#russophobie

    • Russia & the US PressThe Article the CJR Didn’t Publish
      https://bylinetimes.com/2023/02/04/russia-and-the-us-press-the-article-the-cjr-didnt-publish

      Très intéressant au premier abord, mais en progressant je trouve l’histoire de plus en plus fastidieuse. Tout tourne autour de la question si oui ou non une collection d’emails a été fournie au grand public après avoir été copié par une « taupe » ou si quelques services secrets russes les ont copiés à distance.

      Le tout mélangé avec les préjugés russophobes propres au commun des étatuniens l’histoire n’a d’intérêt que si on ne connaît pas encore le fonctionnenment de la politique aux États Unis. A ce niveau là par contre on découvre les lignes du front entre la tendances des « liberals », « conservatives » et la nouvelle droite trumpiste qui se livrent une guéguerre comme un concours du meilleur impérialiste.

      Actuellement Arte nous propose une belle représentation de l’ambiance dans les cercles de ces #élites, « Le talentueux monsieur Ripley » d’après Patricia Highsmith.

      #merci @fil

      #USA #presse #société #presse #russophobie #anticommunisme #pizzagate

    • De mon côté, plus que l’histoire de savoir d’où proviennent les leaks, j’ai lu cet article comme un questionnement sur l’intégrité de the nation et du CJR, étant donné leur image progressiste. Les éléments mentionnés sur les conflits d’intérêt sont bien affligeants.

  • Will predictive systems profile you as a criminal ?
    https://seenthis.net/messages/988967

    #merci @cabou qui nous a communiqué l’URL d’un test de #predictive_policing.
    https://www.fairtrials.org/predictive-policing

    Le test serait un excercice assez amusant si la question de fond n’était pas tellement inquiétante. Je l’ai appliqué sur un habitant typique de Berlin à l’époque du mur (1961 - 1989). Pour ce personnage typique la réponse à presque toutes les questions est « JA ». Ne riez pas. C’est grave. D’abord parce que mon exemple montre à quel point la validité des résultats dépend du contexte.

    Il est toutefois bien plus intéressant de découvrir à travers ce test à quel point nous sommes tous impliqués dans les méfaits du système capitaliste. Nous avons du mal à accepter notre part de responsabilité pour les excès et crimes dont se rendent coupables en première ligne nos patrons et dirigeants politiques.

    Première question. A l’attaque !

    Question 1/10 Have you ever skipped school or did you go to more than one school when you were younger?

    Mais bien sûr, avec les longues marches pendant la fuite des Allemands et la nécessité de s’abriter pendant les combats de la dernière phase de la guerre on ne pouvait pas ne pas rater des jours d’école ou d’en changer.
    JA

    Question 2/10 Have you or your family received any welfare or benefits, for any reason (e.g for unemployment, housing, childcare)?

    Évidemmant les riches s’étant tous barrés en Bavière, la vaste majorié des Berlinois et surtout des Berlinoises restés sur place étaient pauvres comme les réfugiés de l’Est et recevaient de l’aide alimentaire. Peu de gens disposaient de moyens suffisants pour se procurer du pain au prix d’or (littéralement) sur le marché noir.
    Alors JA

    Question 3/10 Are you from a single parent family (were you raised by a single parent)?

    Tous les hommes en age d’avoir des enfants étaient partis à la guerre et ont passé du temps comme prisonniers de guerre. Toute la génération née entre 1925 et 1940 a été élevée a un moment donné par des mères seules.
    JA

    Question 4/10 Do you consider yourself to be from a minoritised ethnic or otherwise racialised background?

    Les gens ne le savaient pas ou cachaient leurs origines polonaises, juives, slaves etc. Donc, s’ils répondaient « NON » on ne pouvait pas savoir s’ils mentaient. Mais s’ils ont survécu c’est que leurs parents étaient en possession d’un certificat d’aryanité (https://fr.wikipedia.org/wiki/Certificat_d%27aryanit%C3%A9)
    Alors guand même NEIN

    Question 5/10 Do you have a parent or grandparent who was born in another country?

    Avec les guerres et changements de frontières depuis la deuxième moitié du dix neuvième siècle il y a de fortes chances qu’une réponse informée par un Berlinois ou une Berlinoise et sincère soit
    JA

    Question 6/10 Do you have a low or ‘bad’ credit score (for example, have you ever paid a bill late, or taken out a loan and missed any payments)?

    A l’époque pas encore de paiement échelonné et la réforme monétaire de 1948 avait permis à tout le monde de redémarrer. Pourtant la misère touchait tout le monde alors il était normal de ne pas payer immédiatement sa consommation au bar ou d’emprunter de l’argent pour payer un loyer.
    JA

    Question 7/10 Do you live in a neighbourhood or area that has a high crime rate?

    Euh, Berlin c’était la capitale du crime. D’abord il y a eu l’extermination des fous, des communistes et des juifs, chacun participait à la guerre d’extermination des peuples slaves, puis tout le monde volait pour survivre À la pénurie d’après guerre...
    JA

    Question 8/10 Have you ever been a victim of crime or have you witnessed a crime?

    Choisissez un crime au hasard. La réponse sera toujours OUI.
    JA

    Question 9/10 Do you know anyone who has been in contact with the police (for example, that can include speaking to them on the street, an ID check, a stop and search, being questioned or an arrest)?

    Quelle police ? Schutzpolizei, kasernierte Volkspolizei, Geheimpolizei ? MP (military police étatsunienne), gendarmerie francaise, Royal Military Police ... ils étaient tous là et la police allemande gérait les cartes d’identité et passports des Berlinois. On était de bons copains avec tous.
    JA

    Question 10/10 Have you ever had contact with the police (for example, speaking to them on the street, an ID check, a stop and search, or an arrest)?

    Bien sûr. Tout le temps. Partout.
    JA

    Le résultat n’est pas étonnant mais il me choque gand même.

    High Risk

    You have been assessed as HIGH risk of committing criminal behaviour.

    You will be subject to constant monitoring by law enforcement and the police will regularly come to your home. If crimes happen in your area, you will be a primary suspect because you are ‘high risk’, and you will be arrested and questioned. Your risk score may be shared with your school, employer, and health, immigration and child protection authorities. You may be excluded from school, fired or have your children removed. This will maintain your risk level, and it’s unlikely that you will ever be removed from their database. Prosecutors will seek immediate pre-trial detention and the harshest punishment for any alleged offences, however minor, including prison sentences.

    Voici la preuve qu’il faut se préparer à des actes criminels de la part des Allemands contre les pays slaves et surtout contre la Russie. Ce résultat vous étonne ? Pas moi ;-).

    Je les connais depuis toujours ces anticommunistes et russophobes qu’on matait difficilement déjà entre 1941 et 1991. Après avoir fait semblant d’avoir abandonné leur soif de sang slave pendant 24 ans ils osent aujourd’hui ressortir de leurs trous et brandir le drapeau de la civilisation occidentale triomphant sur les slaves incultes.

    C’est une très vielle histoire.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_Teutonique

    Pourtant, il se peut que nos contemporains soient des hommes et des femmes davantage paisibles. La majorité des Berlinoises et Berlinois d’aujourd’hui n’est pas née à Berlin et n’y a pas vécu pendant les époques du nazisme, de l’occupation militaire et de guerre. On connaît mal ces nouveaux arrivants et il n’est pas impossible que les Souabes, Bavarois et les originaires des autres régions allemandes soient des gens très gentilles et intelligents qui ne voudraient surtout pas que notre pays se mêle des conflits entres peuples plus enclins aux armes comme moyen de régler leurs affaires.

    Il faut rester optimiste. On a le droit de rêver, pas vrai ?

    #Allemagne #crime #russophobie

  • Milan, une université annule un séminaire sur Dostoïevski : la russophobie primaire, une défaite de l’intelligence

    https://www.bvoltaire.fr/milan-une-universite-annule-un-seminaire-sur-dostoievski-la-russophobie-pr

    Qu’est-ce que cette version antirusse de la cancel culture dit de notre société occidentale ? Déclinée sur le mode de la russophobie la plus primaire, elle est le fruit d’une société occidentale avachie, abêtie, incapable de réfléchir sinon sur un mode binaire, simpliste. La société occidentale est devenue l’ennemie de la nuance, du débat, la culture n’est plus qu’un simple moyen de propagande, de promotion d’idéologies, d’autodestruction.

    ...

    Andreï Makine, académicien d’origine russe, dans un remarquable entretien accordé au Figaro, se désole de tout cela : « C’est le meilleur moyen, pour les Européens, de nourrir le nationalisme russe, d’obtenir le résultat inverse de celui escompté. Il faudrait au contraire s’ouvrir à la Russie, notamment par le biais des Russes qui vivent en Europe et qui sont de manière évidente pro-européens. Comme le disait justement Dostoïevski : “Chaque pierre dans cette Europe nous est chère […] Notre continent est un trésor vivant, il faut le protéger. Hélas, on préfère prendre le contre-pied de cette proposition : bannir Dostoïevski et faire la guerre. C’est la destruction garantie car il n’y aura pas de vainqueur. »

    #russophobie #makine #culture

    • Témoignage :
      Marché de Hem(Fr) petit marché et on ne peut plus bourgeois ce matin.
      Rien aux couleurs de l’Ukraine, ici pas de figurants parisiens.
      Pas un mots sur la guerre.

      Ensuite un verre dans une brocante bistrot en Belgique, à côté.
      A la table d’à côté, une famille de 6 personnes, digne du marché de Hem, trés classe moyenne.

      Je résume :
      A propos de l’Ukraine, que de fake news, il y a cette histoire truquée de miss Ukraine . . . .
      Artistes russes : Mais ils traitent ce gens comme les juifs durant la guerre . . .

      Comme quoi, les médias ont encore beaucoup d’efforts à faire afin d’arriver aux objectifs fixés par leurs patrons milliardaires.

  • Comment l’URSS aurait fait « imploser » le système social US
    https://fr.sputniknews.com/20211020/grandeur-decadence-todd-urss-us-1052249180.html

    Et si le déclin de l’Empire américain était avant tout social ? Et si c’était feu l’URSS qui avait précipité cet affaiblissement, remportant une victoire posthume sur son adversaire de la Guerre froide ? C’est la thèse, paradoxale en apparence, qu’a développé Emmanuel Todd lors d’une conférence qu’il a animée le 14 octobre à Paris pour le Dialogue franco-russe.

    https://www.youtube.com/watch?v=DgCZj_jHUOs

    Alors que les États-Unis semblaient être sortis grands vainqueurs de leur confrontation avec l’Union soviétique au début des années 1990, ils portaient déjà en eux le germe de leur effondrement social. Pour en arriver à de telles conclusions, l’anthropologue et historien s’est penché sur des « indicateurs très simples » de la santé de la société étasunienne. Les mêmes que ceux qui lui permirent de prédire l’implosion de l’URSS dans son premier ouvrage, La chute finale (Éd. Robert Laffont, 1976) quinze ans avant qu’elle n’advienne.

    Mortalité infantile élevée (5,6pour 1.000 aux États-Unis, contre 4,9 en Russie), recul de l’espérance de vie aux États-Unis alors qu’elle progresse en Russie. Un recul dopé par la progression du taux de suicide tout au long des années 2000 outre-Atlantique (14,5 pour 1.000 habitants contre 11,5 en Russie), ainsi que par l’envolée des overdoses d’opioïdes et de l’alcoolisme.

    Évolution « négative » aux USA Vs « stabilité » du système social russe
    « Des morts qui, en fait, reflètent la destruction de la classe ouvrière américaine », estime Emmanuel Todd, qui oppose à cette évolution « frappante » et « négative » au pays de l’Oncle Sam… la « stabilité » du système social russe.

    « La persistance d’un discours négatif sur la Russie est étonnante, alors qu’il est si facile de sortir des évolutions positives spectaculaires », lance l’anthropologue. Et pour cause, le constat chiffré qu’il pose prend le contrepied du portrait régulièrement dépeint d’une société russe où le niveau de vie ne cesserait de se dégrader https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/13/russie-riche-russes-pauvres_6098099_3234.html .

    Ces chiffres sont d’autant plus honteux pour les États-Unis que les dépenses sociales y sont proportionnellement plus élevées : 16,5% du PIB, contre 10 à 15% dans les pays ayant un niveau de développement comparable. Autre statistique que brandit l’anthropologue : celle de la population carcérale, qui bat tous les records en Amérique. Une situation, là encore inverse à la tendance en Russie, où le nombre de personnes incarcérées a été divisé par deux en vingt ans https://blogs.mediapart.fr/daniel-ac-mathieu/blog/230520/baisse-du-nombre-des-detenus-en-russie . « En 2016, nous avons 655 incarcérés pour 100.000 habitants aux États-Unis et 328 seulement en Russie. C’est le taux le plus élevé du monde, ce n’est pas une société normale ! », juge Emmanuel Todd.

    Lutte contre l’URSS : âge d’or et effondrement du modèle US
    . . . . .
    "Il faut être capable de voir que le système social américain n’est plus le même. Cette transformation n’a pas été aussi violente que l’implosion du communisme, qui a créé des niveaux de souffrance instantanée beaucoup plus élevés. Mais quand même, obtenir dans le pays qui à la fin des années 1920 pesait 44,8% de la production industrielle mondiale une mortalité infantile absolument minable, une baisse de l’espérance de vie, c’est bien qu’il y a eu destruction de quelque chose.
    . . . . .

    #emmanuel_todd #démocratie #inégalités #Santé #racisme #politique #todd #usa #Russie #état #histoire #Démocratie #mortalité #mortalité_infantile #russophobie

  • La Russie poursuit ses bombardements en Syrie
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/10/01/les-frappes-russes-en-syrie-nouvelle-etape-du-conflit_4779065_3218.html

    L’accélération de l’engagement de Moscou, à la demande expresse du régime de Damas, s’inscrit sur fond de bras de fer entre MM. Obama et Poutine sur le sort à réserver à M. Assad, « tyran », pour le premier, et rempart contre l’EI, pour le second.

    Ça fait au moins un des « frappeurs » qui dispose d’un mandat pour le faire…

    Au passage, troisième version du titre, après

    Les frappes russes en Syrie, nouvelle étape du conflit

    et

    Selon l’OTAN, les frappes russes n’étaient pas dirigées contre l’EI