Maintenant c’est un privilège d’etre née avec un vagin par rapport aux personnes nées sans vagin.... On arrete pas le progrès.
A la naissance on n’est pas cis ou trans et il n’y a pas de privilège à naitre avec un vagin. Le genre c’est pas un truc génétique qu’on choppe à la naissance. C’est une construction sociale. Faire comme si toutes les femmes trans avaient le meme vecu est vraiment domageable, aux femmes trans comme aux femmes. Il y a des trans qui se découvrent trans après une longue vie de macho à profiter de leurs privilèges sans aucun soucis, il y a des trans qui ne sont femmes que certaines heurs de la journée et il y a des femmes trans parfaitement misogynes, il y a des trans qui se disent trans tout en gardant l’intégralité des codes de la virilité. L’exemple donné dans l’article de « Fish Food » est tout de même sévèrement méprisant pour les femmes à vagin de naissance. Que les femmes trans disent que les femmes cis sentent le poisson de la chatte c’est tellement un privilège pour les femmes cis ! Heureusement qu’on a les femmes trans pour nous rappeler nos privilèges de morues.
Ces femmes trans, qui se disent trans-féministes ne sont pas animées par une solidarité avec les femmes. Prétendre qu’il y a un privilège à subir l’oppression masculine c’est une grave erreur. Etre une femme c’est se prendre la domination masculine dans le face et rien d’autre, c’est pas être maquillé, douce, ou aimer tortiller du cul dans des vetements sexy. Ce que disent ces trans-femmes (qui ne sont pas toutes les trans-femmes, j’imagine qu’une bonne partie d’entre elles ne partage pas ces revendications et ce mépris pour l’odeur de nos vagins) est une négation de ce qu’est le sexisme. Et pendant que ces trans-femmes militent contre les femmes qui puent le poisson de la chatte, les hommes ont leurs privilèges renforcés par les revendication de ces femmes qui ne puent pas le poisson. Ils peuvent prétendre qu’ils se sentent trans pour privé les femmes des espaces qui leurs sont reservés (prisons, vestiaires, toilettes, espaces féministes non-mixtes sont compormis) , et cela sans qu’on puisse rien dire puisque rien ne permet de dire qui est femme à part peut être l’odeur poissonnière. Ils bénéficient d’un soutiens à leur pratique de prostitueurs (ce qui est nuisible aux femmes, principales victimes de la prostitution), ils peuvent jouer avec les clichés misogynes dans des mises en scènes stéréotypés de la féminité (les spectacles transformistes sont généralement un sommet de male-gaze et enfilade de clichés sexistes). Tous ces problèmes que les femmes-trans causent aux femmes qui puent la marée basse sont interdit de discussion, si on les évoque on est des TERF et des SWERF.
Les trans-femmes entretiennent en plus la confusion entre les différentes formes de transgenrisme, transsexualité, transformisme sans qu’on ai rien à en dire. Un mec à grosse barbe et costume trois pièce peut parfaitement se déclaré trans-femme et aller dans les lieux réservé aux femmes sans que les femmes n’aient rien à redire car c’est la personne concernée qui décide selon son bon vouloir. C’est tout ce que les trans-femmes ont apporté au féminisme. Et l’autre apport de ces trans-femmes c’est une négation de l’oppression que subissent les femmes, une négation de la domination masculine, une négation de la différence de valence des sexes (cf F.Héritier), une négation du sexage et en fait une négation du féminisme dans ses fondement les plus profonds.
Il n’y a pas de privilège à être une pue-le-poisson.
Les vécus des femmes trans sont très variés et leur renoncement aux privilèges masculin et à la socialisation masculine sont très variés aussi. Le trans-genrisme est un parcours individuel, il doit être examiné au cas par cas, en tout cas on devrait avoir le droit de s’interroger là dessus, ce qui n’est pas le cas actuellement. C’est pas possible de faire comme si les trans étaient toutes identiques avec toutes les mêmes besoin et toutes le même accès aux luttes féministes, aux espaces non mixtes. C’est nuisible aux femme et a certaines femmes trans qui peuvent ne pas vouloir se doucher avec toute personne qui s’auto proclame femme. Les femmes trans refusent de réfléchir aux aventages que leurs revendication donne à l’oppression masculine. Donner un accès libre aux espaces féminins à toute personne qui se sent femme c’est un problème grave et aujourd’hui les trans-femme nous interdisent d’en discuter (les exemples commencent à être nombreux, insultes de TERF, SWERF, agressions physique, destruction d’ouvrages féministes, annulation d’assemblées féministes, menaces, divulgation d’adresses et coordonnées de militantes, culpabilisation des militantes abolitionnistes pour les violences perpétré par les prostitueurs ...). En face les femmes cis ne font pas fermé les espaces trans-féministes, ne menacent pas, ne divulgent pas les adresses avec appel au viol ou ce genre de choses. Pendant ce temps les hommes tuent les femmes, trans et cis et ceux là les trans-femme leur aménage le marché prostitutionnel, leur facilite l’accès à des lieux d’agressions sexuelles, et vident la lutte contre leur domination de toute substance en faisant croire qu’il y a une privilège à être née avec un vagin.
Je veux bien accepté certaines femmes trans dans les espaces non-mixtes féminins, et j’avoue ne pas savoir du tout comment et sur quels critères faire ces acceptations. Mais certainement pas uniquement celui du ressenti de la personne. J’ai assez connu de pervers et de misogynes pour savoir que ceux là utiliserons ce critère pour agressé les femmes dans les rares endroits qu’elles se sont aménagés et ca je ne suis pas prête à le laisser faire pour quelques femmes trans.
Enfin je ne conteste pas le droit des femmes trans à se réunir entre femmes trans en non-cis-mixité pour discuter de leurs problèmes spécifiques, mais de l’autre coté je pense que les femmes cis doivent pouvoir profiter aussi de non-trans-mixité sur certains sujets spécifiques tel que la contraception féminine, l’IVG, les règles par exemple sans avoir à se faire infligé des « trou avant » ou des « personnes accouchantes ».