• Star Wars VIII : l’impasse d’une industrialisation de la mythologie | Calimaq
    https://scinfolex.com/2018/01/06/star-wars-viii-limpasse-dune-industrialisation-de-la-mythologie

    Le huitième épisode de la saga Star Wars The Last Jedi est sorti sur les écrans le mois dernier et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a provoqué des réactions explosives. La réception de ce nouvel opus est d’ailleurs assez paradoxale, comme on peut le voir sur le site de référence Rotten Tomatoes, car si les critiques professionnelles lui adressent la note très honorable de 90%, le film recueille auprès du public un score de 50% seulement, soit la pire appréciation de toute la série (y compris le controversé épisode II de la prélogie L’Attaque des Clones, c’est dire...). Source : : : S.I.Lex : :

  • The Cars of Breaking Bad – And what they symbolise | India.com
    http://www.india.com/auto/car-features/the-cars-of-breaking-bad-and-what-they-symbolise-15229


    Walter White – Pontiac Aztek

    The Aztek – one of the most boring cars ever made was one of the first vehicles established right in the pilot episode of Breaking Bad – much before the birth of ’Heisenberg’. It was chosen to depict the ’baby boomer’, lame and pathetic side of Walter White. The Pontiac Aztek stood up as a beacon of failed dreams.

    Pontiac Aztek
    https://en.wikipedia.org/wiki/Pontiac_Aztek

    The Pontiac Aztek is a mid-size crossover that was marketed by General Motors from model years 2001 to 2005, along with its corporate cousin, the Buick Rendezvous.

    As a 4-door crossover with a front engine and four-wheel drive, the Aztek featured a four-speed automatic transmission with a V-6 engine. Marketed by Pontiac as a “sport recreational vehicle,” the Aztek used a shortened platform shared with GM’s minivans (e.g., the Pontiac Montana) featuring 94 cubic feet of cargo room capable of carrying a 4’ x 8’ sheet of plywood with its rear seats removed. The design employed conventional rear swing-open kammback rather than sliding doors and a bi-parting rear tailgate, the lower section formed with seat indentations and cupholders. Other features included a rear center console that doubled as a removable cooler, rear stereo controls in the cargo area, a sliding cargo floor with grocery compartments and an available camping package with an attachable tent and inflatable mattress.

    While a commercial failure that is commonly cited as one of the worst automobiles ever produced, the Aztek has seen a resurgence in popularity and public interest in the late 2000s and early 2010s thanks to its association with Breaking Bad as the car driven by main protagonist Walter White. When filming ended in 2013, one of the Azteks used in filming, which was wrecked and undrivable, was put up for auction and sold for US$7,800.

    #série #télévision #fim #voitures

  • Wolf Hall (1/6) - Jeu de dupes | ARTE MEDIATHEK | ARTE+7

    https://www.arte.tv/fr/videos/054779-001-A/wolf-hall-1-6

    Peter Kosminsky ("Warriors", « Le serment ») retrace l’ascension fulgurante de Thomas Cromwell, éminence grise du capricieux roi d’Angleterre Henri VIII. Encensée par les critiques, cette brillante adaptation des romans de Hilary Mantel est une fresque historique subtile et passionnante qui explore avec une grande minutie la fragilité du pouvoir.

    [...]

    cf. aussi https://en.wikipedia.org/wiki/Wolf_Hall_%28miniseries%29

    via https://diasp.eu/p/5917337

    #Tudor #histoire #film #série_télévisée #Angleterre #arte

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    Part 1-3 sont encore disponibles sur la médiathèque de Arte seulement jusqu’au 25 Août

    Pour ceux, qui n’ont pas encore vu cette production de BBC, je la récommande sans réserves. Il s’agit plutôt d’un film au juste sur les structures du pouvoir, mais certainement moins au vu des détails transmis sur les personnages historiques - alors n’attendez surtout pas une documentation in sensu stricto.

  • Octobre 17. #John_Reed, un reporter en quête d’une cause
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/050817/octobre-17-john-reed-un-reporter-en-quete-d-une-cause

    John Reed, lors de ses débuts dans le #Journalisme Le journaliste américain a été un chroniqueur de premier plan du soulèvement d’Octobre 1917. À défaut d’avoir lui-même été un acteur de la #Révolution_russe, son engagement forme la matrice d’un personnage récurrent dans la littérature mais surtout au cinéma : le révolutionnaire romantique.

    #Culture-Idées #communisme #Etats-Unis #Octobre_1917 #Série_d'été

  • The Handmaid’s Tale, la #série #politique de l’année
    http://lvsl.fr/the-handmaids-tale-serie-politique-de-lannee

    L’épisode 7 « The Other Side » où l’on suit l’épopée de Luke en fuite vers le Canada est l’occasion d’aborder un autre thème d’actualité : celui des #réfugiés. L’épisode nous fait retracer tout le parcours d’un réfugié : les motifs du départ, l’inquiétude pour ses proches, les multiples dangers, les passeurs, la terreur… jusqu’à l’arrivée. On ne souhaite alors qu’une chose à Luke : qu’il soit effectivement accueilli. On comprend alors que l’unique différence entre ces héros et ceux que l’on brutalise dans la réalité, chez nous, est que les premiers sont originaires des Etats-Unis. En plein débat sur l’accueil, cette plongée dans la vie d’un réfugié est salutaire, elle permet de rappeler le type d’horreurs que ces gens fuient. Lorsque Moira parvient elle aussi à rejoindre le Canada (épisode 10), Bruce Miller paraît esquisser ce à quoi devrait ressembler une politique d’accueil digne dans un pays développé : gentillesse, nourriture, douche, papiers, téléphone prépayé, quelques centaines de dollars, carte d’assurance maladie, habits…

    #patriarcat

  • #Séries, #divertissement, #télé-réalité : #écrans et imaginaires
    « Manière de voir » #154, août - septembre 2017
    https://www.monde-diplomatique.fr/mav/154 #st

    Une Chinoise qui, dans une émission de télé-réalité, déclare qu’elle préfère « pleurer dans une BMW que rire sur une bicyclette » ; l’écho d’un feuilleton turc dans le monde arabe ; la critique sociale incisive de « The Wire » ou de « Black Mirror »… Partout, la télévision joue avec les fantasmes et, l’air de rien, brasse les rêves et les idéologies.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/76065 via Le Monde diplomatique

    • George A. Romero s’efface derrière ses zombies

      Le réalisateur de « La Nuit des morts-vivants », qui a influencé toute la pop-culture, est mort le 16 juillet.

      Il y a peu de cinéastes dont on peut dire qu’ils ont révolutionné non seulement le cinéma, mais aussi la culture populaire dans son ensemble. George A. Romero fut de ceux-là, de ceux qui engendrèrent non seulement une figure cinématographique nouvelle, de ceux qui allaient bouleverser la manière même de faire un film d’action à Hollywood, mais aussi influencer une génération de créateurs de séries télévisées, de jeux vidéo, de bandes dessinées. George ­Andrew Romero est mort dimanche 16 juillet à Los Angeles, des suites d’un cancer du poumon.
      Né le 4 février 1940 à New York, George Romero effectue ses études à l’université de Pittsburgh (Pennsylvanie). Après avoir obtenu ses diplômes, il tourne des courts-métrages ainsi que des films publicitaires. Avec quelques amis, il crée une société de production et se lance dans la réalisation d’un long-métrage. Tout semble possible alors, même tourner, avec des copains, un film d’horreur en noir et blanc avec un budget minuscule – moins de 100 000 dollars, dit-on. C’est ainsi que naît La Nuit des morts-vivants, en 1968.

      Critique sociale

      L’époque est au bouillonnement idéologique, mais aussi au recul des censures. Elle offre des perspectives et permet un déchaînement graphique au cinéma. Romero déclarera bien plus tard, dans une interview au Monde : « Nous étions les enfants des années 1960. On vivait dans une ferme, comme une petite communauté. On se retrouvait tous les soirs, en discutant à perte de vue des perspectives de changements de la société, de la désintégration de la cellule familiale. Au départ, on voulait surtout faire un film très choquant, pousser le bouchon un peu plus loin, ne pas couper au moment où les gens se font dévorer par les monstres. On s’intéressait surtout à la manière d’être le plus effrayant. »

      Le scénario de La Nuit des morts-vivants, signé John Russo, imagine qu’une cause inconnue ­redonne vie aux morts et que ceux-ci, devenus des monstres anthropophages, se mettent à attaquer les vivants pour les dévorer, selon le principe d’une contagion sans frein. Le film décrit les efforts d’une poignée de survivants, réfugiés dans une maison isolée, pour repousser les assauts de ces créatures.

      Ce point de départ, proche des récits racontés dans les bandes dessinées d’horreur pour adolescents du type EC Comics, a été considéré par les détracteurs du film – mais aussi par les premiers spectateurs, sceptiques – comme un appauvrissement des mythes du cinéma fantastique. Le zombie romérien est en effet bien éloigné de ceux issus de la tradition vaudoue et déjà mis en images par Victor Halperin en 1932 (White Zombie), Jacques Tourneur en 1943 (Vaudou) ou John Gilling en 1965 (L’Invasion des morts-vivants), pour citer trois chefs-d’œuvre du genre. Son monstre à lui est dépourvu de toute aura romantique, bien loin de la mélancolie du vampire, du loup-garou ou de la créature de Frankenstein, nostalgiques ou avides d’une humanité perdue ou hors d’atteinte. C’est une silhouette sans conscience, guidée par un pur appétit, totalement absurde et irrémédiablement déterminée. Une créature insensible et quasi invincible (il faut lui détruire le cerveau pour empêcher sa progression). Truffé de scènes de terreur et d’action jamais vues (comment tuer ce qui est déjà mort ?), le film est aussi une tentative de critique sociale. Le goût américain pour la violence y est clairement mis en avant.
      La Nuit des morts-vivants remporte un succès immédiat, permettant à Romero de tourner ­ensuite d’autres films, qui ne ­rencontreront pourtant pas le succès : There’s Always Vanilla, en 1971, Season of the Witch, en 1972, The Crazies (où il reprend le principe de son premier long-métrage, remplaçant les morts-vivants par des personnes devenues folles à la suite d’une contamination mystérieuse), en 1973 ou Martin, curieux film de vampires, en 1978.

      Variations sur le zombie

      La même année, il reprend la figure du zombie avec Dawn of the Dead. Le film, tourné avec 500 000 dollars, en rapportera 500 millions. Il sera imité, copié, parodié dans le monde entier. En décrivant le combat de quelques personnages réfugiés dans un centre commercial pour se pro­téger des attaques des morts-vivants, Romero réalise non seulement un grand film d’action, mais surtout une œuvre critique radicale. La vie au sein de la ­société de consommation y est remise en question : celle-ci ne fait-elle pas des humains l’inverse exact des morts encore vivants, c’est-à-dire des vivants déjà morts ?

      https://www.youtube.com/watch?v=GyjhfoEW_Ik

      Le zombie deviendra une figure sur laquelle Romero va continuer de travailler, chaque nouvelle ­variation sur ce qui semble une mythologie assez pauvre étant pour lui une manière de parler de l’Amérique contemporaine. Le Jour des morts-vivants, en 1985, met en scène un conflit entre l’armée et les savants, entre la force et la science. Le Territoire des morts, en 2005, renvoie une image sombre de l’Amérique post-11-Septembre, rongée par les inégalités de classe. Diary of the Dead, en 2007, prend acte de la transformation d’une société ­devenue totalement transparente, quadrillée par l’hypercommunicabilité des réseaux sociaux. Enfin, Survival of the Dead, en 2008, ramène le spectateur aux sources du cinéma d’action hollywoodien, le western. Bien que recyclant perpétuellement le même thème, les films de Romero témoignent d’une inépuisable inventivité dans la mise en scène de l’action et de la violence.

      Métaphores de l’époque

      Le zombie, grâce à Romero, est ­devenu entre-temps une des figures les plus familières du divertissement contemporain. Le jeu ­vidéo Resident Evil ou la série The Walking Dead, par exemple, sont de purs dérivés des trouvailles de l’auteur de La Nuit des morts-vivants. Il serait injuste, pourtant, de réduire le cinéma de Romero à la seule figure du zombie. Il a aussi réalisé des films éloignés de ce thème, tel Knightriders, en 1981, qui raconte le périple d’une troupe de motards montant des spectacles au cœur de l’Amérique profonde, recréant les joutes médiévales. Une œuvre imprégnée de l’héritage de la contre-culture. Le sensible et terrifiant Incidents de parcours, en 1988, décrit la relation d’un jeune tétraplégique avec le singe capucin qu’il a adopté. Celui-ci, qui est censé l’assister, deviendra de plus en plus menaçant jusqu’à vouloir le tuer.
      Il est aujourd’hui généralement admis que le cinéma d’horreur américain des années 1970 et 1980 a constitué une étape essentielle de l’histoire d’Hollywood. L’épouvante y a été le moyen le plus frontal de faire non seulement progresser la technologie, mais surtout d’inventer figures et métaphores décrivant le monde contemporain. Le cinéma d’horreur a porté les armes d’une critique radicale de la société. Si toute une génération de réalisateurs talentueux a représenté ce mouvement, qui d’autre que George Romero l’a mieux incarné ?

    • Comment l’industrie du jeu vidéo a vampirisé l’œuvre de George Romero

      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/17/comment-l-industrie-du-jeu-video-a-vampirise-l-uvre-de-george-romero_5161655

      George Romero, l’inventeur du film de zombies moderne, mort à l’âge de 77 ans, dimanche 16 juillet, a marqué de son empreinte l’imaginaire du jeu vidéo. De manière indirecte, en influençant certains de ses plus grands créateurs ; et de manière plus ambiguë, en y trouvant autant de raisons de rebondir au cinéma que de pester contre le vol de ses univers.


    • https://gonzomusic.fr/george-a-romero-mort-du-maitre-des-morts-vivants.html

      Lorsque l’on m’a proposé le script de « Land Of The Dead ( Le Territoire des Morts), le quatrième film de la saga des #morts-vivants, pour l’adapter en français en 2005, j’étais ultra-fier d’accomplir cette mission. Pour moi Romero était un, héros, un précurseur, le maitre incontesté de tous les #zombies. Inspiré par les #légendes_vaudoues, sa « Night of the Living Dead ( La Nuit des Morts-Vivants) » sort en #1968 sur les écrans. Immédiatement, ce film kitch devient une #légende_du_cinéma. Tourné pour la somme dérisoire de 120.000$- le film générera finalement plus de CINQUANTE MILLIONS de dollars -, joyeux bordel cinématographique bricolé, son film de #série_Z va non seulement traverser l’Histoire, mais servira également de mètre étalon à tant et tant de longs-métrages post-apocalyptiques, où les morts sortis de terre courent après les vivants pour les boulotter…suivis par toutes ces séries télé, de WALKING DEAD à Z NATION en passant par IZOMBIE. Romero inspirera également des générations de réalisateurs aussi inventifs que débrouillards, sachant si souvent nous faire rêver avec trois bouts de ficelle…humaine et un budget famélique, tous les Tobe Hooper et John Carpenter qui ont su si bien marcher dans ses pas, sans oublier également son brillant collègue italien Dario Argento. Son « Night of the Living Dead » inaugural n’était pas seulement polémique par ses bouffeurs de chair humaine aux yeux hagards, Romero avait aussi su aiguillonner positivement la société américaine des 60’s si figée, et en oeuvrant ainsi pour les droits civiques, « castant » un acteur black dans le rôle principal, juste avant l’assassinat de Martin Luther King.

      https://www.ecranlarge.com/films/news/993380-george-a-romero-le-papa-des-zombies-est-decede

    • Bon.
      Déjà, rapprocher les zombies de Romero du vaudou, c’est assez cocasse, mais affirmer que Night of the Living Dead est un film kitsch et « un joyeux bordel », « bricolé »...

      Je me passe très bien de ce genre de torchons putàclic et incultes.

    • Pour rendre hommage à George A. Romero, décédé le 16 juillet à l’âge de 77 ans, ARTE bouleverse sa grille des programmes et diffuse le premier et plus fameux film du cinéaste américain lundi 24 juillet à 23h45 : La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead, 1968). Le film sera également disponible en télévision de rattrapage pendant sept jours sur #ARTE+7.

      http://www.arte.tv/fr/videos/002682-000-A/la-nuit-des-morts-vivants

      #George_A.Romero n’a pas inventé le cinéma « gore », il ne l’a pas non plus utilisé ou détourné de sa fonction primordiale – choquer le spectateur. Mais il est sans doute le premier à l’avoir pris cinématographiquement au sérieux, à dépasser le Grand-Guignol de fête foraine des films de Herschell Gordon Lewis, dans un souci inédit de réalisme et d’allégorie. On a beaucoup parlé de film séminal à propos de La Nuit des morts-vivants, même si Les Oiseaux et Psychose de Hitchcock ont eu une influence beaucoup plus grande et durable sur tout le cinéma de genre moderne. Mais c’est sans nul doute vrai du point de vue économique, puisque ce cauchemar en noir et blanc a sorti le #cinéma_gore fauché du ghetto des circuits d’exploitation régionaux pour inventer l’équation magique : film d’horreur + petit budget = rentabilité assurée et ventes dans le monde entier. Halloween, Evil Dead, Le Projet Blair Witch ou les récentes productions Blumhouse, pour ne citer que les exemples les plus célèbres, s’en souviendront. Sur le plan formel, Romero a raccroché l’horreur cinématographique et ses monstres archaïques, goules et vampires poussiéreux, au wagon des images télévisées traumatisantes sur la guerre du Vietnam, atrocités trop réelles diffusées en direct dans les foyers américains.

      http://www.arte.tv/sites/olivierpere/2017/07/21/nuit-morts-vivants-de-george-a-romero

  • The Handmaid’s Tale, la série glaçante...

    A l’heure où le monde masculin ne cesse de discourir du corps des femmes, comme si elles n’étaient pas capables d’en disposer elles-mêmes, « La servante écarlate » pousse le discours patriarcal jusqu’à son extrême, pour dévoiler toute son horreur.

    Source : https://www.senscritique.com/serie/The_Handmaid_s_Tale/critique/129591645

    https://www.youtube.com/watch?v=PJTonrzXTJs

    #serietv #tv #television

  • Que Dieu nous protège des bigots ! - Le Monolecte
    https://blog.monolecte.fr/2017/07/10/dieu-protege-bigots

    Cela fait tellement de temps que je vis sans religion que j’ai oublié la place que cela pouvait prendre dans la vie d’un être humain. Jusqu’à rendre inhumain, précisément. Juste un automate soumis au dogme, un zélote prompt à dominer les autres au nom de la foi en quelque chose de plus grand qui rend pourtant le monde tellement étriqué.

    J’ai oublié Dieu comme principe explicatif universel et indépassable. Le truc qui t’apporte toutes les réponses — ce qui parait parfois d’un incroyable confort pour l’athée nihiliste que je suis —, mais dont le corolaire, c’est qu’il n’y a plus de place pour la moindre question.

    #essentialisme #femmes #inégalités #série #société #violence #religion

    • Oh, merci beaucoup, @klaus : je me débats avec les notes de ce livre (interminables) et je suis profondément dérangée par, effectivement, son aveuglement sur le fait que la domination des femmes dans le système traditionnel n’était pas plus choupinou que celle dans le système industriel. Il a des tas de remarques très pertinente sur ce qui caractérise le système industriel, mais clairement, il passe à côté du fait important : qu’importe le maître ou même les conditions, dans tous les cas de figure, l’esclavage est haïssable !
      Je vais lire tranquillement cette importante contribution à ma réflexion !

    • Toujours pas lu non plus mais je connais un peu le sujet oui et l’usage qu’il en fait. Après il est aussi vrai qu’il existe des sociétés passées ou présentes, où il y a un séparation des tâches de genre, sans pour autant qu’il y ait une domination/exploitation très claire, et parfois moins que dans notre société à nous. Mais ce n’est pas non plus parce qu’on connait ça qu’il faut forcément revenir à des choses passées, c’est utile surtout pour savoir qu’il existe de multiples manières, ça n’empêche pas d’imaginer toujours mieux. Il me semble qu’il y a un truc un peu comme ça chez les zapatistes, qui partent de comment vivent les communautés indigènes à la base, où les hommes et les femmes ne s’occupent pas des mêmes choses au quotidien dans les champs, dans la maison, etc, mais ils ont introduit au fil des années de plus en plus d’égalité sur de nombreux sujets (et en premier lieu : pour les tâches de représentativité / de pouvoir).

  • La télé par et pour les réseaux sociaux
    Ce n’est pas d’hier que les grandes plateformes numériques s’intéressent à la production de contenu de télé. #Netflix, #Hulu et #Amazon font d’ailleurs plutôt bonne figure lors des différentes remises de prix comme les Emmys et les Golden Globes depuis quelques années.

    Pas surprenant, donc, que les grands #réseaux_sociaux soient de plus en plus tentés d’emprunter la même voie. On apprenait d’ailleurs lundi que #Facebook travaillait sans trop faire de bruit à la production de ses propres #séries_télé.

    Survol de ce qui se passe sur les réseaux sociaux en matière de #production_télé.

    #Google #Youtube #Snapchat #Twitter #Instagram #Myspace

    source :
    http://urbania.ca/252366/regarder-la-tele-sur-les-reseaux-sociaux
    http://cestjustedelatv.artv.ca/actualites/685-regarder-la-tele-sur-les-reseaux-sociaux

  • ‘The journey inward’: How Westworld critiques the narrative guess work it inspired | National Post
    http://news.nationalpost.com/arts/television/the-journey-inward-how-westworld-critiques-the-narrative-guess-wo
    http://wpmedia.news.nationalpost.com/2016/12/ww4.jpg?quality=75&strip=all

    Among its many metafictional tricks, Westworld the show is built on loops as much as the park, casting us back to earlier moments we are only dimly aware of. (Actually, with the internet hive mind, our memory is somewhat more like the hosts now, able to live in every moment, through screen shoots and reddit essays, but at least in the first few minutes of a callback reveal things are hazy, I would hope.) In fictional terms, it’s an endlessly firing series of Chekov guns, clockwork mechanics being placed on tables, to be picked up and fired inevitably but hopefully surprisingly – and maybe even mysteriously, as its cascading reveals kept prodding bigger questions.

    #Westworld #Série #Fiction

  • We recut all 10 hours of ‘Westworld’ into a single, chronological timeline | The Outline
    https://theoutline.com/post/637/westworld-recut-into-single-timeline
    https://outline-prod.imgix.net/20161219-UQcqYVk8Fn7quTg6A4pC?auto=format&q=60&w=1000&s=f58b5132

    During the time we were recording the podcast, one of the editors here began a project in secret that would become something of a legend internally: a completely chronological re-edit of the whole show, based on the timeline which was eventually revealed in the final episodes. That’s right, a very troubled member of the staff (we’re getting him help) recut 10 hours of content into one continuous, rearranged masterpiece (we removed intros and credits for the sake of time). So we thought we’d share it with you — or at least, share a remotely digestible version. What you see below is the full cut, with the “normal” parts of Westworld sped up... because honestly who has another 10 hours of their lives to spare? Enjoy.

    #Westworld #Série #Fiction

  • Westworld – Humains, trop humains | Le Monde Des Séries
    http://seriestv.blog.lemonde.fr/2016/10/01/westworld-humains-trop-humains

    Série réflexive

    La série se veut aussi réflexive car dans l’imaginaire américain, le Wild West est avant tout un espace de conquête et d’émancipation. Celui où l’homme peut affirmer son statut et sa masculinité, celui où sa connaissance empirique des lieux et la maîtrise de son environnement lui offrent la liberté qu’il est venu chercher. Contre-pied intéressant, le parc est l’exact contraire de la mythologie du pionnier. Il est un espace en forme d’impasse duquel personne ne peut sortir.

    Pour nourrir les fantasmes et la progression dramatique, cet univers verrouillé doit (forcément) contenir un secret, une explication ou un graal qu’il convient de découvrir afin de reprendre la marche en avant de l’humanité. C’est ce que cherche l’homme en noir (Ed Harris) lancé dans une quête destructrice pour laquelle il est prêt à toutes les violences. Sur un plan plus mesuré, c’est aussi cette recherche qui anime William (au stetson blanc, restons dans les clichés) qui, après quelques moments d’hésitation et de rejet, va tenter de comprendre les tréfonds narratifs du parc.

    La mise en abyme pour le spectateur est impressionnante car il se trouve séparé de la narration par une distance équivalente à celle qui sépare les clients du parc des humanoïdes. L’interrogation porte alors sur la capacité à réduire cette distance et donc à éprouver une proximité pour les personnages, comme les clients éprouvent une attraction ou une répulsion pour les humanoïdes qu’ils croisent. L’attachement est moins évident que pour les cylons de Battlestar qui étaient sincèrement aimés par des personnages humains et plus difficiles à démasquer.

    La série porte en elle la transgression et la provocation, les deux piliers de la fidélité du spectateur, mais celles-ci sont peut-être trop clairement affichées, trop revendiquées. Westworld est sans doute trop consciente d’elle-même. Elle force la main du public et l’oblige à s’impliquer : une attention soutenue pour suivre des intrigues alambiquées, une curiosité intacte, un goût pour les jeux de l’esprit et une exploitation de notre attrait pour les spectacles mêlant la violence, la sexualité et la remise en cause des règles morales.

    Cela ne manque pas d’ambition, bien au contraire. La réalisation est somptueuse et le récit revendique une portée universelle voire intemporelle. La série entend présenter un tableau complet, passant alternativement du décor grandeur nature aux coulisses de la réalisation de ce spectacle unique. Le parallèle est tentant – et la série est à nouveau réflexive sur ce point – entre ce Westworld et l’industrie de l’entertainment américain. Entre l’écran et les studios.

    La question sous-jacente devient alors une interrogation sur ce que nous attendons des séries télé, sur la fonction qu’on souhaite qu’elles remplissent, sur la manière dont on souhaite qu’elles fonctionnent et sur ce que nous aimerions voir si nous avions les pouvoirs du Dr. Ford. Plus de sexe, plus de violence, plus de transgression de la morale ? Ou autre chose ?

    L’ébauche d’une réponse est peut-être que nous n’avons qu’en partie le choix, que nous sommes conditionnés par ce que nous regardons et que nous regardons ce pour quoi nous sommes conditionnés. Une sorte de boucle, en somme, de laquelle nous ne pouvons pas sortir. Nous sommes, nous aussi, dans une impasse et ce n’est pas le moindre des mérites de Westworld que celui de nous piéger, sans même essayer de nous faire croire le contraire.

    #Westworld #Série #Fiction

  • Westworld : Analyse, explications et théories de la série | Page 2 sur 5 | Oblikon.net
    https://oblikon.net/analyses/westworld-analyse-explications-et-theories-de-la-serie/2

    Les timelines

    Il aura fallu attendre les épisodes 9 et 10 pouvoir placer les événements dans le bon ordre avec certitude, mais voilà grosso modo dans quel ordre se sont déroulé les événements :

    35 à 40 ans avant le « présent » de la saison 1 : Dolores et Arnold

    Ford et Arnold créent les premiers androïdes dans le parc, encore fermé au public. Arnold, suite à diverses entretiens avec Dolores (ceux que l’ont voit en début de saison) pense que ceux-ci ont une conscience et que le parc ne doit pas être ouvert. Ford n’étant pas d’accord, Arnold exporte les données de Wyatt, un personnage meurtrier, en Dolores pour la pousser à tuer tous les autres hôtes et à le tuer lui-même. Arnold pense ainsi faire fermer le parc, mais il n’y parvient pas !

    30 ans avant le « présent » : Dolores et William

    Ford a quand même réussi à ouvrir le parc mais a besoin d’investisseurs pour continuer. Parmi ceux-ci, William et Logan représentent Delos et explorent le parc. William rencontre Dolores, tombe amoureux d’elle et sombre dans la violence. Arnold ne maîtrisait pas un facteur d’importance : William est tombé amoureux du parc et fera tout pour devenir actionnaire majoritaire et relancer le budget.

    Le présent : Dolores et l’homme en noir

    L’homme en noir mène sa quête vers la labyrinthe. Dolores, une fois de plus, fuit sa ferme et se dirige vers la village où elle a commis le massacre et découvrir le centre du labyrinthe. Maeve prend conscience de ce qu’est vraiment le monde de Westworld et tente de fuir. Ford a créé un androïde à l’effigie d’Arnold qu’il a nommé Bernard et qui est chef de la programmation du parc. Delos tente de pousser Ford vers la sortie. Ford prépare un nouveau scénario, qui est en fait le début de la révolte des androïdes, qui prend forme lors d’une soirée avec de nombreux invités humains.

    #Westworld #Série #Fiction

  • La raison d’être de Westworld | Sylvain Raymond
    http://quebec.huffingtonpost.ca/sylvain-raymond/serie-westworld-hbo_b_12759208.html

    Plusieurs critiques ont reproché à Westworld le manque de linéarité dans l’arc narratif de ses personnages, c’est-à-dire la capacité pour le spectateur de se raccrocher à un personnage, ou à un autre, afin de suivre l’évolution du récit. Par exemple, Westworld ressemble au film Blade Runner (1982) si Harrison Ford n’était qu’un simple personnage parmi tous les autres où le spectateur ne ferait que questionner incessamment chacune des réalités proposées : cela peut devenir lourd par rapport à la forme traditionnelle d’un récit.

    Par contre, c’est précisément l’objectif (le « purpose ») de Westworld.

    Certains spectateurs regarderont Westworld pour le divertissement typiquement HBO soit le sexe, la violence, l’esthétisme. À l’image de notre génération, HBO se spécialise dans la controverse qui repousse les barrières du puritanisme.

    Il en va de même pour les invités du parc d’attractions Westworld.

    Westworld, la série, propose une mise en abyme qui place le spectateur dans la peau des invités du parc d’attractions. Certains paieront le lourd prix d’abonnement mensuel de la chaîne HBO pour le divertissement facile, mais tel qu’on l’explique dans la série, plus on s’éloigne du village initial de Westworld, plus on s’égare dans les méandres du parc d’attractions, plus on y découvre différentes variantes plus fondamentales de l’expérience.

    On ne peut plus/pas écrire une série sans tenir compte de l’interaction avec son public qui ne cesse de réagir de plus en plus en direct.
    Au-delà des orgies, ce sont aux limites du parc d’attractions de Westworld qu’on retrouve le laboratoire qui orchestre l’environnement immersif : le studio de production Westworld.

    En effet, chacun des androïdes est programmé pour réagir selon les possibilités de sa trame narrative semblable à celle d’un acteur sur un plateau de tournage : des répliques sont inévitables, certains ad lib sont toujours possibles. La réponse à la libération/révolte des androïdes se trouve dans la pleine compréhension de leur environnement, soit l’articulation du studio de production pour un public qui vient s’y divertir.

    Ainsi, Westworld, la série, demande-t-elle ou s’attend-elle à ce que son public en fasse de même ?

    La multiplication des plateformes numériques ainsi que le défi des chaînes télévisées comme HBO à rentabiliser l’écoute programmée - face à l’alternative des plateformes de contenu comme Netflix qui préfèrent la mise en ligne complète d’une série et le « binge watching », une espèce de surconsommation de contenu sans relâche - font en sorte qu’on ne peut plus/pas écrire une série sans tenir compte de l’interaction avec son public qui ne cesse de réagir de plus en plus en direct.

    Westworld est donc (hyper) conscient que son public (se) questionnera. De l’instant où un épisode se termine jusqu’au dimanche où débute l’épisode suivant, le web est inondé de théories spéculatives sur ce qui se déroule dans la série Westworld. Tout comme les personnages qui s’attardent plus loin que la nudité et la violence, le public cherche à comprendre quelque chose de plus vrai.

    Pendant que d’autres séries se consomment en gavage, étape logique de notre existence occidentale qui carbure désormais à grands coups de séries sur la cuisine et la nourriture, comme si le dernier seuil de la découverte était littéralement notre propre nombril, Westworld propose une alternative qui permet la remise en question du divertissement consommé, de la manière dont il est produit par une maison de production qui industrialise le contenu pour ma situation de spectateur qui demande justement ce type de série à travers les boucles incessantes de notre routine programmée.

    Tel est l’objectif exceptionnel de Westworld, que la quête de sa raison d’être soit intrinsèquement la nôtre.
    L’interaction du public vis-à-vis Westworld - le parc d’amusements virtuel où des androïdes aux allures hyper-humaines se révolteront possiblement contre leur Créateur, ce narrateur-Dieu qui, comme c’était le cas dans True Detective, articule un récit habituellement à l’abri de ses sujets - force le spectateur à remettre en question sa responsabilité dans le sort réservé aux personnages qui souffrent pour le simple plaisir d’autocritique que nous nous accordons.

    Ainsi, les spectateurs qui décideront d’entreprendre ce parcours, à défaut de se contenter de la nudité et de la violence à outrance, découvriront potentiellement quelque chose de plus vrai sur eux-mêmes, grâce à l’expérience du divertissement, sur leur état dans un monde réel où tous nos besoins sont assouvis, sauf peut-être, la raison d’être.

    Il ne faut donc pas rechercher la linéarité narrative chez les personnages de Westworld, mais plutôt chez nous, dans notre construction ontologique de spectateur qui détermine la série que nous regardons et les raisons qui motivent notre appréciation (ou non) de cette situation.

    Tel est l’objectif exceptionnel de #Westworld, que la quête de sa raison d’être soit intrinsèquement la nôtre.

    #série #fiction

  • Narrative structure of Westworld - Bald Move
    http://forums.baldmove.com/discussion/2575/narrative-structure-of-westworld

    1) We have alternate narratives in #Westworld that are playing out in the same (probably) physical space: The narratives of hosts and the narratives of guests. 

    Hosts are robots that are programmed to perform a loop. We have seen evidence that the hosts’ loops can span a day, a week, or a longer period of time. We have seen that hosts reset and play out the same loop over and over (Delores waking up and greeting her father in the morning, Teddy riding the train). We see that events in the park can interrupt their loops and even change their course. The hosts are not supposed to be aware of their loops, and at the beginning of the show the main hosts we see do not seem to be aware of their loops or that they are on a loop. But their narrative timeline is not the same as a human lifespan. It’s this day, week, month or whatever loop. They were never babies. They will never get old and die of old age (unless someone writes that into their storyline). Even death doesn’t stop the loop. They die and their loop just starts over. 

    Guests are human and when they are in real life (not Westworld) they are just following a normal human timeline in terms of time and space.They were born as babies and will die at some point; maybe they will die of old age, maybe they will commit suicide, maybe they will have a bus accident, or maybe they will have a tumbleweed accident in Westworld, haha. When they are in the park, they actually do have their timelines somewhat interrupted because they are aware that they can jump in and out of these loops the hosts are on. But it’s not that they are on completely artificial timelines - The sun still rises and sets and conceivably they still have to go home someday. 

    So, point 1, the hosts and guests are already operating on different timelines although they are occupying the same space physically. Hosts have artificial engineered timelines that repeat on various length loops and guests have mainly human timelines that are somewhat disrupted by the nature of the park and the meta-awareness of narrative loops they can jump in and out of. And then we as viewers are presented with narrative challenges we don’t see in many shows, like characters dying and then appearing again in another scene as the same or a different character. And we see narratives playing out differently in different iterations because of the impact the wild cards, the guests, have on the park. So there’s some cognitive dissonance built into narrative timeline, but it’s not because the show is presenting two timelines in two different decades or something.

    2) The hosts’ perception is an engineered thing created by the employees of the park (or “someone” yet undetermined). Even though the show keeps teasing us that they might be becoming sentient, there is evidence in each case that shows someone is controlling them. For example, Abernathy seemed to go bananas and wanting to go after his creator (Ford) but it just turned out to be a garbled script. The guy who bashed himself with a rock, turns out had some kind of remote control device in him. Delores seems to be following some kind of independent path, but it turns out to be a voice in her head that could be Bernard, Arnold or someone else. The mystery of what’s going on with Maeve has not yet been solved, but we already know that Arnold purposely tried to create sentient hosts and what? Failed? Was stymied by Ford or someone else? The code is there. Every mystery in terms of their cognition or behavior so far has been explained by technology.

    The larger point I am making is that when we see robots as characters with POV, the POV we are seeing is engineered. Even if you think the robots are becoming “sentient” and they are having cognition that their creators didn’t intend, they aren’t human. They are technology gone awry in that case (or not, if it’s Arnold’s code or someone with Arnold’s views controlling them now). So if the POV is engineered, couldn’t the POV be manipulated? Or malfunctioning? We already know from when Abernathy saw the photo of the woman he found on the ground, that Delores said “it doesn’t look like anything” but we don’t know what she saw or what she’s engineered to see or what she’s engineered to react to. If someone’s controlling her actively they could easily manipulate her to see herself when she’s not there. If someone’s code went awry it could be that when we see things from her POV we are not seeing the whole of the scene in front of her.

    2-a - We know there are several characters who are park employees at different levels who like to tinker with things against their boss’s wishes, which is only normal and natural for people who are engineers of different stripes working in an isolated area with nothing to do with their free time and working on this unique technology.

    3) brings 1 and 2 together- The concept of memory was recently introduced into the hosts’ code and caused a bug. The park thinks it recalled the affected hosts and wiped the bad code, but anyone who knows anything about software knows that when you write some sophisticated code and cause a bug to happen, it sometimes happens that you don’t understand where the bug was and it can be harder than you might think to roll it back.

    So the concept of memory has already wreaked havoc on the park in terms of: The Milk Bandit who killed everyone who killed him in previous loops. Abernathy who appeared to go bonkers when he was just jumbling up his lines from an old script into his current storyline. Maeve remembering an old storyline with a lot of death and destruction on a ranch. The intent, as I understand it, was to only let them have a tiny emotional hint of these memories to spice up their emotional affect, but what happened was it was way too intense and so their emotional affect went bananas.

    We also see the hosts can be implanted with artificial memories, like when Ford implants Teddy with the memory that he was a soldier who served under Wyatt until Wyatt went nuts. The show presents this narrative as a flashback, but we know it’s not because we know Ford just recently implanted it in Teddy to spice up his narrative.

    Conclusion: Unique Narrative Structure, not Multiple Timelines

    So the stuff that happens with Delores (and other characters, but I am just going with Delores as an example) where she pops in and out of scenes with others, where she sees things that aren’t there a second later, sees copies of herself, and can do things she’s not programmed to do, could be a mashup of memories of former storylines, code that was written by Arnold, we know Bernard messes with her too, we don’t know what else has been done with her by other tinkerers on the staff, and we don’t know who might be manipulating her now or if she’s being manipulated by someone who is stealing the park’s data (like is she one of the ones with the device in her arm?). This, to me, is the central mystery of the show, that I’m waiting or not waiting to find out depending on how much I decide I care. But I think this unique narrative structure and multiple layers of “reality” that’s been sliced and diced in different ways has created this idea of “multiple timelines” that I think is sort of beside the point. There are obviously multiple timelines in terms of narrative and perception but they aren’t “different guys in different decades” IMO.

    #série #fiction

  • Modular narratives in ‘Westworld’ – CineNation – Medium
    https://medium.com/cinenation-show/modular-narratives-in-westworld-76c89dcda0a

    In a very real sense, Westworld demystifies what it even is to write stories, and specifically sprawling serialised television. In reducing the narratives of its world to if/thens, it becomes clear that the entire thing operates in much the same way. But crucial to those who want to learn these lessons on story from Westworld is its implicit acknowledgement that the author can only hope for so much “control” over the “thens”. Dolores was never meant to be able to fire a pistol. There is no “if” that has “Dolores kills” as the then according to the script written by Westworld’s narrative authors. And yet it happens. By metaphorical extension, any character has the power to surprise its creator and for those like myself looking to learn from Westworld, affording characters this freedom is one of the main ways to make a story feel more like a story and less like code.

    #série #fiction #Westworld

  • Westworld : A Delos Destination

    http://www.delosincorporated.com

    Le faux site des employés de la série

    THE DELOS SECURITY PANEL IS THE LARGELY AUTONOMOUS SOFTWARE RESPONSIBLE FOR MONITORING ACTIVITY BOTH IN THE PARK AND WITHIN THE WESTWORLD CORPORATE OFFICES.

    EFFICIENT AND COMPREHENSIVE, THE SECURITY PANEL FLAGS POTENTIALLY ANOMALOUS BEHAVIOR AND SENDS IT TO THE ATTENTION OF SURVEILLANCE TECHNICIANS IN THE CONTROL ROOM, ALLOCATING INFORMATION ON AN AS-NEEDED BASIS.

    #série #fiction #Westworld

  • Narratives | Westworld Wiki |
    http://westworld.wikia.com/wiki/Narratives

    “They already know who they are. They’re here because they want a glimpse of who they could be.”
    – Dr. Ford (when speaking about creating narratives for the park’s guests)

    Narratives are the stories that guests can participate in within the park. These stories are part of the entertainment of the guests. (Hosts follow their own story lines that loop, or repeat. The host’s story lines can be part of guest narratives. There have been instances when hosts have broken away from their loops.)

    Narratives are adventures that the guests can participate in. Lee Sizemore is the head of the Narrative Division. Sizemore’s narratives can be vetoed by the park director, Dr. Robert Ford if Ford disagrees with his ideas. Before Sizemore presented his Odyssey on Red River narrative, Ford hadn’t weighed in on a narrative in a very long time.

    #série #fiction #Westworld

  • Les Inrocks - Pourquoi il faut absolument regarder « Westworld », la nouvelle série d’anticipation monstre de HBO
    http://mobile.lesinrocks.com/2016/10/03/series/faut-absolument-regarder-westworld-nouvelle-serie-danticipation-m

    Parce qu’elle parle de fiction comme aucune autre
    Montrer les fils qu’elle tire tout en demandant de croire en elle, donc aux puissances de la fiction, mettre à nu la fabrique de la fiction mais conserver la croyance : le pari de #Westworld s’avère clair et ambitieux. Il rappelle celui de Lost (dont le co-créateur J.J. Abrams est ici producteur) qui évoquait déjà la série psychédélique et politique sixties Le Prisonnier… Ici, lorsque nous divaguons dans le un far west virtuel en compagnie de Dolores (Evan Rachel Wood) ou de Maeve (Thandie Newton), deux androïdes qui chaque matin, se réveillent sans le souvenir des horreurs qu’elles ont subi la veille – sauf quand la machine commence à se gripper, laissant apparaître des bribes de mémoire -, quelque chose d’un vertige captivant s’installe. Le vertige du faux capable de toucher au cœur.
    Au centre du dispositif narratif mis en place avec brio par Westworld (malgré, il faut l’avouer, quelques mornes moments explicatifs, surtout dans les trois premiers épisodes) se trouve un glissement ultra contemporain entre divers décors et réalités. Très vite, une sensation s’impose : la partie de la série située dans le monde du western est traitée de manière beaucoup plus réaliste et émotionnellement puissante que l’autre. Dans les bureaux de la multinationale qui fabrique les androïdes et imagine les récits, se débattent des personnages passionnants mais retors, voire affreux – notamment le directeur de création du parc, incarné par Anthony Hopkins, métaphore du showrunner comme démiurge ?

    Sans aucune peur, Westworld plonge dans la mêlée et propose une vision très sombre de l’époque, dont l’ampleur n’est pas encore parfaitement claire dans les quatre premiers épisodes mis à la disposition de la presse, même si des pistes se dessinent. Nolan s’est expliqué avec fougue auprès du magazine américain Entertainment Weekly :
    “Nous voulons y aller à fond. Décrire un monde où nos créations nous remplacent en tant que premiers rôles. Nous sommes fascinés par la nouvelle tectonique des plaques, les conflits actuels autour de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle. L’expérience et le réel deviennent potentiellement indiscernables. Mais nous continuons aussi, en tant qu’espèces, à nous laisser conduire vers le désastre. Voilà ce dont parle la série.”
    A supposer que sa première saison de dix épisodes ne s’égare pas en route, Westworld pourrait devenir rien moins que le traité visuel et narratif d’un monde en mutation, dont spectacle et la fiction seraient à la fois les fossoyeurs et les sauveurs. Une série qui nous apprendrait à aimer les récits et à nous en méfier comme de la peste, qui réveillerait le sens critique.

    #série #fiction

  • Pause sur Westworld (1×06) | Daily mars
    http://www.dailymars.net/westworld-1x06-hbo-ocs

    En traitant l’idée d’un parc d’attractions, la série oublie une dimension pop et ludique, préférant sombrer dans une exploitation grave : cartographie d’une humanité voyant dans l’extrême liberté d’un monde sans conséquence la possibilité de s’adonner à leurs pires instincts ; complexe de dieu de scientifiques ou scénaristes, jouant les marionnettistes grandeur nature dans un univers référencé (le western) et pourtant désincarné ; multiplication de fils narratifs aux profils évanescents dans une construction générale qui privilégie le message à l’affect. Toute la série se complaît dans une vision auteuriste, fermée sur elle-même, prêtant le flanc aux analyses aiguisées, sacrifiant sur l’autel d’une ambition mal placée, l’envie de conter.

    À l’image du labyrinthe, motif que la série exploite comme axe narratif, Westworld travestit son histoire dans des dédales de méta-réflexion sur la création. Au reproche du résultat glacial, les auteurs rétorqueront que c’est à l’image de leur univers, de leurs androïdes s’éveillant au monde, de la science-fiction et son caractère aseptisé. L’ordonnancement très théorique conduit à une stérilité générale, voire une expression du vide.

    #Westworld incarne à sa façon l’idée d’une fiction en crise. Elle élève le vide comme une évidence ; elle exploite la pensée qu’une œuvre grandit grâce à une accumulation de symboles ; elle se définit par ce qu’elle dit et non ce qu’elle raconte ; elle nie au récit son pouvoir d’évocation, qu’elle transgresse en le surlignant d’allégories. C’est la victoire d’une ambition d’auteur démiurge : démontrer son intelligence dans des architectures complexes, donner de la matière à réflexion, quitte à procéder à des coupes franches (une histoire, des personnages). Westworld est un corps mort laissé à la science (la critique). On pourra toujours s’émerveiller lors de l’autopsie sur sa conception ambitieuse, aucune chaleur, aucune émotion ne s’en dégagera.

    #série #fiction