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  • 🚨 RÉFORME DU RSA : LA NOTE SUR LE DANGER DE LA RÉFORME QUE LE GOUVERNEMENT VOULAIT CACHER. 🧶, Arthur Delaporte, député de la 2ème circonscription du Calvados • Porte-parole du groupe PS à l’A.N.

    https://threadreaderapp.com/thread/1706736451625370073.html

    Comment la réforme du RSA va mettre les Français dans la galère plutôt qu’au travail.

    Depuis lundi, l’Assemblée nationale étudie le texte « pour le plein emploi ». Au menu : 15h d’activité obligatoire par semaine pour les allocataires du RSA et des sanctions à la pelle.
    C’est là que ça se corse. On a beau demander au ministre @olivierdussopt d’avoir des données sur les sanctions : combien ? sur quels territoires ? pour quelle efficacité ?

    Aucune réponse. Le parlement légifère à l’aveugle.

    ce Monsieur publie en 1ère page cette note, réputée publique, mais ne la publie pas. je ne la trouve nulle part...

    #RSA #France_travail #loi_plein_emploi #santions

  • Je viens de mettre en ligne mon #plugin_spip Hotspots (pour #SPIP évidemment) :
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/Hotspots

    C’est un plugin qui permet d’associer une « grande » image dans une rubrique, et cela fait, chaque article de cette rubrique pourra être « situé » dans cette image sous la forme d’un « hotspot » rectangulaire, oval ou ponctuel (un point).

    C’est une interface graphique particulièrement originale, et c’est redoutablement efficace à utiliser.

    Alors attention : autant c’est facile à utiliser dans l’espace privé, autant pour le site public, vous aurez à sortir l’huile de coude et coder les choses vous-mêmes. J’en ai une utilisation tellement versatile que je n’ai jamais développé d’interface publique « clé-en-main » qu’on pourrait réutiliser telle quelle.

    Pour comprendre la logiques des valeurs utilisées pour afficher les hotspots de manière responsive sur l’image de fond, on peut aller regarder le code du fichier :

    /formulaires/modifier_hotspot.hml

    Sur la page de rubrique, j’installe une grande image de référence (ici apparaissent déjà des hotspots) :

    Dans chaque article de la rubrique, dans la colonne annexe, une petite vignette de cette image de référence apparaît : il suffit de cliquer dessus pour définir que cet article sera un hotspot.

    À ce moment, dans la page de l’article, on peut définir précisément la forme et les limites du hotspot (ici un rectangle) :

    Ensuite en fonction des besoins, je fabrique plein d’interfaces très différentes. Sur cet exemple, je l’ai utilisé pour fabriquer un « jeu » tactile demandant de replacer des bijoux au bon endroit :

    Mais mon usage le plus fréquent, c’est de créer les hotspots dans des images panoramiques à 360° (évidemment, là il faut un peu bosser son javascript) :
    https://musee.info/La-salle-Bazille

    Ou dans une image « zoomable » :

    Un usage basique serait, évidemment, de gérer des « image map » (mais c’est quelque chose que je n’utilise rigoureusement jamais).

  • Après des mois de travail et plusieurs cycles de béta-lecture, je suis content d’apporter une petite contribution à l’univers de fiction #solarpunk. Ma nouvelle s’appelle Carriotepunk (oui c’est un titre), et elle est enfin disponible sur itch, en licence libre CC0.

    Dans cette nouvelle vous pourrez suivre deux parcours en parallèle, deux récits qui traversent des territoires post-capitalistes dans une époque différente de la nôtre. D’un côté il y a un enfant receuilli sur la route, et de l’autre une jeune femme nomade qui tire un chariot solaire.

    Pour la lecture il y a plein de formats, en téléchargement libre : epub, PDF, page web.
    Dans le cadre de la jam Solarpunk - Futurs désirables et durables il y a même un fichier PDF brochure prêt à être imprimé à la maison, pour permettre à la nouvelle d’exister sous forme de vrai objet. En papier ça représente 32 pages A5, imposées sur 16 pages A4 à imprimer recto-verso, soit 8 feuilles A4 au total.

    Tout est là : https://ortaviz.itch.io/carriotepunk-nouvelle-fr

    Et si vous utilisez Mastodon, il y a un message de présentation ici : https://imaginair.es/@w_ortiz/111097240442618865

  • Atelier « Patrimoines hydrauliques. Invention, valorisation ou invisibilisation ? » – le 14 décembre 2023
    https://reseaux.parisnanterre.fr/atelier-patrimoines-hydrauliques-invention-valorisation-ou-inv

    Pour la saison 2023/2024, le Rés-EAUx organise, en collaboration avec l’UMR LADYSS et l’UMR CESAH, un atelier intitulé : « Patrimoines hydrauliques. Invention, valorisation ou invisibilisation ? » Rendez-vous le jeudi 14 décembre 2023 de 9h30 à 17h30,à la MSH Paris Nord, … Lire la suite

    #Événements #Séminaire_Ecologie_Politique_de_l'EAU #droit_au_cours_d'eau #écologie_politique #séminaire

  • What Is Data Literacy and Why Is It Important ?

    je pointe ici parce que, pour une fois, au milieu des généralités habituelles sur « la data », il est mentionné, parmi les compétences,
    • la production de données
    • et le nettoyage

    https://www.techrepublic.com/article/what-is-data-literacy

    Data literacy, the ability to read, understand, analyze and communicate information, helps companies make better decisions, improve performance and visualization, and better manage risks and opportunities.
    […]
    What are the important data literacy skills?
    Data types and structures
    Understanding data as it evolves through different stages and data structures is a basic data skill. This involves not only recognizing numeric data from text data or categorical data, but also identifying raw data from data fit for business or data that is poorly formatted, incorrect or outdated.

    How data is structured and stored and knowing where it came from are vital to building comprehensive data inventories and data flow charts, which will serve as the foundation for most data operations.

    Data cleansing
    A business intelligence dashboard that executives and leaders use to make decisions can be a liability if the data used to build it is incorrect. This means selecting raw data that is useful and making sure it is properly formatted and is not incorrect in any way.

    Data generation
    Data generation involves all the processes and endpoints used by a business to collect or create new data. Usually, the first stages of data generation are ripe with raw data. However, when collecting or generating new data, compliance, security and reliability of the data as well as a proper inventory are vital.

    Data analysis
    Data analytics involves recognizing which data is useful for a business goal and selecting that data as a “feature.” There are many automated technologies today that excel in data analytics, including automatic feature engineering.

    However, humans are still vital for data and analytics to work well. Not only must the right data be identified, but it must be correlated with other data; patterns need to be found; and comparisons, conclusions and projections need to be made.

    Data stories
    Using data to tell data stories is a vital data literacy tool. No one wants to see endless Excel sheets during a presentation or read through them in an email. A person may be the most talented analytic expert on a team, but if they cannot use data to tell a story or communicate, connect and engage with others, the value of the data is lost.

    Instead of using tables, data stories use high-impact graphs, visualizations, videos, animations, maps and other elements that make data more engaging and easier to understand.

    • J’ai été une data ingénieure sans le savoir.

      J’arrive en CCI, sans formation préalable à la gestion des #données (en dehors de savoir trouver des ref. biblios dans un monde sans internet accessible) et j’ai pratiquement passé deux mois à nettoyer des fichiers excel pour les rendre compatibles avec le logiciel de gestion de contacts qui allait être déployé.

      Ce n’était pas une demande de la hiérarchie : la plupart des gens ne comprenaient pas que si les infos disponibles avaient été entrées à la fouzytout dans un tableur pas prévu pour ça, par des tas de gens qui n’avaient aucune idée de ce qu’ils faisaient, il n’existait aucun moyen automatique pour faire rentrer des roses des sables dans des points.

      Une fois les données normalisées (je ne savais que ça s’appelait comme ça, j’avais juste des listes mal foutues qui ne correspondaient en rien aux champs de la future application), je me suis alors rendues compte qu’elles n’étaient jamais actualisées : autrement dit, les agents entraient des informations, mais n’en sortaient jamais. J’avais un fichier « propre » avec des données bien rangées… et obsolètes.

      Fallait vérifier enregistrement par enregistrement que le gus ou sa boite n’étaient pas en doublon (ça tu pourrais vaguement automatiser), mais aussi pas mort (plein de morts !), déménagé, en faillite, repris.

      Les agents ajoutaient des couches aux couches pour chaque évènement… et même pas toujours au même endroit ni surtout de la même façon.

      Bref, je comprends totalement ce papier.
      Il m’a fallu parfois appeler des agents à la retraite pour comprendre ce qu’ils avaient voulu faire et comment…

    • bienvenue @monolecte dans le monde des « vraies données »

      je ne crois pas qu’il y ait réellement un terme spécifique pour décrire cette compétence, de mon côté, sous l’influence de l’INSEE dont l’organigramme a longtemps mentionné une Direction de la production, mais aussi d’Alain Desrosières qui était administrateur de l’INSEE, j’emploie le terme de #production_de_données. Et ce n’est pas forcément ce côté « soutier » qui est mis en valeur quand on parle de #data_science, pas plus qu’il ne l’était quand on parlait de #statistiques

      ça fait 40 ans que j’interviens dans ce genre de situations ou que je forme des personnes produisant des données…
      dans ce cadre, c’est incroyable le nombre de choses qu’on apprend sur l’organisation effective du travail et l’histoire des organismes ; l’idéal, c’était quand l’équipe chargée du boulot était constituée d’une jeune statisticienne issue d’un IUT STID et d’une employée blanchie sous le harnois , gérant le bouzin depuis 20 ans, après avoir été liquidateur (de feuilles de soins) pendant au moins 10 ans, situation typique des CPAM à l’époque où j’y intervenais. Et oui, étant données les conditions de travail et de rémunération, c’étaient très majoritairement des femmes, aussi bien l’une que l’autre.

  • Pour lutter contre le trafic de drogues et toutes ses conséquences, la France doit repenser une stratégie symbole de déroute
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/25/face-aux-trafics-de-drogue-des-pistes-pour-sortir-de-l-echec-du-tout-repress
    https://img.lemde.fr/2023/09/24/392/9/7668/5112/1440/960/60/0/1c58db8_1695557015355-000-33l224z.jpg
    Un graffiti indiquant les prix d’un point de deal dans le quartier de la Castellane, à Marseille, le 27 juin 2023. NICOLAS TUCAT / AFP

    La « guerre » contre la drogue menée depuis la fin du XXe siècle n’a pas su enrayer le développement du #narcotrafic, qui semble plus puissant que jamais. La France doit revoir sa doctrine, au risque de voir la situation dégénérer comme aux Etats-Unis, avec la crise des opioïdes.

    L’expression sonne comme une rengaine, la posture a un air de déjà-vu : contre les trafics de drogue, c’est « la guerre » qu’un vrai chef doit déclarer. Voilà plus de cinquante ans, en juin 1971, que Richard Nixon la convoqua aux Etats-Unis. Le 8 septembre, dans un entretien au Parisien, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, a filé cette métaphore martiale en précisant qu’il entend désormais mener « la bataille de Stalingrad » (en référence au quartier parisien du même nom ) contre les trafiquants [et à un épisode aussi décisif qu’extrêmement meurtrier de la seconde GM..., ndc].

    Les victoires mises en avant par l’exécutif s’expriment au fil des résultats des #saisies, en hausse constante (plus de 150 tonnes en 2022 contre 115 tonnes l’année précédente), et des « points de deal » démantelés. Ces décomptes se veulent rassurants. Ils masquent une autre réalité : l’insolente santé du marché de la drogue, plus disponible que jamais, à un prix maîtrisé, malgré une doctrine immuable du tout-répressif.
    Face à des trafics se régénérant sans cesse, policiers et magistrats spécialisés convoquent à l’envi le mythe de Sisyphe poussant indéfiniment son rocher ; ou parlent de « l’océan vidé à la petite cuillère » lorsque, pour quelques barrettes de shit saisies et une poignée de « choufs » interpellés, ni la marchandise ni le personnel ne manquera le lendemain. Quant aux tribunaux, ils sont embolisés par les comparutions des « petites mains ». Des audiences où règne la loi du silence.

    La menace évolue sans cesse

    « Pilonner » les points de #deal n’a pas tari l’offre et encore moins pacifié des #quartiers où les luttes de territoire ont fait plus de soixante-dix victimes depuis le début de l’année. Une situation dénoncée dans une tribune au Monde par une cinquantaine de maires, jeudi 21 septembre, appelant à un « plan national et européen contre le trafic de drogue » notamment en « généralisant les enquêtes sur le #patrimoine » sans négliger les aspects sanitaires, en termes de prévention et de soins.
    Cette demande d’une réponse ambitieuse et globale a du sens, tandis que les déploiements de la #CRS_8 comme réplique immédiate aux violences liées aux trafics ainsi que l’annonce de la création d’une nouvelle unité d’investigation spécialisée peinent à convaincre les enquêteurs de terrain.

    La menace évolue sans cesse car, à la manière d’entreprises innovantes, les groupes criminels ont su se saisir de la révolution numérique, développer des offres multiproduits, et nouer des partenariats avec des fournisseurs et des brokers (« intermédiaires ») étrangers. Pour déstabiliser pareil ennemi, les politiques publiques doivent prendre en compte les différents niveaux du « spectre » criminel.

    Au sommet, d’abord, en améliorant la coopération policière et judiciaire avec les pays où les chefs de réseau vivent à l’abri des violences, à la manière de #rentiers_du_crime. Ensuite, en investissant dans les enquêtes au long cours visant les organisations françaises prêtes à monter en gamme et à déchaîner la violence : ce « milieu du spectre », fondamental dans la distribution. Enfin, en comprenant que, au bas de l’échelle, la #précarité économique et sociale précipite aussi le début des « carrières » dans le deal. C’est en proposant des projets alternatifs, d’autres horizons, que cette armée de réserve adolescente pourra se détourner d’un travail où elle risque sa vie à chaque « shift » (« relève »).

    Car l’éradication des filières illicites passe aussi par une politique sociale visant le bien-être quotidien des habitants des quartiers où s’organise la vente de drogue. Les victimes « collatérales » des fusillades le rappellent : la problématique de la lutte antistupéfiants dépasse le cercle des initiés, dealeurs et #clients. Elle touche les villes comme les campagnes. La société dans son ensemble.

    Le tabou de la #légalisation

    Mais l’emprise des groupes criminels organisés va plus loin. La procureure de Paris le rappelait, en novembre 2022, dans Le Monde : « Le niveau de la menace est tel que l’on détecte des risques de déstabilisation de notre Etat de droit », disait Laure Beccuau, préoccupée par les développements récents en Belgique et aux Pays-Bas. Intensifier la lutte contre le #blanchiment et la #criminalité_financière apparaît fondamental. Tout comme le fait de cibler aussi les « cols blancs », ces facilitateurs, ces prête-noms, ces complices nichés dans les administrations, essentiels pour la pérennisation du narcotrafic.

    Les rapports des services de renseignements le soulignent : la France tient une place à part dans la géographie des trafics de stupéfiants. Une position stratégique, comme pays de transit, au cœur de l’Europe occidentale… Mais aussi l’un des plus gros marchés du continent, avec 600 000 usagers de cocaïne et 5 millions de consommateurs de cannabis.

    La remise en question de la politique liée au cannabis semble aujourd’hui taboue. Ce n’était pas le cas pour le candidat Emmanuel Macron, le 4 septembre 2016, lorsqu’il annonçait, sur France Inter, que « la légalisation a une forme d’efficacité ». Avant de se raviser une fois élu. Ni la littérature scientifique ni les exemples étrangers (Canada, Portugal, Allemagne désormais…) n’entraînent de réflexion sur de nouvelles approches. Un rapport parlementaire transpartisan, remis en 2021, appelait à ouvrir le débat public sur un « modèle français de législation réglementée ». Un rapport du Conseil économique, social et environnemental, étayé, poursuivait en ce sens début 2023. Les deux sont restés dans les tiroirs.

    Au-delà de ce retard, l’ampleur des défis à venir rend urgente la mise en place d’une doctrine renouvelée. Particulièrement face à l’arrivée sur le marché de nouvelles substances de synthèse aux effets létaux surpuissants. Un demi-siècle après la déclaration de « guerre » de Richard Nixon, les Etats-Unis sont aujourd’hui incapables de se défendre face à la crise des opioïdes (environ 120 000 morts par overdose attendues en 2023). Si elle ne veut pas sombrer à son tour, la France doit repenser d’urgence une stratégie aujourd’hui symbole de déroute.

    aussi :
    « La légalisation du cannabis donnera les moyens d’agir plus efficacement pour protéger davantage nos concitoyens »
    analyse (2021) : A #Marseille, le trafic de #drogue prospère sur l’abandon de la #ville
    Comment la cocaïne arrive-t-elle jusque dans la poche des consommateurs ?

  • Über die allmähliche Verfertigung
    der Gedanken beim Reden
    Heinrich von Kleist an R[ühle] v. L[ilienstern]
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Kleist,+Heinrich+von/%C3%84sthetische,+philosophische+und+politische+Schriften/%C3%9Cber+die+allm%C3%A4hliche+Verfertigung+der+Gedanken+beim+Reden?hl=kleist+

    A propos de la relation de la pensée et du discours public, avec des références à Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau et Jean de La Fontaine

    Wenn du etwas wissen willst und es durch Meditation nicht finden kannst, so rate ich dir, mein lieber, sinnreicher Freund, mit dem nächsten Bekannten, der dir aufstößt, darüber zu sprechen. Es braucht nicht eben ein scharfdenkender Kopf zu sein, auch meine ich es nicht so, als ob du ihn darum befragen solltest: nein! Vielmehr sollst du es ihm selber allererst erzählen. Ich sehe dich zwar große Augen machen, und mir antworten, man habe dir in frühern Jahren den Rat gegeben, von nichts zu sprechen, als nur von Dingen, die du bereits verstehst. Damals aber sprachst du wahrscheinlich mit dem Vorwitz, andere, ich will, daß du aus der verständigen Absicht sprechest, dich zu belehren, und so könnten, für verschiedene Fälle verschieden, beide Klugheitsregeln vielleicht gut nebeneinander bestehen. Der Franzose sagt, l’appétit vient en mangeant, und dieser Erfahrungssatz bleibt wahr, wenn man ihn parodiert, und sagt, l’idée vient en parlant. Oft sitze ich an meinem Geschäftstisch über den Akten, und erforsche, in einer verwickelten Streitsache, den Gesichtspunkt, aus welchem sie wohl zu beurteilen sein möchte. Ich pflege dann gewöhnlich ins Licht zu sehen, als in den hellsten Punkt, bei dem Bestreben, in welchem mein innerstes Wesen begriffen ist, sich aufzuklären. Oder ich suche, wenn mir eine algebraische Aufgabe vorkommt, den ersten Ansatz, die Gleichung, die die gegebenen Verhältnisse ausdrückt, und aus welcher sich die Auflösung nachher durch Rechnung leicht ergibt. Und siehe da, wenn ich mit meiner Schwester davon rede, welche hinter mir sitzt, und arbeitet, so erfahre ich, was ich durch ein vielleicht stundenlanges Brüten nicht herausgebracht haben würde. Nicht, als ob sie es mir, im eigentlichen Sinne sagte; denn sie kennt weder das Gesetzbuch, noch hat sie den Euler, oder den Kästner studiert. Auch nicht, als ob sie mich durch geschickte Fragen auf den Punkt hinführte, auf[453] welchen es ankommt, wenn schon dies letzte häufig der Fall sein mag. Aber weil ich doch irgendeine dunkle Vorstellung habe, die mit dem, was ich suche, von fern her in einiger Verbindung steht, so prägt, wenn ich nur dreist damit den Anfang mache, das Gemüt, während die Rede fortschreitet, in der Notwendigkeit, dem Anfang nun auch ein Ende zu finden, jene verworrene Vorstellung zur völligen Deutlichkeit aus, dergestalt, daß die Erkenntnis, zu meinem Erstaunen, mit der Periode fertig ist. Ich mische unartikulierte Töne ein, ziehe die Verbindungswörter in die Länge, gebrauche auch wohl eine Apposition, wo sie nicht nötig wäre, und bediene mich anderer, die Rede ausdehnender, Kunstgriffe, zur Fabrikation meiner Idee auf der Werkstätte der Vernunft, die gehörige Zeit zu gewinnen. Dabei ist mir nichts heilsamer, als eine Bewegung meiner Schwester, als ob sie mich unterbrechen wollte; denn mein ohnehin schon angestrengtes Gemüt wird durch diesen Versuch von außen, ihm die Rede, in deren Besitz es sich befindet, zu entreißen, nur noch mehr erregt, und in seiner Fähigkeit, wie ein großer General, wenn die Umstände drängen, noch um einen Grad höher gespannt. In diesem Sinne begreife ich, von welchem Nutzen Molière seine Magd sein konnte; denn wenn er derselben, wie er vorgibt, ein Urteil zutraute, das das seinige berichten konnte, so ist dies eine Bescheidenheit, an deren Dasein in seiner Brust ich nicht glaube. Es liegt ein sonderbarer Quell der Begeisterung für denjenigen, der spricht, in einem menschlichen Antlitz, das ihm gegenübersteht; und ein Blick, der uns einen halbausgedrückten Gedanken schon als begriffen ankündigt, schenkt uns oft den Ausdruck für die ganze andere Hälfte desselben. Ich glaube, daß mancher große Redner, in dem Augenblick, da er den Mund aufmachte, noch nicht wußte, was er sagen würde. Aber die Überzeugung, daß er die ihm nötige Gedankenfülle schon aus den Umständen, und der daraus resultierenden Erregung seines Gemüts schöpfen würde, machte ihn dreist genug, den Anfang, auf gutes Glück hin, zu setzen. Mir fällt jener »Donnerkeil« des Mirabeau ein, mit welchem er den[454] Zeremonienmeister abfertigte, der nach Aufhebung der letzten monarchischen Sitzung des Königs am 23. Juni, in welcher dieser den Ständen auseinanderzugehen anbefohlen hatte, in den Sitzungssaal, in welchem die Stände noch verweilten, zurückkehrte, und sie befragte, ob sie den Befehl des Königs vernommen hätten? »Ja«, antwortete Mirabeau, »wir haben des Königs Befehl vernommen« – ich bin gewiß, daß er bei diesem humanen Anfang, noch nicht an die Bajonette dachte, mit welchen er schloß: »ja, mein Herr«, wiederholte er, »wir haben ihn vernommen« – man sieht, daß er noch gar nicht recht weiß, was er will. »Doch was berechtigt Sie« – fuhr er fort, und nun plötzlich geht ihm ein Quell ungeheurer Vorstellungen auf – »uns hier Befehle anzudeuten? Wir sind die Repräsentanten der Nation.« – Das war es was er brauchte! »Die Nation gibt Befehle und empfängt keine« – um sich gleich auf den Gipfel der Vermessenheit zu schwingen. »Und damit ich mich Ihnen ganz deutlich erkläre« – und erst jetzo findet er, was den ganzen Widerstand, zu welchem seine Seele gerüstet dasteht, ausdrückt: »so sagen Sie Ihrem Könige, daß wir unsre Plätze anders nicht, als auf die Gewalt der Bajonette verlassen werden.« – Worauf er sich, selbst zufrieden, auf einen Stuhl niedersetzte. – Wenn man an den Zeremonienmeister denkt, so kann man sich ihn bei diesem Auftritt nicht anders, als in einem völligen Geistesbankrott vorstellen; nach einem ähnlichen Gesetz, nach welchem in einem Körper, der von dem elektrischen Zustand Null ist, wenn er in eines elektrisierten Körpers Atmosphäre kommt, plötzlich die entgegengesetzte Elektrizität erweckt wird. Und wie in dem elektrisierten dadurch, nach einer Wechselwirkung, der ihm inwohnende Elektrizitätsgrad wieder verstärkt wird, so ging unseres Redners Mut, bei der Vernichtung seines Gegners, zur verwegensten Begeisterung über. Vielleicht, daß es auf diese Art zuletzt das Zucken einer Oberlippe war, oder ein zweideutiges Spiel an der Manschette, was in Frankreich den Umsturz der Ordnung der Dinge bewirkte. Man liest, daß Mirabeau, sobald der Zeremonienmeister sich entfernt hatte, aufstand, und[455] vorschlug: 1) sich sogleich als Nationalversammlung, und 2) als unverletzlich, zu konstituieren. Denn dadurch, daß er sich, einer Kleistischen Flasche gleich, entladen hatte, war er nun wieder neutral geworden, und gab, von der Verwegenheit zurückgekehrt, plötzlich der Furcht vor dem Chatelet, und der Vorsicht, Raum. – Dies ist eine merkwürdige Übereinstimmung zwischen den Erscheinungen der physischen und moralischen Welt, welche sich, wenn man sie verfolgen wollte, auch noch in den Nebenumständen bewähren würde. Doch ich verlasse mein Gleichnis, und kehre zur Sache zurück. Auch Lafontaine gibt, in seiner Fabel: Les animaux malades de la peste, wo der Fuchs dem Löwen eine Apologie zu halten gezwungen ist, ohne zu wissen, wo er den Stoff dazu hernehmen soll, ein merkwürdiges Beispiel von einer allmählichen Verfertigung des Gedankens aus einem in der Not hingesetzten Anfang. Man kennt diese Fabel. Die Pest herrscht im Tierreich, der Löwe versammelt die Großen desselben, und eröffnet ihnen, daß dem Himmel, wenn er besänftigt werden solle, ein Opfer fallen müsse. Viele Sünder seien im Volke, der Tod des größesten müsse die übrigen vom Untergang retten. Sie möchten ihm daher ihre Vergehungen aufrichtig bekennen. Er, für sein Teil gestehe, daß er, im Drange des Hungers, manchem Schafe den Garaus gemacht; auch dem Hunde, wenn er ihm zu nahe gekommen; ja, es sei ihm in leckerhaften Augenblicken zugestoßen, daß er den Schäfer gefressen. Wenn niemand sich größerer Schwachheiten schuldig gemacht habe, so sei er bereit zu sterben. »Sire«, sagt der Fuchs, der das Ungewitter von sich ableiten will, »Sie sind zu großmütig. Ihr edler Eifer führt Sie zu weit. Was ist es, ein Schaf erwürgen? Oder einen Hund, diese nichtswürdige Bestie?« Und: »quant au berger«, fährt er fort, denn dies ist der Hauptpunkt: »on peut dire«, obschon er noch nicht weiß was? »qu’il méritoit tout mal«, auf gut Glück; und somit ist er verwickelt; »étant«, eine schlechte Phrase, die ihm aber Zeit verschafft: »de ces genslà«, und nun erst findet er den Gedanken, der ihn aus der Not reißt: »qui sur les animaux se font un chimérique empire.« –[456] Und jetzt beweist er, daß der Esel, der blutdürstige! (der alle Kräuter auffrißt) das zweckmäßigste Opfer sei, worauf alle über ihn herfallen, und ihn zerreißen. – Ein solches Reden ist ein wahrhaftes lautes Denken. Die Reihen der Vorstellungen und ihrer Bezeichnungen gehen nebeneinander fort, und die Gemütsakten für eins und das andere, kongruieren. Die Sprache ist alsdann keine Fessel, etwa wie ein Hemmschuh an dem Rade des Geistes, sondern wie ein zweites, mit ihm parallel fortlaufendes, Rad an seiner Achse. Etwas ganz anderes ist es wenn der Geist schon, vor aller Rede, mit dem Gedanken fertig ist. Denn dann muß er bei seiner bloßen Ausdrückung zurückbleiben, und dies Geschäft, weit entfernt ihn zu erregen, hat vielmehr keine andere Wirkung, als ihn von seiner Erregung abzuspannen. Wenn daher eine Vorstellung verworren ausgedrückt wird, so folgt der Schluß noch gar nicht, daß sie auch verworren gedacht worden sei; vielmehr könnte es leicht sein, daß die verworrenst ausgedrückten grade am deutlichsten gedacht werden. Man sieht oft in einer Gesellschaft, wo durch ein lebhaftes Gespräch, eine kontinuierliche Befruchtung der Gemüter mit Ideen im Werk ist, Leute, die sich, weil sie sich der Sprache nicht mächtig fühlen, sonst in der Regel zurückgezogen halten, plötzlich mit einer zuckenden Bewegung, aufflammen, die Sprache an sich reißen und etwas Unverständliches zur Welt bringen. Ja, sie scheinen, wenn sie nun die Aufmerksamkeit aller auf sich gezogen haben, durch ein verlegnes Gebärdenspiel anzudeuten, daß sie selbst nicht mehr recht wissen, was sie haben sagen wollen. Es ist wahrscheinlich, daß diese Leute etwas recht Treffendes, und sehr deutlich, gedacht haben. Aber der plötzliche Geschäftswechsel, der Übergang ihres Geistes vom Denken zum Ausdrücken, schlug die ganze Erregung desselben, die zur Festhaltung des Gedankens notwendig, wie zum Hervorbringen erforderlich war, wieder nieder. In solchen Fällen ist es um so unerläßlicher, daß uns die Sprache mit Leichtigkeit zur Hand sei, um dasjenige, was wir gleichzeitig gedacht haben, und doch nicht gleichzeitig von uns geben können, wenigstens so[457] schnell, als möglich, aufeinander folgen zu lassen. Und überhaupt wird jeder, der, bei gleicher Deutlichkeit, geschwinder als sein Gegner spricht, einen Vorteil über ihn haben, weil er gleichsam mehr Truppen als er ins Feld führt. Wie notwendig eine gewisse Erregung des Gemüts ist, auch selbst nur, um Vorstellungen, die wir schon gehabt haben, wieder zu erzeugen, sieht man oft, wenn offene, und unterrichtete Köpfe examiniert werden, und man ihnen ohne vorhergegangene Einleitung, Fragen vorlegt, wie diese: was ist der Staat? Oder: was ist das Eigentum? Oder dergleichen. Wenn diese jungen Leute sich in einer Gesellschaft befunden hätten, wo man sich vom Staat, oder vom Eigentum, schon eine Zeitlang unterhalten hätte, so würden sie vielleicht mit Leichtigkeit durch Vergleichung, Absonderung, und Zusammenfassung der Begriffe, die Definition gefunden haben. Hier aber, wo diese Vorbereitung des Gemüts gänzlich fehlt, sieht man sie stocken, und nur ein unverständiger Examinator wird daraus schließen daß sie nicht wissen. Denn nicht wir wissen, es ist allererst ein gewisser Zustand unsrer, welcher weiß. Nur ganz gemeine Geister, Leute, die, was der Staat sei, gestern auswendig gelernt, und morgen schon wieder vergessen haben, werden hier mit der Antwort bei der Hand sein. Vielleicht gibt es überhaupt keine schlechtere Gelegenheit, sich von einer vorteilhaften Seite zu zeigen, als grade ein öffentliches Examen. Abgerechnet, daß es schon widerwärtig und das Zartgefühl verletzend ist, und daß es reizt, sich stetig zu zeigen, wenn solch ein gelehrter Roßkamm uns nach den Kenntnissen sieht, um uns, je nachdem es fünf oder sechs sind, zu kaufen oder wieder abtreten zu lassen: es ist so schwer, auf ein menschliches Gemüt zu spielen und ihm seinen eigentümlichen Laut abzulocken, es verstimmt sich so leicht unter ungeschickten Händen, daß selbst der geübteste Menschenkenner, der in der Hebeammenkunst der Gedanken, wie Kant sie nennt, auf das meisterhafteste bewandert wäre, hier noch, wegen der Unbekanntschaft mit sei nem Sechswöchner, Mißgriffe tun könnte. Was übrigens solchen jungen Leuten, auch selbst den[458] unwissendsten noch, in den meisten Fällen ein gutes Zeugnis verschafft, ist der Umstand, daß die Gemüter der Examinatoren, wenn die Prüfung öffentlich geschieht, selbst zu sehr befangen sind, um ein freies Urteil fällen zu können. Denn nicht nur fühlen sie häufig die Unanständigkeit dieses ganzen Verfahrens: man würde sich schon schämen, von jemandem, daß er seine Geldbörse vor uns ausschütte, zu fordern, viel weniger, seine Seele: sondern ihr eigener Verstand muß hier eine gefährliche Musterung passieren, und sie mögen oft ihrem Gott danken, wenn sie selbst aus dem Examen gehen können, ohne sich Blößen, schmachvoller vielleicht, als der, eben von der Universität kommende, Jüngling gegeben zu haben, den sie examinierten.

    (Die Fortsetzung folgt.)

    Quelle: Heinrich von Kleist: Werke und Briefe in vier Bänden. Band3, Berlin und Weimar 1978, S. 385,460.
    Permalink: http://www.zeno.org/nid/20005169518
    Lizenz: Gemeinfrei #CC0
    Kategorien: #Deutsche_Literatur #Theoretische_Schrift

    #Germanistik #Sprachwissenschaft

  • Crèches : « La démarchandisation de la petite enfance apparaît comme une impérieuse nécessité »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/24/creches-la-demarchandisation-de-la-petite-enfance-apparait-comme-une-imperie

    La multiplication des incidents, dont le décès d’une fillette survenu dans une #crèche lyonnaise en juin, a mis en lumière les dérives de l’ouverture de ce secteur aux acteurs privés lucratifs. Préalable à l’élaboration d’un véritable service public de la petite enfance, le député LFI-Nupes William Martinet réclame, dans une tribune au « Monde », l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire.

    Les Clochettes, La Maison des kangourous, Lapin et compagnie… Ce sont de doux noms qu’arborent les vitrines des #crèches_privée_ lucratives, où sont déposés, tous les matins, près de cent mille jeunes #enfants. En arrière-boutique, l’ambiance est moins féerique.
    Des #fonds_d’investissement capitalisés à hauteur de plusieurs milliards d’euros tirent les ficelles. Dans le portefeuille de ces fonds, les crèches cohabitent avec des pipelines en mer du Nord, une autoroute en Pologne ou encore de la fibre optique au Pays-Bas. Entre ces activités, un seul point commun : l’exigence d’un haut niveau de rentabilité pour satisfaire les investisseurs.

    Jusqu’à récemment, le business des crèches agissait dans l’ombre. Mais la multiplication des incidents, dont le drame qui coûta la vie à une fillette dans une crèche lyonnaise en juin, a fini par attirer l’attention. Rien qu’en cette rentrée deux livres-enquêtes accumulent les témoignages et décrivent un système où la recherche de profit conduit à la « #maltraitance économique » des enfants : des repas rationnés, des couches qui ne sont pas changées, des professionnelles épuisées, en sous-effectif et insuffisamment qualifiées. Les témoignages sont glaçants et inquiètent, à juste titre, les parents.

    Généreux crédit d’impôt

    Ces scandales sont l’aboutissement d’un long processus. Il y a vingt ans, les pouvoirs publics ont fait le choix d’ouvrir le secteur de la petite enfance aux acteurs privés lucratifs. Concrètement, les caisses d’allocations familiales (CAF) ont été sommées de financer indifféremment gestionnaires publics et privés. Un généreux #crédit_d’impôt a été créé pour compléter le modèle économique des entreprises de crèches. C’est le paradoxe de cette privatisation : le business des crèches se développe parce qu’il est biberonné à l’#argent_public.

    Aujourd’hui, la marchandisation de la #petite_enfance est un train fou que rien ne semble arrêter. Les gouvernements successifs, incapables de répondre à la pénurie de modes de garde, y ont vu un moyen de se décharger de leur responsabilité. Les entreprises de crèches se sont engouffrées dans un système qui leur assurait un haut niveau de profitabilité, jusqu’à 40 %, selon un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) publié en 2017.

    Résultat, depuis dix ans, l’essentiel des places de crèches ouvertes l’a été par le secteur privé lucratif. Autant d’argent public gâché car utilisé au profit d’une machine à cash plutôt que de l’épanouissement des jeunes enfants.
    Le lobby des entreprises de crèche n’a eu de cesse de revendiquer, d’obtenir et de mettre en œuvre avec empressement des normes plus faibles, plus souples, moins « contraignantes ». Le résultat est un grand nivellement par le bas, y compris chez certaines collectivités qui ont opportunément sous-traité au privé pour réduire leurs dépenses. La dégradation des conditions d’accueil a été encouragée par la difficulté de la protection maternelle infantile (#PMI) à exercer sa mission de contrôle sur un secteur privé en plein boom.

    Si les enfants sont les premières victimes de ce business, les professionnelles n’en subissent pas moins les conséquences. Elles sont presque exclusivement des #femmes, majoritairement payées au smic, aux conditions de travail épuisantes, mises malgré elles dans la position de rouage d’une machine maltraitante.

    Transparence

    Dans le privé lucratif, une #auxiliaire_de_puériculture avec dix ans d’ancienneté travaille pour un salaire inférieur de 8,1 % à celui du secteur associatif et de 12,6 % à celui du public. Il faut rendre hommage à ces femmes qui, dans leur extrême majorité, malgré les difficultés de leurs conditions de travail, s’efforcent de protéger les enfants de la pression financière qui pèse sur leurs épaules.

    La #démarchandisation de la petite enfance apparaît désormais comme une impérieuse nécessité. Il est temps de construire un véritable service public, gratuit, capable de répondre aux attentes des familles, organisé pour répondre aux besoins des enfants et s’appuyant sur des professionnelles qualifiées et enfin valorisées.

    Pour corriger ce système et entamer une transition, il faut d’abord en faire toute la transparence. Une demande de commission d’enquête parlementaire a été déposée dès le mois d’avril par le groupe parlementaire La France insoumise. Elle peut devenir une démarche transpartisane, faisant écho à l’émotion qui s’est exprimée dans l’ensemble des groupes politiques.

    Les jeunes enfants ne parlent pas, ou si peu, lorsqu’ils subissent des maltraitances. Mais grâce au témoignage des #parents et aux enquêtes des journalistes, désormais, nous savons. Ne nous rendons pas complices en détournant le regard. Agissons.

    aussi :
    Petite enfance : un rapport de l’Igas alerte sur la « maltraitance institutionnelle » pesant sur le personnel des crèches
    « Après le scandale des Ehpad, assurons-nous du bien-être des #bébés accueillis »
    Crèches : le secteur privé lucratif dans le viseur de deux sévères #livres-enquêtes
    « Nos crèches brûlent, et le président de la République regarde ailleurs »

    #machine_à_cash #salaire #travail_des_femmes #femmes

  • Schwarz-roter Senat in Berlin beschließt Mieterhöhungen
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1176556.wohnungsmarkt-schwarz-roter-senat-in-berlin-beschliesst-mieterhoe

    25.9.2023 von Patrick Volknant - Bei den landeseigenen Wohnungsbaugesellschaften sollen die Mieten um fast 9 Prozent in drei Jahren steigen

    »Nicht alle sind restlos begeistert«, gesteht Bausenator Christian Gaebler. »Aber so ist das nun einmal mit Kompromissen.« Auf Mieterhöhungen von jährlich 2,9 Prozent dürfen sich rund 370 000 Berliner Haushalte bis einschließlich 2027 einstellen. Und doch sind am Montag nicht die Mieter*innen der Landeseigenen gemeint, wenn der SPD-Politiker im Haus seiner Senatsverwaltung enttäuschte Erwartungen andeutet.

    Forderungen nach einer Mieterhöhung von bis zu 7 Prozent auf einen Schlag sollen laut Gaebler »informell im Raum« gestanden haben. Bei den Verhandlungen habe der Senat den Landeseigenen letztlich aber klarmachen können, dass die Spielräume begrenzt seien. Durch die neue Kooperationsvereinbarung erhofft sich der Bausenator nun, dass Stadt und Land, Degewo, Gesobau, Gewobag, Howoge und WBM das Ziel von jährlich 6500 fertiggestellten kommunalen Wohnungen erreichen. »Ich erwarte natürlich von den Gesellschaften, dass sie den spitzen Bleistift in die Hand nehmen und nachrechnen.« Auch durch Ankäufe soll der Anteil der landeseigenen Wohnungen in Berlin perspektivisch auf über 30 Prozent steigen – wenn die Preise am Markt gesunken sind.

    Mit den Mietsteigerungen bei den Landeseigenen setzt die Große Koalition den Entlastungsmaßnahmen ein Ende, die unter Rot-Grün-Rot für die Hauptstadt beschlossen wurden. Mietenstopp und Mietendimmer seien zu ihrer Zeit »richtig und wichtig« gewesen, erklärt Gaebler. Doch: »Irgendwann stößt das an seine Grenzen.« Sanierung, Neubau und Einhaltung der Umweltziele ließen sich ohne Mieterhöhungen schlichtweg nicht realisieren. Zudem gebe es ja noch die Entlastungsmaßnahmen bei den Energiekosten, durch die ein »erheblicher Ausgleich« geschaffen worden sei.

    Davon, die soziale Verantwortung nicht zu vernachlässigen, spricht neben Gaebler auch Finanzsenator Stefan Evers. »Soziale Mietenpolitik bedeutet, Leistbarkeit zu sichern«, sagt der CDU-Politiker. Genau das habe man getan: Zwar sollen die Mieten der Landeseigenen angehoben werden. Die Nettokaltmiete allerdings darf laut Vereinbarung nicht mehr als 27 Prozent des Haushaltseinkommens ausmachen. Bislang lag die Grenze bei 30 Prozent. Hinzu kommen diverse Staffelungsgrenzen, die sich unter anderem auf die Größe der Wohnungen beziehen. Die Vereinbarung umfasst zudem, dass der Senat das Eigenkapital der kommunalen Unternehmen stärkt, Bebauungsplanverfahren verkürzt und Abläufe beim Bau generell vereinfacht. Die Kooperationsvereinbarung wird ab 2024 in Kraft treten.

    Einen fairen Kompromiss, wie ihn der Senat nach außen trägt, will der Berliner Mieterverein derweil nicht erkennen. »Menschen mit kleinem Einkommen werden durch diese neue Kooperationsvereinbarung benachteiligt«, lässt Geschäftsführerin Ulrike Hamann am Montag wissen. »Sie ist im Vergleich zur vorherigen Vereinbarung eine wesentliche Verschlechterung für alle Mieter*innen.« Während zuvor rund zwei Drittel der frei werdenden Wohnungen an Menschen mit Wohnberechtigungsschein vermietet wurden, sei es jetzt nur noch die Hälfte davon.

    Einen »Skandal« nennt Hamann die deutlich erhöhten Einsteigsmieten im Neubau, bei denen die Wohnungsunternehmen statt den bisherigen 11 Euro pro Quadratmeter nun 14 Euro nehmen dürfen. »Mit der Erhöhung von 3 Euro pro Quadratmeter tragen die Landeswohnungsunternehmen auch zu Steigerungen im Mietspiegel bei.« Auch der Neubau komme somit nicht mehr zur Hälfte Menschen mit kleinem Geldbeutel zugute, sondern nur noch zu einem knappen Drittel.

    Von »Mieterhöhungen mit der Gießkanne« ist derweil bei den Berliner Grünen die Rede. »Das Wohnungsbündnis des Senats ist gescheitert, wenn sich selbst die landeseigenen Wohnungsunternehmen nicht mehr an die Regeln des Wohnungsbündnisses halten«, kommentiert Katrin Schmidberger, Sprecherin der Grünen-Fraktion im Abgeordnetenhaus für Wohnen und Mieten. Das Bündnis sieht eine Mieterhöhung von maximal 2 Prozent pro Jahr für einkommensschwache Haushalte vor. »Man sucht weiter vergeblich nach dem sozialen Profil im schwarz-roten Senat.« Schmidberger fordert unter anderem, dass die Härtefallregelung künftig von netto kalt auf brutto kalt umgestellt wird: »Die einkommensschwachen Mieter*innen, die in den landeseigenen Wohnungen leben, müssten gezielt entlastet werden.«

    Ebenfalls entsetzt zeigt sich Niklas Schenker, mietenpolitischer Sprecher der Linksfraktion im Abgeordnetenhaus. Angesichts von Inflation und steigenden Kosten sei es unverantwortlich, die Mieten derart zu erhöhen. »Gerade die SPD macht sich komplett unglaubwürdig. Während Raed Saleh am Samstag noch die Parole ausgab ›Keine Koalition ohne Mietendeckel‹, erhöht sein Senator am Montag die Mieten«, kritisiert Schenker in Richtung des SPD-Landesparteichefs.

    Nicht nur habe der Senat die Vorgaben für die Landeseigenen von 14 auf nur noch drei Seiten reduziert. Bei der energetischen Modernisierung zünde die Große Koalition auch noch den »Verdrängungsturbo«. Bis zu 2 Euro pro Quadratmeter könnten hier nun auf die Miete umgelegt werden, was Erhöhungen von bis zu 30 Prozent ermögliche. »So wird keine Akzeptanz für Klimaschutz geschaffen. Stattdessen müsste gelten: Modernisierung ohne Mieterhöhung.«

    #Berlin #Politik #SPD #CDU #Wohnen #Immobilien #Inflation

  • [scoop] Le gouvernement envisage de prolonger la vidéosurveillance par IA au-delà des JO 2024 - Numerama
    https://www.numerama.com/politique/1511774-le-gouvernement-envisage-de-prolonger-la-videosurveillance-par-ia-

    La vidéosurveillance algorithmique, qui mobilise de l’IA pour analyser les images des caméras, sera utilisée lors des J.O. de #Paris en 2024. En principe, cette expérimentation doit cesser fin mars 2025. Mais elle pourrait aussi être prolongée, laisse entendre le gouvernement.
    Le provisoire va-t-il devenir pérenne avec la #vidéosurveillance_algorithmique ? À l’occasion de son passage dans l’émission Dimanche En Politique, sur France 3, le 24 septembre, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra est revenue sur ce dispositif. Durant l’interview, elle a évoqué la possibilité d’une prolongation au-delà de sa date de fin, fixée au 31 mars 2025.

    Pour l’heure, rien n’est officiellement arrêté, car cette #vidéosurveillance musclée à l’intelligence artificielle n’est pas active, selon la ministre, malgré la tenue en France de la Coupe du monde de rugby. Or, pour déterminer le devenir de ce système, il faut pouvoir en faire l’évaluation, ce qui ne pourra être fait qu’à l’issue des J.O., qui ont lieu du 26 juillet au 11 août 2024.

    #surveillance #IA #JO

  • Disqueuse. Rédoine Faïd aux assises pour évasion, par Noémie Schulz @noemieschulz
    https://twitter.com/noemieschulz/status/1706335451043266563

    L’interrogatoire de #RedouaneFaid sur les faits commence « Avant de monter dans cet hélicoptère, je me dois d’expliquer la génèse de tout ça. Ce qui a provoqué l’envie de partir. Je dois démarrer mon récit en détention. »
    "Quand vous arrivez à #Fresnes, au quartier d’isolement, vous etes au rez-de chaussée. La cellule, c’est comme être dans une cave. Pas de fenêtre, un vasistas en hauteur, pas de chauffage, pas de douche, des toilettes turques ou normales selon la cellule"
    « La première fois que j’y suis arrivé, c’était y’a 20 ans. C’est un gouffre quand vous arrivez, y’a des rats, des cafards. Si vous fermez pas la fenêtre, le rat monte dans la cellule. C’est ça Fresnes. L’hiver, il gèle tout simplement. Vous dormez avec trois pulls, deux manteaux »

    « Les surveillants sont féroces. Ce sont des conditions de détention extrèmes.
    Vous y passez 23 heures par jour. On entend les lamentations des gens, les gens qui pleurent, qui hurlent. Mais plus fort que les lamentations, c’est le silence dans cet endroit »
    "Le silence transmet le son d’une douleur impénétrable. C’est une machine à broyer. C’est l’outil répressif de l’administration pénitentiaire."
    « C’est un endroit, ça vous ferme l’esprit, on vous dépossède de votre corps. Vous vous dites que votre vie appartient à ces murs.
    C’est difficile de pas sombrer dans la haine. Moi j’ai développé des capacités pour résister à ça. »
    "On veut pas s’évader, on sait que ça va renforcer la répression. J’ai fait la connerie en 2013. Je voulais pas recommencer. Mais le problème c’est que ça s’arrête pas. Tout est fait pour vous briser."
    « Ceux qui considèrent que cette injustice ne les concerne pas, je leur dis qu’ils se trompent.
    L’agressivité qu’il y a dans ces quartiers c’est grave, cela destabilise la démocratie. Le système carcéral français reverse des femmes, des hommes brisés »
    "On leur a inculqué la haine, on leur a transfusé de la rage. On vous parle du fléau des multirécidivistes. On entend des experts qui disent que c’est normal que ce soit dur. Mais tous ces gens, à un moment ils vont sortir, vous allez être amené à les croiser"
    « Vous voulez quoi ? on veut des gens énervés, en colère, enragés, ou des gens qui sont calmes ?
    Quand la société ne pâtit pas de cette violence, ça veut dire que cette violence ils l’ont retournée contre eux. »
    « Il y a des #suicides, 125 par an. A minima c’est une faute politique.
    Moi je me suis retrouvé dans cette cellule, c’est quoi l’issue ? C’est une question de survie aussi. Vous vous dites je vais crever ici. La folie vous guette, la mort rode. »
    "L’évasion c’est une séduction. Tout le monde dans la vie. Après une semaine harassante, tout le monde a envie de sortir, fumer une clope, partir en vacances. En prison, ça a une autre signification."
    « C’est une solution, mauvaise, mais qui fait rentrer un espoir. Elle t’empêche aussi de te suicider, de te tuer, de devenir fou. Tu t’accroches à quelque chose. Petit à petit l’idée chemine dans ma tête. Dans ce désert de silence, je renais. »
    « Il faut pas juste une kalachnikov et un hélicoptère pour s’évader, ça commence dans la tête.
    J’ai peur aussi parce que ça peut mal se passer, on peut se faire tuer. »
    "Je vais choisir l’évasion la plus complexe, qui demande de ne pas toucher à un surveillant. L’idée c’est de partir sans faire de dégâts. LMême si une prise d’otage ça choque les gens. Je voulais faire ça le mieux possible."
    « En tous ca,s y’a pas une goutte de sang qui sera versée. Moi je suis un #braqueur, pas de problème. Mais j’ai mes limites. Y’a des zones où je ne veux pas aller. Je suis pas prêt à tout »

    « Pour s’évader de prison, je m’inspire des autres. Mesrine, Francis Mariani, Michel Vaujour, je regarde ce qu’ils ont fait bien entendu et je vais moderniser les choses car depuis les maisons ont été bunkerisées »
    "Avant y’avait pas filins, les portes étaient pas blindées. J’apporte ma touche personnelle. Il faut une aide extérieure, un contact. Quelqu’un qui applique le scénario à la lettre, qui comprend les choses, qui a une expérience. Moi j’ai la chance d’avoir des amis."
    « Mais moi mes potes je les balancerai pas, je vous dirai pas qui c’est. Ils m’ont aidé au péril de leur vie.
    Donc j’ai mon gars dehors, je rentre en contact avec lui. Il est prêt à tout. J’ai du matériel en ma possession, depuis très longtemps. »

    « A Réau y’avait pas filin, j’ai eu du mal à le croire
    2e atout, le bâtiment du parloir, il est juste à l’entrée
    il fallait voir si y’avait la place pour que l’hélicoptère se pose... y’a archi la place. Y’a un problème de mirador
    Moi j’ai dit, pas de coup de feu. J’ai mes limites ».
    « On a un tuyau, dans cette cour y’a une porte de service qui conduit au parloir. On se dit que si on arrive à péter cette porte, pour accéder au parloir, c’est faisable.
    Mais les explosifs, c’est trop risqué, on décide de pas faire ça »
    « J’avais un autre problème, mon gars dehors il connait pas l’intérieur. Si quelqu’un vient au parloir, il faut pas qu’il se perde. Je vous l’ai dit, je copie sur les autres. Je regarde aussi les échecs, c’est le maitre des maitres pour apprendre »

    « Donc je sais que c’est un danger, un mec qui se trompe, qui va perdre une ou deux minutes, c’est chaud.
    Je me tourne vers mon frère Rachid, je lui envoie mon gars, qui lui parle, qui le motive ».

    #Rédoine_Faïd #prison #DPS #quartier_d'isolement #évasion

  • Une migrante retrouvée morte sur une plage du Pas-de-Calais
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/26/pas-de-calais-une-migrante-retrouvee-morte-sur-une-plage-de-sangatte_6191043

    Une migrante retrouvée morte sur une plage du Pas-de-Calais
    Sur une vidéo transmise par l’association Utopia 56, mardi, une femme est étendue inanimée au bord de l’eau, dans la nuit, entourée de plusieurs personnes, dont l’une au moins porte un gilet de sauvetage.
    Une migrante a été retrouvée morte, mardi 26 septembre, sur une plage de la Côte d’Opale, dans le Pas-de-Calais, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès d’une source proche du dossier et d’une association d’aide aux migrants. La victime a été retrouvée inanimée à Blériot-Plage, dans la commune de Sangatte, d’où des exilés ont tenté de rejoindre l’Angleterre sur des embarcations de fortune. « Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce matin » à Blériot-Plage « pour porter secours à une jeune femme en arrêt cardio-respiratoire », a précisé la préfecture du Pas-de-Calais à l’AFP. « Malgré leur intervention, elle a été déclarée décédée. » « A cette heure, les circonstances exactes du décès ne sont pas établies », a-t-elle ajouté. « Une enquête est en cours sous l’autorité du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer. »
    Selon le parquet, qui a ouvert une enquête pour « recherche des causes de la mort », la victime serait « une ressortissante érythréenne née en 1999 ». Son corps est « en cours d’examen ».
    Il s’agirait, d’après les premiers éléments de l’enquête, d’une Erythréenne née en 1999. La police judiciaire est sur place pour déterminer l’origine de sa mort. Contactée par l’AFP, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord dit ne pas avoir été mobilisée pour un décès en mer dans la nuit de lundi à mardi, mais de nombreuses tentatives de traversées ont eu lieu en raison des conditions météo favorables.« Il y avait une grosse fenêtre météo pour les traversées cette nuit, ce qui a généré beaucoup de tensions et des bagarres » sur le littoral, a expliqué à l’AFP Nikolaï Posner, un responsable de l’association Utopia 56. Cette dernière a reçu « beaucoup d’appels » d’urgence sur sa ligne téléphonique dans la nuit, a-t-il précisé.
    Sur une vidéo transmise par l’association, une femme brune en jean et baskets est étendue inanimée au bord de l’eau, dans la nuit, entourée de plusieurs personnes, dont l’une au moins porte un gilet de sauvetage. La vidéo a été reçue initialement vers 5 h 30, mardi, par Utopia 56, qui gère un numéro d’urgence pour les migrants sur le littoral nord.
    Les derniers décès de migrants dans la Manche remontent au 12 août, quand six Afghans âgés de 21 à 34 ans ont perdu la vie dans le naufrage d’une embarcation, en raison, selon les premiers éléments de l’enquête, d’« une avarie moteur ». Quatre personnes ont été mises en examen et incarcérées en France quelques jours après le naufrage pour homicides et blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence, aide au séjour irrégulier en bande organisée et association de malfaiteurs. Ce naufrage est le plus meurtrier dans le détroit du Pas-de-Calais depuis celui survenu en novembre 2021, quand au moins 27 migrants avaient péri.

    #Covid-19#migrant#migration#france#pasdecalais#traversee#manche#mortalité#sante#frontiere#routemigratoire

  • [Moacrealsloa] Ken Vandermark
    https://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/ken-vandermark

    Ken Vandermark is an American composer, saxophonist, and clarinetist.

    A fixture on the Chicago-area music scene since the 1990s, Vandermark has earned wide critical praise for his playing and his multilayered compositions, which typically balance intricate orchestration with passionate improvisation. He has led or been a member of many groups, has collaborated with many other musicians. He plays tenor saxophone, clarinet, bass clarinet, and baritone saxophone.

    During his passage with drummer Paul Lytton, and trumpeter Nate Wooley at “Werkplaats Walter”, Ken found extensive time to have a conversation with him.

    Picture Ken Vandermark @ Werkplaats Walter 14-09-2023 (c) Geert Vandepoele

    Playlist :

    Ken Vandermark : Heike (for Akira Sakata) / Raven (for Masahisa Fukase) (Snapshots: (...)

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/ken-vandermark_16506__1.mp3

  • 31.01.2018 : "Na Kupi se utopio migrant ?"

    Kada je riječ o nadzoru granice, hrvatska policija čuva i štiti državnu granicu neovisno o tome radi li se o granici koja se proteže kopnom ili rijekom

    Djelatnici PU karlovačke još provode istragu i utvrđuju identitet muškarca čije su beživotno tijelo u srijedu poslijepodne pronašli na Kupi u naselju Ladešići u općini Netretić.

    – Na tom području policija u srijedu nije postupala prema osobama vezano uz nezakonite prelaske državne granice. Kada je riječ o nadzoru granice, hrvatska policija čuva i štiti državnu granicu neovisno o tome radi li se o granici koja se proteže kopnom ili rijekom, a sve kako bismo spriječili nezakonite prelaske državne granice - kazali su u PU karlovačkoj. Ono što sigurno znaju, je da se muška osoba utopila, odnosno da do smrti nije dovelo neko kazneno djelo.

    Da je možda riječ o migrantu, kazali su nam mještani koji svjedoče o tome da se često na toj lokaciji, gdje Kupa dijelu Hrvatsku od Slovenije, mogu susresti nepoznate osobe, pretpostavljaju iz Afganistana, Sirije i drugih zemalja koje se pokušavaju domoći slovenske granice. Osim na toj lokaciji, mještani pokupskih naselja u općini Bosiljevo, ali i na ozaljskom području, po neoznačenim seoskim putevima, također često svjedoče o policijskim ophodnjama i hvatanju migranta koji prelaskom rijeke Kupe pokušavaju izići iz Hrvatske prema drugim zemljama EU-a.

    https://www.vecernji.hr/vijesti/migrant-mrtvo-tijelo-rijeka-kupa-1223565

    #frontières #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #Croatie #Slovénie #Alpes #Kolpa

    –-

    ajouté à la métaliste sur les morts à la frontière_sud-alpine :
    https://seenthis.net/messages/811660

    • Utopljenik iz Kupe kod Ladešića je migrant

      U pokušaju prelaska rijeke Kupe izgubio je život

      Muškarac čiji je leš jučer pronađen u rijeci Kupi u mjestu Ladešići je migrant, doznaje Radio Mrežnica.

      Leš je pronađen u popodnevnim satima uz obalu rijeke Kupe s hrvatske strane. Riječ je o dijelu uz samu hrvatsko-slovensku granicu, a nesretnik je očito pokušao doći do Slovenije odnosno prijeći rijeku Kupu. Na to upućuju i nestali čamci s hrvatske strane obale, pa se pretpostavlja da stradali nije bio sam. Policija istražuje slučaj.

      https://radio-mreznica.hr/utopljenik-iz-kupe-kod-ladesica-migrant

  • 29.04.2018 : "Another migrant appears to have drowned in #Kolpa"

    Črnomelj, 30 April - Police apprehended a group of seven migrants in the south of the country after they entered Slovenia illegally from Croatia across the Kolpa river. Suspecting that there had been another person in the group who failed to swim over, police called in firefighters to inspect the river and they found a body.

    https://english.sta.si/2509414/another-migrant-appears-to-have-drowned-in-kolpa

    #frontières #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #Croatie #Slovénie #Alpes

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  • 03.06.2018: Iz Kupe izvučeno truplo muškarca, istražuje se je li stradali ilegalni migrant

    U Gornjem Prilišću, na granici sa Slovenijom, u nedjelju je iz Kupe izvučeno truplo nepoznatog muškarca, slijedi utvrđivanje identiteta i kriminalističko istraživanje, izvijestila je karlovačka policija, a na upit Hine potvrdila je da se radi o mlađem muškarcu te da se istražuje je li riječ o ilegalnom migrantu.

    U ime spašavatelja HGSS-a iz Karlovca Vlado Furač je rekao da su njihovi ronioci po nalogu policije izvadili iz Kupe tijelo mrtvog muškarca, te je ustvrdio „da javnost zna da je ovo mjesto na Kupi na migrantskoj ruti, da je tu prijašnjih mjeseci već bilo utapljanja stranaca, te bi moglo biti da je to opet jedan takav slučaj“.

    Policija je potom na upit Hine potvrdila da se istražuje i mogućnost da je stradala nepoznata muška osoba stranac, migrant, te da je Kupa u Prilišću državna granice sa Slovenijom, što znači da je, kako je rečeno, “muškarac pronađen na hrvatskoj strani linije razgraničenja sa Slovenijom”. (Hina)

    https://dnevnik.hr/vijesti/crna-kronika/iz-kupe-izvuceno-truplo-muskarca-istrazuje-se-je-li-stradali-ilegalni-migran
    #frontières #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #Croatie #Slovénie #Alpes

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    • ‘U bijegu su skakali u rijeku. Nitko nije izronio’: Potresna ispovijest migranta o tragediji kod D. Rese

      Salman, 23-godišnjak iz Pakistana, prijatelj je jednog od utopljenika, Mohsina Alija, dao je iskaz aktivisticama Inicijative Dobrodošli, a potvrdio je i u razgovoru za naš list ono što je ispričao o tragediji koja se dogodila 2. lipnja kada je skupina migranata pokušala domoći se Slovenije preko rijeke

      U subotu, 2. lipnja, u rijeci na granici sa Slovenijom utopilo se šest migranata, među njima i 22-godišnji Mohsin Ali iz Pakistana, posvjedočili su migranti koji su preživjeli tragediju.

      Naš list telefonom je razgovarao sa Salmanom, 23-godišnjakom iz Pakistana i prijateljem utopljenika Mohsina Alija, koji je trenutno izbjeglica u Velikoj Kladuši. Salman se 2. lipnja, zajedno sa skupinom prijatelja i drugova migranata iz Velike Kladuše, pokušao domoći Slovenije. Nije im uspjelo. Dogodila se tragedija, a preživjele je policija vratila u Veliku Kladušu, među njima i Salmana. Razgovarajući za naš list u subotu iz Velike Kladuše, Salman nam je potvrdio iskaz koji je 5. srpnja dao aktivisticama Inicijative Dobrodošli, koja u Hrvatskoj pomaže izbjeglicama.

      Salmanov iskaz

      Ovo je Salmanov iskaz tim aktivisticama, koje čuvaju audio snimku njegovog svjedočanstva: »2. lipnja, skupina ljudi pokušala je prijeći granicu iz Hrvatske u Sloveniju. Policija nas je vidjela i pucala. Pokušavajući pobjeći, ljudi su počeli skakati u rijeku. Mnogi nisu znali plivati, i nisu mogli procijeniti dubinu rijeke. Nitko nije izronio. Jedan čovjek počeo je plakati i moliti policajce da im pomognu, jer se ljudi utapaju. Ali policija nije reagirala. Tog dana, Mohsin Ali i još pet-šest ljudi izgubili su živote u toj rijeci. Slovenska policija kasnije nam je pokazala fotografije mrtvih tijela. Prepoznao sam Mohsina Alija. Rekli su nam da je njegovo tijelo u Zagrebu. Dan kasnije, poslan sam natrag u Bosnu. U kontaktu smo s majkom Mohsina Alija. Ona želi da se njegovo tijelo vrati u Pakistan«.

      Salman je u subotnjem razgovoru za naš list potvrdio da je taj razgovor autentičan, a podaci istiniti. Dodao je kako nerado razgovara za novine, »jer mu to nikad ne koristi«. Odbio je kazati i svoje prezime, a nije kazao ni ime majke Mohsina Alija, kao ni grad u kojem je Mohsin živio u Pakistanu. Salman, međutim, jest potvrdio da majka zna za pogibiju sina, te da tijelo želi vratiti kući, kako bi ga dostojno ispratila.

      Naš list u subotu je razgovarao i s jednom od četiri aktivistice Inicijative Dobrodošli, koje su u Velikoj Kladuši snimile Salmanov iskaz. Ta žena, čije ime i kontakte posjeduje naša redakcija, kazala nam je kako je u grupi iz koje su se migranti utopili, uz Salmana, bio i bratić utopljenika Mohsina Alija. On je preživio. Prema nekim informacijama, ostalih petoro utopljenika bili su iz Sirije i Maroka, ali o tim ljudima nema dodatnih informacija. Svi su se utopili na istome mjestu, kod Duge Rese, i u istome događaju, koji je Salman opisao aktivisticama, ali ime rijeke ti ljudi nisu znali.

      Prema informacijama iz krugova aktivista koji nastoje pratiti teškoće izbjeglica što Bosne i Hercegovine pokušavaju, preko Hrvatske, prijeći dalje u zapadnu Europu, opasnost od utapanja izbjeglica postala je tako akutna, da neplivači koji iz Bihaća i Velike Kladuše kreću na neizvjestan put, sa sobom sve češće nose konopce, kako bi se vezali kada prelaze rijeke, da se ne utope.

      Potvrda vijesti

      Kao dodatna potvrda vijesti da su se 2. lipnja migranti uistinu utopili može poslužiti i vijest Hine, koja je dan kasnije, u nedjelju, 3. lipnja, prenijela priopćenje karlovačke policije kako je »u Gornjem Prilišću, na granici sa Slovenijom, u nedjelju iz Kupe izvučeno truplo nepoznatog muškarca, mlađeg migranta«. Hina je u tom izvještaju citirala Vladu Furača iz karlovačke podružnice Hrvatske gorske službe spašavanja (HGSS), koji je potvrdio da su njihovi ronioci po nalogu policije izvukli tijelo iz Kupe. Furač je dodao kako »javnost zna da je ovo mjesto na Kupi na migrantskoj ruti, da je tu prijašnjih mjeseci već bilo utapanja stranaca, te bi moglo biti da je to opet jedan takav slučaj«. Policija je u istome izvještaju potvrdila da je »muškarac pronađen na hrvatskoj strani linije razgraničenja sa Slovenijom«.

      Odgovarajući na upit našeg lista, Odjela za odnose s javnošću MUP-a 2. srpnja izvijestio je kako je od početka 2017. do lipnja ove godine, u pokušajima da prijeđu granicu, u Hrvatskoj poginulo ukupno 12 migranata. Nevladine organizacije, pak, barataju podatkom o šesnaest poginulih u istome razdoblju, te izražavaju bojazan da je poginulih i više. Kako bilo, može se zaključiti da se broj poginulih izbjeglica u Hrvatskoj u posljednjih godinu i pol popeo na najmanje osamnaest – uz nadu da nije i mnogo veći.

      https://www.novilist.hr/novosti/hrvatska/u-bijegu-su-skakali-u-rijeku-nitko-nije-izronio-potresna-ispovijest-migrant

  • 🛑 Le scandale du gaz de schiste américain que Total importe en France : « Ma petite-fille étouffe à force de tousser » – Libération

    TotalEnergies extrait, stocke et achemine massivement du gaz naturel liquéfié (GNL) depuis le Texas et la Louisiane. L’extraction de cet hydrocarbure provoque de lourds dégâts environnementaux et menace la santé de 420 000 personnes aux Etats-Unis, selon l’enquête que nous publions en partenariat avec le média d’investigation Disclose (...)

    #TotalEnergies #écologie #santé #pollution #santé #gaznaturelliquéfié

    https://www.liberation.fr/environnement/pollution/ma-petite-fille-etouffe-a-force-de-tousser-le-scandale-du-gaz-de-schiste-

  • Manu le #gilet_jaune
    http://carfree.fr/index.php/2023/09/26/manu-le-gilet-jaune

    On attendait (ou pas) depuis des mois un soi-disant projet de #planification écologique qui allait mettre enfin la France sur la voie d’une prise de conscience écologique et on obtient… Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #bagnole #carburant #critique #Emmanuel_Macron #humour #politique #subventions #transition_énergétique #voiture_électrique

    • J’ai d’ailleurs toujours été épaté par ce miracle du libéralisme : les riches qui contestent sans cesse les impôts sont les premiers à récupérer des milliers d’euros d’argent public sous forme de bonus automobile pour acheter leur deuxième ou troisième voiture électrique pour madame ou les enfants. Et tous ceux qui gagnent juste assez pour payer des impôts sont en général bien incapables de débourser les sommes monstrueuses demandées pour s’équiper d’une voiture électrique, même en comptant le bonus. En fait, la plupart des gens qui roulent en diesel payent des impôts pour que les professions libérales comme les chefs d’entreprise, les médecins, avocats, etc. s’achètent des voitures électriques grâce aux subventions publiques…

      Etonnant, non ? A une époque, l’impôt servait à prendre de l’argent aux riches pour le reverser aux pauvres. Aujourd’hui, on prend surtout aux pauvres pour financer le train de vie des riches… Mais bon, vous saviez déjà tout ça si vous avez vu la réception royale de Charles III à Versailles…

      C’est pourquoi, nous conseillons à « Manu le gilet jaune » de relire le texte magnifique d’André Gorz sur la bagnole écrit en 1973 et dont voici la première phrase : « Le vice profond des bagnoles, c’est qu’elles sont comme les châteaux ou les villa sur la Côte : des biens de luxe inventés pour le plaisir exclusif d’une minorité de très riches et que rien, dans leur conception et leur nature, ne destinait au peuple. »

  • Je viens de poster sur https://git.spip.net mon #plugin_spip de Maquettes multiples :
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/maquettes_multiples

    C’est l’élément central qui me sert à créer des « formes longues » avec SPIP, comme ici :
    https://musee.info

    Le plugin propose 10 compositions pour les articles, permettant de créer des blocs à une colonne, deux, trois ou quatre colonnes, dans différentes configurations.

    Alors ce n’est pas le plugin qu’on installe, et hop, vous avez un nouveau site Web public : là il faut fabriquer ses propres squelettes en allant regarder dans /squelettes/inc.

    Les CSS sont responsive, par contre c’est assez oldschool. Parce que c’est du code que j’ai fabriqué il y a longtemps, donc pas de flex ni de grid ni de calc(). Mais ça a l’avantage de s’afficher sans risques sur n’importe quel machine.

    • #merci @arno ! Je suis en train de préparer quelques projets de livres plurilingues alors je testerai la gestion des versions de langue et annotations dans les champs supplémentaires et leur mise en forme dans les colonnes de Maquettes multiples :-)

      Puisqu’il s’agit de textes de livres je pense ne pas avoir besoin des fonctions de multilinguisme de SPIP qui sont très utiles pour les sites web en développement constant par une équipe.

      Tu m’a donné l’idée d’un affichage par couches superposées (layer) pour les versions de langue qu’on devrait pouvoir activer et désactiver dans une sorte de navigation verticale alors que la navigation entre chapitres et paragraphes se ferait par déplacement haut/bas du texte sur l’écran.

      #SPIP

    • Tu peux mettre des exemples de liens où ya 2, 3 et 4 colonnes ? :)

      Plutôt que des champs rajoutés en dur, et qui sont très arbitraires, peut-être qu’un découpage à l’intérieur du texte principal pourrait être fait, avec des plugins du genre de celui de @touti
      https://contrib.spip.net/Raccourci-colonne
      (ou une version améliorée si on trouve qu’il manque des classes ou autre, ou qu’on veut pouvoir l’utiliser sans que ça ajoute ses propres CSS)

    • Sur la page d’accueil de musee.info référencée dans mon message, tu as 2, 3 et 4 colonnes, et aussi une colonne principale et une annexe à droite ou à gauche.

      En fait, pour des formes longues rédactionnelles, j’utilise essentiellement une colonne et les différentes variantes de deux colonnes. Les 3 et 4 colonnes, dans tous les cas les colonnes sont étroites, donc c’est pas adapté à du texte long, mais plus à de la présentation « vitrine » (à la façon de la page d’accueil de Musee.info).

      L’idée est de jouer beaucoup, aussi, avec mon plugin « Insertion avancée d’images ». Par exemple pour un « vrai » longform éditorial :
      https://musee.info/L-histoire-de-la-collection-italienne
      https://musee.info/Soulages-a-Montpellier
      https://musee.info/Moyen-age-et-Renaissance

      Pour ce qui est de fonctionner avec une structuration des différentes colonnes avec l’unique champ #TEXTE, c’est ce que j’ai fait très longtemps. J’avais un plugin qui découpait en colonnes selon les intertitres :

      {{{Première colonne}}}
      {{{# Deuxième colonne}}}
      {{{## Troisième }}}
      {{{### Quatrième }}}}

      Mais en pratique, ce n’est pas aussi pratique. Des champs multi là-dedans c’est chiant. Déplacer du texte d’une colonne à l’autre c’est chiant. Expliquer au client qu’il faut qu’il bidouille plusieurs colonnes dans un seul champ texte c’est chiant. :-))

      De ce fait, à un moment j’ai recodé mon plugin pour avoir 4 champs texte différents, j’ai même une moulinette pour récupérer depuis l’ancien format.

    • Une remarque importante : utilisé avec le plugin Médias responsive, le plugin Maquettes multiples joue énormément avec les possibilités d’alignement hors des colonnes de texte. C’est un gros point fort, à mon goût, de ces maquettes : on peut par exemple afficher les légendes à côte de l’image, en dehors de la colonne de texte, soit avec le pile |large, forcer l’image plus large que la colonne de texte et la légende qui vient se positionner en dessous, toujours en dehors de la colonne.

      C’est particulièrement visible dans le longform sur le collection italienne :
      https://musee.info/L-histoire-de-la-collection-italienne

  • Pas de Covid long pour la chair à patrons

    J’ai découvert il y a peu grâce à un haut fonctionnaire du ministère de la santé, lors d’une conversation privée, la réalité du Covid long : plutôt qu’une affection qui toucherait une part significative des personnes infectées, même quand leurs symptômes ont été très légers, le Covid long ne serait au fond qu’un symptôme psychiatrique, conséquence de nombreux confinements. Devant ces assertions affirmées avec l’assurance du chef de service, j’ai fait comme avec les platistes et les porteurs de chapeau anti-radiation en papier aluminium. J’ai clos poliment la conversation sur l’accord qu’il nous fallait plus d’études.

    Oui, il nous faut plus d’études mais pas pour savoir si oui ou non le Covid long existe, c’est un fait avéré partout, des revues médicales à l’OMS, à l’exception visiblement du ministère de la santé. Le fait est bien documenté et depuis des mois sortent des méta-études (comme celle-ci, en anglais et en français), qui agrègent et confrontent les résultats de nombreuses études déjà publiées. Le Covid long provoque des états de fatigue parfois incompatibles avec une vie quotidienne normale ainsi que des symptômes très variés qui touchent de nombreux organes, pas seulement les poumons et les voies respiratoires. La première étude publiée par Santé publique France en 2022 faisait état de 20% d’affections post-Covid après une infection.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/26/pas-de-covid-long-pour-la-chair-a-patrons

    #santé

  • Selon la CGT, « il y a eu chez Yara des démissions de honte »
    Presse Océan Marina CESSA. Publié le 26/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/selon-la-cgt-il-y-a-eu-chez-yara-des-demissions-de-honte-0c31d74a-5ae7-
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5NzQ2NzdkNWUwYjdiYmMzMjY2YzM3Y2RhYWZiMmExOTk?width=1260&he

    Yara compte 170 salariés. «  Et ils sont pour certains riverains de l’entreprise », précise Damien Girard, secrétaire de l’union locale CGT. En répondant à nos questions, le syndicaliste indique qu’en aucun cas il ne se substitue aux délégués CGT de Yara. L’un d’eux a été contacté par Presse Océan mais n’a pas donné suite.

    Les employés de Yara sont les premiers exposés à la pollution du site, à sa dangerosité aussi. Ils sont aussi exposés à la mauvaise image que véhicule l’entreprise. Si certains n’osent plus dire pour qui ils travaillent, d’autres quittent le navire. «  Les conditions de vie des salariés sont compliquées. Yara n’est pas une carapace facile à porter. Il y a eu ce qu’on appelle des démissions de honte, c’est-à-dire que les salariés n’arrivaient plus à assumer. Et Yara a du mal à recruter. Les salariés sont victimes de la politique de l’entreprise  », souligne Damien Girard. À cela s’ajoutait jusqu’à il y a quelques mois, la présence d’un directeur « provocateur et conflictuel ». Il a été remplacé. (...)

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    Fuite de 13 tonnes d’acide sulfurique dans l’entreprise Yara près de Saint-Nazaire
    Presse Océan Marina Cessa Publié le 20/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/montoir-de-bretagne-44550/environnement-nouvelle-fuite-dacide-chez-yara-a-montoir-de-bretagne-5f0

    La Dreal a révélé que 13 tonnes d’acide sulfurique se sont déversées le 28 juillet 2023 dans les eaux pluviales stockées par l’entreprise Yara à Montoir-de-Bretagne, à l’est de Saint-Nazaire. Un salarié aurait été blessé.

    #YARA

    • Usine Yara : bombe chimique et pollution toxique le long de la Loire
      23 septembre 2023 - Contre Attaque
      https://contre-attaque.net/2023/09/23/usine-yara-bombe-chimique-et-pollution-toxique-le-long-de-la-loire

      La presse locale vient de le révéler : 13 tonnes d’acide sulfurique ont fuit dans la nature, en bord de Loire, le 28 juillet 2023. Le responsable ? L’entreprise Yara, à Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire. La Direction régionale de l’environnement – la DREAL – rapporte une fuite d’environ 7m³ d’acide concentré à 96%, causée par « une rupture nette de la tuyauterie. »

    • ENTRETIEN. Fuites d’acide à répétition à l’usine Yara : le maire de Montoir dénonce l’« omerta »
      Presse Océan Propos recueillis par Nicolas DAHERON. Publié le 25/09/2023
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/montoir-de-bretagne-44550/face-a-yara-le-combat-du-maire-de-montoir-si-on-ne-fait-rien-je-ne-dorm

      Alors que les associations demandent une « suspension » administrative, le maire de Montoir-de-Bretagne Thierry Noguet dénonce « l’omerta » qui pèse sur ce dossier alors que le fabricant est très régulièrement rappelé à l’ordre par les services de l’État pour la pollution de l’eau et de l’air.
      Thierry Noguet est maire de Montoir-de-Bretagne (sans étiquette) depuis 2020.

      (...) Quelles sont vos relations avec la direction de Yara ?

      « L’ancien directeur du site me disait que Yara était l’entreprise la plus vertueuse du monde en termes de pollution, que grâce à eux et les engrais produits on assurait la souveraineté alimentaire. Ça m’a fait bondir. J’ai rencontré son successeur arrivé il y a deux mois. L’échange a été cordial. Il m’a expliqué que l’entreprise allait faire 36 millions d’euros de pertes cette année, que pour maintenir l’outil industriel à flot il faudrait entre 10 à 15 millions par an, et 80 millions pour effectuer les réparations de mises aux normes demandées ».

      (...)Vous évoquez là le risque industriel. C’est un autre aspect du dossier…

      « Même si le risque d’explosion relève d’une très faible probabilité il existe en raison des stocks d’ammonitrate. La commune de Montoir, c’est 7 300 habitants mais en journée avec les salariés de la zone portuaire c’est entre 20 000 et 25 000 personnes. Et il y a aussi l’effet domino, avec la proximité de la raffinerie, du terminal méthanier, des effets induits à cinq ou six kilomètres. AZF, on disait aussi que c’était improbable. Lubrizol pareil. Je ne veux pas céder au catastrophisme mais aujourd’hui, j’ai vraiment peur et je ne veux pas être complice de cela ». (...)

  • ★ Appels un an après le début de la Révolution Femme Vie Liberté en Iran - Actualité de l’Anarchosyndicalisme

    Nous relayons l’appel à soutenir les rassemblements organisé en soutien à la Révolution Femme Vie Liberté, transmis par des compagnons anarchistes iraniens.
    Plus que jamais, nous exprimons notre solidarité avec celles et ceux qui en Iran, au péril de leur vie, se battent pour la liberté et contre l’obscurantisme d’une tyrannie religieuses sanguinaire.
    تا اندیشه مان در قید و بند خرافات و مذهب باشد ، آزادی معنی نخواهد داشت
    Tant que nos pensées seront dans les limites de la superstition et de la religion, la liberté n’aura pas de sens.
    زنده‌باد مقاومت، زنده‌باد آزادی،زنده‌باد برابری !
    Vive la résistance, vive la liberté, vive l’égalité !
    En Iran comme partout : Religion = Oppression
    Femmes – Vie – Liberté – Révolution !

    🛑 #Iran #Kurdistan ❤️💜🖤 #MahsaAmini #théocratie #religion #islamisme #obscurantisme #patriarcat #solidarité #anticléricalisme #féminisme #droitsdesfemmes

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    http://cnt-ait.info/2023/09/16/un-an-femme-vie-liberte

  • ★ Rencontres anti-autoritaires de Saint-Imier 2023 : remettre les pendules à l’heure - Groupe Commune de Paris de La Fédération Anarchiste

    Les Rencontres Internationales Anti-autoritaires se sont déroulées à Saint Imier du 19 au 23 juillet dernier. Ces rencontres ont rassemblé près de 6000 personnes venues de tous les coins d’Europe et bien au-delà. La Fédération anarchiste s’est fortement mobilisée dans l’organisation de ces journées, par l’implication de nombreuses personnes fédérées dans l’organisation générale, et par un important soutien financier. Divers incidents sont survenus aux cours de ces journées. Ce texte reviendra uniquement sur ceux qui se sont déroulés autour de la table de presse tenue par le groupe Kropotkine, pour la Fédération anarchiste, et qui ont retenu l’attention et suscité de nombreux commentaires. Il convient d’en faire le récit. La relation des faits qui suit a été établie à partir des témoignages des membres de la Fédération anarchiste présent.e.s sur le stand, membres de l’organisation des RIAA.
    Enfin, avant d’entrer dans le vif du sujet, signalons que d’autres textes concernant les événements survenus à Saint Imier ont déjà été publiés sur le net. Certains sont remarquables par la mauvaise foi dont ils témoignent, inversant la culpabilité des agressions, livrant un argumentaire a posteriori sur les deux livres incriminés et justifiant des méthodes autoritaires (autodafés, censure et agressions physiques et verbales) (...)

    #SaintImier #RIAA #agression #violence #nervis
    #Anarchisme #FédérationAnarchiste #Solidarité

    ▶️ Lire la suite...
    https://federation-anarchiste-groupe-commune-de-paris.over-blog.com/2023/09/rencontres-anti-autoritaires-de-saint-imier-2023-remettre-les-pendules-a-l-heure.html

  • 21.12.2000, news d’un exilé (d’origine iranienne) mort à la frontière croato-slovène :

    Ustrijeljen Iranac

    #frontières #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #Croatie #Slovénie #Alpes

    –-

    ajouté à la métaliste sur les morts à la frontière_sud-alpine :
    https://seenthis.net/messages/811660