• Double imposture du « conseil scientifique de l’#éducation nationale » | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/double-imposture-du-conseil-scientifique-de-leducation-nationale-650215

    La deuxième imposture détourne cette science nouvelle au profit d’un #formatage et d’une #ségrégation des enfants pour les besoins du marché : il lui faut de la main-d’œuvre à bas prix, et une élite. De plus, cette politique ségrégative rapportera des bénéfices énormes à l’industrie pharmaceutique. Car la solution de problèmes « organiques » sera les médicaments (six millions d’enfants aux États-Unis sont sous Ritaline, qui est une drogue dangereuse).Heureusement, les enfants sont des rebelles et ils diront non à ces traitements dépersonnalisants, en réalité sadiques. Ils diront non, ne serait-ce qu’en tombant malades, dans cette société qui leur laisse si peu de chances.

    • Réduire les neurosciences à la Ritaline me désespère. En outre, l’auteur de l’article, G. Pommier n’était pas contre les neurosciences en 2005 (bon, c’est vrai, ça fait un bail mais quand même).

      La psychanalyse ne s’inscrit pas en opposition à la science, mais dans un rapport de réciprocité : les découvertes du champ freudien s’enrichissent des découvertes du champ des neurosciences, et vice-versa. Telle est la thèse inhabituelle qu’introduit le dernier livre de G. Pommier.

      Che vuoi ? 2005/1 (N° 23)
      https://www.cairn.info/revue-che-vuoi-2005-1-page-215.htm
      Après, M. Pommier est un psychiatre et psychanalyste français d’où un problème avec les neurosciences... Même si je suis d’accord avec le sous-titre de l’article :

      Les difficultés touchent d’abord les écoliers défavorisés.

      #neurosciences #Ritaline #psychanalise

  • We can draw school zones to make classrooms less segregated. This is how well your district does. - Vox
    https://www.vox.com/2018/1/8/16822374/school-segregation-gerrymander-map

    Once you look at the school attendance zones this way, it becomes clearer why these lines are drawn the way they are. Groups with political clout — mainly wealthier, whiter communities — have pushed policies that help white families live in heavily white areas and attend heavily white schools.

    We see this in city after city, state after state.

    #école #ségrégation #USA #gerrymandering #cartographie #visualisation

  • Mention “hors-secteur” sur Parcoursup : “C’est comme si on nous disait ‘on ne veut pas de vous’” | Bondy Blog
    http://www.bondyblog.fr/201802062359/mention-hors-secteur-sur-parcoursup-cest-comme-si-on-nous-disait-on-ne-veu

    “C’est incompréhensible ! s’exclame Chahinaz. On me dit que la #formation n’est pas sélective mais en même temps, #Parcoursup indique que mes vœux sont hors-secteur et au lycée, on nous informe que nous ne sommes pas prioritaires pour ceux-là”. La jeune femme regrette le flou qui entoure le nouveau dispositif, flou qui concerne, rapporte-t-elle, les lycéens mais également ses enseignants et les responsables de l’établissement. “Pour mon professeur de philosophie, c’est une manière de rendre la #fac sélective et élitiste. Comment ne pas le penser avec tout ça ? Le problème, c’est que les profs et la direction du lycée n’en savent pas plus, ils prennent connaissance des infos quasiment en même temps que nous. Lorsque nous avons découvert la plateforme ensemble en cours, le principal avait plein d’interrogations. Ce n’est clairement pas rassurant ! (…) Au lycée, ma motivation c’était de me dire que je pourrais choisir là où j’irai étudier après le bac. Là, tout s’effondre. Je m’inquiète beaucoup et je me demande : “Est-ce que les gens comme nous seront acceptés ?”, conclut la lycéenne.

    #exclusion #sélection #ségrégation #université #surnuméraires

  • Gens du voyage. La relégation des indésirables

    En 2015, La Brique rencontrait des femmes issues de la communauté #Gens_du_voyage, organisées en collectif et bien décidées à faire reconnaître les pollutions générées par deux usines installées autour de leur aire d’accueil. Nous découvrions alors les zones de #relégation dans lesquelles sont installé.es les Gens du voyage.


    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/923-gens-du-voyage-la-relegation-des-indesirables
    #Roms #pollution #femmes #ségrégation #discrimination #Lille #France #Hellemmes-Ronchin #UNIBETON
    cc @albertocampiphoto @daphne @marty

  • Initiation à la sociologie urbaine. Proposition de progression sur un semestre.

    Ce cours de sociologie urbaine revient sur la genèse de ce champ de recherche au sein de la sociologie française, et ses principales évolutions au XXe siècle. A travers des séances thématiques (logement, scolaire, ségrégation, etc.), l’objectif est de travailler sur les principaux auteurs et concepts, en proposant une bibliographie permettant à chaque étudiant de poursuivre des lectures en fonction de ses intérêts propres.

    Ce cours doit permettre de travailler sur le regard sociologique réflexif, en incitant les étudiants à utiliser les méthodes de la sociologie pour comprendre leur propre parcours. Cette entrée méthodologique préfigure les cours de méthodes pour le mémoire de recherche en Master.

    La progression proposée ici est issue d’un travail collectif : une première version du cours a été construite par L. Raad (2013), elle a été augmentée et adaptée par L. Frouillou (2014, 2015, 2016). Certaines séances peuvent être développées ou réduites en fonction des spécialités du responsable du cours, mais aussi en fonction des autres cours suivis par les étudiants. Ce cours s’adresse en effet aux étudiants d’un M1 Aménagement et Urbanisme et est pensé en articulation avec un cours de diagnostic territorial. Le public est relativement hétérogène : certains étudiants ont fait de la sociologie auparavant (classe préparatoire, licence de sciences sociales) quand d’autres ne connaissent aucune notion ou auteur a priori. La dimension interdisciplinaire du M1 Aménagement et Urbanisme permet d’assumer un parti pris disciplinaire pour cet enseignement particulier : en travaillant sur des auteurs et des postures sociologiques, ce cours permet en fin de semestre de revenir sur les apports des approches interdisciplinaires. Enfin, ce cours s’appuie principalement sur des sources francophones, notamment pour nourrir les exemples empiriques. Les débats théoriques font appel principalement aux auteurs « classiques » français et états-uniens.

    Programme du cours proposé :

    http://www.feuilles-de-geographie.com/2017/05/16/initiation-a-la-sociologie-urbaine-proposition-de-progressio
    #sociologie_urbaine #géographie_urbaine #pédagogie #ressources_pédagogiques #enseignement #classes_sociales #pauvreté #ségrégation #quartiers_populaires #logement #trajectoires_résidentielles #gentrification #espace_public

    Pour télécharger la feuille :
    http://www.feuilles-de-geographie.com/wp-content/uploads/2017/05/Feuille-2017-1.pdf

  • Petit-fils d’esclaves, Charles Denby (1907-1983) passe son enfance sur une plantation de coton de l’Alabama avant d’aller chercher du travail dans les usines automobiles de Detroit, dans le Michigan, où il deviendra un militant syndical pugnace. Sur la plantation, la grand-mère raconte ses souvenirs du temps de l’esclavage, les métayers noirs se défendent comme ils le peuvent contre les exactions des propriétaires blancs, et les jeunes partent vers le Nord où ils espèrent échapper au racisme et à l’exploitation. Mais dans les usines du Nord, les Afro-Américains sont relégués aux postes les plus durs, les moins qualifiés et les plus mal payés — et les dirigeants syndicaux les incitent surtout à prendre patience. Alors Denby apprend à se battre. En pleine Seconde Guerre mondiale, il organise une grève sauvage dans son atelier, ce qui lui vaut d’être repéré par des militants communistes et trotskistes locaux. Les années 1943 à 1951 sont des années d’apprentissage syndical et politique — et de confrontation directe aux multiples formes du racisme à l’usine et dans les groupes politiques.

    Un remarquable témoignage sur la vie et les luttes des prolétaires afro-américains au vingtième siècle.
    #mouvement_ouvrier #syndicalisme #ségrégation #esclavage #éditions #autobiographie
    http://www.pleinchant.fr/titres/Voixdenbas/Denby.html
    http://www.pleinchant.fr/index.html
    Plein Chant
    imprimeur-éditeur
    35, route de Condé
    16120 BASSAC

  • Charles Denby
    Cœur indigné. Autobiographie d’un ouvrier noir américain

    https://lavoiedujaguar.net/Charles-Denby-Coeur-indigne-Autobiographie-d-un-ouvrier-noir-america

    Petit-fils d’esclaves, Charles Denby (1907-1983) passe son enfance sur une plantation de coton de l’Alabama avant d’aller chercher du travail dans les usines automobiles de Detroit, dans le Michigan, où il deviendra un militant syndical pugnace. Sur la plantation, la grand-mère raconte ses souvenirs du temps de l’esclavage, les métayers noirs se défendent comme ils le peuvent contre les exactions des propriétaires blancs, et les jeunes partent vers le Nord où ils espèrent échapper au racisme et à l’exploitation. Mais dans les usines du Nord, les Afro-Américains sont relégués aux postes les plus durs, les moins qualifiés et les plus mal payés — et les dirigeants syndicaux les incitent surtout à prendre patience. Alors Denby apprend à se battre. En pleine Seconde Guerre mondiale, il organise une grève sauvage dans son atelier, ce qui lui vaut d’être repéré par des militants communistes et trotskistes locaux. Les années 1943 à 1951 sont des années d’apprentissage syndical et politique — et de confrontation directe aux multiples formes du racisme à l’usine et dans les groupes politiques. (...)

    #Afro-Américain #Detroit #usine #autobiographie #lutte_sociale #racisme #ségrégation #C.L.R._James

  • U.S. Black Mothers Die In Childbirth At Three Times The Rate Of White Mothers : NPR
    https://www.npr.org/2017/12/07/568948782/black-mothers-keep-dying-after-giving-birth-shalon-irvings-story-explains-why

    Black women are more likely to be uninsured outside of pregnancy, when Medicaid kicks in, and thus more likely to start prenatal care later and to lose coverage in the postpartum period. They are more likely to have chronic conditions such as obesity, diabetes and hypertension that make having a baby more dangerous. The hospitals where they give birth are often the products of historical #segregation, lower in quality than those where white mothers deliver, with significantly higher rates of life-threatening complications.

    Those problems are amplified by unconscious #biases that are embedded in the medical system, affecting quality of care in stark and subtle ways. In the more than 200 stories of #African-American mothers that ProPublica and NPR have collected over the past year, the feeling of being devalued and disrespected by medical providers was a constant theme.

    There was the new mother in Nebraska with a history of hypertension who couldn’t get her doctors to believe she was having a heart attack until she had another one. The young Florida mother-to-be whose breathing problems were blamed on obesity when in fact her lungs were filling with fluid and her heart was failing. The Arizona mother whose anesthesiologist assumed she smoked marijuana because of the way she did her hair. The Chicago-area businesswoman with a high-risk pregnancy who was so upset at her doctor’s attitude that she changed OB/GYNs in her seventh month, only to suffer a fatal postpartum stroke.
    Over and over, black women told of medical providers who equated being African-American with being poor, uneducated, noncompliant and unworthy. “Sometimes you just know in your bones when someone feels contempt for you based on your #race,” said one Brooklyn, N.Y., woman who took to bringing her white husband or in-laws to every prenatal visit. Hakima Payne, a mother of nine in Kansas City, Mo., who used to be a labor and delivery nurse and still attends births as a midwife-doula, has seen this cultural divide as both patient and caregiver. “The nursing culture is white, middle-class and female, so is largely built around that identity. Anything that doesn’t fit that #identity is suspect,” she said. Payne, who lectures on unconscious bias for professional organizations, recalled “the conversations that took place behind the nurse’s station that just made assumptions; a lot of victim-blaming — ’If those people would only do blah, blah, blah, things would be different.’”
    ...
    But it’s the discrimination that black women experience in the rest of their lives — the double whammy of race and gender — that may ultimately be the most significant factor in poor maternal outcomes.

    “It’s chronic stress that just happens all the time — there is never a period where there’s rest from it. It’s everywhere; it’s in the air; it’s just affecting everything,” said Fleda Mask Jackson, an Atlanta researcher who focuses on birth outcomes for middle-class black women.

    It’s a type of stress for which education and class provide no protection. “When you interview these doctors and lawyers and business executives, when you interview African-American college graduates, it’s not like their lives have been a walk in the park,” said Michael Lu, a longtime disparities researcher and former head of the Maternal and Child Health Bureau of the Health Resources and Services Administration, the main federal agency funding programs for mothers and infants. “It’s the experience of having to work harder than anybody else just to get equal pay and equal respect. It’s being followed around when you’re shopping at a nice store, or being stopped by the police when you’re driving in a nice neighborhood.”

    #racisme #États_Unis #maternité

  • How segregation leads to racist voting by whites

    Political scientists use new tools — and draw on psychology — to explain how and why “social geography” shapes attitudes.

    https://www.vox.com/the-big-idea/2017/11/28/16707438/social-geography-trump-rise-segregation-psychology-racism

    #ségrégation #géographie_sociale #racisme #xénophobie #élections #vote #USA #Etats-Unis

    Avec ce commentaire de Simon Springer sur twitter :

    Élisée Reclus coined the term “social geography” over a century ago, but you know, never mind the geographers... dirty anarchists!

    https://twitter.com/AnarchistGeog/status/935711199882121216

  • « Les étudiants sont très conscients des hiérarchies entre les universités »
    http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/11/27/les-etudiants-sont-tres-conscients-des-hierarchies-entre-les-universites_522

    Les seize universités de l’Ile-de-France sont loin d’accueillir les mêmes publics et d’offrir les mêmes perspectives à tous les étudiants, constate Leila Frouillou dans sa thèse.

    Dans sa thèse « Ségrégations universitaires en Ile-de-France », récompensée par l’Observatoire national de la vie étudiante et publiée par la Documentation française, Leila Frouillou, docteure en géographie de l’université Paris-I, étudie les inégalités d’accès et les trajectoires des étudiants.

    Votre thèse montre que le système universitaire en Ile-de-France est loin d’être uniforme, et que des logiques de « ségrégation » sont à l’œuvre. Quelles sont ces logiques ?

    On a tendance à penser que l’enseignement supérieur en Ile-de-France, qui concentre plus de 600 000 étudiants, dont un peu plus de la moitié sont inscrits dans une des seize universités publiques de la région, est un système uniforme face au monde sélectif des classes préparatoires, aux écoles et aux BTS, sans compter le secteur privé de l’enseignement supérieur. Le regard des sociologues est souvent polarisé sur les filières d’excellence : combien d’enfants d’ouvriers rentrent à Sciences Po ou à Louis-le-Grand ?

    Mais les différences de recrutement dans les universités ont été laissées dans l’ombre alors qu’elles permettent de comprendre la répartition des étudiants dans un territoire hiérarchisé et inégalement accessible. J’ai essayé de montrer, dans ma thèse, que c’est l’articulation de plusieurs facteurs qui jouent dans la ségrégation universitaire, pour dépasser l’idée que le seul critère géographique joue un rôle.

    Quand on regarde les origines sociales des étudiants en première année de licence, on voit clairement les premières disparités sociales entre établissements qui proposent des filières équivalentes. Par exemple, il y a 4 % d’enfants d’ouvriers à Paris-II (Assas) contre 14 % à Paris-XIII (Villetaneuse), et, inversement, il y a 45 % d’enfants de cadres à Paris-II contre 18 % à Paris-XIII. Ces écarts sont encore plus marqués en droit qu’en AES [administration économique et sociale], et ils sont particulièrement forts à l’entrée en première année de licence.

    #université #étudiants #sélection #ségrégation

  • Hélène Martin - La ballade de Bessie Smith (Fine Fleur 1967) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=RDY3BUL1wvw

    Hélène Martin chante « la ballade de Bessie Smith » (paroles d’André Benedetto, musique d’Hélène Martin).
    C’est un extrait du Gala de la Fine Fleur de la Chanson Française organisé par Luc Bérimont en août 1967.

    J’ai adoré cette chanson qui figurait sur un disque de chants militants de la fin des années soixante. Je viens de la retrouver sur YouTube. Une véritable bibliothèque... quel dommage que ce soit un acteur privé et monopolistique.

    Juste un extrait du prochain livre de Nicolas Béniès « Le souffle de la révolte » qui m’a donné envie de rechercher ce titre.

    Mezz Mezzrow, dans Really the blues - La rage de vivre1 -, écrit par Bernie Wolfe, en rajoutera en la transformant en victime du racisme. Elle meurt dans un accident de voiture le 26 septembre 1937 – elle a entre 43 et 45 ans – sur la route, loin de tout hôpital. Comme souvent, au moment où sa carrière redémarre. Elle a abandonné les blues pour se rapprocher des comédies musicales et elle redevient populaire. Mezz écrira que l’hôpital pour Blancs l’avait refusée, la laissant se vider de son sang devant la porte restée obstinément fermée. De quoi susciter l’émotion. Une belle histoire, bien édifiante, trop évidemment pour que ce soit vrai. À cette époque reculée, personne n’aurait eu l’idée de la transporter à un hôpital pour Blancs. Bessie Smith s’est vraiment vidée de son sang, les secours sont arrivés trop tard sur les lieux de l’accident, un fait malheureusement commun à cette époque et à quelques autres2. Le racisme, réel de cette société américaine, n’a, en l’occurrence, rien à voir.

    #Bessie_Smith #Hélène_Martin #Légendes

  • Sur la métropole lilloise, TLV service Handipole commercial menace ses clients handicapés avec un questionnaire médical illégal

    https://framapic.org/gallery#gLuX3e41ms4d/KUiYRWwAXskW.jpg

    TLV société commerciale de transport menace ses clients handicapés pour accéder au service de transport Handipole de la #MEL Métropole Européenne de Lille. La société leur impose un questionnaire médical illégal, contraire à l’éthique des médecins, sans protection des données personnelles non déclaré à la CNIL.

    Objet : Lettre ouverte réponse à TLV - Questionnaire médical
    mercredi 08 novembre 2017

    Adressée à
    LAMPE Jean-Christophe, Directeur, <jean-christophe.lampe@wanadoo.fr>
    MATHE Alain, responsable clientèle, <administration@transporterlavie.fr>

    Messieurs Jean-Christophe LAMPE et Alain Mathé,

    Pourquoi TLV, société commerciale privée, impose-t-elle un questionnaire médical illégal à ses clients personnes handicapées ?

    La société commerciale TLV fait du chantage aux personnes avec un handicap clientes du service Handipole de la Métropole Européenne de Lille.
    Pour les laisser accéder au service Handipole, TLV leur impose de remplir un questionnaire médical illégal, non reconnu par le Conseil de l’Ordre et la déontologie des médecins, sans aucune protection des données recueillies ni déclaration à la CNIL.

    Début novembre les personnes avec un handicap, clientes de TLV ont reçu un courrier personnel signé de Mr Alain Mathe, responsable clientèle de TLV, les obligeant à remplir un questionnaire médical "à défaut de réponse de votre part, nous serions dans l’obligation de supprimer votre fiche client et d’annuler vos réservations en cours" .

    Est-ce une nouvelle forme d’exclusion des personnes avec handicap ?

    Qu’est ce que ce chantage dictatorial envers des personnes reconnues avec un handicap, disposant déjà d’une carte d’invalidité qu’il leur suffit simplement de présenter ? La carte d’invalidité civile est un document officiel établi et délivré par l’administration. C’est une pièce d’identité officielle qui comporte une photographie et des informations personnelles. Elle permet par exemple de voter.

    Pour quelles raisons cachées la société TLV se substitue-t-elle aux services publics, afin d’examiner les données médicales de personnes reconnues avec un handicap ?

    TLV précise même : "Ce document confidentiel doit nous être retourné à l’aide de l’enveloppe timbrée sur laquelle nous vous remercions d’indiquer au verso votre nom et votre adresse."

    Quelle confidentialité sans sécurité des données ?

    Où est la confidentialité quand le nom et l’adresse doivent figurer sur le dos de l’enveloppe ?

    Où est la confidentialité quand on ne sait pas qui va ouvrir l’enveloppe ?

    Quelle preuve avons-nous que la confidentialité médicale sera respectée dans une société privée, dont le seul but est commercial ? L’enveloppe écopli jointe porte simplement l’adresse « service Handipole autorisation 37205 59650 Villeneuve d’Ascq »

    Où est la confidentialité pour que cette enveloppe parvienne au Docteur Pascaline Gourlet, si son nom et son adresse ne figure même pas sur l’enveloppe ?

    La loi : le secret médical est un devoir essentiel de l’exercice de la profession médicale. Il est imposé par les articles 226-13 et 226-14 du code pénal, les articles 4 et 72 du code de déontologie médicale et l’article L. 1110-4 du code de la santé publique qui en fait un droit fondamental de la personne malade. Le secret s’impose à tous les professionnels de santé Il leur est, en effet, interdit de communiquer à un tiers toute information venue à leur connaissance dans l’exercice de leur profession, c’est-à-dire ce qui leur a été confié et ce qu’ils ont vu, entendu ou compris (art. R4127-4 du même code).

    Que va faire TLV des données personnelles et médicales recueillies sans aucune autorisation de la CNIL ?

    Dans quel système informatique ? Comment ? où ? Jusque quand et par qui ces données confidentielles vont-elles être conservées ?

    Lorsque les informations sont recueillies par voie de questionnaires, papier ou informatisés, ceux-ci doivent comporter les mentions légales imposées par la CNIL. La CNIL dispose d’un pouvoir de contrôle a priori qui permet à ses membres et ses agents d’accéder à tous les locaux professionnels. Ils peuvent demander communication de tout document nécessaire et en prendre copie, recueillir tout renseignement utile et accéder aux programmes informatiques.

    Dans la société TLV, il n’y a aucune sécurité des données personnelles des usagers. Exemple : Le site web permettant aux usagers de TLV d’accéder à leur historique de transports n’est même pas sécurisé : http://transporterlavie.fr

    Avec de plus un chantage souligné : "A défaut de réponse de votre part, nous serions dans l’obligation de supprimer votre fiche client et d’annuler vos réservations en cours." Monsieur Alain MATHE remercie ses clients de « votre compréhension » .

    Messieurs Jean-Christophe LAMPE et Alain Mathé, nous ne comprenons ni ce chantage , ni ces détournements de données personnelles !

    - Ce questionnaire, sans pertinence des données recueillies, n’a aucune légitimité, ni finalité déterminée.

    - Aucune précision n’est apportée ni déterminée quand à la durée de conservation des informations recueillies.

    - Ni le respect des droits des personnes, ni la sécurité, ni la confidentialité des données ne sont apportés.

    Ce qui donne droit à toute personne de s’opposer à ce que les données qui la concernent, soient enregistrées dans un fichier informatique.

    Nous en informons la CNIL, le conseil de l’Ordre des médecins, et la presse, car ce questionnaire n’a pas lieu d’exister.

    Nous vous remercions de votre réelle compréhension

    accès copie courrier TLV :
    https://framapic.org/gallery#gLuX3e41ms4d/KUiYRWwAXskW.jpg,MGxDQcTW4htD/PXvk37ULHPh2.jpg
    ou lien court : http://bit.ly/2hl4ggu

    #TLV, #Handipole, #Handicap, #Transpole, #MEL, #transport, #exclusion, #questionnaire_médical, #Lille, #Roubaix, #Tourcoing,

  • Pérou : le mur de la honte

    Environ deux tiers de la population vit à #Pamplona_Alta, à la périphérie de la capitale péruvienne.

    Ici, ni gaz, ni électricité, ni eau courante, mais des cabanes en bois et en tôle accrochées à flanc de montagne. De ce côté du mur, une maison coûte moins de trois cents dollars. De l’autre côté, à #Las_Casuarinas et la #Molina, des rues goudronnées ourlées d’espaces verts accueillent des villas cossues avec jardins et piscine.

    C’est pour se protéger des naufragés du système, considérés comme des délinquants par la haute société péruvienne, que les habitants de Las Casuarinas ont, avec l’appui des autorités, bâti ce mur. Une séparation qui contribue à créer une ségrégation sociale, territoriale mais aussi raciale, agrandissant un peu plus le fossé qui sépare ceux qui ont tout de ceux qui n’ont rien.

    https://info.arte.tv/fr/le-mur-de-lima
    #Lima #murs #barrières #frontières #urban_matter #Pérou #inégalités #ségrégation #pueblo_jueven #exode_rural #bidonville #urban_matter #urbanisme #sécurité #gated_communities #discriminations #propriété_privée #géographie_urbaine #ressources_pédagogiques #murs_intra-urbains

  • The island Bangladesh is thinking of putting refugees on is hardly an island at all

    Plans to build a giant new camp have been announced, while one proposal floated publicly two years ago has surfaced again—resettle people on a brand-new island in the Bay of Bengal. In late September, the country said that if repatriation moved too slowly, it would take steps to move people there. Called Thengar Char, the island Bangladesh is considering using has appeared only recently as Himalayan sediments carried to the sea by the #Meghna River collected and settled, forming a land mass. Bangladesh calls these newly surfaced land accretions char (pdf, p4)—and some of them are so new that even identifying them on a map can be difficult.


    https://qzprod.files.wordpress.com/2017/09/which_island_is_it_thengar_char_005.png?w=1600
    https://qzprod.files.wordpress.com/2017/09/mndwi_map_thengar_char_004.png?w=1600
    https://qz.com/1075444/the-island-bangladesh-is-thinking-of-putting-refugees-is-hardly-an-island-at-all

    #île #Bangladesh #asile #migrations #réfugiés #camp_de_réfugié #Rohingya #isolement #ségrégation

  • Housing Segregation Remains the Key to Racial Injustice

    Over at Vox, Sean Illing interviews Nikole Hannah-Jones about race and segregation in America. She identifies segregation in schools and housing as the primary barriers to equality:


    http://www.motherjones.com/kevin-drum/2017/10/housing-segregation-remains-the-key-to-racial-injustice
    #ségrégation #logement #USA #racisme #injustice #injustice_raciale #Etats-Unis #inégalités

  • Building Suburban Power. The Business of Exclusionary Housing Markets, 1890-1960

    The 1890s saw the rise of segregated planned suburbs in the United States. A wide cross-section of the British public made those suburbs possible. Building Suburban Power is the first site to map the connections between British investment, large and small, and segregated suburban development. It is part of a larger book project of the same name. Following the money that financed segregated suburbs links those suburbs to people, processes, and places across time and space. Suburbs may seem uniquely American, yet Caribbean slavery, British industrialization, imperialism, and even the battles for women’s rights all directly affected who invested in them and where the capital came from. As the maps show below, Egypt, India, Antigua, the Congo served as some of the other sources of wealth for those who financed America’s segregated suburbs. Just as scholars are now working to understand the impact of slavery long after emancipation throughout the Atlantic world, so too must the history of American housing—of the very streets, trees, buildings, and pipes—be placed in a long global view. Doing so does not elide the local specificity of housing development, nor does it erase the grassroots movements that fought the white supremacy at its core. Rather, determining who bankrolled the start of modern American housing segregation sharpens our understanding of why exclusion assumed particular forms and allowed people—such as developers and certain homeowners—to stake new claims to power. British investment initiated a wave of experimentation with the profitability of racial segregation in real estate that ultimately became codified into federal housing policy. The rise of suburban housing segregation not only coincided with the rise of #Jim_Crow; it formed one of Jim Crow’s strongest foundations. The legacy endures today.


    https://sites.fas.harvard.edu/~histecon/visualizing/buildingsuburbanpower/index.html
    #business #banlieues #logement #ségrégation #USA #Etats-Unis #investissements #Baltimore #Roland_Park_Company #histoire #UK #Angleterre #cartographie #visualisation #scroll
    cc @reka @fil

  • Si seulement mes enfants pouvaient ne pas apprendre « le masculin l’emporte toujours sur le féminin » | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/151880/masculin-emporte-toujours-feminin

    J’avais 9 ans, et cette image m’a révoltée. Le jour de cette leçon, toutes les filles de la classe ont hué et les garçons ont applaudi. On comprenait parfaitement ce qui était en jeu –et l’illustration du livre nous le jetait à la gueule. Les filles perdaient la partie. Guillaume et Quentin ont claironné : « Vous êtes moins fortes ! Vous êtes moins fortes ! » Mme Péron a tenté de tempérer les choses en expliquant que c’était de la grammaire, qu’il n’était pas question de justice, que c’était la règle. Il fallait apprendre la règle et respecter la règle.
    Mais nous, ce qu’on voyait, c’était que la règle nous disait que les garçons l’emportaient. Et les garçons comprenaient exactement la même chose.

    Il nous a donc fallu apprendre par cœur et réciter « le masculin l’emporte toujours sur le féminin ». Ce n’était pas seulement une règle écrite. C’était une phrase qu’on devait dire à haute voix, plusieurs fois, devant toute la classe. Je me sentais assez humiliée de devoir faire ça. Mais j’étais une bonne élève, et je voulais avoir de bonnes notes. On a fait tous les exercices pour bien se rentrer dans le crâne que le masculin l’emporte toujours sur le féminin et qu’il s’agissait d’une règle qu’on ne devait pas questionner.

    #domination_masculine #éducation #sexisme #écriture_inclusive #misogynie #langage

    • J’ai un souvenir comparable, sauf que c’est en CE2 que ca s’est passé pour moi. Le jour ou la maitresse a voulu nous inculqué cette règle j’ai protésté. Il y a eu une sorte de « débat » assez long. Dès que j’ai réagit, les garçons m’ont en coeur dit de fermer ma gueule, et les plus agressifs étaient les plus misogynes des garcons c’est pas par hasard à mon avis. Et ils m’ont dit que je devais me faire une raison et que j’était faible et inferieur. La preuve etait cette règle de grammaire qui était leur aubaine pour me faire taire définitivement. A cette occasion j’ai découvert à quel point mes petits camarades de classe me voulait du mal et me haïssaient. La maitresse était un peu hilarde. J’imagine qu’elle devait assisté à ce spectacle consternant chaque année mais trouvé ca très rigolo. En CE2 au moment ou cette règle nous était infligé (et pour une fois les autres filles de la classe était d’accord avec moi enfin au début) c’etait une période de soulevage de jupes à la récréation (je dit une car il y en a eu plusieurs vagues). La maitresse était aussi indifférentes aux humiliations sexuelles qu’on recevait des garçons en récré que des humiliations verbales que je recevait en classe devant elle pendant ce « débat » pour juger de mon infériorité atavique de femelle. Inferiorité prouvé donc par la grammaire française et que j’allais devoir utiliser à chaque phrase et si je le fait pas je serais sanctionnée dans ma scolarité (ce qui a été le cas). Comme je voulais pas apprendre cette règle, même les filles ont fini par me dire de me taire, car elles voulaient leurs bonnes notes et poursuivre le cours pour apprende que le masculin l’emporte.

      Les gens qui défendent cette règle, je les ai bien compris lors de cette discutions en CE2. Les garçons et les hommes s’en servent pour affirmer leur domination et plus ils sont virulents à défendre cette règle plus c’est des gros misogynes. Et pour les femmes qui défendent ce truc ce sont des « femmes de droite » comme dit Dworkin. C’est à dire qu’elles savent qu’elles sont soumises, mais préfère en tiré des bénéfices perso que lutter contre.

    • Magnifique ce texte de Michèle Lalonde et merci pour ces différents exemples @fil
      Par rapport au racisme, mes maitresses de primaire l’étaient aussi et le « speak white » je l’ai vu en action. En CM1 le seul élèves arabe de la classe était le seul qui avait droit à une fessé déculotté devant toute la classe si il avait fait une chose qui plaisait pas à la maitresse. Le seul. Et ceci ne nous échappait pas, nous avions toutes et tous bien conscience que c’est parcequ’il était arabe que ces humiliations lui étaient infligées. C’etait à l’école catho sous contrat de mon village, celle qui te dit aime ton prochain et te montre le racisme en action.
      #racisme #ségrégation

  • Triche carte scolaire : un parent d’élève répond à Libération - Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/breves/2017-09-24/Triche-carte-scolaire-un-parent-d-eleve-repond-a-Liberation-id20854

    Cette triche à la carte #scolaire, cette peur du #déclassement, et finalement cette stratégie de l’entre-soi, sont le sujet de notre émission de la semaine avec la sociologue Monique Pinçon-Charlot et l’adjoint à la Maire de Paris en charge du logement Ian Brossat. Sur la question scolaire, pour endiguer la fuite des bons élèves et favoriser de nouveau la mixité, Brossat a soutenu la fusion de deux collèges du 18earrondissement de Paris, l’un huppé, l’autre populaire. Une expérience trop récente pour disposer d’un bilan. Quant à cette triche, selon l’adjoint à la Maire, elle est l’œuvre des familles les plus riches, qui ont les ressources pour contourner la carte scolaire, quand les familles les moins aisées décident de mettre leurs enfants dans un établissement privé.

    #ségrégation_spatiale #sélection

  • Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers – Centre d’observation de la société
    http://www.observationsociete.fr/education/inegalites/du-college-aux-filieres-dexcellence-la-disparition-des-enfants-do

    Les enfants d’ouvriers sont sur-représentés dans les filières professionnelles et techniques. Ils regroupent 38 % des élèves de CAP, 36 % des bacs pros. En première et terminale technologique, leur part est équivalente à celle de la population des parents en sixième 26 %. Plus on s’élève dans le cursus, moins ils sont présents : ils ne forment que 16 % des filières générales des lycées, 12 % des étudiants à l’université, 7 % en classes préparatoires et moins de 3 % des élèves des écoles normales supérieures. Inversement, la part des enfants de cadres augmente : 29 % en filière générale du lycée, le double dans les écoles normales supérieures.

    #inégalités #scolarité

    Il y avait aussi un papier sur la rentrée dans le Gers où l’on se plaignait que les jeunes Gersois soient très bons au lycée puis ne partent pas en fac.
    Il y a 25 ans, les jeunes Gersois bacheliers partaient massivement à Toulouse pour poursuivre leurs études. Mais depuis, la pression #immobilière dans les #métropoles a dû sévèrement rabattre le caquet des bouseux désirant étudier. Il est de plus en plus clair que l’accès aux études supérieures est maintenant aussi une question de #ségrégation spatiales. D’ailleurs, beaucoup de formation sont interdites à ceux qui ne résident pas sur secteur.

  • Changer le nom du Sanitas : la violence symbolique de la politique de la ville
    https://larotative.info/changer-le-nom-du-sanitas-la-2372.html

    https://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L700xH525/arton2372-84874-6a534.jpg?1504182856

    Dans le cadre de son projet de rénovation urbaine, la mairie de Tours souhaite changer le nom du quartier du Sanitas pour le rendre plus attractif aux yeux des promoteurs. Ce processus révèle l’addiction des élus au marketing urbain et leur mépris à l’égard des classes populaires.

    C’est l’une des nouveautés de la rentrée 2017 sur le réseau Fil Bleu, le réseau de transports en commun de l’agglomération tourangelle : la station de tram Sanitas, située au coeur du quartier du même nom, devient « Saint Paul ». Ce changement, annoncée sur le site du réseau, marque la concrétisation d’un processus annoncé dans un précédent article publié en mars dernier : les élus de Tours souhaitent changer le nom du quartier, faire disparaître le Sanitas. Dans le protocole qui préfigure l’opération de rénovation du quartier, on peut lire :

    « L’ensemble des acteurs s’accorde aujourd’hui sur la nécessité de faire émerger à l’intérieur du quartier prioritaire de nouveaux noms de quartier appelés à se substituer à celui du Sanitas et devant contribuer à rendre plus attractive cette partie de la Ville. »

    Le marketing urbain, c’est ce qui transforme les villes en marques. Elles sont ainsi amenées à gérer leurs quartiers, leur patrimoine et leurs grands événements comme autant de produits dont il faudrait maximiser la valeur et qui contribueraient alors à renforcer la visibilité et le prestige de la ville. (...) En mars, un contributeur de La Rotative écrivait à ce propos que « changer le nom d’une marque pour attirer une nouvelle clientèle est une technique commerciale éprouvée. Effacer, à travers son nom, l’histoire et le visage d’un quartier populaire est plus exceptionnel » . On peut cependant donner quelques exemples d’opérations de ce type. Toutes concernent des quartiers populaires.

    #politique_de_la_ville #urbanisme #aménagement #ZUP #Sanitas

  • Les faux-semblants des filières d’excellence
    http://www.laviedesidees.fr/Les-faux-semblants-des-filieres-d-excellence.html

    Les filières d’excellence au collège sont controversées. Ceux qui les défendent considèrent qu’elles sont indispensables au système scolaire et à la constitution des élites. Mais elles s’avèrent inefficaces et ne font que creuser les inégalités, sociales et ethniques.

    #Revue

    / #éducation, #ségrégation, #école, #république

  • Le genre urbain

    Derrière la modernité des modes de vie urbains dans les pays occidentaux, l’on serait tenté de penser que la présence des #femmes dans la ville et leurs pratiques spatiales ne diffèrent finalement pas ou peu de celles des hommes ou du moins qu’elles ont accès, si elles le souhaitent, aux différentes ressources de la vie urbaine. Or de nombreuses recherches révèlent que l’on a tendance à occulter les différences de sexe dans l’espace urbain et dans l’expérience que les femmes et les hommes en font. Ainsi, cette indifférenciation n’est qu’apparente et conduit le plus souvent à reproduire les représentations dominantes et des formes de hiérarchisation. Enfin, l’approche par le genre de l’urbain ne se limite pas – loin s’en faut – à la seule question des femmes dans l’espace public, comme en témoigne la diversité des thématiques abordées dans ce dossier.
    Ce numéro des Annales de la recherche urbaine vise donc à analyser les interrelations entre le genre et l’espace urbain, prises dans leurs différentes dimensions. Un premier résultat s’impose à la lecture de ce dossier : ces interrelations sont complexes et invitent à des lectures multicausales et fines des rapports sociaux dans l’espace urbain. Qu’il s’agisse des usages de l’espace, de sa perception ou de son mode de production, l’analyse des espaces urbains au prisme du genre revêt un intérêt (heuristique et pratique) indéniable. Ceci étant, les articles dévoilent comment le genre se combine avec de multiples autres variables (classe sociale, origine ethno-raciale, type d’espace urbain, capital social et culturel, etc.), rendant vaine toute lecture univoque ou simpliste. Aussi, il s’agit d’analyser et de comprendre les rapports sociaux de sexe tels qu’ils se déploient dans l’espace urbain, mais aussi de montrer en quoi l’espace urbain participe – ou pas – à la production et à la reproduction des rapports sociaux de sexe et des normes de genre. Au-delà de la seule description des inégalités, il est question de mettre en lumière les principes et les implications idéologiques, politiques et épistémologiques de cette catégorisation. Afin de rendre compte des logiques complexes qui articulent le genre et la ville, sont analysées une multiplicité de situations et de territoires, centraux ou périphériques, en France et ailleurs (Algérie, Brésil, Colombie, Japon).

    Interroger la vulnérabilité des femmes dans l’espace urbain

    À partir d’une ethnographie visuelle conduite à Medellín, Camilo León-Quijano décrit les contraintes et les formes de contrôle formels et informels (regards, sifflements, harcèlement de rue) qui se mettent en place pour orienter et contrôler les pratiques sociospatiales des femmes dans certains lieux de la ville, notamment les espaces verts ou les transports en commun. La photographie constitue un outil efficace pour rendre compte d’une expérience qui n’est pas toujours objectivée en tant que telle et pour comprendre le rapport genré des acteurs à l’espace. Marie Gilow et Pierre Lannoy, quant à eux, montrent comment les peurs féminines prennent corps dans certains lieux de passage, comment ce sentiment d’insécurité est amplifié par certaines caractéristiques situationnelles et configurations spatiales, qui peuvent susciter des angoisses du fait des impressions sensorielles qu’elles génèrent. Selon eux, outre les agressions sexistes, réelles ou redoutées, l’interprétation que les usagères opèrent de leur environnement tant physique que social révèle aussi les représentations que les femmes ont d’elles-mêmes, et l’intériorisation de l’idée d’une vulnérabilité spécifiquement féminine. Certaines politiques de rénovation urbaine peuvent donc avoir des effets significatifs sur le sentiment de sécurité et sur les usages de l’espace. Même si l’usage féminin des espaces publics urbains reste surtout utilitaire et fonctionnel, alors que les hommes l’utilisent pour y flâner, se rencontrer entre amis et discuter, l’organisation de festivités nocturnes et le réaménagement des parcs et jardins dans plusieurs quartiers de Batna en Algérie décrits par Farida Naceur permettent une (ré)appropriation progressive de ces espaces par les femmes et le développement de nouvelles pratiques urbaines émancipatrices. Pour sa part, Marine Maurin analyse comment les femmes sans abri limitent leur insécurité la nuit en développant des ressources et des stratégies qui vont au-delà du recours aux dispositifs d’assistance. Certaines de ces tactiques dites de « la débrouille » sont communes aux hommes dans la même situation, quand d’autres relèvent d’une adaptation aux contraintes et aux dispositions auxquelles leur sexe les assigne.
    L’introduction du genre dans les études urbaines ne dispense pas d’une réflexion sur la production des catégorisations et de normes de genre et de sexualité. Comme le rappelle l’article de synthèse de Marianne Blidon, le genre n’est pas synonyme de femmes et inclut des catégories comme les gays, les lesbiennes, les queers ou les personnes trans qui troublent la congruence entre sexe, genre et sexualité et questionnent les fondements de l’hétéronormativité des espaces urbains. L’expérience de l’insulte vécue par des lesbiennes interrogées par Sarah Nicaise met en évidence la manière dont sont mobilisés dans l’espace public les principes qui structurent l’ordre du genre et des sexualités quand des femmes ont une présentation de soi qui s’écarte de la norme. Entre gestion du stigmate, évitement et résistance, elle montre quelles sont les conditions sociales d’une opposition aux harcèlements sexué et sexuel qui s’exercent dans les villes. Deux facteurs semblent déterminants : d’une part les ressources détenues et mobilisables par ces femmes homosexuelles, et d’autre part la socialisation et l’appartenance à un collectif contestataire qui met à distance la violence du stigmate et aide à se prémunir de l’infériorisation qu’il génère.
    Ces différents articles nous invitent à réfléchir au sens et aux formes de la vulnérabilité sans la penser comme allant de soi. Ils invitent aussi à déplacer le regard de celles qui subissent le harcèlement de rue, ainsi que des politiques publiques.

    Produire du genre par la socialisation à la mobilité et la conception de dispositifs spatiaux

    À partir de l’exemple de la pratique du vélo, David Sayagh met en lumière des mécanismes comme l’évitement des prises de risque physique ou la possession d’un matériel garantissant une pratique apaisée. Ils conduisent en effet à des différenciations fortes entre les adolescents et les adolescentes et surtout, ils induisent des effets dans le rapport à l’espace et à la mobilité urbaine. Cette approche par les capabilités place les processus d’incorporation de dispositions sexuées au centre de l’analyse.
    Pour autant, si la socialisation à la mobilité joue un rôle dans la différenciation des pratiques urbaines et l’appropriation de l’espace public, ce n’est pas la seule dimension. Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim montrent ainsi, à partir d’une comparaison entre commune rurale et commune de zone urbaine sensible, le poids des appartenances sociales et l’effet du lieu de résidence chez les adolescent.es. Les ressources sociales familiales, les stratégies éducatives parentales et la trajectoire scolaire sont déterminantes chez les ruraux, quel que soit leur sexe. Les effets de la stigmatisation et l’appartenance au groupe pèsent plus fortement chez les adolescents de milieu populaire vivant en Zus, de même que la réputation s’avère plus déterminante pour les adolescentes de ces quartiers. C’est d’ailleurs souvent le cas : l’argument du genre masque des enjeux de classe.
    Marion Tillous analyse les arguments qui ont prévalu pour justifier la mise à disposition de wagons de transport dédiés aux femmes à Tokyo et à São Paulo. Dans le premier cas, au début du XXe siècle, il s’agissait d’une demande bien accueillie des classes dominantes qui souhaitaient échapper à la proximité sociale. Dans le second, au début du XXIe siècle, la demande, moins audible et plus controversée, est exprimée par des femmes issues des classes laborieuses qui subissent mobilité contrainte, exploitation économique et harcèlement récurrent. Leur voix ne porte cependant pas et les organisations représentatives sont mises à l’écart des espaces de prise de décision. Or, faire entendre sa voix est déterminant pour favoriser la mise en œuvre de dispositifs de séparation ou inversement pour refuser des formes de mise à l’écart et de ségrégation.
    À partir de l’exemple de l’organisation de la prostitution à Campinas, Diana Helene montre le rôle des économies morales et des processus de catégorisation des identités féminines dans la structuration de l’espace urbain. Ici, la concentration et la relégation en périphérie de la ville des activités prostitutionnelles visent à préserver les femmes dites respectables et les familles du stigmate de « putain ». Des femmes plus âgées contestent toutefois cette mise à l’écart et revendiquent un droit à la centralité, au prix d’une certaine discrétion et d’une défense collective de leurs droits.

    Les politiques publiques à l’épreuve du genre

    On serait tenté là aussi de penser que les politiques publiques ont évolué et donnent une place comparable aux hommes et aux femmes dans la conception des projets, leur nature et leur destination. En effet, face aux injonctions internationales, le gender mainstreaming tend à s’imposer dans la production et la gouvernance urbaines sous différentes formes. En témoignent la signature de la Charte européenne des femmes dans la cité (1990) ou celle de l’Égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques locales (2006), la mise en place d’observatoires de l’Égalité femmes/hommes, la parité dans les instances décisionnelles, l’attention en faveur de l’emploi de noms de femmes pour l’appellation des rues, la production de statistiques sexuées, mais aussi le développement de budgets sexués afin de vérifier qui bénéficie des investissements publics, ou encore le soutien de la collectivité à des associations de femmes. Comme l’analyse l’article de Lucile Biarrotte, ces politiques publiques dédiées à l’émancipation des femmes sont le fruit d’intenses échanges d’idées et de pratiques à toutes les échelles. Leur diffusion internationale se réalise souvent à partir d’initiatives locales présentées comme exemplaires. En ébaucher une vue d’ensemble et les mettre en écho permet de mesurer le chemin qu’il reste à parcourir notamment quand ces politiques se réduisent à quelques aménagements – ouverture de crèches, amélioration de l’éclairage public, élargissement des trottoirs pour permettre le passage des poussettes, réfection des trottoirs pour faciliter la marche avec des talons, réservation de places de parking repeintes en rose pour l’occasion dans des zones commerciales… –, qui une fois réalisés permettent de considérer que la case femme étant cochée, l’on est quitte des politiques d’égalité.
    En effet, rares sont les villes qui proposent une approche intégrée de ces questions, à l’image de la ville de Vienne, qui apparaît comme précurseur et fait figure de modèle. Claire Hancock et Marylène Lieber rappellent que cette intégration repose sur cinq fondements : l’utilisation d’une terminologie et d’un langage non sexistes, la collecte et le traitement de données sexuées, la valorisation de l’égal accès aux services municipaux, l’encouragement à une participation paritaire concernant les prises de décision, et la prise en compte d’un égal traitement comme base des politiques publiques. Plusieurs auteures s’accordent pour montrer qu’un des biais de ce rattrapage est parfois de considérer le genre comme une catégorie descriptive. Elles lui reprochent aussi de le réduire à la seule catégorie « femme », catégorie qui est souvent pensée au singulier et appréhendée de manière homogène, voire réifiée ou essentialisée. Pour ces raisons, le bilan de ces politiques n’est pas toujours à la hauteur des attentes en termes d’égalité.
    Si la mixité sociale figure parmi les credo maintes fois répétés sinon explicités des politiques urbaines, la mixité entre les hommes et les femmes demeure un impensé dans bien des cas, comme le soulignent nombre de chercheurs. Dans ces conditions, on peut s’interroger sur la manière dont l’organisation spatiale telle qu’elle est produite par les politiques d’aménagement prend en compte la question du genre, et en particulier les discriminations liées au sexe ou, au contraire, contribue à « assigner » des places à chacun, sans y prendre garde. À ce propos, Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal questionnent les vertus de la mixité sociale, telle qu’elle est valorisée et développée actuellement dans nombre de quartiers d’habitat social français, et ses effets en termes de rapport sociaux de sexe. Bien souvent, cela se traduit par le régime de la coprésence, ce qui ne suffit pas à la réalisation d’objectifs souvent ambitieux en matière d’interactions sociales. Il convient donc, selon eux, de ne pas jouer la carte d’une catégorie d’habitants – les femmes des milieux populaires ou les classes moyennes – au détriment d’une autre – les hommes des milieux populaires ou plus largement les classes populaires –, mais de reconnaître la légitimité de tou.te.s les habitant.e.s à occuper l’espace résidentiel. Légitimité qui inclut également les jeunes hommes perçus comme « indésirables », ou plus largement pensés comme les « causes » des problèmes (sécuritaires, égalitaires, sociaux, etc.) relatifs à l’espace public, alors même qu’ils en sont les « révélateurs ».
    L’étude ethnographique conduite sur les plages urbaines de la zone sud de Rio par Claire Brisson va dans le même sens. Elle analyse ainsi les exemples de concordance entre masculinité racialisée prescrite dans et par les médias et masculinité de protestation de certains jeunes hommes noirs issus de milieux populaires. Elle montre que ces performances de la masculinité doivent être situées – inscrites dans un lieu –, car les masculinités sont ancrées physiquement et socialement dans l’espace. Les usages urbains de la plage révèlent donc une multiplicité d’identités qui ne s’accordent pas nécessairement les unes aux autres et qui imposent de ne pas réifier des catégorisations pouvant s’avérer stigmatisantes.
    Au final, le genre est un système de bicatégorisation hiérarchisée entre les sexes (hommes/femmes) et entre les valeurs et les représentations qui leur sont associées (masculin/féminin). Le genre est donc à la fois une construction sociale, un processus relationnel et un rapport de pouvoir qui s’intrique avec d’autres. Dans ces conditions, produire une analyse au prisme du genre ne doit pas s’accompagner d’une cécité à d’autres rapports de domination enfermant ainsi dans un faux dilemme entre antiracisme et antisexisme, pour reprendre le titre de l’article de Claire Hancock et Marylène Lieber. Ce dossier nous invite par conséquent à considérer les femmes – et les hommes – dans leur diversité, sans leur assigner de rôle a priori, mais également à s’assurer qu’elles – et ils – ne sont pas instrumentalisées à l’encontre d’autres publics. Dans cette perspective, la prise en compte du genre et son intégration aux politiques publiques devient un levier d’action qui peut rendre effectif le droit à la ville.

    Virginie Bathellier, Marianne Blidon,
    Marie-Flore Mattei, Bertrand Vallet
    Sommaire

    Marianne Blidon : Genre et ville, une réflexion à poursuivre

    Claire Hancock, Marylène Lieber : Refuser le faux dilemme entre antisexisme et antiracisme
    Penser la #ville_inclusive

    Lucile Biarrotte : Féminismes et aménagement : influences et ambiguïtés
    La diffusion internationale d’initiatives d’urbanisme dédiées à l’#émancipation
    des femmes

    Marie Gilow et Pierre Lannoy : L’#anxiété urbaine et ses espaces
    Expériences de femmes bruxelloises

    Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim : La socialisation à la #mobilité n’est-elle qu’une question de genre ?
    L’exemple des adolescents de catégories populaires du rural et de zones urbaines sensibles

    Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal : Ressentis stigmatiques et résistances de certains jeunes #hommes « indésirables »

    Sarah Nicaise : #Stigmatisation et pratiques urbaines
    Une expérience partagée par des femmes homosexuelles dans les espaces publics

    Marion Tillous : Des #voitures de #métro pour les femmes
    De #Tokyo à #São_Paulo, enjeux et controverses d’un #espace_réservé

    Claire Brisson : Masculinité(s) noire(s)
    Géographies d’un stigmate sur la #plage d’#Ipanema

    Farida Naceur : Des femmes dans l’#espace_public
    #Places et #jardins à #Batna

    Camilo León-Quijano : Une ethnographie visuelle du genre à #Medellín
    #Photographie et #pratiques_urbaines

    David Sayagh : Construction sociospatiale de capabilités sexuées aux pratiques urbaines du #vélo

    Marine Maurin : Femmes #sans-abri : vivre la ville la #nuit
    Représentations et pratiques

    Diana Helene : L’invention du #Jardim_Itatinga et la #ségrégation urbaine de la #prostitution


    http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr/le-genre-urbain-r91.html
    #revue #genre #villes #urban_matter #aménagement_du_territoire #urbanisme #homosexualité #LGBT #féminisme

  • Lille 3000 : La fête a échoué 19 Juin 2017 - Écrit par Lille43000
    http://lille43000.com/index.php/joomla-fr/en-short/866-la-fete-a-echoue

    « Lille 2004 nous a fait gagner dix ans. » C’est à partir de ces propos, prononcés par Martine Aubry en 2012, que des chercheurs lillois ont tenté de détricoter « la reconversion de l’agglomération lilloise » dont les louanges sont chantées par les élites économiques et politiques. À croire ces dernières, l’agglomération aurait été sauvée de la désindustrialisation par la  « bifurcation tertiaire » propre à la métropolisation. Seulement, ce n’est pas exactement l’avis des universitaires qui, réunis en un Collectif Degeyter, viennent de publier leurs travaux dans une indispensable Sociologie de Lille (La Découverte, 10 balles) : (1)  « cinquante ans après ses prémices, et sans nier les dynamiques économiques et culturelles nouvelles, la "bifurcation tertiaire" est loin de tenir ses promesses. [Elle] a plutôt réactivé et approfondi la structure divisée et inégalitaire héritée de la ville industrielle. Parmi les agglomérations françaises de plus de 250 000 habitants, hors région parisienne, celle de Lille est aujourd’hui la plus ségrégée. […] Les politiques publiques ont été au mieux impuissantes, au pire complices de ces évolutions » . La fête est finie (2) , Madame Aubry.

    (1) http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Sociologie_de_Lille-9782707189233.html
    (2) http://lafeteestfinie.free.fr

    #Lille #Madame_Aubry #Sociologie_de_Lille #Ségrégation #Lille_2004

  • Une passagère fait condamner la compagnie aérienne israélienne pour discrimination
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/06/22/la-compagnie-aerienne-israelienne-condamnee-pour-discrimination_5149493_3218

    Une femme âgée de 83 ans, qui avait dû changer de siège à la demande d’un passager juif ultra-orthodoxe sur un vol de la compagnie israélienne El-Al, a obtenu gain de cause, mercredi 21 juin, devant un tribunal israélien.

    L’IRAC, une association qui œuvre pour la reconnaissance et la défense du judaïsme réformé en Israël, s’était constituée partie civile dans le procès et a représenté, devant la justice israélienne, la passagère, Renee Rabinovitch. Celle-ci se définit elle-même comme religieuse.

    « C’est la première fois qu’une action en justice est menée sur ce type d’incident – qui s’est déjà produit sur les vols de la compagnie nationale israélienne –, a précisé Anat Hoffman, présidente du centre d’action religieuse d’Israël (IRAC).

    En décembre 2015, un stewart avait demandé à l’octogénaire, à bord d’un vol entre New York et Tel-Aviv, de changer de place à la demande d’un passager juif ultra-orthodoxe auquel un siège avait été assigné à côté d’elle mais qui refusait de s’asseoir près d’une femme, selon un communiqué de l’IRAC. Renee Rabinovitch avait refusé de quitter son siège et porté plainte pour discrimination contre El-Al.

    Mercredi, pour motiver sa décision sur le sujet, la juge a expliqué que « dans aucune circonstance un membre d’équipage ne peut demander à un passager (…) en raison de son sexe de changer de siège dans un avion (…), car cela constitue une violation de la loi interdisant la discrimination ». La compagnie El-Al devra d’ici à six mois mener une campagne à l’adresse de ses employés sur le sujet.

    « Une survivante de l’Holocauste a lancé un combat contre El-Al parce qu’elle voulait empêcher l’humiliation et la discrimination d’autres femmes sur les vols », a souligné Anat Hoffman, saluant « une héroïne ».

  • Policeman checks to see if the old-fashioned... - Historical Times
    http://historicaltimes.tumblr.com/post/162081823879/policeman-checks-to-see-if-the-old-fashioned

    Policeman checks to see if the old-fashioned bathing suit complies with a 1933 Redondo Beach ordinance banning women’s suits that are more than 3 in. above knee . The city was worried about women wearing the recently-introduced “monokini” - a topless bathing suit.

    #monokini #contrôle #police