• Communication on COVID-19 to community – measures to prevent a second wave of epidemic

    The manuscript highlights available data on gap in public awareness about recent clinical and scientific facts about COVID-19, insufficient community knowledge about symptoms and preventive measures during COVID-19 and previous MERS-CoV epidemic, and lack of monitoring the community perception and adherence to preventive measures. We also summarize literature evidence about reluctance to change social behavior and disregard recommendations for social distancing among persons who percept to having low risk of infection or complications, and briefly describe destructive psychological response and misleading communications.
    Our analysis could be translated into important policy changes in two directions:
    (1) to communicate recent scientific discoveries about COVID-19 pathophysiology to better prepare public opinion to longer period of extraordinary measures;
    (2) to implement sociological feedback on knowledge, attitudes and practices among general public and some vulnerable social groups.

    https://osf.io/preprints/socarxiv/ea9jm

    Reçu via la mailing-list Facs et Labos en lutte (comme quoi), avec ce commentaire, le 27.03.2020 :

    Je signale un article cosigné avec mon frère épidémiologiste travaillant dans un institut de recherche à Bergame. Le texte « Communication on COVID-19 to community – measures to prevent a second wave of epidemic » est déposé en libre accès https://osf.io/preprints/socarxiv/ea9jm et propose une mise à jour des #données_épidémiologiques ainsi qu’une mise en question de la stratégie paternaliste adoptée par la plupart des gouvernements européens dans la communication avec les populations confinées.

    Je résume ici quelques faits cliniques qui ne sont pas largement communiqués et qui actualisent l’idée de la propagation du virus et des mesures préventives à venir :

    – La période d’#incubation du COVID n’est pas limitée à 14 jours (ce qu’on on savait au début de l’épidémie), dans 1 % des cas, elle peut tabler sur 24 jours.

    – La période de la #sécrétion du #virus par les patients gravement malades a une médiane de 20 jours et jusqu’à 37 maximum. Dans les cas légers c’est 10 jours en moyen, jusqu’à 15 max.

    – Une diagnostique sans #dépistage est spécialement difficile, car près de moité des patients, à leur admission à l’hôpital, n’avaient pas de fièvre (> 37,5 C) et jusqu’à 30 % des contaminés sont complètement #asymptomatiques (il n’est pas encore claire s’ils sont contagieux).

    Ces nouvelles données signifient un prolongement fort probable de l’isolement collectif, dans le cadre du modèle paternaliste actuellement en acte, et en absence d’autres moyens.

    Et il ajoute :

    Je me détache de l’article pour faire un pas suivant. Pour le choix politique, les deux semaines qui viennent seront probablement un moment clé. Soit le gouvernement poursuit ce régime du #confinement de la majorité de la population, avec un investissement dans l’infrastructure policière et des limitations évidentes des libertés. Soit il opte pour un choix technologique, notamment pour un investissement à la production massive des #testes de dépistage. La deuxième option permettrait de laisser la plupart des confinée.e.s revenir à l’activité sociale, à condition des contrôles médicaux (et probablement électroniques) assez systématiques. Si je me permets de schématiser, c’est le moment d’un choix entre le #contrôle_policier de l’isolement et le contrôle médical de l’activité. Dans tous les deux cas « le monde ne sera plus le même », mais la deuxième stratégie semble être moins dépressive.

    Ne serait-il opportune dans ce cas à réfléchir sur une campagne en faveur de ce deuxième choix, un programme public de #dépistage_massif, assurée par le gouvernement et non laissé à des grandes entreprises pharmaceutiques comme BioMérieux et Roche dont les produits l’État paierait avec les sources publiques ? Dans ce cas, il s’agit de demander une création d’un mécanisme institutionnel qui assurerait la production des tests par le financement public et dégagerait des ressources pour la recherche scientifique ultérieure. Cela n’exclut pas une « #nationalisation » de la technologie – son transfert dans le domaine publique, pour que toutes les laboratoires et entreprises capables à la production puisse y contribuer.

    Si le sujet prend une forme plus consistante, au moins, on pousse une discussion ciblée autour des solutions sociales qui ne se limitent pas au vocabulaire de l’isolement. Dans ce cas, on n’est plus sur une position défensive qui nous laisse critiquer (à juste titre) l’atteinte aux libertés, et on s’avance vers la sortie du confinement et vers une réflexion, encore une fois plus sociale que clinique, sur les nouvelles pratiques du #contrôle et de la #vie_collective.

    #coronavirus #covid-19 #épidémiologie #deuxième_vague #paternalisme
    ping @simplicissimus @fil

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    Citation pour @davduf :

    Pour le choix politique, les deux semaines qui viennent seront probablement un moment clé. Soit le gouvernement poursuit ce régime du #confinement de la majorité de la population, avec un investissement dans l’infrastructure policière et des limitations évidentes des libertés. Soit il opte pour un choix technologique, notamment pour un investissement à la production massive des #testes de dépistage. La deuxième option permettrait de laisser la plupart des confinée.e.s revenir à l’activité sociale, à condition des contrôles médicaux (et probablement électroniques) assez systématiques. Si je me permets de schématiser, c’est le moment d’un choix entre le #contrôle_policier de l’isolement et le contrôle médical de l’activité.

  • L’objet inutile et nuisible du jour : le protège-lingerie - Le(s) suiveur(s) des choses.
    http://aldebaran.eu.org/index.php?2012/07/01/599-l-objet-inutile-et-nuisible-du-jour-le-protege-lingerie

    Et si on convainquait les femmes d’utiliser des protections hygiéniques tous les jours ?

    Se sont dit industriels, marketteux et pubeux. Ça multiplierait le marché par 5 ou 6 !!!!

    Tous les jours, un sexe de femme peut émettre des #sécrétions, fort peu, et la petite zone doublée des culottes et slips est faite pour recueillir ces modestes fuites.
    Il a donc fallu convaincre les #femmes de la nécessité d’utiliser un protège-slip (devenu protège-lingerie par le miracle de la pub) tous les jours. Parce que le protège-lingerie, il protège la lingerie, de la lessive je suppose...