• #Ciotti, fils d’#immigré, c’est pas très #français comme nom, ça, si ?
    T’as tes papiers ? :-D :-D :-D
    #guignol #démagogue #politique #droite #société #communauté #fraternité #opportuniste #division #salaud #racaille #col_blanc #fumure #humanité #vangauguin

     :-D :-D :-D

    « Éric Ciotti est né dans une famille originaire de Saint-Martin-Vésubie et est d’ascendance française par sa mère, Annie Airaudi, et italienne par son père, Bernard Ciotti. Son père a des ancêtres originaires de la ville italienne de Trévise qui se sont installés dans le comté de Nice avant le rattachement de celui-ci à la France en 1860. Sa famille tient une quincaillerie à Nice... »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Ciotti

  • « En une seconde, le rire de Chouraqui dit combien la situation de vengeance aveugle, dans laquelle est plongé Israël depuis le massacre du 7 octobre, est corruptrice ». Obsession du jour.
    Les deux blagues d’Elie Chouraqui
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/les-deux-blagues-delie-chouraqui

    « C’est un bon communicant, hein ? Il communique bien, il parle bien à la caméra ». Elie Chouraqui, cinéaste franco-israélien, s’amuse bien. Il vient d’entendre le témoignage d’un habitant du camp gazaoui de Jabaliya, deux fois de suite bombardé par l’aviation israélienne, des dizaines de morts à chaque bombardement. Mais ce regard-caméra du témoin ! On ne la lui fait pas, à l’homme du métier.

    Ce rire. Ce rire obscène dit mieux que tout discours que les victimes sont « des animaux humains ». Qu’aucune de leurs douleurs ne peut être créditée de sincérité, ne mérite une seconde de gravité, même de façade. Exterminez-moi ces animaux, et qu’on n’en parle plus. Avec les morts palestiniens, il est autorisé de court-circuiter la phase des condoléances, de la compassion, du deuil, pour passer directement à la rigolade des pas dupes. Ce rire, en une seconde, dit combien la situation de vengeance aveugle, dans laquelle est plongé Israël depuis le massacre du 7 octobre, est corruptrice.

    Un marqueur de cette corruption, c’est ce rire de Elie Chouraqui, à 22 heures 52, le 1er novembre, sur le plateau de Darius Rochebin. Il n’est pas possible de rester indifférent à ce rire. Il est possible d’accepter l’idée que le Hamas communique professionnellement, que le Hamas est fourbe, que le Hamas est une marionnette de l’Iran. Il est possible, comme dans la suite du plateau, d’admettre de discuter l’idée que si Israël avait un vrai interlocuteur palestinien tout s’arrangerait (cf Mahmoud Abbas en Cisjordanie, où tout se passe à merveille, comme chacun sait, voir notre enquête). Il est possible d’explorer le champ argumentatif jusqu’au bout du bout, jusqu’à la limite de la limite. Il est possible, sans doute même inévitable, d’être de mauvaise foi, c’est la guerre après tout. Il est possible d’expliquer -voyez si je vais loin- qu’un bébé n’est pas un bébé, qu’un bébé attaquant n’est pas un bébé attaqué. Il n’est pas possible de rire, ni même d’avoir envie de rire devant un rescapé décrivant un bombardement Je peux réfuter un argument. Il est impossible de réfuter un rire.

    Un peu plus tard dans l’émission (à 23 heures 40), on rit encore. Des soldats juifs yéménites qui ont fait leur aliyah, dansent et chantent pour se moquer de leurs anciens compatriotes. Le plateau traduit leur tweet, en hésitant devant la traduction exacte : « on va vous botter le cul, vous éclater le cul ». On rit, et cette fois tous ensemble. Voyez ce montage de l’émission...

    • Sur le plateau de LCI, des témoignages sur les bombardements ayant touché le camp de réfugiés de Jabalya ont fait rire le réalisateur Elie Chouraqui. Un nouveau symbole de la déshumanisation médiatique des victimes palestiniennes.

      Alors que les massacres perpétrés par l’armée israélienne ne font que s’accentuer, le cynisme des soutiens de l’Etat d’Israël et de sa politique sioniste ne manquent pas de se faire remarquer sur les plateaux télé. Ce jeudi 2 novembre, un reportage sur la chaîne de LCI rapportant le témoignage de deux Palestiniens sur les bombardements à Jabalya, dans le nord de Gaza, a été diffusé.

      Un témoignage, plutôt rare sur une chaîne d’information française au vu du contexte médiatico-politique marqué par la criminalisation permanente de tout à soutien à la cause palestinienne, qui n’a pas manqué de faire rire l’écrivain franco-israélien Elie Chouraqui.

      Le premier palestinien raconte que [« les enfants et les femmes sont sous les décombres, nous n’avons aucun équipement pour les sortir de là. À l’heure qu’il est, ils sont déjà tous morts. » Le second rajoute que les bombardements ont été « un massacre, que le quartier entier a été rasé. Les gens sont venus s’abriter, ils ont été découpés en morceaux. L’armée israélienne n’a pas sorti une seule personne armée ou de militaire, toutes les personnes ici étaient des civils ».

      De quoi faire s’esclaffer Elie Charouqui, un réalisateur et cinéaste franco-israélien, qui a récemment sorti une tribune pour dénoncer une tribune de personnalités du monde de la culture appelant à un « cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, à la libération de tous les otages détenus à Gaza, et au respect du droit international ».

      À la fin de la diffusion du reportage, le réalisateur ne peut s’empêcher de rire face à la situation et répond avec un sarcasme déconcertant que les deux Palestiniens sont de « bons communiquants » et « qu’ils parlent bien devant la caméra ». Cette nouvelle sortie pro-israélienne s’inscrit dans la droite lignée de la délégitimation médiatique des prises de position en faveur de la cause palestinienne, malgré le drame en cours qui a fait près de 9 000 morts palestiniens, dont 3760 enfants.

      Les propos de Elie Charouqui reflètent le large soutien de personnalités médiatiques à la campagne de mensonge et de fake news du gouvernement israélien, qui voudrait faire croire que les civils à Gaza se portent pour le mieux, où que tuer des civils par milliers est justifié.

      Alors qu’une campagne islamophobe bat son plein dans les médias, cette complaisance avec le massacre en cours doit être dénoncée haut et fort.

      https://www.revolutionpermanente.fr/C-est-des-bons-communicants-des-rires-face-aux-temoignages-de-P

  • Covid-19 : « Le taux de positivité explose et on ne surveille plus le virus », Christian Lehmann


    (...) une myriade de professionnels de santé témoigne de la recrudescence des cas et de l’incrédulité des patients.

    Depuis le début de la semaine, les consultations et téléconsultations s’enchaînent pour des symptômes pseudo-grippaux, avec une majorité de patients incriminant dans un premier temps les changements de temps, la climatisation, ou les fameux virus hivernaux de l’été dont les ont abreuvé les rassuristes de plateau, avant d’acquiescer lorsque je leur recommande de réaliser un PCR, et de me rappeler, dans un tiers des cas au moins, avec un test positif. Et c’est le cas un peu partout en France, comme en témoignent de nombreux soignants.

    (...) A la suite de la fin de l’état d’urgence sanitaire, le Sidep a été anonymisé (destruction de l’ensemble des données nominatives) et réservé aux résultats des seuls tests PCR depuis le 1er juillet : les résultats des tests PCR sont donc transmis au ministère, mais ne sont plus accessibles en sources ouvertes (ni même sous forme de synthèse, contrairement à ce qui avait été annoncé). (...) le Covid est donc devenu à cette même date la 37e maladie à déclaration obligatoire… mais dont la déclaration ne peut être réalisée que par un biologiste médical suite à un PCR positif (pas de prise en compte des tests antigéniques).

    (...) Le même phénomène se produit dans les établissements de soins, où on découvre des clusters avec du retard car le dépistage n’est plus un réflexe… Disons les choses franchement, il s’agit parfois d’un choix délibéré de ne pas réaliser de test afin de ne pas risquer qu’un #Covid découvert lors d’un séjour hospitalier soit considéré comme une infection nosocomiale.

    (...) nous ne connaissons plus le nombre de patients hospitalisés avec un Covid en France. (...) on constate un net changement dans les comportements depuis la fin du printemps – surtout en fait au moment où un test positif ne nécessitait plus d’isolement (malgré le risque persistant de contamination) et ne permettait plus de bénéficier d’un arrêt de quelques jours. Pour la majorité des Français, cela a constitué le signe que “le Covid c’est devenu un simple rhume“ ou encore que “c’est fini désormais”. (...)

    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-le-taux-de-positivite-explose-et-on-ne-surveille-plus-le-virus-2

    https://justpaste.it/a21wj

    #covid #déni #refus_de_test (que c’est une "restriction") #Humex_rhume #PCR #hôpitaux #Paxlovid (personne ne connait) #aveuglement_volontaire (de haut en bas) #Sidep #criblage #séquençage

  • Macron « en guerre » contre les réfugiés afghans

    Il aura osé.

    Nous sommes lundi 16 Août, quelques jours seulement après la prise de Kaboul par les talibans. Il est 20h quand Macron prend la parole devant les français. A la même heure, des milliers d’afghans convergent vers l’aéroport international de Kaboul. Ils fuient pour leurs vies et leur liberté. Certains s’accrochent même désespérément aux ailes des avions américains de rapatriement. Ce lundi, au moins trois civils ont chuté du toit d’un avion qui s’envolait, ils sont décédés.

    Cela fait 8 min 30 secondes que Macron a démarré son allocution. Pas une minute de plus. Devant le monde entier et face aux centaines de milliers d’afghans endeuillés, témoins directs de la destruction de leur pays, il ose.

    Sans honte, il menace et met en garde ceux qui auraient l’audace de demander la protection à la France : « La déstabilisation de l’Afghanistan risque d’entrainer des flux migratoires irréguliers vers l’Europe. […] Mais l’Afghanistan aura aussi besoin dans ces temps de ses forces vives. Et l’Europe ne peut pas assumer à elle seule les conséquences de la situation actuelle. Nous devons anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers et importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent et nourriraient les trafics de toute nature. Nous porterons donc en lien avec la république fédérale d’Allemagne […] une initiative pour construire sans attendre une réponse robuste, coordonnée et unie qui passera par la lutte contre les flux irréguliers, la solidarité dans l’effort, harmonisation des critères de protection, et la mise en place de coopération avec les pays de transit et d’accueil, comme le Pakistan, la Turquie ou l’Iran. »

    Il n’aura pu s’en empêcher. La plus sobre des décences aurait suggéré un soutien verbal même hypocrite, comme à son habitude. Il ne s’embarrasse plus de ces foutaises. Comme le veut l’usage de l’allocution macronite, il réemploie le vocabulaire guerrier à sa sauce, le futur réfugié afghan devient l’« envahisseur ». La France doit « se protéger contre les flux migratoires irréguliers ». Cela nécessite donc une « réponse robuste et coordonnée ». Il ajoute même discrètement que les afghans devraient avoir le courage de se battre dans leur pays, argument habituel des doudounes bleues, et autres randonneurs fascisés. Le pays aura besoin de « forces vives » proclame t’il. Les habitants de Kaboul qui luttent pour leur survie depuis des années sont-ils des forces molles ? Il poursuit en amalgamant les exilés et les « trafics de tout genre », avant d’enchainer brutalement avec « la protection des principes et valeurs » et la lutte contre « l’obscurantisme ».

    Sentez-vous gronder l’armée de terroristes sanguinaires à nos portes, prêt à éliminer un à un chacun de nos « principe républicain » ? Si non, Macron est là pour vous convaincre. Le réfugié est un danger, c’est un fait.

    Cela relève de l’obsession, plus rien n’est raisonné. Aucun mot sur l’urgence humanitaire. Le discours de Macron est à tel point dénué d’humanité et de considération empathique qu’il se félicite en bon roi d’avoir accueilli en France « près de 800 membres de la société civil afghane qui ont travaillé pour la France ». On sauve le petit personnel, on verra les autres plus tard.

    En attendant, en France, les exilés afghans en demande d’asile sont condamnés à la rue, persécutés par les forces de l’ordre. Ils sont inlassablement chassés à l’extérieur de Paris, à l’ombre du périphérique. Les couvertures sont confisquées, les tentes tailladées. Les mineurs non accompagnés attendent des mois, parfois des années avant d’être protégés par l’Aide Sociale à l’Enfance. A Calais, un exilé perdait la vie ce jeudi 12 août en essayant de rejoindre l’Angleterre à bord d’une embarcation. Mais du côté français, rien ne semble pouvoir arrêter la répression. Les campements sont expulsés quotidiennement, les exilés sont arrêtés et enfermés en centre de rétention, les matraques tombent nuit et jour.

    Depuis quelques semaines, le sort des milliers de réfugiés afghans se joue entre les mains des dirigeants européens qui veillent chacun à ne pas accueillir plus qu’un autre. La France aura attendu le 11 juillet pour geler les expulsions. Les associations contestent et affirment que certains réfugiés ont été expulsés cet été. Depuis le début de l’année 2021, au moins 1200 ressortissants afghans ont été contraints de regagner le pays en guerre.

    Ce lundi, face caméra, Macron a essuyé le sang des civils afghans qu’il a sur les mains. Loin de remettre en question l’indignité avec laquelle les réfugiés sont accueillis dans son pays, il annonce une politique d’accueil toujours plus sécuritaire, des procédures de protection interminables, une méfiance perpétuelle et un amalgame avec le terrorisme à peine dissimulé.

    Si notre président à voulu faire passer un message de peur à nos frères et sœurs afghans, nous l’avons aussi entendu. Nous nous tenons prêts à fracturer les frontières de notre pays à grands coups de tenailles, d’antiracisme, et de solidarité populaire.

    https://blogs.mediapart.fr/jeremie-rochas/blog/170821/macron-en-guerre-contre-les-refugies-afghans

  • Redon : des notes de gendarmerie accablent le préfet et le ministère - Mediapart

    Les comptes-rendus de la gendarmerie sur les opérations de Redon, obtenus par Mediapart, attestent du fait qu’une antenne du GIGN a participé à la destruction du matériel prévu pour la free party. Ils révèlent que des agents du service des renseignements, infiltrés parmi les teufeurs, ont informé en temps réel leur hiérarchie de l’état du jeune homme qui a perdu sa main, sans qu’aucune décision ne soit prise pour lui porter secours.

    Mediapart publie des extraits des comptes-rendus de la gendarmerie sur les opérations menées pour interdire la free party près de Redon (Ille-et-Vilaine). Au cours de cette intervention, dans la nuit du 18 au 19 juin, un jeune homme de 22 ans a eu la main arrachée. Ces notes évoquent un dispositif totalement disproportionné et révèlent l’impassibilité, voire l’indifférence des forces de l’ordre, pourtant informées en temps réel de l’état d’urgence vitale du jeune teufeur. 

    En effet, lorsque celui-ci a la main arrachée, des agents d’un service de #renseignement, infiltrés parmi les jeunes, informent leur hiérarchie. Pour autant, aucune assistance ne lui est portée. Quant aux pompiers, comme nous l’avions raconté, interdits d’accès par le préfet, ils sont restés immobilisés à un rond-point, comme retranscrit dans un rapport d’intervention. 

    Le 19 juin, « en liaison étroite avec le cabinet du ministre de l’intérieur », ainsi qu’il l’a précisé à la presse, le préfet d’Ille-et-Vilaine, Emmanuel Berthier, a fait intervenir 14 militaires de l’antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (AGIGN) de Nantes pour saccager tout le matériel (enceintes, tables de mixage, groupes électrogènes) prévu pour la fête. Une présence et un rôle pour le moins inattendus. Les militaires du #GIGN, qui constituent l’élite de la gendarmerie, sont formés et équipés de moyens et armements spécifiques, très sophistiqués, pour accomplir leurs missions. Ils interviennent généralement pour des faits très graves : terrorisme, prises d’otages, arrestations de dangereux forcenés, émeutes dans les prisons, risques ou menaces sur des intérêts vitaux pour l’État.

    Interrogés, le cabinet du ministre Gérald Darmanin, celui du préfet d’Ille-et-Vilaine, ainsi que la direction générale de la gendarmerie nationale, n’ont pas souhaité répondre à nos questions, prétextant les enquêtes en cours. (...)

    Un haut gradé de la gendarmerie nous explique que les #grenades_GM2L, qui remplacent les GLI-F4, à charge explosive, ont une composition pyrotechnique susceptible d’arracher un membre. Et comme nous l’avons indiqué dans un article (à lire ici), leur bouchon allumeur présente des dysfonctionnements qui ont contraint le ministère de l’intérieur à interdire leur lancer à la main, depuis le 1er juillet.

    [...]

    Autre fait notable révélé par ces notes, le rôle particulièrement étrange joué par l’Agence régionale de santé (#ARS). Alors qu’elle doit venir en soutien dans l’organisation des secours, l’ARS a tenu le rôle d’informatrice pour les gendarmes. Ainsi, le 19 juin, à 16 h 07, le centre opérationnel de la gendarmerie relaye « l’information de l’ARS » qui signale « la présence de teufeurs autour du centre de vaccination de Redon ». La suite du rapport précise qu’une « unité de gendarmerie locale » est sur place pour les contrôler.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/080721/redon-des-notes-de-gendarmerie-accablent-le-prefet-et-le-ministere?onglet=
    #Maintien_de_l'ordre #Darmanin

    • Le ministre de l’intérieur limite l’usage d’une grenade défaillante, la GM2L, sans l’interdire
      https://www.mediapart.fr/journal/france/080721/le-ministre-de-l-interieur-limite-l-usage-d-une-grenade-defaillante-la-gm2

      Une directive du cabinet du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, restreint, depuis le 1er juillet, l’usage de la grenade assourdissante et lacrymogène, la GM2L, en raison d’une défaillance. Pour autant, le ministère n’en interdit pas le recours.

      Utilisée par les forces de l’ordre pour son effet à la fois assourdissant et lacrymogène, la grenade GM2L présente des défaillances techniques. Depuis le 1er juillet, le cabinet du ministère de l’intérieur Gérald Darmanin restreint l’usage de cette grenade sans pour autant l’interdire.

      « Conformément à la directive du 1er juillet 2021, signée par M. Pierre de Bousquet, préfet, directeur du cabinet du ministre de l’intérieur, le lancer à la main de la grenade GM2L est désormais interdit dans toutes les situations opérationnelles et quelle que soit l’unité concernée », précise une note interne à la gendarmerie nationale datée du 7 juillet.

      En cause, un dysfonctionnement du bouchon allumeur. C’est ce que plusieurs gradés de la gendarmerie et de la police nous ont transmis comme précision à ce jour, le cabinet de Gérald Darmanin refusant de répondre.

      Le bouchon allumeur est le mécanisme qui permet à la grenade d’exploser et qui est vissé sur la grenade par le policier ou le gendarme qui va l’utiliser. Comme le précise une note de la direction centrale et de la formation de la police nationale, « la mise à feu provoquée par l’intermédiaire d’un bouchon allumeur entraîne la combustion du mélange lacrymogène et l’ouverture de la grenade ».

      « En fait, un problème sur le bouchon provoque soit une explosion trop rapide, préjudiciable pour le policier, soit trop tardive et donc dangereuse pour le manifestant par exemple, résume ainsi un haut fonctionnaire de la police.

      « Le bouchon peut également causer des blessures comme cela a été le cas à Nancy, sur un passant qui l’a reçu dans le bras à 10 cm de profondeur, en novembre 2020. »

      Malgré ce risque, le ministère continue, néanmoins, d’autoriser « l’emploi de cette grenade avec le lance-grenade », comme énoncé dans la directive.

      Un haut gradé de la gendarmerie estime que le ministère de l’intérieur protège ainsi « les forces de l’ordre sans se passer de cette grenade », classée arme de catégorie A2, c’est-à-dire « matériel de guerre ».

      Utilisée depuis 2018, cette arme a remplacé en janvier 2020 la grenade lacrymogène explosive GLI-F4, composée de 25 grammes de tolite (TNT). La grenade GLI-F4, extrêmement dangereuse et responsable de plusieurs #amputations, présentait également des défauts, comme nous l’avions révélé (à lire ici).

      Fabriquée par la même société d’armement, Alsetex, la GM2L reste tout aussi dommageable et susceptible de causer des mutilations du fait de sa composition pyrotechnique.

      Interrogé par la sénatrice communiste, Laurence Cohen, en février 2020, sur les risques de mutilation en cas d’utilisation d’une telle arme, le ministère de l’intérieur expliquait que l’emploi de ces grenades « n’est jamais anodin » et que « le danger potentiel lié à leur usage » n’est pas sous-estimé.

      Ainsi que le rapportait Libération, en mai 2019, dans son mémoire devant le Conseil d’État, le ministère écrivait : « Le choix de la grenade GM2L, dont la puissance (et donc la dangerosité pour quiconque voudrait ramasser un tel projectile) est quasiment similaire à celle de la GLI-F4, malgré l’absence d’explosif […]. »

      Le 5 décembre 2020, le journaliste Maxime Reynié rapportait le cas d’une manifestante qui aurait eu plusieurs doigts arrachés par une grenade GM2L lors de la mobilisation contre la loi « sécurité globale ».

      « La seule différence avec la GLI-F4, outre qu’elle n’est pas composée de TNT, est que la GM2L ne génère aucun éclat lors de son explosion mais sa charge pyrotechnique peut arracher une main », nous précise un formateur au sein de la police avant d’ajouter que « les dysfonctionnements de cette grenade soulèvent de nombreuses questions en termes de graves blessures qu’elle peut occasionner. »

      « Le lien avec Redon va vite être posé, forcément, explique-t-il. L’enquête devra déterminer s’il s’agit d’une grenade GM2L qui a arraché la main du jeune. Si c’est le cas, et si elle a dysfonctionné, cela aggrave évidemment la situation. Mais il faut garder en tête que même sans ces défaillances, cette grenade peut mutiler. »

      Et là encore, comme ce fut le cas pour la GLI-F4, lorsque Christophe Castaner avait tardé à l’interdire, préférant attendre l’épuisement des stocks, son successeur, Gérald Darmanin, laisse les forces de l’ordre faire usage d’une arme pas moins dangereuse que sa prédécesseuse, et de surcroît défectueuse.

      #bouchers

  • Dès le printemps, la guerre sur un paddle : Crise sanitaire : un rapport pointe de sévères dysfonctionnements au sommet de l’Etat | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/281020/crise-sanitaire-un-rapport-pointe-de-severes-dysfonctionnements-au-sommet-

    Commandé par le gouvernement, un rapport confidentiel pointe les dysfonctionnements au plus haut sommet de l’État dans la gestion de la crise sanitaire. Mediapart en publie de larges extraits, alors que les leçons ne semblent pas avoir été tirées de ce bilan.

    Fruit de dizaines d’entretiens avec les ministres et hauts fonctionnaires impliqués dans la gestion de la crise, ce document de 67 pages, « confidentiel » à « diffusion restreinte », souligne les dysfonctionnements institutionnels dans la gestion de la première vague de l’épidémie du Covid-19, au printemps dernier.

    La mission – conduite à la demande de l’ex-premier ministre Édouard Philippe par le général Lizurey, ancien directeur général de la Gendarmerie nationale, avec l’appui d’Amélie Puccinelli, inspectrice de l’administration – a relevé que l’action de l’État ne reposait que sur quelques personnes, bien en peine pour animer une vraie stratégie interministérielle, ainsi que pour répercuter leurs décisions sur le terrain et faire appel à des compétences précises (comme pour l’achat de masques, par exemple).

    Autant de problèmes qui ne semblent pas résolus à l’heure d’affronter la seconde vague : le rapport estime en effet qu’un autre « aspect crucial pour permettre une organisation efficace de la gestion de crise en cas de rebond réside dans la conservation de l’expertise acquise lors de la première vague épidémique » . Or, en juin 2020, le général Lizurey écrit : « Des renforts ont d’ores et déjà été démobilisés sans que ne soit prévue ni organisée la possibilité d’un retour en cas de deuxième vague. »

    Les conclusions du rapport ont été révélées par Le Canard enchaîné ce mercredi 28 octobre. Mediapart en publie ici de larges extraits. Invité à réagir sur son contenu, et au fait que les recommandations n’ont visiblement pas été suivies d’effet, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a déclaré, ce mercredi, qu’il n’avait « pas vu » l’article du Canard enchaîné et s’est engagé à « apporter une réponse dans les plus brefs délais ».

    Sollicité par Mediapart, Matignon n’avait pas encore répondu à nos questions au moment de la publication de cet article. Au sein du gouvernement, le document semble n’avoir guère circulé, puisqu’un conseiller qui aurait dû en être destinataire a été informé de son contenu par voie de presse. Ce qui ne rassure pas quant au manque d’information au sein des ministères – un des griefs justement formulés par la mission d’enquête.

    Dans son rapport, le général Lizurey rappelle que « la gestion de la crise a reposé sur un nombre réduit de responsables nationaux » dont « l’engagement a été marqué par une exceptionnelle intensité » pendant plusieurs mois.

    Ce mode d’organisation a posé plusieurs problèmes. À commencer par la capacité de ces hauts fonctionnaires et membres de cabinets à tenir dans le temps et « à garder du recul sur une gestion dans laquelle ils ont été totalement engagés dans la durée ».

    Ce mode d’organisation, reposant sur peu de personnes, a aussi contribué à installer un véritable bazar institutionnel à la tête du pays. « Certains acteurs ont pu exercer indistinctement plusieurs niveaux de responsabilité, mélangeant notamment rôle stratégique et conduite opérationnelle » , note ainsi le rapport, en estimant que cette situation « soulève le risque que la conduite ait parfois pris le pas sur la stratégie pour les acteurs en charge de cette dernière, et que le niveau responsable de la conduite se soit trouvé en partie déresponsabilisé ».

    Dans les faits, la gestion de crise a donné lieu à de « très nombreuses réunions, souvent longues et ne traitant pas toujours des sujets du bon niveau » , relève le général Lizurey. Ce dernier souligne à titre d’exemple la « mobilisation permanente du directeur de cabinet du premier ministre » , qui a lui seul « a présidé 34 réunions de synthèse de la cellule interministérielle de crise (CIC) en deux mois et demi, entre mi-mars et mi-juin, certaines ayant duré jusqu’à 3 heures » .

    La confusion des rôles a aussi imprégné certaines instances stratégiques, comme le conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) que réunit Emmanuel Macron toutes les semaines et qui occupe une place déterminante dans le dispositif actuel (lire ici). Le conseil a parfois « privilégié l’information au détriment de son rôle de décision stratégique ».

    La forte centralisation des décisions a aussi « laissé une plus faible place aux initiatives locales, dans un contexte où l’épidémie connaissait pourtant une forte hétérogénéité territoriale » et a « pu également allonger les circuits de circulation de l’information » , déplore aussi le général Lizurey.
    En théorie, la stratégie gouvernementale face au Covid-19 aurait dû prendre racine dans la cellule interministérielle de crise (CIC). Mais la cellule n’a en réalité jamais endossé la responsabilité de coordonner l’action de tous les ministères.

    Plusieurs éléments expliquent ce dysfonctionnement. « Du fait de sa localisation à Beauvau et de son armature principalement par des hauts fonctionnaires du ministère de l’intérieur », la CIC a dans un premier temps été perçue « par beaucoup d’agents d’autres ministères comme une cellule majoritairement intérieure » , indique le général Lizurey. Ce dernier est bien placé pour identifier le problème, puisqu’il était à Beauvau jusqu’en 2019.

    Ce sentiment d’une cellule rattachée à un seul ministère a été, selon le général, « amplifié par l’existence » d’autres cellules qui ont continué à fonctionner « dans leurs domaines de compétences » en parallèle de la CIC. C’est notamment le cas du centre de crise santé (CSS) au ministère des solidarités et de la santé, ou celui du ministère de l’économie et des finances. Conséquence : les autres ministères n’ont pas participé à la CIC ou n’ont envoyé en réunion que des profils « junior » sans réel pouvoir décisionnel. À titre d’exemple : le ministère de la santé, pourtant au cœur de la crise, était en dehors de la cellule interministérielle jusqu’au 20 mai 2020, indique le rapport.

    À ce moment-là, la coordination entre les deux ministères (intérieur et santé), pas optimale, a souffert de plusieurs insuffisances au sein des deux cellules : des organigrammes globaux trop complexes, un circuit de validation interne des documents pas toujours formalisés, une absence de fiches de poste, etc. 


    Des risques de contamination au sein de la cellule de crise

    Cette situation a inévitablement « créé des doublons, des incompréhensions et des conflits de compétence » entre les ministères. Un problème accru par « la faiblesse des moyens techniques de visioconférence du ministère de l’intérieur », selon le rapport. « Faute de bande passante ou de ponts suffisants, plusieurs préfets ont vu leur visioconférence annulée et ont dû se reporter vers des outils de visioconférence civils ou d’audioconférence », y append-on par exemple.


    Extrait du rapport confidentiel. © Document Mediapart

    En raison de « circuits de partage de l’information et de décision flous », « plusieurs membres » du cabinet du premier ministre, la CIC, le CCS puis la mission de déconfinement menée par Jean Castex (avant qu’il devienne premier ministre en juillet), ont « parfois déploré une information insuffisante » , relève le rapport. Des membres de ces structures ont par exemple « découvert des textes législatifs ou réglementaires trop tardivement pour pouvoir y intégrer leur expertise et le résultat des travaux produits ».

    Extrait du rapport confidentiel. © Document Mediapart

    L’incapacité du ministère de l’intérieur à adapter son fonctionnement à la crise a aussi accru les risques de contamination au sein même de la cellule interministérielle de crise. Ainsi que l’avait révélé Mediapart (lire ici), « plusieurs personnes travaillant au sein de la CIC ou de cabinets ministériels ont été arrêtées car elles avaient développé des symptômes d’une infection au coronavirus entre mars et mai 2020 » , rappelle le rapport Lizurey, en pointant clairement des risques de contamination au sein même du ministère.

    « Les salles de gestion de crise utilisées à Beauvau se sont révélées peu adaptées : situées en majorité en sous-sol, elles ne peuvent être aérées avec de l’air extérieur et leur exiguïté rend difficile le maintien d’une distance d’un mètre entre les agents. Le transfert des cellules situation et anticipation de la CIC à la salle des fêtes de Beauvau (située au rez-de-chaussée et dotée de fenêtres) a amélioré la situation, sans la rendre optimale compte-tenu des dimensions de la salle, petite au regard des effectifs engagés. »

    Le ministère de l’intérieur ne disposait pas non plus, dans un premier temps, d’équipements en Plexiglas pour isoler les postes de travail les uns des autres : ils ont « finalement pu être installés le 27 mars » , soit deux semaines après l’annonce du confinement, note le rapport. De plus, « si du gel hydroalcoolique et des masques étaient à la disposition des équipes, le respect des gestes barrières n’a été qu’imparfait et s’est révélé difficile à maintenir dans la durée – par manque d’habitude et pour des questions pratiques et de confort » , écrit le général Lizurey.

    Au-delà de la coordination interministérielle défaillante, la mission de contrôle établit que « nombre d’acteurs publics et privés n’ont pas été associés à la définition de la stratégie globale de gestion de crise », quand bien même ils auraient joué un rôle déterminant sur le terrain. Ainsi, « les grands groupes gérant des Ehpad ont par exemple reçu des informations tardives et ont été peu associés aux décisions prises, alors que leurs fédérations et syndicats auraient pu constituer un relais », explique le rapport.

    D’autres acteurs privés ont souligné la difficulté à identifier les décisionnaires et les voies d’accès et d’échange avec ces responsables, rendant difficile la remontée de problèmes en dehors de contacts personnels informels. Ce fut notamment le cas sur les importations de masques. Dans ce cas précis, le cloisonnement est d’autant plus préjudiciable que « la manœuvre logistique a été complexifiée par la difficulté à mobiliser des ressources humaines qualifiées », relève le rapport. Tandis que le CCS, au ministère de la santé, a « éprouvé des difficultés à faire appel à des acheteurs qualifiés sur le champ de la santé » , Santé publique France, chargée de la gestion de la réserve sanitaire et des stocks stratégiques nécessaires à la protection des populations, a rencontré des difficultés « faute notamment de compétences et de moyens suffisants (seules 7 personnes étaient avant la crise dédiées à la manutention logistique) » , note le général Lizurey. Au même moment, de nombreux importateurs qualifiés qui proposaient leur aide à l’État pour éviter une pénurie n’ont jamais reçu de réponse (lire ici).

    En ce qui concerne les collectivités territoriales, leur information et association à la gestion de la crise « semblent avoir été inégales selon les régions et départements » , estime la mission. Ce « manque de fluidité dans les relations entre acteurs locaux a pu être source d’inefficience, en ne mobilisant pas tous les moyens disponibles », estime le général Lizurey. Certaines préfectures ont aussi fait part de leur frustration par un processus de « décision des ARS perçu comme trop bureaucratique et lent et trop centralisé » , selon le rapport. Pour essayer de corriger le tir, le rapport sollicite la constitution d’une réserve de hauts fonctionnaires mobilisables pour des missions d’appui territorial.


    Extrait du rapport confidentiel. © Document Mediapart

    Cette proposition fait partie des 21 préconisations formulées par le général Lizurey. Les autres propositions sont principalement axées sur la nécessité d’une meilleure coordination entre les ministères. « Il apparaît d’emblée indispensable de conduire un retour d’expérience (RETEX) interministériel objectivé et partagé, accompagné le cas échéant d’un ou plusieurs RETEX spécifiques, afin de préparer dans les meilleures conditions possibles une nouvelle crise de nature similaire », écrit le général. Cela lui semble, à l’époque, d’autant plus urgent que, relève-t-il alors, « certains experts, dont le président du conseil scientifique, prévoyant une possible reprise de l’épidémie à l’automne, il est indispensable de se préparer au plus tôt » .

    Interrogé par Mediapart, Matignon ne nous a pas indiqué si le premier ministre Jean Castex avait suivi la recommandation du général Lizurey et lancé un Retex pendant l’été.

    • " De fait, l’annonce d’un déconfinement le 11 mai atteste que notre gouvernement cherche l’immunité collective plutôt que la suppression." Mais ce menteur parle vrai, on doit lui prêter attention.

      ...l’obligation de confinement est nécessaire à cause des externalités qu’un déconfiné impose à la société, que ce soit le fait de devenir vecteur du virus ou d’occuper un respirateur qui pourrait sauver quelqu’un d’autre. Dans le cas de la politique que je propose, ces externalités me semblent être de second ordre. Un senior qui sortirait alors que les jeunes et les adultes se refilent le virus à qui mieux mieux [les jeunes et les adultes vont s’exposer au virus pour leur offrir l’immunité collective. En fait, il s’agirait d’un bel exemple de solidarité intergénérationnelle. #Christian_Gollier, à aussi] avec un taux de prévalence par moment supérieur à 20%, ce serait une forme de suicide individuel. Je propose donc de ne pas imposer le confinement aux seniors, mais d’indiquer clairement que ceux d’entre eux qui prendraient le risque de se déconfiner pendant la phase d’immunisation collective ne pourraient revendiquer une priorité dans l’allocation des lits de réanimation et des respirateurs.

      Victor Hugo avait pas envisagé la nécessité de fermer des écoles.
      La responsabilité individuelle se fait ouvertement punition. Si on achève les vieux et les vulnérables (il reste de la morphine ou pas ?) c’est qu’ils ont commis l’erreur de sortir de notre politique sanitaire. Qu’importent les faits et la logique, l’#immunité_collective est l’horizon de l’humanité pandémique. Une épidémiologie d’abattoir. Dont on doit - après tout, nous humains, on cause - débattre des modalités.
      À voir comment le gouvernement refuse de se nourrir de quelque élément de réflexion étayée que ce soit (la cybernétique encombrée par tout feedback , une dame démissionnaire de la la REM en parle pendant un entretien aussi long qu’un garde-à-vue anti-terroriste
      https://seenthis.net/messages/848428, pour elle c’est un truc d’ « intellectuel » ...), il faut être content que ce confinement selon l’âge ait du être abandonné (provisoirement ?) pour conserver une réserve électorale. Les jours heureux viendront, on ira encore promener les gens des Ehpad... vers l’isoloir.

      #déconfinement_différenciée_selon_l’âge #offre_de_soin #rareté #vieux #vulnérabilité

  • Italie : La capitaine Pia Klemp menacée de 20 ans de prison - Secours Rouge
    https://secoursrouge.org/Italie-La-capitaine-Pia-Klemp-menacee-de-20-ans-de-prison


    Pia Klemp

    Pia Klemp a participé au sauvetage de réfugiés dans la méditerranée avec l’association Sea-Watch. Elle est maintenant accusée par la justice italienne d’aide à l’immigration illégale. Le parquet exige une peine de prison de 20 ans. Pour ses investigations, le parquet a eu recourt à des écoutes téléphoniques et à des agents infiltrés. Dans le cadre de ses six missions en tant que capitaine des bateaux de sauvetage Sea-Watch 3 et Iuventa, Pia Klemp dit avoir pu sauver les vies de 5000 personnes.

    • German boat captain Pia Klemp faces prison in Italy for migrant rescues

      Pia Klemp stands accused of aiding illegal immigration after she saved people from drowning in the Mediterranean. The Bonn native has accused Italian authorities of organizing “a show trial.”

      Nearly 60,000 people had signed a petition by Saturday afternoon demanding that Italy drop criminal proceedings against German boat captain Pia Klemp and other crew members who have rescued thousands of migrants in the Mediterranean Sea.

      In an interview with the Basler Zeitung daily on Friday, Klemp said that a trial against her was due to begin soon after she and some of her compatriots were charged in Sicily with assisting in illegal immigration.

      She said that she was told by her Italian lawyer that she could be looking at “up to 20 years in prison and horrendous fines.”

      Klemp added, however, that she intended to fight the case up to the European Court of Human Rights in Strasbourg, France, if she had to.

      The 35-year-old Bonn native has been under investigation in Italy since her ship, the Iuventa, was impounded in the summer of 2017, and the government has moved to ban her from sailing around the Italian coast. According to German public broadcaster WDR, through the work on that ship and the Sea-Watch 3, Klemp has personally assisted in the rescue of more than 1,000 people at risk of drowning in unsafe dinghies as they attempted to cross to Europe in search of a better life.

      Read more: Italy’s Matteo Salvini wants hefty fines for migrant rescue vessels

      Salvini’s crackdown

      An already immigrant-unfriendly government in Rome became even more so in June 2018, when newly appointed Interior Minister and Deputy Prime Minister Matteo Salvini of the far-right League party promised a crackdown the likes of which modern Italy had never seen.

      Since assuming office, Salvini has sought to put a stop to migrant rescue ships docking on Italian shores and allowing refugees to disembark. In January, the nationalist leader made headlines with the forced evacuation of hundreds of asylum-seekers from Italy’s second-largest refugee center and his refusal to clarify where the people, many of whom had lived in Castelnuovo di Porto for years and become integrated into town life, were being taken.

      Shortly thereafter, Sicilian prosecutors ruled that Salvini could be charged with kidnapping more than 177 migrants left stranded on a ship he had ordered impounded.

      ’A yearslong show trial’

      What frustrates Klemp the most, she told the Basler Zeitung, is that the costs — amounting to hundreds of thousands of euros — that she has had to prepare to cover from her own savings and some new donations “for what is likely to be a yearslong show trial” require money that could have been spent on rescue missions.

      “But the worst has already come to pass,” she said. “Sea rescue missions have been criminalized.”

      For this, the captain blames not only the Italian government but what she sees as a failure of the European Union “to remember its avowed values: human rights, the right to life, to apply for asylum, and the duty of seafarers to rescue those in danger at sea.”

      Klemp added that “demagogues” such as Salvini, former Austrian Chancellor Sebastian Kurz and German Interior Minister Horst Seehofer were effectively allowing thousands to perish in the Mediterranean each year.

      She pushed back at criticism that rescue missions encouraged more people to attempt the highly dangerous crossing. “There are scientific studies that disprove the idea that sea rescues are a so-called pull factor,” she said. “The people come because, unfortunately, there are so many reasons to flee.” And if countries close their borders, “they come via the Mediterranean because there is no legal way to get here,” she added.

      To cover her potentially exorbitant legal costs, a bar in Bonn has announced a fundraising campaign to help Klemp. Cafe Bla has announced that for every patron who orders the “Pia beer,” 50 euro cents will be donated to their former waitress.


      https://www.dw.com/en/german-boat-captain-pia-klemp-faces-prison-in-italy-for-migrant-rescues/a-49112348?maca=en-Twitter-sharing

    • Mobilisation pour la capitaine d’un navire humanitaire

      L’ancienne capitaine du « #Iuventa », immobilisé depuis 2017, encourt vingt ans de prison en Italie. Accusée de complicité avec les passeurs, elle affirme n’avoir fait que respecter le droit international, qui impose de porter secours à toute personne en détresse.

      https://www.liberation.fr/planete/2019/06/11/mobilisation-pour-la-capitaine-d-un-navire-humanitaire_1732973

    • I Helped Save Thousands of Migrants from Drowning. Now I’m Facing 20 Years in Jail | Opinion

      In today’s Europe, people can be sentenced to prison for saving a migrant’s life. In the summer of 2017, I was the captain of the rescue ship Iuventa. I steered our ship through international waters along the Libyan coastline, where thousands of migrants drifted in overcrowded, unseaworthy dinghies, having risked their lives in search of safety. The Iuventa crew rescued over 14,000 people. Today, I and nine other members of the crew face up to twenty years in prison for having rescued those people and brought them to Europe. We are not alone. The criminalization of solidarity across Europe, at sea and on land, has demonstrated the lengths to which the European Union will go to make migrants’ lives expendable.

      Two years ago, Europe made renewed efforts to seal the Mediterranean migrant route by draining it of its own rescue assets and outsourcing migration control to the so-called “Libyan Coast Guard”, comprised of former militia members equipped by the EU and instructed to intercept and return all migrants braving the crossing to Europe. NGO ships like the Iuventa provided one of the last remaining lifelines for migrants seeking safety in Europe by sea. For European authorities, we were a critical hurdle to be overcome in their war against migration.

      In August 2017, the Iuventa was seized by the Italian authorities and the crew was investigated for “aiding and abetting illegal immigration.” Thus began an ongoing spate of judicial investigations into the operation of search and rescue vessels. Sailors like myself, who had rallied to the civil fleet when it seemed no European authority cared people were drowning at sea, were branded as criminals. The ensuing media and political campaign against us has gradually succeeded in removing almost all NGOs from the central Mediterranean, leaving migrants braving the sea crossing with little chance of survival.

      We sea-rescuers have been criminalized not only for what we do but for what we have witnessed. We have seen people jump overboard their frail dinghies on sighting the so-called Libyan Coast Guard, preferring death at sea over return to the slavery, torture, rape and starvation that awaits them in EU-funded Libyan detention centers. We have also seen what becomes of those who are found too late. For days, I steered our ship through international waters with a dead two-year-old boy in the freezer. No European country had wanted to save him when they had the chance. His mother lived, and after days of drifting in wait of an open port, our ship brought her to Europe—when it no longer mattered to her. We rescuers know that those who drown at Europe’s doorstep are not unlucky casualties of the elements. The transformation of the Mediterranean into a mass grave for migrants is a European political project.

      Over the past year, Italy’s interior minister Matteo Salvini has provided a useful alibi for centrist European political forces–those avowedly committed to “European values” of human rights. His persistent targeting of rescue NGOs and his decision to seal Italian ports to ships carrying rescued migrants has seen him cast as the “rotten egg” of an otherwise largely liberal European Union. But Matteo Salvini is neither the architect of Fortress Europe, nor its sole gatekeeper.

      Alongside Italy’s ostentatious prosecution of sea rescuers, other European nations have adopted shrewder, subtler tactics, revoking their flags or miring ships’ crews in unnecessary and lengthy bureaucratic procedures. When Salvini sealed Italian ports, other member states expressed righteous indignation—but not one of them offered its own ports as havens for later rescues. One of two remaining rescue ships, Sea-Watch 3, has since spent weeks motoring along the European coast line with hundreds of refugees on board, pleading for an open port, only to find that their “cargo” was not wanted anywhere in Europe.

      In the coming months, as the conflict in Libya intensifies, thousands more will be forced to brave the sea crossing. I know from experience that without rescue, the majority of them will die. Common sense tells me that with humanitarian vessels barred from saving lives and European commercial and military and Coast Guard ships instructed to avoid migrant routes, their chances of rescue are shrinking. I suspect European leaders share my common sense.

      Meanwhile, we sea rescuers are not alone in facing charges for “crimes of solidarity.” On land across Europe, hundreds of men and women stand trial for having offered food, shelter or clothing to migrants. Among us are countless migrants criminalized for having helped other migrants in need, whose faces will likely not appear in esteemed publications.

      None of us has been prosecuted for helping white Europeans. The simple truth is that in intimidating and punishing those of us who have offered their solidarity to migrants, Europe has worked systematically and with precision to segregate, humiliate and isolate its weakest members—if not based on race and ethnicity de jure, then certainly de facto.

      None of us facing charges for solidarity is a villain, but neither are we heroes. If it is alarming that acts of basic human decency are now criminalized, it is no less telling that we have sometimes been lauded by well-intentioned supporters as saints. But those of us who have stood in solidarity with migrants have not acted out of some exceptional reserve of bravery or selfless compassion for others. We acted in the knowledge that the way our rulers treat migrants offers a clue about how they would treat the rest of us if they thought they could get away with it. Politicians who target, scapegoat and exploit migrants, do so to shore up a violent, unequal world—a world in which we, too, have to live and by which we, too, may be disempowered.

      The criminalization of solidarity today is not only about stripping Europe’s most precarious of their means of survival. It is also an effort at foreclosing the forms of political organization that alliances between Europeans and migrants might engender; of barring the realization that in today’s Europe of rising xenophobia, racism, homophobia and austerity, the things that migrants seek—safety, comfort, dignity—are increasingly foreclosed to us Europeans as well.

      And in hounding migrants and those standing in solidarity with them, Europe is not only waging a brutal battle of suppression. It is also belying its fear of what might happen if we Europeans and migrants made common cause against Fortress Europe, and expose it for what it is: a system that would pick us off one by one, European and migrant alike, robbing each of us in turn of our freedoms, security and rights. We should show them that they are right to be afraid.

      Captain Pia Klemp is a vegan nature-lover, animal-rights and human-rights activist. Before joining search and rescue missions, Captain Pia Klemp was an activist for maritime conservation with Sea-Shepherd. Chloe Haralambous, a researcher and fellow rescue crew member, contributed to this op-ed.

      The views expressed in this article are the author’s own.​​​​​

      https://www.newsweek.com/refugees-mediterranean-sea-rescue-criminalization-solidarity-1444618

  • Une vidéo dévoile le faste d’une fête donnée à Versailles par Carlos Ghosn en 2014
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/09/une-video-devoile-le-faste-d-une-fete-donnee-a-versailles-par-carlos-ghosn-e
    https://www.youtube.com/watch?v=DYhWZ0IYFSg

    Une vidéo dévoile le faste d’une fête donnée à Versailles par Carlos Ghosn en 2014
    Cet événement, qui a eu lieu le jour du 60e anniversaire du chef d’entreprise, visait officiellement à célébrer les 15 ans de l’Alliance Renault-Nissan.
    […]
    Officiellement, il s’agissait d’un événement pour les 15 ans de l’Alliance Renault-Nissan mais selon les deux médias, l’assistance était davantage composée d’amis de M. Ghosn que de représentants des deux constructeurs. La date, le 9 mars, interroge également, puisqu’elle correspond exactement aux 60 ans du chef d’entreprise et non à celle de l’anniversaire de l’Alliance. Le montant de la facture réglée par le constructeur s’élève à 600 000 euros.

  • #MeToo : peu de moyens de lutte contre le harcèlement sexuel à l’#université

    http://www.madmoizelle.com/harcelement-sexuel-universite-cellule-ecoute-965195

    Le #harcèlement_sexuel n’est pas l’apanage du milieu feutré d’Hollywood. Dans les salles de cours aussi, il sévit parfois – mais les moyens pour lutter demeurent souvent insuffisants.

    #viol #machisme #culture_du_viol #sexisme

    • Et parfois ça commence malheureusement bien plus tôt, sans que personne n’ose le dire ni ne fasse rien pour que ça change.

      La petite fille de cinq ans d’une amie a été agressée par 3 garçons un peu plus âgés qu’elle en cour de maternelle à Clichy (92). Après l’avoir entrainé derrière un cabanon l’un a tenté de lui retirer sa culotte tandis que les autres la tenaient. Elle a réussi à se dégager avec l’aide d’un ami venu à la rescousse, elle a expliqué qu’heureusement elle avait un collant sous sa jupe. Oui, 5 ans, avec des agresseurs de 7 ans tout au plus.
      Mais les services de cette maternelle ont tout fait pour étouffer l’affaire, en ne prévenant pas les parents de la victime alors que ceux des agresseurs ont été convoqués puis en renommant cette agression sexuelle en « #touche-pipi ». Ils ont ensuite accusé la mère d’avoir manipulé sa fillette et l’ont prévenu qu’ils feraient suivre le dossier toute la scolarité de la gamine. Sans soutien de la #FCPE, qui s’est rangé du côté des agresseurs, arguant de leur milieu modeste, la copine et sa fille ont décidé de déménager.

      #france_machiste #patriarcat

    • Et quand l’enfant sexuellement agressé est handicapé mental (âgé de 7 ans, les assaillants, eux, âges de dix ans), la directrice de l’établissement tente d’expliquer aux parents qu’elle les avait bien prévenu(e)s que l’école aurait du mal à accueillir l’enfant handicapé. Cet entretien ne s’est pas très bien passé (de mémoire).

      Un jour, peut-être, j’arriverais à écrire ce livre auquel je pense depuis des années, les Salauds. L’épisode que je mentionne en commentaire ici n’étant pas, tant s’en faut, le pire.

    • Oui @aude_v, d’autant que je viens de faire une recherche sur duckduck, et le peu de résultats semblent montrer que soit c’est un sujet sans intérêt soit c’est un sujet de dérision. Parler de harcèlement sexuel en Maternelle semble faire ricaner tout le monde, et pire, la plupart des articles que je vois défendent les agresseurs.
      Le figaro titre par exemple

      Par crainte des procès intentés par les parents, les autorités scolaires appellent la police au moindre attouchement dans la cour de récréation.

      La violence des enfants est sous estimée, (un enfant c’est si innocent, si mignon) comme celle des femmes (une femmes c’est si beau, si frêle), mais c’est pourtant toujours la même violence sexuelle qui est véhiculée par la société patriarcale et la #culture_du_viol et du #porno. Je ne vois pas comment elle ne s’infiltrerait pas aussi à l’école.

      –--- et comme dans les universités les cellules d’écoute sont au compte-gouttes, alors, tu peux imaginer que pour les maternelles ou l’école primaire, on peut attendre longtemps avant qu’un programme soit mis en place ne serait-ce que pour réfléchir à comment éviter ces rapports de merde à l’autre …

      Harcèlement sexuel : 
dans l’enseignement supérieur, des cellules d’écoute au compte-gouttes
      https://www.liberation.fr/france/2018/11/04/harcelement-sexuel-dans-l-enseignement-superieur-des-cellules-d-ecoute-au

      @philippe_de_jonckheere je compatis et te souhaites de trouver la force de dénoncer ces #Salauds.

  • Pourquoi votre vieux Diesel risque d’être recalé au contrôle technique en 2019
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15245-pourquoi-votre-vieux-diesel-risque-d-etre-recale-au-controle-techni

    En janvier 2019, le contrôle technique s’assurera que votre vieux Diesel recrache à peine plus de particules que lorsqu’il était neuf. Vu le coût de remplacement d’un filtre FAP ou d’une vanne EGR, forcément, il va y avoir de la casse…

    A partir du 1er janvier 2019, le contrôle de l’opacité des fumées à l’échappement est renforcé lors du contrôle

    technique des Diesel Euro 4 et suivants. Par conséquent, seuls 60 % du parc roulant sont concernés par la réforme

    de janvier 2019. Image (c) Dekra

    Ainsi que Challenges vous le révélait le 18 octobre dernier, l’examen du contrôle technique se durcit au 1er janvier 2019. Pas pour tous les véhicules, notez bien, uniquement pour ceux dont le moteur Diesel répond aux normes européennes d’émissions Euro 4, Euro 5 et Euro 6. Par (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Saviano menacé de se voir retirer sa protection policière.

    Da Salvini avvertimento a Saviano: «Valutiamo se gli serve la scorta». Lo scrittore: «Ministro della malavita».
    http://www.repubblica.it/politica/2018/06/21/news/da_salvini_avvertimento_a_saviano_valutiamo_se_gli_serve_la_scorta_-199583859/?ref=twhr&timestamp=1529585007000

    ROMA - Scontro in due atti fra Matteo Salvini e Roberto Saviano: alle 10 del mattino il ministro dell’Interno attacca ad Agorà lo scrittore minacciandolo di togliergli la scorta come risposta alle critiche sulle politiche dell’immigrazione e sul censimento ai rom. In serata la replica su Twitter dell’autore di Gomorra: «Non mi fai paura, buffone, ministro della malavita».

    Tutto comincia quando il titolare del Viminale, ospite di Agorà su Rai Tre, mette in forse la scorta a Saviano. «Saranno le istituzioni competenti - afferma - a valutare se corra qualche rischio, anche perché mi pare che passi molto tempo all’estero». «Saviano - aggiunge il vicepremier e leader del Carroccio - è l’ultimo dei miei problemi. Gli mando un bacione se in questo momento ci sta guardando. È una persona che mi provoca tanta tenerezza e tanto affetto». «Ma - conclude a proposito dell’opportunità di mantenere la tutela dello Stato allo scrittore - è giusto valutare come gli italiani spendono i loro soldi».

  • Le garde du corps du président de la république insulté par emmanuel macron

    Vu par les journalistes le titre est : Emma­nuel Macron insulté par son garde du corps voici.fr - 27 Janvier 2018

    http://www.voici.fr/tele/video-emmanuel-macron-insulte-par-son-garde-du-corps-decouvrez-pourquoi-643383

    Comme une #rock-star, Emma­nuel Macron s’est par exemple prêté à l’exer­cice des #auto­graphes face à des enfants ravis. Problème, il fallait au Président une surface dure pour que ses écrits ne se trans­forment pas en vilains gribouillis. Il a donc demandé à sa #garde-person­nelle un « un truc pour signer dessus ». Immé­dia­te­ment, un garde du corps d’Emma­nuel Macron lui a alors genti­ment présenté sa sacoche.

    Malheu­reu­se­ment, cette dernière était un peu trop molle pour l’exer­cice, ce qui a inspiré une drôle de vanne à Emma­nuel Macron. En guise de réponse à l’agent de sécu­rité qui venait de dire que sa valise était « de la daube », le président de la Répu­blique a expliqué dans un calme olym­pien que si son garde du corps n’avait pas une sacoche assez dure pour servir d’écri­toire, c’était parce que « ils n’en ont jamais trouvé un qui sait écrire ».

    Une pique person­nelle qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Immé­dia­te­ment, l’agent de sécu­rité a répondu avec un sourire au président de la Répu­blique en le trai­tant d’abord d’« #enfoiré », avant d’enchaî­ner par un « Oh le #salaud  ! ».
    https://www.youtube.com/watch?v=Iv28w1NPyFU

  • Immobilier : les APL « accession » vont disparaître dès 2018
    http://www.latribune.fr/vos-finances/immobilier/immobilier-les-apl-accession-vont-disparaitre-des-2018-752645.html

    Les #APL_accession, qui facilitent l’emprunt immobilier pour les ménages aux revenus modestes, devraient être supprimées dès le 1er janvier 2018.

    C’est un dispositif assez méconnu mais pourtant potentiellement très avantageux pour ses bénéficiaires. L’APL accession permet aux primo-accédants aux revenus modestes de se faire rembourser une partie de leurs mensualités de crédit immobilier. Malheureusement, il vit ses dernières heures...

    Passée inaperçu lors de la présentation du budget 2018 mercredi dernier, la suppression de l’APL accession a été repérée par le courtier en crédit Vousfinancer ce lundi 2 octobre, et cette mesure sera regrettée par les futurs accédants. Selon les calculs effectués par le courtier, l’APL accession pouvait presque réduire de moitié le taux d’endettement de certains de ses bénéficiaires.
    […]
    Pour justifier la suppression du dispositif dès le 1er janvier 2018, le gouvernement a parlé d’un effort en faveur de le politique d’accession à la propriété qui serait désormais « prioritairement porté sur le PTZ, qui sera prorogé ». Sachant que le prêt à taux zéro, qui existait déjà, a été prolongé mais réduit sur certaines zones, la fin du dispositif des APL accession doit surtout s’expliquer par une logique d’économie budgétaire.

  • L’Affaire Bolivar ou Les Insoumis face aux #éditorialistes (Acte III)
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/150417/l-affaire-bolivar-ou-les-insoumis-face-aux-editorialistes-acte-iii

    Tout commence avec une passe d’arme entre Patrick Cohen et Alexis Corbière dans l’émission C à vous. La France Insoumise, accuse Cohen, veut sortir de l’OTAN pour entrer dans l’Alliance bolivarienne. Le second rétorque que les deux mesures n’ont aucun rapport puisque l’Alliance bolivarienne n’est pas une alliance militaire mais un espace de coopération économique. Cohen s’énerve, agite ses notes et ne trouve rien à répondre. La deuxième étape est le piège tendu par RTL à Clémentine Autain. On lui passe un extrait de C à vous amputé de la réponse de Corbière pour qu’elle réponde à son tour : mais pourquoi Mélenchon voudrait-il quitter l’OTAN pour entrer dans l’Alliance bolivarienne ? Clémentine Autain n’en sait rien et perd momentanément ses moyens. Les journalistes de RTL, qui ont entendu Corbière, connaissent bien sûr la réponse à leur question mais ils se gardent bien de la communiquer à leurs auditeurs. Le moteur est en marche et les courroies de transmission vont tourner à plein régime.

    Le Huffington Post commence par effacer Clémentine Autain du tableau et titre que l’Alliance bolivarienne « met mal à l’aise les porte-paroles de Jean-Luc Mélenchon ». Le Parisien, le JDD, le Figaro, Libé, tout le monde relaie l’incroyable nouvelle : Jean-Luc Mélenchon projette de renverser le système des alliances de la France et de l’enrôler dans l’empire du mal. Libération écrit que l’Alliance bolivarienne « compte trois pays observateurs : Haïti, l’Iran et la Syrie. Pas franchement démocratiques… En 2009, la Russie avait aussi été invitée au sommet de l’Alba au titre d’observateur. » L’auteur conclut sur un exposé de la géopolitique de #Mélenchon :

    #éditocratie

    • Construire un avenir cohérent pour les territoires d’outre-mer ? S’il faut commencer pour cela par critiquer la Commission européenne, c’est sans doute trop demander à Patrick Cohen, Jean-Michel Apathie, Laurent Joffrin et toute la clique des menteurs et manipulateurs qui ont monté de toute pièce la cabale. Les mots ne sont pas trop forts. Les faits sont là : depuis le début de l’affaire, tous avaient entendu la réponse d’Alexis Corbière et tous savaient qu’ils mentaient. Toute la question est de savoir si la manœuvre a réussi. L’affaire ALBA va donc être l’occasion de mesurer l’état du rapport de force entre la France Insoumise et les médias et de voir si la stratégie élaborée par Mélenchon et son équipe depuis des années a porté ses fruits. En tous les cas, cette affaire démontre que cette stratégie, qui a choqué tant de bons esprits, était absolument indispensable.

      Dès avant 2012, Mélenchon affirmait que les médias étaient « la deuxième peau du système ». Pour fracturer le mur de l’idéologie néolibérale dont l’atlantisme et l’européisme béat sont deux aspects parmi d’autres, il fallait d’abord s’inscrire dans la logique du système, c’est-à-dire celle du profit, et faire du buzz : ainsi fut forgé le personnage haut en couleur incarnant « le bruit et la fureur ». Mais une fois entré dans le système, il fallait encore ne pas s’y laisser réduire à une caricature. Les médias n’étant « pas un miroir mais une arène », il fallait débusquer les journalistes de leur position de prétendue neutralité. Les formats médiatiques étant impropres à la discussion de fond, il ne fallait cependant pas trop en attendre : on ne pouvait qu’y lancer des « mots obus » qui ouvriraient des failles dans les certitudes des auditeurs. Il importait enfin d’ouvrir à ces auditeurs d’autres espaces de réflexion. C’est ce qui fut préparé dès 2013 avec la lancée des blogs « 6e République » et patiemment consolidé grâce notamment à la chaîne youtube. Ceci fait, on ne pouvait qu’attendre et voir s’il se trouverait des gens pour s’emparer des informations données et les transmettre par le moyen de communication qui sera toujours le plus efficace : le téléphone arabe.

      Tous les outils de communication de la France Insoumise tournent aujourd’hui à plein régime. Le système médiatique est, pour sa part, fragilisé de l’intérieur. Les journalistes ne sont pas des veaux et l’on compte beaucoup d’insoumis parmi eux, prêts à placer quand ils le peuvent des contre-feux. Il est étonnant – et navrant – de constater qu’ils y ont plus de facilité dans les médias privés que dans le service public, comme en atteste l’excellent article de BFMTV cité plus haut mais encore deux articles de LCI. Le premier revient sur l’intox Evo Moralès et le second, auquel j’eus le plaisir de contribuer, sur le lien Mélenchon-Chavez. C’est à croire que le pouvoir des réseaux du Parti Socialiste et de son succédané En Marche est encore plus néfaste à la qualité de l’information que celui du capital.

      Bien que la presse Française soit aux mains des milliardaires, il serait évidemment absurde de croire que ceux-ci dictent tous les matins des articles à leurs employés – ils ont bien d’autre chose à faire. Le système médiatique n’est pas une vaste organisation complotiste dont toutes les parties agiraient de façon parfaitement synchronisée : il est composé d’une multitude d’agents dont les actions ne font système que jusqu’à un certain point parce qu’elles obéissent à des logiques contradictoires. Si les services politiques sont mobilisés pour abattre Mélenchon, les autres n’obéissent qu’à la logique du profit, c’est-à-dire de l’audience. Or on ne se fait pas aimer du public en tapant sur Mélenchon quand ce dernier est devenu la personnalité politique préférée des Français. Ainsi s’explique le revirement spectaculaire de Yann Barthès, expert en sensationnalisme que l’on devine dénué de toute morale politique : lui qui multipliait en 2012, avec le Petit Journal, les vidéos ridiculisant Mélenchon, tourne aujourd’hui Le Figaro en ridicule pour le plus grand plaisir de ses fans.

      Soutenus par les journalistes dissidents et par les mouches du coche portées par l’air du temps, les Insoumis pourraient donc bien gagner leur bras de fer contre les éditorialistes. En montant la cabale bolivarienne, ceux-ci ont joué leur va-tout. Si nous parvenons à la désamorcer, leur discrédit sera complet, notre élan renforcé, et la pièce ira au dénouement que j’espère de tout cœur et en lequel je crois chaque jour plus fermement. Rendez-vous les 23 avril et 7 mai pour les quatrième et cinquième actes.

  • L’Assemblée réduit la validité des chèques à 6 mois
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/06/10/97002-20160610FILWWW00020-l-assemblee-reduit-la-valide-des-cheques-a-6-mois

    L’Assemblée nationale a réduit dans la nuit de jeudi à vendredi la validité des chèques bancaires de un an à 6 mois. Le but est d’encourager les Français à délaisser ce moyen de paiement pour privilégier d’autres outils plus modernes.

    • M’en fout à mon AMAP c’est mois par mois, mais pour les AMAP qui ont des contrats d’un an d’affilé : c’est mort pour les agriculteurs, obligé de faire que des contrats de 6 mois.

      Et pour les activités sportives ou musicales, où tu peux payer sur les 10 mois de l’année scolaire (mais en donnant tout lors de l’inscription), c’est mort aussi… Alors qu’on est plein à pas pouvoir donner plusieurs centaines d’euros d’un coup en septembre.

      Comme si t’allais payer ton AMAP ou ton club de basket en carte bleue…

      #tour_d'ivoire #banque #chèque #vrais_gens #AMAP #extra_scolaire, et bien sûr : #salauds

  • Une fillette de 11 ans blessée par deux tirs de #flash-ball n’obtiendra pas justice ! L’affaire est classée sans suite.
    http://www.revolutionpermanente.fr/Une-fillette-de-11-ans-blessee-par-deux-tirs-de-flash-ball-n-ob

    Vers 20 heures, alors qu’elle revenait tranquillement de chez une copine, la fillette a été frappée de deux tirs successifs de flash-ball. L’un l’a touchée à la jambe et l’autre dans le dos. Sa grande sœur de 14 ans qui l’accompagnait raconte : « J’ai vu plein de fumées et j’ai commencé à courir avec ma petite sœur, qui a commencé à se plaindre d’avoir mal. Elle est devenue toute bleue et toute violette. ». En raison de ses blessures, elle a subi 21 jours d’incapacité totale. Mais là ne s’arrête pas le préjudice. Sa mère qui a porté plainte explique que depuis ce jour-là, sa fille « fait des cauchemars toutes les nuits et qu’elle doit la conduire chez le psychologue ».

  • L’ahurissante affaire du boulanger « bio » poursuivi par l’administration
    25 mai 2016 / Marie Astier (Reporterre)
    http://reporterre.net/L-ahurissante-affaire-du-boulanger-bio-poursuivi-par-l-administration

    Françoise Bourgeois et son mari, Alain, ont apporté la pancarte à l’origine de l’affaire. Le panneau de bois mesure 40 cm sur 44 et indique : « Pain au levain de farine bio moulue sur meule de pierre, cuit au feu de bois. » À côté du texte, l’étiquette de la farine a été ajoutée. « On voulait montrer que notre farine vient de chez un paysan-meunier installé à 15 kilomètres de chez nous », s’excuse Alain. Sauf que la farine est bio, et que les logos « agriculture biologique » de la France et de l’Europe apparaissent sur son étiquette. Les contrôleurs de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) ont donc jugé que l’affiche prêtait à confusion. Françoise est accusée de « présentation de produit faisant croire qu’il bénéficie de la qualité de produit issu de l’agriculture biologique » et risque jusqu’à deux ans de prison et 300.000 euros d’amende.(...)

  • La prime d’activité victime de son succès ? - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250270744148&cid=1250270738524
    Je vous la fais courte : en gros cette mesure tablait essentiellement sur le fait qu’une majorité de travailleurs #pauvres allaient rester au bord du chemin. Déjà avec les travailleurs qui étaient assez pauvres pour la PPE, mais pas pour la Prime d’Activité, mais surtout avec le fait que la moitié des heureux élus restant s’assiéraient sur leur droit.
    1. parce que ça fait casso’s d’avoir une aide sociale (le fait que la gestion passe des Impôts à la CAF est donc bien délibéré).
    2. Parce que si tu es pauvre et sans compétence informatique ou mauvais avec Internet, ben tu es niqué avec cette aide 100% dématérialisée.

    Donc, tout a été fait pour faire de ce droit un droit virtuel…
    http://blog.monolecte.fr/post/2015/12/02/principe-dinsincerite
    Mais pas de bol, les gens se sont plus accrochés que prévu.
    #salauds_de_pauvres

    Dans le schéma d’origine, la mise en place de la prime d’activité ne devait pas avoir d’impact budgétaire et se faire ainsi à « coût nul », dans une enveloppe de quatre milliards d’euros. La suppression du RSA activité et - surtout - de la PPE devait compenser, pour un taux de recours à 50%, le coût de la nouvelle prestation. En pratique, le fait qu’environ 800.000 salariés perdaient le bénéfice de la PPE sans avoir droit pour autant à la prime d’activité (voir notre article ci-contre du 3 octobre 2015) devait couvrir globalement l’amélioration du taux de recours par rapport au RSA activité.
    Même s’il est difficile de faire des prévisions sur l’année, cet équilibre semble aujourd’hui caduc. La réponse définitive pourrait venir lors du prochain projet de loi de finances rectificative.
    Ce probable dérapage budgétaire - qui est aussi une réussite de la prime d’activité par rapport à l’échec largement reconnu du RSA activité - a plusieurs causes. La publicité faite autour de cette nouvelle prestation, y compris par le gouvernement lui-même, y est sans doute pour beaucoup. Le succès du simulateur en ligne (650.000 accès en moins de 24 heures lors de son ouverture à la fin de 2015) a également joué. Enfin, la possibilité de demander la prestation entièrement en ligne - la première prestation « 100% dématérialisée » - a certainement contribué à la rapidité de la montée en charge. Pour la première fois dans l’histoire des prestations sociales, 95% des démarches ont été réalisées en ligne...
    Des salariés à revenus modestes ont ainsi pu demander la prime d’activité sans avoir le sentiment de basculer dans un dispositif « d’aide sociale ». Or il est de notoriété publique que cette volonté de ne pas basculer du côté « social » a été l’une des principales explications du faible taux de recours au RSA activité.

  • Près d’un million d’enfants souffrent de grave malnutrition à cause de la sécheresse en Afrique
    http://www.lemonde.fr/climat/article/2016/02/17/pres-d-un-million-d-enfants-souffrent-de-grave-malnutrition-a-cause-de-la-se

    Près d’un million d’#enfants en #Afrique de l’Est et australe sont atteints de #malnutrition aiguë sévère en raison de la #sécheresse qui touche le continent, s’est alarmé mercredi 17 février l’Unicef, le fonds des Nations unies pour l’enfance.

    La situation devrait s’aggraver à cause du phénomène climatique El Niño : « [Celui-ci] va décliner, mais l’impact sur les enfants va être ressenti pendant des années », souligne Leila Gharagozloo-Pakkala, la directrice de l’Unicef pour la région. Et cette dernière d’appeler à la prise immédiate de décisions.

    et à cause surtout des #salauds qui les laissent mourir #faim #alimentation #climat

  • Le #Sénat vient de voter que la sanction pour avoir en une année voyagé trois fois dans le métro sans titre de transport est désormais de... Six mois de prison !

    http://www.senat.fr/enseance/2015-2016/316/Amdt_14.html #répression

    Rappelons que les crucificteurs de voleurs de pommes bénéficient d’une carte RATP illimitée, de voyages SNCF gratuits illimités en première classe (50% pour leur conjoint) et de 40 allers-retours par an sur Air France.

    • Sûreté et fraude : le Sénat impose le port d’un document d’identité (proposition de loi Savary), avec avis favorable du gouvernement
      http://www.mobilicites.com/011-4619-Surete-et-fraude-le-Senat-a-adopte-la-proposition-de-loi-Savar

      ils ont voté le principe d’obliger les #passagers à porter un document d’identité avec eux lorsqu’ils ne disposent pas d’un titre de transport valable, et ils ont permis aux transporteurs d’exiger des titres de #transport nominatifs. La proposition de loi a ainsi été adoptée en séance au Sénat le 27 janvier 2016.

      La mesure concernant l’identité des contrevenants était déjà présente dans une prosposition de loi déposée par Valérie Pécresse et celle de sénateurs LR en 2015. Cette disposition risque, cependant, d’être censurée par le Conseil constitutionnel, car aujourd’hui, il n’existe aucune d’obligation pour un citoyen d’avoir une carte nationale d’identité (CNI). De plus, ne pas procéder à son changement d’adresse sur une carte d’identité n’est assorti d’aucune sanction.

      « Il s’agit de permettre aux opérateurs de transport de mener une politique efficace de lutte contre la fraude », a néanmoins plaidé Roger Karoutchi (Les Républicains, LR). « En l’absence d’obligation de port d’un document d’identité, ce droit de communication qui concerne les noms, prénoms, dates et lieux de naissance des contrevenants ne pourra pas être pleinement exploité, et le nombre de #procès-verbaux_non_recouvrés restera à un niveau élevé ».

      « Cette mesure devrait également permettre de limiter les demandes de relevé d’identité par un officier de police judiciaire, qui constituent actuellement le seul recours pour les #contrôleurs en cas de non-présentation d’une pièce d’identité », a poursuivi le sénateur de Paris. Or, a-t-il dit, « ces demandes n’aboutissent que dans 43% des cas ».
      « En outre, a-t-il dit, cette obligation s’inscrit dans la lutte contre un autre fléau, dont sont autant victimes les passagers et les agents des opérateurs de transports : l’usurpation d’identité ».

      Par ailleurs, les sénateurs ont voté des amendements qui permettront à l’ensemble des transporteurs, et non aux seuls transporteurs publics, de vérifier la validité des permis de conduire de leurs conducteurs. Enfin, ils vont autoriser le procureur du premier lieu d’arrêt en France d’un train à autoriser des perquisitions et réquisitions, lorsque les gares de départ et d’arrivée du train ne se trouvent pas en France.

    • C’était aussi le piège des transports gratuits pour une partie seulement de la population. Cela fait pourtant des années qu’est demandé le transport gratuit pour tous, avec moults arguments valables. Et qu’est dénoncé l’espace de transport comme laboratoire de la surveillance et espace de contrôle répressif, sa raison d’être qui apparait clairement aujourd’hui. Voila une stigmatisation de plus pour une partie de la population de plus en plus nombreuse, la punition de ceux qui n’ont pas les moyens, et de tous ceux qui ne veulent pas se plier à la carte du pauvre et à leur fichage.