• Soudan : guerre entre généraux massacreurs | Le Journal Lutte Ouvrière
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/04/19/soudan-guerre-entre-generaux-massacreurs_622631.html

    Les deux chefs militaires qui gouvernent au #Soudan s’affrontent désormais dans une guerre sanglante, dont les principales victimes sont les habitants. Unis pendant trois ans pour réprimer la population, ces généraux entendent trancher par les armes lequel d’entre eux dominera le pays et mettra la main sur son économie.

    #Abdel_Fattah_Al-Bourhane, le chef de la junte à la tête du pays, et celui qu’on surnomme #Hemetti, son vice-président, dirigent des forces armées rivales. Al-Bourhane commande les #Forces_armées_soudanaises (#FAS), l’armée officielle, équipée de chars, d’hélicoptères et d’avions de chasse. De son côté, Hemetti est à la tête des #Forces_de_soutien_rapides (#RSF), une milice d’environ 100 000 hommes, issue des janjawids, qui mirent à feu et à sang la région du Darfour à partir de 2003. Cette milice constitue depuis 2013 une force indépendante, dotée d’armes modernes. Elle a même participé à la #guerre_du_Yémen du côté de l’#Arabie_saoudite. Le 3 juin 2019, alors que les manifestants avaient installé leur campement à Khartoum autour du siège de l’état-major pour exiger le départ du dictateur Omar el-Béchir, les Forces de soutien rapide se sont déchaînées contre eux et, lorsque les cadres de l’armée ont finalement choisi d’évincer le dictateur, Hemetti a tout naturellement pris une place de choix dans le Conseil de transition qui l’a remplacé. Telles sont les deux bandes de prédateurs qui règlent aujourd’hui leurs comptes dans tout le pays. Les dirigeants de ces bandes armées se partagent en outre l’économie : aux généraux de l’armée le contrôle des entreprises industrielles et commerciales, à Hemetti le trafic de l’or et son commerce avec les Émirats arabes unis.

    La population de la capitale, Khartoum, et des grandes villes de province, prise entre les deux feux, se terre chez elle comme elle peut. Les maisons sont détruites par les tirs d’artillerie et les bombardements de l’aviation. Les hôpitaux voient affluer les blessés qu’ils ne peuvent soigner. Ils doivent évacuer les malades sous les tirs d’armes automatiques et de roquettes. L’eau et l’électricité, qui déjà ne fonctionnent que quelques heures par jour en temps normal, sont totalement coupées dans bien des quartiers. Quant à se nourrir, c’était déjà plus qu’aléatoire avec les pénuries et la hausse vertigineuse des prix, mais c’est désormais impossible, aucun chauffeur ne prenant le risque de ravitailler les rares épiceries ouvertes.

    Le déclencheur de la guerre a été la décision d’intégrer les Forces de soutien rapide dans l’armée officielle. C’est une des clauses mises à la demande d’Al-Bourhane dans l’accord signé le 5 décembre dernier entre la junte militaire et certains partis soudanais, accord qui prévoyait un hypothétique retour à un gouvernement civil. C’était une tromperie, une de plus, et sa signature avait été accompagnée de manifestations hostiles de la part de ceux qui, comme les comités de quartier ou le Parti communiste, dénonçaient cette nouvelle manipulation des militaires et la trahison des partis signataires.

    Depuis le renversement d’#Omar_el-Béchir, acquis après six mois de manifestations en 2019, les chefs militaires qui l’ont remplacé n’ont jamais réussi à mettre fin à la contestation populaire, ni par la répression la plus féroce, ni par la fiction suivant laquelle des responsables civils partageraient le pouvoir avec eux. Les travailleurs et les couches populaires n’ont cessés de contester le pouvoir des militaires, s’organisant pour cela en comités dans les quartiers. Hemetti, quant à lui, avait surtout vu dans cet accord le choix fait par Al-Bourhane de l’éliminer, et signé le texte en attendant son heure.

    Aujourd’hui, non contents de rançonner un peuple parmi les plus pauvres du monde, les militaires lui font vivre les horreurs de la #guerre pour leurs seuls intérêts de clans. Mais la population et les travailleurs soudanais ont prouvé ces dernières années qu’ils n’entendaient pas renoncer à la lutte pour renverser ce système monstrueux et criminel, qui montre aujourd’hui toute sa nuisance dans un bain de sang.

  • La dernière ignominie de Reporters sans frontières — Jacques-Marie BOURGET

    Mais amis, et des organisations de soutien aux Palestiniens m’ont découragé alors que j’écrivais ce texte sur les turpitudes de RSF. Leur refrain me chantait : "tout le monde sait que cette organisation est un outil de l’Occident. Ton papier ne nous apprendra rien. Tant pis, j’ai écrit quand même. Car le dernier « Bilan » publié par RSF est une honte contre l’humanité.

    https://www.legrandsoir.info/la-derniere-ignominie-de-reporter-sans-frontieres.html


    #RSF #médias #ONG #psyops

  • Quand Médiapart censure un collaborateur du Grand Soir
    Mediapart et ses gros ciseaux Ahmed BENSAADA
    https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=617:mediapart-et-ses-gro
    https://www.legrandsoir.info/mediapart-et-ses-gros-ciseaux.html

    Le saviez-vous ? Médiapart a de gros ciseaux. Aussi gros que la bêtise, l’information biaisée et le manque d’éthique professionnelle, tous réunis dans le même lieu. Oui, Mediapart, le canard du moustachu trotskyste, celui-là même dont les pratiques journalistiques très louches ont été étalées dans « La Face cachée du Monde » et qui ont mené à sa démission de la direction du Monde. Celui-là même dont on disait :
    « En matière d’investigation, il ne faisait rien d’autre que de recopier les fiches des renseignements généraux et reprendre les matériaux que ses amis syndicalistes policiers lui amenaient régulièrement ».


    C’est dans son journal, Mediapart, transformé par je ne sais quelle escroquerie intellectuelle en « temple de la déontologie », qu’une géante paire de ciseaux a été érigée en totem de la censure.

    https://www.youtube.com/watch?v=RH54U6qnE1Q

    Et cet outil a été récemment utilisé à l’occasion d’un piteux article signé par Rachida El Azzouzi, une journaleuse qui a fait du Hirak algérien un fonds de commerce lucratif (on y reviendra dans un article plus approfondi). La disciple du moustachu trotskyste titra, sans cligner des yeux et en bombant le torse : « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison » https://www.mediapart.fr/journal/international/080622/en-algerie-le-journalisme-continue-de-mener-en-prison .

    Bien que je sois personnellement contre l’emprisonnement des journalistes dans le cadre de l’exercice de leur fonction, il est quand même étonnant de constater les nombreuses lacunes qui jonchent son texte. Et en journalisme cela porte un nom : « mensonge par omission ».

    Tout d’abord, elle passe sous silence le fait que Radio M, dirigée par Ihsane El Kadi, un autre moustachu trotskyste (bizarre, bizarre, comme c’est étrange...) a été financée par le Quai d’Orsay et, de ce fait, sert directement ou indirectement les intérêts français. Cela a été explicité de manière détaillée dans un de mes articles. Mme El Azzouzi pourrait-elle nous dire dans quel pays occidental un média supposé national peut être largement financé par une puissance étrangère ? Et dans quel but ?

    Ensuite, elle omet sciemment de dire que le mouvement Rachad a été classé comme organisation terroriste par le gouvernement algérien, alors que cela est de notoriété publique.

    Finalement, dans sa diatribe contre l’Algérie, elle fait intervenir l’organisation fantoche « Reporters sans frontières » (RSF). En effet, le rôle de ce « machin » autoproclamé « défenseur de la liberté de la presse et des journalistes » a été très souvent trainé dans la boue. Rappelons que RSF a été (est encore ?) largement financé par la United States Agency for International Development (USAID) et la National Endowment for Democracy (NED), deux organisations étatiques étasuniennes qualifiées de « paravents de la CIA », spécialisées dans les changements de régime « regime change » à travers le monde. Et cela, sans compter l’Open Society Institute de George Soros et d’autres officines du même acabit.

    Alors, Mme El Azzouzi, le mensonge par omission, cela mène à quoi d’après vous ?

    Mais revenons à notre paire de ciseaux, si chère à Mediapart.

    Répondant au titre provocateur d’El Azzouzi qui était « En Algérie, le journalisme continue de mener en prison », mon ami le journaliste Jacques-Marie Bourget commenta son article avec six petits mots :

    « Et en Israël à la mort » https://www.legrandsoir.info/il-est-scientifiquement-prouve-qu-une-balle-dans-la-tete-fait-taire-un .

    Son commentaire fut immédiatement censuré par les gardiens du « totem du ciseau » qui se fendirent d’une explication abracadabrante enveloppée dans un ridicule galimatias.


    Pourquoi l’avoir censuré ? Le journalisme ne mène-t-il pas à la mort en Israël ? Depuis l’an 2000, pas moins de 55 journalistes palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. La dernière en date est Shirine Abou Aqleh (Paix sur son âme) qui a été abattue par l’ignoble soldatesque israélienne. Y a-t-il un autre pays qui peut se « vanter » d’un tel record ?

    Et Jacques-Marie Bourget n’a-t-il pas été ciblé par l’État hébreu dans l’exercice de ses fonctions ? Il ne doit sa survie qu’à un extraordinaire miracle. Ce n’est que par hasard qu’en Israël, le journalisme ne l’ait pas conduit, lui aussi, à la mort tout comme ses 55 collègues.

    Et il peut en parler lui. Hier, aujourd’hui et demain. Car il n’est pas un journaliste de canapé comme El Azzouzi qui griffonne ses articles bidons en sirotant sa camomille. Il l’a sentie, lui, cette balle du sniper israélien qui a traversé sa chair pour chercher son cœur.

    Et qu’a fait cette perfide association nommée RSF pour défendre sa cause ? Rien, absolument rien.

    À ce sujet, Jacques-Marie Bourget est clair :
    « Si RSF ne m’a pas défendu, c’est pour ne pas offenser l’Etat d’Israël auteur d’une tentative d’assassinat contre moi. Entre le soutien de Tel -Aviv et moi, le choix a été vite fait. C’était Israël ».

    Alors, ne peut-on pas dire que le comité de censure de Mediapart a fait la même chose avec le commentaire de Jacques-Marie Bourget ? N’a-t-il pas tiré sur ses six mots afin de ne pas « offenser » Israël ?

    Où est donc passée la solidarité d’un média français avec un journaliste français qui a failli succomber aux balles des assassins de la liberté d’expression ? Où sont passées l’éthique et la déontologie journalistiques dont on nous bassine les yeux et dont on nous rebat les oreilles à longueur de pixels et de vocalises ?


    Après 55 décès, Rachida El Azzouzi (ainsi que tous les trotskystes de ce monde, moustachus ou pas) aura-t-elle le courage de pleurer Shirine Abou Aqleh et d’accuser Israël de sa mort en titrant :

    « En Israël, le journalisme continue de mener à la mort » ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, sans cligner des yeux et en bombant le torse ?

    Note du GS (1) Allusion à l’assassinat de Shireen Abu Akleh par un sniper israélien le 11 mai 2022 à Ramallah. Voir : https://www.legrandsoir.info/il-est-scientifiquement-prouve-qu-une-bal... ]

    #médiapart #information #censure #enfumage #imposture #merdias #médias #propagande #journullistes #mass_merdias #médiacrates #journulliste #presse #france #Jacques-Marie_Bourget #Shirine_Abou_Aqleh #rsf

  • Modération en ligne : des ONG appellent le Parlement européen à rejeter le règlement contre les contenus terroristes
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/03/25/moderation-en-ligne-des-ong-appellent-le-parlement-europeen-a-rejeter-le-reg

    Une soixantaine d’organisations de défense des droits de l’homme estiment que le texte, qui doit être débattu le mois prochain, menace la liberté d’expression, la liberté d’information, le droit à la vie privée et l’Etat de droit. Une soixantaine d’organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l’homme, dont Human Rights Watch, Reporters sans frontières et Amnesty International, ont exhorté, jeudi 25 mars dans une lettre ouverte, les eurodéputés à rejeter le projet de règlement européen (...)

    #algorithme #censure #manipulation #législation #modération #AmnestyInternational #HumanRightsWatch (...)

    ##RSF

  • La CEDH déclare recevable le recours de RSF contre le service de renseignements allemand
    https://rsf.org/fr/actualites/la-cedh-declare-recevable-le-recours-de-rsf-contre-le-service-de-renseignements

    Reporters sans frontières (RSF) salue la décision de la Cour européenne des droits de l’homme en faveur de la requête déposée par l’organisation sur les pratiques de surveillance de masse en Allemagne. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a déclaré recevable, ce lundi 11 janvier, le recours déposé par RSF visant les pratiques de surveillance de masse, sans motif valable, du service fédéral de renseignement allemand, le Bundesnachrichtendienst (BND). La section allemande de l’organisation accuse (...)

    #BND #journalisme #écoutes #surveillance #RSF #CEDH

  • Facebook Joined by Human Rights Groups to Fight Spyware Maker
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-12-23/facebook-joined-by-human-rights-groups-to-fight-spyware-maker

    A coalition of human rights and press freedom groups have filed a brief supporting Facebook Inc.’s lawsuit against the Israeli surveillance technology company NSO Group, arguing that the “very core of the principles that America represents” are at stake in the case. Facebook last year initiated the lawsuit against NSO Group, accusing the company of reverse-engineering WhatsApp and using the popular chat service to send spyware to the devices of approximately 1,400 people, including attorneys, (...)

    #Cisco #Google #Microsoft #NSO #Facebook #WhatsApp #Pegasus #hacking #surveillance #écoutes #AccessNow #Amnesty (...)

    ##RSF

  • Palestinien fais-toi naturaliser ouïghour !
    https://www.legrandsoir.info/palestinien-fais-toi-naturaliser-ouighour.html

    La campagne actuellement conduite par les Etats-Unis, et ses idiots utiles, pour nous inquiéter sur le sort des Ouïghours est détestable car elle nous oblige à rejoindre le coin, celui des méchants. Ne pas accepter sans preuves les propos tenus par les chargés de propagande de Trump devient une complicité de crime. Pourtant, pour avoir été le témoin de tant de faux drames, inventés pour le seul maintien du monopole colonialiste étasunien sur le monde, que je me sens obligé de faire part de mon expérience du mensonge.

    Surprenante cette campagne « en soutien au peuple Ouïghour » le jour où, avec l’approbation de Falstaff-Dupond, l’aigle qui couve le nid de la Justice depuis la colonne Vendôme, l’Assemblée vient de voter une sorte d’annulation à vie des droits de tout condamné pour terrorisme. Libéré, peine purgée, l’abruti de vingt ans qui a cru libérer la Syrie en rejoignant Daech, restera à jamais un homme sans liberté. Mais remarquons que les députés qui viennent de voter ce texte, réhabilitant la « relègue » et la double peine, sont par ailleurs des amis de la liberté. Liberté pour la minorité ouïghoure essentiellement de culture musulmane chinoise, mais pas de liberté possible en France pour celui que la justice qualifie de « terroriste ». Si Pékin a la fasciste audace de demander des comptes aux très nombreux Ouïghours qui ont rejoint, eux aussi, Daech et al Nosra en Syrie, puis sont rentrés à la maison : c’est un crime contre l’humanité. En revanche, quand Dupond-Moretti et ses amis sécuritaires applaudissent à leur loi toute neuve et honteuse, c’est l’expression « d’une avancée du droit ». Bon : le Chinois est jaune et très méchant, le Français est blanc et très gentil. D’ailleurs ce n’est pas lui qui crèverait des yeux à coup de LBD.


    Longtemps la désignation officielle, par les EU ou l’OTAN, d’une minorité opprimée m’a bien énervé. J’étais surpris que des citoyens généreux et intelligents, ne soient pas étonnés que des humanistes du calibre de Nixon, Reagan, les deux Bush, puis Trump et Netanyahou leur désignent un ennemi à combattre, un oppresseur de minorités. Dans ma vie prolongée, il m’est assez facile, pour l’avoir constaté, de compter ce genre d’utilisation de la misère et de l’oppression comme un outil de guerre de l’impérialisme.

    La dernière mouture remonte à la supercherie des « Printemps Arabes ». C’est dans un entretien avec le New York Times , qu’un haut diplomate EU en a livré le secret : « Plutôt que de dépenser des milliards en cadeaux et en armement, il suffit d’investir 500 millions auprès d’internautes d’un pays dont on veut changer le régime pour que monte en force une révolte, souvent légitime. C’est une grosse économie en dollars et en sang versé. » La recette ? Former des jeunes (arabes par exemple), ou des « ONG », à toutes les subtilités de l’Internet et à celles aussi des réseaux sociaux. Actuellement la pendule étasunienne est donc calée à l’heure de Pékin. Très bien. Mais retrouvons la mémoire pour nous rappeler que l’opposant maximo à la Chine, avant les JO de 2008, n’était autre que Robert Ménard et sa déshonorante association Reporters Sans Frontières. Une engeance recevant des fonds de la NED, instrument de propagande de Washington.

    Repartons plus loin dans le temps. Qui se souvient des petits Biafrais atrocement maigres, montrés (déjà) aux journaux par Kouchner qui, aidé d’intellectuels espions du SDECE, mettait au point une idéologie qui allait conduire à la fin des guerres de libérations, non oblitérées par l’Occident : « Le droit d’Ingérence ». Ah les Biafrais ! Cette ethnie englobée dans l’odieux Nigéria ! S’ériger en république autonome était tout à fait légitime. Pourtant le nerf de la révolte n’était pas la liberté mais le pétrole, le sous-sol biafrais est d’un noir d’huile. Faute de derricks à Colombey, De Gaulle ne s’est pas honoré en activant là-bas une sécession conduite par des généraux corrompus. Et nous avons pleuré ces enfants mourant pour « la liberté de leur peuple ». Alors qu’on les faisait crever pour obtenir de terribles photos qui, au bout de l’horreur entraîneraient la baisse du prix du litre de « super ». De 1962 à 1975, Johnson et Nixon ont soutenu la liberté des Méos et de leurs combattants, armés (par eux). Coincés entre Chine, Vietnam et Laos, ces royalistes étaient très utiles pour lutter contre le communisme. Le Vietnam tombé, cette cause naguère essentielle, celle des Méos a disparu des programmes. En Afghanistan viendra, plus tard, la déification de l’islamiste puis le soutien apporté à un incontestable combattant de la démocratie : Ben Laden.

    La recette reste bonne, activer une ethnie comme on met une bûche au feu. Cette pratique marche d’autant mieux qu’entre-temps le droit-de-l’hommisme, concept néo-libéral, a été forgé sous le marteau de Kouchner. Avec une telle arme le scrupule de détruire un État disparaît. Au nom du droit, le leur, les démolisseurs peuvent bombarder sans mauvaise conscience, comme ils le firent en Serbie. L’épisode historique des valeureux « rebelles tchétchènes », dont on nous a longuement loué mérites et qualités dans les journaux, au tournant de 1990, a finalement érigé la charia en 1999. Ce qui indique un amour sans murailles pour la démocratie et la liberté. Des journalistes ont alors crapahuté dans les montagnes, de concert avec ces fous de Dieu, mais en oubliant de prévenir les lecteurs de leur véritable but : le califat. Nous avons donc pleuré là aussi. Constater la nature mortifère de ces rebelles justifie-t-il les crimes de guerre commis contre eux ou contre la population ? Atrocités commises par des Russes ou par le dictateur Bassaïev ? Non. Mais que l’on vienne alors nous expliquer pourquoi la France est en guerre pour préserver l’Afrique de l’ouest des mains de Daech... Alors que Poutine, lui, était prié de faire bon ménage avec la charia, dans un état de la Fédération de Russie ?

    Mon métier a voulu que, pour un temps plus ou moins long, mais toujours « sur le terrain », j’ai vu l’Occident dénoncer les crimes des autres sans jamais regarder les siens. Deux exemples de massacres, utilisés comme arme de propagande, ont été pour moi l’objet de reportages éclairants sur la puissance du mensonge. Le premier se déroule en février 1991 dans le Kurdistan irakien. Sous l’effroyable feu de « la coalition internationale », Saddam Hussein se retire du Koweït. Dans le nord de l’Irak les peshmergas, combattants kurdes, prennent en main la population et parviennent aisément à convaincre les familles que l’heure du crime est de retour : Saddam va se venger sur leur peuple. En liaison avec Washington, avec James Baker, mais aussi l’immanquable Kouchner et la naïve Danielle Mitterrand, les peshmergas poussent la population vers les montagnes. Puis la confinent là-haut dans des conditions de survie difficiles. Ainsi créé, l’abcès de fixation qui est un « drame humanitaire » justifie une zone d’interdiction de vol pour les avions du raïs et un opprobre international. Heureusement « le génocide » annoncé n’a jamais eu lieu et, selon de dignes témoins, jamais envisagé par Saddam. Les Kurdes, une fois de plus dans leur interminable errance, ont été utilisés comme un argument cynique de géopolitique. Le fond n’étant pas de leur donner un meilleur avenir. C’est depuis Bagdad, Erbil, Kirkouk, Souleymanieh que j’ai vécu, les yeux ouverts, ce moment où l’on faisande l’histoire.

    Un ultime exemple avec l’escroquerie médatico-politique, celle du Kosovo. En 1999, le « monde libre » nous annonce que le Kosovo, province serbe majoritairement peuplée d’Albanais, est un lieu de martyre. Avec tueries de masse, camps de concentration et toutes horreurs de la barbarie. Edwy Plenel, alors directeur du quotidien Le Monde , nous annonce « 700 000 fantômes » au Kosovo. Pour parler sans métaphore, 700 000 morts. Selon le porte-parole de l’Otan le stade de Pristina, la capitale de la province, a été transformé en camp comme Santiago sous Pinochet. La propagande se nourrit de clichés.

    Arrivant par miracle jusqu’à ce Stadium, j’ai la surprise de le voir éclairé par des phares de voitures, avec des joueurs de foot à l’entrainement. Pendant des jours, du matin au soir, j’ai cherché les 700 000 morts de Plenel. Pas de trace. L’essentiel des victimes étaient mortes sous les bombes et missiles de l’Otan, tirés par des avions de chasse confondant des files de tracteurs avec des colonnes de chars serbes. Qui n’existaient d’ailleurs pas.

    En dehors de leur mortelle incursion au sein de Daech en Syrie, je ne connais rien des Ouïghours, je n’en dirai donc rien. Au contraire de ceux qui parlent mais ne savent rien. Je rappelle seulement la litanie de quelques mensonges, forgés à Washington au nom de l’America First. Un maître du monde soucieux de ne rien perdre de sa force coloniale bétonnée par le mensonge démocratique. Pour conclure, comment peut-on croire en une rumeur mondialisée, celle des Ouïghours martyrisés alors que les Palestiniens, niés, volés, bafoués, emprisonnés, torturés, continuent de l’être dans l’indifférence de ceux qui attaquent aujourd’hui Pékin. Nous laissant croire que démocratie et liberté ne sont pas leur objectif premier. Souvenez-vous enfin d’une autre offensive, avec BHL, Clooney et toute la troupe d’Hollywood sur le « drame du Darfour », l’objectif étant de détourner la douleur de l’opinion de la Palestine vers un morceau du Soudan. Que les amis droit-de-l’hommistes se souviennent, s’ils sont en panne de noble cause : en 1982 l’ONU a déclaré que le massacre de Sabra et Chatila était un "acte de génocide"... et rien n’est c’est passé après ce crime imprescriptible. Si j’étais un citoyen de Gaza je demanderais ma naturalisation ouïghoure, et mon sort intéresserait enfin le monde. Celui qui compte.

    
Tant qu’elle reste sélective l’indignation n’est rien.

    Jacques-Marie BOURGET

    #minorité #minorité_opprimée #oppression #ouïghours #ouïghour #minorités #Palestine #Palestiniens #Gaza #Daech e#al_nosra #Printemps_Arabes #internautes #ong #robert ménard #RSF #NED #Biafra #bernard_kouchner #Vietnam #Afghanistan #ben_laden #droit-de-l’hommisme #Serbie #daech #Irak #danielle_mitterrand #Kosovo #edwy_plenel #bhl #Darfour #propagande #enfumage #manipulation #histoire #médias

  • hiljade.kamera.rs : community strikes back against mass surveillance
    https://www.sharefoundation.info/en/hiljade-kamera-rs-community-strikes-back

    Serbian citizens have launched the website hiljade.kamera.rs as a response to the deployment of state-of-the-art facial recognition surveillance technology in the streets of Belgrade. Information regarding these new cameras has been shrouded in secrecy, as the public was kept in the dark on all the most important aspects of this state-lead project. War, especially in the past hundred years, has propelled the development of exceptional technology. After the Great War came the radio, decades (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #surveillance #journalisme #manipulation #FreedomHouse #RSF #Huawei #immatriculation (...)

    ##lutte

  • Allemagne : l’espionnage de données à l’étranger devra être encadré
    https://www.notretemps.com/high-tech/actualites/allemagne-l-espionnage-de-donnees-a-afp-202005,i219736

    Saisie par des organisations de journalistes, la Cour constitutionnelle allemande a exigé mardi que l’espionnage de télécommunications à l’étranger par les services de renseignement du pays soit plus sélectif et mieux encadré. En collectant massivement des données, le Service fédéral de renseignement (BND) viole à la fois « le droit fondamental au secret des télécommunications » et « la liberté de la presse », ont tranché les juges de Karlsruhe. Or ces deux principes sont protégés par la Constitution (...)

    #BND #NSA #journalisme #écoutes #surveillance #RSF

  • Chinese journalist gets 15 years in jail for denouncing Party corruption | RSF
    https://rsf.org/en/news/chinese-journalist-gets-15-years-jail-denouncing-party-corruption

    Reporters Without Borders (RSF) calls on the Chinese authorities to immediately release Chen Jieren, a journalist who has been sentenced to 15 years in prison for accusing Communist Party officials of corruption in his social media posts. The sentence that a people’s court in Guiyang county, in the central province of Hunan, passed on Chen on 30 April is one the harshest received by a journalist since Xi Jinping became president in 2013. Convicted of “picking quarrels and provoking trouble” (...)

    #corruption #journalisme #COVID-19 #santé #surveillance #RSF

    ##santé

  • Ministry of Interior: 229 People Detained Over Coronavirus Posts-English Bianet
    In a statement released by the Ministry of Interior, it has been announced that 229 people have been taken into custody over their social media messages about coronavirus.
    #Covid-19#RSF#Moyen-orient#Pandémie#Exaction#Répression#Libertés#réseauxsociaux#migrant

    https://bianet.org/5/97/222588-ministry-of-interior-229-people-detained-over-coronavirus-posts

  • Coronavirus au Moyen-Orient : une reprise en main inquiétante de l’information par les autorités.-Reporter sans frontière
    « Depuis le début de la pandémie de Covid-19 au Moyen-Orient, de nombreux journalistes ont émis des doutes sur les chiffres officiels du nombre de malades dans leurs pays respectifs, et critiqué le manque de transparence de leurs gouvernements. »
    #Covid-19#RSF#Moyen-orient#Pandémie#Exaction#Répression#Libertés#Journalistes#migrant
    https://rsf.org/fr/actualites/coronavirus-au-moyen-orient-une-reprise-en-main-inquietante-de-linformation-par

  • L’#Observatoire_19 | RSF
    https://rsf.org/fr/observatoire19-Coronavirus-Covid19

    L’Observatoire 19, lancé par Reporters sans frontières (RSF), est un outil de suivi adapté à une crise globale inédite. Dénommé en référence au Covid-19, mais aussi à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ce projet a pour objectif d’évaluer les impacts de la pandémie sur le journalisme. Il documente la censure étatique, la désinformation délibérée et leurs effets sur le droit à l’information fiable. Il s’attache à prodiguer des recommandations pour favoriser l’exercice du (...)

    #journalisme #censure #santé #surveillance #RSF

    ##santé

  • « Si la presse chinoise était libre, le coronavirus ne serait peut-être pas devenu une pandémie » , dénonce RSF | RSF

    Reporters sans frontières (#RSF) démontre que, sans le contrôle et la #censure imposés par les autorités, les médias chinois auraient informé bien plus tôt le public de la gravité de l’épidémie de coronavirus, épargnant des milliers de vies et évitant peut-être la pandémie.

    Dans une analyse publiée le 13 mars, des chercheurs de l’université de Southampton suggèrent que le nombre de cas de coronavirus en Chine aurait pu être réduit de 86% si les mesures de lutte contre l’épidémie, prises en Chine à partir du 20 janvier, avaient été anticipées de deux semaines. Au vu de la chronologie des premiers jours de la crise, Reporters sans frontières (RSF) démontre que, sans le contrôle et la censure imposés par les autorités, les médias chinois auraient informé le public bien plus tôt de la gravité de l’épidémie, épargnant des milliers de vies et évitant peut-être la pandémie.

    18 octobre : la presse chinoise aurait relayé les résultats glaçants d’une simulation de pandémie

    Le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire, en partenariat avec le Forum économique mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates, a effectué le 18 octobre 2019 une simulation de pandémie de coronavirus et alerté la communauté internationale de son résultat glaçant : 65 millions de morts en 18 mois.

    Si l’internet chinois n’était pas isolé par un système élaboré de censure électronique et si les médias n’étaient pas contraints de suivre les instructions du Parti communiste, le public et les autorités se seraient sans doute intéressés à cette information provenant des États-Unis et qui fait écho à l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait causé plus de 800 morts et affecté 8000 personnes principalement en Chine en 2003.

    20 décembre : les autorités de la ville de Wuhan auraient informé les journalistes

    Le 20 décembre, un mois après le premier cas documenté, la ville de Wuhan compte déjà 60 malades atteints d’une pneumopathie inconnue ressemblant au SRAS, dont plusieurs ont fréquenté le marché aux poissons de Huanan. Malgré la situation, les autorités ne jugent pas utile de communiquer ces informations aux médias.

    Si les autorités n’avaient pas caché aux médias l’existence d’un début d’épidémie liée à un marché très populaire, le public aurait de lui-même cessé de fréquenter ce lieu avant sa fermeture officielle, le 1er janvier.

    25 décembre : la docteure Lu Xiaohong aurait pu faire part de ses craintes à la presse

    La docteure Lu Xiaohong, directrice du département de gastroentérologie de l’hôpital numéro 5 de la ville de Wuhan, entend parler de cas d’infection touchant le personnel médical dès le 25 décembre et se doute dès la première semaine de janvier que l’infection est transmissible d’humain à humain.

    Si les sources des journalistes en Chine ne risquaient pas de graves sanctions pouvant aller d’un blâme professionnel à de lourdes peines de prison, la docteure Lu Xiaohong aurait sans doute pris la responsabilité d’alerter les médias, forçant les autorités à agir trois semaines plus tôt qu’elles ne l’ont fait.

    30 décembre : l’appel des médecins lanceurs d’alerte aurait été repris par les médias

    La directrice du service des urgences de l’hôpital central de Wuhan, Ai Fen, et un groupe de médecins lancent l’alerte sur internet dès le 30 décembre. Huit d’entre eux, dont le docteur Li Wenliang, mort depuis des suites de la maladie, seront interpellés par la police le 3 janvier pour avoir fait circuler de « fausses rumeurs ».

    Si, dès cette date, la presse et les réseaux sociaux avaient pu reprendre librement l’information transmise par les lanceurs d’alerte, le public aurait pris conscience du danger et fait pression sur les autorités pour qu’elles prennent des mesures limitant l’expansion du virus.

    31 décembre : les réseaux sociaux auraient relayé en Chine l’alerte officielle

    La Chine alerte officiellement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 31 décembre mais oblige dans le même temps la plateforme de discussion WeChat à censurer un grand nombre de mots-clés faisant référence à l’épidémie.

    Sans la censure, le réseau social WeChat, qui compte un milliard d’utilisateurs actifs en Chine, aurait pu permettre aux journalistes de diffuser des reportages et des conseils de prophylaxie contribuant à un meilleur respect des règles préconisées par les autorités de santé.

    5 janvier : la presse scientifique aurait diffusé plus tôt le génome du coronavirus

    L’équipe du professeur Zhang Yongzhen au sein du Centre clinique de santé publique de Shanghai parvient à séquencer le #virus dès le 5 janvier, mais les autorités semblent réticentes à publier la séquence du génome. Le 11 janvier, jour où la Chine confirme son premier décès dû au virus, les chercheurs font fuiter l’information sur des plateformes en libre source, ce qui occasionnera la fermeture du laboratoire en représailles.

    Si les autorités chinoises avaient joué la carte de la transparence, elles auraient immédiatement communiqué la séquence du génome du coronavirus à la presse scientifique, permettant à la communauté internationale de gagner un temps précieux dans ses recherches pour la mise au point d’un vaccin.

    13 janvier : la communauté internationale aurait anticipé le risque d’une pandémie

    Le premier cas d’infection au coronavirus hors de #Chine est répertorié en Thaïlande le 13 janvier sur une touriste chinoise originaire de #Wuhan.

    Si, à cette date, les #médias internationaux avaient eu un accès complet aux informations détenues par les autorités chinoises sur l’ampleur de l’épidémie, il est probable que la communauté internationale aurait pris la mesure de la crise et mieux anticipé sur le risque d’une propagation de l’épidémie hors de Chine, évitant peut-être sa transformation en pandémie.

    https://rsf.org/fr/actualites/si-la-presse-chinoise-etait-libre-le-coronavirus-ne-serait-peut-etre-pas-devenu

    #covid-19 #coronavirus #epidemie #pandemie

    • La preuve, par la France, et l’Europe en général, dans le monde Libre de la Presse libre, le Virus a été maîtrisé instantanément, du fait de nos communications à la censure électronique pas élaborée et à l’absence d’instructions (et d’éléments de langage) des Partis néo-libéraux.

    • @biggrizzly tu oublies que la france a sauvé le 49.3 (un chiffre porte bonheur) et le premier tour des élections municipales (un vote porte bonheur) en prenant pour alerter plus de deux mois de retard (une date porte bonheur).
      En france, on vit dans de merveilleuses croyances virilistes, c’est nous les plus forts, le pouvoir démocratique y organise de grandes messes où tout le monde se postillonne dessus (à l’Assemblée, à l’église, au stade de foot, et même dans les mairies) et surtout sans mettre aucun masque (c’est nous les plus forts). Mais heureusement, en france, on sait compter jusqu’à 3 quand on gagne, on n’est pas racistes ni nostalgiques des colonies, personne n’a à nous faire de leçons, on est libres et indépendants et on sait ce qu’on fait grâce à des médias libres et indépendants.

  • Contre la censure en ligne, RSF bâtit une immense « Bibliothèque libre » dans « Minecraft »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/03/12/contre-la-censure-en-ligne-rsf-batit-une-immense-bibliotheque-libre-dans-min

    Le bâtiment virtuel, constitué d’environ 12,5 millions de blocs, permet aux joueurs de pays pratiquant la censure sur le Net de lire des articles habituellement inaccessibles. À l’occasion de sa journée internationale contre la censure sur Internet jeudi 12 mars, l’association Reporters sans frontières (RSF) a lancé une bibliothèque virtuelle accessible dans Minecraft, afin d’offrir aux joueurs de certains pays pratiquant la censure en ligne l’accès à des articles qui seraient habituellement hors de (...)

    #RSF #jeu #censure

  • RSF dévoile la liste 20/2020 des Prédateurs numériques de la liberté de la presse | RSF
    https://rsf.org/fr/actualites/rsf-devoile-la-liste-202020-des-predateurs-numeriques-de-la-liberte-de-la-press

    A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la cybercensure, le 12 mars, Reporters sans frontières (RSF) dévoile une liste de 20 Prédateurs numériques de la liberté de la presse en 2020. En traquant les journalistes, ces entreprises, organismes et administrations mettent en péril notre capacité à nous informer. La liste n’est pas exhaustive, mais ces 20 Prédateurs numériques de la liberté de la presse représentent en 2020 un danger évident pour la liberté d’opinion et d’expression, garantie par (...)

    #RSF #harcèlement #haine #censure #religion #manipulation #FinSpy #WhatsApp #Weibo #WeChat #Twitter #Telegram #Signal #Facebook #Baidu #TikTok #Zensorium #NSO #Vupen_Security #Roskomnadzor #HackingTeam #Islam (...)

    ##surveillance

  • A Lyon, un internaute d’extrême droite condamné à six mois de prison avec sursis pour injures racistes et sexistes
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/12/17/a-lyon-un-internaute-d-extreme-droite-condamne-a-six-mois-de-prison-avec-sur

    Sylvain C. faisait partie des milliers d’internautes ayant harcelé la journaliste Julie Hainaut, dans le sillage du site néonazi Démocratie participative, dont l’administrateur court toujours. C’est une décision qui donne un aperçu de ce que peut faire la justice en France face à un site Internet néonazi, visé par de multiples procédures judiciaires et à l’origine d’une violente campagne de haine et de harcèlement. Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné, mardi 17 décembre, un internaute d’extrême (...)

    #Facebook #journalisme #procès #discrimination #haine #harcèlement #RSF #SNJ

  • La liberté très « surveillée » de la presse d’Afrique francophone, par Frédéric Mantelin (Les blogs du Diplo, 12 décembre 2019)
    https://blog.mondediplo.net/la-liberte-tres-surveillee-de-la-presse-d-afrique

    En avril 2019, dans une note consacrée à la « liberté de la presse en Afrique subsaharienne publiée en marge de son classement annuel pour l’année 2018, RSF dressait un constat volontairement alarmiste : « l’Afrique subsaharienne n’échappe pas à la nouvelle dégradation mondiale de la liberté de la presse. La haine des journalistes, les attaques contre les reporters d’investigation, la censure, notamment sur Internet et les réseaux sociaux, les pressions économiques et judiciaires contribuent à affaiblir la production d’une information libre, indépendante et de qualité ». Résultat, 22 pays sur 48 au sud du Sahara étaient alors classés en rouge (situation difficile) ou en noir (situation très grave) sur les 180 pays scrutés par l’organisation. Parmi la trentaine d’États que compte l’Afrique francophone, « la situation est très hétérogène entre des pays comme le Sénégal (49e) et le Burkina Faso (36e) où la liberté d’informer s’est solidement installée ces dernières années, des pays comme la Côte d’Ivoire (71e) ou le Togo (76e) où elle est fortement dépendante du climat sociopolitique, et des pays où elle est très régulièrement malmenée », souligne Arnaud Froger, responsable Afrique à RSF.

    De nombreux États d’Afrique francophone font ainsi figure de lanternes rouges du classement : Djibouti (classé 173e dans le monde après l’Arabie Saoudite et avant la Syrie), la Guinée Équatoriale (165e), le Burundi (159e), la RDC (154e, après la Biélorussie et avant le Rwanda), la République centrafricaine (145e), l’Algérie (141e, entre l’Inde et le Pakistan), le Maroc (135e) ou encore le Cameroun (131e, entre la Jordanie et Oman). Dans tous ces pays, derrière des vitrines d’États de droit (procédures et institutions de justice, signature de conventions internationales, lois sur la liberté d’expression, etc.) se cachent des pratiques d’arrestations arbitraires, de gardes à vue et de détentions prolongées qui constituent, ici comme ailleurs sur le continent, les atteintes les plus saillantes à la liberté de la presse. Mais certains pouvoirs usent d’autres armes pour cadenasser et « surveiller » l’information au sens large : menaces, violences et intimidations de journalistes et de blogueurs, réseaux sociaux perturbés, Internet coupé, suspensions de médias, pressions économiques…

    #Afrique_francophone #liberté_de_la_presse #RSF #liberté_d'expression

  • Jeux vidéo, cinéma, médias, réseaux sociaux : comment la Chine étend sa censure en Occident
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/11/10/jeux-video-cinema-medias-reseaux-sociaux-comment-la-chine-etend-sa-censure-e

    Les censeurs de Pékin ont accru leurs exigences depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping. Et trouvent du répondant dans de nombreuses firmes occidentales. C’est un exemple récent parmi des dizaines d’autres. Le 8 octobre, Blizzard, l’éditeur américain de jeux vidéo à l’origine du très populaire Hearthstone, a annoncé avoir sanctionné Chung Ng Wai, un joueur professionnel, pour avoir affiché son soutien aux manifestants hongkongais dans une interview. Blizzard lui a interdit alors toute participation à un (...)

    #Apple #Disney #Blizzard #Google #Pixar #Tencent #Ubisoft #Instagram #Messenger #TikTok #Baidu #Facebook #Netflix #WhatsApp #Dragonfly #jeu #SocialNetwork #journalisme #domination #censure #lobbying #sport #surveillance #RSF (...)

    ##web

  • #Soudan : les #milices #Janjawid garde-frontières ou #passeurs ?

    Dans un communiqué, les #Forces_de_soutien_rapide (#RSF), groupe paramilitaire servant de “garde-frontières” au Soudan, ont annoncé avoir arrêté 138 migrants africains, jeudi 19 septembre. Pour le spécialiste Jérôme Tubiana, cette annonce fait partie d’une stratégie : le Soudan cherche à attirer l’attention de l’Union européenne qui a arrêté de lui verser des fonds.

    Les Forces de soutien rapide (RSF), une organisation paramilitaire soudanaise, ont annoncé avoir arrêté, jeudi 19 septembre, 138 Africains qui souhaitaient pénétrer “illégalement” en Libye. Parmi eux, se trouvaient des dizaines de Soudanais mais aussi des Tchadiens et des Éthiopiens.

    "Le 19 septembre, une patrouille des RSF a arrêté 138 personnes de différentes nationalités qui essayaient de traverser illégalement la frontière avec la Libye", précise le communiqué.

    Une partie de ces migrants ont été incarcérés dans la zone désertique de #Gouz_Abudloaa, situé environ à 100 km au nord de Khartoum, comme ont pu le constater des journalistes escortés sur place par des RSF, mercredi 25 septembre. Dans le communiqué, les RSF assurent également avoir saisi six véhicules appartenant à des passeurs libyens chargés du transit des migrants.

    Le même jour, le Soudan a décidé de fermer ses #frontières avec la Libye et la Centrafrique pour des raisons de sécurité. Dans les faits, le pays souhaite mettre fin aux départs de rebelles soudanais vers la Libye, qui sont parfois rejoints par des migrants.

    Créées en 2013 par l’ex-président soudanais, Omar el-Béchir, les RSF assurent le maintien de l’ordre dans le pays. Trois ans après leur création, elles ont été dotées d’une mission supplémentaire : empêcher les migrants et les rebelles de franchir les frontières nationales. C’est ce que montrent notamment des chercheurs dans un rapport publié par un think tank néerlandais, Clingendael, publié en septembre 2018.

    Les Forces de soutien rapide, véritables gardes-frontières du Soudan

    Si le document pointe une politique soudanaise de surveillance des frontières "en grande partie assignée aux ‘forces de soutien rapide’ (RSF)", derrière cette appellation officielle, se cache une réalité plus sombre. Connue localement sous le nom de Janjawid, cette milice fait notamment l’objet d’une enquête du Conseil militaire de transition, qui dirige le Soudan depuis la destitution, le 11 avril, du président Omar el-Béchir.

    D’après les conclusions de l’enquête, rendues publiques samedi 27 juillet, les RSF auraient frappé et tiré sur des manifestants lors d’un sit-in, le 3 juin, à Khartoum, alors qu’ils étaient venus protester contre la politique d’Omar el-Béchir. Si d’après un groupe de médecins, 127 manifestants ont été tués, le commission d’enquête compte, de son côté, 87 morts. Cette répression violente avait provoqué, dans la foulée, un levé de boucliers à l’échelle internationale.

    Un groupe armé qui a bénéficié de fonds européens

    Certains RSF sont aussi accusés d’avoir commis des exactions dans la région du Darfour, à l’ouest du Soudan. Le rapport précise pourtant que, grâce aux fonds versés par l’Union européenne, ils “sont mieux équipés, mieux financés et déployés non seulement au Darfour, mais partout au Soudan". D’après ce document, "160 millions d’euros ont été alloués au Soudan" entre 2016 et 2017. Et, une partie de cet argent a été versé par Khartoum aux RSF. Leur chef, Hemeti, est d’ailleurs officiellement le numéro 2 du Conseil militaire de transition.

    Fin juillet, l’Union européenne a toutefois annoncé le gel de ses financements au Soudan. "L’Union européenne a pris peur. Elle a considéré que cette coopération avec le Soudan était mauvaise pour son image car, depuis plusieurs années, elle finançait un régime très violent envers les migrants et les civils", explique Jérôme Tubiana, chercheur spécialiste du Soudan et co-auteur du rapport néerlandais.

    Non seulement les passeurs demandent de l’argent aux migrants mais ce ne sont pas les seuls à leur en réclamer. "La milice Janjawid taxe les migrants, elle joue à un double-jeu", dénonce sur RFI, Clotilde Warin, journaliste chercheuse et co-auteure du rapport. "Les miliciens […] qui connaissent très bien la zone frontalière entre le Soudan, le Tchad et le Niger […] deviennent eux-mêmes des passeurs, ils utilisent les voitures de l’armée soudanaise, le fuel de l’armée soudanaise. C’est un trafic très organisé."

    "Les RSF profitent de leur contrôle de la route migratoire pour vendre les migrants à des trafiquants libyens", ajoute, de son côté, Jérôme Tubiana, qui estime que ces miliciens s’enrichissent plus sur le dos des migrants qu’ils ne les arrêtent.

    Annoncer l’arrestation d’un convoi est donc un moyen, pour les RSF, de faire du chantage à l’Europe. "Ils essayent de lui dire que si elle veut moins de migrants sur son territoire, elle doit apporter son soutien aux RSF car, ils sont les seuls à connaître cette région dangereuse", précise Jérôme Tubiana, ajoutant qu’Hemeti, fragilisé, est en recherche de soutiens politiques.

    Un membre des RSF, interrogé dans le cadre de l’enquête néerlandaise, reconnaît lui-même le rôle actif de la milice dans le trafic des migrants. "De temps en temps, nous interceptons des migrants et nous les transférons à Khartoum, afin de montrer aux autorités que nous faisons le travail. Nous ne sommes pas censés prendre l’argent des migrants, [nous ne sommes pas censés] les laisser s’échapper ou les emmener en Libye… Mais la réalité est assez différente…", lit-on dans le rapport.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/19795/soudan-les-milices-janjawid-garde-frontieres-ou-passeurs?ref=tw_i
    #gardes-frontière #para-militaires #paramilitaires #fermeture_des_frontières #maintien_de_l'ordre #contrôles_frontaliers #surveillance_des_frontières #fonds_européen #Hemeti #armée #trafic_d'êtres_humains #armée_soudanaise #externalisation #externalisation_des_frontières

    ping @karine4 @isskein @pascaline

    Ajouté à la métaliste sur l’externalisation des frontières :
    https://seenthis.net/messages/731749#message804171

    • Une nouvelle de juillet 2019...

      EU suspends migration control projects in Sudan amid repression fears

      The EU has suspended projects targeting illegal migration in Sudan. The move comes amid fears they might have aided security forces responsible for violently repressing peaceful protests in the country, DW has learned.

      An EU spokesperson has confirmed to DW that a German-led project that organizes the provision of training and equipment to Sudanese border guards and police was “halted” in mid-March, while an EU-funded intelligence center in the capital, Khartoum, has been “on hold” since June. The EU made no public announcements at the time.

      The initiatives were paid for from a €4.5 billion ($5 billion) EU fund for measures in Africa to control migration and address its root causes, to which Germany has contributed over €160 million. Sudan is commonly part of migration routes for people aiming to reach Europe from across Africa.

      Critics had raised concerns that working with the Sudanese government on border management could embolden repressive state forces, not least the notorious Rapid Support Forces (RSF) militia, which is accused by Amnesty International of war crimes in Sudan’s Darfur region. An EU summary of the project noted that there was a risk that resources could be “diverted for repressive aims.”

      Support for police

      A wave of protest swept the country in December, with demonstrators calling for the ouster of autocratic President Omar al-Bashir. Once Bashir was deposed in April, a transitional military council, which includes the commander of the RSF as deputy leader, sought to restore order. Among various incidents of repression, the militia was blamed for a massacre on June 3 in which 128 protesters were reportedly killed.

      While the EU maintains it has provided neither funding nor equipment to the RSF, there is no dispute that Sudanese police, who also stand accused of brutally repressing the protests, received training under the programs.

      Dr. Lutz Oette, a human rights expert at the School of Oriental and African Studies (SOAS), told DW: “The suspension is the logical outcome of the change in circumstances but it exposes the flawed assumptions of the process as far as working with Sudan is concerned.”

      Oette said continuing to work with the Sudanese government would have been incompatible with the European Union’s positions on human rights, and counterproductive to the goal of tackling the root causes of migration.

      Coordination center

      The intelligence center, known as the Regional Operational Center in Khartoum (ROCK), was to allow the security forces of nine countries in the Horn of Africa to share intelligence about human trafficking and people smuggling networks.

      A spokesperson for the European Commission told DW the coordination center had been suspended since June “until the political/security situation is cleared,” with some of its staff temporarily relocated to Nairobi, Kenya. Training and some other activities under the Better Migration Management (BMM) program were suspended in mid-March “because they require the involvement of government counterparts to be carried out.” The EU declined to say whether the risk of support being provided to repressive forces had contributed to the decision.

      The spokesperson said other EU activities that provide help to vulnerable people in the country were continuing.

      An official EU document dated December 2015 noted the risk that the provision of equipment and training to security services and border guards could be “diverted for repressive aims” or subject to “criticism by NGOs and civil society for engaging with repressive governments on migration (particularly in Eritrea and Sudan).”

      ’Regular monitoring’

      The BMM program is being carried out by a coalition of EU states — France, Germany, Italy, the Netherlands, the United Kingdom — and aid agencies led by the German development agency GIZ. It includes projects in 11 African countries under the auspices of the “Khartoum process,” an international cooperation initiative targeting illegal migration.

      The ROCK intelligence center, which an EU document shows was planned to be situated within a Sudanese police training facility, was being run by the French state-owned security company Civipol.

      The EU spokesperson said, “Sudan does not benefit from any direct EU financial support. No EU funding is decentralized or channeled through the Sudanese government.”

      “All EU-funded activities in Sudan are implemented by EU member states development agencies, the UN, international organizations and NGOs, who are closely scrutinized through strict and regular monitoring during projects’ implementation,” the spokesperson added.

      A spokesperson for GIZ said: “The participant lists of BMM’s training courses are closely coordinated with the [Sudanese government] National Committee for Combating Human Trafficking (NCCHT) to prevent RSF militiamen taking part in training activities.”

      The GIZ spokesperson gave a different explanation for the suspension to that of the EU, saying the program had been stopped “in order not to jeopardize the safety of [GIZ] employees in the country.” The spokesperson added: “Activities in the field of policy harmonization and capacity building have slowly restarted.”

      https://www.dw.com/en/eu-suspends-migration-control-projects-in-sudan-amid-repression-fears/a-49701408

      #police #Regional_Operational_Center_in_Khartoum (#ROCK) #Better_Migration_Management (#BMM) #processus_de_Khartoum

      Et ce subtil lien entre migrations et #développement :

      Sudan does not benefit from any direct EU financial support. No EU funding is decentralized or channeled through the Sudanese government.

      “All EU-funded activities in Sudan are implemented by EU member states development agencies, the UN, international organizations and NGOs, who are closely scrutinized through strict and regular monitoring during projects’ implementation,” the spokesperson added.

      #GIZ

      Ajouté à la métaliste #migrations et développement :
      https://seenthis.net/messages/733358

  • Belgique : un avant-projet de loi menace le journalisme d’investigation
    https://rsf.org/fr/actualites/belgique-un-avant-projet-de-loi-menace-le-journalisme-dinvestigation

    Un avant-projet de loi belge prévoit jusqu’à cinq ans de prison pour quiconque révèlerait des informations classifiées. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités d’en exempter les journalistes et lanceurs d’alerte qui le feraient dans l’intérêt général du public. Jusqu’à cinq ans de prison : c’est ce que risquerait quiconque révèlerait des informations classifiées, aux termes d’un avant-projet de loi porté par le ministre belge de la Défense et des Affaires étrangères, Didier Reynders. Passé (...)

    #surveillance #journalisme #RSF

  • Reporters sans frontières : le crime paie Théophraste R. - 3 Juin 2019 - LGS
    https://www.legrandsoir.info/reporters-sans-frontieres-le-crime-paie.html

    Le 21 octobre 2000, le journaliste Jacques-Marie Bourget (1) se trouvait sur une place publique à Ramallah (Palestine). Tout était calme, les cafés étaient ouverts quand un tireur d’élite israélien «  non identifié  » lui a perforé le poumon d’une balle https://www.legrandsoir.info/macron-soutiendra-t-il-les-correspondants-de-guerre.html de son fusil d’assaut américain « M16 ». Alors même que le pronostic vital était engagé, il a fallu l’intervention personnelle de Jacques Chirac pour qu’Israël autorise l’évacuation du journaliste. La victime miraculée nous dira prochainement sur ce site tout ce qu’elle ne doit pas à Reporters sans Frontières.

    C’était hier, c’est encore aujourd’hui. Le 28 février 2019, une commission d’enquête https://news.un.org/fr/story/2019/02/1037422 indépendante de l’ONU a révélé que des tireurs d’élite israéliens tirent intentionnellement sur des journalistes (2).
    En novembre 2007, Maxime Vivas publiait un livre-enquête sur l’organisation Reporters sans Frontières et sur son secrétaire général Robert Ménard, alors intouchable et coqueluche des médias, toutes tendances confondues (Ménard fut invité à la fête de l’Huma). Mettant de côté son amour pour la liberté d’expression, le secrétaire général de RSF menaça à 4 reprises de traduire l’impertinent auteur devant un tribunal.

    Le 19 mai 2019, Christophe Deloire, actuel secrétaire général de Reporters sans frontières a reçu le prix de la « défense de la démocratie » https://www.legrandsoir.info/reporters-sans-frontieres-recoit-le-prix-du-regime-assassin-de-journal (sic) lors d’une cérémonie à Tel Aviv en présence du président israélien Reuven Rivlin.

    Théophraste R. Auteur du proverbe : «  RSF est à la liberté d’expression ce que Monsanto est à l’écologie, Ségolène Royal au socialisme et BHL à la philosophie  ».

    (1) Grand reporter et écrivain, Jacques-Marie Bourget a publié 95 articles sur le site d’information alternative Le Grand Soir. Il a commencé sa carrière chez Gallimard à la NRF puis il a enchaîné à l’ORTF, l’Aurore, le Canard Enchainé, l’Express, VSD, le Sunday Times, Paris-Match et Bakchich. En 1986 a obtenu le Prix Scoop pour avoir révélé l’affaire Greenpeace.

    (2) Gaza 2018 : «  La Commission a constaté que les forces de sécurité israéliennes avaient tué 183 […] manifestants avec des balles réelles, dont 35 enfants, trois ambulanciers paramédicaux et deux des journalistes, clairement identifiés.  »

    #crimes_de_guerre #israel #israël #gaza #occupation #colonisation #rsf #reporters_sans_frontières #robert_ménard #christophe_deloire