• #COVID19: Why #Senegal is outpacing the US in tackling pandemic
    https://www.usatoday.com/story/news/world/2020/09/06/covid-19-why-senegal-outpacing-us-tackling-pandemic/5659696002

    Senegal snagged the No. 2 slot in a recent analysis looking at how 36 countries have handled the pandemic. The United States landed near the bottom: 31st of the 36 countries examined by Foreign Policy magazine, which included a mix of wealthy, middle income and developing nations.

    Senegal received strong marks for “a high degree of preparedness and a reliance on facts and science,” while the U.S. was dinged for poor public health messaging, limited testing and other shortcomings.

    [.,,]

    [...] the country has shown that it doesn’t take a world-class health system and gobs of money to keep the virus in check .

  • Des stocks massifs de #nitrate_d'ammonium au port de Dakar inquiètent le #Sénégal
    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200820-stocks-massifs-nitrate-d-ammonium-port-dakar-inqui%C3%A8te-le-s%C3%A9n%

    Au Sénégal, l’inquiétude grandit suite aux explosions de nitrate d’ammonium qui ont ravagé #Beyrouth. 3 000 tonnes de la même substance, utilisée pour fabriquer de l’engrais ou des explosifs, sont entreposées dans le port autonome de Dakar, en plein coeur de la capitale sénégalaise.

  • Covid-19: 25 soldats espagnols testés positifs à Dakar rapatriés
    https://www.seneweb.com/news/Sante/covid-19-25-soldats-espagnols-testes-pos_n_326459.html

    Le ministère espagnol de la Défense a rapatrié 25 soldats de l’armée de l’air déployés à Dakar, après avoir été testés positifs à la Covid-19. Ces derniers ont commencé à présenter des symptômes de la maladie, c’est ainsi qu’ils ont subi des tests Pcr. Des diagnostics à l’issue desquels, il a été constaté que 25 d’entre eux étaient infectés, bien qu’asymptomatiques, rapporte elespanol.com visité par Seneweb

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#militaire#sante#depistage#raptriemen

  • La pandémie a réactivé la route des migrants vers les îles Canaries

    La semaine dernière, 27 migrants sont décédés en mer au large des îles Canaries. Cette route depuis l’Afrique est à nouveau largement utilisée par les passeurs depuis la pandémie, alors qu’en #Méditerranée de nombreux Tunisiens tentent désormais de gagner l’Italie.

    « Cette route vers les Canaries, utilisée en 2005-2006, n’avait plus été utilisée pendant de nombreuses années et a été réactivée », explique l’envoyé spécial pour la situation en Méditerranée centrale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) vendredi dans a Matinale. « Depuis le début de l’année, on voit six fois plus de départs des côtes marocaines, du #Sahara_occidental, de la #Mauritanie, du #Sénégal et de la #Gambie vers les Canaries », précise Vincent Cochetel.

    Des frontières fermées mais poreuses

    Plus de 40 pays africains ont pourtant fermé leurs frontières pour cause de pandémie. Mais « ce n’est pas des frontières toujours très faciles à contrôler », souligne ce responsable au HCR. « Il s’agit de déserts, de lieux très peu habités, et les trafiquants multiplient les offres pour essayer d’amener un maximum de clients vers les pays d’Afrique du Nord ».

    Et avec ce déplacement géographique partiel des traversées par la mer, l’Espagne se retrouve directement touchée. « L’Espagne a toujours été un pays d’arrivées, mais principalement pour de jeunes Marocains », rappelle Vincent Cochetel. « Aujourd’hui, on voit une baisse des départs du Maroc directement vers la Péninsule ibérique. L’augmentation des départs se fait surtout vers les îles Canaries ».

    La désillusion des Tunisiens

    Et si les traversées diminuent depuis les côtes marocaines, c’est désormais la Tunisie qui est devenue le premier pays de départ - principalement vers l’Italie. « En termes de chiffres, cela reste gérable », assure l’envoyé spécial pour la situation en Méditerranée centrale. « On parle de 10’000 personnes, dont 34% ont été sauvées ou interceptées par les garde-côtes tunisiens et ramenées sur les côtes tunisiennes. Mais c’est une augmentation très forte, qui touche les populations pauvres du sud de la Tunisie principalement ».

    Cette forte progression des Tunisiens voulant rejoindre l’Europe s’explique notamment par le #désespoir et les #désillusions. « Beaucoup de gens attendaient des changements politiques en Tunisie qui ne sont pas encore intervenus », explique #Vincent_Cochetel. C’est l’effet aussi de la pandémie et des mesures restrictives imposées sur le plan de la fermeture des frontières avec la Libye. « Les gens ne voient pas d’autre #espoir que dans leur #mobilité_personnelle. Et bien entendu les passeurs jouent là-dessus et vendent leurs projets de mort facilement ».

    https://www.rts.ch/info/monde/11531202-la-pandemie-a-reactive-la-route-des-migrants-vers-les-iles-canaries.htm

    #Canaries #routes_migratoires #parcours_migratoires #asile #migrations #réfugiés #îles_Canaries #tunisiens #migrants_tunisiens #réfugiés_tunisiens

    ping @_kg_

  • Street Art on COVID-19 Reaches Remote Communities in Northern Niger | by IOM - UN Migration | Jul, 2020 | Medium
    https://medium.com/@UNmigration/street-art-on-covid-19-reaches-remote-communities-in-northern-niger-a66a2a12

    For years, the International Organization for Migration (IOM) has been using street art as a key outreach activity based on “human-centered design” to engage with migrants and community members. In 2019, IOM in West and Central Africa launched a street art initiative alongside its partner Street Art Sans Frontière attended by more than 1,000 people in Niger only.
    This year, amidst the COVID-19 pandemic, IOM continues the initiative in Senegal, Ghana and Niger with the objective to improve relations between migrants and host communities, while stimulating the debate surrounding how to reduce the spread of misinformation and xenophobia, two particularly sensitive topics during COVID-19 times.

    #Covid-19#migrant#migration#mali#niger#senegal#sante#stigmatisation#communication#art#xenophobie

  • Senegal: Myth-busting Vital to Tackle Pandemic as Misinformation Grows | by IOM - UN Migration | Jul, 2020 | Medium
    https://medium.com/@UNmigration/senegal-myth-busting-vital-to-tackle-pandemic-as-misinformation-grows-67e250

    Since the beginning of the pandemic, access to reliable information on COVID-19 has proven to be a challenge as harmful and unfounded rumors about the virus started to spread fast through social media. This global issue has precipitated a rise in xenophobic attacks and hate speech against certain groups of people, particularly migrants. In Senegal, returned migrants have taken it upon themselves to fight unproven remedies and harmful misinformation by taking photos of themselves communicating positive or preventative actions.This spontaneous campaign refutes unfounded rumors such as “heat will kill the virus”, “black people are immune to the virus” or “garlic can be a cure” which are spread mainly by word-of-mouth. These Volunteers also share necessary measures people can take like wearing masks to protect themselves and their communities.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#retour#information#prevention#rumeur#sante#diaspora#communaute

  • Casablanca : le cri du cœur des chauffeurs sénégalais bloqués à la frontière marocaine
    https://www.dakaractu.com/Casablanca-le-cri-du-coeur-des-chauffeurs-senegalais-bloques-a-la-frontie

    Bloqués au Maroc, les chauffeurs sénégalais ruent dans les brancards pour dénoncer leur situation au niveau de la frontière marocaine. En effet, les autorités marocaines ont brandi un communiqué interdisant tout déplacement de populations entre Casablanca et la frontière Maroco-mauritanienne. Ils sont actuellement à 80 km de la frontière de Casablanca. Ces sénégalais ont profité de l’occasion pour exprimer leur désarroi et sont dans tous leurs états. « Les bagages qui se trouvent au niveau des véhicules ont été chargés avant le mois de ramadan, et jusqu’à présent nous n’arrivons pas à passer », précisent-ils. Selon eux, les autorités marocaines ont refusé leur accès à la frontière de Casablanca. Ainsi, les chauffeurs sénégalais se disent prêts à mourir. « Les marocains nous ont expulsé de nos hôtels. Parce qu’ils veulent rentrer chez eux pour la fête. Nous n’avons plus rien à manger », pestent-ils.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mauritanie#maroc#sante#frontiere

  • SudOnLine - Le Portail de Sud Quotidien SENEGAL | Colonel Amadou Moctar Dièye exige des sanctions
    https://www.sudonline.sn/colonel-amadou-moctar-dieye-exige-des-sanctions_a_48724.html

    Abordant la question relative au coût des tests exigés pour les voyageurs, le Colonel Dièye a justifié ce coût par une absence de la subvention de l’état. « Lorsqu’on a ouvert les frontières aériennes, on s’est rendu compte que certains pays exigent que les gens qui entrent sur leur territoire fassent des tests. Après, on a reçu beaucoup de demandes de sénégalais et d’étrangers vivant parmi nous qui veulent entrer dans tel ou tel autre pays, mais on leur exige un test Pcr », a-t-il renseigné avant d’ajouter. « Devant cette situation, on a convoqué une réunion au niveau du ministère de la santé avec les laboratoires pour échanger sur le coût du test. ils ont donné des prix ; il y a eu des discussions et c’est à l’issue de celles-ci qu’il a été retenu que le coût du test pouvait être fixé à 40 mille francs Cfa en tenant compte du coup des réactifs, des machines, de la main-d’œuvre ».

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#testpcr#coût#frontiere#sante

  • Explosion des cas importés à Saint-Louis : Le flux de migrants en provenance de Mauritanie, un cas pour les autorités sanitaires | Lequotidien Journal d’informations Générales
    https://www.lequotidien.sn/explosion-des-cas-importes-a-saint-louis-le-flux-de-migrants-en-provenan

    La situation épidémiologique à Saint-Louis Louis est devenue très inquiétante pour les autorités sanitaires. Les flux de migrants Séné­ga­lais traversant la fron­tière en provenance de la Mauritanie voisine sont devenus très préoccupants pour ces dernières qui cherchent à stopper l’hémorragie avant qu’il ne soit trop tard. La situation est grave dans la vieille ville. C’est d’ailleurs devenu un secret de polichinelle avec la multiplication des cas, ces deux dernières semaines, alors que l’évolution de l’épidémie était jusque-là maîtrisée par les autorités sanitaires saint-louisiennes qui avaient réussi à stopper la propagation.
    Selon des informations fournies par la Région médicale de Saint-Louis dans son bulletin Covid, le nombre total de patients déclarés dans la région s’élève aujourd’hui à 39 dont 16 cas importés, 16 cas communautaires et 6 cas contacts. Le District de Saint-Louis en a déclaré 15 et celui de Richard-Toll 24. Les autorités sanitaires ont d’ailleurs tiré implicitement la sonnette d’alarme en indiquant que « la remarque globale est que la transmission communautaire a pris le dessus sur les autres faisant craindre la multiplication de la contamination par contact ». Pour cette raison, les autorités sanitaires ont procédé à un renforcement des stratégies déjà édictées mais aussi à l’identification de nouvelles mettant les communautés au centre de la riposte.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mauritanie#casimporte#sante#frontiere

  • La #France acte la #restitution définitive d’objets d’art au #Sénégal et au #Bénin

    Le projet de loi dérogera exceptionnellement au principe d’inaliénabilité pour un sabre et 26 objets culturels pillés lors du sac du palais royal d’Abomey en 1892.

    Le Monde avec AFP Publié hier à 10h30, mis à jour hier à 10h45

    Temps de Lecture 2 min.
    A Dakar, le 17 novembre 2019, l’ancien premier ministre français Edouard Philippe remet au président sénégalais, Macky Sall, le sabre dit d’El-Hadj Oumar Tall, pour un prêt de longue durée avant une restitution définitive.

    La France va officialiser la restitution définitive, avec transfert de propriété, d’un sabre historique au Sénégal et, dans les prochains mois, de 26 objets du trésor des rois d’Abomey au Bénin. Le gouvernement a examiné, mercredi 15 juillet, le premier projet de loi permettant le transfert vers leur pays d’origine d’œuvres culturelles prises pendant la colonisation en Afrique. La volonté d’une refondation du partenariat culturel entre la France et le continent avait été affirmée par le président Emmanuel Macron dans son discours de Ouagadougou, le 28 novembre 2017.
    Lire aussi Au Sénégal, une visite d’Edouard Philippe sous le signe des armes

    Cette restitution définitive « correspond à un engagement très fort pris par le président de la République pour que la jeunesse africaine ait la possibilité d’accéder à son patrimoine, à son histoire, en Afrique », a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l’issue du conseil des ministres. Elle est « l’un des enjeux essentiels pour une relation d’amitié nouvelle entre la France et l’Afrique ».

    Pour cela, le projet de loi autorise, « par une dérogation limitée au principe essentiel d’inaliénabilité applicable aux collections publiques françaises », le transfert au Bénin de la propriété de 26 objets pillés lors du sac du palais des rois d’Abomey par des troupes coloniales françaises en 1892. Ces totems et spectres, actuellement conservés au Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris, seront exposés dans un lieu public au Bénin.
    Lire aussi « La première œuvre qui est “restituée” à l’Afrique est un objet européen »

    Au Sénégal, la France restitue formellement un sabre que l’ex-premier ministre français Edouard Philippe avait symboliquement remis en novembre 2019 au président Macky Sall à Dakar.

    Cette arme est historiquement significative puisqu’elle a appartenu à l’entourage d’El-Hadj Oumar Tall, un chef de guerre et érudit musulman qui a conquis au XIXe siècle un immense territoire à cheval sur le Sénégal, la Guinée et le Mali, et a lutté contre l’armée coloniale française. « Dans les deux cas, le projet de loi prévoit un délai maximal d’une année pour la remise, par les autorités françaises, de ces œuvres », précise le gouvernement, qui n’a pas indiqué si de nouvelles œuvres allaient être restituées à d’autres pays, tels que la Côte d’Ivoire ou Madagascar.
    Recherches sur l’origine des œuvres

    Emmanuel Macron avait annoncé ces décisions fin 2018 sur la base d’un rapport des universitaires Bénédicte Savoy, du Collège de France, et Felwine Sarr, de l’Université de Saint-Louis au Sénégal, qui ont recensé 90 000 œuvres africaines dans des musées français.

    Les deux spécialistes y avaient posé les jalons d’une restitution à l’Afrique subsaharienne d’œuvres d’art transférées durant la colonisation, recensant des dizaines de milliers d’artefacts, dont beaucoup ont été pillés.
    Trois statues issues du pillage en 1892 du palais des rois d’Abomey par les troupes coloniales et conservés au Musée du quai Branly, à Paris.

    Mais leurs travaux ont été contestés par d’autres spécialistes et des musées comme le Quai Branly, qui dispose de la plus importante collection d’arts premiers. Leurs détracteurs se sont inquiétés d’une politisation du débat et de l’argument selon lequel toutes les œuvres en dépôt chez eux depuis la colonisation ont été malhonnêtement acquises ou pillées, et doivent être rendues. Ils avancent aussi l’argument de l’inaliénabilité des collections françaises, privilégiant la « circulation » des œuvres entre la France et l’Afrique, plutôt que des restitutions définitives avec transfert de propriété, sauf quand, comme c’est le cas pour les statues du palais royal d’Abomey, le pillage par des soldats français à la fin du XIXe siècle a été flagrant.
    Lire aussi Les dessous du retour manqué de la « couronne » de la reine Ranavalona III à Madagascar

    L’origine de certaines œuvres est inconnue, d’autres ont été achetées ou encore collectées lors de missions ethnologiques et religieuses dans des conditions sujettes à caution en raison des rapports de domination qui régissaient les relations coloniales. Pour en finir avec les incertitudes, les auteurs du rapport plaident pour donner des moyens à la recherche afin de lever le doute sur l’origine de ces œuvres quand c’est possible.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/07/16/la-france-acte-la-restitution-definitive-d-objets-d-art-au-senegal-et-au-ben

  • Fermeture de l’espace Schengen : L’UE ouvre ses portes au Sénégal
    https://www.seneweb.com/news/Diplomatie/fermeture-de-l-espace-schengen-l-rsquo-u_n_323508.html

    Fin de brouille entre le Sénégal et l’Union européenne. Après la décision de L’UE de fermer l’espace Schengen à Dakar, une nouvelle décision vient de tomber. Le Sénégal est accepté comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et Rwanda. L’information est de la Directrice de la Santé publique, Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, qui était, ce mercredi, à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), pour vérifier le dispositif mis en place pour la reprise des vols internationaux, prévue ce 15 juillet, 2020.
    « Notre diplomatie a joué un très grand rôle. J’ai dû entendre, cela reste à vérifier de manière officielle, que les restrictions de l’Union européenne ont été levées pour le Sénégal. Dès que nous avons entendu cette information, nous avons déposé au niveau du ministère des Affaires Etrangères, pour les diplomates de l’UE, un document qui a été accepté. On nous parlait d’un certain taux d’attaque. Nous ne dormons pas sur nos lauriers, mais le Sénégal est train de gérer cette pandémie de la façon la plus adéquate possible », a-t-elle soutenu sur IRadio

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#UE#espaceschengen#sante#protocolesanitaire#liaisonaerienne#

  • SudOnLine - Le Portail de Sud Quotidien SENEGAL | Dakar à l’écoute de Bruxelles
    https://www.sudonline.sn/dakar-a-l-ecoute-de-bruxelles_a_48663.html

    Après près de quatre mois d’une fermeture totale de son espace aérien en raison la pandémie de Covid-19, le Sénégal a décidé de reprendre aujourd’hui les vols internationaux. L’Union Européenne avait publié une liste de 15 pays dont les citoyens peuvent se rendre dans son espace. Le Sénégal qui ne faisait pas partie de ces pays a exigé à son tour la réciprocité. Malgré les concertations qui ont été initiées par les deux parties, Dakar campe toujours sur sa position.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#UE#liaisonaerienne#sante#reciprocite

  • Je crois ne jamais m’être exprimé sur #Didier_Raoult ici, et je ne vais pas commencer. Au delà des discussions sur l’efficacité de "ses" deux molécules phares que sont l’ #antipaludéen et l’ #antibiotique sur le #coronavirus, ce qui me préoccupe est aussi que depuis des années on insiste sur l’idée de ne pas les prescrire à la légère car les bestioles qu’ils sont censés combattre développent des #résistances (en particulier en Afrique pour ce qui est du paludisme). Les conséquences pourraient donc être dramatiques en Afrique mais aussi dans le monde entier puisque les antibiotiques ne seront plus capables de soigner des maladies qui jusqu’ici étaient sous contrôle...

    Et pourtant...

    Covid-19 : le #Sénégal ne renonce pas à l’ #hydroxychloroquine
    Viviane Forson, Le Point, le 27 mai 2020
    https://www.lepoint.fr/afrique/covid-19-le-senegal-ne-renonce-pas-a-l-hydroxychloroquine-27-05-2020-2377281

    Un médecin de Saint-Cyr-sur-Mer revendique la prescription de l’ #azithromycine pour soigner les patients du Covid-19
    France 3, le 7 juillet 2020
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/la-ciotat/medecin-saint-cyr-mer-revendique-prescription-azithromy

    Il n’est d’ailleurs pas étonnant de trouver que Raoult ne croit pas non plus à la résistance croissante des bactéries aux antibiotiques :

    Le Pr Didier Raoult lance un pavé dans la mare : « La résistance aux antibiotiques n’est pas une menace »
    Le quotidien du médecin, le 8 octobre 2015
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/le-pr-didier-raoult-lance-un-pave-dans-la-mare-la-resistance-au

    #médecine #superstition #égoïsme #crimes_contre_l'humanité

    • Le Pr Didier Raoult lance un pavé dans la mare

      Classique, sauf que cette fois, le pavé se mit à flotter. Conclusion, ceci n’était pas un pavé.

      A mon (humble) avis, Raoult est un mec dangereux, pur produit de la société du spectacle. Et comme il a une grande gueule et qu’il l’a toujours ouverte, il est potentiellement un super contaminateur.

  • Dr Seynabou Ndiaye, médecin-chef de Saint-Louis, sur le coronavirus : « La situation est sous contrôle » | Lequotidien Journal d’informations Générales
    https://www.lequotidien.sn/dr-seynabou-ndiaye-medecin-chef-de-saint-louis-sur-le-coronavirus-la-sit

    La pandémie de coronavirus est bien maîtrisée à Saint-Louis, malgré de nouveaux cas positifs à cause de l’ouverture de la frontière avec la Mauritanie il y a une dizaine de jours. C’est une révélation de Dr Seynabou Ndiaye, médecin-chef régional de Saint-Louis. Selon elle, « tous les malades atteints de coronavirus ont été guéris et sortis du centre de traitement ». Par contre, cette accalmie de quelques semaines a été interrompue « par la réouverture alternative de la zone frontalière entre la Mauritanie et le Sénégal ». Elle dit : « Un événement particulier qui a permis à 500 Sénégalais, parmi lesquels des émigrés venus d’Europe, de revenir au Sénégal après avoir été bloqués pendant longtemps en terre mauritanienne. Cette situation a fait que la région de Saint-Louis a enregistré de nouveaux cas positifs pris en charge en ce moment au centre de traitement de l’hôpital régional. Ces patients sont au nombre de 8 au total dont aucun cas grave. » Les émigrés rapatriés, qui sont originaires de Saint-Louis, Dagana et aussi Richard Toll, sont sous haute surveillance médicale. « Leurs contacts sont suivis par les autorités sanitaires et ont d’ailleurs été prélevés, mais leurs tests sont revenus négatifs. A chaque fois qu’on ouvrira la frontière, des tests seront faits et tous ceux qui seront positifs seront pris en charge. La situation est stable, et donc sous contrôle », précise le médecin-chef régional qui rappelle que Saint-Louis a enregistré au total 24 cas positifs de coronavirus depuis le début de la pandémie, parmi lesquels des malades de Louga, qui n’avait pas au début un centre de traitement

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mauritanie#frontiere#sante#emigrerapatrie#depistage

  • Réouverture de l’espace Schengen : IRÈNE EN CLASSE EXPLICATIONS – « Techniquement, le Sénégal n’est pas concerné pour le moment » | Lequotidien Journal d’informations Générales
    https://www.lequotidien.sn/reouverture-de-lespace-schengen-irene-en-classe-techniquement-le-senegal

    Il faut travailler à ce que le Sénégal se trouve rapidement sur cette liste. C’est dans l’intérêt de tout le monde. Un retour aux échanges normaux, à la mobilité normale, à la réouverture de l’espace. Mais c’est dans notre intérêt à tous, de tenir en compte les problèmes de la situation sanitaire globale. On a tous intérêt à éviter une reprise de la pandémie. C’est strictement dans cette perspective qu’il faut voir les choses. Et c’est une perspective qui est partagée par les autorités du Sénégal qui sont très soucieuses d’éviter le risque sanitaire.

    #Covid-19#migrant#migration#diaspora#senegal#UE#reouverturefrontière#protocolesanitaire#crisesanitaire#mobilitenormale#sante

  • ‘Stay Home and Dance!’ Say Volunteers in West Africa
    https://medium.com/@UNmigration/stay-home-and-dance-say-volunteers-in-west-africa-6ec46b63915

    ollowing the outbreak of COVID-19, MaM volunteers lent their skills to provide accurate information and lead creative initiatives to support their communities during the crisis. The ‘Stay Home and Dance Challenge’ is one of many initiatives led by the volunteers.The campaign draws on the role of music as a form of expression to bring joy and relief, highlighting simple and productive activities to do at home during the lockdown. Videos have been shared from Côte d’Ivoire, The Gambia, Senegal and Nigeria, featuring people of all ages dancing freestyle alone or in family groups, or doing something at home that gives them joy.

    #Covid-19#senegal#cotedivoire#gambie#nigeria#migrant#migration#sante#santementale#art#affects#confinement#

  • Covid-19 : Ces nouvelles mesures prises par le Cous pour freiner les cas importés.
    https://www.dakaractu.com/Covid-19-Ces-nouvelles-mesures-prises-par-le-Cous-pour-freiner-les-cas-im

    Le Sénégal qui sort fraîchement d’un état d’urgence après 4 mois de présence de la maladie du coronavirus, a décidé d’apporter des mesures correctives pour venir à bout des cas importés. Ce, à quelques jours de l’ouverture des frontières et de la reprise des vols internationaux. Les autorités en charge de la santé, dans leurs nouvelles stratégies de lutte, ont décidé d’aller vers l’exigence de test pour tous les voyageurs en partance ou sur le départ pour freiner la propagation de la maladie. ‘’Une réflexion est menée par rapport aux voyageurs pour le Sénégal. Avec l’ouverture prochaine des frontières et la reprise des vols au niveau international : Aujourd’hui, la stratégie est de prélever tous les voyageurs à l’Aibd (Aéroport international Blaise Diagne) à l’arrivée, que les passagers fassent leur test avant de rentrer dans le territoire national. Le test à l’aéroport n’est pas viable. Parce que si on arrive à avoir plus de 1 000 passagers arrivés au même moment, le soir, techniquement, il sera trop difficile de faire les tests. Donc, c’est une réflexion qui sera approfondie et validée par les autorités’’, a dit le Dr Abdoulaye Bousso qui faisait le point, ce jeudi 2 juillet 2020.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#sante#casimporte#test#reouverturefrontière#protocolesanitaire

  • Dakar et Nairobi : la question des noms de rue mise en perspective, du pré au postcolonial
    https://neotopo.hypotheses.org/3221

    Dans le contexte actuel de retour sur les commémorations publiques et de leur éventuelle remise en cause pour leur caractère raciste en lien avec la colonisation, deux spécialistes mettent en perspective les politiques et...

    #African_Neotoponymy_Observatory_in_Network #ExploreNeotopo #Neotopo_vous_signale

    • Nairobi’s street names reveal what those in power want to remember, or forget

      The recent global events of civil and political unrest that started in the US have brought to the fore the complex dynamics of urban memorialisation. The protests have, in some places, led to renewed scrutiny of certain urban symbols such as commemorative statues – what they represent and how they are perceived and interpreted.

      Unlike monuments and statues, place names (toponyms) are intangible, and less imposing, but nevertheless, an indispensable part of the urban symbolic landscape. Their inscription, erasure and re-inscription is highly political.

      In a study of toponymy in Nairobi, Kenya, my colleague and I analysed how streets got their names. It’s important to examine this as street naming and renaming allows us to remember and forget events and people in history. It also articulates what values exist in pursuit of political or national interests.

      We explain how street names are imbued with symbolic references of power structures within a society. During the period of British rule (1895–1963), toponymy was used as an exercise of power – it reflected British control. Soon after Kenya gained independence, streets were renamed as a way to renounce the colonial regime and its ideology.

      But today, Kenyans are starting to question the naming of important public spaces after a few individuals, their families and political affiliates – the ‘political dynasties’.
      https://twitter.com/alaminkimathi/status/1228275553414807554?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

      In 1964, after Kenya had gained independence, a street naming subcommittee was formed under the town planning committee of Nairobi’s city council. This subcommittee came up with names or received suggestions from the public. There was then a vetting process and proposals were eventually sent to the Minister of Local Government for approval. Since then, different laws have been established to guide the naming and numbering of streets and properties, but the process has remained very much the same.

      Looking forward, the government should consider honouring other people who have contributed to the growth of Kenya as a country – for instance its athletes, academicians and artistes.

      It would also be important to point out how gender exclusive the street names are. For a long time, there was only one street named after a woman – Mama Ngina Street, Mzee Jomo Kenyatta’s wife. And later, after much lobbying, a street was named after Wangari Maathai, the 2004 Nobel Peace Prize winner. And in 2017, after the death of the firstborn daughter of Jomo Kenyatta, Margaret Wambui Kenyatta, Mugumo Road in Lavington was quietly renamed after her.

      How streets are named, or renamed, serves as an important indicator of the values of a society – and what those in power might want to remember, or forget.
      A colonial city

      The vital role of street toponymy in Nairobi emerged at the inception of the city, at the beginning of the 20th Century.

      Street names were used by the British colonisers to remove the indigenous identity of the previously marshy plain, known as Enkare Nyirobi (a place of cool waters), to create a new idyllic British city. Names such as Victoria Street, Coronation Avenue, Kingsway, Queensway and Elizabeth Way marked the modernising city to celebrate the British monarchy.

      In addition, names such as Whitehouse Road and Preston Road were named after railway officials. George Whitehouse, for instance, was the chief engineer of the Kenya-Uganda Railway. This is because Nairobi started as a railway depot.

      Other streets were named after administrative and political leaders of the time such as Hardinge, Elliot, and Sadler, all of whom were commissioners of the British East Africa Protectorate.

      Leading settler farmers and business people also had their names imprinted on the landscape. They included: Grogan Road after Sir Ewart Grogan – a pioneer businessman, and Delamere Avenue, after Lord Delamere – a pioneer settler farmer.

      Apart from the British and European street names, there were a few Indian names such as Bazaar Street and Jevanjee Street. This is because of the large Indian community in Kenya, many of whom originally came to Kenya as railway workers. “Bazaar” refers to a business area or market, while Jevanjee was a prominent Indian businessman in early Nairobi who owned the first newspaper company – The East African Standard.

      What was starkly missing were African street names during that period. This was a clear indication of the political and social dynamics of the time that put the European first, the Indian second and the African third.
      Decolonising and Africanising

      There was a shift at Kenya’s independence, in 1963. The city’s streets were redefined as symbols of nationalism and pan-Africanism. The process was not devoid of challenges. There were inconsistencies – for instance in terms of ethnic representation – owing to the diverse interests that needed to be accommodated. It was an enormous task for the new government.

      Generally, under the new government, street names acted as sites for the restitution of justice (for those that suffered under British rule) and symbols of memory, ethnic diversity and unity.

      The renaming of the streets happened in waves. The first was in 1964, with Delamere Avenue (which cuts the central business district into two) being changed to Kenyatta Avenue, after the first president of Kenya – Jomo Kenyatta. Hardinge Street was changed to Kimathi Avenue after the leader of the Mau Mau Movement – Dedan Kimathi.

      The streets were often renamed after the political elite, a good number of whom came from the Kikuyu community, such as Kenyatta Avenue, Koinange Street, James Gichuru and Harry Thuku Road.

      There’s a lot of political consideration that goes into street renaming too. For instance, in 1969, a street was named after Tom Mboya, a popular Minister who was assassinated that same year. Some called for Government Road (along which he was assassinated) to be named after him, others proposed St. Austin’s Road, along which he lived. Both options were rejected by the government, Government Road being too central and St. Austin’s being too peripheral. Victoria Street was the compromise. Government Road was later renamed to Moi Avenue and St. Austin’s Road to James Gichuru Road.

      In independent Kenya the purpose of the toponymic changes was twofold: to erase names of the colonisers who were deemed as imposters and to celebrate the new heroes: Kenya’s political leaders and freedom fighters. The latter, such as Dedan Kimathi being celebrated superficially by the new political bourgeoisie.

      Additionally, in the spirit of pan-Africanism, other African leaders such as Kwame Nkrumah, Albert Luthuli and Julius Nyerere were celebrated through street names. Beyond the African continent, leaders who fought for black liberation and civil rights in America, such as Ralph Bunche and William Du Bois were also honoured.
      The future of street naming

      Nairobi’s street names are like a small history lesson. The County Government should consider putting up signs that tell people their former names, to show how the city has evolved over time.

      More must also be done to ensure these spaces celebrate future heroes. There is a need to enforce the Kenya Information and Communications (Numbering) Regulations 2010 and the establishment of a National Addressing System as proposed by the Communications Authority of Kenya in 2016. In addition, a national body for dealing with place names, similar to the South African Geographical Names Council, should be instituted.

      Finally, public participation should be an integral part of the street naming process, because people are the primary producers and users of names.

      https://theconversation.com/nairobis-street-names-reveal-what-those-in-power-want-to-remember-o

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      Sénégal : « Les populations n’utilisent pas les noms coloniaux des rues »

      Au Sénégal, sur l’île Gorée, au large de Dakar, la « place de l’Europe » devient désormais « la place de la Liberté et de la Dignité Humaine ». Une décision prise par le conseil municipal de ce site symbolique de la mémoire de l’esclavage et de la traite des Noirs. De son côté, le maire de la commune du Plateau, dans le centre-ville de Dakar, a proposé récemment de lancer une réflexion sur les noms des rues hérités de la colonisation. Michel Ben Arrous est géographe et chercheur. Il a co-écrit l’an dernier avec Liora Bigon une étude de l’IFAN, l’institut fondamental d’Afrique noire, « Les noms de rues à Dakar. Héritages (pré) coloniaux et temps présent ».

      RFI : Est-ce que vous êtes surpris par la relance de ce débat sur les noms de rue à Dakar dans le sillage du décès de George Floyd aux États-Unis ?

      Michel Ben Arrous : Pas vraiment, dans la mesure où c’est un débat qui ressurgit régulièrement dans la presse sénégalaise ou dans les médias sociaux. Ce qui est remarquable par contre, c’est justement le contexte et le télescopage de logiques assez différentes aux États-Unis, au Sénégal, en France ou ailleurs.

      Ce débat n’est pas nouveau, en quoi les noms des rues, cette toponymie coloniale est-elle symboliqu ?

      Les noms eux-mêmes, évidemment il y a un tas de noms coloniaux qui vont glorifier des administrateurs, des généraux, des militaires, tout ce qu’on veut… Mais l’ensemble de ces noms remplit quand même une fonction de prise de possession de Dakar. Ils sont concentrés dans une zone qui s’appelle « Le Plateau » qui reçoit une petite population française colonisatrice. Et on ne trouve ces noms-là qu’au Plateau qui représente à l’heure actuelle 3% de la population. La Médina qui a été créée dans le sillage de l’épidémie de peste de 1914 reçoit des numéros. Donc, les noms vont distinguer la ville coloniale de cette Médina qui, elle, est forcément mise à part dans la ville puisqu’elle n’est pas nommée. Et si l’on sort ensuite du Plateau, de la Médina et qu’on va vers la ville actuelle, la plupart des rues ne sont pas nommées du tout. L’objectif visé, c’est évidemment de faire œuvre idéologique : on va glorifier la France, on va glorifier ses serviteurs. Mais rien n’indique que cette visée idéologique fonctionne. Avant les colonisateurs , il y avait des villages qui ont été détruits, des villages lébous qui ont conservé leurs noms. Et les noms eux-mêmes se sont répartis dans la ville. Et on va retrouver ces noms-là , Soumbédioune, Kaye, Thann… à d’autres endroits de la ville. Ce sont ces noms-là que les populations continuent à utiliser. Ils n’utilisent pas les noms de rue coloniaux.

      À Dakar, certaines rues ont déjà changé de nom depuis l’indépendance. Comment est-ce que cela a évolué ? Quelles ont été les politiques des autorités successive ?

      Les premiers changements de nom ont eu lieu sous Senghor [Léopold Sédar Senghor, président de la République du Sénégal de 1960 à 1980]. La place Protet a été rebaptisée « place de l’Indépendance ». Gambetta a été rebaptisé « Lamine Gueye ». En même temps, il n’y a pas forcément volonté de rupture puisque [William] Ponty qui est un gouverneur colonial a été remplacé par [George] Pompidou, par ce même Senghor. Les premières renominations fortes ont été faites sous Abdou Diouf [président de 1981 à 2000] et se sont poursuivies sous [Abdoulaye] Wade [2000-2012] et à l’heure actuelle. Mais la chose la plus remarquable, ce n’est pas tellement le nom des rues qui changent, c’est qui a le pouvoir de nommer, qui a le pouvoir de changer ? Sous Senghor, tout se passer par décret présidentiel. Avec Diouf et avec Wade, on a une décentralisation qui commence et ce pouvoir de nommer ou de renommer est désormais dévolu aux communes. Et à l’heure actuelle, ce qu’on voit, c’est une revendication, je ne sais pas si on peut dire populaire parce qu’il faudrait voir dans quelles mesures elle est véritablement populaire, mais une revendication par le bas de pouvoir aussi intervenir dans cette question du nom des rues.

      Il y a une figure qui cristallise particulièrement, c’est celle de Faidherbe, ancien gouverneur de Saint-Louis. Il y a sa statue, un pont à son nom. Que pensez-vous de ces appels à déboulonner cette statue ?

      Faidherbe est d’abord un point de fixation dans un débat qui est beaucoup plus large. La question de fond, c’est le modèle commémoratif. On parle de Faidherbe, mais on pourrait parler de Jules Ferry. La rue Jules Ferry à Dakar, ce Jules Ferry qui était à la Chambre des députés parlait d’un « devoir de colonisation des races supérieures sur les races inférieure ». Ce nom de ferry est peut-être au moins significatif que celui de Faidherbe. On peut aller beaucoup plus loin. On a gardé les plaques bleues, les lettres blanches sur un fond bleu. C’est aussi une présence coloniale qui reste dans la ville. Ce qui est drôle à Dakar, c’est que l’une des rues qui ne pose absolument pas problème, c’est l’avenue de la République. On la conçoit tous comme la République sénégalaise alors que cette avenue de la République, c’était très clairement au moment de la nomination de la IIIe République française, qui était la République colonialiste par excellence.

      À titre de comparaison, comment cela a évolué dans d’autres pays du continent ?

      En sciences sociales, on a l’habitude de comparer Dakar à Nairobi, la capitale du Kenya étant le modèle absolu de décolonisation des noms de rue. Ce qu’on remarque, si on rentre dans le détail, c’est qu’effectivement tous les noms qui célébraient la colonisation britannique ont disparu, mais ils ont été remplacés à l’époque de [Jomo] Kenyatta [1894–1978] par des noms qui célébraient son propre parti politique, ses propres amis politiques et qui négligeaient totalement d’autres courants de la société kenyane. Dans un contexte différent, en Algérie, la plupart des noms de rue ont été remplacés dans un arabe très pur qui permettait aussi de passer sous silence la composante berbère de la population. Et ce que l’on remarque à l’heure actuelle, c’est que les jeunes générations sont celles qui utilisent le moins les noms officiels. Donc, il ne suffit pas de changer les noms si on reprend la même logique pour régler les problèmes. A côté de ça, au Maroc, on va trouver des plaques qui donnent des anciens noms et des plaques, juste en dessous ou au-dessus, qui donnent les nouveaux noms et qui coexistent sans que pratiquement personne ne les utilise d’ailleurs. À Dakar, quand je vais chez moi, je ne vais pas donner le numéro de la rue que personne ne connait. Je ne le sais même pas, c’est « AAB » quelque chose. Si je dis à un chauffeur de taxi de m’emmener là-bas il ne comprendra pas. Si je lui dis : amenez-moi à Amitié 2, c’est un nom de quartier. Et ça, c’est un point de repère qui est utilisé. Mais ces noms de rue curieusement polarisent un débat, fort, alors qu’ils sont relativement peu utilisés. Il y a ceux qui veulent déboulonner, il y a ceux qui veulent remplacer, il y a ceux qui veulent expliquer. Mais tout cela revient au fond à se poser la questio : à quoi veut-on que servent les noms de rue ? À quoi veut-on que servent les statues ?

      http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200629-s%C3%A9n%C3%A9gal-les-populations-n-utilisent-pas-les-noms-rues-colonia

      #Dakar #Sénégal #Nairobi #noms_de_rue #toponymie #commémorations #post-colonial #décolonial

      ping @cede

  • Covid-19 : Les Sénégalais interdits de voyage dans l’Union Européenne
    https://www.seneweb.com/news/Diplomatie/covid-19-les-senegalais-interdits-de-voy_n_322038.html

    Le Sénégal ferait partie des pays dont les ressortissants ne pourront pas se rendre dans l’Union Européenne au 1er juillet, date d’ouverture de l’espace Schengen, informent Rewmi Quotidien et Les Échos. La raison ? La non-maîtrise de la maladie à coronavirus dans le pays. En effet, le Sénégal semble avoir atteint un creux de vague par rapport aux nouvelles infections de la Covid-19.vPourtant, des pays comme le Maroc ou l’Algérie, où i y a plus de morts, pourraient autorisés à voyager dans l’espace Schengen. Idem pour la Tunisie et le Rwanda.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#senegal#espaceschengen#UE# frontieres#gestionepidemie

  • Saint-Louis enregistre 3 nouveaux cas : Alerte à la frontière | Lequotidien Journal d’informations Générales
    https://www.lequotidien.sn/saint-louis-enregistre-3-nouveaux-cas-alerte-a-la-frontiere

    La région de Saint-Louis a enregistré hier trois nouveaux cas de Covid-19. Il s’agit de deux (2) cas importés et d’un issu de la transmission communautaire, selon Abdourahmane Traoré, chef du Bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé à la région médicale. Au total, 6 patients sont actuellement pris en charge au Centre de traitement des épidémies de l’hôpital régional de Saint-Louis. M. Traoré a annoncé qu’une équipe médicale a été pré-positionnée à Rosso, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Selon l’Aps, elle est composée de médecins, de superviseurs en soins de santé primaire et de points focaux de surveillance épidémiologique venus de tous les districts de la région médicale et de l’antenne du Samu

    #Covid-19#migrant#migration#sante#senegal#mauritanie#frontiere#casimporte#surveillanceepidemiologique

  • [Document] Retour de cas importés : L’Aibd en « zone de turbulence », (rapatriée)
    https://www.seneweb.com/news/Sante/retour-de-cas-importes-l-rsquo-aibd-en-l_n_321907.html

    Des cas importés sont se encore signalés sur la carte sanitaire du pays, ce vendredi 26 juin. Selon les résultats des examens virologiques, 15 personnes ont été testées positives à partir de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Le retour de ces dits cas est dû suite à la décision du gouvernement de rapatrier les Sénégalais bloqués à l’étranger à cause de la pandémie de la Covid-19.Toutefois, des rapatriés continuent de critiquer le système mis en place par les autorités sanitaires pour procéder aux tests de dépistage du coronavirus. En provenance des États-Unis, une passagère du premier vol de rapatriement a narré sa mésaventure à l’Aibd, durant cette période de Covid-19. Il n’y pas de mesures barrières encore moins de mise en isolement.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#etatsunis#sante#casimporte#rapatriement#depistage

  • 1 cas communautaire : Vélingara a peur | Lequotidien Journal d’informations Générales
    https://www.lequotidien.sn/1-cas-communautaire-velingara-a-peur

    Vélingara, c’est aussi les marchés hebdomadaires de Diaobé et de Carrefour Manda, qui reçoivent des milliers de commerçants venant de toutes les contrées du Sénégal, de la Guinée Conakry, de la Guinée-Bissau et de la Gambie. Officiellement, les clients de ces foires, venant des pays limitrophes, n’ont pas accès aux marchés mais ont le droit de convoyer leurs marchandises selon les accords de libre circulation des biens et marchandises dans l’espace Cedeao. Mais allez savoir comment ces commerçants peuvent-ils être tranquilles chez eux en envoyant leurs biens à un marché situé à plusieurs kilomètres de leur fief. « On a peur qu’avec cette reprise des cours, le relâchement généralisé et la réouverture des marchés de Diaobé que ce cas communautaire soit le point de départ d’une série d’autres cas », a dit Moussa Mballo, enseignant.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#guinée#gambie#guineeconakry#sante#cascommunautaire#circulationstransfrontalieres#commerce#marche#cedeao#librecirculation

  • Bustling Border Towns in the Time of COVID-19 - IOM - UN Migration - Medium
    https://medium.com/@UNmigration/bustling-border-towns-in-the-time-of-covid-19-9485ee2bbd65

    Towns along The Gambia and Senegal border, once bustling with trade and market activity, join the rest of the world in grappling with a ‘new normal’ — as migration and mobility take on new meanings in the time of COVID-19.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#gambie#sante#economie#circulationtransfrontaliere#nouvellenormalite