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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 2/01/2025
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    @gonzo
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    Un projet titanesque, voire ubuesque, de #rues_piétonnes et climatisées à #Dubaï

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=Vndwd961Lq4

    Quelles destinations privilégier pour la marche ? Certains répondront l’Auvergne. D’autres défendront les Alpes. D’autres, encore, citeront Madère, la Tanzanie ou la Patagonie. Peu, en revanche, penseront à citer Dubaï.

    Et pourtant. Un vaste projet de réseau de voies piétonnes vient d’être annoncé par Son Altesse le Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-Président et Premier Ministre des Émirats arabes unis et Souverain de Dubaï.

    Un réseau piéton colossal pour relier les sites emblématiques

    Le projet, baptisé #Dubai_Walk, paraît très ambitieux. Selon New Atlas, il prévoit un réseau de 6 500 km de voies piétonnes à travers Dubaï – une majorité d’entre elles seront créées, d’autres, déjà présentes, seront réhabilitées.

    Le chantier pharaonique implique également la construction de 110 ponts et passages souterrains pour piétons. L’ensemble doit permettre d’améliorer la connectivité afin de faire progresser la mobilité piétonne dans la ville. Celle-ci, promettent les responsables du projet, devrait passer de 13 % aujourd’hui à 25 % d’ici 2040.
    Des promenades sont annoncées pour tous les goûts : balades bucoliques, chemins le long de la mer, parcours urbains. Ces voies, à terme, relieront les sites remarquables de la ville, comme le Burj Khalifa et le Museum of the Future. Proche de ce dernier, une passerelle surélevée spectaculaire, appelée The Future Loop, doit aussi sortir de terre.

    Un communiqué de presse de Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum détaille ce dernier point :

    « Cette passerelle emblématique surélevée, d’une longueur de 2 km et d’une largeur variant entre 6 et 15 mètres, reliera harmonieusement des points de repère clés, notamment le Dubai World Trade Centre, le Museum of the Future, les Emirates Towers, le Dubai International Financial Centre et les stations de métro voisines. »

    Une ville climatisée

    L’envergure du projet résonne enfin avec d’autres chantiers titanesques annoncés, à Dubaï, comme celui de la construction d’une zone piétonière intégralement climatisée. Ce dispositif, aberrant du point de vue environnemental, rappelle un phénomène déjà observé au Koweït, où les habitants font désormais leur jogging dans les centres commerciaux pour fuir les chaleurs extrêmes. Plus que par son ampleur, il déroute par son absurdité : présenté comme une mesure pour favoriser les mobilités douces, il contribuera à accentuer la demande en énergie, et donc les émissions de gaz à effet de serre.

    D’autres projets d’envergure ont ces derniers mois été annoncés à Dubaï (comme celui de la construction d’une mangrove de 70 kilomètres de long) ou en Arabie saoudite (comme le mégaprojet Neom ou encore le plus grand gratte-ciel du monde Mukaab).

    Les travaux de réalisation du Dubai Walk devraient, selon ses responsables, être achevés d’ici 2040, après une phase pilote de 2025 à 2027.

    ▻https://www.geo.fr/voyage/un-projet-titanesque-voire-ubuesque-de-rues-pietonnes-et-climatisees-a-dubai-wal
    #piétons #piétonisation #climatisation

    CDB_77 @cdb_77
    • @gonzo
      gonzo @gonzo CC BY-NC 2/01/2025

      Ubuesque, de fait !

      gonzo @gonzo CC BY-NC
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  • @metropolitiques
    Metropolitiques @metropolitiques via RSS 23/02/2023
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    @lyco
    @cdb_77
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    Accélérons le développement des #rues_scolaires !
    ▻https://metropolitiques.eu/Accelerons-le-developpement-des-rues-scolaires.html

    Coordinatrice de campagnes de l’association bruxelloise Les Chercheurs d’air, Justine di Prima plaide pour le développement des rues scolaires. Elle décrit l’impact bénéfique de ces rues d’écoles fermées au trafic motorisé sur la #qualité_de_l'air, la santé des #enfants et leur sécurité. En Europe, la #pollution de l’air est à l’origine de 238 000 décès prématurés par an. Rien que dans la région de #Bruxelles, les deux principaux polluants – le dioxyde d’azote et les particules fines – sont responsables de près de #Débats

    / enfants, pollution, rues scolaires, santé, #Belgique, Bruxelles, qualité de l’air

    #santé

    Metropolitiques @metropolitiques via RSS
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/02/2023

      https://metropolitiques.eu/local/cache-vignettes/L1140xH647/arton1888-a7bff.jpg?1677085222#.jpg

      #rues_piétonnes #piétonisation #écoles

      CDB_77 @cdb_77
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  • @metropolitiques
    Metropolitiques @metropolitiques via RSS 12/05/2022

    Les espaces publics, un impensé du #Grand_Paris ?
    ▻https://metropolitiques.eu/Les-espaces-publics-un-impense-du-Grand-Paris.html

    Alors que les espaces publics sont relativement absents des débats sur l’aménagement de la région capitale, cet essai appelle à faire du #Grand_Paris_Express un levier pour transformer conjointement espaces publics et #mobilités dans la profondeur des territoires. Souvent réduits à des enjeux locaux ou techniques, les espaces publics sont un impensé des débats sur l’aménagement du Grand Paris. Les rues, les boulevards et les places demeurent majoritairement modelés pour l’automobile, laissant peu #Essais

    / #temps, #conception, Grand Paris Express, Grand Paris, mobilité, #espace_public

    ▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-enon-fleury-maillot-trevelo.pdf

    Metropolitiques @metropolitiques via RSS
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 12/05/2022

      #Paris #urbanisme #impensé #aménagement #automobile #rues #boulevards #places

      CDB_77 @cdb_77
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  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 8/05/2021
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    @02myseenthis01
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    Consulter pour moins débattre ? Retour sur l’enquête publique de 1859 sur l’annexion des communes suburbaines parisiennes Alexandre Frondizi

    La consultation des habitants sur la réorganisation administrative de l’agglomération parisienne est-elle le gage d’un processus démocratique ? L’édition des réponses à la consultation publique conduite en 1859 pour recueillir les avis des habitants sur l’annexion des communes périphériques à Paris fait apparaître une certaine continuité dans les enjeux d’une telle entreprise.

    https://metropolitiques.eu/local/cache-vignettes/L380xH564/arton425-9048a.jpg

    Nathalie Montel. 2012. Faire le Grand Paris. Avis des habitants consultés en 1859, Rennes : Presses universitaires de Rennes ; Paris : Comité d’histoire de la Ville de Paris

    En 1859, Georges-Eugène Haussmann convia les habitants de Paris, des dix-sept communes qui devaient être remodelées et des onze communes qui devaient être supprimées, à donner officiellement leurs avis sur « le mode et les conditions » de son projet d’extension des limites de la capitale. D’aucuns, certes très peu nombreux, se rendirent alors entre le 13 et le 27 février à leur maire pour, comme il était convenu, faire inscrire, « sous la direction et la surveillance d’un commissaire-enquêteur, [leurs] observations et réclamations » individuelles dans un registre ad hoc ou pour faire annexer au registre des dires individuels et collectifs écrits à l’avance sur papier libre. « Montrant l’extension des limites de Paris sous un jour qui n’est ni celui sous lequel l’ont montré les autorités, ni celui donné à leur suite par l’historiographie, ces écrits sont susceptibles d’alimenter d’autres histoires mais questionnent aussi notre époque », lit-on dans Faire le Grand Paris (p. 151), l’un des trois ouvrages publiés par le comité d’histoire de la Ville de Paris, à l’occasion du cent-cinquantenaire de l’extension haussmannienne du territoire de la capitale. Extraite de sa longue introduction à l’édition d’une sélection de 339 réponses individuelles et collectives à la consultation publique de février 1859, l’affirmation témoigne de deux dimensions principales du livre de Nathalie Montel : de sa confiance dans la richesse et la portée heuristique des sources publiées, mais également de l’ambition scientifique de sa présentation.

    Les ambiguïtés d’une consultation publique
    Nathalie Montel interroge effectivement l’actualité géopolitique des Franciliens. Et cela moins par une critique des projets actuels concernant le Grand Paris – toutefois suggérée dans les lignes conclusives de son texte, où elle rapproche les modalités actuelles de consultation des habitants de celles de la « démocratie césarienne » de Napoléon III (p. 154) – que par son travail novateur d’historicisation des enquêtes publiques en matière de redéfinition du territoire métropolitain. En mettant constamment en rapport les enjeux et les formes concrètes prises par la procédure consultative, elle propose une interprétation stimulante de ce qu’enquêter veut dire en 1859, et donc des biais des sources éditées par ses soins.

    Cette consultation publique constituait d’abord une stratégie pour cantonner « les modalités de la protestation [contre l’extension des limites parisiennes] à des formes pacifiques » (p. 116). L’inscription de l’enquête dans son contexte dialogique montre qu’elle permettait aux autorités de faire « sortir le débat de la sphère médiatique où il avait pris place […] pour le confiner dans l’univers administratif et législatif » (p. 134). Surtout, aux yeux de Nathalie Montel, cet encadrement du débat provoquerait une définition étatique de l’espace public et du politique dans laquelle les déposants demeuraient prisonniers malgré eux : « ils adoptent le grand partage implicite qui veut que les autorités soient seules habilitées à dire l’intérêt général, et à en discuter les fondements, les particuliers ne pouvant faire état que d’intérêts privés que l’enquête est précisément destinée à recueillir » (p. 116). On peut néanmoins se demander s’il n’y a pas ici une surestimation de l’efficacité « pacificatrice » de la procédure, qui aurait pu être contournée par ceux à qui elle se destinait. Haussmann lui-même prit conscience de ce danger de débordement, lorsqu’il reprocha aux notabilités de La Villette d’avoir pris le risque de faire participer à l’enquête les ouvriers locaux.

    La suite : ►https://metropolitiques.eu/Consulter-pour-moins-debattre-Retour-sur-l-enquete-publique-de-1859-
    #démocratie #politique #économie #france #démocratie_ #histoire #paris #grand_paris #banlieue #urbanisme #Haussmann #commission_Merruau #confiscation #Rues #territoires #repères #Paris #annexion #ville #architecture #cartographie #concertation #participation #villes #logement #géographie_urbaine #gentrification #consultation

    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 8/05/2021

      Rien de neuf sous le soleil

      métroet+ @metroet_
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  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 7/05/2021
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    @fsoulabaille
    @02myseenthis01
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    L’autre chantier haussmannien : changer les noms des rues de Paris Cédric Feriel

    À la suite de l’annexion de la « petite banlieue » en 1860 ►https://metropolitiques.eu/Consulter-pour-moins-debattre-Retour-sur-l-enquete-publique-de-1859- , la plus grande opération de modification des noms de voies est engagée sous l’autorité de la commission Merruau, étudiée par l’historienne Florence Bourillon. Sous le Second Empire ▻https://metropolitiques.eu/Haussmann-de-la-modernite-a-la.html , la transformation urbaine de la capitale passe aussi par la dénomination des rues : ce chantier a fixé les repères actuels de nos déplacements dans la capitale.

    https://metropolitiques.eu/local/cache-vignettes/L380xH559/arton637-238de.jpg

    Florence Bourillon (textes prés. et éd. par.), Changer les noms des rues de Paris. La Commission Merruau – 1862, Rennes : Presses universitaires de Rennes/Paris : Commission des travaux historiques/Paris : Comité d’histoire de la Ville de Paris, 2012, 345 p.

    Les transformations de Paris effectuées sous la direction du Baron Haussmann, préfet de la Seine, sont bien connues du grand public, mais souvent réduites à leur versant le plus spectaculaire ou polémique, comme celui des grandes percées et des opérations immobilières qui y sont liées. Des publications récentes (Pinon 2002 ; Pinol et Garden 2009) ont permis de rendre compréhensible l’étendue des opérations menées sous le Second Empire. L’un des chantiers les plus ambitieux de la période est probablement l’annexion partielle ou totale, en 1860, de vingt-quatre communes limitrophes de la capitale, ►https://metropolitiques.eu/Consulter-pour-moins-debattre-Retour-sur-l-enquete-publique-de-1859- lui donnant (presque) ses frontières administratives actuelles. Elle a constitué un immense défi d’aménagement. Depuis 1990, plusieurs ouvrages, faisant suite à des expositions, ont tenté d’éclairer les enjeux de cette annexion (Cohen et Lortie 1992 ; Lucan 1996). À l’occasion du 150e anniversaire des limites actuelles de Paris, Florence Bourillon a organisé avec Annie Fourcaut un colloque à l’université Paris‑1 en octobre 2010 avec l’ambition de « mettre un terme à l’amnésie sur l’origine de l’agrandissement de la capitale » (Bourillon et Fourcaut 2012, p. 9). Le présent ouvrage poursuit ce travail en s’intéressant cette fois-ci à l’une des conséquences de l’annexion : l’unification du nouveau territoire parisien. Xavier Malverti et Aleth Picard ont montré les efforts considérables menés par l’administration de la capitale pour normaliser les voies publiques entre le Paris historique et les communes annexées (Malverti et Picard 1996). Le travail mené par Florence Bourillon souligne encore davantage la très forte empreinte de cette période sur la formation des repères parisiens actuels. Il constitue la première étude des archives liées à l’activité de la commission administrative dite « Merruau », du nom de son président, chargée par Haussmann en 1860 de proposer des solutions pour réformer le système de numérotation et la dénomination des voies de la capitale agrandie. Il ne s’agit donc pas, on l’aura compris, d’un nouveau livre sur l’histoire des rues de Paris, mais bien de la redécouverte de l’un des grands travaux haussmanniens.

    L’auteure présente les conclusions de ses recherches dans une introduction développée (82 pages) dotée de nombreux tableaux et cartes statistiques et organisée selon une trame chronologique (formation de la commission ; travaux ; propositions ; devenir des propositions). À la suite sont reproduits les principaux documents de la commission Merruau : le Rapport terminal (41 p.) et la version intégrale des tableaux de changements de noms présentés par arrondissement (198 p.). Enfin, en annexe figure une lettre d’Haussmann de 1864 mettant en évidence le devenir des recommandations de la commission.

    Normaliser les repères urbains : une annexion par les mots
    L’un des apports de l’ouvrage porte sur les longs débats préparatoires qui ont occupé les membres de la commission au sujet de l’adoption d’une méthode uniforme de repérage dans l’espace parisien, méthode qui est aujourd’hui toujours en vigueur (chapitre 2). De ce point de vue, l’ouvrage intéressera ceux qui suivent les recherches actuelles sur les mots de la ville (Topalov et al. 2010).

    En effet, la commission Merruau a procédé à l’inventaire de toutes les dénominations usitées pour les voies de Paris dans ses nouvelles frontières pour ne conserver qu’une liste de termes jugée suffisante pour dire la ville (« boulevard, cours, avenue, rue, ruelle, faubourg, quai, place, impasse »). Il s’agit là de la première tentative de fixer une codification institutionnelle des termes de voiries, justifications à l’appui. Concernant la numérotation des immeubles, c’est tout le système qui est soumis à évaluation. Faisant preuve d’ouverture, les membres envisagent toutes les pratiques existant alors en Europe : une numérotation continue pour toute la ville à partir d’un point de référence (Italie, Pologne) ; une division de la ville en quartiers ayant chacun sa numérotation (Moscou, Vienne) ; une numérotation par pâté de maison (Karlsruhe) ; une numérotation des immeubles par rue par ordre croissant en commençant par un côté pour revenir à l’autre (Berlin). La commission exclut toutes ces méthodes au profit du maintien du système parisien introduit en 1805 : numérotation par rue, alternant côté pair et impair, en prenant pour référence la Seine. Les rues « parallèles » à la Seine ont le numéro 1 en amont du fleuve, les rues « perpendiculaires » ont le numéro 1 au plus proche du fleuve. En progressant dans les rues, le côté pair doit être à main droite.

    Au terme du processus, c’est en grande partie le système du Paris traditionnel qui est étendu au Paris agrandi – une sorte d’annexion par les mots et les normes qui a largement été oubliée aujourd’hui.

    Entre esprit de système et refus du bouleversement
    Depuis les Comptes fantastiques ▻https://metropolitiques.eu/Les-comptes-fantastiques-du-grand.html d’Haussmann de Jules Ferry (1868), l’image du préfet de la Seine a souvent été dénigrée pour l’ampleur et la violence des destructions qu’il aurait directement causé, bouleversant la capitale.

    . . . . . . .
    La suite : ▻https://metropolitiques.eu/L-autre-chantier-haussmannien.html

    #paris #banlieue #urbanisme #Haussmann #commission_Merruau #confiscation #Rues #territoires #repères #Paris #annexion #ville #architecture #cartographie
    #villes #logement #géographie_urbaine #gentrification

    métroet+ @metroet_
    • @klaus
      klaus++ @klaus 9/05/2021

      #Straßenumbenennung #Hausnummern #Berlin #histoire

      klaus++ @klaus
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 6/05/2021
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    @unagi
    @ericw
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    #Marseille privatopia : les #enclaves_résidentielles à Marseille : logiques spatiales, formes et représentations

    Marseille : privatopia ?

    La forte multiplication des « #résidences_fermées_sécurisées » est une tendance observée dans les #villes européennes et françaises, après celles d’Amérique latine, des USA, d’Afrique du sud etc. En #France, elle a surtout été repérée et analysée en contextes péri-urbains (Ile de France, Côte d’Azur, banlieues de Toulouse et Montpellier). Partout où elle se développe, cette tendance est souvent attribuée aux inquiétudes des habitants pour la #sûreté, ou leur #qualité_de_vie, ainsi qu’à des #replis_sociaux, thèmes récurrents dans les médias et discours politiques. Elle est aussi liée au rôle d’une « offre » portée par les majors de l’immobilier. Mais elle est aussi soutenue indirectement, dans le contexte néolibéral, par des pouvoirs publics qui se déchargent ainsi de l’aménagement et de la gestion d’#espaces_de_proximité.

    Nous observons et analysons depuis 2007 cette prolifération des #fermetures à Marseille. Après un premier état des lieux (Dorier et al, 2010), nous avons mené une second #inventaire exhaustif en 2013-2014. Et depuis lors, nous menons une veille ciblée sur certains secteurs. Démarrée au début des années 90, la diffusion des #enclosures atteint des sommets à Marseille où elle n’a quasiment pas été régulée : des #marges et des #enclaves se construisent ainsi dès qu’on s’éloigne du centre historique (Dorier, Dario, 2016). Au point que la #fermeture des #espaces_résidentiels, de leurs #rues et espaces de plein air semble en train de devenir la norme (Dorier, Dario, 2018)

    https://urbanicites.hypotheses.org/files/2019/09/MEP_ev_ferm_1990_2013_16x9_so-300x175.png https://urbanicites.hypotheses.org/files/2019/09/ERF_Assemblage_bati_resid_log-300x212.png https://urbanicites.hypotheses.org/files/2019/09/MEP_couches_ex_post_ex_ante_9eme_A3_v3-300x212.png

    Depuis 25 ans, Marseille n’a cessé de se cloisonner de plus en plus et ce processus est venu aggraver les #inégalités d’#accès_aux_équipements et aux « #aménités » urbaines. Le #parc bâti du centre ville paupérisé s’est dégradé jusqu’à l’effondrement et au risque de péril imminent de centaines d’immeubles, qui ont du être évacués en urgence depuis novembre 2018, comme on le voit sur la carte de droite (voir aussi page dédiée). Pendant ce temps, les quartiers du sud et de l’est, ainsi que les zones en rénovation, se sont transformées en mosaïques résidentielles clôturées, sous le double effet de la #promotion_immobilière et de ré-aménagements voulus par les associations de #copropriétaires. Ils dessinent des espaces pour classes moyennes à aisées, sous forme de #lotissements et d’#ensembles_immobiliers majoritairement fermés et sécurisés, chacun doté de ses propres espaces « communs » privés : parkings, voirie privée, jardins.

    Cette « #Privatopia » tourne d’abord le dos au centre historique, à ses ilots anciens décrépis où l’action publique s’est illustrée par son inefficience pendant des décennies. La fermeture se diffuse d’abord dans les zones favorisées, puis dans les périphéries ouvertes à l’urbanisation, enfin dans les zones de rénovation urbaine : la création de nouvelles résidences fermées est devenue un moyen pour valoriser des opérations immobilières et y attirer des classes moyennes, face aux copropriétés dégradées et aux ensembles HLM appauvris. Lorqu’un bailleur rénove un ensemble de logements sociaux, celui-ci est également « résidentialisé », même si, avec des années de recul sur cette pratique, on sait désormais que clôturer ne résoud pas les problèmes socio-économiques des quartiers, ni même les problèmes de sécurité. Au contraire, la fragmentation physique pourrait bien alimenter les tendances aux séparatismes sociaux en tous genres.

    D’après nos enquêtes, en dehors des formes d’entresoi spécifique de quartiers particulièrement aisés, comme la colline Périer, et ses « gated communities » surplombant la mer, la fermeture est d’abord fortement associée au « tout voiture » qui caractérise encore Marseille et à la concurrence pour le stationnement résidentiel : les premiers espaces à être clôturés sont les parkings. Elle est également liée à 25 années de désengagement croissant de la municipalité dans la gestion de proximité (propreté, entretien des espaces verts, sécurisation publique des rues) ainsi qu’un encouragement de l’urbanisation privée par des ventes de parcelles publiques ou des zones d’aménagement favorisant la promotion immobilière. La fermeture résidentielle traduit l’affirmation d’une économie résidentielle, le rôle des promoteurs, syndics, copropriétés étant crucial : la « sécurisation » (privée) est supposée faire augmenter la valeur marchande des biens immobiliers… Enfin, la fermeture traduit une accentuation des replis sociaux : à Marseille la clôture « a posteriori » de rues qui étaient auparavant ouvertes au passage représente 55% des cas observés.

    Certains espaces du 8ème, 9ème, 12ème , nord du 13ème arrondissements (Les Olives), caractéristiques de cette urbanisation privée, deviennent un assemblage désordonné de copropriétés et d’enclaves de moins en moins accessibles et traversantes. La fermeture se diffuse par mimétisme, les ensembles résidentiels forment des « agrégats », qui bloquent les circulations : une véritable situation de thrombose dans certains quartiers, anciens comme récents (les Olives, Ste Marthe). Le comble, c’est que dans ces quartiers, les plus favorisés, au cadre de vie « a priori » le plus agréable, les déplacements à pied ou en vélo tiennent désormais de l’exploit. Les détours imposés par les barrières qui enserrent chaque rue ou jardin privé de résidence obligent à prendre la voiture pour accompagner un enfant à l’école du coin, acheter le pain… La ville perd de plus en plus en cohérence, et, avec cette juxtaposition de résidences sécurisées certains quartier ressemblent plus à une mosaïque de co-propriétés qu’à… une ville. Cela a été mis en évidence et modélisé par la toute récente thèse de Julien Dario (2019), réalisée dans le cadre de ce projet.

    A Marseille, depuis 2007, nous avons opté pour une étude empirique, directe, sur le terrain. Nous pu ainsi vérifier l’hypothèse qu’aux initiatives spontanées de fermeture de rues et de lotissements a posteriori, longtemps après leur construction, s’ajoutent des stratégies nouvelles. Elles associent promotion privée et action publique, et sont destinées à faire évoluer le peuplement de quartiers de la ville, à travers la production de logement « de qualité » attirant des classes moyennes et supérieures. Promoteurs et décideurs semblent juger utile de les rassurer à travers la livraison d’ensembles qui sont quasiment tous fermés dès la construction … En 12 ans, de 2008 à 2020 une série d’études, de masters et thèses ont permis de décrire et quantifier ce processus, d’observer la progression d’une fragmentation urbaine qui s’accroît aux échelles fines et d’évaluer ses impacts.

    Nos études se sont focalisées sur les fermetures massives des aires privilégiées (Colline Périer, Littoral Sud, Nord-Est avec la technopole de Chateau Gombert), et la transformation résidentielle de certains territoires périphériques en zones d’investissements immobiliers rentables, attirant des classes moyennes et supérieures (Littoral Nord, Sainte Marthe, grand centre ville/Euromed, franges du parc National des Calanques comme la ZAC de la Jarre). les résidences fermées deviennent ainsi un outil de plus value foncière… et de recompositions urbaines, valorisant toutes les zones ayant un attrait environnemental, tout en en restreignant l’accès.

    https://urbanicites.hypotheses.org/files/2019/09/1.jardins_thalassa2-300x225.jpg https://urbanicites.hypotheses.org/files/2019/09/10.2013_ED_jardin-jarre-300x225.jpg

    La diffusion d’un modèle

    Notre méthodologie a permis de prendre la mesure du phénomène à l’échelle d’une ville entière, et sur la durée, ce qui n’a pas été réalisé ailleurs en France. A deux reprises (2008-2009 et 2013-2014), la commune entière a été arpentée, chaque ensemble résidentiel fermé a été géolocalisé dans un SIG, inventorié, décrit, photographié, afin d’établir un corpus exhaustif : 1001 résidences ou lotissements étaient enclos en 2009, plus de 1550 en 2014. L’ensemble des clôtures ont été datées à partir d’enquête directe ou par photo-interprétation. Cette démarche est relatée dans deux rapports de recherche (Dorier et al., 2010 et 2014), 13 masters et une thèse (Dario, 2019).

    Le recours au SIG (Système d’information géographique) a permis de tracer leur histoire, en croisant les localisations avec des images aériennes anciennes, le cadastre, la chronologie des programmes immobiliers. En 2011 et 2012, la première étude du LPED est actualisée à travers plusieurs mémoires d’étudiants sous la direction d’E.Dorier et S.Bridier. Ceux-ci observent une accélération des dynamiques d’enclosures dans les quartiers sud (Dario J. 2010, Toth P.2012), leur multiplication et leur diffusion dans les quartiers nord (Balasc et Dolo 2011, Dolo 2012, Robillard 2012). La propagation se fait beaucoup par mimétisme : plus de la moitié des ensembles fermés sont collés les uns aux autres, par grappes, transformant la physionomie et les usages possibles de l’espace urbain et développant des « marges » urbaines cloisonnées. On peut le vérifier, à travers l’exemple d’une marge Nord-Est de Marseille, sur les franges ville-espaces péri-urbains Les Olives : une juxtaposition désordonnée de lotissements fermés.

    Nous avons aussi beaucoup observé, recueilli de nombreux témoignages auprès de résidents, de riverains, de syndics, d’agences, de techniciens de l’urbanisme… Nous avons séjourné dans plusieurs de ces résidences. Nous poursuivons la veille sur certains contextes sensibles à haut potentiel spéculatif immobilier, comme la frange du massif des calanques ou sainte Marthe, ou encore des espaces où les fermetures sont conflictuelles. Par des analyses d’archives, des enquêtes fines sur des contextes urbains, des entretiens avec acteurs et habitants, des analyses de périmètres de la politique de la ville, le suivi de conflits de voisinages nous avons ensuite analysé les facteurs historiques et les impacts associés à cette dynamique d’enclosures, les inégalités sociales, les impacts sur la circulation, les inégalités environnementale (D.Rouquier 2013, J.Dario, 2019 et la thèse en cours de P. Toth, consacrée aux 8ème et 9ème arrondissements).

    Au final, on met à jour une dynamique de transition libérale, individualiste et sécuritaire, associée au règne de la voiture dans la ville (beaucoup de clôtures ont au départ pour justification le seul parking), qui freine d’autres évolutions souhaitables (transition écologique, inclusion sociale). Si le phénomène se banalise, on constate aussi une complexité territoriale du processus et son épaisseur historique. Dans des contextes de fortes recompositions urbaines (spatiales, foncières, sociales, démographiques), et dans les périmètres de nouvellement urbain, la fermeture d’espaces résidentiels est utilisée comme outil de diversification de l’habitat et de mixité sociale. Le processus n’a pas partout les mêmes motifs ni les mêmes impacts socio-environnementaux. D’où l’intérêt d’approches qualitatives par observations sensibles, entretiens avec des acteurs et habitants, dépouillements d’archives historiques (histoires de rues).

    Les quartiers sud

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    En observant le facteur de proximité dans la diffusion, ainsi que le potentiel de valorisation immobilière des terrains vacants ou susceptibles de l’être, plusieurs scénarios de prospective ont été mis au point par Julien Dario pour anticiper l’évolution des espaces susceptibles d’être fermés, transmis à la Ville dans le cadre d’un contrat, comme aide à la décision (Dario 2011, 2014 et 2019). Dans les quartiers sud, on est frappé par la perspective de 53% de taux d’évolution spontané probable de la fermeture dans les 8ème et 9ème arrondissements, si aucune intervention publique ne vient réguler la tendance. Les surfaces touchées par les enclosures (résidences et périmètres d’entreprises) déjà localement très importantes pourraient y atteindre le tiers de la surface totale urbanisée. Des études de cas à échelle fine ont permis d’anticiper plusieurs conflits liés à ces processus (progressifs ou brutaux) en lien avec des dynamiques sociale locales.

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    Les cas des lotissements « Coin Joli » et « Barry » (analysés ici par J.Dario entre 2011 et 2019) montrent comment certains dispositifs informels préfigurant l’enclosure sont mis en place progressivement, informellement, parfois subrepticement : enrochements, systèmes physiques fixes contraignants (plots métalliques) permettant encore le passage prudent de deux roues et piétons ; panneaux de sens interdit « privés » et informels apposés à l’extrémité de certaines rues. On passe d’une délimitation par panneautage à une fermeture symbolique et partielle, avant d’évoluer vers l’enclosure, qui peut être conflictuelle en privant de passage les riverains, en réduisant les perméabilités urbaines.

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    Les quartiers nord : diffusion des ensembles résidentiels fermés dans les contextes de rénovation urbaine

    Un fait remarquable est la diffusion des enclaves résidentielles fermées au cœur et en bordure des zones urbaines sensibles (ZUS) telles qu’elles ont été définies par l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU). Bénéficiant de la TVA réduite, les promoteurs sont incités à y produire une nouvelle offre de logement privée, afin de permettre une diversification et l’installation de classes moyennes. Mais les enclosures, supposées rassurer les candidats à l’accession à la propriété, et maintenir un niveau de prix élevé ne favorisent pas les relations sociales … et nos études montrent qu’en fait de « mixité », apparaissent de nouvelles formes de fragmentations et même de tensions résidentielles (Dorier et al, 2010, 2012), qui s’accompagnent, par ailleurs de formes d’évitement fonctionnel (Audren, 2015, Audren Baby-Collin, Dorier 2016 , Audren, Dorier, Rouquier, 2019). Le secteur du Plan d’Aou dans le 15ème arrondissement de Marseille, où la restructuration résidentielle est achevée a été analysé à l’aide d’étudiants (Balasc et Dolo 2011). Dans ce secteur cohabitent des zones de logements HLM en fin de réhabilitation, des lotissements anciens qui se sont fermés ou sont en cours de fermeture, des projets immobiliers récents, conçus sécurisés. La juxtaposition de ces différents types d’habitats aux profils sociaux différenciés engendre plus une fragmentation qu’une mixité Fonctionnelle, malgré la proximité. Les interrelations sont faibles entre les ensembles et les espaces. (Dorier, Berry-Chikahoui et Bridier, 2012)

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    une crise des urbanités

    Tandis que cette transformation des espaces de copropriétés et rues privées de Marseille se poursuit, des pans entiers de vieux quartiers populaires se délabrent. En 2019, notre cartographie de ces ensembles résidentiels privés fermés ainsi que des HLM « résidentialisés » et enclos (dans les projets de rénovation urbaine) tranche avec la géographie des constructions déclarées en péril et brutalement évacuées de leurs habitants, suite à l’effondrement de deux immeubles vétustes du quartier Noailles, près du Vieux port de Marseille. Notre carte révèle des politiques de l’habitat à plusieurs vitesses, où des décennies de laisser-faire public face à la ville privée s’expriment d’un côté par la dégradation du bâti, et de l’autre par la multiplication de formes de repli et d’entre soi urbain ayant des impacts sur les circulations et sur l’accès aux équipements. A ce stade, des rééquilibrages publics sont indispensables. Quelques initiatives publiques pour maintenir des traverses piétonnières ont été lancées dans certains quartiers très touchés, elles sont compliques par les évolutions législatives (qui facilitent la clôture des espaces privés) ainsi que par la dévolution de la compétence en matière de voirie à la Métropole. Rétablir des accès et servitudes de passage pour les piétons est compliqué dans les espaces privés : il faut passer par une DUP, puis par l’achat d’une bande de terrain par la collectivité pour tracer un cheminement piétonnier. Des interventions seraient possibles dans certains cas où les clôtures ont été posées sur des rues non privées, ou hors de la légalité. Mais la collectovité ne s’auto-saisit pas des cas d’infraction. Les actions au cas par cas risquent de ne pas suffire à endiguer cette véritable crise d’urbanité.

    (observations menées conjointement à nos études sur le mal logement et des évacuations à Marseille).

    le projet ci-dessous a fait l’objet d’une exposition art-science, présentée à l’Espace Pouillon, campus centre Saint Charles de l’Université Marseille Privatopia 8-24 octobre 2020.

    Depuis 2014, une collaboration avec l’artiste peintre Anke Doberauer (photos et tableaux) a été rendue possible grâce à une résidence commune à la Fondation Camargo (2014). La jeune cinéaste Marie Noëlle Battaglia a également réalisé en 2020 un documentaire « En remontant les murs » inspiré par nos recherches, et en lien avec l’équipe (avant première le 18 octobre 2020, dans le cadre du festival Image de ville). Ces collaborations ont déjà donné lieu à des présentations croisées, comme celle du 3 avril 2019 organisée par le Goethe Institut à la Friche de la belle de mai, et pourraient déboucher sur une exposition et un ouvrage commun.

    https://urbanicites.hypotheses.org/files/2019/09/Presentation_DoublePage-353x500.jpg https://urbanicites.hypotheses.org/files/2019/09/Presentation_DoublePage2-353x500.jpg https://urbanicites.hypotheses.org/files/2020/10/COM-privatopia-catre-icone-300x176.jpg

    Rapports de recherche-action :

    Dorier E. Dario J. Rouquier D. Bridier S. , (2014), Bilan scientifique de l’étude « Marseille, ville passante », Contrat de collaboration de recherche : « Développement urbain durable à Marseille » n°12/00718, 13 cartes, 18 croquis, 24 tableaux. juin 2014, 90 p.

    Dorier E. (dir), BERRY-CHIKHAOUI I., BRIDIER S., BABY-COLLIN V., AUDREN G., GARNIAUX J. (2010), La diffusion des ensembles résidentiels fermés à Marseille. Les urbanités d’une ville fragmentée, rapport de recherche au PUCA, Contrat de recherche D 0721 ( E.J. 07 00 905), 202 p, 35 cartes et croquis, 30 graphiques, 68 illustrations photographiques.

    Ces rapports ont donné lieu à de nombreuses restitutions publiques auprès des services de l’Urbanisme de la Ville, la Communauté urbaine, l’Agence d’Urbanisme (Agam), le département.

    Articles scientifiques :

    Dorier E. Dario J., 2018, « Gated communities in Marseille, urban fragmentation becoming the norm ? », L’Espace géographique, 2018/4 (Volume 47), p. 323-345. URL : ▻https://www.cairn.info/journal-espace-geographique-2018-4-page-323.htm (traduction texte intégral ) texte intégral (ENG.) DORIER DARIO Espace geo anglais EG_474_0323

    Dorier E. Dario J., 2018, « Les espaces résidentiels fermés à Marseille, la fragmentation urbaine devient-elle une norme ? » l’Espace géographique, 2018-4 pp. 323-345.

    Dorier E., Dario J., 2016, « Des marges choisies et construites : les résidences fermées », in Grésillon E., Alexandre B., Sajaloli B. (cord.), 2016. La France des marges, Armand Colin, Paris, p. 213-224.

    Audren, G., Baby-Collin V. et Dorier, É. (2016) « Quelles mixités dans une ville fragmentée ? Dynamiques locales de l’espace scolaire marseillais. » in Lien social et politiques, n°77, Transformation sociale des quartiers urbains : mixité et nouveaux voisinages, p. 38-61 ▻http://www.erudit.org/revue/lsp/2016/v/n77/1037901ar.pdf

    Audren, G., Dorier, É. et Rouquier, D., 2015, « Géographie de la fragmentation urbaine et territoire scolaire : effets des contextes locaux sur les pratiques scolaires à Marseille », Actes de colloque. Rennes, ESO, CREAD, Université de Rennes 2. Actes en ligne.

    Dorier E, Berry-Chickhaoui I, Bridier S ., 2012, Fermeture résidentielle et politiques urbaines, le cas marseillais. In Articulo– – Journal of Urban Research, n°8 (juillet 2012).

    Thèses

    Audren Gwenaelle (2015), Géographie de la fragmentation urbaine et territoires scolaires à Marseille, Université d’Aix Marseille, LPED. Sous la dir. d’Elisabeth Dorier et de V.Baby-Collin

    Dario Julien (2019) Géographie d’une ville fragmentée : morphogenèse, gouvernance des voies et impacts de la fermeture résidentielle à Marseille, Sous la dir. d’Elisabeth Dorier et de Sébastien Bridier. Telecharger ici la version complète. Cette thèse est lauréate du Grand prix de thèse sur la Ville 2020 PUCA/ APERAU/ Institut CDC pour la Recherche, Caisse des Dépôts

    Toth Palma (soutenance prévue 2021), Fragmentations versus urbanité(s) : vivre dans l’archipel des quartiers sud de Marseille Université d’Aix Marseille, LPED , Sous la direction de Elisabeth Dorier

    Posters scientifiques :

    Dario J. Rouquier D. et Dorier E., 2014, Les Ensembles résidentiels fermés à Marseille, in SIG 2014, Conférence francophone ESRI, 1-2 octobre 2014 – ▻http://www.esrifrance.fr/iso_album/15_marseille.pdf

    Dario J. Rouquier D. et Dorier E, 2014, Marseille, fragmentation spatiale, fermeture résidentielle, LPED – Aix-Marseille Université, poster scientifique, Festival international de géographie de Saint Dié, oct 2014. ▻https://www.reseau-canope.fr/fig-st-die/fileadmin/contenus/2014/conference_Elisabeth_Dorier_poster_LPED_1_Marseille.pdf

    Dario J. Rouquier D. et Dorier E., 2014, Marseille, Voies fermées, Ville passante, LPED – Aix-Marseille Université, poster. ▻http://www.reseau-canope.fr/fig-st-die/fileadmin/contenus/2014/conference_Elisabeth_Dorier_poster_LPED_2_Marseille.pdf

    Contributions presse et médias

    Dorier E. Dario J. Audren G. aout 2017, collaboration avec le journal MARSACTU. 5 contributions à la série « Petites histoires de résidences fermées », collaboration journal MARSACTU / LPED, aout 2017. ▻https://marsactu.fr/dossier/serie-petites-histoires-de-residences-fermees

    Dorier E. et Dario J. 23 aout 2017, interview par B.Gilles, [Petites histoires de résidences fermées] Les beaux quartiers fermés de la colline Périer, interview pr B.Gilles, MARSACTU, ▻https://marsactu.fr/residences-fermees-dorier

    Dorier E. Dario J. 30 janv. 2017, interview par L.Castelly, MARSACTU : ▻https://marsactu.fr/discussion-ouverte-residences-fermees

    Dorier E. , et Dario.J. 20 mars 2014, interview in MARSACTU , société : 29% de logements sont situes en residences fermees à Marseille

    Dorier E. Dario J., 4 oct 2013, « Hautes clôtures à Marseille », in Libération, le libé des géographes. (1 p, 1 carte) ▻http://www.liberation.fr/societe/2013/10/03/hautes-clotures-a-marseille_936834
    Dorier E. , 7 avril 2013, « Le phénomène des résidences fermées est plus important à Marseille qu’ailleurs », Marsactu, talk quartiers, archi et urbanisme, ▻http://www.marsactu.fr/archi-et-urbanisme/le-phenomene-des-residences-fermees-est-plus-important-a-marseille-quailleu –

    Dorier E. Dario J., 10 fev 2013, « Fermetures éclair » in revue Esprit de Babel, Fermetures éclair

    télévision

    M6, Résidences fermées à Marseille – étude du LPED. Journal national, octobre 2013 : ▻https://www.youtube.com/watch?v=hDM…

    FR3, 19/20, Résidences fermées à Marseille – étude du LPED, 24 mai 2013, ▻https://www.youtube.com/watch?v=o-O…

    FR 5 (minutes 38 à 50) : « En toute sécurité », documentaire de B.Evenou, ▻http://www.france5.fr/emission/en-t…

    podcast radio

    Collaboration entre chercheurs et cinéaste, janvier 2021 : ▻https://ecoleanthropocene.universite-lyon.fr/documenter-la-geographie-sociale-grand-entretien-a

    Collaboration entre chercheurs et artiste peintre, octobre 2020 : Sonographies marseillaises – Radio Grenouille et Manifesta 13 « Ce monde qui nous inspire #4 Marseille ville privée ? »

    ▻https://urbanicites.hypotheses.org/688

    #sécurisation #privatisation #espace_public #classes_sociales #urban_matter #géographie_urbaine #TRUST #master_TRUST #immobilier #foncier #rénovation_urbaine #urbanisme #fragmentation_physique #inégalités #tout_voiture #voiture #automobile #stationnement_résidentiel #parkings #proximité #promotion_immobilière #urbanisation_privée #détours #barrières #mosaïque #
    #cartographie #visualisation

    CDB_77 @cdb_77
    • @cede
      CéDé @cede CC BY 6/05/2021

      #Marseille

      CéDé @cede CC BY
    • @unagi
      unagi @unagi CC BY-NC 6/05/2021

      Laboratoire Urbanisme Insurrectionnel : MARSEILLE | Gated Communities
      ▻https://laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.com/2012/11/marseille-gated-communities.html

      https://1.bp.blogspot.com/-EHU0SoAPaXc/UKCT8PIUZ6I/AAAAAAAABTI/9nNTUcQK-0c/w1200-h630-p-k-no-nu/marseille-roucas-blanc_03.JPG

      Fermeture résidentielle et politiques urbaines : le cas marseillais

      À Marseille, la fermeture résidentielle se caractérise ici par une intensité exceptionnelle : 80 000 logements soit 19 % de l’ensemble selon notre enquête. Elle demeure d’abord associée aux aires socialement favorisées (quartiers du littoral sud) où elle atteint 48 % des surfaces urbanisées et jusqu’à 90 % des logements dans les zones de grands ensembles aisés en copropriété du sud de la ville.

      unagi @unagi CC BY-NC
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  • @topophile
    Revue Topophile @topophile 14/08/2020

    La ville des enfants et des jeunes : une ville pour tout·e·s !
    ►https://topophile.net/savoir/la-ville-des-enfants-et-des-jeunes-une-ville-pour-tout%c2%b7e%c2%b7s

    https://topophile.net/app/uploads/2020/08/Rue-aux-enfants.jpg

    Convaincu que « tout territoire qui associe les enfants à son devenir en fait un lieu de partage accueillant à chacune et chacun » autrement dit que la ville des enfants est une ville pour toutes et tous, le collectif Rues aux enfants rédige à l’occasion des 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant... Voir l’article

    Revue Topophile @topophile
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 18/08/2020

      #enfants #ville #urban_matter #ville_des_enfants #enfance #Rues_aux_enfants

      CDB_77 @cdb_77
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  • @rezo
    Rezo @rezo 2/06/2020
    8
    @marielle
    @arno
    @supergeante
    @7h36
    @simplicissimus
    @colporteur
    @jurisquetout
    @rastapopoulos
    8

    Marée humaine devant le tribunal de Paris. Justice pour Adama et toutes les victimes des violences policières et racistes
    ▻https://paris-luttes.info/rassemblement-justice-et-verite-14070

    Rezo @rezo
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 3/06/2020

      2 juin 2020, une mobilisation anti raciste contre les violences policières qui fera date.

      https://live.paris-luttes.info/static/uploads/live-50-TsrcKhR.png#.jpeg

      Vue partielle du rassemblement, LA photo envoyée par une riveraine du TGI sur oiseau bleu

      Rassemblement historique, 20 000 personnes d’après la police, mais plus probablement entre 30 000 et 60 000 (d’après les vidéos d’ensemble), contre les crimes policiers et leur impunité, le racisme d’État qui frappe tant aux États Unis qu’ici, pour la vérité sur le meurtre d’Adama Traoré et de tant d’autres. Devant le tribunal se sont rassemblé-es beaucoup de jeunes, de femmes, de personnes subissant le racisme et la violence d’État au quotidien... Bravo à tou-tes ! Et tenez-vous prêt-es car c’est pas fini ! Prochain rendez-vous appelé par le Collectif Vies Volées : samedi 6 juin ▻https://twitter.com/ViesVolees/status/1267788161159225346

      Deuxième grosse #manifestation_interdite (trés) réussie à Paris depuis la levée du confinement avec maintien de l’ interdiction des rassemblements, après celle du samedi 30 mai avec et pour les sans papiers.

      Cette fois, après deux heures de rassemblement où la police a été débordée par le nombre, les forces de l’ordre ont commencé à gazer/nasser lors de la dispersion (retour vers Paris). S’en sont suivi des affrontations et plusieurs manifs improvisées, à Clichy et Paris.
      Le succès inespéré de la manif a imposé un suivi à une partie de la presse (entendu sur France culture un récit qui donnait la parole à divers participants et pointait clairement la responsabilité policière dans le déclenchement des « incidents »).

      Beaucoup de primo-manifestants, de jeunes.

      Lille, plusieurs milliers de manifestants ont réussi à prendre le centre ville

      https://pbs.twimg.com/media/EZharl2XsAExfJf?format=jpg&name=large#.jpeg

      Marseille, plusieurs milliers de manifestants

      https://images.laprovence.com/media/breves/2020-06/2020-06-02/breves5ed68fe24007d_1.jpg?twic=v1/focus=346.5x326/cover=850x478

      Grenoble

      https://cdn-s-www.ledauphine.com/images/7E1F65F0-5940-4A03-997D-9B04E500686B/NW_raw/photo-le-dl-v-l-1591127534.jpg

      Nantes, comme à Lille, incursion dans un centre ville habituellement interdit par la police

      Lyon, grosse manif qui dame le pion à l’extrême-droite locale très présente en centre ville
      ▻https://rebellyon.info/Pas-de-Justice-pas-de-Paix-Rassemblement-22363

      #police #justice #racisme #violences_policières #Adama_Traoré

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @marielle
      marielle 🐢🚩 @marielle 3/06/2020

      Le plan de la Préfecture de police était organisé depuis cet après midi. Les fdo étaient positionnées depuis 17h00 à l’intérieur du palais. Ils ont lancé des gaz lacrymo depuis les étages. Visiblement avec l’accord de la présidence du TGI, causant les incidents. #justicepourAdamatraore
      Arié Alimi

      marielle 🐢🚩 @marielle
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/06/2020

      #2_juin_2020 #Adama_Traoré #manifestation #violences_policières #rues #Paris #justice_pour_adama #foule #résistance

      CDB_77 @cdb_77
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 3/06/2020

      ▻https://seenthis.net/messages/858127

      Vanderling @vanderling
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 3/06/2020

      La permanence du déni s’effrite ?

      Interrogé sur les violences policières lors des questions au gouvernement au Sénat, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a lui appelé à ce que « chaque faute » commise par un membre des forces de l’ordre, « chaque accès, chaque mot, y compris des expressions racistes, fasse l’objet d’une enquête (…), d’une sanction ».

      ▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/03/au-lendemain-de-la-manifestation-interdite-contre-les-violences-policieres-l

      Même sur France intox, le déni est moins facile

      La belle manif #JusticePourAdama a fait immédiatement bouger les lignes. Par ex., à l’instant, un journaliste de @franceinfo ose bousculer 3 fois la porte parole de l’Intérieur en plein déni sur les contrôles au faciès.
      Le combat continue !

      ▻https://twitter.com/campvolant/status/1268230584784035841

      #make_racists_afraid_again

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 3/06/2020

      Le ministère de l’Intérieur craint l’effet de souffle des manifestations anti-violences policières aux Etats-Unis
      ▻https://www.lopinion.fr/edition/politique/beauvau-craint-l-effet-souffle-manifestations-anti-violences-218159

      Après le succès du rassemblement, organisé mardi soir par les proches d’Adama Traoré, le ministère de l’Intérieur cherche à éteindre les polémiques

      [...] Les services de renseignement ont été surpris par l’ampleur de la manifestation mardi : ils s’attendaient à 7 000 à 10 000 participants, contre trois fois plus à Paris.

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 4/06/2020

      Affaire Adama Traoré : le directeur général de la gendarmerie assure les gendarmes impliqués de « son soutien »
      ▻https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/mort-de-george-floyd/affaire-adama-traore-le-directeur-general-de-la-gendarmerie-assure-les-

      #gendarmerie

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 4/06/2020

      N’importe quel boss devrait dire qu’il espère que la lumière sera faite et qu’il faut laisser la justice mener son cours... mais pas eux. Eux, soutien comme un crachat sur les victimes.

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 7/06/2020

      Manif du 2 juin à Paris, 8 mois de prison ferme pour un feu de poubelle
      ▻https://www.huffingtonpost.fr/entry/adama-traore-rassemblement-violences-policieres-justice_fr_5eda92aac5

      Quelques débordements sporadiques avaient eu lieu au terme de la mobilisation contre les violences policières, le 2 juin

      Un homme a été condamné en comparution immédiate à huit mois de prison ferme et incarcéré pour des violences sur les forces de l’ordre en marge de la manifestation organisée mardi à Paris à l’appel du comité de soutien à la famille d’Adama Traoré, a-t-on appris ce vendredi 5 juin de source judiciaire.

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
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  • @unagi
    unagi @unagi CC BY-NC 1/06/2020
    4
    @arno
    @tintin
    @die_brucke
    @vanderling
    4

    Photos From the George Floyd Protests, City by City - The New York Times
    ▻https://www.nytimes.com/interactive/2020/05/30/us/george-floyd-protest-photos.html

    https://static01.nyt.com/images/2020/05/30/us/police-protest-photos-promo-1590880420889/police-protest-photos-promo-1590880420889-facebookJumbo.jpg

    Thousands have taken to the streets to express their anger over racism and police violence. Some of the demonstrations have turned violent, prompting the activation of the National Guard in at least 21 states. Here are some scenes from the protests:

    unagi @unagi CC BY-NC
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/06/2020
      @albertocampiphoto

      #photographie #George_Floyd #manifestation #résistance #espace_public #rues #manifestation #violences_policières #USA #Etats-Unis
      ping @albertocampiphoto

      CDB_77 @cdb_77
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  • @antonin1
    Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 22/11/2019

    « Les colleuses », reportage sonore avec celles qui recouvrent les murs contre les féminicides - Rebellyon.info
    ▻https://rebellyon.info/Les-colleuses-reportage-sonore-avec-21277

    https://rebellyon.info/IMG/arton21277.jpg?1572259852

    Elles sont féministes et elles luttent. Alors que le gouvernement organise un « Grenelle contre les violences conjugales », elles s’approprient les rues pour alerter sur les féminicides. Depuis début septembre 2019, des groupes de femmes recouvrent les murs de plusieurs villes de messages qui rendent hommage aux femmes assassinées et dénoncent le patriarcat et ses complices. De la peinture des messages dans un appartement à leur collage sur les murs de Lyon, plongée sonore avec les colleuses.

    #audio #violences_conjugales #violences_masculines #Lyon #féminisme #féminicide

    Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/11/2019

      #résistance #lutte #art_et_politique #rues #espace_public #tags #graffitis #art_de_rue #messages #patriarcat #dénonciation #peinture #collage #Lyon #colleuses

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 11/09/2019

    Mini #métaliste sur les actions et réflexions autour de la #publicité dans l’#espace_public, à #Genève, mais ailleurs aussi...

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/09/2019

      A Genève, en #Suisse...

      Les Genevois s’approprient les espaces publicitaires
      ►https://seenthis.net/messages/557449

      Des espaces publicitaires n’ont pas été utilisés par la #publicité... Du coup, les citoyens se sont emparés de ces espaces blancs...
      ►https://seenthis.net/messages/566968

      Journée mondiale contre la #publicité : Action « #Para-Pub »
      ▻https://seenthis.net/messages/769940

      Conférence : « Une société sans #publicité ? »
      ▻https://seenthis.net/messages/801199

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/09/2019

      Et #Grenoble, en #France

      #Grenoble, première grande ville européenne à bannir la #publicité de ses #rues
      ▻https://seenthis.net/messages/315028
      #géographie_urbaine #urban_matter #villes

      CDB_77 @cdb_77
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 13/04/2018

    Canadian town’s effort to rename ’Swastika Trail’ street goes to court | World news | The Guardian

    ▻https://www.theguardian.com/world/2018/apr/12/swastika-trail-canada-ontario-puslinch-name-change

    https://i.guim.co.uk/img/media/d4022fbfd327468c50ede0bab4816558c398f6df/108_0_2185_1311/master/2185.jpg?w=1200&h=630&q=55&auto=format&usm=12&fit=crop&crop=faces%2Centropy&bm=normal&ba=bottom%2Cleft&blend64=aHR0cHM6Ly91cGxvYWRzLmd1aW0uY28udWsvMjAxOC8wMS8zMS9mYWNlYm9va19kZWZhdWx0LnBuZw&s=e9014084e266afc7aac19908c8005441

    A street named Swastika Trail has sparked a polarising debate in a small Canadian municipality, where residents have taken their cause to court after a months-long campaign to change the name proved fruitless.

    After years of quietly complaining about the name, a group of residents in the tight-knit southern Ontario township of Puslinch, population 7,300, launched a campaign last autumn aimed at convincing their neighbours that it was time for change.

    #nom #toponymie #Mots #vocabulaire #terminologie #noms_de_rues #rues_à_renommer

    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/03/2018
    @isskein

    #Guide du #Paris_colonial et des #banlieues

    #Rues, boulevards, avenues et #places, sans oublier collèges, #lycées, #statues et #monuments parisiens, sont autant de témoins de l’histoire et de la légende du colonialisme français.
    Alors qu’aux États-Unis, poussées par les manifestant-es, les statues des généraux esclavagistes s’apprêtent à quitter les rues pour gagner les musées, ce guide invite à une flânerie bien particulière sur le bitume parisien.
    Sur les quelque 5 000 artères et places parisiennes, elles sont plus de 200 à « parler colonial ». Qui se cachent derrière ces noms, pour la plupart inconnus de nos contemporains ? C’est ce que révèle ce #livre, attentif au fait que ces rues ont été baptisées ainsi pour faire la leçon au peuple de Paris et lui inculquer une certaine mémoire historique.
    On n’y retrouve pas uniquement les officiers ayant fait leurs classes « aux colonies ». Il y a aussi des « explorateurs » – souvent officiers de marine en « mission » –, des bâtisseurs, des ministres et des députés. On croise également des littérateurs, des savants, des industriels, des banquiers, des « aventuriers ».
    Laissons-nous guider, par exemple, dans le 12e arrondissement. Le regard se porte inévitablement sur le bâtiment de la Cité de l’histoire de l’immigration, l’ancien Musée des colonies construit en 1931 pour l’Exposition coloniale qui fut l’occasion d’honorer les agents du colonialisme et d’humilier ses victimes.
    Les alentours portent la marque de l’Empire colonial : rues et voies ont reçu le nom de ces « héros coloniaux » qui ont conquis à la pointe de l’épée des territoires immenses.
    Les alentours de l’École militaire sont également un lieu de mémoire très particulier, très « imprégné » de la culture coloniale.
    Dans le 16e, nous avons une avenue Bugeaud : Maréchal de France, gouverneur de l’Algérie, il pratique la terre brûlée et les « enfumades ». Il recommande d’incendier les villages, de détruire les récoltes et les troupeaux, « d’empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer ». Il faut, ordonne-t-il, « allez tous les ans leur brûler leurs récoltes », ou les « exterminer jusqu’au dernier ». S’ils se réfugient dans leurs cavernes, « fumez-les à outrance comme des renards ».
    Un peu partout, dispersées dans la capitale, on traverse des rues et des avenues dont les noms qui, tout en ayant l’apparence de la neutralité d’un guide touristique, sont autant de points de la cartographie coloniale : rues de Constantine, de Kabylie, de Tahiti, du Tonkin, du Dahomey, de Pondichéry, de la Guadeloupe… Toutes célèbrent des conquêtes et des rapines coloniales que rappellent la nomenclature des rues de Paris.
    Classés par arrondissement, les notices fournissent des éléments biographiques sur les personnages concernés, particulièrement sur leurs états de service dans les colonies. Des itinéraires de promenade sont proposés qui nous emmènent au travers des plaques bleues de nos rues en Guadeloupe et en Haïti, en Afrique, au Sahara, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Nouvelle-Calédonie, en Indochine, à Tahiti, etc.

    Un livre qui se veut un outil pour un mouvement de décolonisation des cartographies des villes et qui propose un voyage (presque) immobile dans la mémoire coloniale de Paris.

    https://www.syllepse.net/syllepse_images/produits/guige800.jpg?2#.jpg

    ▻https://www.syllepse.net/lng_FR_srub_25_iprod_719-guide-du-paris-colonial-et-des-banlieues.html
    #colonialisme #toponymie

    cc @isskein

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/03/2018

      Pour #Léonora_Miano, la traite négrière est un #crime_contre_l'humanité, il faut donc arrêter d’humilier les descendants de ses victimes avec des noms de rues et des statues.

      Les mots de Léonora_Miano:

      ▻https://www.facebook.com/28minutes/videos/1721043434595595
      #espace_public

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/03/2018

      #Balade_décoloniale

      L’ensemble des noms de rues, places et avenues d’une ville comme Grenoble forme un système : le système ouvert qui dresse un tableau à la gloire d’une certaine histoire de la ville, de sa région et de la France. Ce « Panthéon urbain » construit discursivement et symboliquement un imaginaire urbain qui conforte un certain regard sur l’histoire, regard articulé à des notions comme « la grandeur de la France », « les grands hommes », « les grandes victoires de nos armées ». Toutes ces notions sont liées à des formes occultées de domination comme les guerres de conquête et le colonialisme, l’histoire du capitalisme et de l’hégémonie de la bourgeoisie, l’appropriation « scientifique » des savoir-faire populaires et des ressources naturelles.

      Afin de faire entendre une contre-histoire, l’histoire oubliée dans le récit historique des élites et divergente des formes académiques, nous avons organisé en partenariat avec Survie Isère, le FUIQP Grenoble, le CTNE « La balade Décoloniale ». Nous avons énoncé des non- dits de l’histoire, dénoncé des crimes et émis des contre-propositions pour remplacer le nom de certaines rues (ou apposer des plaques) : personnages ou événements décoloniaux, femmes, combattant-e-s pour l’égalité, non-blancs, petites gen-te-s…

      ►http://asso-contrevent.org/balade-decoloniale

      CDB_77 @cdb_77
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 29/10/2017

    http://www.parisrues.com/imagesold/01/011rueberger003.jpg

    Le « trou des Halles » vers 1974 avec une vue pour le moins surprenante du square des Innocents et de sa fontaine, en face de la rue Berger...

    #trou_des_halles #rues_de_paris
    ▻http://www.parisrues.com/rues01/paris-avant-01-rue-berger.html
    source : ►http://furtho.tumblr.com

    Vanderling @vanderling
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/08/2017

    Gauging street change over time

    Study uses computer vision algorithm to study Google Street View images to show urban shifts

    ►http://news.harvard.edu/gazette/story/2017/07/gauging-urban-change-with-google-street-view
    #évolution #changement #google_street_view #urban_matter #modifications #villes #rues #recherche

    CDB_77 @cdb_77
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  • @kaparia
    kaparia @kaparia 29/04/2017
    14
    @kaparia
    @simplicissimus
    @gillesm
    @colporteur
    @vanderling
    @7h36
    @sebrobeet
    @tintin
    @monolecte
    @rezo
    @typo
    @lyco
    @marielle
    14

    Face au chantage : à propos du 7 mai 2017

    Je sais que l’alternative qui nous est aujourd’hui proposée (entre la finance ou le fascisme) est une forme particulièrement viciée, particulièrement perverse de reconduction de ce pacte passé dès les premières années du gouvernement socialiste (1983) entre ces mêmes classes moyennes, les professions libérales et le patronat, sur le dos de ceux qui ne possèdent pas de capital et, en particulier, pas de capital culturel.

    Je sais que, par rupture avec toute une partie du mouvement ayant suivi Mai 68, l’écrasante majorité des intellectuels « de gauche » a, à un moment crucial, pris le parti ou décidé de se retirer du jeu, de la construction de solidarités entre les classes, de l’organisation de transferts et d’échanges réciproques de savoir permettant de bâtir des luttes entre pratiques ouvrières, agricoles et savoir livresque, théorie, réflexion collective, création d’espaces pour un discours et une expérience politique en commun entre l’usine, les champs et l’université : de cesser d’incarner un point de connexion, de jonction, entre classes populaires et classes passées par l’université (et cela vaut autant pour le monde de la production industrielle que pour le monde rural ; mais aussi, de manière chaque jour plus aiguë, de la solidarité en acte avec les migrants).

    Je sais que la reconduction de ce pacte marqué par l’égoïsme bourgeois le plus étroit ne peut plus aujourd’hui se prévaloir, s’il l’a jamais pu, de cette caution morale qu’était jusqu’à présent censée lui apporter l’injonction du « tous ensemble contre le fascisme », en premier lieu parce que la gauche de gouvernement a transformé l’antiracisme en serpillière de ses opportunismes et de ses reniements, en second lieu parce qu’aucune réflexion sociale n’a jamais accompagné aucun « sursaut républicain ». Privé de toute véritable réflexion sur les causes sociales de la montée de l’extrême-droite, cet antiracisme-là (celui de SOS Racisme comme des grandes manifestations unitaires des années 90 — mais certainement pas celui, dans notre enfance, de la belle marche pour l’égalité) n’a jamais été qu’une passoire, qu’un crible ne faisant dans le fond barrage à rien — la preuve en est apportée aujourd’hui, de la façon la plus critique, la plus criante et, au vrai, la plus dramatique qui soit.

    ▻https://oulaviesauvage.wordpress.com/2017/04/29/face-au-chantage-a-propos-du-7-mai-2017

    #ANTIFASCISME #AUSTÉRITÉ #ÉLECTIONS #EXTRÊME-DROITE #FASCISME #FRONT_NATIONAL #LUTTES #MACRON #MÉLENCHON, #MOUVEMENT #MOUVEMENTS #NÉO-LIBÉRALISME #OCCUPATION #POLITIQUE #RÉSISTANCES #RUES #SYNTAGMA

    kaparia @kaparia
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 29/04/2017

      #alliance_de_classes

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @kaparia
      kaparia @kaparia 29/04/2017
      @colporteur

      écho (pas si lointain) retrouvé par @colporteur :

      Un nouveau « style Libé », fait de renoncement, de torpeur et fréquemment de cynisme, n’a cessé de gagner du terrain [parmi les composantes intellectuelles dites de gauche]. (...) Sans qu’on y ait pris garde, une restauration de valeurs traditionnelles s’est instaurée. Elle a fait le lit de la révolution de droite en train de s’affermir. Et toute cette affaire, ce qui ne manque de piment, s’est développée dans le contexte sirupeux d’un pouvoir socialiste bon chic bon genre, lui-même très soucieux d’assurer son image de marque auprès des milieux financiers et des oligarchies traditionnelles. Le résultat est là : une masse considérable d’abstentions (...), une force fasciste en voie de constitution, l’émiettement de la capacité collective de résistance au conservatisme, la montée du racisme et de l’entropie mortifère. (...)
      Force est de constater que les socialistes français ont perdu la mémoire du peuple. La plupart d’entre eux ne donnent plus à la polarité droite-gauche un autre sens que circonstanciel. Qui mise encore, parmi eux, que les opprimés, en France comme dans le reste du monde, sont porteurs d’un avenir, de potentialités créatrices ? Qui mise encore sur la démocratie comme levier de transformation (pour autant qu’elle donnerait une prise sur les réalités contemporaines) ? Faute d’avoir œuvré à temps à la cristallisation des nouveaux modes de socialité articulés aux « révolutions moléculaires » qui traversent les sciences, les techniques, la communication, la sensibilité collective, la gauche a laissé passer l’occasion historique qui lui était offerte. Elle s’est engagée dans une surenchère absurde avec la droite sur le terrain de la sécurité, de l’austérité et du conservatisme.

      (Félix Guattari, Les Années d’hiver, 1980-1985 )

      kaparia @kaparia
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 3/05/2017
      @kaparia

      @kaparia a aussi publié Étrangers et intellectuels: les deux cibles de l’extrême-droite
      ►https://oulaviesauvage.wordpress.com/2017/05/02/etrangers-et-intellectuels-les-deux-cibles-de-lextreme-dro

      en souvenir de Sadek Aïssat

      1

      Constitution d’un corps national ou racial opposé à celui de l’étranger et se définissant par son opposition à lui, le fascisme est aussi, et peut-être surtout, le nom d’une politique contre la #pensée, d’un discours érigeant la haine de la culture (de la critique, des livres, de la solitude de l’étude comme de la vie sociale, des discussions du dimanche, au marché, dans les quartiers où les gens parlent, de la parole elle-même, de la discussion libre) en principe d’organisation politique. Le fascisme contemporain tend ainsi, quels que soient les pays où il prend racine, à réduire la figure des possédants à ceux qui détiennent un capital symbolique. Par l’effet d’un glissement aussi pervers qu’efficace, le #possédant devient celui qui possède des livres, des mots, un savoir : celui qui a le temps et le loisir d’exercer sa pensée, de réfléchir, d’avoir une vie sociale et une vie politique nourrie du commerce et de la pensée des autres. Sous cet angle, l’extrême-droite peut apparaître comme la conjugaison de deux haines, de deux cibles proposées à la vindicte du plus grand nombre en guise de discours unificateur : la haine des intellectuels et la haine des étrangers, de ceux que l’on présente comme ne faisant pas partie du peuple, comme détachés du corps social — un corps préalablement identifié à la Nation, ou à la Race.

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
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  • @kaparia
    kaparia @kaparia 28/04/2017
    2
    @kaparia
    @tintin
    2

    S’il te plaît, dessine-moi un silence

    Ne bougeons pas.

    Surtout.

    Ne bougeons surtout pas.

    Organisons dès maintenant, par notre inertie même, ce grand mouvement contre la jeunesse, les arbres, les ressources naturelles, les banquises, la pensée, que notre époque appelle.

    ▻https://oulaviesauvage.wordpress.com/2017/04/28/sil-te-plait-dessine-moi-un-silence

    #ANTIFASCISME #AUSTÉRITÉ #ÉLECTIONS #EXTRÊME-DROITE #FASCISME #FRONT_NATIONAL #LUTTES #MACRON #MÉLENCHON, #MOUVEMENT #MOUVEMENTS #NÉO-LIBÉRALISME #OCCUPATION #POLITIQUE #RÉSISTANCES #RUES #SYNTAGMA

    kaparia @kaparia
    • @kaparia
      kaparia @kaparia 29/04/2017

      ▻http://www.leparisien.fr/faits-divers/ni-le-pen-ni-macron-une-marche-sauvage-stoppee-par-la-police-a-paris-28-0

      kaparia @kaparia
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  • @kaparia
    kaparia @kaparia 27/04/2017
    1
    @kaparia
    1

    En cage

    Pourquoi accepter aujourd’hui les termes d’un débat piégé ? Pourquoi accepter, face à la gravité des enjeux, de maintenir nos réflexions, nos débats, nos échanges dans un cadre ne remettant pas en cause le calendrier électoral et, au-delà, les contraintes de la forme parti, de la parcellisation et de l’aliénation de notre temps et de notre vie politiques, de la « représentation », du pouvoir ascendant, des consultations en interne ? Indépendamment du choix final, l’enjeu, dit Myrto Reiss sur un forum de discussion, est de « maintenir le débat à un niveau autre que celui que ce système électoral nous impose », celui d’une « pensée binaire et compulsive » : système à deux tours conçu « pour rendre les débats inopérants ». Le choix (entre banque ou fascisme) est faussé, l’alternative est un piège (ce qui ne signifie pas qu’elle puisse être facilement contournée : un piège n’est pas un simulacre) et le dilemme du second tour peut apparaître comme une nouvelle manifestation du dogme thatchérien selon lequel il n’est pas d’alternative : avec des modalités différentes, selon un processus autre, la France du mois d’avril 2017 se retrouve en définitive aussi profondément piégée que la Grèce de juillet 2015. Dans ces conditions, l’urgence n’est-elle pas de parvenir à formuler et faire entendre, malgré tout, un discours autre ? À marquer que le scénario confirmé par les résultats de dimanche est celui-même qu’annoncent, qu’anticipent et que préparent depuis des mois les grands groupes de presse, et qu’il est conforme aux vœux de l’élite néo-libérale ? Qu’En Marche ! et le Front National sont les deux pièces d’une même tenaille ? Que néo-fascisme et néo-libéralisme sont en France comme ailleurs, singulièrement aux Etats-Unis, et de façon de plus en plus nette à mesure que nous nous avançons dans les suites de la crise de 2008, les deux faces d’une même monnaie ?

    ▻https://oulaviesauvage.wordpress.com/2017/04/26/combien-de-temps-encore

    #ANTIFASCISME #AUSTÉRITÉ #ÉLECTIONS #EXTRÊME-DROITE #FASCISME #FRONT_NATIONAL #LUTTES #MACRON #MÉLENCHON, #MOUVEMENT #MOUVEMENTS #NÉO-LIBÉRALISME #OCCUPATION #POLITIQUE #RÉSISTANCES #RUES #SYNTAGMA

    kaparia @kaparia
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 26/12/2016
    1
    @mad_meg
    1

    #Inde. Pourquoi les noms de #rues changent sans arrêt

    Les grandes artères, les stations de train, les villes mêmes ne cessent de changer de nom. Les raisons sont toujours politiques mais le résultat n’est jamais très pratique. Même les locaux s’y perdent.

    http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_1280/public/assets/images/2245821264_7da09c6876_b.jpg?itok=zMX9ZdMz

    ▻http://www.courrierinternational.com/article/inde-pourquoi-les-noms-de-rues-changent-sans-arret
    #toponymie

    CDB_77 @cdb_77
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  • @archiloque
    Archiloque @archiloque CC BY 3/12/2016
    4
    @reka
    @alimielle
    @cdb_77
    4

    Spain is getting rid of streets named after fascist leaders, dedicating them to women instead
    ▻http://qz.com/850588/spain-streets-named-after-women
    ▻https://qzprod.files.wordpress.com/2016/12/rtstsyz-e1480625628644.jpg?quality=80&strip=all&w=1600

    Archiloque @archiloque CC BY
    • @philippe_de_jonckheere
      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY 3/12/2016
      @l_l_de_mars

      Un peu comme les rues Thiers ou Alexis Carrel en France

      ▻http://www.desordre.net/bloc/rue_nazie avec @l_l_de_mars

      Philippe De Jonckheere @philippe_de_jonckheere CC BY
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 4/12/2016

      #toponymie #Espagne #franquisme #femmes #rues #Rue_Nazie #Alexis_Carrel #France #rues_Thiers #toponymie_féministe

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/09/2017

      Espagne. #Google_Maps recule face aux franquistes

      Suivant une décision de la ville de #Madrid, Google Maps avait changé, en juin, le nom d’une rue qui portait le nom d’un ex-général de la dictature. Sous pression des nostalgiques franquistes, le géant du Net vient de faire marche arrière.

      http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_1280/public/assets/images/capture_decran_2017-09-13_a_16.00.02.png?itok=9YtkKCy3#.jpg

      ▻http://www.courrierinternational.com/article/espagne-google-maps-recule-face-aux-franquistes

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 26/11/2016

    #Albanie : après #Sarkozy et #Berlusconi, la ville de #Kamza honore Donald Trump

    Malgré les controverses, Kamza, dans la banlieue nord de Tirana, a décerné jeudi le titre de citoyen d’honneur au nouveau président américain. Ce n’est pas une première, depuis quelque temps, le maire fait le buzz en honorant les responsables politiques du monde entier.

    https://pbs.twimg.com/media/CyHB3B9WEAEcluN.jpg

    ▻http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/trump-citoyen-d-honneur-d-une-ville-albanaise.html

    #toponymie #Donald_Trump #Trump #rues

    • #Donald Trump
    CDB_77 @cdb_77
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  • @loutre
    Loutre @loutre 25/11/2016
    4
    @af_sobocinski
    @odilon
    @booz
    @reka
    4

    Paris : Une carte interactive raconte l’origine des noms de 6.840 rues de la capitale
    Fabrice Pouliquen | Publié le 25.11.2016
    ▻http://www.20minutes.fr/paris/1968263-20161125-paris-carte-interactive-raconte-origine-noms-6840-rues-ca

    http://img.20mn.fr/1Wdl11GHSoKYwAHCUcF9GQ/648x360_carte-interactive-paristique-retrace-origine-noms-rues-paris.jpg

    TOPONYMIE Sur Paristique, il suffit de cliquer sur les petits points pour accéder à l’histoire des noms des rues de Paris. Et certains vont vous surprendre, comme la rue du Pélican ou celle du Petit-Musc…

    • #Paris
    Loutre @loutre
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 26/11/2016

      ▻http://www.paristique.fr

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 26/11/2016

      Super ! on va pouvoir détecter les racistes, les colonialistes, les assassins, les voleurs d’argent public, les va-en-guerre, etc... :)

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/11/2016

      #toponymie #Paris #rues #cartographie #visualisation

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/08/2016
    @albertocampiphoto

    Dans la « guerre contre le crime » des #Philippines

    Le président des Philippines Rodrigo Duterte doit largement son élection triomphale en mai 2016 à sa promesse de « nettoyer » les rues en liquidant des milliers de criminels. Ce programme électoral musclé s’appuyait sur son bilan dans la ville de Davao, dans le sud du pays, qu’il a gouvernée pendant deux décennies en appliquant sa politique brutale de maintien de l’#ordre. Il a été accusé d’avoir mis en place ou toléré des #escadrons_de_la_mort responsables du meurtre de plus de mille suspects.

    https://making-of.afp.com/sites/default/files/styles/adaptative/adaptive-image/public/medias/aa_new_posts/countries/philippines/201608-war-on-drugs/philippines-war-drugs-077.jpg?itok=-7Xvmp6B https://making-of.afp.com/sites/default/files/styles/adaptative/adaptive-image/public/medias/aa_new_posts/countries/philippines/201608-war-on-drugs/philippines-war-crime-124.jpg?itok=FUBPq_tN https://making-of.afp.com/sites/default/files/styles/adaptative/adaptive-image/public/medias/aa_new_posts/countries/philippines/201608-war-on-drugs/philippines-war-drugs-110.jpg?itok=75W6jsXr https://making-of.afp.com/sites/default/files/styles/adaptative/adaptive-image/public/medias/aa_new_posts/countries/philippines/201608-war-on-drugs/philippines-war-drugs-102_0.jpg?itok=bXg-Nhph https://making-of.afp.com/sites/default/files/styles/adaptative/adaptive-image/public/medias/aa_new_posts/countries/philippines/201608-war-on-drugs/philippines-war-drugs-112.jpg?itok=QI18hhYi

    ►https://making-of.afp.com/dans-la-guerre-contre-le-crime-des-philippines
    #meurtres #rues #photographie
    cc @albertocampiphoto

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 1/07/2016
    1
    @reka
    1

    #Bosnie-Herzégovine : ces rues qui glorifient toujours les #fascistes et les #oustachis

    Des rues qui portent le nom de criminels de guerre fascistes à #Mostar, une école qui honore l’ancien imam de la Waffen SS Handschar à #Goražde : le souvenir de l’État collaborationniste des oustachis continue de diviser la Bosnie-Herzégovine. Il serait temps de tourner enfin la page.

    ▻http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/mostar-oustachis.html
    #toponymie #rues #noms_de_rue #collaborationnisme #fascisme

    CDB_77 @cdb_77
    • @bce_106_6
      bce_106_6 @bce_106_6 1/07/2016

      A Lille, comme dans beaucoup de villes françaises, on a une rue thiers.

      bce_106_6 @bce_106_6
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  • @unagi
    unagi @unagi CC BY-NC 29/12/2015
    2
    @reka
    @fil
    2

    Mapping female versus male street names | Mapbox
    ▻https://www.mapbox.com/blog/streets-and-gender

    http://c2.staticflickr.com/6/5691/22114687424_a23f42e5b9_b.jpg

    Places and streets named after personalities are indicators of social hierarchy in a city. Often they are as prestigious as the person they are named after. We wanted to study the distribution and location of gender in eponymous streets and made a map!

    We looked at the number of roads named after women versus men and their geographical distribution using OpenStreetMap data. To run the analysis we put together a light script using Turf.js and Tile Reduce and queried OSM QA Tiles.

    After filtering tokens like national highways (NH), state highways (SH), crosses, mains, margs, and salais we sent the names to NamSor - a robust API for applied onomastics.

    The results are fascinating, and maybe not surprising: streets named after men are more numerous and more centrally located than streets named after women in the metro areas we analyzed. Between Bengaluru, Chennai, London, Mumbai, New Delhi, Paris, and San Francisco, the percentage of streets named after women is an average of 27.5. Among the cities in India, Bengaluru tops the list with 39% of streets named after women.

    We’re still working hard to perfect the code and are taking requests for more cities on Twitter. Take a look below to see what we have so far and let us know what else you would like to see!

    • #Mapbox
    unagi @unagi CC BY-NC
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/12/2015

      #genre #toponymie #rues #femmes #hommes #visualisation #cartographie #toponymie_féministe

      CDB_77 @cdb_77
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