• La France, leader des sociétés à responsabilité sociale
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/03/25/97002-20150325FILWWW00014-la-france-leader-des-societes-a-responsabilite-so

    Déjà RSE, c’est Responsabilité Sociétale des Entreprises (les entreprises n’aiment pas du tout le mot « social », qu’elles réservent à leurs plans de dégraissage).. Approximation journalistique..
    Et puis bon, pas de quoi pousser des cocoricos démesurés..

    Globalement, les résultats montrent que la France se situe devant la moyenne de l’OCDE et les Brics pour les thèmes environnemental et social. « 47% des entreprises françaises ont un système de management de la RSE considéré comme performant et exemplaire », selon l’étude, quand elles sont 40% dans l’OCDE et 15% dans les Brics.

    En revanche, les sociétés des France sont en retard sur la question de l’éthique des affaires. En effet, 70% des entreprises françaises obtiennent un score démontrant une approche incomplète des enjeux liés à l’éthique. Les pays de l’OCDE font mieux (32% des entreprises sont performantes ou exemplaires).

    #RSE
    #french_corruption

    • Comment va évoluer la confiance pour s’adapter à cette situation d’impuissance généralisée face à la compréhension du monde et à l’évaluation des alternatives… sachant que sans confiance, le social n’existe plus et qu’il parait difficile d’imaginer une population mondiale composée de dix milliards d’ermites ?

      (..)

      Le modèle de la pensée religieuse s’installe… avec ou sans Dieu. La foi y apparait d’autant plus hystérique que les problèmes qu’elle considère sont plus complexes et moins solubles. Elle va conditionner ce qui va nous paraitre possible ou pas, souhaitable ou pas, bon ou mauvais.

      L’attitude religieuse c’est opposer l’hyper-simplification et le manichéisme à la complexité. Un futur religieux, c’est un futur totalitaire.

      D’où l’indispensable piste #RSE dans les entreprises : redonner du sens et de la lisibilité à nos actions, organisations. Sortir de l’obsession financière monodimensionnelle qui occulte toute la complexité techno-fonctionnelle (désolé pour les termes :-) qu’elle génère, nous responsabiliser et nous impliquer, nous « réapproprier » nos outils et la compréhension de leur fonctionnement et de leur finalité...
      Ça me semble indispensable, cette sortie « douce » du liberalo-techno-capitalisme, pour éviter ce nouvel obscurantisme en cours de formation..

  • Avec le concept de #RSE qui gagne de plus en plus d’entreprises, mine de rien, on est en train de dire merde à #Friedman.
    Le pessismiste n’y verra que du social-ecolo washing, l’optimiste que je suis y verra plutôt une sortie discrète mais réelle du libéralisme.
    Bon ok pour l’instant la RSE est plutôt discrète sur la question de l’actionnariat et des dividendes (sur la question de l’équité du partage des richesses, bref sur le coeur du capitalisme en fait), mais si elle se déploie bien partout dans les entreprises, si les salariés s’en emparent, l’imposture capitaliste aura du mal à tenir longtemps.
    Le verra-t-on de notre vivant, je ne sais..
    En tous cas, quand je lis cet article presque Gorafien, je me dis que ça bouge doucement..

    Il rappelle aux actionnaires que l’entreprise n’appartient pas qu’à eux
    http://www.challenges.fr/sommet-de-l-economie/20141128.CHA0887/il-rappelle-aux-actionnaires-que-l-entreprise-n-appartient-pas-qu-a-eux.h ?

    On part de loin car à la question : « A qui appartient l’entreprise ? », beaucoup répondent : « A ses actionnaires ! » Or, c’est faux ! Même juridiquement. Il n’y a qu’à se pencher sur la définition de l’abus de bien social : un patron, même actionnaire, qui part avec les machines, est hors la loi. Dans la mesure où l’actionnaire est le premier à perdre de l’argent et le dernier à en gagner, il est normal qu’il touche une bonne part des bénéfices, mais pas au point de transformer les autres parties prenantes en laquais.

  • La confiance : un pilier économique, social et politique. Entretien avec Gert Tinggaard Svendsen, chercheur à l’Université de Aarhus (Danemark).
    http://www.groupechronos.org/themas/entretiens/la-confiance-un-pilier-economique-social-et-politique.-entretien-avec

    En visite aux Etats-Unis dans les années 1990 pour ses recherches, Gert Tinggaard Svendsen est assailli de questions sur le « modèle scandinave ». Les économistes l’interrogent : comment expliquer le succès économique de cette région ? La question reste d’actualité alors que la Scandinavie semble surmonter la présente crise économique. Au fil de ses travaux sur le capital social et les réseaux sociaux, Gert Tinggaard Svendsen a élaboré une théorie qui fait de la confiance la clef du mystère scandinave.
    [...]
    Avec 78% de réponses positives, les Danois apparaissent comme les individus avec le niveau de confiance le plus élevé, suivis de près par les Norvégiens, les Suédois et les Finlandais.
    [...]
    Un des résultats les plus surprenants est celui de la France, assez mal positionnée par rapport à ses voisins avec seulement 22% de réponses positives.

    Intéressant. À titre personnel, je dois dire que ce climat de défiance permanent me pèse beaucoup.

    #Confiance #Danemark #Defiance #France #Institutions #Pays_scandinaves #Politique #Social #Sociologie #Économie

    • • D’où vient la confiance ?

      Celui qui saura répondre avec certitude à cette question se verra décerner un prix Nobel ! Des facteurs historiques entrent en ligne de compte. Une histoire nationale paisible contribue probablement à créer les conditions de la confiance sociale. De même, elle est certainement liée au niveau de corruption du pays. Une nation avec des institutions publiques qui fonctionnent bien est plus à même de générer la confiance.

      Par ailleurs, la confiance s’oppose souvent au contrôle. Faire l’objet d’un contrôle est perçu comme un manque de confiance. Dés lors, les conditions d’une relation de confiance réciproque ne sont pas réunies et le contrôle peut être perçu comme une incitation à tricher. Aussi, la grande difficulté est de parvenir au bon équilibre entre contrôle et confiance. Dans ce contexte, la réduction des coûts des technologies de contrôle ne doit pas être perçue comme une incitation à y recourir davantage. Le résultat serait contre productif.

      • Comment soutenir le développement de la confiance ?

      Les Etats devraient mettre en oeuvre des réformes de confiance plutôt que de contrôle. Un retour en arrière s’impose qui accorderait plus de liberté aux individus. Les organisations bénévoles sont également un bon levier de développement de la confiance. Elles permettent de fréquentes interactions en face à face, qui incitent les parties prenantes à respecter leurs engagements. Les Etats devraient encourager et soutenir le développement de ces organisations.
      (...)
      Il s’agit alors d’une part, d’expliquer ses bienfaits, son impact sur la qualité du travail en entreprise et, sur le long terme, sa compétitivité. Cela signifie d’autre part pour les managers, de prendre le risque, progressivement, de laisser les salariés faire l’expérience d’une plus grande confiance et de diminuer le recours aux outils de contrôle.

      #RSE
      lutte contre la #corruption
      respect et responsabilisation des individus
      (bref : sortir du libéralisme)

  • « Les impacts sociétaux des activités des entreprises sont délaissés » | Gaétan Mortier - Le Nouvel Economiste
    http://www.lenouveleconomiste.fr/les-impacts-societaux-des-activites-des-entreprises-sont-delaisse

    Investissement socialement responsable

    L’investissement socialement responsable a vendu son âme à la financiarisation, estime Gaëtan Mortier, ancien professionnel de l’analyse extra-financière

    #finance #isr #rse

  • Casino | Mon magasin fait son show !
    http://www.monmagasinfaitsonshow.fr

    "Tout le monde parle de culture d’entreprise mais force est de constater que cela se résume souvent à de beaux discours... Chez Géant Casino, HyperCasino et Casino Supermarchés, c’est une réalité ! La preuve en images avec l’événement « MON MAGASIN FAIT SON SHOW » qui a mobilisé les 35 000 collaborateurs au travers d’un jeu inédit : mettre en scène la vie des magasins et donner à chacun la possibilité d’exprimer ses talents pour les partager au plus grand nombre, via la réalisation d’un mini film ou d’un reportage photos. Casino entend ainsi révéler l’âme de ses enseignes et valoriser le dynamisme de ses collaborateurs en leur laissant carte blanche. Cet évenement accompagne l’opération commerciale « CasinoLimit », ou comment l’émulation interne contribue au capital sympathie des enseignes et favorise le rapprochement entre collaborateurs et clients..."

    Ca transpire effectivement le bon challenge commercial plutôt bien tourné. Sans € à la clé en plus. De là à parler de culture d’entreprise, faudrait pas abuser. La grande distrib qui tient à présenter un visage humain...

    #Culture #Commercial #GrandeDistributionAvisageHumain #RSE

  • Environnement : les entreprises françaises ne veulent pas rendre de comptes - LeMonde.fr
    http://lemonde.fr/planete/article/2011/10/13/environnement-les-entreprises-francaises-ne-veulent-pas-rendre-de-comptes_15

    Les entreprises qui ne veulent pas avoir à rendre compte publiquement de leurs pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale (#RSE) ont gagné une nouvelle manche. Mardi 11 octobre en fin de soirée, l’adoption de deux amendements, glissés dans la proposition de loi « sur la simplification du droit et l’allégement des démarches administratives » présentée par Jean-Luc Warsmann (UMP, Ardennes), a porté un coup sévère aux engagements inscrits dans la loi Grenelle 2.

    Le premier amendement voté introduit une différenciation entre les entreprises cotées ou non, en allégeant les obligations portant sur ces dernières. Le second reporte carrément d’un an la mise en oeuvre de ce reporting, établi selon des critères environnementaux et sociaux.

    le sénat va peut-être les rejeter, qui sait