• Les cours du blé et du maïs dopés par l’Ukraine et la météo - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/04/les-cours-du-ble-et-du-mais-dopes-par-lukraine-et-la-meteo.html

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    Au final, un contexte propice à l’envolée des prix des céréales, et en particulier du blé, alors l’Ukraine et la Russie figurent parmi les principaux pays exportateurs de ces matières premières agricoles au niveau mondial.

    A l’heure actuelle, les pays qui importent massivement du blé, tels que l’Egypte, préfèrent s’adresser à des fournisseurs plus sûrs pour acquérir une denrée indispensable, quitte à payer davantage. Se tournant désormais vers le France ou les Etats-Unis pour leurs achats de blé. Comme quoi la situation n’offre pas que des désavantages pour les Occidentaux … lesquels bénéficient de nouvelles opportunités, tout en voyant les cours s’envoler grâce à l’apparition d’une prime de risque.

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  • Gaz : plan d’action de l’UE pour réduire sa dépendance face à la Russie … mission impossible ? - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/03/gaz-plan-daction-de-lue-pour-reduire-sa-dependance-face-a-la-russie-m

    Voeu pieu, rêve, utopie, beau discours ou réelle volonté ? Alors que selon des statistiques publiées mardi, la part du gaz russe dans la consommation des 28 pays de l’Union européenne a atteint 27% en 2013 – contre 23% en 2012 – le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a annoncé vendredi que l’Union européenne allait élaborer pour le mois de juin un plan d’action destiné à réduire sa dépendance énergétique, en particulier vis-à-vis de la Russie.

    Reste que cette volonté est affichée d’ores et déjà depuis de nombreux mois, sans réellement se concrétiser bien au contraire, puisque les nouveaux chiffres publiés récemment démontrent que la Russie demeure bel et bien le premier fournisseur énergétique de l’Union européenne.

    Quoiqu’il en soit, M. Van Rompuy a indiqué que les dirigeants de l’UE avaient demandé à la Commission européenne un plan d’action concret pour le mois de juin. Soulignant par ailleurs qu’il fallait accélérer pour réduire la dépendance, particulièrement à l’égard de la Russie. Mais le point crucial demeure de définir les différentes stratégies et les différents scénarios possibles.

    Le président du Conseil européen a tenu par ailleurs à souligner qu’en l’absence de réaction de l’UE, sa dépendance vis à vis de l’extérieur atteindra 80% d’ici 2035 pour sa consommation de gaz et de pétrole.

    « 64 ans après la création de la Communauté du Charbon et de l’Acier, nous devons évoluer vers une Union de l’énergie », a par ailleurs insisté M. Van Rompuy.

    Parmi les solutions possibles envisagées par le Président du Conseil européen figurent la réduction de la consommation, la diversification des sources, le développement des renouvelables ainsi qu’une amélioration des interconnexions en Europe, chose réclamée notamment par l’Espagne et le Portugal. M. Van Rompuy a également évoqué d’éventuels achats de gaz de schiste américain. Comme quoi, la crise ukrainienne est loin de n’avoir que des désavantages pour les Etats-Unis et ses majors pétrolières …

    Certes, pour la troisième année de suite, la consommation de gaz de l’UE a reculé en 2013, selon l’étude d’Eurogas, qui regroupe des acteurs gaziers européens, baissant de 1,4% à 462 milliards de mètres cubes, après des baisses de 10% et 2% en 2011 et 2012. La baisse de la consommation européenne résulterait avant tout de la baisse de la demande des centrales électriques fonctionnant au gaz, d’un climat économique encore médiocre.

    Mais, parallèlement, la production de gaz sur le territoire de l’Union européenne (principalement en mer du Nord) a baissé quant à elle de 1% à 156 milliards de mètres cubes. Elle demeure néanmoins la première source d’approvisionnements, représentant 33% de la consommation de l’UE.

    Si la Russie a augmenté sa part, tel est le cas également de la Norvège, avec 23% contre 22% en 2012. L’Algérie, qui constitue le troisième fournisseur, a vu sa part baisser de 9 à 8%.

    La part du Qatar n’a représenté que 4 % en 2013 contre 6% en 2012. Une baisse qui semble liée au mode d’acheminement retenu par les entreprises qataries, lesquelles privilégient le transport du gaz sous sa forme liquéfiée (GNL). Solution qui au final semble plus rémunératrice vers des marchés asiatiques.....

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  • La crise en Ukraine provoque une flambée des prix de maïs, blé et soja US - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/03/la-crise-en-ukraine-provoque-une-flambee-des-prix-de-mais-ble-et-soja

    Décidément le destin ne s’y est pas trompé en marquant plus particulièrement l’Ukraine ces jours derniers. Si le pays constitue un élément stratégique crucial sur le plan du transit gazier de la Russie vers l’Union européenne, il n’en demeure pas moins le grenier de l’Europe.
    Les violentes tensions qui frappent aujourd’hui le pays pourront donc faire flamber les cours des matières premières agricoles et des denrées alimentaires, en suivant. A la plus grande joie des spéculateurs et de ceux sachant tirer partie d’éventuelles émeutes de la faim ? voire même susceptibles de les provoquer ? Qui sait …

    En tout état de cause, les cours du maïs, du blé et du soja se sont envolés cette semaine à Chicago à des niveaux plus enregistrés depuis plusieurs mois. Rappelons en effet que l’Ukraine est le troisième exportateur mondial de maïs, le sixième de blé et le premier exportateur mondial de graines de tournesol (alternatif au soja pour la production d’huile).
    Compte-tenu des tensions très vives entre Moscou et Kiev, sur fond notamment de rivalités territoriales en Crimée, les investisseurs redoutent qu’un conflit armé sur le terrain ne perturbe les exportations ukrainiennes et russes, ces dernières transitant via la mer Noire.

    Si l’Ukraine assure certes que les cargaisons demeurent acheminées à l’heure actuelle, et qu’aucune information contraire ne circule, les acheteurs de denrées agricoles préfèrent se tourner vers des sources d’approvisionnements plus sûres … telles que celles en provenance des Etats-Unis. Contexte de nature à faire flamber les prix à Chicago
    .Le rapport hebdomadaire sur les exportations américains publié jeudi a d’ores et déjà fait état de ventes à destination de l’étranger bien plus élevées que prévu la semaine dernière, tant pour le maïs, que pour le blé ou le soja.
    Autre élément jouant en faveur d’une hausse des prix : des inquiétudes concernant la récolte du blé d’hiver outre-Atlantique. Après un hiver d’une rigueur exceptionnelle et des conditions trop sèches, les autorités ont ainsi annoncé lundi que la qualité du blé s’était détériorée en février dans le Kansas, le Nebraska, le Texas, l’Oklahoma et l’Illinois, des Etats au coeur de la zone de production de blé américain.

    En ce qui concerne plus particulièrement les marchés du maïs et du soja, les investisseurs demeurent partagés. Si plusieurs cabinets ont abaissé leurs estimations de production pour le Brésil, les pluies tombées en Argentine en février dernier semblent avoir eu un effet positif sur le niveau de récolte d’oléagineux.
    Mais au final, les marchés pourraient considérer que les pertes concernant le Brésil soient supérieurs aux gains à venir en Argentine.

    Le rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (USDA) sur l’offre et la demande mondiales de produits agricoles – qui sera publié lundi – pourrait faire état d’une révision de ses estimations pour soja et maïs d’Amérique du Sud, ses prévisions d’exportations américaines pouvant parallèlement être revues à la hausse, compte-tenu de la situation en Ukraine.

    Au final, vendredi, le boisseau de maïs pour livraison en mai, évoluait à la mi-séance à 4,9025 dollars contre 4,6350 dollars en fin de semaine dernière. Un niveau s’approchant des plus hauts de début septembre 2013.
    Parallèlement, le boisseau de blé pour la même échéance s’échangeait à 6,5300 dollars contre 6,0225 dollars sept jours plus tôt, au plus haut depuis début décembre.

    Le boisseau de soja pour livraison en mai s’échangeant quant à lui à 14,4676 dollars contre 14,1400 dollars, un tel niveau n’ayant plus été vu depuis le début de juillet 2013.

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