209922

      La présentation du papier
      On the Practical Exploitability of Dual EC in TLS Implementations
      http://dualec.org

      Summary of our results

      We analyzed the use of Dual EC in four recent TLS/SSL library implementations: RSA BSAFE Share for C/C++, RSA BSAFE Share for Java, Microsoft SChannel, and OpenSSL. Our major findings are as follows:

      • The RSA BSAFE implementations of TLS make the Dual EC back door particularly easy to exploit compared to the other libraries we analyzed. The C version of BSAFE makes a drastic speedup in the attack possible by broadcasting long contiguous strings of random bytes and by caching the output from each generator call. The Java version of BSAFE includes fingerprints in connections, making it relatively easy to identify them in a stream of network traffic.
      • SChannel does not implement the current Dual EC standard: it omits one step of the Dual EC algorithm. We show that this omission does not prevent attacks; in fact, it makes them slightly faster.
      • We discovered in OpenSSL a previously unknown bug that prevented the library from running when Dual EC is enabled. It is still conceivable that someone is using Dual EC in OpenSSL, since the bug has an obvious and very easy fix, so we applied this fix and evaluated the resulting version of OpenSSL, which we call “OpenSSL-fixed.” OpenSSL-fixed turns out to provide additional entropy (“additional input”) with each call to the library. In practice, this additional input can make attacks significantly more expensive than for the other libraries.

      Avec lien vers le papier technique http://dualec.org/DualECTLS.pdf

  • CIP-IDF > L’interluttants n° 32, mars 2014 est de sortie
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6880

    C’est un 8 pages au format A3 et à prix libre (0 et +).
    • Nous ne voulons pas être sauvés / Nous sommes tous des « #intermittents »
    • Royal / Parisot, avant, après / Unédic 2014-2017 : ni régression, ni statu quo, des #droits nouveaux !
    • Quelques arguments pour se défendre / Exemple de réponse au courrier des lecteurs
    • Des #indus à la pelle, Recours #radiations / Alerte intermittents ! APS et AFD : le piège se referme déjà ! CAP
    • Matermittentes vs CPAM, extraits d’audience
    • Le régime des intermittents du spectacle : ni déficit, ni surcoût, Mathieu Grégoire / Nous ne crachons pas dans la soupe, nous voulons juste la partager équitablement
    • Annexe à la plateforme de propositions / Pour une réforme juste et équitable / A l’Assemblée le 25 février 2004 / Comité de suivi de la réforme du régime d’assurance-chômage des intermittents
    • Déshabiller Paul pour déshabiller Jacques ? Mon poing dans tes chiffres / Pendant ce temps se discute le « pacte de responsabilité »

    Prélèvements et reproduction encouragés, avec l’indication : http://www.cip-idf.org svp.

    Usines à gaz partout, respiration nulle part ?

    Alors que contre les provocations patronales et la non indemnisation, la mobilisation en cours exige une refonte de l’Unedic, une « réforme » du #RSA se prépare… C’est pour notre bien ! que la réforme remédiera à l’ampleur #non-recours parmi les salariés pauvres. Nous aurons à y revenir, D’ici là, voici quelques éléments. Peu après l’instauration du RSA, voilà ce que nous écrivions à propos de ce dispositif : "Il faudrait donc accepter n’importe quelle offre « raisonnable » d’emploi sous peine de radiation et suppression de revenu, subir la suspicion des départements et les intrusions de la CAF en dépendant du RSA, avoir capitalisé des droits et être un artiste de l’entreprenariat de soi pour ouvrir droit au chômage, souscrire à l’obligation de s’activer que la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC en un Pôle emploi doit conforter, bref, vouloir « gagner plus » et se soumettre pour un minimum. »
    Voir : Nous sommes tous des irréguliers de ce système absurde et mortifère - #L’Interluttants
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4124

    #journal #chômeurs

  • La NSA a t-elle une webcam dans votre salle de bains ?

    Hier, 13 mars 2014, à l’#ESGI à Paris, j’ai participé au « Security Day » avec un exposé de spéculation sur les capacités effectives de la #NSA. Peut-elle tout écouter et déchiffrer même ce qu’on a chiffré avec les meilleures clés #RSA ? #HTTPS nous protège t-il contre un tel ennemi ?

    http://www.bortzmeyer.org/security-day-nsa.html

    #espionnage #vie_privée

  • Carcassonne - prestations sociales : [le #procès contre] la #fraude tourne au fiasco - Lindépendant.fr
    http://www.lindependant.fr/2014/03/12/carcassonne-prestations-sociales-la-fraude-tourne-au-fiasco,1858396.php

    « On a quatre personnes de moins de 25 ans poursuivies pour avoir touché le #RSA, qui n’est théoriquement pas accordé en dessous de cet âge », fait remarquer Me Laredj, qui note en outre que « pas un seul des organismes prétendument victimes ne donne un chiffre précis du préjudice subi ». Étrange, en effet.

    De la légitimité de frauder les minima et de quelques conseils à cette fin
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5668

  • Condamnation d’une banque ayant retenu des minima sociaux | SOS conso
    http://sosconso.blog.lemonde.fr/2014/03/11/condamnation-dune-banque-ayant-retenu-des-minima-sociaux

    Emmanuelle B., une juriste d’une quarantaine d’années, a été amenée à bénéficier des minimas sociaux, après plusieurs accidents de la vie. Elle touche le Revenu de solidarité active (#RSA) ainsi que des #allocations logement. 

    Mais son compte présente régulièrement un solde débiteur - ce qui d’ailleurs engendre de nombreux frais bancaires. La #Banque populaire Val de France, où il se trouve, décide, en septembre 2013, de saisir les minima sociaux dont elle bénéficie.

    Or, le RSA est insaisissable, conformément à l’article L262-48 du code de l’action sociale et des familles.

    Même chose pour l’Aide personnalisée au logement (APL), en vertu de l’article L 351-9 dernier alinea du code de la construction et de l’habitation

    « J’ai eu beau leur demander qu’ils me restituent mes allocations, ils ont toujours refusé », témoigne la cliente.

  • CIP-IDF > #Archives : CASH, journal de #chômeurs et précaires (1985-1989)
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6875

    1985, c’était déjà « la crise », le #socialisme, l’#austérité, l’invocation de la croissance et de l’emploi qui sauvent… on s’en souvient moins, 1985 c’était aussi des #luttes de chômeurs et précaires, luttes auxquelles, en 1988, l’Etat répondit par l’instauration du #RMI
    C’est dire qu’à la veille d’une " réforme " annoncée du #RSA, on ne perdra pas son temps à fréquenter les textes mentionnés ci-après.

    Pour l’association des chômeurs et précaires de Paris et son journal CASH, l’auto-organisation des chômeurs et précaires suppose d’assumer une rupture préalable avec le « consensus pour l’emploi » et la glorification de l’entreprise ; pas question de « refaire (le) monde » sans procéder d’un #écart, adopter un point de vue dont une catégorie centrale est le refus de l’idéologie du travail . Voir par exemple ces deux tracts diffusés en mai 1985 :

    Les #chômeurs c’est la classe ! http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5421

    Chômer payé !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5568

    Dix numéros du #journal #CASH sont disponibles en ligne en pdf sur le site Archives #Autonomies, fragments d’histoire, archives et sources de la gauche radicale et/ou extraparlementaire.

    http://archivesautonomies.org/spip.php?article309

    #idéologie_du_travail

  • 2 600 000 privilégiés en France
    Combien de temps ce scandale va-t-il durer ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6853

    Les intermittents donnaient un mauvais exemple aux autres travailleurs, il fallait démanteler les annexes 8 et 10, ce qui a été en grande partie fait en 2003, puis en 2006.

    Aujourd’hui, c’est l’annexe 4, celle des intérimaires, que le Medef se propose de supprimer, en même temps que les annexes 8 et 10. Ce sont ces mêmes intérimaires qui, aujourd’hui, sont, à leur tour, accusés de parasiter l’Assurance-Chômage, de choisir leurs emplois, d’organiser leur temps de travail.

    Au-delà du grotesque de ces accusations, bien éloignées des pratiques d’emploi subies dans l’intérim, qui ne sont pas toutes, loin s’en faut, paradisiaques, on peut rétorquer que oui, on a le droit de ne pas avoir envie d’accepter une mission d’une heure payée 12€50, pour décharger un camion situé à quatre-vingt kilomètres de son domicile, et que, en général, oui, on a le droit de choisir son travail.

    Lors de la prochaine négociation Unedic, que réclamera le Medef ? La suppression de l’#assurance-chômage ? L’abrogation des droits sociaux ? Trois millions de personnes de tous sexes, voire de toutes nationalités, prétendent toucher un revenu sans travailler ? Voilà un privilège que le Medef aura à cœur d’abolir, au nom de la sacro-sainte lutte contre les #déficits car, en effet, les comptes de l’Unedic seront enfin apurés, lorsque les #employeurs n’auront plus de cotisations sociales à payer et les #chômeurs d’indemnités à encaisser.

    • Négociations UNEDIC : tous mobilisés pour l’assurance chômage ! Faire circuler… - Le collectif brestois en marche contre l’injustice sociale
      http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.fr/2014/03/negociations-unedic-tous-mobilises-pour.html

      La négociation pour la nouvelle convention UNEDIC a commencé en janvier dernier.
      L’objectif de l’organisation patronale se présente clairement : plus de droits sociaux pour les précaires. Le MEDEF en a appelé à supprimer les annexes 8 et 10 (intermittents) et l’annexe 4 (intérimaires) dans le seul but de démanteler les droits destinés aux plus précaires.
      Mais partout en France des intermittents, des intérimaires, des syndicalistes, des chômeurs et précaires se sont mobilisés le 27 février dernier. Continuons le combat et amplifions la mobilisation !

    • Eternelle convention des innocents, le genre "on dénigre les chômeurs, et d’ailleurs... je n’en suis pas !" (voir, a contrario, Fabrique du sensible http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=84) ; ou encore policemploi intox : "Et pourquoi ce couperet des quinze mois ne fait-il pas partie des propositions de réforme du régime d’activité réduite que vient de faire le patronat à travers son projet d’accord national interprofessionnel ? Lorsqu’on leur demande les raisons de cet absurde quota de quinze mois, des salariés de Pôle Emploi vous répondront en soupirant que la règle est ancienne, ..." (cf http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/03/04/31003-20140304ARTFIG00148-les-tribulations-d-une-chomeuse-qui-ne-chome-pas.

      Non, ça remonte pas à la haute antiquité (le fordisme ?). C’est lors de la précédente « négociation » Unedic que les employeurs ont obtenu l’instauration de ce couperet quant à la durée d’alloc. Il y a trois ans, ce cumul partiel allocs/salaires, c’était 18 mois ; trois ans avant, c’était possible de « cumuler » (selon des modalités kafkaïennes) jusqu’à épuisement des droits. Désormais, le principe de base de la caisse chômage c’est "un jour cotisé, un jour indemnisé", pour 4 mois à 36 mois, selon le rythme d’emploi et l’âge.
      La « négociation » en cours porte - chacun l’a compris avec la remise en cause (tout à fait inédite) de l’annexe IV - pour une bonne part sur le sort réservé aux 1 500 000 "chômeurs en activité à temps réduit" . dans le cadre de la politique d’austérité, le #PS HEC prépare également une « réforme » du #RSA...

  • Intermittents du spectacle : Ségolène Royal suggère de leur demander « des tâches » - RTL.fr
    http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/intermittents-du-spectacle-segolene-royal-suggere-de-leur-demander-des-taches-77

    Ségolène Royal, présidente (#PS) de Poitou-Charentes, a suggéré jeudi 27 février de « demander des tâches » aux #intermittents du spectacle, en contrepartie de leur indemnisation #chômage. Interrogée par i>TELE sur le régime spécial de ces travailleurs intermittents que le #Medef veut fondre dans le régime général, l’ex-candidate à la présidentielle a répondu : « la culture n’est pas déficitaire, elle rapporte énormément à un pays comme la France ». Donc « on sauve les intermittents, mais peut-être qu’on peut leur demander des tâches ».

    « Faisons du gagnant-gagnant », a proposé Ségolène Royal. « Il y a une soif de culture dans les écoles, les collèges, les lycées. Pourquoi est-ce que les intermittents, en #contrepartie de leur #indemnisation, n’interviendraient pas dans le système scolaire » ou « dans les maisons de retraite », pour "répondre à la « démocratisation d’accès à la culture ? »

    En 2007, elle était - comme d’autres #socialistes - favorable au projet de #RSA de Sarkozy.

    Une analyse critique du RSA en décembre 2008, peu après son instauration : Nous sommes tous des irréguliers de ce système absurde et mortifère
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4124

    Pour le rendre plus « efficace pour l’emploi ». Le PS prévoit de « #réformer » ce minima cette année….

    #archives_en_ligne

  • RSA 2014 : un bien curieux Keynote
    http://www.linformaticien.com/actualites/id/32229/rsa-2014-un-bien-curieux-keynote.aspx

    Le partenariat #RSA-#NSA

    Après avoir salué le succès renouvelé de la manifestation qui va accueillir prés de 25 000 personnes cette année et plus de 500 speakers, Art Coviello s’est lancé dans une longue justification du partenariat avec la NSA précisant que ce partenariat se limitait à l’unité défensive de l’agence, celle en charge de la protection des infrastructures vitales des USA et que RSA recevait en échange de nombreuses informations sur les attaques et les modes opératoires des attaquants. Il semble donc que l’on soit encore loin de tout savoir sur ce partenariat. Dans les couloirs, des observateurs ont confirmé que les positions commerciales de la compagnie ont subi des revers surtout en Europe depuis cette affaire.

    Bannir la #cyberguerre

    Art Coviello a un peu créé la surprise lors de son intervention en demandant le bannissement des armes cyber lors des conflits à l’image du nucléaire, du chimique et autres armes interdites par les conventions internationales. Il ne doute pas du procès en naïveté que l’on va lui faire, et d’ailleurs ce n’est pas lui qui fait la politique de défense ou des USA mais il est surprenant qu’un tel représentant de l’industrie fasse cette demande alors que les USA ont été dans les premiers à vouloir faire de l’internet un champ de bataille et être un des premiers à utiliser l’arme cyber si l’on en croit les analyses des attaques #Stuxnet et #Flame.

    A l’analyse il en ressort deux choses : la course aux armements cyber de par le monde mettent en cause la prééminence des USA et seul un bannissement sur ces armes lui permettrait de conserver l’avantage en figeant les positions, soit. Mais le constat est plus grave, l’industrie pense déjà avoir perdu sur ce terrain face à des pays comme la Chine ou d’autres et demande l’armistice ! D’ailleurs, l’annonce plutôt raisonnable sur le fond est à contre-courant de bon nombre de conférences comme celle qui dépeint la Silicon Valley comme le prochain creuset de la victoire cyber dans les conflits à venir !

  • La pauvreté en France suit une tendance « très préoccupante », pointe l’Igas, Actualités
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203263514369-la-pauvrete-en-france-suit-une-tendance-tres-preoccupante-poi

    La pauvreté en France suit une tendance « très préoccupante », pointe l’Igas

    Dans un document remis jeudi au Premier ministre, François Chérèque et Simon Vanackere dressent un bilan contrasté d’un an de plan contre la pauvreté. Pointant des avancées « inégales » et soulignant des évolutions « nécessaires ».

    http://www.lesechos.fr/medias/2014/01/23/645042_0203263514544_web_tete.jpg

    L’évolution de la pauvreté en France suit une tendance « très préoccupante », estime l’ancien secrétaire général de la CFDT François Chérèque, aujourd’hui membre de l’Inspection générale de l’action sociale (Igas), dans un rapport. Dans ce document remis jeudi au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, l’ex-syndicaliste et un autre membre de l’Igas, Simon Vanackere, évaluent les résultats d’un an de plan contre la pauvreté - 61 mesures adoptées le 21 janvier 2013.

    Tout deux font état d’une « forte mobilisation » des acteurs concernés et d’une appréciation « globalement positive » de la mise en oeuvre de ce plan, qui met l’accent sur la prévention, l’accompagnement, l’insertion et la gouvernance.

    La mise en oeuvre du plan « est à ce stade globalement satisfaisante », mais « les avancées sont inégales » et « des évolutions sont nécessaires », estiment-ils cependant.
    14,3% de personnes sous le seuil de pauvreté, au plus haut depuis 1997

    Si les chiffres les plus récents datent de 2011, la situation de la pauvreté se dégrade depuis lors, notamment sous l’effet de la conjoncture économique, écrivent François Chérèque et Simon Vanackere.

    Le pourcentage de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a atteint 14,3% (8,7 millions) en 2011, taux le plus haut depuis 1997, après une élévation continue depuis 2004, expliquent-ils. Les témoignages d’associations et des chiffres plus récents mais parcellaires laissent penser que la situation s’est encore détériorée ces dernières années.

    Ainsi, le nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA) a cru de 6,8% entre juin 2012 et juin 2013, après une hausse de 3,1% un an auparavant, écrivent les deux auteurs. Selon la Caisse d’allocations familiales (CAF), le nombre de bénéficiaires du RSA atteignait environ 2,25 millions de foyers résidant en France métropolitaine et dans les DOM à fin septembre 2013.
    Hausse massive des demandes d’aide

    Les centres communaux et intercommunaux d’action sociale constatent une hausse massive des demandes d’aide, notamment financière, et le Secours catholique fait état d’une progression du nombre de personnes soutenues de 0,6% depuis 2012, tandis que la part des ménages sans aucune ressource augmente.

    Les Restos du coeur font, pour leur part, état d’une hausse de 5% des personnes accueillies entre les campagnes 2012 et 2013. « Le cap d’un million [de bénéficiaires] a été franchi dans nos centres », avait indiqué Olivier Berthe, le président de l’association, en décembre dernier.

    La dégradation ces derniers mois des indicateurs de chômage de longue durée augure d’une augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux au cours des prochains mois, « et ce, indépendamment d’une éventuelle amélioration de la situation économique », ajoutent les deux inspecteurs de l’Igas. Une situation qui touche de plus en plus d’enfants, en particulier ceux qui vivent dans des familles monoparentales.
    Pour un « choc de simplification » pour l’accès aux prestations

    Les auteurs du rapport formulent plusieurs recommandations pour améliorer la mise en oeuvre du plan contre la pauvreté.

    Ils plaident ainsi pour un « choc de simplification » pour faciliter l’accès aux prestations sociales. « Une gouvernance et un système social trop complexes génèrent à la fois de l’exclusion sociale (...) et des dépenses inutiles ou redondantes », écrivent-ils. « Les premières victimes en sont les plus démunis. » ..

    #France
    #pauvreté

  • Minima sociaux : le gouvernement expérimente le #dossier_unique - RTL.fr
    http://www.rtl.fr/actualites/info/economie/article/minima-sociaux-le-gouvernement-experimente-le-dossier-unique-7769012213

    Pour l’instant, pour percevoir ces aides [sic …, ndc], il faut faire des #demandes séparées. Il faut, par exemple, fournir les revenus d’il y a deux ans pour les aides au #logement, sur un an pour les aides de #santé et sur trois mois pour le #RSA. Des procédures multiples tellement complexes qu’un bénéficiaire sur trois n’en profite même pas.
    Les demandes pourraient aussi être automatisées. Dans le cas du minium #vieillesse, les bénéficiaires pourraient directement disposer d’une aide pour une complémentaire santé sur leur compte en banque alors que 8 bénéficiaires sur 10 ne savent pas aujourd’hui qu’ils y ont droit.
    (…) Les allocataires en ont assez de la paperasse et du temps perdu. "Quand il manque un papier, on vous appelle, et ça prend trois semaines. C’est beaucoup, pour toutes les aides. Ça incite les gens à aller voler, il ne faut pas se voiler la face" , lâche l’une d’entre elles.
    (…) ce serait une véritable _avancée pour l’#administration_ . "Elle s’y perdrait moins (…)

    Reste le principal écueil : la loi. Pour mettre rendre effectives de telles simplifications, il faudrait obligatoirement la modifier. Car aujourd’hui, les administrations n’ont pas le droit de se transmettre leurs bases de données. C’est tout simplement illégal.

    C’est évidemment pour notre bien que l’on va éviter à l’administration de s’y perdre, quitte à autoriser un partage automatique de données des plus invasif. Bien sûr on se prévaut du droit, mais on ne sait plus dire autre chose qu’"aide" (facultative ? à mériter ? dont il faut être redevable ?) à propos des droits sociaux…


    #Non-recours #minima_sociaux

    Post-scriptum sur les sociétés de #contrôle, Gilles Deleuze
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3187