• Nous proposons de bâtir un système fondé sur cinq piliers où, demain, des entreprises de la filière alimentation seront conventionnées par les caisses de Sécurité sociale selon des critères qui favoriseront une économie postcapitaliste. Ces entreprises seront composées de salarié·es copropriétaires d’usage de leur outil de travail qui percevront un salaire à vie. Des millions de personnes pourront s’installer en agriculture paysanne et intégrer des collectifs de travail autogérés (fermes, ateliers de transformation, épiceries, etc.) en ayant la garantie du salaire et dans le cadre d’une filière alimentaire débarrassée des objectifs lucratifs qui prédominent pour l’instant. Il sera possible de produire des aliments dans des conditions de travail désirables puisque décidées collectivement. Cette matière première abondera les marchés, les ateliers de transformation, les magasins alimentaires et les lieux de restauration collective.

    Laura Petersell, Kévin Certenais, Régime Général. Pour une Sécurité sociale de l’alimentation, p. 98

    https://riot-editions.fr/ouvrage/regime-general-pour-une-securite-sociale-de-lalimentation-laura-peters

    #agriculture #sécurité-sociale

  • Un député britannique raconte la misère à laquelle il fait face au quotidien
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_un-depute-britannique-raconte-la-misere-a-laquelle-il-fait-face-au-quoti

    Au Parlement britannique, le député et médecin travailliste Frank Field a prononcé un discours sur la détresse sociale dans sa circonscription. La députée conservatrice Heidi Allen n’a pas pu retenir ses larmes.

    « Je suis stupéfait, car pour la première fois j’ai réussi à parler de ces évènements publiquement, sans pleurer.  » #Frank-Field, député et médecin travailliste, a raconté, dans un discours prononcé au Parlement britannique le 5 décembre dernier, la misère sociale à laquelle il fait face au quotidien dans sa circonscription de #Birkenhead (nord-ouest de l’Angleterre).

    Un enfant choisit des vivres plutôt que des jouets
    Il a commencé par raconter l’histoire d’une famille, qui a été reçue par l’Aide alimentaire de Birkenhead. Le mari, la femme et le jeune enfant estimaient « avoir été chanceux parce que les voisins avaient eu pitié et les avaient invités à un enterrement pour qu’ils puissent finir les restes de nourriture après avoir laissé les invités manger. »

    Frank Field poursuit en expliquant que lorsque le petit garçon a eu le choix entre des paniers repas et des jouets, celui-ci a choisi les paniers repas.

    Pour le député, cette histoire n’est que l’exemple d’un « contexte de misère grandissante qu’[il voit] au quotidien dans [sa] circonscription face à laquelle nous devons évaluer le revenu universel. » Le débat du Parlement portait en effet sur la réforme de la #sécurité-sociale : « Beaucoup ne partagent pas la conviction du ministre des Affaires sociales pour le revenu universel. C’est ce débat qu’on doit vraiment avoir. », avant d’interroger les députés présents : « Comment prend-on en compte, ici, le désespoir de nombreux de nos concitoyens, quand beaucoup d’entre nous pensent qu’il n’y a pas d’espoir à leur donner ? » _

    #pauvreté #enfants #femmes #hommes #angleterre #faim #Margaret-Thatcher #néo-libéralisme

  • Wal-Mart to eliminate health benefits for 30,000 workers - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/10/09/walm-o09.html

    Wal-Mart to eliminate health benefits for 30,000 workers
    By Andre Damon
    9 October 2014

    Wal-Mart, the world’s largest retailer and the largest employer in the United States, announced in a blog post Tuesday that it would eliminate healthcare benefits for 30,000 part-time workers and increase healthcare costs for all employees.

    The company is only the latest in a string of major retailers to slash benefits for their part-time employees after the implementation of the Affordable Care Act. Wal-Mart was a major corporate supporter of the Obama Administration’s healthcare overhaul.

    #travail #emploi #états-unis #sécurité-sociale #wal-mart

  • Assurance maladie : où trouver 10 milliards d’euros ? - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140409.OBS3220/assurance-maladie-ou-trouver-10-milliards-d-euros.html

    Parmi les 50 milliards d’euros d’économies budgétaires prévues par François Hollande, 10 milliards porteront sur l’assurance maladie, a annoncé Manuel Valls mardi 8 avril lors de son discours de politique générale. Comment accélérer le rythme ? Le point avec Yann Bourgueil, directeur de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes).

    Comment sont dégagées les économies de dépense ?

    – Depuis maintenant trois ans, l’objectif national de dépenses d’assurance maladie est respecté. Cela ne veut pas dire que les dépenses n’augmentent pas, mais qu’elles augmentent comme prévu. On peut limiter davantage cette croissance.

    Quelles sont les pistes envisagées ?

    – Le plus rapide est d’agir sur les médicaments. On peut baisser le prix de certains en se basant sur des comparaisons internationales, ce qui génère des économies pour le patient et pour l’assurance maladie, limiter les volumes, augmenter la prescription de génériques. Il faut changer les habitudes des médecins, car ils sont la cible des stratégies marketing des laboratoires pharmaceutiques.

    Et ensuite ?

    – On peut réduire les honoraires des laboratoires d’analyse ou de radiologie ou économiser sur le transport : les ambulances et les taxis peuvent parfois être remplacés, il suffit de dédommager au kilomètre un patient qui accepte d’utiliser son propre véhicule.

    Et à plus long terme ?

    – La Cour des comptes propose de réduire le nombre de caisses primaires, de fusionner certains régimes. La réforme hospitalière est engagée. On ajuste la tarification à l’acte, on tente de fusionner des services entre hôpitaux, d’en supprimer, d’en redéployer là où ils sont le plus nécessaires. L’hôpital représente la moitié des dépenses de l’Assurance maladie. On hospitalise trop.

    Comment peut-on y remédier ?

    – En repensant le parcours de soin. Il faut éviter que les gens viennent aux urgences pour tout. Ce service est trop cher. Il faut développer prévention, action sociale, aide aux personnes âgées, pour détecter les risques de la maladie avant qu’elle ne survienne. Et réserver l’hôpital aux soins les plus techniques et aux séjours plus courts. Il faut aussi repenser la sortie de l’hôpital, renvoyer les patients chez eux plus rapidement, afin de libérer des lits, en proposant des soins à domicile, par exemple des sages femmes après un accouchement. Toutes ces réformes prennent du temps.

    Quels sont les freins ?

    – Il y a d’abord les lobbys, de l’hôpital, des taxis, de la pharmacie, des médecins libéraux. L’écueil est de basculer le financement des soins vers les assurances complémentaires, ce qui crée des inégalités. Il faut aussi éviter de créer une solution de remplacement sans supprimer l’existant. Une meilleure organisation des soins peut aussi signifier moins de liberté pour le patient. Il faut l’accepter.

    Comment accélérer la cadence ?

    – Par les incitations financières. On valorise mieux les activités que l’on souhaite développer, comme la chirurgie ambulatoire. Il faut aussi mettre autour de la table tous les acteurs de la santé : les conseils généraux, l’Etat, la Caisse nationale d’assurance maladie, d’assurance vieillesse, les agences régionales de santé (ARS)... La réforme territoriale pourrait d’ailleurs être un vecteur de simplification du parcours de soin.

    On va aussi vers une décentralisation de l’assurance maladie ?

    – En 1993, Raymond Soubie proposait de créer les ARS dans le « plan santé 2010 ». Il l’a mis en œuvre lorsqu’il était le conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Entre temps, il y a eu une certaine continuité de la politique de santé, quel que soit le gouvernement. Mais on n’est pas allé jusqu’au bout du plan santé 2010. Les ARS ont des leviers pour réguler les hôpitaux, mais pas suffisamment pour organiser la médecine de ville. Elles pourraient avoir plus de latitude. L’Etat doit fixer les objectifs, mais il doit aussi laisser faire les acteurs de la santé. C’est le prix à payer pour préserver l’utopie qu’est la Sécurité sociale.

    #Hôpitaux
    #Sécurité-Sociale
    #Assurance-maladie
    #dépenses
    #réductions

    • Je reprends ces quelques lignes dans " je vire ma cuti(1) de Bernard Maris ( Charlie Hebdo N°1138 / 9 avril 2014 :

      50 milliards d’euros d’économies .
      À moi tout seul, j’en ai déjà trouvé près de cinq !
      Il suffirait de mettre fin aux partenariats public privé ( PPP).
      Ils ont déjà coûté 18 milliards depuis 2004 et atteindrons 60 milliards d’ici 2020.

      Exemple 1 : la cité judiciaire (Paris Batignolles)
      Construction : 700 millions
      Loyer annuel : 100 millions pendant 27 ans soit 2,7 milliards .
      Si l’état empruntait pour construire, il pourrait rembourser en 8 -9 ans.
      Avec le PPP , c’est Bouygues qui empoche 2 milliards €

      Exemple 2 : le ministère de la défense coût de la construction : 745 millions.
      Coût du loyer sur 27 ans : 3,5 milliards.
      Les promoteurs empochent 2,7 milliards .

      Exemple 3 : le zoo de Vincennes.
      Coût : 167 millions.
      Après 25 ans : 306 millions.
      139 millions pour le promoteur.

      Je ne suis pas loin de 5 milliards !

      On peut compléter la liste avec la fac de Denis Diderot Paris7, le centre hospitalier Sud francilien de Corbeil-Essonnes…..
      texte Oncle Bernard

    • ici les poches sont pleines :

      Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse en 2013.

      Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas) : 3 440 375 euros.
      Augmentation de 8,1 % par rapport à 2012.

      Frédéric Oudéa (Société Générale) : 2 711 995 euros.
      Augmentation de 8,5 % par rapport à 2012.

      Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) : 2 140 439 euros.
      Augmentation de 38,8 %. Je dis bien : augmentation de 38,8 %.

      Laurent Mignon (Natixis) : 1 766 120 euros.
      Augmentation de 14,8 %.

      François Pérol (BPCE) : 1 446 286 euros.
      Augmentation de 29,4 %. Je dis bien : augmentation de 29,4 %.

      <> http://yetiblog.org/index.php?post/la-revolution-francaise-n-est-pas-terminee

      #Encore-des-pistes ?

  • « L’ #optimisation #fiscale pratiquée par les #cigarettiers est inacceptable »
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131210trib000800225/-l-optimisation-fiscale-pratiquee-par-les-cigarettiers-est-inacceptable-.h

    L’industrie du tabac dégagerait un milliard d’euros de bénéfices annuels en France, et ne paierait que 80 millions d’impôt. Une situation intolérable, qui justifie une taxation de ces bénéfices, au profit de la sécurité sociale. Par Thomas Thévenoud, député PS de Saône et Loire

    #cigarettiers
    #profits
    #bénéfices
    #taxes
    #sécurité-sociale

  • Greffés du rein : la ministre de la Santé interpellée - France Info
    http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/greffes-du-rein-la-ministre-de-la-sante-interpellee-1236013-2013-12-03
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/03/1236011/images/ressource/maxnewsworldtwo550105.jpg

    Deux associations de greffés du rein ont remis mardi une lettre ouverte à la ministre de la Santé Marisol Touraine. Elles réclament le remboursement d’un médicament anti-rejet qui prolonge la durée de vie des greffons. Au final, cela permettrait de faire faire, selon les deux associations, d’importantes économies à la Sécurité sociale.

    Dans leur lettre ouverte remise mardi à la ministre de la Santé Marisol Touraine, les deux principales associations de greffés du rein réclament le remboursement du belatacept, un médicament anti-rejet qui prolonge la durée de vie des greffons ;

    Pour les associations Renaloo et FNAIR, il faut « autoriser sans délai la prise en charge de ce traitement et mettre fin à cette situation injuste » qui consiste à refuser d’inscrire le belatacept sur la liste des médicaments hospitaliers pris en charge directement par l’Assurance maladie".

    Des économies pour la Sécu

    Dans leur lettre, les deux associations expliquent que ce médicament « est efficace en prévention du rejet de greffe qui a montré des avantages par rapport » aux molécules utilisées jusqu’à présent. Cette molécule, commercialisée sous le nom de Nulojix par la firme pharmaceutique Birstol-Meyers Squibb « améliore singulièrement le pronostic et aussi la qualité de vie des patients concernés ».

    Et toujours selon les associations, le remboursement de ce médicament permettrait de faire faire de sérieuses économies à la Sécu. S’il coûte plus cher d’environ 3.000 euros par an, il permet d’allonger à 15 ans en moyenne la durée de vie des reins transplantés. Il ferait donc économiser 70.000 euros par patients.

    Coût très lourd pour la Sécurité sociale

    Alors que de nombreux pays européens prennent en charge ce médicament, en France l’argument avancé pour le refuser serait la faible « amélioration du service médical rendu » au patient au bout d’un an, alors que la différence se fait sentir véritablement au bout de plusieurs années. 

    On estime qu’environ 70.000 personnes en France souffrent d’insuffisance rénale terminale : 37.500 sont sous dialyse et 33.000 vivent avec un rein greffé. Ceci représente un coût global très lourd, évalué à 4 milliards d’euros (les trois quarts pour les dialyses), soit 2% des dépenses de Sécurité sociale.

    #Santé
    #greffe-du-rein
    #Sécurité-sociale
    #Marisol-Touraine

  • Péril sur l’accès aux médicaments innovants : la balle dans le camp des députés | Seronet
    http://www.seronet.info/article/peril-sur-lacces-aux-medicaments-innovants-la-balle-dans-le-camp-des-deput

    Depuis plusieurs semaines, des associations (AIDES, le CISS, SOS Hépatites, l’AFM Téléthon, le TRT-5…) alertent sur un article, l’article 39, de la future loi de finances de la sécurité sociale qui, s’il était adopté en l’état, priverait des personnes de l’accès à des traitements innovants dont elles ont pourtant absolument besoin. Dans un communiqué « Accès aux médicaments innovants : aucun-e exclu-e, aucune excuse » ( (19 novembre), les associations relancent une nouvelle fois l’alerte alors que l’article est de nouveau examiné en commission des affaires sociales à l’Assemblée Nationale.

    Laure va être exclue. Laure, qui vit avec une hépatite C, est inquiète depuis plusieurs semaines. Elle devait, en effet, bénéficier en janvier 2014 d’un nouveau médicament, sitôt après que les autorités du médicament délivrent son autorisation de mise sur le marché (AMM), grâce à un dispositif dérogatoire concernant les médicaments innovants ayant fait l’objet d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Or, ce mécanisme d’accès rapide est mis à mal par l’actuelle version de l’article 39 du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2014. Laure, qui ne relève pas des ATU (car elle n’est pas sur liste d’attente de greffe du foie) pourrait donc, si le texte est adopté en l’état, attendre un an supplémentaire, et pouvoir se soigner en janvier 2015.

    #santé
    #AMM
    Depuis plusieurs semaines, des associations ( #AIDES, le #CISS, #SOS-Hépatites, l’ #AFM_Téléthon, le #TRT-5…) alertent sur un article, l’ #article-39, de la future #loi-de-finances de la #sécurité-sociale

  • Mieux vaut être riche et bien portant… - Le blog des Jéco
    http://www.journeeseconomie.org/blog/index.php?post/2013/11/15/Milieux-sociaux-et-sant%C3%A9-%3A-la-relation-de-cause-%C3%A0-effe

    … que pauvre et malade ! Trente ans après, Coluche a toujours raison. En France, où il est souvent dit qu’on dispose de la meilleure couverture santé, les inégalités se creusent de plus en plus. Dans quelle mesure notre milieu social affecte-t-il notre santé ? C’était un des sujets abordés lors de la table ronde « D’où viennent les inégalités face à la santé ? », ce matin au palais de la Mutualité.

    La France dispose d’un budget important alloué à la santé (12% du PIB, derrière les Etats-Unis qui culminent à 17%) mais le constat est sans appel : les inégalités ne semblent pas se réduire depuis 40 ans. Par exemple, sur la période 2000-2008, à 35 ans, un cadre supérieur a une espérance de vie de 47,2 ans contre 40,9 ans pour un ouvrier, soit une différence de 6,3 ans. Chez les femmes, la différence est réduite à 4 ans : 51,7 ans pour une femme cadre contre 48,7 ans pour une ouvrière*.

    Les conditions matérielles de vie sont l’une des causes de ces inégalités. Un ouvrier a plus de risques de travailler dans des conditions moins bonnes qu’un cadre ou d’habiter dans un environnement moins sain (délinquance, pollution). Les comportements à risque sont également liés au clivage ouvriers / cadres face à la santé. Les personnes les plus pauvres ont tendance à tomber plus facilement dans le tabagisme et l’alcoolisme et ce sont ces mêmes personnes qui auront le moins de chances d’en sortir. Enfin, l’accès aux soins et aux complémentaires santé est un paramètre à prendre en compte. On estime que la complémentaire n’est financièrement pas accessible pour 18,5% de la population française (chiffres Insee novembre 2012). En souscrire une peut représenter jusqu’à 10% de leurs revenus.

    Dès le 1er janvier 2016, les entreprises seront tenues de fournir à leurs employés une couverture santé pour ceux qui n’en bénéficient pas déjà. Il s’agirait d’une offre minimale qui couvrirait notamment le ticket modérateur (la part qui reste à la charge du patient après le remboursement de l’assurance maladie), les soins d’optique et dentaire. Un pas en avant qui permettrait de réduire les inégalités entre les Français en termes de protection sociale.

    *Chiffres Insee novembre 2011

    #couverture-santé
    #espérance-de-vie
    #France
    #inégalités
    #maladie
    #mortalité
    #santé
    #sécurité-sociale

  • Sécurité sociale : l’autre bataille des taxes, Actualités
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203080988608-budget-de-la-securite-sociale-trois-taxes-controversees-en-de

    http://www.lesechos.fr/medias/2013/10/22/620493_0203081166104_web_tete.jpg

    La refonte des prélèvements sociaux sur les PEA divise
    Le projet de loi prévoit une refonte des taxes qui pèsent sur les produits de placement. Les prélèvements sociaux s’appliquant à la majorité des produits s’élèvent à 15,5 %, mais les taux peuvent être inférieurs selon la date de réalisation des gains. L’exécutif veut harmoniser la règle, ce qui doit dégager 600 millions d’euros en 2014, issus pour l’essentiel des plans d’épargne en actions (PEA). « En modifiant le régime fiscal des contrats déjà signés, vous créez une véritable rupture de la confiance accordée par les Français au système », dénonce Véronique Louwagie (UMP).
    Même au sein du Parti socialiste, cette mesure ne fait pas l’unanimité. La députée Valérie Rabault, rapporteure (PS) pour avis du projet de loi au nom de la commission des Finances, « regrette que cette mesure soit appliquée uniformément à tous les types de produits alors même que certains d’entre eux constituent la base d’une épargne pour les ménages les moins aisés ». Pour Laurent Grandguillaume (PS), le fait que cette mesure « entre en vigueur de manière rétroactive à la date du 28 septembre 2013 peut poser problème à des entrepreneurs, alors qu’ils ne font par exemple que vendre des actions de leur PEA pour réinvestir dans une autre société ».

    "Le détournement de la taxe sur les retraites alimente les critiques
    Depuis le 1er avril dernier, la moitié des retraités s’acquittent d’un prélèvement de 0,3 % sur leurs pensions. Destinée à améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes, cette contribution, qui rapportera 645 millions d’euros en 2014, finance en réalité le Fonds de solidarité vieillesse, qui prend en charge le minimum vieillesse et les cotisations retraite des chômeurs. Un « détournement de fonds », dénoncent les acteurs du secteur et certains députés, de droite comme de gauche.
    Pour éteindre la polémique, Jean-Marc Ayrault a dévoilé la semaine dernière un calendrier pour la réforme de la dépendance . La taxe servira bien à augmenter les aides aux personnes âgées, mais pas avant 2015. Les députés socialistes se sont félicités de cette annonce, mais ils maintiennent la pression sur le gouvernement. En commission, ils ont adopté un amendement qui dirige dès 2014 une partie du rendement de la taxe – 130 millions d’euros –- vers les aides aux personnes âgées dépendantes...."

    #Sécurité-sociale
    #taxes
    #PEA
    #Red-Bull

  • Hospital Billing Varies Wildly, U.S. Data Shows - NYTimes.com

    http://www.nytimes.com/2013/05/08/business/hospital-billing-varies-wildly-us-data-shows.html?nl=todaysheadlines&emc=ed

    By BARRY MEIER, JO CRAVEN McGINTY and JULIE CRESWELL
    Published: May 8, 2013

    How Much Hospitals Charge Medicare

    A hospital in Livingston, N.J., charged $70,712 on average to implant a pacemaker, while a hospital in nearby Rahway, N.J., charged $101,945.

    In Saint Augustine, Fla., one hospital typically billed nearly $40,000 to remove a gallbladder using minimally invasive surgery, while one in Orange Park, Fla., charged $91,000.

    Et ici la carte interactive

    http://www.nytimes.com/interactive/2013/05/08/business/how-much-hospitals-charge.html?ref=business

    How Much Hospitals Charge
    For the Same Procedures
    Data released by the federal government on Wednesday shows that hospitals across the country charge Medicare differing amounts for the same procedure. The data includes bills submitted in 2011 by 3,300 hospitals nationwide for the 100 most commonly performed treatments and procedures like hip replacement, heart operations and gallbladder removal, among hospitals that reported at least 11 cases.

    #santé #etats-unis #inégalités #sécurité-sociale

  • Rochester, N.Y.: Kodak cutting health benefits for 56,000 retirees

    http://www.wsws.org/articles/2012/nov2012/koda-n05.shtml
    By Steve Filips
    5 November 2012

    Kodak is seeking to eliminate health benefits for 56,000 retired workers. Last month, the company, which is operating under bankruptcy protection, asked the bankruptcy court approval to offload retiree health benefits in an effort to shed the $1.2 billion worker benefit. The company had hearing a last week to consider the proposal and a decision could be made at any time.

    This action will affect 56,000 retirees, dependents and survivors. All those who are not eligible for Medicare will lose their health benefits and everyone will lose vision, life insurance and other benefits. This was not an unexpected move. Many companies utilize bankruptcy as a means to abolish pension benefits for retired workers.

    #etats-unis #santé #sécurité-sociale #retraite