• La lutte contre Macron se poursuit : des grèves éclatent dans plusieurs secteurs en France - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2023/06/03/curg-j03.html
    https://www.wsws.org/asset/781cd4ea-091f-4346-83df-cec08130c1bd?rendition=1600x900

    Les luttes actuelles des travailleurs français contre l’augmentation du coût de la vie sont inextricablement liées à la lutte contre l’attaque des retraites et contre la guerre que mène Macron. L’ensemble de la société française est en train d’être transformée en « économie de guerre » alors que l’impérialisme français et européen se prépare à une escalade de la guerre OTAN-Russie en Ukraine. Pour la classe dirigeante, cela nécessite des attaques brutales contre les salaires et les droits sociaux, comme le sabrage des retraites.

    Pour s’y opposer, les travailleurs de tous les secteurs doivent former des comités de la base, indépendants des bureaucraties syndicales, pour diriger leurs propres luttes et préparer une grève générale pour faire tomber Macron. Pour cela, les travailleurs français ont l’exemple de leurs frères et sœurs d’outre-Manche, qui ont formé leurs propres comités de base chez les chauffeurs de bus et les postiers, afin de s’opposer aux attaques lancées contre leurs salaires et leur niveau de vie.

    • Covid-19 : une France sans cap ni boussole face à la septième vague

      *Peu de messages de prévention, aucune mesure forte, le tout sur fond d’incertitude scientifique : la gestion de la pandémie souffre de la lassitude des Français, mais aussi de la concurrence d’autres crises, alors que le nombre de cas quotidiens s’élève à 100 000 en moyenne au 1er juillet.

      Nul ne sait précisément jusqu’où elle montera. Depuis début juin, la septième vague se déploie en France et les variants d’Omicron BA.4 et BA.5 se diffusent rapidement dans la population. Les conséquences en matière de mortalité et sur le système de santé sont encore limitées, mais les chiffres flambent et l’hôpital est plus fragile que jamais. En fin de semaine dernière, le président du conseil scientifique, le professeur Jean-François Delfraissy, estimait, sur l’antenne de RTL, que des tensions pourraient se faire jour dans le système hospitalier vers la fin juillet. Selon les dernières données du gouvernement, en date du 1er juillet, 960 personnes atteintes du Covid-19 se trouvent en soins critiques, avec une reprise amorcée depuis le 20 juin. https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees Plus de 16 000 personnes sont hospitalisées, avec désormais près d’un millier d’admissions quotidiennes. Soit une progression de 31 % au cours des sept derniers jours par rapport à la semaine précédente. Au 1er juillet, près de 100 000 nouveaux cas quotidiens étaient relevés en moyenne, en hausse de près de 60% par rapport à la semaine précédente. L’augmentation ne faiblit pas.

      L’évolution de l’épidémie

      Au seuil de l’été, cette nouvelle vague survient aussi dans une atmosphère de vacance scientifique et politique. Le conseil scientifique, qui devrait cesser ses activités le 31 juillet, a rendu, le 23 juin, un avis minimaliste de cinq pages au gouvernement, mis en ligne lundi 4 juillet. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_23_juin_2022.pdf?TSPD_101_R0=087dc2 Ce dernier, deux fois remanié en six semaines, n’a guère été proactif dans la gestion de la situation sanitaire. Celle-ci semble être tombée dans un puits de désintérêt, dévaluée par la lassitude, mais aussi par la concurrence d’autres crises : la guerre en Ukraine, l’inflation et le pouvoir d’achat, la sécheresse, la recomposition du paysage politique. Peu de messages de prévention, aucune mesure forte, le tout sur fond d’incertitude scientifique : la gestion de la pandémie a basculé dans un grand flou.

      Un brouillard épidémiologique

      Pour la première fois depuis le début de l’épidémie, aucune équipe de chercheurs en épidémiologie n’a rendu publiques des projections pour la vague en cours, septième du nom. En cause, la difficulté de l’exercice. « Il y a maintenant beaucoup de profils d’immunité différents avec des effets différents qui rendent la modélisation de cette vague plus difficile que celle des vagues précédentes, explique-t-on du côté de l’Institut Pasteur. Si on cherche à modéliser tous les effets, étant donné l’incertitude sur certains paramètres, le système est instable. »

      Une nouvelle génération de modèles est en cours de développement, mais l’aboutissement n’est pas pour tout de suite, selon l’Institut. « Cela explique pourquoi l’Institut Pasteur n’a pas publié de projections pour BA.4/BA.5 pour le moyen terme. Nous espérons pouvoir de nouveau proposer prochainement des projections à court terme pour ce qui concerne la charge hospitalière. »

      L’équipe de l’épidémiologiste Mircea Sofonea (université de Montpellier) n’a pas, elle non plus, publié de projections. Le scientifique montpelliérain pointe, lui aussi, la difficulté de l’exercice, ainsi que le désengagement de l’Etat dans le financement de ses travaux. https://seenthis.net/messages/966203#message966207 « Au printemps 2021, les appels à projets sur le Covid-19 de l’Agence nationale de la recherche se sont arrêtés, et quatre des cinq projets que nous avons soumis auprès de différents organismes de financement ont été rejetés, parfois sans raison scientifique solide, explique M. Sofonea. Via notre seul projet retenu, nous n’aurons de quoi payer l’unique poste supplémentaire par rapport à notre composition prépandémique que jusqu’en octobre 2023. Finalement, nous ne sommes dans mon équipe que deux permanents à travailler sur le Covid. C’est absolument décourageant. »

      Le découragement le dispute à l’amertume. « J’ai travaillé près de six mois sur le rapport de l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail] sur la transmission du nouveau coronavirus par aérosols, raconte l’épidémiologiste. Aucune conséquence n’a été tirée de ce travail, qui m’a tout juste valu une indemnité de 242 euros. » Les chercheurs ne sont pas plus immunisés contre la frustration et la lassitude.

      Une vague sur un hôpital en crise

      « Il est difficile de dire quel sera, en France, le retentissement en décès et hospitalisations de la vague épidémique BA.4/BA.5 qui débute. » Dans son avis rendu public lundi, le conseil scientifique ne fait pas mystère des incertitudes de la nouvelle vague. Une chose est sûre : alors que les indicateurs épidémiques grimpent, les hospitalisations pour Covid-19 augmentent à leur tour dans les services de médecine et désormais en soins critiques. « Cela continue de remonter doucement », résume le professeur Rémi Salomon, à la tête de la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement (CME) de CHU.

      « Il est probable que les hospitalisations vont continuer à augmenter, puisque le nombre de cas progresse toujours, rappelle l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. Au vu des tendances actuelles, on devrait arriver à 2 000 entrées par jour, c’est un peu supérieur à la sixième vague, ce serait moins que la cinquième… On voit qu’on bénéficie encore de l’immunité acquise grâce à la vaccination. » Par rapport à la dernière vague estivale – la quatrième –, qui a touché principalement les régions touristiques et du littoral, au premier rang Provence-Alpes-Côte d’Azur, cette septième vague apparaît pour l’instant « plus diffuse », se déployant de manière relativement « homogène » dans l’ensemble des régions, l’Ile-de-France en tête.

      « Si le sujet se limitait au Covid-19 pour l’hôpital, l’impact serait important mais modéré, mais on craint surtout que cela précipite la rupture », reprend le professeur de santé publique à l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Car les chiffres ont beau être encore fort éloignés des rebonds épidémiques qui ont saturé les services hospitaliers, impossible d’être serein dans un hôpital en crise. L’été constitue toujours une période tendue en matière de ressources humaines, en raison des congés des soignants, mais encore plus cette année, avec un manque de personnels qui oblige de nombreux services à fermer plus de lits que d’habitude. Sans oublier les services d’urgence, qui fonctionnent déjà de manière dégradée dans plusieurs établissements, comme à Bordeaux ou à Grenoble.

      « Il faut tout faire pour limiter la diffusion épidémique, notamment avec le masque dans les lieux confinés, quand bien même ce n’est plus une question de “vie ou de mort” pour cause de Covid et que l’impact hospitalier demeure relativement faible, car c’est la santé de tout le monde qui est jeu », pointe le docteur Thierry Godeau, de la Conférence des présidents de CME de CHU, rappelant « les difficultés qui existent déjà pour soigner ceux qui en ont besoin ». « Nous voyons une remontée de l’absentéisme [autrement appelée arrêts maladie..., ndc] chez les personnels pour cause de Covid-19 depuis une quinzaine de jours, cela nous inquiète beaucoup, abonde Rémi Salomon, à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Nous avons aussi de plus en plus de patients dont nous devons déprogrammer l’opération, car ils sont positifs au Covid-19. »

      La réponse minimaliste du gouvernement

      Face à la septième vague de Covid-19, le gouvernement entend n’agir que façon minimaliste. Sans contraintes ni répression [et surtout sans information ni prévention, ndc].A l’heure de prendre ses nouvelles fonctions de ministre de la santé, lundi 4 juillet, François Braun a beau avoir décrit « un système de santé à bout de souffle », celui-ci devra résister, bon an mal an, à la montée attendue des hospitalisations liées à la propagation du variant BA.5. Le premier texte de loi que doit examiner le Parlement cette semaine est lié à l’« urgence sanitaire ». Mais il ne comporte que deux articles. Le premier entend assurer la continuité du suivi de l’épidémie, notamment par l’intermédiaire des tests, et le second doit permettre d’instaurer un contrôle sanitaire aux frontières de l’Hexagone, y compris avec la Corse et les territoires d’outre-mer, si la situation l’exigeait. Un régime transitoire après la fin programmée de l’état d’urgence sanitaire, le 31 juillet.

      Après plus de deux ans de pandémie, le gouvernement a d’ores et déjà écarté l’idée d’imposer des mesures trop coercitives, difficilement acceptées par une population lasse. Sans majorité absolue au sein d’un Parlement qui compte désormais de nouveaux opposants au passe sanitaire, le gouvernement semble résigné à faire profil bas. Une attitude qui s’est d’ores et déjà traduite sur la question du port du masque dans les transports : une recommandation qui n’est, pour l’heure, assortie d’aucune obligation. « Le gouvernement répond modestement parce que la nouvelle composition de l’Assemblée ne leur permet pas de passer en force, bien qu’ils aient encore beaucoup de moyens d’action au niveau réglementaire, sans avoir à passer par l’Assemblée jusqu’au 31 juillet », estime Ugo Bernalicis, député du Nord pour La France insoumise.

      Aucune campagne de communication ambitieuse n’a été lancée en direction des personnes les plus à risque, afin de promouvoir le deuxième rappel (quatrième dose), dont l’efficacité contre les formes graves est avérée. « La proportion des plus de 80 ans l’ayant effectué n’est que de 22,2 % au 20 juin, relève le conseil scientifique dans son avis du 23 juin. Il est important de pratiquer ce rappel au plus vite, ainsi que pour les personnes sévèrement immunodéprimées ou à très haut risque de formes sévères. »

      La ruée sur les tests

      Au minimalisme gouvernemental répond le retour à une forme de fébrilité dans la rue. Le nombre de tests antigéniques et PCR en est un bon indicateur. Il franchit désormais de nouveau la barre des 2 millions par semaine, pour friser avec les 2,5 millions la semaine du 27 juin. Très loin, certes, des records à plus d’un million de tests quotidiens de la fin d’année 2021, quand le variant Omicron du SARS-CoV-2 déferlait sur la France, mais similaire au niveau de juillet 2021, quand l’extension du passe sanitaire déclenchait une ruée vers les laboratoires et les pharmacies. Cette fois, avec une hausse de plus de 25 % des PCR ces deux dernières semaines, les laboratoires ne sont « pas encore sous tension », tempère Jean-Claude Azoulay, vice-président du Syndicat national des médecins biologistes.

      Avec une augmentation de plus de 50 % des tests antigéniques, ce sont les pharmacies qui sont encore en première ligne. « Certaines personnes vont jusqu’à se faire tester deux à trois fois dans la même journée, en changeant de pharmacies, pour être certaines de ne pas être des faux positifs » [eh oui, il ya de gens qui ont compris, ndc], témoigne le docteur Azoulay. Devant les officines ou les barnums installés sur les trottoirs, les files d’attente commencent à se reformer et à s’allonger. « Tous les quatre à cinq mois, nous nous retrouvons sous pression », explique-t-on à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. L’organisation syndicale attend une « impulsion » du nouveau ministre de la santé pour « relancer la vaccination » à un moment où la protection vaccinale arrive en fin de cycle.

      Les entreprises sans boussole

      Si les levées de restriction liées à la pandémie de Covid-19 permettent aux salariés de partir en vacances à l’étranger, ceux qui restent redécouvrent les joies du port du masque au bureau. Le nombre de nouveaux cas est reparti à la hausse en juin, avec la fin de l’obligation de travailler masqué. Et les entreprises le constatent chaque jour.

      Le 28 juin, la première ministre, Elisabeth Borne, a bien encouragé la population à respecter la distanciation physique et le port du masque dans « les lieux de promiscuité », « les espaces clos » et en particulier « les transports en commun ». Mais les employeurs n’ayant pas reçu de nouvelles consignes du ministère du travail, le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie n’a pas été réactivé.

      La réaction des salariés est plutôt modérée : la demande de télétravail n’a pas augmenté. « Ils ont appris à gérer. On en voit qui remettent le masque dans la journée par prudence. D’autres nous demandent si on peut organiser la vaccination. Sans nouvelles consignes des pouvoirs publics, on recommande juste de faire la troisième dose, si ce n’est pas déjà fait », explique Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des DRH [ de merde, ndc], qui réunit quelque 5 000 entreprises issues de tous les secteurs.

      Mais les DRH communiquent du bout des lèvres : « On a juste rappelé les règles en cas de contamination et de cas contact, car les salariés ne savaient plus ce qu’il fallait faire, commente Benoît Serre. Les employeurs ne veulent pas être à l’origine d’un mouvement de panique. » Tenus responsables de la santé de leurs salariés, ils avaient intégré les règles de distanciation dans leur usage de « prévention des risques » [ben voyons, ndc]. Ils ne les ont pas supprimées avec la fin de l’application du protocole sanitaire, le 14 mars. https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/protocole-national-sante-securite-salaries#:~:text=À%20compter%2. *

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/05/covid-19-le-grand-flou-de-la-septieme-vague_6133348_3244.html

      #covid_long, #aération, #PCR, jamais cités, #masques, aucune précision

      #Covid-19 #BA.5 #santé_publique #aérosols #hôpital #salopards

    • on notera les propos parfaitement politicards de #LFI
      qui zappe lorsqu’on lui cause covid et s’empresse de blablater assemblée nationale.

      « Le gouvernement répond modestement [sic] parce que la nouvelle composition de l’Assemblée ne leur permet pas de passer en force, bien qu’ils aient encore beaucoup de moyens d’action au niveau réglementaire, sans avoir à passer par l’Assemblée jusqu’au 31 juillet » estime Ugo Bernalicis, député du Nord pour La France insoumise.

      faut vivre et mourir sans « contraintes » ni « restrictions », ni masques, ni bouclier (politique). À quoi sert la Nupes ?

    • Tout comme les troufions russes qui ne veulent pas mourir à la guerre en Ukraine, il nous faudra peut-être nous suicider pour échapper au virus. (ping @arno )

      Vendredi dernier, au bled, Madame la Maire convie ses administrés pour des « retrouvailles post covid » dans la « nouvelle salle des fêtes ». Sur une centaine de personnes présentes, trois portaient un masques (dont madame et moi). Après les discours, pour ne pas se faire contaminer autour du « verre de l’amitié » dans un « moment de convivialité », on s’est cassé fissa.
      C’t’aprèm, courses dans l’église du coin : aucune personne (sauf madame et moi) ne portait le masque. Même les caissières ont découvert leur museau alors qu’il y a une semaine encore, la plupart d’entre elles était masquée).
      Ça me fatigue, mais d’une force ...

    • ValK 💫 #InactionDirecte @ValKphotos
      https://twitter.com/ValKphotos/status/1544409242639155201

      #AN : première audition du nouveau ministre de la santé #Braun par la commission des lois.
      Sur les 7 questions posées par les député-es LFI, au moins 2 se font sans masque et flirtent avec les revendications antivax #Covid_19. Une cata.
      Merci @Deputee_Obono de relever le niveau.

      mais qu’est- ce qu’elle fait Obono ? elle se croit au NPA ? que quelqu’un la prévienne qu’elle est l’assemblée nationale !

    • @colporteur y a pas que LFI qui flirte avec l’antivax, selon comment on interprète ce qui est dit ; voilà ce que dit l’article de Slate :

      Notre emmental se réduit essentiellement au vaccin (dont on rappelle qu’il n’a pas grande efficacité sur la transmission) et donc à une seule couche non pharmacologique : le port du masque.

      et à la fin :

      Enfin, et c’est une des pistes avancées par le gouvernement, nous questionnons la pertinence de la mise en place d’un pass sanitaire aux frontières cet été, sachant l’inefficacité des vaccins à réduire la transmission des sous-variants d’Omicron, les seuls qui circulent désormais dans le monde.

      ok, c’est spécifiquement relatif à l’inefficacité sur la transmission mais c’est assez facilement interprétable comme du « ça sert à rien » glissant vers l’antivax non ? :-)

      et en même temps, ils recommandent clairement et fortement la 4eme dose pour les >60 ans et immunodéprimés, cf section "4eme dose et fissa" :

      Ces dernières nouvelles redoublent l’importance d’administrer fissa la quatrième dose aux plus de 60 ans et aux personnes les plus vulnérables. Mais pour tous les autres, s’ils veulent limiter les risques de Covid sévères, trois doses vaccinales les protègeront. Et s’ils veulent éviter les Covid longs, des mesures non pharmaceutiques complémentaires simples pourraient s’avérer être le meilleur rempart, même imparfait.

      et là aussi, on peut interpréter la partie "mais pour tous les autres" comme de la minimisation de l’utilité de la 4eme sur la « population générale », voire, de la non-incitation ;

      à ce sujet, vous avez des infos ou retour d’expérience sur la « durée de protection » de la 3ème dose ? Ptet une étude sur la pop portugaise, p.ex. les <70, vaxed cet hiver, qui a vu passer le BA.5 ces 3 derniers mois ?

    • le passage de l’article de Slate sur les « maigres » efforts de comm [du gouv - qui s’en lave les mains] :

      Ne dispersons pas nos maigres efforts en matière de communication : voir le gouvernement continuer à promouvoir le lavage des mains ne relève-t-il pas de la preuve d’un manque de classement des priorités dans les messages à diffuser pour prévenir le Covid ? Au mieux, ce sera peut-être efficace pour limiter la propagation des salmonelles dans les campings cet été…

      Pas d’avancée sur la qualité de l’air. La seule couche qui n’est quasiment pas abordée par la communication officielle –ou sinon de manière accessoire–, alors qu’elle est fondamentale dans la gestion de cette pandémie, c’est l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. L’aération, la ventilation, la filtration et la purification de l’air des lieux clos qui reçoivent du public ne sont pas des sujets qui intéressent et mobilisent un tant soit peu nos autorités. Il est pourtant plus que jamais nécessaire que les lieux collectifs soient sécurisés concernant la qualité de l’air qu’on y respire.

      MDR ? la suite, a propos des écoles, est encore plus marrante :-)

    • On espère au moins que les vacances d’été permettront aux établissements scolaires de se mettre aux normes.

      (ptdr)

      Pas de rentrée en septembre : ça vaudrait aussi (et surtout) pour les élèves car, comme le dit le proverbe, « Pas de rentrée en septembre, pas de covid en décembre » ...

    • A propos des retrouvailles post-covid organisée par la mairie du bled l’autre soir, une des conseillères municipales était en train d’incuber son petit variant. Elle a été déclarée positive trois jours plus tard. Étonnant, non ?

    • N’empêche sur Twitter, t’as un type un peu populaire pour autre chose que le covid et qui d’un coup dévoile qu’il est positif et que bon, « faisez gaffe les potos », il se prend l’avalanche de tordus qui lui répondent qu’il est complètement stupide, que le vaccin sert à rien, que eux, ils vont bien, ils l’ont eu, et rien ne s’est passé, et que eux, ils savent que le monde tourne et que le covid est une grippette. Cf. F. Malaussena cet après-midi.
      https://twitter.com/malopedia/status/1544944022740951040

  • La rente immobilière disruptive : verser de 6 à 36 mois de caution pour obtenir un garant : Caution bancaire en ligne pour votre location , signalé par Ellen Queen Of The Bouse, @EllenAgreaux, sur cuicui

    https://www.smartloc.fr

    Comment ça marche ?

    Au démarrage du #bail, pour sécuriser votre #location et rassurer le #propriétaire, le locataire bloque un montant libre (de 6 à 36 mois de loyer en général, avec une moyenne à 18 mois) sur un compte séquestre hébergé chez notre établissement de paiement agréé.

    En cas d’impayés, le propriétaire avertit Smartloc qui débloque les fonds et rembourse directement le propriétaire en moins de 15 jours, sans carence ni franchise.

    À la fin du bail, le locataire transmet par email à Smartloc l’état des lieux de sortie signé. Les fonds ayant servi à la garantie lui sont restitués au plus tard dans les 15 jours après vérification auprès du propriétaire.

    Quelles sont les étapes ?
    Contrairement à une #caution bancaire classique, notre système est très simple et rapide à mettre en place :

    Signature de la convention : le propriétaire et le locataire signent l’acte de garantie grâce à notre système de signature électronique.
    Ouverture du compte : nous ouvrons le compte séquestre auprès de l’établissement de paiement agréé.
    Virement des fonds : le locataire vire les fonds sur le compte séquestre.
    Activation de la garantie : nous bloquons les fonds, la caution bancaire est en place, le propriétaire peut signer le bail avec le locataire en toute sécurité.
    Il faut compter un délai de 48h en moyenne pour les démarches + 48h de délai pour les virements bancaires (compter une semaine complète).

    Quels frais ?
    340€ TTC au démarrage + 1,2% des sommes bloquées chaque année
    Les frais sont habituellement réglés par le #locataire mais il est possible de prévoir un partage de la prise en charge si le propriétaire est d’accord.

    Pour un loyer de 1000€ charges comprises, si vous souhaitez bloquer 12 mois de loyer, vous verserez donc en garantie 12 000 euros par virement. Nos frais s’éleveront alors à 340€ TTC au démarrage + 144€ TTC payés chaque année.

    Ces frais incluent la mise en place de la garantie, la conservation des fonds, et leur transfert en cas d’impayés. Ni le bailleur ni le locataire ne sont redevables d’autres frais.

    Comment sont gérés les fonds bloqués ?
    Les fonds bloqués ne transitent jamais par Smartloc, ils sont stockés sur des comptes de paiement en ligne ouverts chez Lemon Way, un établissement de paiement agréé par l’ACPR, leader européen des paiements entre particuliers de la nouvelle économie avec 2 400 000 comptes ouverts en Europe et 900 millions d’euros d’encours fin 2016.

    Les acteurs comme Lemon Way https://www.maddyness.com/2016/12/23/fintech-lemon-way-valorisation-1-milliard-2018 sont utilisés par les site de crowfunding ou les plateformes type Airbnb, Blablacar, etc. Vos fonds bénéficient donc de garanties opérationnelles équivalentes à celles d’une banque traditionnelle puisque les fonds sont bloqués in fine sur des comptes séquestres chez BNP Paribas.

    #rente #logement

  • Conseil de défense sanitaire : un calendrier de levée des restrictions annoncé dès ce jeudi ? – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/conseil-de-defense-sanitaire-un-calendrier-de-levee-des-restrictions-anno
    https://www.liberation.fr/resizer/huj9cnT8Lc_I9TcnyszomsedJmE=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/3X4ZNM5DIVDUVHG5XJJDNUR6JU.jpg

    Après une nouvelle réunion prévue dans la matinée à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, le gouvernement pourrait présenter ce jeudi un calendrier d’allègement des mesures contre le Covid-19.

  • Pour faire des économies, Carrefour remplace une partie de ses CDD par des jeunes en contrat pro | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1618828051-economies-carrefour-remplace-cdd-jeunes-contrat-pro-supermar

    Pour aider les jeunes largement impactés par un marché de l’emploi en crise, l’État subventionne les contrats de professionnalisation. Carrefour profite de l’occasion pour remplacer ses CDD et ainsi faire des économies.

    Ève (1) n’en revient toujours pas. Depuis sept mois, elle travaillait à la caisse d’un Carrefour du Nord de la France. Son CDD s’achève dans les jours qui viennent et on lui a promis qu’il serait renouvelé. Mais son manager lui propose un drôle de deal : une prolongation au même poste… en alternance. C’est ça ou rien. « Je n’ai pas plus d’explication à te donner, ça vient de la RH », lui assure son supérieur. La jeune femme refuse finalement le contrat pro moins bien payé qui lui est proposé et se retrouve au chômage.

    #profiteurs_de_crise #salopards

  • Dans la série « il n’y a pas d’islamophobie institutionnelle en France » : Les sénateurs interdisent les sorties scolaires aux mères voilées accompagnatrices
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/03/31/les-senateurs-interdisent-les-sorties-scolaires-aux-meres-voilees-accompagna

    Les amendements ont été adoptés, mardi, par 177 voix (LR et RDSE) contre 141 (PS, RDPI à majorité LRM, CRCE à majorité communiste, écologistes), au terme d’une discussion nourrie autour d’une dizaine d’amendements allant dans le même sens.

  • Visite ministérielle à Toulouse : rues nettoyées, voitures à la fourrière... « Aujourd’hui, c’est Disneyland aux Izards » - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2020/10/09/visite-ministerielle-a-toulouse-rues-nettoyees-voitures-a-la-fourriere-auj

    Le chef du gouvernement Jean Castex, Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur), Eric Dupond- Moretti (ministre de la Justice) et Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Éducation) se sont rendus ce vendredi matin dans le quartier des Izards à Toulouse. Les rues ont été dégagées, les voitures des habitants ont été déplacées à la fourrière. Les habitants se sont réveillés en colère.

    La veille, ce n’était pas le même quartier. Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 octobre, le quartier des Izards s’est transformé. Pour l’arrivée du Premier ministre Jean Castex et de trois ministres de son gouvernement à Toulouse, toutes les voitures des habitants ont été enlevées par la fourrière. "Aucun panneau nous indiquant que l’on ne pouvait pas garer nos voitures n’a été mis en place", raconte Fadila, une habitante.

    Installée depuis plus de 30 ans dans le quartier, cette mère de famille est « triste et énervée ». « Je n’ai pas pu aller travailler. Je m’occupe des personnes âgées. Je devais aller faire des courses pour une mamie. Elle n’a plus rien à manger », poursuit-elle en pleurs.

    #salopards
    #macroneurs
    #les_saigneurs

  • Liberté pour Salah
    @LiberezSalah
    https://twitter.com/LiberezSalah/status/1277945206327959553
    ⚠Arrestation de Salah Hamouri ce mardi 30 juin, à Jérusalem ⚠

    Ce mardi 30 juin, alors qu’il se rendait à Jérusalem pour effectuer un test coronavirus (obligatoire) pour prendre l’avion samedi 4 juillet, pour se rendre en France, Salah Hamouri a été arrêté dans ce centre médical par les autorités israéliennes.
    Il a été conduit au centre d’interrogatoire de Moskobiyeh, à Jérusalem. Le motif de son arrestation ne lui a pas été communiqué.

    Son comité de soutien, sa famille, ses amis et collègues en appellent solennellement à @francediplo
    pour qu’elle agisse immédiatement et fortement pour obtenir la libération immédiate et sans condition de notre concitoyen qui a droit à la liberté de circulation. #LiberezSalah

    • Alerte et appel à action : Salah Hamouri de nouveau arrêté par Israël !
      Par le Comité de soutien à Salah Hamouri, le 30 juin 2020
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/06/30/liberte-pour-salah-hamouri-avocat-franco-palestinien

      Copiez le message ci-dessous pour demander la libération immédiate de Salah Hamouri :

      Monsieur le Consul,
      ou Monsieur le Ministre des affaires étrangères,
      ou Monsieur le Président de la République,

      Le 30 juin 2020, notre compatriote, l’avocat franco-palestinien, défenseur des droits de l’homme, Salah Hamouri, a été arrêté à Jérusalem-Est par l’armée d’occupation dans un centre de santé. Les autorités militaires n’ont donné aucun motif à cette arrestation.

      L’arrestation de notre concitoyen est inadmissible et insupportable. Les autorités françaises ne doivent pas laisser passer une telle infamie. Cette situation doit cesser sans délai. La France doit exiger la libération de notre concitoyen qui subit une fois de plus l’arbitraire israélien.

      Je vous demande d’œuvrer au nom de la France, pour la libération immédiate de Salah Hamouri.

      Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma haute considération.

      Consulat de France à Jérusalem :
      cg-informations.jerusalem-fslt@diplomatie.gouv.fr

      Ministère des affaires étrangères à l’adresse suivante :
      http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/mentions-legales-infos-pratiques/nous-ecrire

      Présidence de la République :
      http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique

      Il faut le faire sortir de là ! Soyons nombreux à agir et à relayer cet appel !

      Source : Facebook

    • Soldiers Abduct A Lawyer, Who Previously Spent 9 Years In Prison, While His French Wife, Child, Were Deported
      July 2, 2020 10:25 AM IMEMC News
      https://imemc.org/article/soldiers-abduct-a-lawyer-who-previously-spent-9-years-in-prison-while-his-fre

      Israeli soldiers abducted, two days ago, a Palestinian lawyer with French citizenship, from occupied Jerusalem, a former political prisoner who was previously imprisoned for more than nine years, and moved him to the al-Maskobiyya interrogation facility.

      The Palestinian Prisoners’ Society (PPS) has reported that the soldiers abducted Salah Hammouri while receiving treatment at a medical center in occupied Jerusalem, and was ordered under interrogation for one week.

      The PPS added that Salah was frequently abducted by the army, was subject to various forms of torture, and spent more than nine years in Israeli prisons, detention, and interrogation centers.

    • Extension of Detention Period Against Addameer’s lawyer Salah Hamouri
      01 July 2020
      http://www.addameer.org/news/extension-detention-period-against-addameers-lawyer-salah-hamouri

      Today, 1 July 2020, lawyer Salah Hamouri has a court session at the Israeli Court of First Instance in Jerusalem which extended the detention period for the purposes of interrogations at al-Mascobiyya interrogation center for another seven days. Addameer’s lawyers filed an appeal against the extention of detention against Salah.

      Salah was arrested yesterday, 30 June 2020, from Shaikh Jarah in occupied Jerusalem. Salah is a lawyer and he is part of Addameer’s lawyers team, this is his fourth arrest as he already spent several years in detention, some where based on sentences and others were based on the arbitrary administrative detention.

    • Salah Hamouri : Détention prolongée pour l’avocat franco-palestinien
      Nadir Dendoune 1 juillet 2020
      https://www.lecourrierdelatlas.com/salah-hamouri-detention-prolongee-pour-lavocat-franco-palestinie

      Malheureusement, Salah Hamouri, avocat franco-palestinien de 35 ans, ne pourra pas se rendre comme prévu à Paris ce 4 juillet. Arrêté par les autorités israéliennes ce mardi 30 juin dans un centre médical de Jérusalem (il était venu passer le test du Covid obligatoire pour tous les futurs passagers), un juge israélien a décidé ce mercredi 1er juillet de le maintenir en détention au moins jusqu’au 7 juillet, date à laquelle une nouvelle audience aura lieu.

    • Israel/OPT: Arbitrary detention and judicial harassment of Mr. Salah Hamouri
      July 2, 2020
      https://www.fidh.org/en/issues/human-rights-defenders/israel-opt-arbitrary-detention-and-judicial-harassment-of-mr-salah

      The Observatory for the Protection of Human Rights Defenders, a partnership of FIDH and the World Organisation Against Torture (OMCT), requests your intervention in the following situation in Israel and the Occupied Palestinian Territory.

      Brief description of the situation:

      The Observatory has been informed by reliable sources about the arbitrary detention and the judicial harassment of Mr. Salah Hamouri, a Franco-Palestinian lawyer who works with Addameer Prisoner Support and Human Rights Association (Addameer)[1] in the Occupied Palestinian Territory.

      According to the information received, Mr. Salah Hamouri was arrested on June 30, 2020 around 10 a.m. by the Israeli authorities at a medical centre in Jerusalem where he was going to be tested for coronavirus before leaving for France where his wife and son live. He was then taken to the Moskobiyeh interrogation centre in Jerusalem, without being told the reasons for his arrest.

      On July 1, 2020, a judge at the Israeli Court of First Instance ordered the extension of his detention until July 7, 2020, for the purposes of further interrogations. Addameer’s lawyer filed an appeal against the extension of M. Salah Hamouri’s detention and the appeal session is scheduled for July 5, 2020.

  • Halte là, les charognards sont là !

    Comment @Marc : il y a dix jours (premier envoi) le premier prix était à 0,64 !

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    Dans l’attente de votre retour, je reste à votre disposition pour tout renseignement.

    Bien cordialement

    Alexandre BANCE
    Gérant Société ECO’DEKO
    06.11.01.37.47
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  • Les fonctionnaires sacrifiés sur l’autel du système « universel » de retraites

    Selon les observations de deux sociologues, le système de retraite proposé par le gouvernement se traduirait par une pénalisation des fonctionnaires de niveaux intermédiaire et supérieur, par rapport aux salariés en #CDI du privé.

    Beaucoup de critiques ont été justement formulées contre le projet de réforme des retraites, dépassant largement la seule question de l’âge pivot. D’abord sur l’incertitude qu’engendrerait un système de #points par rapport à un système où des droits réels sont accumulés, avec ses conséquences prévisibles comme le recours croissant aux #assurances_privées pour y faire face. Ensuite sur les limites d’un projet qui fixe à 14% du PIB le montant total des pensions de retraite alors que la #démographie française ainsi que le volume de richesse produite par actif sont en permanente évolution. Enfin sur le caractère artificiel du déficit annoncé des systèmes de retraite actuels, qui a bien été mis en évidence par un collectif d’économistes (http://www.atterres.org/article/rapport-du-cor-un-d%C3%A9ficit-construit-de-toutes-pi%C3%A8ces).

    En tant que sociologues travaillant sur les inégalités sociales, nous souhaitons intervenir dans ce débat en insistant sur le renforcement du système d’#inégalités dont est porteur la dernière version de ce projet. Ces inégalités, nous avons pu les mettre en évidence grâce à une nomenclature d’emploi élaborée dans le cadre de la rénovation des PCS 2020 de l’Insee, qui permet pour la première fois de comparer les fonctionnaires aux salariés du CDI dans le privé à quatre niveaux de qualification distincts.

    Certes, la communication gouvernementale laisse entendre que la réforme vise à combattre les inégalités de notre société : le système universel proposé serait équitable dans la mesure où il applique les mêmes règles à tous et toutes. Emmanuel Macron déclarait encore, lors de ses vœux aux Français le 31 décembre, qu’il devait faire cette réforme parce qu’« il s’agit d’un projet de justice et de progrès social ». Mais, contrairement aux apparences, la même équation n’aura pas les mêmes conséquences sur toutes les carrières, et le projet de réforme tend en réalité à accentuer les inégalités par rapport au système actuel, en particulier au détriment des fonctionnaires. Le renoncement annoncé à un « âge pivot » de 64 ans ne change en rien cette détérioration annoncée de leur situation.

    Rappelons un fait central : en France, les conditions de rémunération et de progression salariale entre le secteur public et le secteur privé diffèrent fortement, au détriment des fonctionnaires et ce sur l’ensemble des carrières. Le mode de calcul actuel des retraites compense, en partie seulement, cette inégalité structurelle.
    En finir avec les « privilèges » des fonctionnaires ?

    Gel du point d’indice, modification des règles d’avancement, retour du jour de carence, réduction du nombre de postes aux concours, etc. : les décisions politiques des dernières années sont sévères pour l’emploi public, et particulièrement pénalisantes pour les fonctionnaires. Plusieurs de ces décisions, motivées par l’objectif de contenir les dépenses publiques, contribuent à accroître les écarts avec les salariés du privé. Paradoxalement, dans le cadre de la réforme des retraites, c’est l’argument d’une plus grande égalité de traitement entre secteur public et secteur privé qui est cette fois convoqué pour justifier la modification du mode de calcul des pensions des fonctionnaires : ces dernières ne sont calculées que sur les six derniers mois d’activité, contre les 25 meilleures années dans le secteur privé. Un système universel des retraites serait ainsi plus équitable. En réalité, il ne ferait que prolonger les inégalités de carrière entre fonctionnaires et salariés du privé, qui se sont fortement accentuées avec les politiques conduites depuis quinze ans.
    Les fonctionnaires les plus qualifiés sont sous-payés et ont des progressions de carrière plus tardives

    Entre 2014 et 2017, les fonctionnaires exerçant un emploi de niveau supérieur (dont font notamment partie les plus de 900 000 enseignants, mais aussi les médecins hospitaliers ou encore les hauts fonctionnaires) ont perçu en moyenne 2 668 euros net mensuels, primes comprises avant impôt, contre 3 508 pour les salariés du privé en CDI de même niveau de qualification (cadres et ingénieurs). Sur quarante ans de carrière, cette différence de 840 euros tous les mois équivaut à… 403 200 euros !

    Mais ces inégalités-là, pourtant bien connues du gouvernement après deux ans et demi de consultation des partenaires sociaux, on n’en parle pas. Ou alors on les renvoie à d’hypothétiques plans de revalorisation, souvent annoncés mais toujours repoussés, et dont les montants ne semblent pas du tout à même de compenser le décrochage salarial de ces fonctionnaires. Au contraire, ce que le projet de réforme prévoit, c’est d’appliquer un même mode de calcul des droits à la retraite à des carrières inégales.

    Or les rémunérations ne sont pas seulement inégales en moyenne, elles le sont aussi en progression : les salaires des fonctionnaires de 50 à 59 ans (3 177 euros) correspondent au double de ceux de 20 à 29 ans (1 686 euros) ; rien de tel ne s’observe dans le privé où les salaires sont nettement plus élevés en début de carrière et augmentent moins ensuite. Si jusqu’à présent la faiblesse des rémunérations pendant une grande partie de la carrière avait des conséquences sur l’attractivité de l’emploi public, les démissions précoces et les conditions de vie des fonctionnaires, elle ne pesait au moins pas dans le calcul de leurs pensions. La prise en compte de l’ensemble de la carrière et non des six derniers mois changera la donne. Difficile pour le gouvernement de présenter comme équitable une réforme qui accroît les inégalités à l’âge de la retraite alors qu’elles sont déjà béantes en cours de vie active !
    Au niveau intermédiaire, la pénibilité horaire des fonctionnaires qui ne serait plus compensée

    Aux autres niveaux de qualification, les écarts de salaire entre public et privé sont moins marqués. Si les fonctionnaires exerçant un emploi de niveau intermédiaire (comme les infirmières ou les agents de police) gagnent moins que leurs homologues du privé en début de carrière (1 653 euros par mois, contre 1 750), ils tendent à les dépasser en fin de carrière (2 299 contre 2 216). Mais ce que gomme cette proximité, c’est l’écart des contraintes horaires que produisent les missions de service public : les fonctionnaires exerçant un emploi de niveau intermédiaire sont davantage concernés par le travail le dimanche (33% travaillent au moins un dimanche par mois, contre 14% de leurs homologues du privé), le soir (34% contre 21%) et la nuit (20% contre 9%).

    On peut supposer que ces pénibilités ont été prises en compte pour justifier le maintien d’un régime spécifique pour les agents de police. Pour les autres fonctionnaires, si le projet de réforme était adopté, le nouveau mode de calcul des droits à la retraite réduirait le léger avantage qu’ils peuvent tirer de leur progression salariale, pour situer leur pension au niveau de leurs homologues du privé, qui ont pourtant moins eu à affronter ces contraintes d’emploi du temps. Equitable, dites-vous ?
    Un nivellement par le bas et des fonctionnaires sacrifiés au lieu d’une politique ambitieuse de service public

    En appliquant à tous et toutes le mode de calculs des retraites le moins avantageux, le projet de réforme joue la carte d’un nivellement par le bas. Les données statistiques montrent qu’il se traduirait de plus, et surtout, par une pénalisation des fonctionnaires de niveau intermédiaire et supérieur, par rapport aux salariés en CDI du privé. Non seulement ce projet est donc loin d’être égalitaire, mais il serait en outre dangereux pour l’avenir des services publics qui, de fait, parviendraient de moins en moins à susciter des vocations. A l’heure où le nombre de candidats au concours d’enseignement ne cesse de chuter, où les hôpitaux peinent à recruter et à fidéliser leurs personnels, la perspective de cette dégradation est susceptible de porter un nouveau coup – et cette fois vraiment majeur – à la qualité des services publics.

    https://www.liberation.fr/debats/2020/01/14/les-fonctionnaires-sacrifies-sur-l-autel-du-systeme-universel-de-retraite
    #fonctionnaires #fonctionnariat #service_public #retraite #retraites #réforme #démographie #fonction_publique

    –--------

    Ensuite sur les limites d’un projet qui fixe à 14% du PIB le montant total des pensions de retraite alors que la démographie française ainsi que le volume de richesse produite par actif sont en permanente évolution.

    –-> A mettre en lien avec cette analyse du comité de mobilisation de la DG de l’Insee
    https://seenthis.net/messages/814696#message816386

    • Reçu d’une collègue par email, le 15.01.2020 :

      En plus, des rapports relatifs à la LPPR, les discussions plus généralement portent sur la fin du statut de fonctionnaire public :

      –entrée en vigueur le 1er janvier 2020 de la loi de transformation de la fonction publique, avec l’instauration des #ruptures_conventionnelles de contrat entre l’Etat et les #fonctionnaires_titulaires, indemnités de #rupture_conventionnelle à rembourser à l’Etat si l’agent.e retrouve un emploi dans la fonction publique jusqu’à 6 ans après son #licenciement,
      –la généralisation dans la recherche et dans les universités des #contrats_de_chantier, (contrats autorisés dans la fonction publique par l’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017)
      –aujourd’hui 35% des personnels des universités sont #contractuels (les universités sont le service public où le recours à des contractuels non-titularisé.e.s est le plus fort).

  • FDA Seizes Documents From E-Cigarette Maker Amid Crackdown On Flavored Vapes : NPR
    https://www.npr.org/2018/10/03/653891923/fda-seizes-documents-from-e-cigarette-maker-amid-crackdown-on-vaping-flavors

    JUULs are trendy, USB-shaped vaporizers that provide a quick dose of nicotine to users. Introduced in 2015, the vapes are marketed as an alternative to tobacco cigarettes for adult users, but some critics say that flavors such as mango and creme appeal primarily to teenagers and children. One study suggests that 81 percent of children who ever use tobacco start with a flavored tobacco product.

    “The popularity of JUUL among kids threatens our progress in reducing youth e-cigarette use,” said Dr. Robert Redfield, director of CDC, in a press release. “We are alarmed that these new high nicotine content e-cigarettes, marketed and sold in kid-friendly flavors, are so appealing to our nation’s young people.”

    The seizure was the latest in a series of FDA crackdowns on the e-cigarette market. In September, the agency announced it had issued more than 1,300 warning letters and fines to convenience stores, gas stations and other stores over the summer for selling e-cigarettes to minors — its largest such action to date.

    “It is abundantly clear that tobacco companies are developing and marketing e-cigarette flavors that appeal to, and addict, children,” the senators wrote in a letter.

    Durban and Murkowski recently introduced legislation that would ban the use of flavoring in cigars — not e-cigarettes — and give tobacco companies one year to prove that “their e-cigarette flavors actually help adults quit smoking cigarettes” and “do no cause children to start smoking.” Currently, there is no legislation regulating the flavors of e-cigarette products.

    FDA Commissioner Scott Gottlieb called youth e-cigarette use an “epidemic” last month, saying the practice “shows no signs of abating.”

    “The FDA won’t tolerate a whole generation of young people becoming addicted to nicotine,” he continued.

    #Tabac #Salopards #Addiction

  • Is Yemen’s Man-Made Famine the Future of War ? | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/news/news-desk/is-yemen-intentional-starvation-the-future-of-war?mbid=social_facebook

    The U.S.- and Saudi-backed war here has increased the price of food, cooking gas, and other fuel, but it is the disappearance of millions of jobs that has brought more than eight million people to the brink of starvation and turned Yemen into the worst humanitarian crisis in the world. There is sufficient food arriving in ports here, but endemic unemployment means that almost two-thirds of the population struggle to buy the food their families need. In this way, hunger here is entirely man-made: no drought or blight has caused it.

    In 2015, alarmed by the growing power of a Shia armed group known as the Houthis in its southern neighbor, Saudi Arabia formed a coalition of Arab states and launched a military offensive in Yemen to defeat the rebels. The Saudis believed that the Houthis were getting direct military support from the kingdom’s regional archrival, Iran, and its Lebanese proxy, Hezbollah. The offensive quickly pushed the Houthis out of some southern areas, but then faltered; the rebels still control much of the country, including the capital.

    A blockade of the rebel-held area is intermittently enforced by the Saudis, with all shipments of food and other imported goods subject to U.N. or coalition approval and inspections, driving up prices. Saudi-led aerial bombing has destroyed infrastructure and businesses, and has devastated the economy inside rebel-held areas. The Saudi-led coalition, which controls Yemen’s airspace, has enforced an almost complete media blackout by preventing reporters and human-rights researchers from taking U.N. relief flights into Houthi-controlled areas for much of the last two years. In June, I reached the capital by entering the coalition-controlled part of Yemen and then, travelling by road, crossed the front line disguised as a Yemeni woman in local dress and a face veil.

    Human-rights groups question the legality of the Hodeidah offensive, as well as the Saudi-led blockade and aerial bombing campaign, on the grounds that they have created widespread hunger. The Geneva Conventions prohibit the destruction of “objects indispensable to the survival of the civilian population.” Alex de Waal, the author of the book “Mass Starvation,” which analyzes recent man-made famines, argued that economic war is being waged in Yemen. “The focus on food supplies over all and humanitarian action is actually missing the bigger point,” de Waal told me. “It’s an economic war with famine as a consequence.”

    The world’s most recent man-made famine was in South Sudan, last year. There, the use of food as a weapon was clearer, with civilians affiliated with certain tribes driven from their homes—and food sources—by soldiers and rebels determined to terrify them into never coming back. In the epicenter of the famine, starving South Sudanese families told stories of mass murder and rape. Entire communities fled into nearby swamps and thousands starved to death or drowned. Gunmen burned markets to the ground, stole food, and killed civilians who were sneaking out of the swamps to find food.

    In Syria, the images of starving children in rebel-controlled Eastern Ghouta, at the end of last year, were the latest evidence of the Assad regime’s use of siege-and-starvation tactics. With the support of Russia and Iran, the Syrian government has starved civilian enclaves as a way to pressure them to surrender. In Yemen, none of the warring parties seem to be systematically withholding food from civilians. Instead, the war is making it impossible for most civilians to earn the money they need buy food—and exposing a loophole in international law. There is no national-food-availability crisis in Yemen, but a massive economic one.

    Martha Mundy, a retired professor of anthropology from the London School of Economics, has, along with Yemeni colleagues, analyzed the location of air strikes throughout the war. She said their records show that civilian areas and food supplies are being intentionally targeted. “If one looks at certain areas where they say the Houthis are strong, particularly Saada, then it can be said that they are trying to disrupt rural life—and that really verges on scorched earth,” Mundy told me. “In Saada, they hit the popular, rural weekly markets time and again. It’s very systematic targeting of that.”

    De Waal argued that man-made famines will become increasingly common aspects of modern conflict, and said that defining war crimes related to food and hunger more clearly will become increasingly urgent. Hunger and preventable diseases have always killed many more people than bombs and bullets, he said, but if they are a direct result of military strategy, they should not be considered the product of chance. The war in Yemen and other wars being waged today are forcing a new legal debate about whether the lives of many people killed in conflict are lost or taken. “It is possible that they could weasel out from legal responsibility,” de Waal said, referring to commanders in such a conflict. “But there should be no escape from moral responsibility.”

    #Guerre #Famine #Salopards

  • Condamnée pour avoir protégé des salariées victimes de harcèlement sexuel
    http://www.ugict.cgt.fr/ugict/presse/condamnee-pour-avoir-protege-des-salariees-victimes-de-harcelement-sexuel

    Par une décision en date du 4 mai 2018, la médecin du travail Karine Djemil vient d’être condamnée par l’ordre des médecins à 6 mois d’interdiction d’exercice dont trois fermes, pour avoir donné des soins médicaux à plusieurs femmes harcelées sexuellement dans le cadre de leur travail. Source : UGICT CGT

  • Prime d’activité : Après les retraités, le gouvernement s’attaque aux handicapés
    http://www.revolutionpermanente.fr/Prime-d-activite-Apres-les-retraites-le-gouvernement-s-attaque-

    Depuis Octobre 2016 les pensionnés d’invalidité en emploi aux faibles revenus bénéficiaient d’une prime d’activité, comme le reste des travailleurs. Cette prime d’activité a été créé en janvier 2016 pour tous les travailleurs indépendants ou salariés, offrant un complément de revenu aux personnes touchant moins de 1500 euros par mois (pour une personne célibataire et sans enfant). Il avait été obtenu à cette époque que l’allocation adulte handicapé (AAH) et la pension d’invalidité soient considérées comme des revenus d’activité et non comme des prestations sociales. Cela permettait par exemple à une personne célibataire touchant 717€ de salaire et 280€ de pension, de bénéficier de 149,17€ de prime par mois.

    Aujourd’hui le gouvernement argue que « cette prise en compte dérogatoire de revenus (…) n’a pas été utilisée par un grand nombre de bénéficiaires » pour justifier la suppression de ce dispositif. Ce qui conduira les 230 000 pensionnés d’invalidité en emploi à ne plus toucher aucune prime ! Ce pour des personnes qui vivent déjà pour beaucoup en dessous du seuil de pauvreté et pour qui trouver un emploi se complique encore du fait de leur handicap. Cet argument avancé par le ministère des finances est d’autant plus sournois que lors de la création de la prime d’activité en janvier 2016, les allocataires AAH et les pensionnés d’invalidité avaient été « oubliés ». Grace à la mobilisation des associations pour les titulaires d’invalidité le dispositif avait fini par être opérationnel en Octobre 2016, mais sans effet rétroactif. De surcroît, ce fut réalisé sans communication particulière, ce qui fait que beaucoup de personnes n’ont certainement pas su qu’elles pouvaient en bénéficier. C’est de cela aujourd’hui dont se sert Bercy pour justifier la suppression de la prime.

    Voir aussi, baisse du plafond de ressources des couples pris en compte dans le calcul de l’AAH
    https://seenthis.net/messages/634218

    #AAH #prime_d'_activité #austérité_discrète

  • #AAH et revenu du conjoint : la mesure choquante ? - Allocation et aides financières aux adultes handicapés (10191)
    https://informations.handicap.fr/art-aah-revenu-conjoint-51-10191.php

    Quant à l’APF (Association des paralysés de France), elle fait son propre calcul, avec le scénario le plus défaitiste. « Même avec la revalorisation de 90 euros, le plafond de ressources pour le couple serait de 1 350 euros par mois, contre 1 621,78 euros aujourd’hui, estime-t-elle. Avec cette baisse du plafond, les allocataires de l’AAH vivant en couple (plus de 250 000 bénéficiaires) vont perdre une partie conséquente de leur AAH, au maximum 272 euros par mois, y compris en tenant compte de la revalorisation ». L’APF alerte le président de la République et son gouvernement de « la dimension terriblement négative de ces mesures qui va à l’encontre de l’ambition et des intentions affichées d’une société plus inclusive et de lutte contre la #pauvreté des personnes en situation de handicap ».

    • Commentaire sur Facebook

      Augmentation de l’AAH annoncée : « L’allocation aux adultes handicapés passera à 860 euros le 1er novembre 2018, puis à 900 euros le 1er novembre 2019. En 2 ans, la hausse sera donc d’environ 90€ ».

      En réalité, +49,11€ dans un an et +40€ supplémentaires dans deux ans, soit un total de 89,11€ dans deux ans.

      Dans le même temps, augmentation immédiate de 2€ par jour du forfait journalier (soit 60,83€ par mois en moyenne).

      Quel avantage réel restera-t-il aux personnes handicapées accueillies en Maison d’Accueil Spécialisée ?

      Elles seront même perdantes immédiatement, puisque leurs revenus, nets de forfait journalier, passeront de 263,39€ à 202,56€ au 1er janvier 2018, soit une baisse de 23%.

      En fonction des effets contradictoires de ces mesures, les résidents de MAS ne verront réellement les effets de l’augmentation de leur AAH (de 28,28€ mensuels en moyenne et non 90€) qu’à partir d’avril 2022, d’après mes calculs.

      Certes, le décret n° 2010-15 du 7 janvier 2010 garantit un minimum de ressources à hauteur d’au moins 30 % de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) à l’ensemble des personnes en situation de handicap résidant en Maison d’Accueil Spécialisée, mais l’impact de ces mesures se reportera alors sur le budget de fonctionnement des établissements.

    • Macron réalise un projet PS.

      « Un travail de rapprochement des règles de prise en compte de la situation familiale des bénéficiaires de l’AAH avec celles applicables aux bénéficiaires d’autres minima va être engagé, au regard des disparités de traitement mises en lumière tant par le rapport Sirugue de 2016 relatif à la réforme des minima sociaux que par l’enquête en cours de la Cour des comptes sur les prestations monétaires aux ménages modestes. En effet, le niveau de ressources garanti à un couple comptant un bénéficiaire de l’AAH s’établit aujourd’hui à 2 fois celui d’une personne isolée, alors qu’il s’établit à 1,5 fois pour les bénéficiaires du RSA. Les règles d’appréciation des revenus des bénéficiaires de l’AAH en couple, qui représentent un peu moins d’un quart des allocataires, seront rapprochées en deux temps de celles des autres minima. » (...)

      Rappelons que les personnes concernées réclament depuis longtemps déjà la fin de la prise en compte des revenus du conjoint, afin de pouvoir bénéficier de ressources propres.

      #rapport_Sirugue #minima_sociaux

  • Vendée : 30 platanes abattus pour laisser passer un convoi de coques de bateaux - Yahoo Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/vend%C3%A9e-30-platanes-abattus-laisser-passer-convoi-coques-14384964

    Une trentaine de platanes ont été abattus mercredi à Luçon (Vendée) pour laisser passer deux coques de bateaux acheminées par un transporteur privé qui bloquaient une route départementale, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

    Le convoi, transportant deux coques de bateaux en aluminium de près de 10 mètres de large et 33 m de long de Fontenay-le-Comte aux Sables d’Olonne, s’est trouvé immobilisé mercredi matin à l’entrée de Luçon, sur la route départementale D746, empêchant « toute circulation », a indiqué le conseil départemental de la Vendée.

    Selon son président, Yves Auvinet, joint par une correspondante de l’AFP, « cinq arbres gênaient ; donc, effectivement, quelqu’un du département a donné l’autorisation (d’abattre) 5 arbres, pas 32 ». « C’est un petit peu lamentable », a-t-il déclaré.

    Estimant avoir été « mis devant le fait accompli par le transporteur », le département a informé dans un communiqué qu’il allait demander à la société « de prendre en charge les frais de replantation ».

    Le transporteur, Multi-Trans, avait déjà fait une demande « il y a une semaine » pour « couper quelques arbres », ce qui lui avait été refusé, a assuré le conseil départemental.

    Une « solution alternative » avait alors été proposée au transporteur par les services routiers départementaux, celle « de passer par un champ à côté de la route », selon le communiqué du département.

    Et elles appartiennent à qui ces coques ? #arbres #salopards #destruction

  • Will Israel’s “whiff from hell” weapon be used to crush US protests? | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/rania-khalek/will-israels-whiff-hell-weapon-be-used-crush-us-protests
    https://electronicintifada.net/sites/electronicintifada.net/files/styles/original_800w/public/img_0715.jpg?itok=uF49CH5m&timestamp=1434142223 Israel often fires skunk water on the West Bank village of Bilin. (Anne Paq ActiveStills)

    US police departments are interested in procuring the foul-smelling skunk water that Israeli forces routinely use on Palestinians, according to The Economist.

    The Economist, which refers to skunk water as “a whiff from hell,” reports that the weapon “has attracted the interest of law-enforcement agencies in America which, after riots in Ferguson and Baltimore, crave better ways to scatter rioters without killing or injuring them.”

    Combien de temps encore avant que le pouvoir français soit séduit ?

    #salopards

  • Hollande à la télé : ses principales déclarations - Politis
    http://www.politis.fr/Hollande-a-la-tele-ses-principales,28914.html

    « J’ai décidé pour les personnes qui ont toutes leurs annuités, qui ont plus de 60 ans et qui ne trouveront plus l’#emploi jusqu’à 62 ans (...) pour ces personnes, on pourra avoir cette prestation » qui avait été supprimée, afin de « les conduire à la retraite »,

    Donc, on a acté qu’à partir de 60 ans, on ne trouvera plus d’emploi... mais on maintient le recul de l’âge de la #retraite...
    #paupérisation #précarité

    • Heureusement que l’AER allocation équivalent retraite) semble (?) devoir être rétablie.... car pour l’instant, il y a pas mal de monde qui en est réduit à attendre les mirifiques 800€ du « minimum vieillesse (#ASPA : allocation se solidarité aux personnes âgées)
      Mais il me semble que notre pdt-HEC a surtout essayé de jouer le conseiller de Pôle emploi avec la dame présente sur le plateau, quitte à promettre encore des emplois vieux.

      En l’occurrence, ce qu’elle pourrait faire amicalement, grâce à un revenu disponible suffisant, elle le fait » à son compte" en réalisant des travaux de coutures moyennant finances pour son entourage... Histoire de payer les factures.

      La clé de l’orientation politique, a été clairement exprimée : « on a du aider les #entreprises car il n’y a a pas d’autres moyens » serine ce cochon #socialiste. Et c’est si peu important que même un direct de médiapart comme celui qui était réalisé hier au même moment, cite « 40 millions » par an d’aide aux entreprises (et non 40 Milliards/an, pour le seul pacte de responsabilité).

      #précarisation #porcherie #premier_flic_de_France

    • @sombre je suis pas certaine que la grécisation des noms de dirigeants au service d’une politique libérale soit pertinente, je crains que ça cristallise toute une population qui n’en a vraiment pas besoin. Des cons et des #crétins_abyssaux, il y a en a sur tous les continents et dans tous les pays. #hollande n’a pas besoin de modèle ailleurs, c’est une raclure à lui seul.
      @colporteur les porcs et les cochons n’ont rien à voir avec ces bassesses spécifiquement humaines !
       :)

    • Selon les précisions données au Monde vendredi matin par l’Elysée, la nouvelle allocation annoncée jeudi par François Hollande permettra d’accompagner jusqu’à la retraite les personnes de plus de 60 ans en fin de droits au chômage et ayant déjà acquis tous leurs trimestres. Ces personnes, qui touchent aujourd’hui l’allocation de solidarité spécifique, bénéficieront d’une aide supplémentaire pour porter leur revenu à « près de 1 000 euros », a précisé l’Elysée.

      Reste quelques zones floues : cette mesure sera-t-elle valable dans le temps ou le décret précisera-t-il des dates de naissance comme en 2013 ? Quel sera son montant précis ? Et comment sera financé ce dispositif jugé trop coûteux par la majorité précédente ?

      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/11/07/hollande-restaure-une-allocation-pour-les-chomeurs-proches-de-la-retraite_45

      Donc tous ceux (et aussi bcp plus encore celles) qui ont connu des carrières trop discontinues (maternités, CDD) pour avoir tous les trimestres exigés devront attendre 65 ans et les 800 € de l’ASPA.

      C’est plus raisonnable de tenter sa chance dans les bads jobs ou logique de... faire la « mule » en trimballant du shit dans son camping-car pour des commerçants (comme quelques arrestations l’ont montré ces dernières années, comme quoi les flics arrivent à aller au delà de leurs préventions contre les djeun’s pour taffer).

    • @odilon : il n’empêche que le scénario à la grecque (mais on pourrait aussi bien l’accommoder à l’espagnol ou à la portugaise) me semble bien parti pour se réaliser en France. Il n’y a qu’à lire une certaine presse pour s’en convaincre tant les bonnes idées pour mettre le petit peuple au régime sec y foisonnent.
      Je ne pense pas que le tag incriminé stigmatise le peuple grec mais plutôt ses #salopards de dirigeants.

    • @odilon, oui, ok, avais failli écrire « sauf le respect dû aux cochons » mais j’ai cru comprendre que le cannibalisme des cochons, comme nous omnivores, était favorisé/déclenché par des conditions de vie dégueulasses (manque de place, etc), du coup, ça me semble pas si inapproprié dans notre sympathique « société de concurrence » où on doit jouer des coudes (quitte à verser une larme sur Fraisse, 3 jours trop tard comme l’ont fait des notables socialistes, lorsqu’ils ont à nouveau compris qu’il fallait humaniser un peu la technocratie), voire marcher sur la tronche des autres, les bouffer.
      Et ces porcs là, les gouvernants, c’est ceux qui nous bouffent. C’est pas ceux à qui on est heureux de filer chaque jour ses restes et plus si besoin, de dire bonjour, sans même penser encore aux ripailles qui viendront.

    • Hollande : une mesurette pour les chômeurs âgés, le gros lot pour les patrons
      http://www.humanite.fr/hollande-une-mesurette-pour-les-chomeurs-ages-le-gros-lot-pour-les-patrons-

      Le chef de l’Etat a été en revanche beaucoup plus clair pour annoncer un nouveau geste, d’une toute autre envergure, à l’attention du patronat. Une décision peu commentée, et pourtant lourde de menaces pour la protection sociale. A compter de 2017, le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), ce méga avantage fiscal accordé au Medef en 2013, représentant un allègement d’impôt de 20 milliards d’euros par an pour les employeurs, serait « transféré » sur « une baisse de cotisations sociales pérenne ». C’est très exactement ce que réclamait le patronat, intéressé par la manne des 20 milliards, mais peu enthousiaste pour la forme du crédit d’impôt.

  • Morbihan. Galettes de fioul et cadavres d’oiseaux - Morbihan - Le Télégramme
    http://www.letelegramme.fr/morbihan/morbihan-galettes-de-fioul-et-cadavres-d-oiseaux-08-02-2014-10026050.ph

    Des galettes d’hydrocarbures ont été repérées dès mercredi soir sur plusieurs secteurs du littoral morbihannais. Elles ont fait leur apparition jeudi, vers 16 h, sur les plages de Larmor-Baden. Une cinquantaine de kilos ont été ramassés, hier matin, par les services techniques de la commune, sur les plages et côtes de Berchis, Locmiquel, Le Nivarh et le Paludo. Les côtes des sept îles ont également été touchées. Des cadavres d’oiseaux de mer ont également été découverts (macareux moines, guillemots de Troïl, pingouins Torda), apparemment non maculés d’hydrocarbures.
    (…)
    À Quiberon, le maire a, lui aussi, pris un arrêté interdisant l’accès aux plages touchées, du casino jusqu’à la pointe de Conguel. « Je n’ai pas le matériel adéquat pour équiper les agents techniques, je les ai commandés. On aura des masques et des combinaisons lundi matin », précisait Jean-Michel Belz. Une trentaine de personnes des services techniques de la mairie seront mobilisées lundi. À Saint-Pierre Quiberon, ce sont les plages côté Penthièvre qui sont touchées : la grande plage de Penthièvre, la plage du Moulin Rouge et la plage Saint-Joseph de l’océan. Les employés municipaux ont sécurisé leur accès et le maire a promulgué un arrêté pour en interdire la fréquentation pendant le week-end. Là encore, le nettoyage commencera lundi.

    Fioul lourd pour la propulsion des navires
    Là où les dépôts ont été retrouvés, les hydrocarbures recouvraient environ 3 % du littoral, plages, galets et rochers concernés.

    Pour iTélé, l’association Volée de Piafs et la LPO, au moins 5000 oiseaux morts. Avec la tempête, les avions de surveillance n’ont pas décollé : les dégazeurs sauvages en profitent…
    Au moins 5.000 oiseaux morts sur le littoral Atlantique – i>TELE
    http://www.itele.fr/france/video/au-moins-5000-oiseaux-morts-sur-le-littoral-atlantique-72193

    Les tempêtes à répétition qui balayé la Bretagne sont à la fois un désastre économique, mais aussi écologique. Des milliers d’oiseaux ont été retrouvés morts sur les plages de la côte Atlantique. Pour la plupart, ils sont morts d’épuisement, d’autres ont été victimes de dégazages sauvages. Reportage sur la plage de Plouharnel, dans le Morbihan.

    (En fait, la grande plage de Penthièvre et Erdeven)

  • Municipales Angers 2014 : Quand Christophe Béchu trempait dans l’affaire Dexia...
    http://www.municipales-angers.fr/2014/02/quand-christophe-bechu-trempait-dans.html

    Dans son rapport public de juillet 2013, la Cour des comptes, condamne vertement la gestion de Dexia, la banque franco-belge des collectivités locales. Dans ce même rapport, elle mène une violente charge contre ses anciens dirigeants, qualifiant même son conseil d’administration d’incompétent et de responsables impunis pour les nombreux prêts « toxiques » accordés aux collectivités locales françaises. Parmi les responsables de ce fiasco, l’un des anciens administrateurs de Dexia, Christophe Béchu, président du Conseil général de Maine-et-Loire...

    #banksters #salopards