Alexis Potschke : « J’ai lu le message du ministre et j’ai peur »
▻https://www.cafepedagogique.net/2023/12/12/alexis-potschke-jai-lu-le-message-du-ministre-et-jai-peur
J’ai lu le message du ministre tout à l’heure, et j’ai peur maintenant, très peur de ce qui vient : ça faisait longtemps que je n’avais pas eu peur comme ça.
Il y a un passage qui m’a plongé dans une angoisse terrible. Tenez, c’est ce morceau-là :
« À compter de la rentrée prochaine, les élèves de 6ème et de 5ème seront donc désormais répartis en 3 groupes de niveaux pour leurs enseignements de français et de mathématiques. »
Ça n’a l’air de rien, comme ça, et quiconque ne sait pas vraiment ce qu’est une classe pourrait même hausser des épaules, trouver cela normal, se dire que j’en rajoute, passer outre. Ah ! ces profs, ils se plaignent tout le temps !
C’est malgré tout la mise à mort d’une certaine vision de l’enfance. C’est la fin de l’idée des classes hétérogènes ou chacun peut apprendre à chacun et de chacun, où les élèves en réussite peuvent venir en aide aux élèves en difficulté, et où les élèves en difficulté peuvent prendre confiance en eux, s’appuyer sur leurs pairs ; se sentir un peu, de temps en temps, membre d’un groupe qui n’est ni bon ni mauvais, juste un groupe ; savourer leurs prises de parole réussies, travailler ensemble : apprendre des autres et leur apprendre des choses.
C’est la fin d’un même postulat d’éducabilité. Tous les élèves sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres ! À dix ans, le rouage se met en marche : les uns à droite, les autres à gauche, le bénéfice du doute pour le ventre mou, tout ça, ça se rangera plus tard. Hop ! On classe, on trie ! Mais ce qu’il faut bien avoir à l’esprit, c’est que c’est pour le pire. Que ça ne marche pas.
Imaginez-vous, dix ans fraîchement révolus, faire votre entrée au collège. Le couperet est tombé quelques semaines plus tôt, vous ne le saviez peut-être même pas, mais : vous êtes un élève en difficulté. Alors voilà : vos camarades seront des élèves en difficulté. Votre enseignant vous fera des cours pour élèves en difficulté. Vous aurez un emploi du temps d’élève en difficulté. Vous avez dix ans, votre avenir a déjà un nom.
Autour de vous, aussi : essentiellement des garçons. À cet âge, les groupes de niveaux sont aussi, malheureusement, des groupes de genre.
Vous ne pourrez pas profiter des remarques brillantes de vos camarades, travailler avec eux, apprendre d’eux : non, ce n’est pas la place qui vous a été assignée. Vous êtes en difficulté. Vous aurez toujours l’impression que vos enseignants vous parlent plus lentement qu’aux autres, et de la suspicion en lisant les appréciations sur votre bulletin.
Le groupe classe, c’est fini. Bienvenue dans le sépulcre des ambitions. Mais que voulez-vous ? C’est ainsi que fonctionne la fabrique des élites. On vous laissera prendre la forme qu’on attend de vous. Vous n’apprendrez que ce qu’on a décidé de vous apprendre – à vous, parce que vous êtes : en d-i-f-f-i-c-u-l-t-é. Tant pis pour le reste !
]]> Le maire de Gravelines refuse le permis de construire pour les antennes relais d’Elon Musk Mercredi 28 avril 2021 - Par Romane Porcon
▻https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-maire-de-gravelines-refuse-le-permis-de-construire-pour-les-antennes-r
Le maire de Gravelines refuse d’accorder le permis de construire pour les antennes relais au sol que la société d’Elon Musk, SpaceX, veut implanter dans sa commune pour son projet Starlink d’internet par satellite.
Après avoir dans un premier temps accepté le permis de construire de la base terrestre de Starlink, le maire de Gravelines refuse finalement d’accorder le permis de construire pour les antennes relais au sol que la société d’Elon Musk, SpaceX, veut implanter dans sa commune. Une décision prise par Bertrand Ringot au motif que l’entreprise partenaire, Centurylink, n’a pas répondu aux demandes de prise en charge financière du raccordement au réseau public d’électricité des 9 antennes de télécommunications qui seraient installées, selon l’arrêté municipal daté du 26 avril.
Dans un courrier du 5 mars, M. Ringot avait par ailleurs demandé à l’entreprise de fournir des documents « prévus par les textes », en français, sur l’exposition aux champs électromagnétiques générées pour les personnes travaillant ou vivant à proximité. Il n’a pas obtenu de réponse. L’élu avait rendu en novembre un avis favorable, avant de se raviser avec un avis défavorable en mars. Centurylink pourra soit redéposer un permis modifié, soit contester en justice l’arrêté, selon Monsieur Ringot.
La société SpaceX, dirigée par Elon Musk, voudrait installer sur cette commune du littoral proche de Dunkerque, neuf dômes de 1,5 m de diamètre dans un enclos de 240 m2. Ils communiqueraient avec les satellites privés que le milliardaire est en train de mettre en orbite à une altitude relativement basse pour fournir un internet haut débit, partout sur le globe, avec un temps de réponse très rapide. Les fusées SpaceX ont à ce jour mis en orbite autour de la Terre environ un millier de satellites pour ce projet d’envergure mondiale baptisé Starlink. En France, l’Agence nationale des fréquences en a autorisé trois, à Villenave d’Ornon (Gironde), Gravelines et Saint-Senier-de-Beuvron (Manche), mais dans ce dernier village de 350 habitants, la mairie s’y oppose par principe de précaution.
#spacex #starlink #elon_musk #5g #tesla #espace #satellite #technologisme #saloperies #Dunkerque #technologie #internet #antennes_relais #champs_électromagnétiques #Centurylink
]]>Ici on suggère que les coupables ne sont pas forcément #pangolins et #chauve-souris sauvages, mais pourquoi pas des cochons industriels, très présents à #Wuhan aussi :
New research suggests industrial livestock, not wet markets, might be origin of Covid-19
GRAIN, le 30mars 2020
▻https://www.grain.org/en/article/6437-new-research-suggests-industrial-livestock-not-wet-markets-might-be-orig
For one, pigs and humans have very similar immune systems, making it easy for viruses to cross between the two species, as happened with the Nipah virus outbreak in Malaysia in 1998. Indeed, just three years before the Covid-19 outbreak began, tens of thousands of pigs in four factory farms in Qingyuan county in Guangdong, less than 100 km from the site where the SARS outbreak originated in 2003, died from an outbreak of a new, lethal coronavirus strain (SADS) that turned out to be 98 percent identical to a coronavirus found in horseshoe bats in a nearby cave. Luckily transmission to humans did not occur, but subsequent laboratory tests demonstrated that such transmission could have been possible.
Etude originelle :
Kristian G. Andersen, Andrew Rambaut, W. Ian Lipkin, Edward C. Holmes & Robert F. Garry, « The proximal origin of SARS-CoV-2 », Nature Medicine (2020)
►https://www.nature.com/articles/s41591-020-0820-9
Coronavirus : la confession d’Agnès Buzyn suscite une double polémique
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/18/coronavirus-la-confession-d-agnes-buzyn-suscite-une-double-polemique_6033469
« Si nous n’avions pas pris au sérieux cet événement sanitaire, je n’aurais pas organisé une réunion dès le mois de janvier » ni « pris des décisions lourdes », a fait valoir M. Philippe sur France 2. Quant à l’alerte d’Agnès Buzyn sur la tenue des élections, il convient qu’elle a eu lieu le 30 janvier. Mais précise habilement qu’« à l’époque, beaucoup de médecins n’étaient pas d’accord avec elle ».
(Par décisions « lourdes » je suppose qu’il parle du poids de la matraque ?)
« Qu’Agnès Buzyn ait alerté sur les dangers du coronavirus quand elle était ministre, c’est faux, assure de son côté une source gouvernementale. En public et en privé, elle tenait les mêmes propos. Elle disait qu’il n’y avait pas de risques. »
En effet c’est la panique à bord !
PS :
Un cadre local [de LREM] envoie un SOS aux dirigeants : « Peut-on avoir d’urgence des éléments de langage sur cet article ? Vu la violence des réactions sur nos boucles et les réseaux sociaux, c’est une bombe si on n’arrête pas ça tout de suite. »
(ici insultes censurées)
]]>#cojonesvirus : compilation d’articles et de « seen » à propos de tous les biais suscités par cette Pan ! Pan ! Démie, des sottises que l’on pourra lire dans quelques recoins mal famés de la #médiasphère, mais aussi de quelques autres phénomènes tels que l’instauration d’une surveillance de masse généralisée, du lobbying des laboratoires pharmaceutiques, de la mise en évidence des gros bugs à tous les étages de nos sociétés marchandisées, etc.
Il semble se dessiner un début de solution du côté de Vittel ou Contrexéville (ch’ais plus trop ...) :
Le projet Starlink d’Elon Musk menace la recherche astronomique – Autour du Ciel
►https://www.lemonde.fr/blog/autourduciel/2020/02/06/le-projet-starlink-delon-musk-menace-la-recherche-astronomique
En mettant en orbite des milliers de satellites, la société SpaceX va rendre l’observation scientifique du ciel de plus en plus difficile.
Le 23 mai 2019, le lancement en une seule fois d’une soixantaine de satellites de télécommunication par la société américaine SpaceX a fait l’effet d’un grand coup de flash en pleine nuit pour la communauté astronomique internationale, tant amateur que professionnelle ! Le projet Starlink imaginé par Elon Musk et ses ingénieurs pour vendre des connexions à Internet à haut débit sur l’ensemble de la planète était pourtant en gestation depuis 2015, mais il faut croire que personne ne s’était sérieusement inquiété de l’impact qu’auraient ces petits engins – chacun de la taille d’une grosse malle (hors panneau solaire) et d’une masse de 260 kg – sur la visibilité des astres.
Après tout, il existe déjà quelques milliers de satellites en fonctionnement autour de notre planète et s’il n’est pas rare d’en voir passer quelques-uns à l’œil nu en début et en fin de nuit lorsque leur altitude de plusieurs centaines de kilomètres leur permet d’être encore éclairés par le Soleil, cela reste anecdotique et même plutôt spectaculaire lorsqu’il s’agit de la Station spatiale internationale et que l’on pense aux astronautes qui habitent cette « étoile artificielle ». Les astrophotographes et les chercheurs professionnels détectent évidemment bien plus de satellites grâce à la sensibilité de leurs capteurs, mais leur nombre total demeure suffisamment petit pour qu’il soit possible d’éliminer ces visiteurs nocturnes importuns lors du traitement des images astronomiques. Au final, les satellites existants sont plutôt moins dérangeants que les nombreux avions qui traversent le ciel étoilé avec leurs éclats multiples souvent très puissants et leurs grandes dimensions apparentes.
Mais les projets de constellations de satellites de télécommunication comme Starlink de SpaceX sont d’une nature très différente. Leur principe de fonctionnement est de saturer l’espace proche – entre 340 et 1 200 km d’altitude – de milliers de satellites pour assurer une couverture globale de notre planète, à l’exception des régions polaires. En restant à proximité du sol, le temps de réponse des satellites, leur délai de latence, peut rivaliser avec celui que l’on peut obtenir dans les réseaux au sol, alors que les satellites actuellement utilisés pour Internet sont placés sur des orbites géostationnaires à près de 36 000 km d’altitude et offrent des délais de latence très supérieurs, ce qui les rend incompatibles avec nombre d’applications, comme le jeu ou la finance en ligne.
Image du groupe de galaxie NGC 5353/4 réalisé le 25 mai 2019 avec un télescope de l’observatoire Lowell en Arizona (États-Unis). Encore proches les uns des autres moins de deux jours après leur lancement du 23 mai, vingt-cinq des soixante premiers satellites Starlink sont passés dans le champ du détecteur lors de la pose photographique rendant l’image inexploitable.
Crédits : Victoria Girgis/Lowell ObservatoryLa première phase de déploiement de Starlink prévoit le lancement d’ici à 2021 de près de 1 600 satellites qui se répartiront sur 72 orbites à 550 km d’altitude. Avec le lancement du 29 janvier 2020, il y en a déjà 240 en orbite et SpaceX prévoie d’augmenter la cadence avec, à terme, un rythme de 180 nouveaux satellites par mois en moyenne jusqu’en 2025 pour la mise en orbite de 12 000 satellites ; un total qui pourrait être porté à plus de 42 000 durant les années suivantes ! En quelques mois à peine, le nombre total de satellites opérationnels autour de notre planète va donc doubler et, en quelques années, il pourrait être décuplé car l’entreprise d’Elon Musk n’est pas la seule sur le créneau. OneWeb (Royaume-Uni) a déjà lancé en 2019 les premiers éléments d’une constellation de 5 260 satellites et les suivants arrivent, Amazon annonce plus de 3 200 satellites pour son projet Kuiper à partir de 2021, Lynk et Facebook parlent de milliers de satellites entre 2021 et 2023, et ce décompte n’intègre même pas les projets de la Chine, de la Russie ou de la Corée du Sud.
Si ces projets se concrétisent, même partiellement, le ciel tel que nous le connaissons disparaîtra. Avec des dizaines de milliers de satellites circulant sur des orbites basses un rapide calcul montre en effet qu’il y en aurait des centaines potentiellement visibles en permanence de chaque point du globe (hors régions polaires). En ville ou sous un ciel éclairci par la pollution lumineuse, seuls les satellites les plus proches et donc les plus brillants seraient perceptibles à l’œil nu chaque nuit, mais un observateur situé sous un ciel sombre pourrait assister à un véritable défilé de lumières artificielles. En hiver aux latitudes européennes, ce défilé se produirait seulement au début et à la fin de la nuit, lorsque le Soleil n’est pas trop enfoncé sous l’horizon et qu’il éclaire les objets qui passent au-dessus de nous, mais à partir du printemps et jusqu’à l’automne, quand le Soleil ne s’enfonce plus aussi profondément sous l’horizon, la voûte céleste se métamorphoserait en une mouvante guirlande lumineuse tout au long de la nuit. Les satellites les plus éloignés seraient peu ou pas visibles à l’œil nu – mais tous seraient visibles aux jumelles – et les plus proches, les milliers placés sur des orbites vers 350 km d’altitude, pourraient être aussi brillants que l’étoile Polaire ou les étoiles de la Grande Ourse (magnitude 2 environ), voire bien plus lors de leur déploiement et avant qu’ils n’atteignent leur orbite de travail. Et avec des lancements très réguliers, cela signifierait un flux presque continu de grappes de satellites éclatants.
L’impact de ces constellations artificielles, énorme pour les observations du ciel à l’œil nu déjà très perturbées par la pollution lumineuse croissante et le trafic aérien, serait catastrophique pour les astrophotographes et pour la recherche astronomique. Elon Musk et sa société SpaceX prétendent que les nouveaux satellites seront peints en noir pour moins réfléchir l’éclat du Soleil vers le sol ; un test est d’ailleurs en cours sur un satellite qui atteindra son orbite à 550 km dans les prochains jours et s’il est positif SpaceX promet d’appliquer la recette sur tous les futurs engins. Cette solution technique permettra probablement de diminuer le nombre d’objets visibles à l’œil nu dans un bon ciel, mais cela ne modifiera vraiment pas la donne pour les observations et les photographies qui seront assaillies par ces intrus plus ou moins lumineux quadrillant la voûte céleste à un rythme soutenu. Il sera alors extrêmement difficile de parvenir à les éliminer totalement des images et d’innombrables champs d’investigations de l’astrophysique seront condamnés.
Le matin du 18 novembre 2019, certains des satellites Starlink lancés une semaine avant et qui se déplaçaient encore à moins de 300 km d’altitude sont passés dans le champ du détecteur du télescope Blanco de 4 mètres de diamètre installé sur le Cerro Tololo au Chili. Pratiquement tous les capteurs du détecteur ont été balayés par ces éclats lumineux durant la pose de six minutes qui devait servir à la recherche de nouvelles galaxies naines à côté du Grand nuage de Magellan.
Crédits : NSF’s National Optical-Infrared Astronomy Research Laboratory/NSF/AURA/CTIO/DELVELorsque vous cherchez à identifier des astres ou des événements cosmiques tellement peu lumineux qu’ils sont à la limite de perception des capteurs électroniques des meilleurs télescopes de la planète et que le ciel est parcouru en tous sens par des « phares artificiels » vos chances de succès tendent inéluctablement vers zéro. Là encore, Elon Musk tente de rassurer en prétendant que les paramètres orbitaux de tous les satellites Starlink seront disponibles, ce qui permettrait aux astronomes de programmer leurs prises de vues pour les éviter, mais ce qui est possible pour quelques dizaines de satellites par nuit devient pratiquement impossible quand il y en a des milliers et que les champs couverts par les télescopes sur le ciel sont grands. Et cela ne fait référence qu’à l’observation dans le domaine du visible alors que ces milliers de satellites communiqueront bien évidemment en permanence avec des centaines de milliers de stations au sol sur des fréquences radio de plus en plus nombreuses à mesure que le nombre de constellations augmentera, ce qui condamnera également de très larges pans de la recherche en radioastronomie.
Le plus exaspérant dans tout cela, c’est que quelques compagnies peuvent décider de déposséder l’humanité de la possibilité d’admirer et de comprendre l’Univers apparemment en toute légalité. Chaque mois ou presque, les organismes chargés de réguler l’accès à l’espace et l’attribution des fréquences radio des satellites – International Telecommunication Union et Federal Communications Commission – autorisent actuellement des centaines voire des milliers de nouveaux lancements parce que les entreprises qui en font la demande respectent les règles qu’on leur impose. Le problème est que ces règles ont été créées à une époque où l’on pensait lancer au mieux quelques dizaines de satellites par an et qu’elles ne sont manifestement plus adaptées à la réalité d’un marché en croissance exponentielle ; il est donc urgent de les faire évoluer pour tenir compte des dégâts innombrables qui s’annoncent.
Dégâts pour les astronomes qui pourrait rapidement perdre la possibilité de mener à bien de grandes campagnes de recherches au niveau mondial comme celle, par exemple, qui a permis de publier récemment la première image d’un trou noir supermassif dans une autre galaxie à partir d’observations radio extrêmement longues et délicates que des interférences trop nombreuses condamneraient. Sans parler des pertes financières conséquentes pour les pays qui ont investi des milliards d’euros ou de dollars dans la construction d’observatoires et d’instruments exceptionnels dont l’utilisation deviendra problématique ou impossible. Dégâts également, même s’ils sont plus difficiles à quantifier, pour la perte du lien intellectuel et émotionnel qui unit l’humanité au cosmos et qui nous permet de concevoir notre place dans l’Univers et de prendre conscience des limites de notre planète à l’heure où l’équilibre de celle-ci n’a jamais été autant menacé. Dégâts matériels et humains enfin, potentiellement énormes, puisque les réseaux de télescopes bâtis ces dernières décennies pour réaliser une surveillance de plus en plus précise du ciel à la recherche d’astéroïdes susceptibles de percuter la Terre ne seront plus à même de fonctionner aussi efficacement et de nous signaler un danger éventuel. Sans parler des problèmes liés à la pollution atmosphérique engendrée par les centaines de lancements de fusées qui seront nécessaires pour la mise en orbite de ces milliers de satellites, et des problèmes de « circulation spatiale » et de déchets spatiaux qui seront inévitablement amplifiés par la multiplication du nombre de satellites devenus incontrôlables. Il y en aura forcément avec une telle prolifération et, de fait, trois des soixante premiers satellites de Starlink sont hors de contrôle. Ils finiront par se désintégrer en retombant dans l’atmosphère, mais d’ici là ils sont potentiellement dangereux pour d’autres satellites avec lesquels ils pourraient entrer en collision.
Que peuvent faire les astronomes contre la puissance des sociétés qui profitent d’un vide réglementaire pour se ruer sur un marché qu’elles envisagent comme très lucratif ? Les analystes de SpaceX prévoient en effet que son chiffre d’affaire annuel engendré par la vente de connexions à Internet par satellite pourrait atteindre 30 milliards de dollars dès 2025. La mise en orbite de la constellation Starlink devrait coûter près de 10 milliards de dollars et même si les coûts de fonctionnement et de renouvellement de milliers de satellites grèveront certainement le chiffre d’affaire annuel, les dirigeants de SpaceX estiment que les revenus engendrés par Starlink devraient financer le développement des projets martiens d’Elon Musk, même s’il semble plutôt paradoxal de détruire l’environnement de la planète Terre pour favoriser le développement d’une hypothétique infrastructure de colonisation de la planète Mars. Après le lancement des premiers satellites de la constellation Starlink au printemps 2019, les astronomes du monde entier se sont mobilisés par le biais d’un appel de l’Union astronomique international qui a eu le mérite de révéler l’ampleur du problème. Plus récemment, des astronomes italiens ont publié un article de fond qui fait le point sur les risques de ces projets de constellations de satellites pour l’astrophysique et ils ont lancé un appel, déjà signé par plus de 1 500 astronomes, pour alerter l’opinion et demander que les gouvernements prennent ce problème en considération et mettent fin au « Far West » spatial. La société SpaceX annonce qu’elle est entièrement ouverte à la discussion avec les astronomes professionnels pour essayer de diminuer l’impact de Starlink, mais les semaines passent et les lancements continuent…
]]>Panique astronomique face à la constellation de satellites d’Elon Musk
►https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/panique-astronomique-face-a-la-constellation-de-satellites-d-elon-musk-818
Ils craignent que tous ces points brillants dans la nuit ne gâchent les observations de leurs télescopes, même si les points Starlink semblent devenir moins intenses au fur et à mesure que les satellites gagnent en altitude.
« S’il y en a 12.000 là-haut, cela veut dire que des centaines se trouveront au-dessus de l’horizon à tout instant », explique Jonathan McDowell, du centre d’astrophysique d’Harvard et Smithsonian.
Or les télescopes ont souvent besoin d’une exposition longue, par exemple 15 minutes, dit-il à l’AFP. Si des dizaines ou des centaines de satellites passent dans le champ pendant cet intervalle, « l’image sera rayée de traits lumineux (...) au point qu’il sera difficile de voir les galaxies très faiblement visibles que vous cherchiez à observer ».
Les satellites Starlink font environ 227 kilogrammes et étaient particulièrement brillants peu après leur lancement jeudi dernier, à environ 440 km d’altitude, car ils sont plats, et ont un grand panneau solaire reflétant la lumière. La brillance dépend de l’angle des panneaux, et de celle de l’orbite.
Un astronome néerlandais, Marco Langbroek, avait anticipé la trajectoire et a réussi à filmer vendredi le « train » bien droit des satellites, comme une armée extraterrestre. Depuis, chaque soir, des astronomes tentent d’observer la longue traîne, qui s’allonge et met plus de dix minutes à traverser le ciel.
À Paris, le prochain passage du train de satellites est prévu pour mercredi à 23h39, très bas dans le ciel, selon le site heavens-above.com.
Mais si les futures méga-constellations étaient aussi brillantes que dans les premiers jours de Starlink, « dans moins de 20 ans, les gens verront plus de satellites que d’étoiles à l’oeil nu pendant une bonne partie de la nuit », s’alarme Bill Keel, astronome à l’université de l’Alabama.
Elon Musk a répondu sur Twitter avec un mélange de hauteur et de légèreté aux critiques.
« Starlink ne sera vu par personne sauf ceux qui regardent très précisément, et aura à peu près 0% d’impact sur les progrès de l’astronomie », a-t-il assuré. Il a argué que fournir internet à des « milliards de gens économiquement désavantagés » était un « bien supérieur ».
Mais il a tout de même dit avoir demandé à ses équipes de réduire l’albédo (la part de lumière renvoyée par la surface des satellites) des prochains appareils.
« C’est bien, mais personne n’y avait réfléchi 60 secondes auparavant ? », ironise Bill Keel.
]]>Nice : Le peintre s’installe sur la promenade des Anglais pour en faire un tableau, il écope d’une amende de 135 euros
▻https://www.20minutes.fr/nice/2307559-20180827-nice-peintre-installe-promenade-anglais-faire-tableau-eco
Il a été prié de remballer chevalet et pinceaux avec en prime une amende de 135 euros. Le 11 août dernier, l’artiste peintre Omar Logang, qui voulait peindre la baie des Anges au coucher du soleil à Nice, a été verbalisé pour « embarras d’une voie publique par dépôt sans nécessité d’objets ou matériaux entravant la libre circulation » sur la promenade des Anglais.
La contravention, partagée sur les réseaux sociaux ce lundi, soulève l’indignation de nombreux Niçois. « Je cherche pour [lui] un avocat ou conseil juridique pour rendre nulle cette amende insensée », s’agace notamment une utilisatrice de Facebook.
Une « amende totalement injuste »
Le conseiller municipal (PS) Patrick Allemand a, lui, demandé « à Christian Estrosi d’annuler cette amende totalement injuste qui montre une fois de plus le peu de cas que la ville fait de ces artistes qui, pourtant, contribuent à l’animation et au rayonnement de la ville », évoquant aussi le cas d’un pianiste régulièrement « ennuyé » par la police niçoise.
]]>Du FB .
Makhno Nikiforova
▻https://www.facebook.com/grevertegat/posts/10155646447788175?notif_id=1524135433604107¬if_t=feedback_reaction_gene
"Quelques précisions sur mes blessures causées par une grenade offensive à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Etat des lieux : Totalité de la jambe gauche, cuisse droite, totalité de la main gauche, bras gauche, épaule gauche, pectoral gauche, pouce et doigt droit, joue (mandibule) gauche, cou et thorax.
Une semaine après, avec des séances quotidiennes de soins de 2 heures, environ 70 éclats de métal et de plastique ont été retirés de ma chair.
Des éclats de 1mm à 1cm, les plus profonds se sont arrêtés juste avant les os.
Il en reste encore un nombre indéterminé.
Egalement indéterminé le temps qui sera nécessaire pour pouvoir m’en remettre, remarcher et réutiliser ma main normalement.
Photos des blessures juste après l’explosion :
▻https://www.facebook.com/taranisnews/posts/2053158374897673
►https://zad.nadir.org/spip.php?article5402
Photos des blessures quelques jours après :
▻https://drive.google.com/open…
Témoignage de mon évacuation :
▻https://www.facebook.com/radiodeboutlannion/videos/1611498498967563
Environ 100 personnes ont été blessées ce jour-là.
La legal team tente de recenser les blessés depuis le début de l’opération, vous pouvez témoigner.
Une saisine du Défenseur des droits est en cours.
Des collectifs (ci-dessous) peuvent également aider.
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ZAD : 4000 grenades tirées
Combien de GLI-F4 ?
►https://lundi.am/ZAD-4000-grenades-tirees
Les armements du maintien de l’ordre
Mieux les connaître, s’en prémunir
Brochure
►https://desarmons.net…/uplo…/2015/05/Brochure_avril2016.pdf
Face aux armes de la police
Flashball, grenades et autres saloperies
►https://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com
▻https://www.facebook.com/faceauxarmes
Désarmons-les !
Collectif contre les violences d’Etat
►https://desarmons.net
▻https://www.facebook.com/assembleedesblesses
Se défendre de la police
Collectif 8 juillet
►https://collectif8juillet.wordpress.com
▻https://www.facebook.com/collectif8juillet
La grenade GLI F4 impose un haut niveau de violence et entraîne des blessures de guerre qui sont difficilement prises en charge par les services d’urgence classiques
▻https://paris-luttes.info/suite-au-15-aout-a-bure-autopsie-…
Des éclats produits par l’explosion de l’enveloppe en plastique de ces munitions, ces « shrapnels » qui ont parfois la taille d’un ongle pénètrent la peau et vont jusqu’à perforer des organes, déchirer des muscles, sectionner des nerfs ou des tendons. L’intensité de l’explosion peut également provoquer la surdité par une rupture des tympans.
Un guide des armes anti-émeutes de la Police française
▻https://www.vice.com…/un-guide-des-armes-anti-emeutes-de-l…
Les armements du maintien de l’ordre
►https://zad.nadir.org/IMG/pdf/ARMEMENTSPOLICE_A3.pdf
La gendarmerie tire des grenades explosives GLI-F4 sur la ZAD
▻https://www.youtube.com/watch?v=8vX2DMLe-zY
Grenade GLI F4 SAE 810
►https://paris-luttes.info…/public_html/IMG/pdf/glif4_fr.pdf"
Déchets. Des jouets dont on ne se débarrasse pas | L’Humanité
▻https://www.humanite.fr/dechets-des-jouets-dont-ne-se-debarrasse-pas-647882
La plupart cassés ou simplement démodés finissent à la poubelle, direction… les décharges. Cette industrie n’est quasiment pas recyclable.
Si, à Noël, les consoles de jeux vidéo, poupées Barbie, Playmobil et autres Lego se vendent par milliers, les jouets écoresponsables ne sont pas légion. Et pour cause : tout comme un grand nombre d’articles de sport ou de matériel de bricolage, 99 % des jouets n’ont aucune solution de recyclage. Certes, une étude récente a montré que le tonnage des biens de consommation réemployés ou réutilisés a crû de 30 % depuis 2014. Et les jouets y participent. Mais cela ne représente qu’une infime partie…
Pourtant, la France est championne du recyclage sur un certain nombre de segments. Pourquoi les jouets y échappent-ils ? « Hormis quelques produits qui fonctionnent à piles ou à rallonges et qui doivent être pris en charge par la filière électrique, tout le reste finit dans un centre d’enfouissement ou dans un incinérateur. Le recyclage a un coût. Et globalement, les jouets ne représentent pas une valeur suffisante pour permettre de financer une filière », analyse Nicolas Garnier, directeur général d’Amorce, l’association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets.
« Il manque une information essentielle : le produit est-il recyclable ou pas ? »
« Rien n’est fait pour que ceux qui mettent ces produits sur le marché mènent une réflexion sur le sujet. Mattel, qui vend 2 millions de poupées Barbie par an, ne s’est jamais posé la question de la fin de vie de ses poupées en PVC. Il n’a jamais envisagé d’utiliser un plastique qui se recycle », dénonce ainsi ce spécialiste des déchets. Et pour l’heure, il n’existe aucune obligation ni sanction pour celui qui met sur le marché un produit ou un matériau qui ne se recycle pas.
S’il existe depuis 2015 une signalétique officielle, le logo Triman, qui permet aux consommateurs de voir si le produit peut être recyclé ou pas, il reste méconnu. Qui plus est, il est noyé dans une multitude de logos, ce qui créé la confusion au moment de l’achat et du geste de tri. Et les entreprises du jouet, comme bien d’autres, en jouent : chaque année, avant Noël, celles-ci communiquent pour inciter les enfants et leurs parents « au geste de tri ». Or, il ne s’agit ici que de l’emballage et non pas du contenu… « Au final, il manque une information essentielle : le produit est-il recyclable ou pas ? » insiste Nicolas Garnier.
Augmenter la taxe sur les décharges ne rendra pas les déchets recyclables
À l’heure où le gouvernement planche sur une feuille de route sur l’économie circulaire qui doit être dévoilée début mars, les associations œuvrant dans le domaine environnemental espèrent une évolution de la réglementation. De fait, si on veut vraiment réduire le stockage, il faut prendre le problème à la source, au moment de la conception et de la mise sur le marché. « L’acte I de l’économie circulaire, ce serait de poser la question à celui qui met un produit sur le marché : qu’est-ce que vous avez prévu pour sa fin de vie », propose le directeur général d’Amorce.
En clair, agir sur l’écoconception : c’est-à-dire réfléchir aux matières premières et à leur innocuité, à un mode de fabrication qui réduit le nombre de polluants et l’empreinte écologique, ainsi qu’au cycle de vie complet des jouets. Le gouvernement ne s’en cache pas, l’un des grands leviers sur lesquels il travaille, c’est celui de la fiscalité. Il envisagerait de taxer les produits non recyclés ou encore les décharges. « Les collectivités locales gèrent les déchets ménagers et assument à elles seules le coût de l’élimination des déchets non recyclables. Et elles seraient taxées sur ces mêmes déchets non recyclables… C’est totalement injuste, assène Nicolas Garnier. Augmenter la taxe sur les décharges ne rendra pas les déchets recyclables. Or aujourd’hui, la moitié des produits qui finissent en décharge ne le sont pas : c’est en amont qu’il faut agir, sur l’écoconception, surtout si l’on veut arriver à 100 % de plastiques recyclables dans sept ans… Et mettre en œuvre une fiscalité en amont sur les fabricants des produits non recyclables. Ceux qui n’ont jamais rien fait en matière de recyclage doivent maintenant être rattrapés ! »
Alexandra Chaignon
Rubrique Une planète et des hommes
]]>Affaire Weinstein : les méthodes troubles des anciens agents du Mossad
▻http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/11/29/affaire-weinstein-les-methodes-troubles-des-anciens-agents-du-mossad_5221954
Selon le New Yorker, les méthodes utilisées dans ce dossier par Black Cube consistaient à créer de fausses identités sur Internet ou à payer une somme rondelette pendant plusieurs mois à un journaliste de la presse à scandale chargé d’interviewer des victimes. L’objectif était de dissuader ces dernières de parler en récoltant des informations compromettantes et en tentant de les intimider. Deux enquêteurs privés ont ainsi rencontré, sous des identités falsifiées, l’actrice Rose McGowan, qui finira tout de même par porter plainte pour viol contre Harvey Weinstein.
]]>La Loi contre la Nature votée mardi, Sur le Blog de Paul Jorion, ce 18 Juillet 2016, par François de Beaulieu, Gilles Clément, Pierre Lieutaghi, Bernadette Lizet, Marie-Paule Nougaret
La technique est rodée : ça se passera les derniers jour de la session à l’Assemblée nationale, avant la fermeture pour l’été. La loi qui met fin à la Protection de la Nature se votera en douce, le 19 juillet, entre l’aspiration aux vacances et le vacarme des attentats.
En dix sept mois de débat, depuis le 24 mars 2015, aucun élu n’a relevé la férocité de ce titre : « loi de reconquête de la nature, de la biodiversité et des paysages ». Nature trop rebelle, trop belle, trop sauvage, une évadée, une réfugiée indésirable qu’il faut punir et exploiter. Déjà le ministère de Mme Royal ne comporte plus de Direction de Protection de la Nature. Ce genre d’institution, ça va en Allemagne, en Italie, en Espagne ou en Suisse, mais en France, voyons, soyons sérieux. La Nature c’est vous — mais peut être y a-t-il lieu, justement, de s’inquiéter d’une férocité si bien assumée.
Durant les dix sept mois d’aller-venues entre la Chambre et le Sénat, la presse a critiqué les articles concernant les pesticides (et certes lui faut-il le faire, pour conserver quelques lecteurs), mais pour le reste, la loi lui apparaît comme un progrès.
Pourtant, ceux qui ont eu la patience de suivre les débats sur l’article 33 (▻http://www.senat.fr/petite-loi-ameli/2015-2016/766.html) qui instaure les banques d’actifs naturels et la compensation de biodiversité en termes financiers, ont compris que c’était le principal enjeu politique. Et hôtelier, disons le, touristique, agricole et immobilier. L’équivalent d’un département artificialisé tous les 7 ans, c’était sans doute trop peu pour le désir de croissance. Il y avait urgence à bousculer la loi de 1976, ses lenteurs, ses insuffisances, et ses obligations de protection.
La compensation d’une destruction de la nature selon la nouvelle loi doit s’opérer « sans perte nette de biodiversité ». Il y aurait donc des pertes « brutes » de biodiversité dont il n’y aurait pas à se soucier.
Absurdité et surdité. On a pu voir comment la méthode, encore expérimentale mais non moins expéditive, permettrait, selon le bureau d’études Biotope, de proposer l’échange de toute la biodiversité des 1400 ha la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, contre quelques centaines d’hectares de prairies confiées à des agriculteurs aux pratiques intensives, si jamais il s’en trouve pour accepter.
Cependant pas un groupe d’experts, pas une association, pas une personnalité médiatique n’a jugé bon d’engager un bras de fer avec le gouvernement sur un texte qui rend la nature déménageable et monnayable sur l’ensemble du territoire.
Il est vrai que mardi, mercredi au plus tard, si le débat se prolonge, sera nommé le président du conseil d’administration de Agence française pour la biodiversité. (▻http://www.assemblee-nationale.fr/agendas/conference.pdf?refresh=true) Il y a des places à prendre. De l’argent s’écoulera du béton — à base de gravier naturel, tout de même — sur les aires protégées « susceptibles d’être mobilisées pour mettre en œuvre des mesures de compensation » (article 33 BA). Plus aucun problème de financement. Et des crédits tomberont de l’Agence comme du ciel pour arracher les herbes exotiques envahissantes le long des rives sauvages, à coup de bulldozer.
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Source : ▻http://www.pauljorion.com/blog/2016/07/18/la-loi-contre-la-nature-votee-mardi-par-francois-de-beaulieu-gilles-clem
]]>Soutenu par Macron, Attali et Juppé, un minier russe s’apprête à saccager la forêt guyanaise
►https://reporterre.net/Soutenu-par-Macron-Attali-et-Juppe-un-minier-russe-s-apprete-a-saccager-
Attention les yeux, on va voir apparaître comme par magie un Attali, un Juppé, un Macron pour le prix de presque rien. Mais dès l’avance, il faut dire deux mots de la Guyane audacieusement appelée française. Il y a là-bas des Noirs marrons, descendants d’esclaves échappés des plantations philanthropiques. Des Indiens installés au profond de la forêt tropicale, le long des rivières et des fleuves. Et puis des Blancs, car il y a partout des Blancs. Autrement, qui tiendrait le nerf à bœuf, dites-moi ?
La forêt tropicale, qui couvre 95 % du pays, est à peu près intacte, ce qui se fait rarissime dans un monde qui crame tout. Et en théorie, les envolées permanentes des nobles politiques sur la biodiversité devraient pouvoir protéger les singes hurleurs, les aras et les jaguars pour l’éternité.
#extractivisme #or (fièvre de l’) #saloperies
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