• Guerre aux pauvres - Le Monolecte
    https://blog.monolecte.fr/2019/10/23/guerre-aux-pauvres

    D’aucuns prétendent que Macron et son administration n’aiment pas les pauvres.
    C’est totalement faux !
    J’en tiens pour preuve la constance avec laquelle l’équipe gouvernementale n’a eu de cesse d’en créer toujours plus, n’épargnant aucun effort pour agrandir au pas de charge le bataillon de surnuméraires sommés de passer d’une vie modeste à un mode « survie précaire perpétuelle » et sans espoir d’amélioration aucune.

    #guerre_aux_pauvres #RSA #chômage #pauvreté #exclusion

    • Dans l’article, je reparle des départements qui inventent des revenus fictifs aux allocataires du #RSA, qui les forcent à les déclarer à la #CAF pour pouvoir les éjecter illégalement du dispositif, donc, les mettre à la rue. → https://seenthis.net/messages/806190

      Je m’interroge à présent sur les #sanctions financières que l’on inflige aux gens au RSA avec tant de légèreté, alors que tout le monde sait que ça ne suffit pas pour survivre et que le moindre incident est une catastrophe.
      Sanctionner un RSAste, c’est lui créer immédiatement une dette locative et/ou énergétique, c’est l’enfoncer irrémédiablement.
      Grosso-modo, ça revient à le mettre à la rue… où l’espérance de vie est de 48 ans.

      Autrement dit, une sanction financière contre une personne au RSA est assimilable à la peine de mort.

      Peut-on encore parler de sanction proportionnée ?

  • Iranian Tanker Adrian Darya 1 Offloads Oil Cargo in Syria
    https://maritime-executive.com/article/iranian-tanker-adrian-darya-1-offloads-oil-cargo-in-syria

    Satellite imagery shows that the blacklisted Iranian VLCC Adrian Darya 1 has finally begun offloading her cargo at the port of Baniyas, Syria, despite U.S. and EU #sanctions.

    #Iran

  • Quand l’exploitation minière divise la Grèce

    Dans une vaste plaine au coeur des #montagnes du nord de la Grèce, quatre mines de charbon laissent un paysage dévasté. Alors que cet ensemble d’exploitations à ciel ouvert, principal pourvoyeur d’emplois de la région, s’étend toujours plus, les glissements de terrain se multiplient, ravageant les villages environnants.

    Entre relogements aléatoires, maladies liées à l’extraction du lignite et refus d’indemnisations, le combat des citoyens pour se faire entendre se heurte à un mur.


    https://www.arte.tv/fr/videos/084754-002-A/arte-regards-quand-l-exploitation-miniere-divise-la-grece
    #extractivisme #Grèce #charbon #mines #pollution #énergie #destruction #IDPs #déplacés_internes #travail #exploitation #centrales_thermiques #sanctions #privatisation #DEI #lignite #santé #expropriation #villes-fantôme #agriculture #Allemagne #KFW #Mavropigi #effondrement #indemnisation #justice #migrations #centrales_électriques #documentaire #terres #confiscation #conflits #contamination #pollution_de_l'air

    ping @albertocampiphoto @daphne

    • Athènes face au défi de la fin de la #houille

      La Grèce, longtemps troisième productrice de charbon d’Europe, veut fermer la plupart de ses centrales thermiques en 2023 et mettre fin à sa production d’ici à 2028. En Macédoine-Occidentale, les habitants s’inquiètent des conséquences socio-économiques.

      Kozani (Grèce).– Insatiables, elles ont absorbé en soixante-cinq ans plus de 170 kilomètres carrés, dans la région de Macédoine-Occidentale, dans le nord de la Grèce. Les mines de #lignite ont englouti des villages entiers. Les excavateurs ont méthodiquement déplacé la terre et creusé des cratères noirâtres. Les forêts se sont métamorphosées en d’immenses plaines lacérées de tapis roulants. Tentaculaires, ceux-ci acheminent les blocs noirs de lignite jusqu’aux imposantes #centrales_thermiques, au loin.

      Contraste saisissant avec les îles idylliques qui font la célébrité du pays, ce paysage lunaire est surnommé « le #cœur_énergétique » de la Grèce. Quatre #mines_à_ciel_ouvert s’étirent ainsi aujourd’hui des villes de #Kozani à #Florina.

      « Il fallait trouver toujours plus de lignite pour produire l’#électricité du pays », précise le contremaître Antonis Kyriakidis, attaché à ce territoire sans vie qui lui donne du travail depuis trente ans. La recherche de cet « #or_noir » a créé des milliers d’#emplois, mais a dangereusement pollué l’atmosphère, selon plusieurs études.

      L’ensemble de ce #bassin_minier, le plus important des Balkans, propriété de la compagnie électrique grecque #D.E.I – contrôlée par l’État – va cependant bientôt disparaître. Le gouvernement de droite Nouvelle Démocratie a programmé l’arrêt des dernières centrales thermiques dans deux ans et la fin de la production de lignite en 2028, suivant l’objectif de #neutralité_carbone de l’UE d’ici à 2050.

      La production annuelle d’électricité tirée de la combustion de lignite est passée de 32 GW à 5,7 GW entre 2008 et 2020. Trois centrales sont aujourd’hui en activité sur les six que compte la région. Il y a quinze ans, 80 % de l’électricité grecque provenait du charbon extrait de ces mines, ouvertes en 1955, contre 18 % aujourd’hui.

      Seule la nouvelle unité « #Ptolemaida_V » continuera ses activités de 2022 à 2028. Sa construction a commencé il y a six ans, alors que la #décarbonisation n’était pas officiellement annoncée. La Grèce veut désormais privilégier le #gaz_naturel en provenance de Russie ou de Norvège, grâce à différents #gazoducs. Ou celui tiré de ses propres ressources potentielles en Méditerranée. Elle souhaite aussi développer les #énergies_renouvelables, profitant de son climat ensoleillé et venteux.

      Selon le plan de sortie du lignite, dévoilé en septembre 2020 par le ministère de l’environnement et de l’énergie, la Macédoine-Occidentale deviendra une région « verte » : on y développera l’« agriculture intelligente »*, le photovoltaïque ou le tourisme. Une grande partie des mines de D.E.I seront réhabilitées par l’État, enfouies sous des lacs artificiels. La #transition sera assurée, détaille le plan, à hauteur de 5,05 milliards d’euros, par différents fonds nationaux et européens, dont 2,03 milliards issus du #mécanisme_européen_pour_une_transition_juste (#MJT). Le gouvernement espère aussi attirer les investisseurs étrangers.

      Dubitatif dans son bureau lumineux, Lazaros Maloutas, maire centriste de Kozani, la plus grande ville de cette région qui compte 285 000 habitants, peine à imaginer cette métamorphose dans l’immédiat. « Tout le monde est d’accord ici pour dire que la #transition_énergétique est nécessaire, mais l’agenda est beaucoup trop serré », explique-t-il.

      Il insiste poliment sur le fait que « les autorités doivent échanger davantage avec les acteurs locaux ». Il garde en mémoire cet épisode de septembre 2019, lorsqu’il a appris « avec surprise » le calendrier précis de la décarbonisation « à la télévision ». À des milliers de kilomètres, depuis le sommet Action Climat de l’ONU à New York, le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, annonçait que les mines et centrales thermiques du coin fermeraient d’ici à 2028.

      « Le ministre de l’énergie n’est ensuite venu ici qu’à deux reprises en 2020 », ajoute Lazaros Maloutas, qui a boycotté l’une de ses visites, comme d’autres élus locaux avec lesquels il a formé l’Association des communes énergétiques.

      Cette transition constitue pourtant un « enjeu majeur », martèle de son côté Anastasios Sidiropoulos, le responsable de l’#Agence_régionale_de-développement (#Anko), située à quelques bâtiments de la mairie de Kozani. « Plus qu’une transition écologique, c’est une #transition_économique totale qui se joue ici. »

      En dépit du déclin de la production ces dix dernières années, « les mines et centrales restent fondamentales pour l’#économie_locale ». « La compagnie D.E.I emploie 3 100 salariés, mais le secteur fait aussi vivre au moins 5 000 intermittents et travailleurs indépendants », détaille-t-il. Il s’alarme du contexte régional déjà déprimé dans lequel s’inscrit cette transition : une population vieillissante, un taux de chômage de 26 %, des jeunes qui fuient les communes, etc. « Selon nos études de terrain, il faudrait se donner jusqu’à 2040 pour réussir cette transition », affirme Anastasios Sidiropoulos.

      Il compare avec amertume l’échéance de sortie de lignite de la Grèce, troisième producteur de charbon de l’Union européenne (UE), à celle de l’Allemagne ou de la Pologne. Berlin se donne vingt-neuf ans pour fermer progressivement ses dix mines à ciel ouvert. Varsovie prévoit aussi la fermeture de ses treize mines de lignite d’ici à 2049.

      L’effondrement de la « montagne » D.E.I

      En Grèce, la compagnie d’électricité D.E.I veut toutefois aller vite. La crise de la dette a affaibli l’entreprise qui a privatisé une partie de ses activités depuis 2014. Ses cheminées vieillissantes et ses mines lui coûtent 300 millions d’euros par an, notamment en raison de la #taxe_carbone et du système d’échange de quotas d’émission.

      D.E.I assure qu’elle ne fuit pas ces terres qu’elle a totalement acquises en 1975. « Nous avons une #dette_morale envers les personnes qui ont soutenu D.E.I toutes ces années. Notre engagement est absolu », insiste d’un ton solennel Ioannis Kopanakis, le directeur général adjoint de la compagnie qui assure, dans un courriel, que les 3 100 employés « auront tous une alternative ». Le sort incertain des milliers de #travailleurs_indépendants inquiète toutefois les syndicats.

      D.E.I conservera certains terrains où elle érige déjà avec #RWE, le géant allemand de l’électricité, le plus grand #parc_photovoltaïque du pays, d’une puissance de 2 GW. Avec l’arrivée de nouvelles entreprises, les riverains craignent la chute des #salaires, autrefois fixes chez D.E.I. « Il existe un tel manque de transparence sur les plans des nouveaux investisseurs que les habitants ont l’impression que l’on donne le territoire aux étrangers », relève pour sa part Lefteris Ioannidis.

      L’ancien maire écologiste de Kozani (2014-2019) milite vivement en faveur d’une transition « très rapide, car il y a urgence ». Mais il reconnaît que la mentalité régionale d’« État charbonnier est difficile à changer », avec une relation de quasi-dépendance à un employeur. Les investisseurs étrangers étaient jusqu’ici absents de la #Macédoine-Occidentale, où D.E.I avait tout absorbé. « C’était une montagne ici, elle faisait partie du paysage », précise Lefteris Ioannidis.

      Son ombre plane sur les villages perdus, desservis par des routes vides aux panneaux rouillés et stations-essence abandonnées. À #Agios_Dimitrios, les six cents habitants ont vue sur l’imposante centrale thermique du même nom qui barre l’horizon. L’un d’eux, Lambros, dénonce le rôle de l’État, qui « n’a jamais préparé cette transition pourtant inéluctable. Elle arrive violemment ». Il a davantage de mal à en vouloir à D.E.I qu’il n’ose critiquer publiquement, comme d’autres ici qui entretiennent un sentiment ambivalent à son égard. « D.E.I, c’était Dieu ici. Elle est notre bénédiction comme une malédiction », dit cet homme charpenté, dont la fumée de cigarette s’échappe dans l’air chargé de poussière.

      « Il y avait un problème de #pollution, des #cancers ou #maladies_respiratoires, mais les ouvriers fermaient les yeux car ils mangeaient à leur faim. Ils avaient des tarifs réduits sur l’électricité, se remémore le villageois. C’était une fierté de produire l’électricité de tout le pays et maintenant on va importer du gaz d’Azerbaïdjan [grâce au #gazoduc_transadriatique – ndlr]. J’ai aussi peur qu’on déplace le problème pour des raisons économiques et non environnementales. » Il craint l’importation de lignite depuis les Balkans voisins qui, contrairement à la Grèce, taxent faiblement les émissions de carbone. Il sait que d’autres pays de l’UE l’on fait en 2019, « pourquoi pas la Grèce », interroge-t-il. Lambros redoute la montée des #prix de l’électricité ou du chauffage pour les habitants.

      L’un des défis pour la région est en effet de conserver ces bas #tarifs et l’indépendance énergétique obtenue avec ces centrales polluantes. La ville d’#Amynteo a tenté une initiative en ce sens, en inaugurant il y a six mois une nouvelle centrale #biomasse. Une cheminée fumante se dresse à côté d’une ancienne centrale thermique en friche où errent quelques chiens.

      Les deux fours ingurgitent des tonnes de résidus de tournesols, blé, copeaux de bois venu de Grèce, de Bulgarie et d’Ukraine, permettant de chauffer 8 000 foyers. « Notre but, à terme, est de brûler uniquement de la biomasse locale en provenance des champs alentour », assure le directeur, Kostas Kyriakopoulos. Il rappelle toutefois que si une centrale biomasse peut alimenter quelques milliers de foyers, « elle ne peut pas couvrir les besoins en chauffage à grande échelle ».

      https://www.mediapart.fr/journal/international/050621/athenes-face-au-defi-de-la-fin-de-la-houille
      #DEI

  • Les #sanctions économiques démystifiées
    https://www.lorientlejour.com/article/1169940/les-sanctions-economiques-demystifiees.html

    [...] pendant la présidence de Bill Clinton, on estime ainsi qu’environ 40 % de la population mondiale – soit 2,3 milliards de personnes – était soumise à une forme de sanction américaine. À l’heure actuelle, les États-Unis ont près de 8 000 sanctions en vigueur dans le monde [...]

    [...]

    ... après un siècle d’expérience en la matière, la justification de ce type de mesures reste loin d’être convaincante. Une étude publiée en 2009 par le Peterson Institute for International Economics a ainsi conclu que seul un tiers des 170 cas de sanctions analysés atteignait les objectifs déclarés. Un taux de réussite qui tombait même à moins de 5 % dans une autre étude publiée en décembre 1997 par la revue International Security du Massachusetts Institute of Technology. De tels taux d’échec suggèrent que les gouvernements utilisent souvent des arguments erronés pour justifier l’imposition de sanctions. Il convient de démystifier ces idées fausses, et en particulier sept d’entre elles.

    #etats-unis

  • Flags of inconvenience - noose tightens around Iranian shipping - Reuters
    https://af.reuters.com/article/worldNews/idAFKCN1UL0LX


    FILE PHOTO: Iranian oil tanker Grace 1 sits anchored after it was seized earlier this month by British Royal Marines off the coast of the British Mediterranean territory on suspicion of violating sanctions against Syria, in the Strait of Gibraltar, southern Spain July 20, 2019.
    REUTERS/Jon Nazca/File Photo

    Somewhere on its journey from the waters off Iran, around Africa’s southern tip and into the Mediterranean, the Grace 1 oil tanker lost the flag under which it sailed and ceased to be registered to Panama. Iran later claimed it as its own.

    The ship carrying 2 million barrels of Iranian crude was seized by British Royal Marines off Gibraltar, raising tensions in the Gulf where #Iran detained a UK-flagged ship in retaliation.

    Grace 1 remains impounded, not because of its flag but because it was suspected of taking oil to Syria in breach of EU sanctions, an allegation that Iran denies.

    Yet Panama’s move on May 29 to strike it from its register mid-voyage was part of a global squeeze on Iranian shipping.

    Nations that register vessels under so-called “#flags_of_convenience” allowing them to sail legally have de-listed dozens of tankers owned by Iran in recent months, tightening the economic noose around it.

    In the biggest cull, Panama, the world’s most important flag state, removed 59 tankers linked to Iran and Syria earlier this year, a decision welcomed by the United States which wants to cut off Tehran’s vital oil exports.

    Panama and some other key flag states are looking more closely at the thousands of ships on their registers to ensure they comply with U.S. sanctions that were re-imposed against Iran last year and tightened further since.

    A Reuters analysis of shipping registry data shows that Panama has de-listed around 55 Iranian tankers since January, Togo has de-listed at least three and Sierra Leone one.

    That represents the majority of its operational fleet of tankers, the lifeblood of the oil-dominated economy, although Iran may have re-registered some ships under new flag states.

    When a vessel loses its flag, it typically loses insurance cover if it does not immediately find an alternative, and may be barred from calling at ports. Flags of convenience also provide a layer of cover for a vessel’s ultimate owner.

    International registries charge fees to ship owners to use their flags and offer tax incentives to attract business.

    #sanctions #pavillon_de_complaisance
    #pavillon_de_non_complaisance

  • Mahmoud Abbas menace de mettre fin aux accords de paix avec Israël Par RFI Publié le 26-07-2019
    Avec notre correspondante à Ramallah, Marine Vlahovic
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190726-palestine-mahmoud-abbas-menace-fin-accords-paix-israel

    Le président palestinien a déclaré jeudi 25 juillet qu’il ne respectera plus les accords passés avec l’État hébreu. Une annonce en réaction à la démolition controversée de 70 habitations palestiniennes à Sour Baher, dans le sud de Jérusalem, en début de semaine.

    C’est la première fois que Mahmoud Abbas s’exprime en personne et aussi précisément sur le sujet, mais rien n’assure que cette remise en cause des accords de paix soit suivie d’effets. Le président palestinien a annoncé la création d’un « comité chargé d’étudier la mise en œuvre de cette décision. » Des débuts timides, alors que face aux dégradations des relations avec l’État hébreu.

  • Did John Bolton Light the Fuse of the UK-Iranian Tanker Crisis? | The American Conservative
    https://www.theamericanconservative.com/articles/did-john-bolton-light-the-fuse-of-the-uk-iranian-tanker-cri

    The rationale for detaining the Iranian vessel and its crew was that it was delivering oil to Syria in violation of EU sanctions. This was never questioned by Western news media. But a closer look reveals that the UK had no legal right to enforce those sanctions against that ship, and that it was a blatant #violation of the clearly defined global rules that govern the passage of merchant ships through international straits. 

    The evidence also reveals that Bolton was actively involved in targeting the Grace 1 from the time it began its journey in May as part of the broader Trump administration campaign of “maximum pressure” on #Iran.

    Contrary to the official rationale, the detention of the Iranian tanker was not consistent with the 2012 EU regulation on #sanctions against the Assad government in Syria. The EU Council regulation in question specifies in Article 35 that the sanctions were to apply only within the territory of EU member states, to a national or business entity or onboard an aircraft or vessel “under the jurisdiction of a member state.”

  • Vessels Change Names, Go Dark to Ship Venezuelan Oil to Cuba - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-07-08/vessels-change-names-go-dark-to-ship-venezuelan-crude-to-cuba


    Esperanza turns off signal to conceal delivery of Venezuelan oil to Cuba

    • Oil tanker Nedas sailed incognito for 42 days in April-May
    • U.S. continues to target shipments between the two countries

    Stopping the flow of Venezuelan oil to its ally Cuba might prove harder than the U.S. expected.

    Tankers are being renamed and vessels are switching off their transponders to sail under the radar of the U.S. government. The vessel Ocean Elegance, an oil tanker that has been delivering Venezuelan crude to Cuba for the past three years, was renamed Oceano after being sanctioned in May. The ship S-Trotter, another one that’s on the sanctions list, is now known as Tropic Sea, according to data compiled by Bloomberg.

    The oil tanker Nedas, after being sanctioned in April, made a delivery to Cuba incognito because it turned off its satellite tracking system. It went unaccounted for 42 days, but shipping reports show that it delivered oil to Cuba. After the ghost delivery, it discreetly changed its name to Esperanza. The Nedas/Esperanza has delivered 2 million barrels of crude to Cuba this year, according to shipping reports.

    Halting the flow between the two countries may prove difficult. There are over 4,500 crude oil tankers in operation globally, and state oil giant Petroleos de Venezuela SA also uses oil products vessels, adding to the complexity of the task.

    Nevertheless, the U.S. continues to target shipments between the two countries and aims to close loopholes in sanctions, according to a senior U.S. administration official. The goal is to surgically and methodically cut off funds to the regime of President Nicolas Maduro.

    #AIS #sanctions #Venezuela

  • It’s time to recognize how men’s careers benefit from sexually harassing women in academia

    The wave of accusations about sexual harassment and predation in media and art has shown that it is impossible to separate the art from the artist, sparking much needed discussion about “how the myth of artistic genius excuses the abuse of women” (Hess 2017). We have a similar myth in academia: that the contributions of a harassing scholar can be separated from his bad behavior. It is time to debunk that myth once and for all.

    https://hugeog.com/wp-content/uploads/2019/06/HG_Vol-12_No1_2019_ch11.pdf
    #université #harcèlement #sexisme #harcèlement_sexuel #Me_too #MeToo

    Tribune écrite par des géographes aux Etats-Unis dans la revue Human Geography...

    Et je me rends compte qu’il faudrait qu’un jour je commence une métaliste sur cette question, car on commence à avoir une belle collection de documents sur seenthis...

    • Après #metoo, le besoin urgent d’une déontologie universitaire

      La #loi_du_silence se lève progressivement sur le problème du harcèlement sexuel à l’université. « De tels comportements ne doivent plus être acceptés, tolérés, voire encouragés. C’est pourquoi il est urgent qu’ils soient reconnus pour ce qu’ils sont : des #fautes_déontologiques et professionnelles, appelant des #sanctions_disciplinaires », insistent de nombreuses associations et universitaires de différentes universités françaises.

      La prise de conscience est lente, mais grâce au travail du #CLASCHES (https://clasches.fr), au mouvement #MeToo qui a soutenu la prise de parole des victimes et à la mobilisation d’universitaires (https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/061218/violences-sexuelles-dans-l-enseignement-superieur-et-la-recherche-au), la loi du silence se lève progressivement sur le problème du harcèlement sexuel à l’université.

      Ce problème n’est pourtant pas encore traité avec le sérieux et la volonté politique qu’il requiert : qu’il s’agisse des procédures locales mises en place par les universités, de la communication à destination de la communauté universitaire sur le rôle des référent·e·s, des formations, des enquêtes et de l’application réelle de sanctions, les éléments essentiels pour la lutte contre le harcèlement sexuel n’en sont qu’à leurs balbutiements. Le fonctionnement rétrograde des #procédures_disciplinaires, qui ne peuvent être ouvertes que par les président·e·s d’université, ne reconnaissent pas de statut aux #victimes, et impliquent généralement de faire juger les personnes mises en cause par leurs ami·e·s et collègues, est particulièrement problématique (1). Les universités, de surcroît, ont trop souvent tendance à se défausser sur la #justice_pénale lorsque des #agressions_sexuelles ou des faits de harcèlement leur sont rapportés alors qu’elles ont la #responsabilité de les traiter non pas en tant que #délits mais en tant que manquements à des obligations professionnelles.

      Or, cette tendance des établissements de l’#Enseignement_Supérieur à prendre pour référence unique le #droit_pénal et y renvoyer les comportements pénalement répréhensibles qui sont dénoncés a une autre conséquence : non seulement les procédures disciplinaires ne sont pas systématiques en cas de délit d’agression sexuelle ou de harcèlement sexuel, mais elles laissent de côté par la même occasion l’ensemble des comportements de nature sexiste ou sexuelle qui forment la racine de ce problème.

      Lorsque des étudiant·e·s dénoncent des comportements soit sexistes, soit à connotation sexuelle ou amoureuse de la part de leurs enseignant·e·s, ceux-ci ne sont pas toujours susceptibles d’être sanctionnés pénalement. Pourtant ces comportements, outre leur gravité intrinsèque et leurs lourdes conséquences sur les étudiant·e·s et leurs trajectoires, constituent des manquements aux obligations professionnelles de l’enseignant·e, dans la mesure où ils entravent le fonctionnement du #service_public.

      Et en tant que service public, l’Enseignement Supérieur et la Recherche doit notamment assurer un environnement de respect et de sécurité et une relation pédagogique favorable à l’apprentissage de tou·te·s les étudiant·e·s : la "drague" n’a pas sa place dans cette relation et enfreint à ce titre les obligations professionnelles des enseignant·e·s.

      Ainsi, ce ne sont pas seulement les comportements répréhensibles devant les tribunaux (2) qui posent problème : toutes les sollicitations sexuelles et/ou amoureuses de la part d’enseignant·e·s compromettent cette #relation_pédagogique. Tout comportement à connotation sexuelle ou amoureuse de la part de l’enseignant·e est fondamentalement incompatible avec la #confiance, le #respect et l’#égalité_de_traitement nécessaires pour qu’un·e étudiant·e puisse étudier, apprendre, faire un stage ou réaliser un travail de recherche dans de bonnes conditions. Ces fautes professionnelles devraient systématiquement faire l’objet d’une #procédure_disciplinaire accompagnée d’une enquête précise, et non d’un simple #rappel_à_l’ordre informel (3), quand elles ne sont pas simplement passées sous silence.

      Dans le contexte institutionnel actuel de l’enseignement supérieur, la relation pédagogique est fortement asymétrique : l’enseignant·e est non seulement investi·e d’une position d’#autorité où il / elle est celui ou celle qui sait et transmet un savoir, mais cette relation pédagogique a aussi des implications très concrètes sur les notes, les évaluations, voire le jugement par l’ensemble d’une équipe pédagogique à l’égard d’un·e étudiant·e. Les enseignant·e·s ont ainsi un réel pouvoir de décision sur l’avenir universitaire et professionnel de leurs étudiant·e·s. Ce type d’#asymétrie suscite souvent à la fois crainte et admiration de la part des étudiant·e·s. Il est indispensable que les enseignant·e·s n’abusent pas de cette position et ne se sentent ni en droit et ni en mesure de le faire. Dans une telle situation d’asymétrie, tout comportement à connotation sexuelle ou amoureuse de la part de l’enseignant·e, qu’il soit répété ou non, que l’étudiant·e y réponde favorablement ou non, est assimilable à un #abus_de_pouvoir.

      Des situations qui entravent la déontologie la plus élémentaire sont trop souvent écartées d’un revers de main au prétexte que les personnes impliquées sont « des adultes consentants » (4). Comment construire une relation de confiance et de respect mutuel avec un directeur ou une directrice de thèse qui vous fait des avances, quand bien même votre refus serait respecté ? Comment se sentir à l’aise en cours avec un·e enseignant·e qui vous complimente sur votre apparence ? Il n’est plus acceptable d’entendre – comme c’est aujourd’hui trop souvent le cas – des enseignant·e·s parler de leurs classes comme d’un terrain de chasse réservé, avec ce qu’il faut de parfum de transgression, du moment que leur environnement professionnel regarde discrètement ailleurs. Il n’est plus acceptable d’apprendre qu’un·e enseignant·e sort régulièrement avec des étudiant·e·s sans que cela n’entraîne de réaction ferme au sein des établissements. Le caractère choquant de ces comportements est pourtant admis de tou·te·s, qui ont la décence de n’en parler que dans des espaces confidentiels, entre collègues et à voix basse, mais pas le courage d’y mettre un terme.

      Le corps médical, confronté aux mêmes problèmes, a récemment introduit une précision dans le code de déontologie médicale, afin de faciliter la prise de sanctions adéquates en cas de plainte (5). Il est nécessaire et urgent qu’une clarification analogue soit adoptée et communiquée dans le cadre des établissements d’Enseignement Supérieur, au niveau national dans les décrets statutaires des enseignant·e·s et des différents corps d’enseignant·e·s et par conséquent dans le règlement intérieur de chaque établissement, et qu’il devienne ainsi clair, pour les enseignant·e·s comme pour les étudiant·e·s, que « l’enseignant·e ne doit pas abuser de sa position, notamment du fait du caractère asymétrique de la relation d’enseignement, et doit s’abstenir de tout comportement à connotation sexuelle ou amoureuse (relation intime, parole, geste, attitude…) envers l’étudiant·e » (6).

      De tels comportements ne doivent plus être acceptés, tolérés, voire encouragés. C’est pourquoi il est urgent qu’ils soient reconnus pour ce qu’ils sont : des fautes déontologiques et professionnelles, appelant des sanctions disciplinaires.

      (1) Voir à ce propos CLASCHES, « L’action du CLASCHES », Les cahiers du CEDREF, 19 | 2014, mis en ligne le 17 avril 2015 ; Alexis Zarca, « La répression disciplinaire du harcèlement sexuel à l’université », La Revue des droits de l’homme, 12 | 2017, mis en ligne le 29 juin 2017 ; DOI : 10.4000/revdh.3109. Voir également le colloque « Violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche : de la prise de conscience à la prise en charge » à l’Université de Paris Diderot (décembre 2017).

      (2) Pour rappel, ces comportements sont principalement les agressions sexuelles, dont le viol, ainsi que le harcèlement sexuel constitué soit par « le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste, qui portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, ou créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante », soit par « toute forme de pression grave (même non répétée) dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte sexuel ».

      (3) Rappelons que l’avertissement et le blâme figurent parmi les sanctions qui peuvent être déterminées à l’issue d’une procédure disciplinaire.

      (4) Dans l’enseignement secondaire, les élèves mineur·e·s de plus de quinze ans sont légalement protégé·e·s de leur côté par l’existence du délit d’atteinte sexuelle qui court jusqu’à dix-huit ans si la personne majeure a une autorité de fait sur la victime. Il faut cependant noter qu’une partie importante des lycéen·ne·s atteignent leur majorité durant leur scolarité.

      (5) Un commentaire précise désormais ainsi l’article 2 du code de déontologie : « le médecin ne doit pas abuser de sa position notamment du fait du caractère asymétrique de la relation médicale, de la vulnérabilité potentielle du patient, et doit s’abstenir de tout comportement ambigu en particulier à connotation sexuelle (relation intime, parole, geste, attitude, familiarité inadaptée …) ».

      (6) Les établissements pourront ensuite déterminer plus précisément l’extension de cette exigence, en tenant compte de leur organisation et de la structure de leurs formations.

      https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/280619/apres-metoo-le-besoin-urgent-d-une-deontologie-universitaire

  • Le numéro 1, un très beau numéro de la revue
    #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...

    Sommaire :

    Une sensation d’étouffement/Aux frontières de l’Iran et de l’Irak/Pâturages et Uniformes/La Banda Baudissard/
    À ceux qui ne sont responsables de rien/Des plantes dans l’illégalité/Conga no va !/Mundatur culpa labore

    La revue est disponible en pdf en ligne (https://revuenunatak.noblogs.org/numeros), voici l’adresse URL pour télécharger le numéro 1 :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2017/03/Nunatak1HiverPrintemps2017.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –—

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

  • Les Etats-Unis au Venezuela : la chute de Maduro ou le chaos
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300519/les-etats-unis-au-venezuela-la-chute-de-maduro-ou-le-chaos

    En appuyant l’opposant Juan Guaidó et en sanctionnant le pays, Washington est parvenu à donner corps à la propagande chaviste. Quatre mois après le début du bras de fer, l’échec est patent : la population est étranglée économiquement, la politique répressive du gouvernement s’intensifie. Alors que l’opposition et le gouvernement socialiste se sont réunis cette semaine à Oslo, les États-Unis demeurent fermes sur leur position.

    #Amérique_du_Sud #sanctions,_Venezuela,_diplomatie_américaine,_John_Bolton,_Donald_Trump,_Nicolas_Maduro,_pétrole,_Juan_Guaidó

  • China Restarts Purchases of Iranian Oil, Bucking Trump’s Sanctions — Bourse & Bazaar
    https://www.bourseandbazaar.com/articles/2019/5/17/china-restarts-purchases-of-iranian-oil-bucking-trumps-sanctions

    PACIFIC BRAVO is currently reporting its destination as Indonesia, but the tanker was recently acquired by Bank of Kunlun, a financial institution that is owned by the Chinese state oil company CNPC. TankerTrackers.com believes China is the ultimate destination for the oil on board.

    PACIFIC BRAVO is the first major tanker to load Iranian crude after the Trump administration revoked waivers permitting the purchases by eight of Iran’s oil customers. The revocation of the waivers, which sent shockwaves through the global oil market, was a major escalation of Trump’s “maximum pressure” campaign on Iran.

    The purchase of Iranian oil in the absence of a waiver exposes the companies involved in the transaction—including the tanker operator, refinery customer, and bank—to possible designation by the U.S. Treasury Department, threatening the links these companies may maintain with the U.S. financial system.

    Bank of Kunlun has long been the financial institution at heart of China-Iran bilateral trade—a role for which the company was sanctioned during the Obama administration. Despite already being designated, Bank of Kunlun ceased its Iran-related activities in early May when the oil waivers were revoked. PACIFIC BRAVO’s moves point to a change in policy.

    China-Iran trade slowed dramatically after the reimposition of U.S. secondary sanctions in November, suggesting the Chinese government had chosen to subordinate its economic relations with Iran to the much more important issue of its ongoing trade negotiations with the United States. But these negotiations have since broken down. This week, President Trump announced plans to impose tariffs on a further $300 billion in Chinese imports in addition to punitive measures against Chinese telecommunications giant Huawei, which has been targeted in part for its alleged violations of Iran sanctions.

    #iran #chine #pétrole #sanctions

  • South Sudan hires U.S. lobbyists to help block war #crimes court - contract - Reuters
    https://uk.reuters.com/article/uk-southsudan-justice-idUKKCN1S51YW

    #Soudan_du_Sud : un contrat de #lobbying qui risque de promouvoir l’#impunité - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20190429-soudan-sud-contrat-lobbying-bloquer-creation-cour-justice-impunite

    C’est un contrat de deux ans signé le 18 avril entre Juba et Gainful Solutions. Pour 3,7 millions de dollars, cette société américaine de lobbying est chargée d’aider à améliorer les relations entre le pays et l’administration Trump. Mais aussi de persuader Washington d’annuler les #sanctions en vigueur contre Juba et de bloquer des sanctions potentielles.

    Or, l’accord va plus loin. L’entreprise californienne doit également « retarder et au final bloquer la mise en place d’une cour hybride » au Soudan du Sud. Une institution cruciale prévue par l’accord de #paix de septembre.

    Nyagoah Tut Pur, la chercheuse qui a révélé l’existence du document, explique que « cette cour est un pilier pour la paix et une exigence de la population essentielle à la stabilité ».

    #Etats-Unis #leadership

  • Syria Latest: Day-to-Day Life in War-Weary Damascus - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2019-04-26/waiting-19-hours-for-gas-in-a-lifeless-city

    Instead of a frenzy of reconstruction and the promise of revival, Syrians have found themselves fighting another battle. Weary and traumatized from the violence, they’re focused on trying to survive in a decimated economy that shows no signs of imminent revival and with no peace dividend on the horizon.

    [..,]

    Robert Ford, a former U.S. ambassador to Syria, said the Trump administration is much more aggressive than under Barack Obama, using more secondary penalties that target those doing business with sanctioned individuals or companies.

    In November, the U.S. Treasury Department added a network of Russian and Iranian companies to its blacklist for shipping oil to Syria and warned of significant risks for those violating the sanctions.

    “It is a conscious policy of the American government to try to strangle to death the Iranian government in Tehran and the Syrian government in Damascus,” said Ford, who’s now a fellow at the Middle East Institute. “They don’t want to fight a military war with the Syrian government, but they’re perfectly willing to fight an economic war.”

    Ford likened the situation in Syria to the one in Cuba after the economy collapsed in the Soviet Union in the late 1980s. Cuba had financial difficulties, “but the Castros are still there,” he said.

    #Syrie #sanctions #civils #etats-unis

  • Economic #Sanctions as Collective Punishment: The Case of #Venezuela | Reports | CEPR
    http://cepr.net/publications/reports/economic-sanctions-as-collective-punishment-the-case-of-venezuela

    We find that the sanctions have inflicted, and increasingly inflict, very serious harm to human life and health, including an estimated more than 40,000 deaths from 2017–2018; and that these sanctions would fit the definition of collective punishment of the civilian population as described in both the Geneva and Hague international conventions, to which the US is a signatory. They are also illegal under international law and treaties which the US has signed, and would appear to violate US law as well.

    #etats-unis #crimes #civils -#victimes_civiles

  • Andrej Hunko : Berichte von der Venezuela-Reise
    https://www.andrej-hunko.de/en/start-3/aktuell/4517-berichte-von-der-venezuela-reise
    Written on 23 April 2019. Posted in Aktuell

    Vom 16. bis 27. April befindet sich Andrej Hunko in Venezuela, um sich dort ein Bild von der Lage zu machen und politische Gespräche zu führen. Hauptinteresse bei der Reise sind die humanitäre Situation sowie Möglichkeiten für eine friedliche Lösung der politischen Krise. (siehe Pressemitteilung vom 16. April) An dieser Stelle werden unregelmäßig Berichte von der Reise veröffentlicht. Die neuesten Beiträge erscheinen oben.

    Freitag, 26.04.2019: Gesprächspartnerinnen und -partner in Venezuela

    Im Laufe des Venezuela-Besuchs ist eine recht lange Liste an Gesprächspartnerinnen und Gesprächspartnern zusammengekommen. Diese dokumentieren wir an dieser Stelle (noch unvollständig) und ergänzen sie ggf. bis zum Ende der Reise am morgigen Samstag:

    Daniela Vogl (Geschäftsträgerin Deutsche Botschaft)
    Baltazar Porras (Erzbischof von Mérida)
    Laetitia Courtois (Leiterin des Internationalen Komitees vom Roten Kreuz in Venezuela)
    Rafael Uzcátegui (General-Koordinator der Menschenrechtsorganisation Provea)
    Jorge Arreaza (Außenminister)
    Oly Millán, Héctor Navarro, Gustavo Márquez (Plattform zur Verteidigung der Verfassung)
    Andrés Antillano (Movimiento de Pobladores)
    Antonio González Plessman (Menschenrechtsorganisation SurGentes)
    Carolus Wimmer (Kommunistische Partei, PCV)
    Tania Díaz (Regierungspartei PSUV)
    Edgar Zambrano (Oppositionspartei Acción Demócratica, Vizepräsident der Nationalversammlung)
    Henry Ramos Allup (Oppositionspartei Acción Democrática, Generalsekretär)
    Juan Guaidó (Oppositionspartei Voluntad Popular, Parlamentspräsident)
    Luis Augusto Romero (Oppositionspartei Avanzada Progresista, Generalsekretär)
    Nicolás Maduro (Präsident)
    José Federico Hernández (Leiter Panamerikanische Gesundheitsorganisation der UNO (PAHO/OPS))
    Projekt “El Otro Beta” im Armenviertel Petare
    Fr: Antonio Aranibar (Mitarbeiter von Peter Grohmann, Koordinator der acht UN-Organisationen in Venezuela)
    Sa: Isabel Brilhante Pedrosa (EU-Vertreterin in Venezuela)

    Mittwoch, 24. April 2019: Treffen mit Präsident Maduro und Parlamentspräsident Guaidó

    Habe gestern den Präsidenten der boliviarischen Republik Venezuela, Nicolás Maduro, getroffen und die Solidarität mit dem venezolanischen Volk gegenüber Wirtschaftssanktionen und Kriegsdrohungen zum Ausdruck gebracht.

    Wir hatten einen langen Austausch über die internationale Lage und insbesondere über die Erosion des Völkerrechts. Maduro betonte die Unrechtmäßigkeit der Sanktionen und der Beschlagnahmungen venezolanischen Vermögens durch internationale Banken auf Druck der USA, die die Lage im Land verschlimmert.

    Ich habe meinen Wunsch verdeutlicht, dass Venezuela keine NO-Go-Area werden darf und dass ich deshalb erwarte, dass viele Abgeordnete, Journalisten und interessierte Menschen das Land in dieser schwierigen Zeit besuchen würden und sich ein umfassendes Bild der Lage machen. Maduro sagte, alle seien willkommen.

    Im Vorfeld hatte ich den Parlamentspräsidenten Juan Gaidó und weitere hochrangige Vertreter der Opposition getroffen. Habe dort meine Überzeugung zum Ausdruck gebracht, dass eine Lösung der Krise nur friedlich und dialogisch sein kann. Guaidó stellte mir verschiedene Gewerkschaftsführer vor, die in Opposition zur Regierung stehen. Im Anschluss nahm ich als Beobachter an einer Parlamentssitzung teil.

    Was die Chancen auf Dialog angeht, gab es gemischte Signale: Maduro sagte, dass er immer für Dialog sei, auch mit dem Teufel, dass er noch im November und Dezember mit vier hochrangigen Oppositionsvertretern verhandelt habe, dass solche Gespräche aber sinnlos seien, wenn sie, wie zuletzt, auf Druck der USA abgebrochen würden. Einige Vertreter der Opposition sahen in Verhandlungen nur einen Zeitgewinn für die Regierung.

    Unabhängig von der Beurteilung der schwierigen, komplexen, teilweise auch erschütternden politischen und wirtschaftlichen Lage im Lande, halte ich es für wichtig international für ein Ende der Sanktionen und Drohungen einzutreten. Eine Lösung der Krise kann nicht gewaltsam von außen herbei geführt werden.

    #Venezuela #Allemagne #gauche #politique #sanctions #boycott #impérialisme

  • Instauration de la #charia à Brunei : l’indignation de l’Occident traduit ses peurs

    Le Parlement européen a voté jeudi 18 avril en faveur de #sanctions contre Brunei où, depuis le début du mois, les relations homosexuelles ou adultères peuvent être punies de mort par #lapidation. Curieusement, cet universitaire irakien estime que ces peines sont d’ordre dissuasif et que les condamnations de l’Occident traduisent une crainte d’un “éveil des nations” musulmanes.


    https://www.courrierinternational.com/article/opinion-instauration-de-la-charia-brunei-lindignation-de-locc
    #Brunei #homosexualité #homophobie #LGBT

  • le Conseil d’Etat de #Bâle refuse d’exécuter un renvoi Dublin

    le Conseil d’Etat du canton de Bâle vient de prendre une position très forte : ils refusent d’exécuter le renvoi d’un jeune demandeur d’asile afghan qui devrait, selon décision du SEM confirmée par un arrêt du TAF, être renvoyé vers l’Autriche à cause du règlement du Dublin. Auparavant le Grand Conseil avait été saisi d’une #pétition et les 2/3 du Parlement ont soutenu les conclusions de la pétition. Le porte-parole du gouvernement dit : « Le Conseil d’Etat juge que l’accord de Schengen-Dublin n’est [dans ce cas] pas applicable. »

    Le canton s’expose ainsi aux réprimandes du #SEM, qui peut user de #sanctions financières (l’article évoque un montant de 128’000 francs de manque à gagner pour le canton dans l’hypothèse où le requérant obtiendrait une admission provisoire au terme de la procédure d’asile en Suisse).

    C’est un acte fort posé par le Conseil d’Etat bâlois, qui montre la voie du courage politique face aux décisions absurdes d’un règlement inhumain. Le gouvernement le fait avec toutes les pincettes nécessaires (« ce cas est particulier », « nous suivons le vote du Grand Conseil », etc.), mais il le fait et publiquement. Puisse cet acte inspirer d’autres cantons humanistes, qui auraient tout intérêt à s’opposer collectivement au SEM sur ce genre de cas.

    #Suisse #asile #migrations #réfugiés #NEM #renvois_Dublin #Dublin #règlement_Dublin #résistance

    Source : reçu par email d’un ami... qui lui-même cite cette source :
    Basler Regierung verweigert Ausschaffung

    Die Exekutive folgt einer Petition des Grossen Rates und will einen jungen Afghanen nicht ausweisen. Damit widersetzt sie sich einem Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts.

    https://www.bazonline.ch/basel/stadt/basler-regierung-verweigert-ausschaffung/story/19616376

  • Russia cashes in as European oil refiners pay for U.S. sanctions - Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-oil-urals-analysis-idUSKCN1RO0DR

    Initially, Europeans gravitated to heavy, sour Venezuelan oil when sanctions on Iran hit in early November but then Washington also placed sanctions on the Latin American country in late January in a bid to oust President Nicolas Maduro.

    #pétrole #raffineries #sanctions #états-unis #europe #russie

  • Renvoi des demandeurs d’asile : vive les #cancres !

    Les cantons « punis » par Karine #Keller-Sutter pour leur manque de zèle dans le renvoi des requérants d’asile #déboutés ont de multiples arguments pour résister, écrit Aldo Brina, du Centre social protestant


    https://www.letemps.ch/opinions/renvoi-demandeurs-dasile-vive-cancres
    #renvois #expulsions #asile #migrations #Suisse #sanctions #classement #cantons #réfugiés #efficacité #punition #machine_à_expulsion

  • #Crimes de #guerre présumés : Washington prive de visa des enquêteurs de la #CPI - Amériques - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20190316-crimes-guerre-afghanistan-visa-etats-unis-enqueteurs-cpi

    En septembre dernier, le conseiller à la sécurité nationale du président américain s’était livré une charge d’une violence inédite contre cette juridiction internationale, la qualifiant d’« inefficace, irresponsable et carrément dangereuse ». « La CPI est déjà morte à nos yeux », avait même déclaré John Bolton en promettant des sanctions.

    En plus des restrictions de visas, Washington menace également d’imposer des #sanctions, notamment économiques, si la CPI « ne change pas d’attitude », ajoute Mike Pompeo.

    #Etats-unis #brute_et_truand #leadership

  • Blockading Venezuela: The Linchpin of the US Strategy of Aggression | Venezuelanalysis.com
    https://venezuelanalysis.com/analysis/14111

    Revealing examples are emerging of the cumulative impact that US sanctions against Venezuela are having on the Venezuelan people in the field of health, one of the key priorities of the Bolivarian revolution.

    In July 2017, the US bank Citibank refused to handle Venezuela’s payment for the import of 300,000 insulin doses to meet the needs of 450,000 registered patients.

    Three months later, the US blockade prevented Venezuela from depositing funds with the UBS Swiss bank, delaying a purchase of vaccines for months and disrupting the country’s vaccination schedules.

    In November 2017, transnational pharmaceutical companies Baster, Abbot and Pfizer refused to issue export certificates for cancer drugs, making it impossible for Venezuela to buy them.

    And in 2018, a $9 million payment through an international account for dialysis supplies for treating 15,000 patients, free of charge, was similarly blocked under threat of US sanctions.

    These illustrative examples and similar ones about the blocking of food imports put the lie to the US claim that it is concerned about the well-being of the Venezuelan people.

    #sanctions #crimes #etats-unis

  • Contrôle des chômeurs : les agences Pôle emploi sous tension - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/controle-des-chomeurs-les-agences-pole-emploi-sous-tension-25-02-2019-801

    Le renforcement des contrôles et des sanctions vis-à-vis des chômeurs crée des crispations dans les agences. Plusieurs ont été la cible des mouvements de colère.

    Des ordinateurs endommagés, des téléphones inutilisables… et plus de 3 000 euros de dégâts. Le 15 février dernier, l’intrusion d’un petit groupe d’une quarantaine de personnes dans les locaux de la plate-forme de Pôle emploi spécialisée dans les contrôles des chômeurs à Chantepie, près de Rennes (Ille-et-Villaine) a laissé des traces.

    Fin janvier, à Saint-Étienne, des chômeurs et des militants associatifs et syndicaux ont débarqué dans une agence quand vendredi dernier, ce sont des sites de Pôle emploi à Paris (dans le XVIIIe arrondissement), Toulouse (Haute-Garonne), Ussel (Corrèze), Lyon (Rhône-Alpes), Besançon (Franche-Comté) ou Nantes (Loire-Atlantique) qui ont été ciblés par des groupes de trente à soixante personnes.

    Des « envahissements » où l’on retrouve pêle-mêle des militants d’extrême gauche, d’associations historiques de défense des chômeurs comme Agir ensemble contre le chômage (AC !), mais aussi de la CGT, de Sud solidaires et même quelques Gilets jaunes. Comme le constate Pôle emploi, ces opérations se passent la plupart du temps de manière pacifique mais reflètent un contexte de crispations grandissantes tant du côté des chômeurs que des salariés.

    #contrôle_des_chômeurs #chômeurs #sanctions #radiations #allocation #droit_au_chômage #Pôle_emploi #occupation

  • « Ligue du LOL » : la délicate question des sanctions
    Pauline Graulle
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160219/ligue-du-lol-la-delicate-question-des-sanctions

    C’est l’histoire d’un procès qui n’aura peut-être jamais lieu. Une semaine après les révélations sur la Ligue du LOL, la première affaire d’ampleur de cyberharcèlement en France pose une interminable série de questions à l’institution judiciaire : quels actes précis doivent être jugés, sachant que des centaines de tweets – de preuves – ont été détruits ? Qui doit être jugé, sachant que les harceleurs présumés ont souvent agi en « raids » ? Et d’abord, à qui revient-il de juger l’affaire ?

    Car ici, rien n’est simple. Pénalement, les actes de harcèlement, qui ont, pour la plupart, eu lieu entre 2008 et 2011, sont prescrits. Selon la loi du 28 février 2017 (lire ici), les victimes peuvent en effet déposer plainte dans un délai de six ans après la survenue des faits. Trop tard, donc. « Normalement, la question de la prescription pénale se pose à l’issue d’une enquête : exceptionnellement, le procureur peut quand même décider d’enquêter malgré une apparente prescription si les faits sont particulièrement graves et que la question de faits de nature criminelle se pose. Mais puisqu’il ne s’agit là que d’une affaire délictuelle, elle ne sera probablement jamais portée sur le terrain pénal », confirme Éric Morain, qui a été l’avocat de la journaliste Nadia Daam, victime en 2017 d’une campagne de harcèlement émanant d’un forum pour 18-25 ans du site jeuxvideo.com.

    © Reuters. © Reuters.

    Impossible de porter devant un tribunal les actes commis par les membres de la Ligue du LOL ? « Il est pourtant primordial que la justice s’en empare, estime Éric Morain. D’abord, parce que l’affaire ne doit pas se solder par un tribunal populaire sur les réseaux sociaux où une meute répondrait à une autre meute. Ensuite, parce que la société est amnésique, et qu’il ne faut pas que, dans quelques années, tout le monde ait oublié. » Enfin, et ce n’est pas un petit sujet : sans justice, pas de possibilité de reconnaissance des victimes, ni de possibilité de rédemption des coupables…

    Faute de procédure au pénal, Éric Morain réfléchit désormais au moyen d’assigner les responsables au civil. « Tout cela est en chantier », glisse-t-il à Mediapart, soulignant la difficulté des affaires de harcèlement (notamment sexuel), où les victimes doivent généralement entreprendre un long travail sur elles-mêmes avant de se sentir légitimes à passer à l’action judiciaire. De son côté, SOS Racisme a procédé, lundi 11 février, à un signalement auprès du parquet de Paris, afin qu’une enquête préliminaire soit ouverte.

    En attendant, la colère monte dans l’opinion : depuis une semaine, la twittosphère n’en finit plus d’exhumer les tweets des harceleurs présumés de la Ligue du LOL. Les témoignages glaçants ont envahi la presse, qui commence à enquêter sérieusement sur ces cas exposés au grand jour. Plus la société découvre l’étendue de l’affaire, plus la demande sociale est forte de punir les coupables.

    Résultat, comme dans un jeu de dominos, les employeurs des membres de la Ligue du LOL – pour la plupart des journalistes, communicants, développeurs ou graphistes exerçant au sein d’entreprises ayant pignon sur rue – se retrouvent en première ligne. À Télérama, Slate.fr, Publicis, Libération ou la mairie de Paris, les dirigeants et les ressources humaines se voient contraints, bon gré mal gré, de gérer la délicate question des sanctions. Un vrai casse-tête.

    Car sur quel motif sanctionner un salarié quand les faits n’ont pas été commis sur le lieu de travail, qu’ils remontent pour certains à une période antérieure à leur embauche ou qu’ils entrent dans une « zone grise », coincée entre le droit et la morale ? « Si les actes n’ont pas été commis sur le lieu de travail, le champ disciplinaire est à oublier », souligne Isabelle Taraud, avocate en droit du travail.

    Il y a aussi l’épineux problème de ceux qui ont été membres de la Ligue du LOL mais qui ne sont, pour l’heure, pas accusés de harcèlement à proprement parler. C’est par exemple le cas du journaliste de Télérama Olivier Tesquet : « La liste de “membres présumés” partagée anonymement sur le site Pastebin a contribué à aplanir les responsabilités, laissant croire qu’un groupe Facebook était une société secrète à l’intérieur de laquelle chacun est comptable des actions de tous les autres, explique-t-il à Mediapart. Je suis soulagé que le travail d’enquête vienne clarifier les choses, mais j’aurais préféré qu’il intervienne en amont. »

    Pour l’instant, l’intéressé a été reçu pour un entretien par la direction de Télérama, qui souhaitait en savoir plus sur son implication. Un entretien formel avec les ressources humaines est prévu la semaine prochaine : « À ce jour, personne ne nous a rapportés un tweet défaillant. Et d’ailleurs, Olivier, qui a présenté des excuses publiques, n’a supprimé aucun tweet », indique Catherine Sueur, du directoire de Télérama, qui ajoute qu’à l’automne, une enquête sur le harcèlement sexuel a été lancée au sein du groupe dans l’idée de mettre en place un plan d’action.
    « Nous sommes tombés de notre chaise »

    Plus fondamentalement, l’affaire pose un problème central : est-il vraiment du ressort de l’entreprise de sanctionner les personnes ayant participé, de près ou de loin, aux agissements de la Ligue du LOL ? « Cette affaire est complexe, car elle relève de faits qui ont eu lieu hors de l’entreprise, explique Judith Krivine, avocate spécialisée en droit du travail. Je vais le dire de manière abrupte, mais un mari qui bat sa femme ne peut pas être licencié pour cela. Ou alors, il faudrait démontrer que cela a un effet dans le cadre de son contrat de travail. »

    © Reuters. © Reuters.

    Un dirigeant de journal fait part, en off, de son malaise : « Vu le contexte de curée médiatique, c’est un discours qui est difficile à entendre en ce moment, mais ces salariés ont aussi droit au respect du droit du travail. C’est une question d’humanité, mais aussi une question juridique : il ne faudrait pas que ça finisse aux prud’hommes et qu’on se retrouve à payer 200 000 euros de dommages et intérêts. »

    Le collègue de l’un des hommes impliqués confie lui aussi sa perplexité : « Ce que les gens de la Ligue ont fait est immonde, mais mon collègue est au fond du trou : la pendaison en place publique qui a lieu en ce moment sur les réseaux sociaux, ce n’est pas acceptable, il faut garder la tête froide. Surtout que le cyberharcèlement n’est pas l’apanage de la Ligue du LOL. J’ai vu tourner des choses horribles dont personne ne parle. Et pendant ce temps-là, certains sont bannis sans autre forme de procès, et sans espoir de pouvoir se racheter. »

    Pour l’heure, chacun au sein des directions d’entreprise a trouvé ses propres réponses – en fonction des statuts, des types de contrats, etc. À la mairie de Paris, Julien Verkest, développeur web, et Gautier Gevrey, graphiste, tous deux membres de la Ligue et auteurs notamment de tweets antisémites (lire notre enquête ici), ont été convoqués, l’un après l’autre, en début de semaine, par l’adjoint à la direction de la communication au sein de laquelle ils travaillent.

    Ces deux agents administratifs municipaux seront reçus dans une dizaine de jours par la direction des ressources humaines, qui a été saisie « sur des bases légales ». Ensuite, seront déclenchées, ou non, des mesures administratives. « Ces deux agents travaillent en back office, dans les services, et ne sont pas “visibles” du grand public, du coup, leur présence ne porte pas atteinte à l’image de la mairie de Paris, justifie une source proche de la Ville de Paris quand on s’étonne de la lenteur du processus. Par ailleurs, à ce stade, les ressources humaines n’ont pas de lecture juridique de l’affaire. »

    Chez Slate.fr, site d’information ayant pourtant vu défiler en son sein ces dernières années bon nombre de journalistes membres de la Ligue, aucune sanction n’a pour l’instant été prise. Au risque pour le journal de se montrer d’un laxisme coupable aux yeux du grand public ? « Les explications détaillées que Christophe Carron [rédacteur en chef de Slate et ancien membre de la Ligue du LOL – ndlr] nous a fournies nous ont convaincus de son absence d’implication personnelle dans des actes répréhensibles ou contraires à nos valeurs », rétorquent, dans une tribune, Jean-Marie Colombani, président de Slate, et Marc Sillam, son directeur général.

    Libération, en revanche, a décidé immédiatement la « mise à pied à titre conservatoire » du chef adjoint au Web Alexandre Hervaud et de Vincent Glad, fondateur de la Ligue, qui officiait en tant que pigiste. Le quotidien a lancé une enquête interne, au terme de laquelle la direction décidera d’éventuelles sanctions.

    Publicis Consultants, où (personne anonymisée le 24/06/2022 à sa demande), accusé d’avoir harcelé plusieurs personnes, travaille en CDI depuis 2011, a décidé de la mise à pied immédiate de ce collaborateur, qui avait rejoint la Ligue en 2010. « Avec l’article de Libération [publié le 8 février – ndlr], nous sommes tombés de notre chaise », raconte un membre de la direction. Une enquête est lancée au sein de l’agence pour savoir si des faits de harcèlement – sur les réseaux sociaux et dans la vie réelle – ont eu lieu au sein de l’entreprise. « Pour l’instant, il semble que rien ne ressorte, mais nous verrons bien. Par ailleurs, le service juridique du groupe est en train de travailler sur le sujet. »

    Quel sera le sort réservé aux salariés : licenciement, rupture conventionnelle, blâmes ? Pour l’instant, le mystère demeure. Isabelle Taraud rappelle que les affaires mettant en cause des comportements de salariés sur Facebook ne sont pas nouvelles, et qu’il existe de la jurisprudence en la matière. « Si l’entreprise veut se séparer de son salarié pour des faits problématiques qui ont eu lieu en dehors de sa vie professionnelle, il faut qu’il y ait eu un “trouble objectif porté au bon fonctionnement de l’entreprise”, explique l’avocate, qui prend pour exemple la perte par un salarié de son permis de conduire. L’enjeu, pour les employeurs, consiste à le démontrer dans la lettre de rupture. Mais évidemment, on ne peut pas s’en tenir à la rumeur, il faut que les faits soient prouvés. » Et ce n’est pas le plus simple.

    #harcelement #discrimination #justice #sanctions #licenciement #liguedulol

    • Je viens de recevoir un mail d’une personne mise en cause dans cet article qui me dit qu’il a perdu deux emplois a cause de sa réputation autour de cette affaire de la ligue du LOL :

      "Si je ne remets pas en cause le droit à la liberté d’expression et d’information, je souhaite mettre en avant les éléments suivants à l’appui de ma demande. En effet, conformément aux critères dégagés par la jurisprudence européenne et par la CNIL, je considère que ce droit à l’information doit être mis en balance au regard des éléments suivants :

      – Je ne suis pas une personne publique. Je ne joue pas et n’ai jamais joué aucun rôle dans la vie publique ; j’ai exercé les professions de publicitaire et de consultant en communication, et n’ai jamais participé à la vie politique ou médiatique ;

      – L’article mentionné date de plus de trois ans et quatre mois, et ne concernent plus aucune actualité susceptible d’intéresser le public, le maintien de mes nom et prénom dans cette publication continue néanmoins de me stigmatiser et me porte un grand préjudice, sans toutefois avoir un intérêt prépondérant pour le public ;

      – Je n’ai jamais été condamné par la justice et je n’ai jamais fait l’objet d’aucun dépôt de plainte.

      Dans ce cadre, et comme mentionné ci-dessus, le préjudice que me porte le maintien de mes noms et prénoms sur cette URL est selon moi supérieur à l’intérêt du public à avoir accès à cette information, plus de dix ans après des faits qui n’ont fait l’objet d’aucune poursuite.

      Les journalistes d’Europe 1, Radio France, du Journal du Dimanche, d’Europe1, Numerama, de Marie-Claire, de La Croix, de Slate et du Figaro ont répondu positivement à ma demande et consenti à anonymiser mon prénom et mon nom dans leurs articles.

      Or je n’ai plus acces à mon compte madmeg sur seenthis car j’ai mis un faux mail et je ne me souviens plus de mes mots de passe. @b_b Je croi que c’est toi qui m’avais deja aidé une fois precedente pour que je recupère mon compte. Est-ce que tu pourrais m’aider encore une fois stp.