Hydroxychloroquine : comment la mauvaise science est devenue une religion. - Anthropo-logiques
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Ce que le public ignore, lui qui fait un peu naïvement confiance aux « scientifiques », c’est que la recherche médicale est en crise systémique depuis plus de 15 ans. A l’époque, John Ioannidis, un médecin né à New York, passé ensuite par les Universités d’Athènes et Ioannina (Grèce) puis Harvard, avait lancé un sacré pavé dans la mare sous la forme d’un article intitulé « Why Most Published Research Findings Are False » ("Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux."). Ce papier eut un succès qui ne se démentit jamais, devenant même l’article technique le plus téléchargé en ligne de la revue PLoS (Public Library of Sciences) Medicine Ioannidis a depuis rejoint la prestigieuse Université de Stanford, dans la Silicon Valley, où il exerce la fonction de directeur du Stanford Prevention Research Center tout en co-dirigeant le Meta-Research Innovation Center.
Pour reprendre le début de son article original, il disait en fait ceci : « on s’inquiète de plus en plus du fait que la plupart des résultats de recherche publiés actuellement sont faux. La probabilité qu’une affirmation de recherche soit vraie peut dépendre de la puissance et de la partialité de l’étude, du nombre d’autres études sur la même question et, surtout, du rapport entre les relations vraies et les relations fausses parmi les relations étudiées dans chaque domaine scientifique. »
L’article de Ioannidis fit l’effet d’un (petit) électrochoc. Ce qui n’était rien face aux répliques à venir…