#saakachvili

  • L’#Ukraine profite de la guerre pour accélérer les réformes ultralibérales
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030722/l-ukraine-profite-de-la-guerre-pour-accelerer-les-reformes-ultraliberales

    Le président Zelensky avait dès son arrivée à la présidence en 2019 expliqué son souhait de « modifier le Code du travail en faveur du business », mais le projet de loi 5371, qui avait été initialement présenté en avril 2021, n’est finalement passé au vote des député·es que le 12 mai dernier.

    « Les parlementaires avaient peur de la réaction des travailleurs ukrainiens, mais une fenêtre s’est ouverte avec la guerre et ils en profitent », s’indigne l’avocat George Sandul. « On peut d’ailleurs noter que les députés de la coalition de la Plateforme pour la vie et la paix, un parti pro-russe interdit en mars dernier, ont voté en faveur du projet de loi. On comprend aisément que, dans le contexte actuel, ces derniers n’aient pas opposé beaucoup de résistance. Les autres partis d’opposition se sont prudemment abstenus. »

    Le projet de loi 5371 a officiellement été déposé par Halyna Tretyakova, cheffe de la commission parlementaire sur la politique sociale, également députée du parti au pouvoir. Il a été élaboré par une ONG ukrainienne, le Bureau des solutions simples et des résultats, créée par l’ancien président géorgien Mikheil Saakachvili, un temps revenu en grâce auprès de Volodymyr Zelensky, après avoir fait de la prison sous son prédécesseur Petro Porochenko, et qui travaille en collaboration avec des associations de patrons ukrainiens.

  • Le pouvoir ukrainien tente d’arrêter Mikheïl #Saakachvili, la foule le libère
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/05/mikheil-saakachvili-arrete-en-ukraine-son-convoi-bloque-par-la-foule_5224849

    L’humiliation subie par le pouvoir ukrainien est terrible. Mardi 5 décembre, sa tentative d’arrêter l’un de ses opposants les plus déterminés, l’ancien président géorgien Mikheïl Saakachvili, a tourné à la débandade, révélant une fois de plus la faiblesse et l’impuissance d’un Etat mis en déroute par un opposant d’envergure modeste et quelques centaines de ses partisans.

    Première erreur, les agents masqués des services de sécurité (SBU) venus interpeller M. Saakachvili dans son appartement kiévien l’ont fait à la lumière du jour, laissant le temps à des dizaines de caméras de venir sur les lieux. Celles-ci ont pu immortaliser la fuite par les toits de l’ancien président géorgien, finalement rattrapé et placé dans un fourgon policier. Seconde erreur, les policiers se sont laissés encercler par quelques dizaines de partisans de l’opposant. Le fourgon n’a pu parcourir que quelques dizaines de mètres avant d’être bloqué par une foule toujours plus nombreuse. Lorsque de premières barricades improvisées ont été érigées pour lui barrer la route, il est apparu évident que les forces de sécurité devraient capituler, à moins d’employer la manière forte.

    A l’issue d’un face-à-face surréaliste de plus de deux heures, les partisans du Géorgien ont réussi à l’extirper du véhicule et à faire battre en retraite les forces de l’ordre. « Micha », cheveux ébouriffés, a pu s’emparer d’un mégaphone pour clamer qu’il était prêt à « donner sa vie pour l’Ukraine » et enjoindre la foule à marcher vers le Parlement. Terrible symbole d’une inversion du rapport de forces.
    […]
    L’arrestation a été ordonnée par le bureau du procureur général au titre de l’article 256 du code pénal sur la « participation à une entreprise criminelle ». Lors d’une conférence de presse, le procureur général, Iouri Loutsenko, a expliqué que Mikheïl Saakachvili avait « reçu de l’argent volé par Viktor Ianoukovitch pour financer sa tentative de s’emparer du pouvoir en Ukraine », par le biais de Sergueï Kourtchenko, un oligarque proche de l’ancien président déchu en 2014. L’hypothèse d’une extradition vers la Géorgie était également dans l’air, puisque M. Saakachvili y est poursuivi dans une procédure pour abus de pouvoir aux airs de vendetta judiciaire.

    Jusqu’à présent, l’ancien président géorgien (2004-2013) n’était recherché officiellement que pour son entrée illégale sur le territoire ukrainien, au mois de septembre. Celle-ci faisait suite à la décision de Kiev, trois mois plus tôt, de priver Saakachvili de sa nationalité ukrainienne, accordée en grande pompe en 2015 au moment de sa nomination au poste de gouverneur de la région d’Odessa. Cette décision avait déjà été interprétée comme une tentative d’écarter un gêneur.

  • Einfach mal ausgebürgert

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/ukraine-poroschenko-entzieht-saakaschwili-ukrainische-staatsbuergerschaft-15125

    Präsident Poroschenko hat seinem früheren Freund und jetzigen Rivalen Saakaschwili die ukrainische Staatsbürgerschaft entzogen. Der sitzt nun in Amerika fest. Menschenrechtler reagieren empört

    [...]

    Bald begann er [Saakaschwili /oAnth] , sich über mangelnden Rückhalt aus der Präsidentenkanzlei zu beschweren, und nach anderthalb Jahren im Amt, im November 2016, warf er in Odessa den Bettel hin. Seither ist er ein offener Gegner Poroschenkos, und seit Monaten tourt er durchs Land, um, gestützt auf sein beträchtliches demagogisches Talent, eine eigene Oppositionspartei namens „Bewegung der neuen Kräfte“ aufzubauen. Im Fernsehen lancierte er unlängst ein patriotisch-martialisches Musikvideo, in dem eine als Soldatin kostümierte junge Frau den Präsidenten und Oberbefehlshaber der Streitkräfte als „Schokoladenarsch“ besingt. Für den Präsidenten, der laut einer Umfrage vom Juni gerade noch von 9,5 Prozent der Befragten unterstützt wird, eine inakzeptable Majestätsbeleidigung.

    „Den Freunden gib alles, den Feinden gib das Gesetz“

    Jetzt hat der so Besungene seinen Studienfreund also per Dekret ausgebürgert, während der gerade durch die Vereinigten Staaten reiste. Die Begründung: Saakaschwili habe bei Annahme des ukrainischen Passes 2015 verschwiegen, dass in Georgien Strafverfahren gegen ihn im Gang sind. Die Menschenrechts-Szene in Kiew schlägt die Hände über dem Kopf zusammen. Nicht, dass „Mischa“ mit seiner Selbstverliebtheit der Liebling jedes Bürgerrechtlers gewesen wäre. Aber die Methode, mit welcher Poroschenko hier einen Konkurrenten kaltstellt, erinnert manche an Russland. Die renommierte Internetzeitung „Ukrainska Prawda“, die den traurigen Ruhm genießt, dass in den letzten beiden Jahrzehnten schon zwei ihrer besonders kritischen Redakteure unter ungeklärten Umständen ermordet worden sind, schrieb am Donnerstag, die Redaktion sei zwar weit davon entfernt, Saakaschwili zu unterstützen. Allerdings komme sie nicht umhin, festzustellen, dass die Praxis der Ausbürgerung von Kritikern zu den klassischen Methoden Wladimir Putins gehöre.

    Präsident Poroschenko habe in der Vergangenheit immer wieder beide Augen zugedrückt, wenn Freunde und Verbündete vorschriftswidrig fremde Staatsbürgerschaften angenommen hätten. Immer wieder seien solche Fälle bekanntgeworden, etwa beim früheren Chef des nationalen Finanzamts, Roman Nasirow, und beim ehemaligen Gouverneur von Dnipro, dem Oligarchen Ihor Kolomojskij. Keinen von beiden aber habe Poroschenko deswegen ausgebürgert. Die Zeitung kommt zu einem vernichtenden Schluss: Der Präsident folge dem Grundsatz: „Den Freunden gib alles, den Feinden gib das Gesetz.“ Mit diesem Hang zur „selektiven Gerechtigkeit“ aber trete er in die Fußstapfen seines Vorgängers Janukowitsch – des von Russland unterstützten Kleptokraten im Präsidentenamt, den die Revolution von 2014 nach ihrem tödlichen Finale auf dem „Majdan“, dem Kiewer Unabhängigkeitsplatz, gestürzt hatte.
    Najem: Die größte Idiotie seit der Einkerkerung Timoschenkos

    Andere Stimmen folgten. Mustafa Najem, der investigative Journalist und heutige Abgeordnete, der seinerzeit durch einen nächtlichen Facebook-Aufruf die Revolution von 2014 ausgelöst hatte, nannte die Ausbürgerung Saakaschwilis die größte Idiotie seit der willkürlichen Einkerkerung Julija Timoschenkos durch Janukowitsch, und Halya Koynasch von der Charkiwer Gruppe zum Schutz der Menschenrechte erinnerte daran, dass der frühere georgische Präsident nicht das erste Ausbürgerungsopfer des Präsidenten sei – vor ihm schon habe Poroschenko einem Mitstreiter Saakaschwilis, Sascha Borowik, den Pass entzogen.

    Was aus dem früheren Präsidenten Georgiens nun werden soll, ist unklar. Die Nachricht von seiner Ausbürgerung erreichte ihn in Amerika, und am Donnerstag war unklar, ob er nun überhaupt in die Ukraine zurückkehren kann. Er selbst hat zwar angekündigt, er denke nicht daran, den Rest seines Lebens als „Flüchtling“ zu verbringen. Er werde wiederkommen, er werde wie immer über den Majdan spazieren, und er werde Poroschenkos Entscheidung anfechten. Dafür müssten ihn allerdings die Grenzer am Flughafen Boryspil erst einmal ins Land lassen.

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    #Ukraine #Géorgie #USA #États_unis #saakachvili #expatriation #dénaturalisation

    • Russian PM Dmitry Medvedev earlier called the situation around Mikheil Saakashvili’s citizenship ’a weird tragicomedy’

      http://tass.com/politics/957996

      [...]

      Russian Prime Minister Dmitry Medvedev earlier described the situation with stripping Saakashvili of Ukrainian citizenship as “a tragicomedy” testifying to “the moral qualities” of its participants on his Facebook page.

      “Saakashvili’s fate is surprising: a Georgian citizen, the Georgian president, an individual stripped of Georgian citizenship, a Ukrainian citizen, the Ukrainian president’s friend, the governor of the Odessa region, a person stripped of Ukrainian citizenship,” the Russian premier noted. “I am shocked at the Ukrainian authorities’ logic. To grant Ukrainian citizenship to the former Georgian president, appoint him governor, strip him of Ukrainian citizenship and agree to his extradition to Georgia. All that is undeniable evidence of the highest moral qualities of the two people who took part in this fantastic tragicomedy,” Medvedev concluded.

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      #Russie

  • #Ukraine : #Mikheil_Saakachvili et les ports d’#Odessa

    Le phénomène Mikheil #Saakachvili bat son plein dans la ville portuaire d’Odessa, en Ukraine. L’ancien président réformateur géorgien a été nommé gouverneur par le président Petro Porochenko à la fin mai. C’est une région difficile et stratégique que Mikheil Saakachvili entend bien changer de fond en comble. Mais pour ce faire, il faut s’attaquer à de sérieux obstacles. L’un d’entre eux est la corruption généralisée dans la gestion des #ports, stratégiques pour tout le pays.

    http://www.rfi.fr/emission/20150720-ukraine-mikheil-saakachvili-ports-odessa