• Il y a un siècle : 1923, l’occupation de la Ruhr

    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/08/1923-loccupation-de-la-ruhr_494161.html

    Le 7 janvier 1923, des troupes françaises et belges franchissaient la frontière allemande, avant d’occuper la #Ruhr pendant plus de deux ans. Les dirigeants de l’#impérialisme français, sorti victorieux de la #Première_Guerre_mondiale, voulaient « faire payer l’#Allemagne »… et sa population.

    Le gouvernement du conservateur #Raymond_Poincaré voulait obtenir ainsi le paiement des réparations financières imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles, qui avait sanctionné la fin du conflit mondial entre les principales puissances pour un repartage des colonies et des #zones_d’influence.

    L’impérialisme français nourrissait aussi le projet d’affaiblir durablement son concurrent allemand, « en séparant de la Prusse les Pays rhénans pour les placer sous un régime spécial du point de vue militaire », comme le dit le ministre Louis Loucheur. Il exprimait alors la volonté des capitalistes français de mettre la main sur les industries de Rhénanie. Mais l’esprit revanchard à courte vue des politiciens français et la rapacité de leur impérialisme allaient provoquer en Allemagne une crise sociale et politique remettant la révolution à l’ordre du jour.

    Effondrement économique et #crise_politique

    En 1918, la révolution ouvrière avait obligé l’empereur Guillaume II à abdiquer. Inspirés par l’exemple des soviets de Russie, les travailleurs constituèrent alors des conseils ouvriers dans tout le pays. La bourgeoisie allemande ne dut son salut qu’au soutien que lui apporta le Parti social-démocrate qui, depuis 1914 et son ralliement à l’Union sacrée, avait abandonné toute perspective de renversement révolutionnaire du capitalisme. Pire, allié à l’état-major, il organisa l’écrasement de la révolution. En récompense pour son rôle de sauveur de l’ordre bourgeois, le principal dirigeant social-démocrate, Friedrich Ebert, put devenir le premier président de la République. Mais, l’Allemagne étant sortie exsangue de la guerre, la situation était loin d’être stabilisée.

    Les sanctions financières contribuaient à aggraver les conditions de vie de la population. Depuis 1920, les travailleurs allemands ne recevaient que 90 % de leurs salaires. Les 10 % restants et les impôts indirects servaient à payer les réparations. Le mark ne cessait de perdre de la valeur : à l’été 1922, le dollar, qui auparavant valait 200 marks en valait 10 000. Les salaires ne suivaient plus les prix : viande, beurre, café, sucre et lait disparaissaient des foyers ouvriers.

    En envoyant son armée occuper la Ruhr, le gouvernement français plongeait l’Allemagne dans une situation de chaos économique. Le dollar passa brutalement de 10 000 à 50 000 marks et l’inflation s’emballa. Le gouvernement et le grand patronat allemands organisèrent une « résistance passive », cherchant à y associer les ouvriers en les appelant à la « grève patriotique ». Si de grands patrons comme Fritz Thyssen junior ou Gustav Krupp furent emprisonnés, les travailleurs subirent la répression, l’armée française tirant à plusieurs reprises sur des manifestants qui protestaient contre la hausse des prix et allaient parfois jusqu’à piller des magasins pour se nourrir. Menacé d’une faillite financière, contesté par une vague de grèves, le Premier ministre allemand Cuno démissionna en août 1923.

    PC français et allemand contre l’occupation

    Les Partis communistes allemand et français s’étaient constitués en 1919 et 1920 en regroupant les militants qui voulaient suivre l’exemple de la révolution russe. Ils furent en première ligne pour organiser la lutte contre l’occupation de la Ruhr, défendant une politique internationaliste cherchant à lier les prolétariats des deux pays dans une lutte commune contre leurs dirigeants.

    Ce n’était pas facile dans un contexte où les gouvernements, de part et d’autre, attisaient le nationalisme. En Allemagne, l’#extrême_droite tentait d’accroître son influence en menant une politique terroriste, commettant des actes de sabotage et des attentats contre les soldats français. Le #KPD, le Parti communiste d’Allemagne, mit en avant le mot d’ordre : « Combattre Poincaré sur la Ruhr et Cuno sur la Spree » (la rivière traversant Berlin). C’est sur cette base politique que les communistes allemands organisèrent la protestation contre l’occupation de la Ruhr, appelant à des fraternisations entre travailleurs allemands et soldats français.

    En France, ceux qui dénonçaient l’occupation de la Ruhr étaient dénoncés comme des traîtres et arrêtés. Cachin et Treint, deux dirigeants du PC, et Montmousseau, le secrétaire général de la #CGTU, furent emprisonnés pour complot contre la sûreté de l’État. L’organisation des Jeunesses communistes fut particulièrement active pour dénoncer l’aventure militaire dans la Ruhr. Ses militants menaient une agitation révolutionnaire parmi les soldats.

    Les Partis communistes des deux pays organisèrent des conférences communes contre l’occupation. Le PC de France s’exprima ainsi dans une déclaration à Francfort : « Le prolétariat français condamne l’#occupation_de_la_Ruhr comme un crime contre la classe ouvrière de tous les pays. Les jours de 1914 sont revenus, mais il y a quelque chose de changé parmi nous. Nous n’attendons plus rien de la démocratie. Nous ne croyons plus à la patrie bourgeoise. Nous ne sommes plus dupes des phrases réformistes. Nous avons pris conscience de notre force révolutionnaire. Les travailleurs de France et d’Allemagne ne marcheront plus les uns contre les autres. Ils se tendront la main pour s’unir contre la bourgeoisie. »

    L’échec des ambitions françaises

    La crise ouverte par l’occupation de la Ruhr allait créer une #situation_révolutionnaire en octobre 1923, à la suite de laquelle les États-Unis, dont l’importance parmi les puissances s’affirmait, intervinrent avec Charles Dawes et son « plan des experts », signé à Paris le 16 août 1924, pour imposer un aménagement de la dette allemande. Les dirigeants américains étaient conscients de la nécessité de régler cette question pour écarter le risque révolutionnaire. Ils refusaient aussi le mariage du charbon allemand et du fer français susceptible de concurrencer leur production d’acier. Le gouvernement français finit par retirer ses troupes en 1925, sans avoir atteint aucun de ses objectifs.

    Les capitaux américains qui s’investirent massivement en Europe, et en particulier en Allemagne, contribuèrent alors à stabiliser la situation sociale et politique jusqu’à l’éclatement de la crise de 1929. La stalinisation des Partis communistes les empêcha de jouer alors un rôle révolutionnaire. Mais, en 1923, les deux Partis communistes avaient fait la démonstration de ce que pouvait être une politique internationaliste menée par des militants refusant d’être dressés les uns contre les autres par leurs gouvernements et affirmant ensemble leur volonté de lutter ensemble pour le renversement du #capitalisme .

    #PCF #crise_économique

  • Mietskasernenstadt Berlin: Als Wohnen todkrank machte
    https://www.berliner-zeitung.de/b-history/wohnen/mietskasernenstadt-berlin-als-wohnen-todkrank-machte-li.224536

    21.5.2022 von Dr. Michael Brettin - Ein Gefühl der Beklemmung beschleicht den Journalisten Albert Südekum, als er an einem Augusttag Mitte der 1890er-Jahre mit einem Arzt ein Hinterhaus in #Wedding betritt. Seine „erste Forschungsreise in das dunkle Land der Berliner Armenwohnungen“ – so umschreibt er den Besuch in dem „Massenmietshaus“ im Buch „Großstädtisches Wohnungselend“ 1908 – führt ihn in den dritten Stock, zu einer Familie, die das einzige Zimmer ihrer Wohnung notgedrungen untervermietet hat und in der Küche lebt.

    „Nur wenig ärmlicher Hausrat fand sich in dem unwohnlichen Raum“, schreibt Südekum. „Auf der kleinen eisernen Kochmaschine standen ein paar Töpfe, die nach dem letzten Gebrauch noch nicht gereinigt waren; den einzigen Tisch bedeckten ein paar Teller und Gläser, Zeitungsblätter, Kamm, Bürste und Seifenschale, eine Schachtel mit Salbe zum Einreiben, Teller mit Speiseresten und andere Gegenstände. Der geringe Kleidervorrat der Familie hing an den Wänden; ein paar halbverblaßte Familienbilder und ungerahmte Holzschnitte aus einer illustrierten Zeitung bildeten den einzigen Schmuck.“ Es gibt noch eine Kommode, einen Korblehnstuhl und zwei Holzschemel sowie ein Bett, „das eigentlich nur aus einem Haufen zerrissenen Zeuges auf einer knarrenden, buckligen Matratze bestand“.

    Es ist ein Urbedürfnis des Menschen: ein Dach über dem Kopf. Darunter findet sich Geborgenheit aber nicht von allein. „Ein Haus wird gebaut, aber ein Zuhause wird geformt“, wie das Sprichwort besagt. Ein Zuhause in Berlin war schon immer in vielerlei Hinsicht besonders.

    Fünf Menschen leben in dieser Küche: ein Ehepaar, seine 14-jährige Tochter und seine etwa sieben und vier Jahre alten Söhne. Die Frau liegt in dem Bett; sie ist, als sie Zeitungen austrug, auf einer Treppe umgeknickt, hat sich dabei einen Fuß verstaucht und eine Sehne gezerrt. Bettruhe kann sie sich nicht leisten. Ihre Familie ist auf das Geld, das sie als Zeitungsausträgerin verdient, angewiesen. Ihr Mann ist Gelegenheitsarbeiter und derzeit als Flaschenspüler bei einem Bierverlag (Getränkegroßhandel) tätig, sein Lohn ist dürftig. Der Unfall ist für die Eheleute ein Schicksalsschlag.

    „Jedesmal, wenn es schien, als ob es ihnen dauernd etwas besser gehe“, schreibt Südekum, „waren sie durch eine Krankheit oder durch ein, manchmal verfrühtes, Wochenbett – die Frau hatte im ganzen deren sechs durchgemacht – oder einen Todesfall wieder zurückgeworfen worden.“

    Berlin war zu jener Zeit dem Stadtbauexperten Werner Hegemann zufolge die größte „Mietskasernenstadt“ der Welt. Sie erwuchs aus dem „Bebauungsplan der Umgebungen Berlins“ vom 18. Juli 1862. Der aus der Feder von Regierungsbaumeister James Hobrecht stammende Plan sollte die stetig größer werdende #Wohnungsnot lindern. Die #Industrialisierung lockte immer mehr Menschen vom Land in die Stadt. Die Bevölkerung Berlins vergrößerte sich von etwas mehr als 170.000 im Jahr 1801 auf fast 550.000 im Jahr 1861. Über 15 Prozent der Bewohner mussten sich mit acht, neun oder gar zehn Personen ein Zimmer teilen.

    Der „#Hobrecht-Plan“ sah ein weitmaschiges Straßennetz und große Baublöcke vor. Die Grundstücke zogen sich tief in das Blockinnere; die Bauordnung erlaubte es, die fünfgeschossigen Häuser sehr nah beieinander zu errichten. Innenhöfe mussten nur 5,34 mal 5,34 Meter groß sein. Das entsprach der Fläche, die ein von Pferden gezogenes Feuerlöschfahrzeug zum Wenden benötigte.

    Die dichte Bauweise glich der einer Kaserne. Die Mietskaserne wiederum entsprach der Klassengesellschaft. Im Vorderhaus lockten großzügig angelegte und gut ausgestattete Wohnungen. Ihre Fläche erstreckte sich in den #Seitenflügel, ein Durchgangszimmer (#Berliner_Zimmer) führte dorthin. Im Hinterhaus (#Quergebäude) versteckten sich kleine, minderwertig gefertigte, sonnenlichtarme bis -lose Bleiben, die in der Regel aus einer Stube, einer Küche und einer Kammer bestanden.

    Die Wohnqualität nahm nach oben und unten sowie nach hinten ab. „An den beiden Endpunkten der räumlichen Einheit #Mietskaserne, im Keller und unterm Dach, finden wir die Ärmsten der Armen, die nur die geringstmögliche Miete bezahlen konnten“, schreibt die Historikerin Rosmarie Beier, „chronisch Kranke und Invalide, Tagelöhner, den schon sprichwörtlich gewordenen armen Schuster, abgearbeitete, verhärmte Näherinnen, Lumpensammlerinnen und Zeitungsfrauen, Witwen, die sich mit ihren Kindern mühselig durchs Leben schlugen.“
    Der Tod lauerte im Hinterhaus

    Eine Extremform des Wohnungselends war das „#Trockenwohnen“. Neubauten mussten etwa drei Monate lang austrocknen, bevor sie bezugsfertig waren. Die zeitweilige Vermietung der feucht-kalten Wohnungen an besonders arme Haushalte beschleunigte den Vorgang. „Trockenwohner“ umgingen die Obdachlosigkeit, ruinierten jedoch ihre Gesundheit.

    Wobei: Die Mietskaserne machte auch spätere Bewohner krank. Die Wohndichte, Licht- und Luftmangel, Feuchtigkeit und Schimmelbefall förderten Infektionskrankheiten wie #Tuberkulose und #Ruhr. Frauen, die hausindustriell beschäftigt waren, litten unter Augenbeschwerden, Kopfschmerzen, Durchblutungsstörungen, Bleichsucht (Blutarmut), Magenbeschwerden durch Stress. Und das täglich stundenlange Treten einer Nähmaschine führte zu Früh- und Fehlgeburten.

    Eine Statistik aus dem Jahr 1905 legt nahe, dass der Krankheitsverlauf eines Menschen davon abhing, ob er in einem Vorder- oder einem Hinterhaus wohnte. Demnach starben Mieter in einem Hinterhaus öfter an Diphtherie oder auch Kindbettfieber. Die Gefahr einer tödlich verlaufenden Masernerkrankung war dort dreimal so. Die Säuglingssterblichkeit lag in jenem Jahr im armen Wedding bei 42 Prozent, im wohlhabenden Tiergarten bei 5,2 Prozent.

    Nachteile seines Bebauungsplans sah James Hobrecht selbst schon 1868. „Mehr Raum für die Höfe!“, forderte er. „Das Vierfache der Dimensionen, welche die Berliner Baupolizeiordnung verlangt, ist nicht zu viel, ist kaum genug, wenn wir für unsere Hinterzimmer noch Sonne, Licht und Luft in genügender Qualität und Güte behalten wollen.“ Seine Forderung fand kein Gehör, die Wohnungsbauwirtschaft, komplett in privater Hand, stellte sich taub, allen voran die „Terraingesellschaften“: Deren Geschäft bestand darin, große Grundstücke zu kaufen, sie zu parzellieren und zu erschließen und die Parzellen gewinnträchtig zu verkaufen.

    Wohnungsnot und -elend nahmen mit der Hauptstadtwerdung Berlins infolge der Gründung des Deutschen Reichs zu. Die Stadt entwickelte sich zum Industrie- und Finanzzentrum Mitteleuropas. Die Zahl ihrer Bewohner wuchs von 825.000 im Jahr 1871 auf eine Million 1877 und auf 1,7 Millionen 1895. Mietskaserne auf Mietskaserne entstand.

    Die neuen Viertel zogen sich sichelförmig um die Innenstadt: vom Nordwesten bis in den Süden – von #Moabit über #Gesundbrunnen und #Wedding, Oranienburger und #Rosenthaler_Vorstadt, #Königsviertel und #Stralauer_Viertel bis #Luisenstadt. „Die Hauptmasse der Stadt macht den Eindruck, als wäre sie erst vorige Woche erbaut worden“, schrieb der Schriftsteller #Mark_Twain nach einem Besuch im Winter 1891/92. Berlin sei „das Chicago Europas“.

    Mitte der 1890er-Jahre bewohnten 43,7 Prozent der Berliner nur ein beheizbares Zimmer. Eine Gemeinschaftstoilette auf dem Treppenhauspodest (halbe Treppe) oder im Hof nutzten mitunter 40 Personen. Zahlen seien wenig aussagekräftig, schreibt Albert Südekum. Außenstehende könnten nicht ermessen, was es bedeute, wenn bis zu zehn Menschen zugleich „in sogenannten ,Wohnungen‘ hausen müssen, die nur aus einem jammervollen Loche bestehen, zu schlecht, als daß ein weichherziger Tierhalter seinen Gaul oder seine Kuh, ja seine Schweine hineinsperren möchte.“

    Meyers Hof in der #Ackerstraße 132/133 in Wedding gilt als Inbegriff der Mietskaserne: sechs Hinterhöfe, in denen auch mal Musiker aufspielen (hier 1932), 257 Wohnungen, in denen zeitweise 2100 Menschen lebten. Der letzte Block wurde 1972 gesprengt.

    Das Ehepaar, das der Journalist Südekum an jenem Augusttag aufsucht, kam Mitte der 1880er-Jahre aus einem Dorf in Pommern nach Berlin. Es ist seitdem durchschnittlich alle sechs Monate umgezogen, wegen der häufig wechselnden Gelegenheitsarbeitsstellen, bei denen der Mann mal mehr, mal weniger verdient. Dieses Schicksal teilt die Familie mit ungezählten anderen. Der Volksmund spottet: „Zehnmal umziehen ist wie einmal abgebrannt.“

    Das einzige Bett der Familie ist zu klein, als dass alle fünf darin schlafen könnten. Die drei Kinder nächtigen auf dem Küchenfußboden, auf ausgebreiteter Kleidung. Die Tochter kümmert sich tagsüber um den Haushalt und verdient als „Ausläuferin“ (Botengängerin) etwas Geld.

    Der Mann weilt nach Feierabend selten zu Hause. Es ist nicht bekannt, ob er sich in einer der zahlreichen Kneipen herumdrückt, wie so viele andere Männer, denen die leidende Familie auf die Nerven geht. Seine Frau hat wie alle Frauen, die Ehe- und Hausfrau, Mutter und Erwerbstätige in einer Person sind, nie Zeit für sich. Sie ist mit ihren Kräften am Ende, körperlich wie seelisch. Der Herr Doktor möge sie, fleht sie, in ein Krankenhaus schaffen und ihre Kinder in ein Waisenhaus bringen; sie fürchte, „den Verstand zu verlieren und sich aus dem Fenster zu stürzen“.
    Eine Familie haust zu elft im Keller

    Die Not der Arbeiterfamilien rückte in den 1890er-Jahren in das Blickfeld der Öffentlichkeit. Der Vorwärts, die #SPD-Zeitung, bei der Albert Südekum 1895 volontierte, veröffentlichte bis in das Jahr 1903 hinein fast wöchentlich Mitteilungen der Arbeiter-Sanitätskommission über menschenunwürdige und gesundheitswidrige Wohnungszustände.

    Und die „Wohnungs-Enquete“ der Ortskrankenkasse für den Gewerbebetrieb der Kaufleute, Handelsleute und Apotheker (ab 1914 hieß sie Allgemeine Ortskrankenkasse/AOK) dokumentierte von 1901 bis 1920 den Zusammenhang zwischen Wohnelend und Erkrankungen. Die Ortskrankenkasse wollte Politiker und andere Verantwortliche aufrütteln, wollte, dass sie gegen das Wohnungselend vorgehen, im Interesse der „#Volksgesundheit“, aber auch aus Eigennutz, bedeuteten doch mehr Kranke mehr Ausgaben.

    Die Enquete sammelte Daten über Bodenflächen, Höhenmaße und Kubikmeter Luftraum, über die Anzahl der Personen pro Raum und Bett sowie der Fenster, den Zustand der Zimmer, die Verfügbarkeit von Heizung und Toilette. Die fotografische Dokumentation durch die Firma Heinrich Lichte & Co. setzte 1903 ein; der erste Jahrgang erschien 1904, der letzte 1922.

    Die Aufnahmen sollten nicht Mitleid erregen, sondern Veränderung hervorrufen. Da ist das unter Blutarmut leidende 16-jährige Mädchen in der #Große_Hamburger_Straße: Die Wände ihrer Bleibe sind so feucht, dass Tapete von der Wand lappt und Holz der Fensterbretter fault. Oder der von Ekzemen geplagte 65-jährige Mann in der #Britzer_Straße: Das Klo über seiner Wohnung ist oft verstopft; wird das Rohr durchstoßen, sickern Fäkalien durch die Decke. Oder die elfköpfige Familie in einer Kellerwohnung in der #Friedrichsberger_S#traße: Der Vater ist an Tuberkulose gestorben; ein Mädchen, 15, ist wegen eines Lungenleidens erwerbsunfähig, ein anderes Mädchen und ein Junge sind ebenfalls lungenkrank.

    „Es ist nur ein ganz geringer Teil dessen, was wir an Wohnungselend kennen lernen“, schreibt Albert Kohn, Geschäftsführer der Ortskrankenkasse. Besonders bemerkenswert sei, dass „unsere Erhebungen bei Leuten gemacht wurden, welche zum grösseren Teile noch keine Armenunterstützung bezogen haben, sie erstrecken sich auch nicht auf die Arbeiterviertel allein.“ Zahlreiche Menschen würden „förmlich vegetieren“.

    Das Wohnungselend hielt an. Die 1895 einsetzende Hochkonjunktur, die bis 1913 die Reallöhne verdoppelte, kam un- und angelernten Arbeitern nicht zugute, auch weil sich die Lebensmittelkosten in jener Zeitspanne verdreifachten. „Sparsamkeit, das Rechnen mit dem Pfennig, selten eine Möglichkeit, finanzielle Rücklagen zu bilden, Verpfändung, Verschuldung und Mietrückstände im Falle von Krankheit und Erwerbslosigkeit – kurzum, Einschränkung, Entbehrung und Not kennzeichnen das Leben der Unterschichtsfamilien“, schreibt die Historikerin Rosmarie Beier. Die Mitarbeit von Frauen und Kindern sowie die Aufnahme von Untermietern („Schlafburschen“) habe das Leben „in vielen Fällen nicht wesentlich“ verbessert.

    Der Beginn der Weltwirtschaftskrise führte zu einer extremen Verelendung vieler Berliner Arbeiterhaushalte. Die Not trieb Familien 1932 in einen #Mietstreik. Es war nach 1919 der zweite in der Stadt. Ein Symbol für die hauptsächlich von Frauen getragene Streikbewegung wurde das zu einem Mietshaus umfunktionierte ehemalige Stadtgefängnis am #Molkenmarkt, genannt „Wanzenburg“. Die Monatsmiete für eine verwanzte Wohnzelle, knapp zwei Meter breit und viereinhalb Meter lang, betrug 21,50 Mark. Das entsprach etwa einem Drittel des Einkommens der dort Hausenden.

    Die Bewohner vieler Mietskasernen organisierten sich in Hausgemeinschaften, gaben die Parole „Erst Essen, dann Miete!“ aus und forderten, Mieten zu senken, Mietrückstände zu streichen, Klagen auf Exmission (Zwangsräumung) aufzuheben, Gebäude zu renovieren. Einige Proteste hatten Erfolg.

    Das Gefühl der Beklemmung beim Betreten der Mietskaserne in Wedding lässt Albert Südekum nicht los. Als Kommunalpolitiker und Reichstagsabgeordneter der SPD widmet er sich der #Wohnungspolitik. Er wünsche sich, schreibt er 1908, „eine helle Empörung über das furchtbare Wohnungselend der Großstadt mit all seinen Neben- und Folgeerscheinungen auszulösen“. Ein Vorwort zu seinem Buch soll dabei helfen, ein Spruch, der irrtümlich dem sozialkritischen Zeichner, Maler und Fotografen Heinrich Zille zugeschrieben wird: „Man kann einen Menschen mit einer Wohnung geradeso gut töten wie mit einer Axt.“

    Der Bau von Mietskasernen kam erst zu Beginn des Ersten Weltkrieges zum Erliegen. Die Weimarer Republik anerkannte die Wohnungs- und Krankenfürsorge als staatliche und kommunale Aufgabe. Berlin verbot 1925 den Bau von Mietskasernen mit Seitenflügeln und Quergebäuden in den Randbezirken.

    Das weitere Schicksal der fünfköpfigen Familie, die Albert Südekum an jenem Augusttag besucht hatte, ist nicht bekannt.

    #Berlin #Geschichte #Wohnen #Stadtentwicklumg #Kaiserzeit #Gründerzeit

  • Die im #Ruhrgebiet aufgebaute Industriestruktur hing stark von der ...
    https://diasp.eu/p/9173502

    Die im #Ruhrgebiet aufgebaute Industriestruktur hing stark von der #Kohle als Grundstoff ab. Nach dem Zweiten Weltkrieg hat sich diese auf die Kohle ausgerichtete Industrielandschaft tief greifend verändert.

    In einem sozialpartnerschaftlichen bzw. korporatistischen Dreieck von Montanindustrie, Politik und #Gewerkschaften wurde seit den 1950er Jahren eine Reihe von politischen Instrumenten und Maßnahmen entwickelt, um den Strukturwandel zu organisieren. Jürgen Klute bietet einen historischen Überblick und eine Bewertung der Industriepolitik im Ruhrgebiet.

    Zum Text: https://www.rosalux.de/publikation/id/40521

    #Klimawandel (...)

  • Derrière le « modèle » économique allemand, des milliers de précaires
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040817/derriere-le-modele-economique-allemand-des-milliers-de-precaires

    À #Bochum, le #chômage de longue durée touche la moitié des chômeurs. © AP Douze ans après la mise en place des réformes « Hartz », l’économie allemande affiche certes le plus bas taux de chômage de la zone euro. Mais elle compte aussi une proportion croissante d’emplois à temps partiel et sous-payés. Reportage à Bochum, dans la #Ruhr, où la désindustrialisation se conjugue à la dérégulation.

    #International #Allemagne #economie #Hartz_IV #mini-jobs #précarité

  • #Allemagne : le bassin de la Ruhr en #crise

    La multinationale allemande #ThyssenKrup a fait plusieurs fois les gros titres dernièrement, car un plan de restructuration de l’entreprise prévoit la suppression de milliers de postes et l’économie de cinq cents millions d’euros. Le géant allemand pourrait également fusionner sa filière #acier avec l’entreprise indienne Tata, ce qui marquerait l’adieu du bassin de la #Ruhr à une industrie qui a tant compté pour elle. Une telle décision s’ajouterait aux difficiles mutations que la région traverse depuis dix ans.

    http://info.arte.tv/fr/allemagne-le-bassin-de-la-ruhr-en-crise
    #désindustrialisation #aciéries

  • Archives sonores du Ruhrgebiet, sur le site de Richard Ortmann :
    http://www.richard-ortmann.de/geraeuscharchive.html
    Archives dont Struktur und Architektur :
    http://www.youtube.com/watch?v=42QYn6GfVUc


    Collages dont Stadt Land Fluss Poet : http://www.kulturserver-nrw.de/home/reviercast/cast/reviercast_357.mp3

    et aussi des Hörspiele : http://www.richard-ortmann.de/hoerspielarbeiten.html

    Geboren 1955 in Herne, abgeschlossene Berufsausbildung als Industriekaufmann.
    Lebt und arbeitet im Kulturhaus NeuAsseln, Dortmund.
    Seit 1965 Schlagwerker, Seit 1970 Saxophonist, Seit 1975 Komponist. Seit 1980 Anlage eines umfangreichen Akustik-Archivs zur klanglichen Dokumentation des Ruhrgebiets. Seit 1985 Arbeit für Radio: Bereiche Hörspiel, Feature - als Autor, Regisseur und Komponist.

    #Allemagne #Ruhrgebiet #Hörspiel #Collage #Richard-Ortmann #archives_sonores #usine #industrie #audio