• Morocco Extends Defensive Wall to Reinforce Guerguerat Border Crossing

    The 14-kilometer structure aims to protect civilian traffic and cross-border trade.

    Morocco’s Royal Armed Forces (FAR) have extended the country’s defensive wall to the Mauritanian border, Moroccan outlet Le360 reported, citing an anonymous government source. The Guerguerat crossing is now “completely secured,” according to a statement by the army’s General Staff.

    A tumultuous day that started at approximately 9 a.m. with the lifting of Polisario’s blockade on trade and civilian traffic between Morocco and Mauritania has ended with the extension of the region’s sand wall. Army officers extended the structure by 14 kilometers to protect the border crossing. Morocco’s Royal Armed Forces dispersed armed Polisario militiamen in the morning, in an operation that started with preparations at 6 a.m. and commenced in earnest at 8 a.m. After forces cleared the region of Polisario militants, the FAR’s men and women had the remainder of the day to extend the defensive wall, the statement implied.

    On a day marred by misinformation and provocative claims by #Polisario leaders decrying war and an abandonment of the 1991 ceasefire, the wall can hopefully bring a calm to the region. The erection of a 2,700-kilometer wall across Morocco’s southern provinces brought an end to 20 years of fighting in 1991 by stopping raids from Algerian-backed militias.

    According to FAR’s statement, the security belt is located four kilometers from the border crossing and will allow civilian traffic and trade with Mauritania to continue unimpeded.

    Moroccan berm

    The new defensive structure is part of the “Moroccan berm” or Moroccan sand wall lined with landmines that separate Morocco’s southern provinces from the arid area Polisario occupies. Before the start of the construction of the wall in 1980, Algerian-backed Polisario militias made frequent raids using trucks and small arms deep into Moroccan territory.

    Morocco was able to stop these raids and bring both sides to the table for a ceasefire in 1991 after the wall blocked Polisario forces from entering Moroccan territory. Despite the controversial use of landmines and requiring a large force guarding the wall, the structure has helped support decades of peace in the region after years of fighting.

    With the extension of the wall to the Mauritanian border, any incursions on the vital border crossing would have to go through Mauritania. Mauritanian forces have mobilized in the region in recent days and the military presence of both neighboring countries hopes to restore calm after weeks of escalating tensions.

    https://www.moroccoworldnews.com/2020/11/325880/morocco-extends-defensive-wall-to-reinforce-guerguerat-border-cros

    #frontières #barrières_frontalières #Maroc #Sahara_occidental #sable #murs #mur_de_sable

  • Un projet industriel d’extraction de sable définitivement enterré
    https://www.bastamag.net/Victoire-definitive-contre-un-projet-industriel-d-extraction-de-sable

    Suite à l’abandon d’un projet d’extraction de sable au large des Côtes-d’Armor, une société réclamait des millions d’euros d’indemnisation à l’État. La demande a été rejetée par le Conseil d’État. Une mobilisation gagnante pour celles et ceux qui luttaient depuis dix ans contre ce projet.

    S’estimant flouée, la CAN saisit la justice. Elle exige trois millions d’euros au titre des préjudices subis du fait de la durée excessive et déraisonnable des procédures administratives, et demande également une indemnité de plus de 900 000 euros. Déboutée par le tribunal administratif de Rennes et la cour administrative d’appel de Nantes, la compagnie s’adresse en dernier recours au Conseil d’État, qui la déboute de ses demandes. « Les arguments que nous mettions en avant pour justifier notre refus (insuffisances, erreurs, anomalies et manquements du dossier d’enquête publique) ont été reconnus par la justice administrative », se réjouit Alain Bidal, Président du collectif Le Peuple des Dunes en Trégor, l’association qui résiste au projet d’extraction de sable depuis 10 ans, et ravie qu’il soit définitivement enterré. [Nolwenn Weiler]

    http://www.peupledesdunesentregor.com/index.php

    Les extractions de sable marin menacent-elles nos plages et notre littoral ? - Basta !
    https://www.bastamag.net/Les-extractions-de-sable-marin-menacent-elles-nos-plages-et-notre-littoral

    La production nationale de granulats en france pour l’année 2018 s’élève à 353,4 millions de tonnes, contre 311 millions de tonnes en 2017.
    https://www.unpg.fr/2020/07/22/granulats-parution-des-chiffres-cles-2018 ?

    Chaque année, la France consomme 450 millions de tonnes de granulats – sable et graviers – pour satisfaire ses besoins de construction. Cela représente sept tonnes par an pour chaque habitant, soit 20 kilos par jour ! Plus ou moins concassés selon leur usage, ces granulats sont principalement issus des carrières terrestres : 200 millions de tonnes en sortent chaque année. Seconde origine : les berges et anciens lits de rivières d’où l’on tire plus de 100 millions de tonnes de sable alluvionnaire chaque année. Viennent ensuite le recyclage (déchets issus du secteur de la déconstruction notamment), puis la mer, qui fournit actuellement 7 millions de tonnes de granulats par an.

    20kg/jour. les pieds dans le béton, quoi !
    #sable #bétonneurs

  • A Caribbean beach could offer a crucial test in the fight to slow climate change | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2020/06/22/1004218/how-green-sand-could-capture-billions-of-tons-of-carbon-dioxide

    Scientists are taking a harder look at using carbon-capturing rocks to counteract climate change, but lots of uncertainties remain.

    Aux Caraïbes, un plage de #sable_vert qui absorbe le #CO2
    https://www.linfodurable.fr/environnement/aux-caraibes-un-plage-de-sable-vert-qui-absorbe-le-co2-18673

    Pour procéder à leur expérience, les chercheurs ont eu recours à une méthode appelée ”altération forcée.” Un processus qui permet à l’#olivine de transformer le dioxyde de carbone en coraux ou en rochers calcaires, et qui s’explique principalement par la désagrégation de ce minerai volcanique au contact des vagues. Une solution peu coûteuse, à hauteur de 10 dollars par tonne de carbone traitée, que l’ONG ambitionne de développer à grande échelle, comme l’expliquent les fondateurs de Project Vesta sur leur site internet. ”Notre vision consiste à aider à renverser le changement climatique en transformant 1000 milliards de tonnes de CO2 en rochers.”

    #climat

  • Diamants au citron
    https://cuisine-libre.fr/diamants-au-citron
    https://www.instagram.com/p/CBLnnOWoHtq

    Jaunes et brillants comme des soleils… Fêtez le solstice d’été avec ces délicieux sablés diamants au citron. Mélanger au batteur le beurre, le sel et le sucre. Tamisez les farines et zester finement le citron. Mélanger le tout à l’aide…

    #sablés #citron #solstice #Sans viande

    • Véritable défi au développement de nos sociétés, la problématique du sable « rejoint, par définition, tous les problèmes d’épuisement des ressources naturelles que l’on a aujourd’hui, que ce soit pour l’eau ou encore le pétrole », souligne Éric Chaumillon.

      « C’est encore une preuve que l’être humain, aujourd’hui, est devenu un facteur d’évolution de la planète aussi important en matière de modification des paysages que ne le sont les volcans, les séismes ou les fleuves. C’est devenu quelque chose de très fort », appuie le chercheur, qui estime à cet égard que « la question du sable est celle de l’homme qui scie la branche sur laquelle il est assis » : « Si les industriels ne se soucient pas des écosystèmes littoraux, à un moment, ils peuvent en venir à menacer une protection naturelle de côte derrière laquelle il y a leurs propres installations. »

      #sable #ressources

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

  • Mafia du sable en Inde : de l’or et du sang
    https://www.franceculture.fr/environnement/mafia-du-sable-en-inde-de-lor-et-du-sang

    Enquête | Le sable est devenu une matière première très convoitée. En Inde, enquêter sur le trafic de sable et ses réseaux mafieux est particulièrement dangereux pour les journalistes. Comme le montre cette enquête de la cellule investigation de Radio France, en partenariat avec Forbidden Stories.

    #surexploitation #sable #extractivisme #enquête

  • #Canada. Un #oléoduc pour financer la #transition_énergétique : Trudeau joue les équilibristes

    Le Premier ministre canadien a relancé le projet d’expansion de l’oléoduc #Trans_Mountain, visant à exporter le pétrole des #sables_bitumineux de l’#Alberta. Tout en affirmant que les revenus générés serviraient à financer la transition énergétique. Un discours qui ne convainc pas tout le monde.

    https://www.courrierinternational.com/article/canada-un-oleoduc-pour-financer-la-transition-energetique-tru
    #énergie #extractivisme #pétrole

    ping @reka

  • La demande de sable a triplé en 20 ans, l’ONU s’inquiète - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/demande-sable-triple-20-ans-lonu-sinquiete

    La demande en sable et en gravier atteint 40 à 50 milliards de tonnes par an, 3 fois plus qu’il y a 20 ans. L’extraction a contribué à la diminution de plages et d’aquifères, la pollution, des inondations et des sécheresses. L’ONU veut travailler avec LafargeHolcim.

    Le sable et le gravier constituent des composantes « non reconnues de nos économies et du développement », a estimé mardi devant la presse le directeur exécutif de la base de données des ressources mondiales à Genève d’ONU Environnement (GRID-Genève), Pascal Peduzzi.[...]

    Les pays les plus affectés se trouvent en Asie et en Afrique. Parmi eux, la Chine est confrontée à une augmentation de population et d’infrastructures. Elle a aussi utilisé du sable pour établir rapidement des bases militaires sur les îles contestées dans la Mer de Chine.

    Par habitant, Singapour, qui a étendu son territoire sur la mer de 20% depuis 1973, est le plus gros consommateur. Ces excroissances utilisent 1,2 milliard de tonnes par an.

    Sand and Sustainability: Finding New Solutions for Environmental Governance of Global Sand Resources
    https://wedocs.unep.org/handle/20.500.11822/28163

    #sable #extraction #construction #urbanisation

  • #Sablés œufs de Pâques
    https://cuisine-libre.fr/sables-de-paques

    Sablés de Pâques aux parfums d’agrumes, comme des œufs au citron. Préchauffer le #Four à 180°C (th.6). Dans une jatte, mélanger du bout des doigts la farine, la poudre d’amande, l’œuf battu, le sucre glace et le beurre en morceaux avec une pincée de sel, le zeste du #Citron et la moitié de son jus. Travailler la pâte jusqu’à ce qu’elle soit sableuse. Former une boule. Laisser reposer 1 heure au frais. Étaler la pâte sur 1/2 cm d’épaisseur. À l’aide d’un emporte-pièce de forme ovoïde, découper des sablés…

    Citron, Sablés, Farine de blé / #Sans_viande, Four

    #Farine_de blé

  • Cap-Vert : les forçats du sable - ARTE Reportage | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/087316-000-A/cap-vert-les-forcats-du-sable

    Isolé, à 700 kilomètres au large des côtes sénégalaises, l’île du Cap-Vert ne dispose d’aucune ressource naturelle. Une personne sur quatre vit avec moins de deux euros par jour.

    Les voleuses de sable sont souvent issues de familles monoparentales. Exploiter le sable reste le seul moyen de nourrir leurs enfants ou de leur permettre d’étudier. Elles vendent leur butin pour un salaire de misère à des constructeurs peu scrupuleux qui s’en servent pour fabriquer des parpaings.

    Aujourd’hui, certaines plages sont complètement détruites. Le sable noir a disparu. Seuls restent les galets. Les conséquences environnementales sont désastreuses : érosion accélérée de la côte, appauvrissement de la ressource halieutique et pollution par le sel des nappes phréatiques et des champs avoisinants.

    Cette exploitation sauvage est officiellement illégale depuis 2010. Mais, malgré la surveillance militaire et policière, les femmes continuent de courber l’échine sur les plages cap verdiennes.

    #femmes #pauvreté #esclavage #sable #Cap_Vert

  • Greenland’s Melt Will Drive Up Sea Levels…But Also Give Us Sand
    https://earther.gizmodo.com/greenlands-melt-will-drive-up-sea-levels-but-also-give-1832536815

    The world is in need of sand—in part, to prepare for rising sea levels and strengthen coasts—and Greenland could play a major role in supplying it. This paper, which isn’t a study but rather a perspective in the journal Nature Sustainability, is the result of a separate study the authors published in 2017 after they realized that parts of this semi-autonomous Danish territory’s coastline were growing. After popping information on ice sheet melt into models, the team realized the growth of sandy river deltas was directly related to the loss of ice.

    Réchauffement climatique : Quand la fonte des #glaciers pourrait enrichir le #Groenland
    https://www.maxisciences.com/pollution/rechauffement-climatique-quand-la-fonte-des-glaciers-pourrait-enrichir

    Néanmoins, l’export de #sable n’est pas sans danger ainsi que le souligne le titre d’un nouveau rapport baptisé "Promesses et périls de l’exploitation du sable au Groenland", dont Bendixen est l’auteure principale. L’exploitation minière du sable pourrait en effet être néfaste aux écosystèmes arctique, dont la biodiversité fragile doit à tout prix être protégée.

    « Si le Groenland doit bénéficier de l’extraction de sable, nous devons éveiller les consciences à la question des ressources locales et globales », souligne Minik Rosing, du muséum d’Histoire naturelle du #Danemark. « Les autorités et l’industrie doivent collaborer pour minimiser les potentiels impacts négatifs de l’extraction sur l’#environnement. »

    #climat

    • Le réchauffement climatique pourrait avoir au moins un impact positif pour les habitants du Groenland. La fonte des glaciers est en effet à l’origine de l’apparition d’importants dépôts de sable.

      Le Groenland pourrait devenir un nouvel exportateur de sable suite à un résultat inattendu du réchauffement climatique. À mesure que ses glaces fondent, elles emportent avec elles d’importantes quantités de sédiments dans la mer, alimentant les dépôts de sable de la côte. Cette découverte inattendue amènent avec elle des questions importantes.

      Une opportunité pour le Groenland

      Alors que la pénurie de sable se dessine au niveau mondial, la possibilité d’exporter ce minerai pourrait être une excellente nouvelle pour les 56.000 habitants du Groenland, qui dépend largement des subventions du Danemark. « Normalement, les populations de l’Arctique sont celles qui souffrent vraiment du changement climatique, de l’érosion des côtes, de la disparition du pergélisol », explique la chercheuse Mette Bendixen. « Il s’agit d’une situation unique. »

      Le réchauffement climatique cause la fonte de la calotte glaciaire groenlandaise, qui renferme suffisamment d’eau pour causer une hausse du niveau de la mer de près de 7 mètres. Lorsque cette glace fond, elle transporte avec elle des sédiments jusque dans les eaux qui bordent la côte, alimentant les dépôts de sable.

      Puis les deux derniers paragraphes au-dessus.

      @sinehebdo

  • Une action en Sarthe devant l’usine de bombes lacrymo
    https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/gilets-jaunes-une-action-en-sarthe-devant-l-usine-de-bombes-lacrymo-611
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/5e0e366f4d123990ee1849d4f62adf30-gilets-jaunes-une-action-en-sart

    C’était hier

    Une cinquantaine de #Gilets_jaunes s’est postée devant l’usine Alsetex, à Précigné (Sarthe), ce vendredi 7 décembre. Aucun bloquage, mais une présence pour dénoncer les violences et soutenir les personnes blessées lors les manifestations.

    « C’est un site très sécurisé, sensible, on connaît son importance et on sait ce qu’ils font », assène Patrick. Comme une cinquantaine d’autres Gilets jaunes, il a mené une action éclair, ce vendredi 7 décembre, dans l’après-midi, devant #Alsetex, près de #Sablé-sur-Sarthe.

    L’entreprise, classée Seveso (site industriel présentant des risques d’accident majeur), fabrique notamment des #grenades_assourdissantes et #lacrymogènes pour les forces de l’ordre.

  • Canada : Allégement fiscal pour le forage albertain La Presse canadienne - 23 Novembre 2018 - Le devoir

    https://www.ledevoir.com/economie/542054/allegement-fiscal-pour-le-forage-albertain

    La première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, accorde des allégements fiscaux aux sociétés de forage de pétrole et de gaz naturel, en plus de critiquer le manque de compréhension d’Ottawa quant au sérieux des problèmes que représente la réduction de prix à laquelle est soumis le pétrole de l’Ouest canadien.


    Photo : Jason Franson La Presse canadienne Rachel Notley a annoncé que son gouvernement ajouterait le forage pétrolier et gazier à une liste d’industries exposées au commerce et exemptes de la taxe sur le carbone de la province.

    Dans un discours prononcé lors d’un événement à Calgary, organisé par l’association canadienne des entrepreneurs en forage de puits pétroliers (CAODC), elle a annoncé que son gouvernement ajouterait le forage pétrolier et gazier à une liste d’industries exposées au commerce et exemptes de la taxe sur le carbone de la province. L’exemption, rendue rétroactive à l’entrée en vigueur de la taxe au début de 2017, devrait permettre au secteur du forage un allégement d’entre 750 000 $ et 1,5 million par année.

    Mme Notley a par la suite critiqué un rapport financier fédéral dévoilé mercredi qui, selon elle, sous-estime la crise des prix du pétrole dans l’Ouest canadien. Le problème est imputé à la capacité insuffisante des pipelines, ce qui ne permet pas d’éliminer la surabondance de pétrole brut en Alberta, qui attend d’être exporté. Elle a fait valoir aux journalistes que, si le secteur manufacturier canadien avait autant souffert, cela aurait été mentionné dans le premier paragraphe du discours de présentation de l’Énoncé économique de l’automne.

    La CAODC, quant à elle, dit s’attendre à une légère amélioration de l’activité de forage l’année prochaine. Dans ses prévisions pour 2019, elle dit prévoir une augmentation de 51 puits, à environ 7000 puits. Cela représente une baisse par rapport aux quelque 13 000 puits qui étaient en activité en 2014, avant la chute des prix mondiaux du pétrole.

    « D’autres industries dans la même situation tendraient la main pour obtenir un renflouement gouvernemental. Pourtant, notre industrie a seulement demandé la permission et le soutien du gouvernement pour livrer nos produits sur le marché, a affirmé le président de l’association, Mark Scholz. Le manque d’action et d’attention du gouvernement fédéral à l’égard de cette question urgente est assourdissant. »

    #ruisselement #pétrole #fiscalité #énergie #pollution #pollution #sables_bitumineux #gaz #environnement #économie #gaz_de_schiste #extractivisme #canada #femme

    • Le texte ? On peu le demander gentiment, le texte en clair ?

      Les abus du Canada sont incroyables et trop bien cachés. Envers la terre, envers le territoire, envers les habitants déjà. Un pays pareil, tant vanté par le commun, aucun paywall ne peut se justifier face à la denonciation de ses exactions. Si ?!

      J’dis ça, en l’air.

    • Tout à fait..., Simon Roger partage sûrement cet avis.

      Au Canada, troisième réserve pétrolière mondiale, le poison de l’or noir de l’Alberta
      Par Simon Roger

      Publié le 06 Septembre 2018
      Contaminations (5/7). La province canadienne est souillée et défigurée par l’exploitation des sables bitumineux, qui empoisonne les fleuves, les lacs et les populations amérindiennes.

      A la sortie du long virage qui laisse entrevoir les premiers chalets de Fort Chipewyan, un panneau invite tout individu témoin d’un crime à contacter la cellule téléphonique mise à disposition par la police.

      La localité de 900 âmes du nord de l’Alberta, accessible par la route seulement quelques semaines par an, lorsque le froid est si mordant qu’il fige le lit des rivières en une glace suffisamment épaisse pour laisser circuler les véhicules, n’a pourtant pas le profil d’une cité de la peur. Ses habitants sont d’ailleurs bien incapables de se remémorer le moindre acte criminel commis ces dernières années dans le village peuplé de Premières Nations Mikisew Cree et Athabasca Chipewyan, deux groupes amérindiens parmi les cinquante composantes autochtones du Canada.

      La population de « Fort Chip », pourtant, débute la journée avec la boule au ventre, redoutant de tomber malade et inquiète pour l’avenir du lac dont la rive méridionale domine le panorama. Au milieu de l’hiver, seules quelques taches sombres rompent la monotonie de cette ligne d’horizon d’un blanc infini : elles signalent les îlots sur lesquels la végétation émerge du manteau neigeux.

      D’une superficie de près de 8 000 km2, le lac est de loin la plus grande retenue d’eau d’Alberta et de l’Etat voisin du Saskatchewan. Il est aussi la principale source de subsistance pour les populations amérindiennes, habituées depuis toujours à pêcher le grand brochet et le doré jaune dans l’Athabasca, à traquer le caribou, l’élan ou le bison dans les forêts alentour et à récolter des baies dans la nature environnante. Un mode de vie ancestral qui semble de moins en moins compatible avec une autre histoire albertaine, débutée celle-là vers la fin des années 1960, celle de l’extraction du pétrole issu des sables bitumineux.

      « On ne fait que survivre au jour le jour, maugrée Ray Ladouceur, un pêcheur de 76 ans. Depuis plus d’un demi-siècle, je vis du produit de ma pêche. Aujourd’hui, l’eau est polluée et le gouvernement a dû interdire la commercialisation de la pêche. »
      « On ne fait que survivre au jour le jour, maugrée Ray Ladouceur, un pêcheur de 76 ans. Depuis plus d’un demi-siècle, je vis du produit de ma pêche. Aujourd’hui, l’eau est polluée et le gouvernement a dû interdire la commercialisation de la pêche. » .
      « On ne fait que survivre au jour le jour, maugrée Ray Ladouceur, un pêcheur de 76 ans. Depuis plus d’un demi-siècle, je vis du produit de ma pêche. Quand les entreprises minières ont commencé à déverser leurs eaux usées dans la rivière Athabasca, qui se jette dans le lac, elles ont contaminé le poisson. Aujourd’hui, l’eau est polluée et le gouvernement a dû interdire la commercialisation de la pêche. » « Jusqu’où irons-nous, nous, les êtres humains, dans la destruction de toute chose ? », s’interroge le vieil homme avant de confier avoir perdu une quinzaine de membres de sa famille, victimes de cancers. Les rejets industriels qui affectent l’air, l’eau et le sol en seraient la cause.

      Infirmière au centre de santé, Jane Lepine recense de plus en plus de cas de cancers de l’estomac, du poumon ou du foie, de diabètes, de pathologies neurodégénératives, « parmi la population adulte, mais également chez les enfants de Fort Chipewyan ». « Cet endroit est une décharge publique de substances contaminantes, se désole l’infirmière, pour qui la prévalence de ces maladies ne peut être dissociée des émissions des activités pétrolières. Malheureusement, on manque de données sanitaires qui confirmeraient nos craintes. » Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté l’autorité de santé de la province, Health Alberta, et son équivalent fédéral, Health Canada, qui a compétence pour agir dans les réserves indiennes dont fait partie le territoire de Fort Chipewyan.

      « Se faire soigner coûte très cher ici »
      Mais jusqu’à présent, les questions de la population locale n’ont reçu que des réponses très parcellaires. Cette quête de vérité obsède aussi John O’Connor. Ce médecin irlandais est arrivé au Canada il y a trente ans pour y remplacer un collègue européen ; il a fini par s’installer à demeure à Fort McMurray, la grande agglomération du nord de l’Alberta.

      Depuis 2000, lorsque plusieurs familles lui ont demandé d’y assurer quelques consultations hebdomadaires, le praticien s’intéresse au sort du village. « Je suivais déjà d’autres populations indiennes, mais pas Fort Chip, qui a la particularité d’être une communauté très isolée et condamnée à vivre en autosuffisance, explique John O’Connor. La route hivernale n’est ouverte que deux mois par an. Le reste du temps, il faut prendre l’avion pour aller se faire soigner à Fort McMurray, mais ça coûte très cher. »

      « Avant on se baignait dans le lac. Maintenant on ne peut plus. Mon grand-père chasse mais il ne trouve plus d’animaux. La plupart des jeunes s’en foutent des problèmes de pollution », se désole Chantel Wanderingspirit, 20 ans, au café de la station-service de Fort Chipewyan.
      « Avant on se baignait dans le lac. Maintenant on ne peut plus. Mon grand-père chasse mais il ne trouve plus d’animaux. La plupart des jeunes s’en foutent des problèmes de pollution », se désole Chantel Wanderingspirit, 20 ans, au café de la station-service de Fort Chipewyan. .
      Au gré de ses allers et venues, le médecin accumule les témoignages. « Les discussions tournaient beaucoup autour des changements de l’environnement, comme la raréfaction du nombre d’oiseaux, la mauvaise qualité de la viande issue de la chasse, les difformités constatées sur certains poissons… avec une préoccupation centrale, la qualité de l’eau du lac, décrit le praticien. J’ai observé ensuite des pathologies que je n’aurais jamais pensé identifier parmi une population d’un millier de personnes, par exemple plusieurs cas de cancers des voies biliaires, une maladie qui touche en temps normal un individu sur 100 000. » Il en informe les chefs des Premières Nations, interroge ses collègues médecins à Fort McMurray puis interpelle, en 2005, les autorités de santé. Sans réponse de ces dernières.

      Ce mutisme prendra fin après la diffusion par la télévision nationale canadienne CBC, quelques mois plus tard, d’un sujet relayant les questionnements de John O’Connor. Contraint de réagir à l’écho médiatique du reportage, Health Canada dépêche trois médecins sur place en mars 2006.

      Devant les journalistes qui couvrent la visite au centre de santé de Fort Chipewyan, l’un des représentants de l’agence fédérale boit un verre d’eau du robinet : preuve est faite que l’eau est parfaitement potable ! Aucune mesure sanitaire ne s’impose, concluent les trois experts avant de rejoindre leur avion en esquivant les questions de l’auditoire.

      « Taux de cancers plus élevés de 29 % »
      Les autorités de santé s’intéressent en revanche de près au docteur un peu trop suspicieux. Une procédure de radiation pour « mauvais comportement » dans le dossier de Fort Chip est ouverte contre John O’Connor par le collège des médecins et chirurgiens d’Alberta. La procédure ne s’éteindra qu’en novembre 2009, grâce à l’intervention d’un avocat et des habitants qui lancent une pétition pour soutenir leur médecin.

      Au même moment, fin 2009, sont rendues publiques les conclusions d’un rapport de l’Alberta Cancer Board sur l’incidence des cancers à Fort Chipewyan entre 1995 et 2006. Le document confirme l’augmentation de plusieurs types de pathologies (cancer des voies biliaires, du sang, du système lymphatique) et exige des études complémentaires afin d’en préciser les causes et d’évaluer l’état de santé général de la population. Une demande, là encore, classée sans suite.

      George Poitras est un ancien chef de la communauté indienne Mikisew Cree de Fort Chipewyan. « C’est David contre Goliath. Tout le delta est contaminé. Moins de 1 % des terres exploitées par les compagnies pétrolières ont été restaurées en cinquante ans. » SAMUEL BOLLENDORFF POUR LE MONDE
      « Ces taux de cancers 29 % plus élevés que la moyenne sont-ils de cause héréditaire, liés au mode de vie ou d’origine environnementale ? Nous avons plus que jamais besoin d’une étude impartiale, complète et rigoureuse pour répondre à cette question », insiste John O’Connor. Au centre de santé, on répond poliment que les informations – logiquement publiques – ne sont pas disponibles.

      « En 2017, plus de vingt personnes sont mortes à Fort Chip, presque toutes d’un cancer. C’est devenu une chose normale », relève Warren Simpson. A 48 ans, cet ancien salarié de plusieurs entreprises de sables bitumineux, qui fait face lui-même à son deuxième cancer, admet que peu de ses concitoyens osent pointer du doigt les industries. « C’est compliqué de scier la branche sur laquelle on est assis. »

      Ici comme partout ailleurs en Alberta, le pétrole règne en maître. Sur la route du cimetière de Fort Chipewyan se dresse un lycée. Il a été construit grâce aux subsides de la compagnie Shell Albian, comme le signale un panneau placé bien en évidence. Un peu plus loin sur la même chaussée apparaît un vaste complexe sportif, avec son terrain de hockey et sa piscine. Ces équipements ont été financés par le premier groupe pétrolier canadien, Syncrude, dont le logo orne la façade du bâtiment devant lequel se rangent, en fin d’après-midi, les pick-up qui laissent tourner leur moteur pour résister aux températures glaciales.

      « Notre industrie est le plus gros employeur de personnes autochtones au Canada, avance Terry Abel, vice-président de l’Association des producteurs de pétrole du Canada (CAPP en anglais). Au cours des dernières années, l’industrie bitumineuse a participé pour 4 milliards de dollars canadiens [2,5 milliards d’euros] au chiffre d’affaires des entreprises autochtones. Aucun autre secteur ne réalise un volume d’affaires équivalent avec elles », assène le dirigeant au siège de la CAPP, dans le quartier des affaires de Calgary, la capitale économique de l’Alberta.

      Des sables bitumineux faciles d’accès
      Le Canada possède la troisième réserve pétrolière de la planète, derrière le Venezuela et l’Arabie saoudite. Plus de 95 % de cet or noir imprègne les sables bitumineux, l’hydrocarbure non conventionnel composé de sable, de bitume et d’eau (80 % à 85 % de silice et d’argile pour environ 10 % de bitume).

      Selon les projections du Centre de recherches internationales associant Sciences Po et le CNRS (CERI), l’exploitation des sables bitumineux devrait apporter, au cours des vingt prochaines années, 200 milliards de dollars par an à l’économie canadienne. Seule la Russie pourrait se prévaloir d’une telle manne, mais ses gisements bitumineux, localisés en Sibérie, sont à des latitudes trop extrêmes pour envisager une activité rentable.

      Un site industriel de Syncrude, le premier groupe pétrolier canadien. La neige et le ciel virent au jaune, et les odeurs de soufre et d’ammoniac envahissent l’air de Fort McMurray.
      Un site industriel de Syncrude, le premier groupe pétrolier canadien. La neige et le ciel virent au jaune, et les odeurs de soufre et d’ammoniac envahissent l’air de Fort McMurray. .
      Les sables d’Alberta, en revanche, sont faciles d’accès. Autour de Fort McMurray, le bitume affleure à moins de 70 mètres de profondeur : il est extractible à l’aide de pelles géantes. Dans les deux autres gisements de la province, plus profonds, Peace River et Cold Lake, les compagnies recourent à la technique dite « in situ » : elles forent des puits et y injectent de la vapeur d’eau pour liquéfier le bitume, aspiré ensuite vers la surface. Ensemble, ces trois gisements couvrent une zone exploitable de 142 000 km2, plus vaste que la superficie de l’Angleterre, qui fit du Canada un dominion de la Couronne britannique en 1867.

      A cette époque, Fort Chipewyan était le haut lieu du commerce de fourrure de la région. Fondé en 1788 par la Compagnie du Nord-Ouest, le plus vieux comptoir de l’Alberta vivait au rythme des saisons de trappe et des campagnes de pêche sur le lac. Une existence à laquelle les doyens des communautés indiennes ont pu goûter, avant que l’industrialisation ne vienne rompre cet équilibre.

      « Quand j’étais enfant, on pouvait boire l’eau du lac, parfaitement limpide, et la forêt autour de Fort Chip était d’un vert profond, se remémore Ed Marten, conseiller au centre de santé local. Aujourd’hui, l’eau est couleur chocolat et la végétation est flétrie. »

      A la suite de la mise en route des premières installations minières en 1973, « des trappeurs sont tombés malades après avoir bu l’eau des rivières environnantes. On a vu arriver, venant du Sud, des fumées et des cendres des installations de Syncrude. On se disait que quelque chose ne tournait pas rond », retrace le Mikisew Cree de 65 ans, atteint d’un cancer à l’estomac, comme sa mère, morte en 2017.

      « Rejets durables »
      La génération d’Ed Marten a connu aussi le départ forcé pour le pensionnat catholique, « coupé des miens, de ma langue et de ma culture ». Ce passé douloureux est perceptible dans d’autres communautés indiennes, comme à Fort Smith, à 200 kilomètres plus au nord.

      Un panneau routier y signale le passage de la frontière avec la province voisine des Territoires du Nord-Ouest, mais rien ne distingue la localité de 2 500 habitants de sa cousine albertaine. Même quadrillage urbain, mêmes habitations colorées, même concentration humaine autour des points cardinaux de la vie dans le Grand Nord que représentent les stations-service et les épiceries.

      « Mon peuple vit ici depuis des milliers d’années. Tout ce que nous savons, nous le devons à la terre et à l’eau », confie François Paulette, un chef de la communauté Smith’s Landing.
      « Mon peuple vit ici depuis des milliers d’années. Tout ce que nous savons, nous le devons à la terre et à l’eau », confie François Paulette, un chef de la communauté Smith’s Landing. .
      François Paulette, un des chefs de la communauté Smith’s Landing, a préféré s’installer à la lisière de la forêt bordée par l’Athabasca. Dans cette zone où la rivière est agitée de puissants rapides, l’eau reste libre de glace au plus fort de l’hiver. « Un peu plus loin, on trouve un autre cours d’eau, Dog River, sur le plateau canadien, indique-t-il d’un geste ample. Mon peuple vit ici depuis des milliers d’années. Tout ce que nous savons, nous le devons à la terre et à l’eau. »

      « Mais il fut un temps [au début des années 1960] où le gouvernement décida de nous expulser de nos terres, prétextant que notre manière de vivre était en voie d’extinction, poursuit le chef de la communauté Déné, retiré à ses parents à l’âge de 6 ans pour l’école paroissiale. Quant à l’eau, il faudrait être naïf ou stupide d’espérer ne pas être touché par l’industrialisation. Les usines de pâte à papier, et après elles les compagnies de sables bitumineux, ont consommé beaucoup d’eau et rejeté beaucoup de déchets dans la rivière. »

      Le « traité no 8 », le texte qui régit depuis 1899 les rapports entre les communautés du nord de l’Alberta et la Couronne d’Angleterre, accorde aux populations indiennes un droit inaliénable de chasse et de pêche. Que vaut cet engagement sur des étendues de terres et d’eau souillées par les activités humaines ?, interpelle François Paulette.

      La région de Fort Smith n’a pourtant pas de pétrole, pas plus que celle de Fort Chip. Mais elles sont toutes deux irriguées par le réseau hydrographique de l’Athabasca. C’est par cette veine immense et ses affluents que les infrastructures pétrolières installées à plus de 200 km en amont diffusent leur poison liquide.

      « Le programme de suivi de la qualité de l’eau mis en place par le gouvernement d’Alberta n’est pas adapté aux risques des activités industrielles, soutient l’hydrogéologue canadien Gilles Wendling. On n’étudie pas, par exemple, les effets cumulatifs de ces rejets durables. » C’est l’une des revendications de l’association Keepers of the Water Athabasca (« Gardiens de l’eau de l’Athabasca »), qui tente de mesurer les impacts hydrographiques de l’exploitation des sables bitumineux, très consommatrice d’eau. L’ONG créée en 2006 recourt à l’expertise de chercheurs indépendants comme Gilles Wendling. « On en avait assez de la propagande des industriels et des agences gouvernementales de régulation, explique Jule Asterisk, l’une des porte-parole de Keeper. Les résistances sont très fortes lorsqu’on se penche sur ce sujet. »

      Dans la région de Fort McMurray, l’extraction des sables bitumineux se fait à partir de mines à ciel ouvert, comme cette unité du groupe pétrolier Suncor.
      Dans la région de Fort McMurray, l’extraction des sables bitumineux se fait à partir de mines à ciel ouvert, comme cette unité du groupe pétrolier Suncor. SAMUEL BOLLENDORFF POUR LE MONDE
      Sujet de tension entre la société civile, les autorités et les industriels, la question de l’eau n’épargne pas la sphère académique d’Edmonton, la capitale administrative de la province. Dans les bâtiments de briques rouges qui donnent à l’université d’Alberta un petit air de campus anglais, une étude alimente particulièrement la controverse, celle du professeur David Schindler. Connu pour avoir identifié, dans les années 1970-1980, les pluies acides comme vecteur de la mortalité des poissons des Grands Lacs, le biologiste a publié en 2010 la première étude d’importance sur la rivière Athabasca et ses affluents. Son équipe a retrouvé dans l’eau treize types de métaux lourds attribués à l’industrie des sables bitumineux, parmi lesquels du mercure, du nickel, du plomb, du thallium, de l’uranium et de l’arsenic.

      « Les concentrations de métaux lourds sont toutes très basses, en amont comme en aval des installations de sables bitumineux, et elles n’ont pas varié depuis des décennies », affirme de son côté William Shotyk, titulaire de la chaire d’agriculture et d’environnement de l’université d’Alberta, à partir de mesures collectées en 2016. Pour ce géologue, fier de faire visiter le laboratoire ultramoderne construit grâce aux fonds d’Alberta Innovates, l’agence de recherche financée par la province et le secteur pétrolier, « on retrouve les mêmes valeurs de contaminants que celles que l’on peut observer au nord de la Norvège, dans la région la mieux préservée d’Europe ! »

      « Risque extrême »
      « Soutenir qu’une industrie qui brûle de fortes quantités de pétrole et utilise des solvants chimiques en grand nombre ne génère pas de pollution n’est tout simplement pas crédible, rétorque le biologiste, aujourd’hui retraité. La question n’est pas de savoir si la pollution est avérée ou non, mais jusqu’à quel point elle affecte la biosphère. »

      Six mois après l’étude de David Schindler, un autre rapport scientifique a corroboré ses résultats, les experts de la Société royale du Canada ont notamment relevé le haut niveau de toxicité « chronique » des eaux rejetées par l’industrie dans ses bassins de décantation. Un an plus tard, la presse albertaine rendait public un document confidentiel du ministère de l’environnement qui qualifiait la contamination de la rivière Athabasca de « sujet de première importance ».

      Robert Grandjambe, guide et trappeur à Fort Chipewyan. « On mange du poisson du lac, du caribou, du canard sauvage. 90 % de notre alimentation provient du lac et des bois... Parfois, je me demande si nous voulons vraiment sauver l’environnement. »
      Robert Grandjambe, guide et trappeur à Fort Chipewyan. « On mange du poisson du lac, du caribou, du canard sauvage. 90 % de notre alimentation provient du lac et des bois... Parfois, je me demande si nous voulons vraiment sauver l’environnement. » .
      Masqués par la neige abondante de l’hiver, ces lacs artificiels vérolent peu à peu le paysage du nord de l’Alberta. Après un demi-siècle d’activité pétrolière, ils contiennent, en volume cumulé, 1 300 milliards de litres d’eau polluée, et pourraient nécessiter 50 milliards de dollars de frais d’assainissement, selon les calculs de Pembina. L’institut canadien spécialisé dans l’énergie a alerté à plusieurs reprises sur les fuites de certains bassins remplis de déchets industriels. « C’est un risque extrême sur le plan environnemental, confirme Simon Dyer, le directeur de Pembina à Edmonton, d’autant que le gouvernement d’Alberta continue d’exempter les entreprises de nettoyer ces bassins, comme la réglementation les y oblige. » En 2008, Syncrude avait été condamné à une amende de 3 millions de dollars à la suite de la mort de 1 600 canards qui s’étaient posés sur l’un des bassins de la compagnie pétrolière.

      La forêt boréale porte elle aussi les stigmates de cette addiction à l’or noir. Depuis la route bosselée et glissante qui relie Fort Chipewyan à Fort McMurray, l’agglomération de 75 000 habitants développée pour et par l’industrie bitumineuse, les futaies d’épinettes, de sapins, de mélèzes et de peupliers font apparaître d’impressionnantes trouées. Certaines sont dues aux feux de forêts qui embrasent régulièrement l’Ouest canadien pendant l’été. Mais les clairières résultent aussi des coupes dictées par les compagnies extractives.

      Cette déforestation n’est pas sans effets sur la biodiversité animale. Le caribou figure au premier rang des espèces les plus menacées. « En coupant les arbres, on crée des corridors qui permettent aux prédateurs comme le loup d’accéder plus facilement aux hordes de caribous », déjà fragilisés par le réchauffement climatique, explique Simon Dyer. Dans certaines régions de l’Alberta, leur population a décliné de 80 % depuis les années 2000, note l’Institut Pembina.

      Regroupé dans le parc national Wood Buffalo, le plus grand troupeau du monde de bisons des bois en liberté pourrait être la prochaine victime collatérale de l’industrie pétrolière. Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983, cette aire naturelle n’est qu’à 30 km d’un énorme projet d’exploitation de sables bitumineux porté par le consortium sino-canadien Teck Resources. Cette mine à ciel ouvert, d’une superficie de 290 km2, permettrait d’extraire 260 000 barils de pétrole par jour pendant plus de quarante ans.

      « Sentiment de honte »
      Teck assure que le projet n’affectera pas l’« intégrité » du parc. Les conclusions de l’entreprise, relayées par l’agence canadienne d’évaluation environnementale, ne convainquent pas les communautés riveraines, qui ont alerté l’Unesco. Dans leur rapport de mission, les experts onusiens estiment que le Canada manque à ses devoirs de protection et demandent aux autorités de mettre en œuvre d’ici à la fin 2018 les dix-sept recommandations énumérées dans leur synthèse.

      Près du parc naturel de Wood Buffalo, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
      Près du parc naturel de Wood Buffalo, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. SAMUEL BOLLENDORFF POUR LE MONDE
      « Le gouvernement refuse de choisir entre croissance économique et exigence environnementale, analyse Becky Kostka, et les petites communautés indiennes du Nord ne pèsent pas face aux besoins énergétiques des grandes villes du sud de la province, Edmonton et Calgary. » La responsable des terres et des ressources de la Première Nation de Fort Smith, qui n’est pas d’ascendance indienne, dénonce aussi un problème de mentalité : « La plupart des Canadiens ignorent le sort des Premières Nations ou alors ils éprouvent un sentiment de honte face aux missions catholiques qui les ont colonisées par le passé. »

      Avec l’expansion de l’activité bitumineuse, la colonisation prend un autre visage en Alberta, celui d’hommes blancs célibataires, originaires des quatre coins du Canada et parfois même des Etats-Unis ou d’Europe, tous aimantés par « Fort McMoney » (le surnom de Fort McMurray) et sa ceinture d’usines fumantes et crépitantes. Car en dépit des variations du prix du pétrole, les sables bitumineux restent le meilleur filon pour amasser des dollars.

      Souvent installée dans des baraquements à la sortie de la ville, cette population uniforme écume à la nuit tombée les bars de la ville. Entre deux pintes de bière, Brad et ses collègues natifs d’Ontario ou du Nouveau-Brunswick, à l’autre bout du pays, partagent la même motivation. Opérateurs pour Syncrude, ils gagnent 150 000 dollars par an, « cinq fois plus que ce que l’on pourrait toucher dans nos provinces d’origine », précise Brad. « L’eau n’est pas polluée et le Canada est bien moins émetteur de gaz à effet de serre qu’un pays comme la Chine », ajoute son ami Daven.

      « Il faut stopper cette industrie sale »
      De toute façon, « les sables bitumineux, c’est comme la politique, mieux vaut ne pas aborder le sujet si vous voulez conserver vos amis, ironise Denis Roy, électricien pendant quarante ans à Fort McMurray. Bien sûr que l’industrie pétrolière contamine la région, confie le retraité, mais personne ne veut perdre son boulot. »

      Selon les prévisions de la CAPP, la production de pétrole brut (issu des sables bitumineux de l’Ouest canadien) devrait passer de 2,3 millions de barils par jour en 2015 à 4,8 millions en 2030. « Tant que la demande mondiale de pétrole sera forte, l’industrie canadienne des sables pétrolifères souhaitera y répondre », commente sobrement Terry Abel, le numéro deux des producteurs de pétrole.

      De Calgary à Fort Chipewyan, 900 km plus au nord, personne n’envisage la fin prochaine de l’exploitation des gisements bitumineux. « On a besoin l’un de l’autre, résume Archie Waguam, le chef des Mikisew Cree de Fort Chip, à propos des compagnies pétrolières. Et puis, si c’est nécessaire, on peut sortir un carton rouge et bloquer un projet trop nocif pour l’environnement. » Mais le leader indien préfère sortir son carnet de chèques et faire prospérer les affaires des siens. En décembre 2017, les Mikisew Cree et la Première Nation de Fort McKay ont conclu une participation de 49 % dans un parc de stockage du pétrolier Suncor d’un montant historique de 500 millions de dollars.

      Le tableau blanc sur lequel Archie Waguam a griffonné les priorités de sa communauté pour les cinq ans à venir fait apparaître le développement économique en tête de liste, et la santé en cinquième position. Les permis d’exploitation accordés aux compagnies pétrolières assurent aux Premières Nations des revenus de plusieurs millions de dollars chaque année. « On a plusieurs joint-ventures avec les pétroliers et on développe nos propres affaires. On vient par exemple de lancer la construction d’un hôtel de luxe à Fort McMurray », se vante le responsable.

      Si les montants de ces tractations demeurent confidentiels, l’existence de négociations entre populations locales et secteur privé est connue de tous. « Qu’est-ce qui est préférable, poursuivre une entreprise pour atteinte à l’environnement et prendre le risque de perdre devant la justice, ou négocier directement avec elle des compensations financières ? », argumente Melody Lepine, qui défend les intérêts des Mikisew Cree auprès de l’industrie.

      Au milieu de l’hiver, seules quelques taches sombres rompent la monotonie du lac Athabasca : elles signalent les îlots sur lesquels la végétation émerge du manteau neigeux.
      Au milieu de l’hiver, seules quelques taches sombres rompent la monotonie du lac Athabasca : elles signalent les îlots sur lesquels la végétation émerge du manteau neigeux. SAMUEL BOLLENDORFF POUR LE MONDE
      Parmi les habitants de Fort Chip, tout le monde ne goûte pas le pragmatisme des élus indiens. « L’argent est l’autre fléau qui mine notre communauté », s’inquiète le guide et trappeur Robert Grandjambe, qui dénonce pêle-mêle la corruption de certains chefs et les enveloppes de 350 dollars distribuées par les compagnies pétrolières, selon plusieurs témoins, aux participants à leurs réunions publiques.

      « C’est l’argent qui mène le monde aujourd’hui, constate aussi Alice Rigney, la responsable du centre local pour les jeunes. Mon père a vécu quatre-vingt-dix ans, il n’avait que ce qu’il pêchait dans le lac et ce qu’il trouvait dans la nature, mais il est mort heureux. Il faut stopper cette industrie sale qui contamine l’eau et pollue la planète. » « Personne n’ignore aujourd’hui que les énergies fossiles aggravent l’état de la planète, et pourtant elles continuent de se développer, note l’ancien chef des Mikisew Cree de Fort Chipewyan, George Poitras. C’est comme si quelqu’un vous frappait et que vous lui répondiez : ne t’arrête pas, continue de frapper. »

      Contaminations : sept reportages dans des zones souillées à tout jamais
      Depuis dix mois, Le Monde s’est associé au photographe Samuel Bollendorff pour explorer et rendre compte d’une réalité à peine imaginable. Des zones entières du globe, des villes, des forêts, des lacs, des océans, sont devenues impropres au développement humain, souillées à tout jamais, peut-être le prélude à notre monde de demain. Ces territoires se situent majoritairement dans les pays qui ont vu naître l’industrialisation.

      Sept journalistes se sont succédé d’Anniston aux États-Unis à Dzerjinsk en Russie, de Fort Chipewayn au Canada, à Regencia au Brésil, de Fukushima au Japon à « la terre des feux » à côté de Naples, jusqu’au grand gyre du Pacifique. Ils ont enquêté sur ces millions de kilomètres carrés contaminés aux produits chimiques, aux hydrocarbures, à la radioactivité. Et ont découvert des paysages dévastés ainsi que des populations rongées par un mal invisible, le lent poison qui s’est infiltré dans leur environnement, avec l’assentiment des autorités. Leurs reportages ont été rassemblés dans une série baptisée « Contaminations », que nous publions du 1er au 8 septembre en sept volets.

      Au premier abord, dans les images, tout semble paisible, harmonieux, rassurant : une mer calme, une forêt éclairée par une lumière douce… Mais derrière cette séduction apparente, la réalité est toxique. Car la contamination est bien souvent invisible à l’œil nu. Et c’est tout l’intérêt de cette démarche photographique : elle donne l’illusion de la beauté bucolique à l’endroit même où la nature est empoisonnée. Le travail photographique de Samuel Bollendorff est aussi exposé à Visa pour l’image, le festival international du photojournalisme à Perpignan, du 1er au 16 septembre.

  • Smiley à la #Fraise
    http://www.cuisine-libre.fr/smiley-a-la-fraise

    Dans un saladier réunissez le beurre coupé en dés, la farine, le sucre glace et le sucre vanillé. Mélangez bien à la main pour obtenir une pâte sableuse et friable puis ajoutez les jaunes d’œufs. Continuez de mélanger et formez une boule de pâte. Recouvrez de film alimentaire et placez au frais pendant 2 h. Préchauffez le #Four à 170°C. Étalez la pâte sur 2 mm d’épaisseur au rouleau à pâtisserie. Découpez la moitié de la pâte avec un emporte-pièce en forme de smiley et le reste avec un emporte-pièce du même…

    Blé, Fraise, #Sablés / #Sans_viande, Four, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Familial

    #Blé #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Clause de conscience, pénurie de médecins... Comment un hôpital de la Sarthe a dû arrêter de pratiquer des avortements
    https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/clause-de-conscience-penurie-de-medecins-comment-un-hopital-de-la-sarth


    Ça se passe dans la commune de Fillon

    Depuis le mois de janvier, comme l’a révélé Le Maine libre mi-juillet, plus aucune interruption volontaire de grossesse (#IVG) n’est pratiquée au Pôle Santé Sarthe et Loir du Bailleul, petite commune de la campagne sarthoise près de #Sablé-sur-Sarthe. L’hôpital dispose pourtant d’un centre d’IVG, où 67 avortements ont été réalisés en 2017. Mais, au sein du service, il ne reste plus qu’un gynécologue obstétricien qui accepte d’accomplir des #avortements, depuis le départ à la retraite de l’un de ses collègues en décembre 2017.

    • C’est comme ca qu’en Italie il est quasiment impossible d’avoir un IVG ou que l’accès à la contraception est très difficile. Les catholiques ont besoin de grossesses forcées et d’enfants non désirés pour que leurs prêtres puisse violer en masse et exploité les femmes jusqu’à l’os. #catholicisme #ivg #féminicide

  • Canada : Le parc national Wood Buffalo, le plus vaste au pays, en déclin Bob Weber - 15 Juillet 2018
    https://www.ledevoir.com/societe/532487/le-parc-national-wood-buffalo-le-plus-vaste-au-pays-en-declin

    Une étude exhaustive du plus vaste parc national au Canada conclut que pratiquement chaque aspect de son environnement se détériore.

    Le rapport de 561 pages sur le parc national Wood Buffalo, dans le nord de l’Alberta, signale que l’industrie pétrolière, les barrages hydroélectriques, les changements climatiques et même les cycles naturels sont en train de saigner à blanc le delta des rivières Paix et Athabasca.

    L’étude fédérale a été conduite en raison des inquiétudes soulevées à l’égard du statut de patrimoine mondial de l’UNESCO du parc. Alors que le delta dépend de « la réalimentation de ses lacs et bassins », celle-ci est en déclin, peut-on lire dans le rapport qui signale que « sans intervention immédiate », sa valeur patrimoniale sera perdue.

    Sur les 17 indicateurs de santé environnementale étudiés, 15 sont en déclin.


    Fondée sur des décennies de recherches, avec 50 pages de références, l’étude constitue sans doute l’évaluation la plus complète de cette région en aval des plus importants centres de production énergétique et d’un des plus grands barrages hydroélectriques au pays.

    « Il y a littéralement des centaines d’études différentes en cours par rapport au parc ou aux sables bitumineux ou à Hydro C.-B. », souligne Don Gorber, qui était à la tête de l’initiative d’Environnement Canada.

    M. Gorber a découvert que l’eau — ou plutôt son absence — est à la source de la dégradation du parc.

    Le débit de la rivière Paix a reculé de 9 % depuis la construction du barrage Bennett en Colombie-Britannique. Celui de la rivière Athabasca a pour sa part chuté de 26 %.

    Les embâcles de glace qui inondaient auparavant les milieux humides et les lacs inondés ne se produisent plus. Par conséquent, l’habitat des bisons rétrécit, des espèces envahissantes étouffent la végétation locale et les oiseaux migratoires commencent à éviter des zones où ils faisaient autrefois escale par millions.

    Les Autochtones qui se rendent par bateau sur une bonne partie de leur territoire ancestral y ont perdu accès. Les trappeurs qui piégeaient des centaines de rats musqués chaque saison rapportent que ces petits rongeurs friands d’eau sont disparus. D’autres signalent que l’eau stagnante, dépourvue d’oxygène, tue les poissons.

    Produits chimiques
    Avec des niveaux d’eau plus bas, la concentration de produits chimiques similaires à ceux produits par les sables bitumineux monte en flèche. Les oeufs d’oiseaux présentent des traces de métaux lourds et d’hydrocarbures.

    « Mon intention était de déterminer s’il y avait un problème dans le parc et pas de pointer le responsable du doigt », soutient Don Gorber.

    Que les incendies de forêt, l’agriculture, les cycles naturels ou l’industrie forestière soient également à blâmer ou pas, « sans aucun doute, il y a quelque chose qui se passe », conclut-il.

    #Environnement #destruction #eau #Barrages #rivières #poissons#oiseaux #sables_bitumineux #capitalisme

  • Kruger’s contested borderlands. Are #eco-cocoons the solution to poaching ?

    #Buffer_zones along the border of #Kruger_National_Park target wildlife poaching. Displaced communities say it’s a land grab by rich foreigners aided by corrupt politicians. Estacio Valoi investigates.

    About 2,000 families have been resettled in eight villages in the Eduardo Mondlane neighbourhood of Massingir, according to Anastácio Matável, executive director of the Forum of Non-governmental Organisations of Gaza (FONGA). Five communities, comprising 13,300 families, are still living inside the park and are awaiting resettlement.

    Matável described the resettlement as “a failed process. First 18 houses were built, then 50 houses. Then the local government tried to finance the project through the National Disaster Management Institute, but it failed.

    “There was no more money and the buildings were rejected by the communities. They also failed to take into consideration cultural aspects such as who should live together. Numbers of women and children all live one small hut.”


    https://pulitzercenter.storylab.africa/dominion
    #Mozambique #Afrique_du_sud #parc_national #frontières #rhinos #rhinocéros #zones_tampons #terres #accaparement_de_terres #écologie (les dérives de l’écologie) #géographie_culturelle (notamment pour ce qui est en lien avec la #représentation de la #nature, par exemple) #corruption #Cubo #Adolof_Bila #néo-colonialisme #Limpopo_National_Park #expulsion #tourisme #business #conservation_de_la_nature #braconnage #murs #barrières_frontalières #Nkanhine #riches #richesse #inégalités #écotourisme #twin_city #Twin_City_Development #Massingir #African_Wildlife_Foundation #Balule_Lodge #Zimbabwe #Gonarezhou_National_Park #canne_à_sucre #ProCana #industrie_du_sucre #éthanol #énergie #Bioenergy #Sable_Mining #Massingir_Agro_Industrial #eau #irrigation #Xonghile_Game_Park #Karangani_Game_Reserve #Singita #Luke_Bailes
    #Bedari_Foundation #Mangondzo_reserve #réserve_naturelle #Masintonto_Eco-Turismo #Sabie_Game_Park
    signalé par @fil sur twitter

  • Inde : meurtre d’un journaliste qui enquêtait sur la « mafia du sable » - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/inde-meurtre-d-un-journaliste-qui-enquetait-sur-la-mafia-du-sable_1

    La police a annoncé, mardi 27 mars 2018, l’arrestation d’un chauffeur soupçonné d’avoir renversé délibérément et tué un journaliste qui enquêtait sur « la #mafia_du_sable ». Sandeep Sharma, #journaliste de télévision, a été tué par un camion alors qu’il roulait à moto lundi 26 mars 2018, à Bhind, dans l’État central de Madhya Pradesh. D’après la presse, le journaliste avait fait savoir aux autorités locales qu’il craignait d’être la cible des gangs qui trafiquent le #sable pour l’industrie du #BTP.

    ...

    Le groupe Reporters sans Frontières a relevé que les journalistes traitant de ce sujet « sont souvent les victimes de violentes représailles », en particulier dans l’État septentrional d’Uttar Pradesh. « La manière choquante dont Sandeep Sharma a été tué représente un avertissement terrible aux journalistes qui enquêtent sur la mafia qui extrait le sable », a dit l’association dans un communiqué. D’après RSF, deux journalistes couvrant ce sujet ont été tués en 2016 dans cet État.

    #journalisme #meurtre #Inde