• Après BNP, Deutsche Bank dans le viseur de la justice américaine
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20140703trib000838278/apres-bnp-deutsche-bank-dans-le-viseur-de-la-justice-americaine.html

    Après BNP Paribas, d’autres grandes banques européennes à l’image de Crédit Agricole, Deutsche Bank et UniCredit sont dans le collimateur de Washington et risquent de sanctions.
    À qui le tour, après les déboires de BNP Paribas avec les autorités américaines pour avoir brisé l’embargo sur l’Iran ? A peine l’affaire réglée, les regards se tournent déjà vers d’autres grandes banques européennes, à l’image de l’allemande Deutsche Bank, qui a indiqué mercredi qu’elle coopérait avec les États-Unis, qui enquêtent sur ses transactions en dollars menées pour le compte d’entités de pays eux aussi frappés par des sanctions économiques américaines.......

    #économie
    #finance
    #banques
    #BNP_Paribas
    #Crédit_Agricole
    #Deutsche_Bank
    #UniCredit
    #Washington
    #sanctions ?

  • Affaire BNP Paribas : dis quelque chose de gauche ! - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/affaire-bnp-paribas-dis-quelque,7790

    Dans son film Aprile, Nanni Moretti, regarde un débat télévisé qui oppose Massimo d’Alema et Silvio Berlusconi. Devant son poste, il finit par supplier le leader des Democratici di Sinistra (ex-PCI) « Dis quelque chose de gauche ! », puis « Dis quelque chose ! » C’est un peu ce que l’on ressent face à l’absence de réaction de la gauche radicale dans l’affaire BNP Paribas.

    L’affaire des poursuites judiciaires des États-Unis contre BNP Paribas est devenue en quelques jours une affaire politique majeure. Mais le silence règne du côté de la gauche radicale comme de celui des verts. Serait-ce la difficulté à avoir à trancher entre deux ennemis : la finance – que le gouvernement américain semble, à la différence du nôtre, vouloir davantage mettre au pas à coup de sanctions et d’amendes records –, et l’impérialisme américain qui semble utiliser l’arme judiciaire de façon exorbitante pour affaiblir le système bancaire européen en commençant par la première banque française (il est aussi question qu’après BNP Paribas viennent le tour de la Société Générale et du Crédit Agricole) ? Il paraîtrait pourtant possible et utile de poser dans cette affaire quelques exigences fortes.
    Conséquences très lourdes

    D’après ce qu’en dit la presse, BNP Paribas est poursuivi par la justice américaine pour violation, entre 2002 et 2009, d’embargo à l’égard de l’Iran, de Cuba et du Soudan décrété par les États-Unis. Elle aurait effectué des transactions de négoce de matières premières, et notamment de pétrole, pour des clients de ces pays. Les opérations auraient été menées en dehors des USA, en particulier par une filiale suisse de la banque, BNP Paribas Suisse. Mais la justice américaine revendique le droit de poursuivre car ces opérations ont été effectuées en dollars qui, à un moment ou à un autre, passent par les États-Unis.

    Les négociations en cours portent sur les conditions que BNP Paribas devrait satisfaire pour obtenir en contrepartie l’abandon des poursuites. La presse parle d’une amende record de 10 milliards de dollars, plus l’obligation de devoir plaider coupable, plus l’interdiction temporaire d’exercer sur le territoire américain ou de celle de régler des transactions en dollars, plus des sanctions (licenciements, confiscation de bonus...) qui pourraient concerner y compris des dirigeants de la banque......

    #BNP-Paribas
    #sanctions-américaines
    #opacité
    #système-bancaire

  • Erwin #Sperisen condamné : les ONG saluent une étape importante pour la lutte contre l’#impunité

    Il y a près de sept ans, après un travail de longue haleine, plusieurs ONG dénonçaient Erwin Sperisen aux autorités suisses, soulignant sa responsabilité dans de graves et nombreuses violations des #droits_humains. Aujourd’hui, la justice genevoise vient de rendre un #jugement important en condamnant l’ancien chef de la #police du Guatemala à la #prison à vie pour 7 exécutions extrajudiciaires commises en 2005 et 2006 au Guatemala. Cette condamnation envoie un signal fort : les auteurs de #crimes graves – aussi haut-placés soient-ils – ne sont pas à l’abri de #sanctions_pénales ; leurs victimes – quelles que soient leurs origines – méritent que justice leur soit rendue.

    http://www.trial-ch.org/fr/a-propos-de-trial/trial-agit/details/article/erwin-sperisen-condamne-les-ong-saluent-une-etape-importante-pour-la-lutte

    v. aussi l’article du Courrier :
    Prison à vie pour Erwin Sperisen

    PROCÈS • Le Tribunal s’est montré catégorique en condamnant l’ex-policier guatémaltèque pour son rôle dans sept exécutions.

    http://www.lecourrier.ch/121536/prison_a_vie_pour_erwin_sperisen

    #condamnation #Erwin_Sperisen #Guatemala #Suisse #procès

  • Russie : Les intérêts financiers et surtout énergétiques semblent dépasser les enjeux politiques (F. Drouin Ristori) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/06/05/russie-les-interets-financiers-et-surtout-energetique

    "Un nouveau signe du peu d’efficacité des sanctions contre la Russie et de la prise de distance, cette fois-ci des grandes multinationales, avec les décisions politiques de la Maison-Blanche : Exxon et BP confirment leur partenariat avec la Russie.

    Nous parlons ici de deux des plus grandes compagnies pétrolières qui s’opposent donc aux sanctions que Washington souhaite imposer à la Russie.

    Le géant français Total a également signé un accord avec Lukoil, la deuxième plus importante société pétrolière russe.

    Les intérêts financiers et surtout énergétiques semblent dépasser les enjeux politiques. La Russie ne peut plus être ignorée comme puissance énergétique, malgré les tentatives de déstabilisation.

    Dans ces conditions, il est important d’observer quelles seront les monnaies utilisées dans le règlement de ces contrats et échanges énergétiques, car cela remettra directement en cause l’hégémonie du dollar et, donc, le système monétaire international actuel basé sur une monnaie fiduciaire, par définition non convertible en actifs tangibles.

    On peut ajouter à ces partenariats le récent accord entre la Chine et la Russie sur un échange de gaz représentant une valeur totale de 400 milliards de dollars. La valeur totale a été exprimée dans la presse en dollars, mais la monnaie de règlement de ce partenariat gigantesque n’a pas encore été précisée officiellement. Or, la défiance de la Russie et de la Chine quant à l’utilisation du dollar est manifeste depuis plusieurs mois. On peut donc très fortement douter de l’utilisation du dollar en règlement de cet échange énergétique colossal.

    La Chine souhaite d’ailleurs plus d’influence dans la détermination du cours de l’or via le Shanghai Gold Exchange......

    #Russie
    #sanctions
    #compagnies-pétrolières
    #multinationales
    #BP
    #EXXON
    #Maison-Blanche
    #Washington
    #TOTAL
    #Lukoil

  • La Russie pourrait suspendre la livraison de ses moteurs spatiaux aux USA | International | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/world/20140513/201203798.html

    En représailles aux sanctions imposées par Washington, la Russie pourrait suspendre la livraison de ses moteurs RD-180 et K-33 destinés à équiper des lanceurs américains, a annoncé mardi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

    « Nous prendrons notre décision compte tenu de la situation réelle. Nous ne pourrons pas continuer à livrer les moteurs RD-180 si les Etats-Unis refusent de les utiliser uniquement à des fins civiles. Nous ne pourrons pas non plus assurer l’entretien des moteurs déjà livrés sur le territoire des Etats-Unis », a déclaré le vice-premier ministre.

    Les moteurs RD-180 produits par la société russe Energomach sont actuellement livrés aux Etats-Unis pour être installés à bord des lanceurs lourds Atalas-5. Ces derniers sont utilisés pour mettre en orbite des appareils spatiaux, y compris à vocation militaire.

    La Russie pourrait également cesser de vendre aux Etats-Unis les moteurs spatiaux K-33 produits par la société Kouznetsov.

    Selon le président de l’Agence spatiale russe (Roskosmos) Oleg Ostapenko, la Russie ne continuera à livrer les K-33 que si les Etats-Unis ne les utilisent plus pour lancer des satellites militaires.

    En #représailles aux #sanctions imposées par #Washington, la #Russie pourrait suspendre la #livraison de ses #moteurs #RD-180 et #K-33 destinés à équiper des #lanceurs-américains

  • Les entreprises américaines accélèrent leur retour en Iran
    http://www.lefigaro.fr/societes/2014/05/03/20005-20140503ARTFIG00030-les-entreprises-americaines-accelerent-leur-retou

    Alors que les négociations politiques entre les Occidentaux et l’Iran avancent, les sociétés outre-Atlantique multiplient les contacts auprès de Téhéran.


    Dans le secteur automobile, le groupe Chrysler a transmis à la présidence iranienne une offre d’investissements sur ce vaste marché de 75 millions de consommateurs, affirme au Figaro un homme d’affaires à Téhéran. La proposition, faite début mars, a été transmise par le canal diplomatique, c’est-à-dire avec l’aval de l’Administration américaine. Officiellement, Washington multiplie pourtant les appels aux entreprises étrangères à ne pas se précipiter en Iran, tant qu’un accord sur la neutralisation de la menace nucléaire n’aura pas été trouvé.

    Le géant de l’informatique Cisco Systems, de son côté, a lancé des demandes de licence d’exportation de ses équipements auprès du Trésor, s’engouffrant ainsi dans la brèche ouverte par Barack Obama qui encourage le développement d’Internet en Iran pour renforcer la démocratie.

    Fin février, selon une autre source occidentale à Téhéran, une dizaine de présidents d’universités américaines ont fait le tour des meilleurs établissements iraniens, comme l’université Sharif de Téhéran. Outre une rencontre avec le ministre de l’Éducation et Mohammad Nahavandian, le conseiller économique du président Hassan Rohani, la délégation américaine a été reçue par Mohammadi Golpayegani, le directeur de cabinet du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, numéro un du régime et porte-drapeau du très vif sentiment antiaméricain. « Qui plus est, les Américains ont été reçus au bureau du Guide, tout un symbole ! » constate notre source. Conséquence de cette visite : trois semaines plus tard, pour Norouz, le Nouvel An iranien, l’Administration américaine levait les restrictions à la formation des étudiants iraniens dans les universités outre-Atlantique........

    #États-Unis
    #embargo
    #Iran
    #sanctions
    #entreprises-américaines
    #Chrysler
    #Cisco
    #Boeing
    #contrats ..........#France ???

    • toujours partant pour le « the big deal » avec les #États-Unis ?
      –> le traité transatlantique

      GM quitte PSA et l’ embargo s’en va
      Et puis, à la fin d’année dernière, le groupe de Detroit annonce, grand seigneur, qu’il revend ses parts de PSA pour céder sa place au chinois Dongfeng. Hasard ou coïncidence, Barack Obama annonce dans la foulée la levée de l’embargo, notamment pour l’automobile durant au moins 6 mois. John Kerry s’en mêle et entame la négociation avec le nouveau pouvoir iranien en place, et obtient des importations officielles pour les marques américaines. GM n’a donc plus besoin de la couverture PSA pour débarquer à Téhéran.

      lire la suite ->
      http://www.huffingtonpost.fr/michel-holtz/general-motors-perte-voiture-psa_b_4765415.html

  • #Israel unveils economic #sanctions on #Palestine
    http://english.al-akhbar.com/node/19379

    Israeli soldiers surround Palestinian men trying to plant olives trees on land close to an Israeli military camp in the Jordan Valley, on April 8, 2014 in the occupied West Bank. (Photo: AFP - Jaafar Ashtiyeh)

    Israeli and Palestinian officials held fresh US-mediated talks Thursday, but the crisis-hit peace process was dealt a new blow as Israel unveiled sanctions against the Palestinians. Israel, which collects about $111 million in taxes on behalf of the Palestinian Authority - two-thirds of its revenues - has decided to freeze the transfer of that money, an official told AFP. read (...)

    #Top_News

  • L’Ukraine et le dollar font flamber le cours pétrole - Le Blog Finance
    http://www.leblogfinance.com/2014/04/lukraine-et-le-dollar-font-flamber-le-cours-petrole.html

    L’Ukraine et le dollar auront permis au prix du baril de s’envoler à New-York durant la journée de mardi, le cours gagnant plus de deux dollars.
    Les investisseurs redoutent tout particulièrement que le regain de tensions qui voit actuellement le jour en Ukraine ne conduise certains gouvernements à établir de nouvelles sanctions contre la Russie, alors que cette dernière grignote chaque jour davantage des pans entiers du territoire ukrainien.
    Or, de nouvelles mesures prises à l’encontre de Moscou pourraient conduire à l’isolement du pays, lequel n’en demeure pas moins l’un des plus gros importants producteurs de pétrole au niveau mondial et le principal fournisseur de gaz à l’Europe.
    Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai aura ainsi grimpé de 2,12 dollars, s’échangeant à 102,56 dollars, niveau qui n’avait pas été atteint depuis le 7 mars dernier.

    La faiblesse du dollar aura quant à elle accéléré la tendance, alors que le franchissement du seuil technique de 100 dollars demeure particulièrement surveillé. Précisons que le manque du vigueur du billet vert par rapport à d’autres monnaies favorise l’achat de matières premières dont le prix est libellé en dollar auprès des investisseurs munis d’autres devises.
    Autre élément à prendre en compte : le marché anticipe une baisse de 1 million de barils, des réserves de brut stockées à Cushing, lesquelles servent de référence au WTI. Les investisseurs tablant parallèlement sur une baisse des stocks d’essence pour la septième semaine consécutive. Rappelons que le ministère américain de l’Energie (DoE) doit publier ses chiffres hebdomadaires sur les réserves de brut US mercredi dans la matinée.

    #baril
    #gaz
    #petrole
    #Russie
    #sanctions
    #Ukraine

  • #Boeing to sell spare plane parts to #Iran
    http://english.al-akhbar.com/content/boeing-sell-spare-plane-parts-iran

    Boeing Co, the world’s biggest airplane maker, and engine maker General Electric Co said on Friday they had received licenses from the US Treasury Department to export certain spare parts for commercial aircraft to Iran under a temporary #sanctions relief deal that began in January. GE spokesman Rick Kennedy said the Treasury had approved the company’s application to service 18 engines sold to Iran in the late 1970s. He said GE officials would meet with officials from Iran flag carrier Iranair and MTU in Istanbul next week to discuss Iran’s needs. read more

    #air_safety #Top_News

  • Lettre ouverte à Emmanuel Jaffelin (Andréine Bel)
    http://reboutage.org/2014/03/23/lettre-ouverte-a-emmanuel-jaffelin

    Abaisser le « fauteur » lui permettrait de retrouver une humilité, puisqu’il se serait surévalué au moment du délit. Le pardon accordé à la suite de l’#humiliation lui permettrait de retisser des liens avec sa communauté. Vous proposez de sortir la #punition du plan pénal pour la réintroduire au sein de la famille et de l’école, à titre préventif.
    […]
    Quoi qu’il en soit, il suffit d’observer autour de soi pour constater que c’est la deuxième définition de l’humiliation qui a cours aujourd’hui – que vous réprouvez à juste titre : humilier quelqu’un, c’est « le blesser dans son amour propre, en le couvrant de honte et de confusion » (Hachette). Le synonyme est : mortifier, vexer. Le fait que ce genre d’humiliation fleurisse dans des lieux de non droit n’en fait pas une exception, bien au contraire, la réalité de nos rapports sociaux en témoigne. Et encadrer l’humiliation comme vous le proposez ne résout pas le problème qu’elle pose au départ.
    […]
    Avec les #enfants, instaurer ce rapport de force ne peut que les amener à la perversité. Ils subissent, lorsqu’elle s’exerce, l’humiliation parentale ou scolaire en étant couverts de honte et de confusion, souvent à vie. Ils apprennent plus tard à la reproduire en la justifiant (votre livre n’est-il pas de cet ordre ?), ou à en comprendre les mécanismes – pour justement ne pas la reproduire.
    […]
    Le corps-à-corps en matière de punition est bien différent. La plupart des punitions corporelles sont administrées sous l’emprise de la colère et/ou d’une culpabilité non reconnue. Elles apparaissent comme des aveux d’impuissance. Lorsqu’elles sont administrées en dehors de toute émotion, c’est presque pire, car il faut soit se faire violence pour administrer la violence physique, soit y être indifférent et privé de sensibilité, ce qui est une pathologie en soi et mène au pire. Je ne connais personne capable d’administrer de la violence physique, qui plus est humiliante, dans un état serein et aimant. Or, face à une faute de l’enfant, c’est ce que l’on est droit d’attendre d’un adulte, sensé le protéger en l’aimant de façon sereine. Les « enfants roi » ne sont pas aimés, ils sont manipulés par des adultes en quête de fusion pour cacher leur propre désarroi.
    […]
    Une #autorité basée sur l’usage de la force enseigne l’usage de la force pour se faire comprendre et obéir, rien de plus. Le #respect obtenu par la peur est feint. L’obéissance aveugle induit des comportements à haut risque : se laisser embrigader, ne pas savoir dire non à l’injustice, au non-respect, à l’abus, et avoir des comportements sectaires.
    […]
    Plus convaincants sont les trois piliers de votre proposition : la justice réparatrice (selon le modèle amérindien : on détruit pour reconstruire), la conciliation selon le système polynésien (dont nous avons hérité en partie à travers la médiation), et la sanction économique dans le système occidental, utilisée envers certains délits. Je ne vois pas d’humiliation (au sens de rabaissement, sinon matériel) derrière ces façons de punir et elles restent dans un cadre pénal, qu’il soit de village ou d’état.

    #éducation #justice #sanction

    • Le contexte : #dialogue_constructif

      – La punition est-elle la condition de notre liberté ? (La Grande Table, France Culture)
      http://www.franceculture.fr/oeuvre-apologie-de-la-punition-de-emmanuel-jaffelin

      « Dans l’humiliation, on commence à travailler sur soi, dans un regard bienveillant. Dans l’humiliation, il y a un cheminement vers le pardon, vers la réconciliation. La norme, c’est le pardon ».

      – Lettre à Emmanuel Jaffelin (par Olivier Maurel)
      http://0liviermaurel.free.fr/index.php/lettre-a-emmanuel-jaffelin

      Votre éloge de l’humiliation me semble tout aussi irresponsable. Autant il est important d’expliquer clairement à un enfant que l’acte qu’il vient de commettre est inacceptable, autant il est inacceptable de l’humilier, lui, pour un acte dont, la première fois qu’il le commet, il n’est pas conscient de la portée. La distinction entre la condamnation de l’acte et celle de la personne est essentielle. Et elle le reste même s’il y a répétition de l’acte. Contrairement à ce que vous dites et à l’étymologie, humilier, ce n’est pas rendre humble, c’est faire perdre toute estime de soi, c’est briser le ressort qui permettrait un redressement, surtout chez un enfant.

      – Deuxième lettre ouverte à Emmanuel Jaffelin (par Olivier Maurel)
      http://0liviermaurel.free.fr/index.php/deuxieme-lettre-ouverte-a-emmanuel-jaffelin

      Oui, je suis d’accord avec vous sur une multitude de points. Quand vous écrivez par exemple :
      – qu’il faut « chercher une dynamique visant à remettre le fautif en mouvement vers lui-même en même temps que vers la société » ;
      – qu’il faut « ouvrir la société pour que l’humanité prenne une nouvelle respiration »
      – qu’ « il y a en l’homme une force et une ressource qui sont, la plupart du temps, aussi peu exploitables que le pétrole enfoui dans les entrailles de la terre » ;
      – qu’il s’agit de « réparer, recoudre, restaurer » ;
      – que mieux vaudrait une justice réparatrice
      – que le système carcéral actuel est inacceptable, etc.

  • Sanctions antirusses : quelles retombées pour les pays de l’UE ? | Opinions | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/analysis/20140319/200762370.html

    (...) L’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont importé en 2012 233,6 milliards de mètres cubes de gaz (dont 195 milliards de mètres cubes par le gazoduc et 38,8 milliards de mètres cubes de GNL). Sur ces 195 milliards de mètres cubes, la part de Gazprom s’élève à 30% - soit 57,3 milliards de mètres cubes.

    Les pays de la zone euro consomment 9,5 millions de barils de pétrole et de produits pétroliers par jour, et leur déficit intérieur en hydrocarbures avoisine 98% : c’est-à-dire que presque tous les pays en importent de l’étranger. En 2012-2013 on estime que les importations ont représenté 370 à 380 milliards de dollars par an. Les pays de l’UE, la Norvège et la Suisse consomment près de 13 millions de barils par jour. Les dépenses totales pour la consommation de pétrole et de produits pétroliers s’élèvent à 510-520 milliards par an. Le déficit intérieur des hydrocarbures en UE atteint 75% en tenant compte de la Norvège, et jusqu’à 90-92% sans la Norvège. Les importations compte tenu de la Norvège atteignent 380 à 400 milliards de dollars.....

    #géopolitique
    #marché-énergétique
    #gaz
    #pétrole
    #Allemagne
    #Union-Européenne
    #sanctions
    #Angela-Merkel
    #intégration-économique-eurasiatique

  • Quid de l’Ukraine face à la tyrannie des marchés ? (Ph. Béchade) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/18/quid-de-lukraine-face-a-la-tyrannie-des-marches-ph-be

    ▪ En éteignant mes écrans boursiers vendredi dernier, je suis parti avec une boule au ventre. Compte tenu des menaces occidentales dont les conséquences étaient annoncées terribles, les actionnaires russes (et tout le monde sait que l’économie locale repose sur eux) risquaient de vivre un second Lundi noir après celui du 4 mars.

    Alors que florissaient en Occident des commentaires dignes des riches heures du maccarthysme à propos des sombres manoeuvres de l’Empire du Mal soviétique, le scrutin ukrainien se préparait dans le calme et sans incidents.

    Et malgré un résultat massif en faveur du rattachement à la Russie (96% et des poussières), je n’ai même pas entendu un dirigeant occidental dénoncer un scrutin truqué.

    Pas trace de flagrantes irrégularités, de bourrage des urnes, d’intimidation des votants : c’est un vrai scandale, les autorités locales n’ont même pas respecté — par anticipation — les mauvaises pratiques qui entachent la plupart des élections en Russie.

    On peut imaginer le pire : le Kremlin s’inspirant du vote en Crimée pour semer la confusion chez les Occidentaux… où le résultat négatif des consultations concernant les traités européens a été allègrement ignoré (mais ça c’est parfaitement légal) par les élites de Bruxelles.

    ▪ Pas de Lundi noir à la bourse de Moscou

    Quoi qu’il en soit, à Moscou, l’indice Micex (libellé en rouble) a bondi de 3,75%. Le RTS pour sa part (libellé en dollar) a grimpé de 4,9% après une chute de 28% depuis le 1er janvier.

    Le rouble lui-même a rebondi de 1,5% après avoir chuté de 12% face à l’euro en 10 semaines. Il valait 50,6 pour un euro et 36,30 pour un dollar. Les sherpas des marchés n’ont donc pas déclenché de grande offensive contre la devise russe — ce qui aurait induit un risque d’inflation massive alors que cette dernière dépasse déjà les 5%.

    Mais aussi et surtout, cela aurait pu conduire Moscou à sauter sur l’occasion de vendre massivement du dollar… et créer comme promis de fortes turbulences sur le Forex (marché des changes). En s’attaquant aux actifs russes, les Occidentaux prendraient le risque de subir un effet boomerang dévastateur.

    Car si les actionnaires russes n’ont plus grand-chose à perdre en cas de turbulences des marchés, il n’en va pas de même des détenteurs d’un portefeuille boursier à Wall Street, alors que tous les indices américains flirtent avec la stratosphère.

    Revenons donc sur Terre, comme les marchés financiers lundi. Les russophones de Crimée ont d’abord voté en faveur d’un attachement historique et quasi-charnel avec la Russie. Cela plutôt qu’en faveur d’un système économique florissant et politiquement démocratique où le peuple de la péninsule aurait davantage son mot à dire que sous la férule de Victor Ianoukovitch.

    ▪ Un dossier définitivement refermé ?

    Le scrutin de dimanche ne saurait occulter le problème des Tatars de Crimée (12% de la population) qui ont massivement boycotté le referendum. Leur principal représentant, Moustafa Djemilev, a répété à Vladimir Poutine qu’il reconnaissait la légitimité du nouveau pouvoir ukrainien (contrairement au maître du Kremlin) et n’entendait se soumettre qu’aux décisions de Kiev… qui de son côté ne cesse de marteler que le vote du week-end reste illégal et son résultat juridiquement nul.

    Malgré des protestations occidentales de pure forme, la Douma devrait dès ce mardi entériner le rattachement de la Crimée à la Fédération russe… et le rouble a été institué dès hier comme seconde monnaie officielle de la province.

    Tout ceci est évidemment scruté avec beaucoup d’attention dans les autres provinces russophones d’Ukraine, dont certaines ne reconnaissent pas non plus l’autorité politique et fiscale de Kiev.

    Les marchés quant à eux font comme si le dossier ukrainien se refermait avec la reconnaissance tacite par les Occidentaux de la souveraineté russe sur la Crimée… et comme si le risque de sécession d’autres provinces n’existait pas.

    Les toutes premières mesures prises par le Parlement de Kiev — confronté à une situation de quasi-faillite du pays — risquent de ne pas faire l’unanimité dans les provinces de l’est (où sont implantées de nombreuses usines d’armement appartenant à la Russie) : retraites divisées par deux, arrêt des subventions aux mines de charbon, hausse immédiate du prix de l’énergie.

    Un tyran a été chassé… mais la propagande russe aura tôt fait de convaincre les russophones de ne pas se plier à la tyrannie des marchés. Ces derniers tiennent le pays à la gorge et peuvent lui imposer n’importe quelle mesure visant à « rassurer » les créanciers. Sans parler de l’or ukrainien, qui s’est déjà envolé vers les Etats-Unis et qui n’est pas près de réintégrer les coffres de la Banque centrale à Kiev.

    Le jour où Vladimir Poutine dénoncera « le vol de l’or du Peuple » par les Occidentaux, vous pouvez être à peu près certain que l’embrasement de la situation et le processus de partition de l’Ukraine sera engagé. Les marchés cesseront alors de faire comme si de rien n’était, mais gageons que les initiés n’oublieront pas de vendre alors que les médias claironnent que « tout va bien ».

    Alors surtout, continuez de vous fier au comportement de l’or et de l’argent-métal plutôt qu’à celui du CAC 40 ou du S&P 500 : ce qui se passe sur les métaux précieux est beaucoup plus parlant que les stratégies cachées mises en oeuvre par les stratèges de Wall Street via les dérivés d’actions.

    #géopolitique
    #élites
    #Crimée
    #démocratie
    #désinformation
    #devises
    #dollar
    #États-Unis
    #Europe
    #Or
    #métaux-précieux
    #marchés-financiers
    #Occident
    #oligarchie
    #pillage
    #Poutine
    #prédation
    #propagande
    #référendum
    #Russie
    #sanctions
    #souveraineté
    #traités-européens
    #Ukraine
    #Wall-Street
    #Philippe-Béchade

  • L’économie russe et les fantasmes | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/2108

    Deux problèmes ont beaucoup agité les medias occidentaux au sujet de possibles sanctions de l’Union européenne et des Etats-Unis contre la Russie, l’évolution de la Bourse et du taux de change. Dans ces deux cas, on a connu des mouvements importants dans la semaine du 3 au 8 mars. Mais, ces mouvements doivent être remis en perspective si l’on ne veut pas se faire une vision purement fantasmatique de l’économie russe.
    Les fluctuations de la Bourse de Moscou.

    La Bourse de Moscou est un marché relativement étroit, où une large part des cotations (plus de 80%) se fait sur moins de 10 valeurs. Elle contribue fort peu au financement de l’investissement car le total actions+obligations a représenté depuis 2010 environ 1% de l’investissement total en capital fixe. Il n’est donc pas étonnant que ce marché soit largement spéculatif mais ses spéculations n’ont que très peu d’effet sur l’économie réelle. Les fortes fluctuations de la bourse de Moscou dans la semaine du 3 au 8 mars ont attiré l’attention des observateurs. Mais, ces fluctuations restent modérées quand on les compare à celles qui ont eu lieu dans le passé.

    .....................................

    En fait, l’évolution de long terme du taux de change montre que si on corrige les effets de l’inflation par les gains réciproques de productivité entre la Russie et les Etats-Unis, autrement dit si l’on compense le taux de change réel de la différence de l’évolution de la productivité, il aura fallu attendre les derniers jours de février 2014 pour que l’on retrouve le niveau de compétitivité de 2005.

    Source : BCR

    Il faut noter que si le niveau de la productivité est faible en Russie, les gains annuels sont élevés (entre 5% et 6% par an)

    Cela indique que l’on n’est pas confronté à des fluctuations « anormales » du taux de change. Mais, ces fluctuations survenant sur des périodes courtes, elles ouvrent la porte à des phénomènes de spéculation (les entreprises achetant du dollar pour gagner sur la valeur du Rouble), qui déstabilisent les résultats des investissements. Ainsi peut s’expliquer la baisse importante de l’investissement (-7%) observée en janvier 2014. Cette baisse n’est pas appelée à durer. Mais, elle pose la question de savoir pourquoi, confrontée à des phénomènes spéculatifs, la BCR s’obstine-t-elle à chercher à contrôler le marché par les taux d’intérêts, qui sont une arme peu efficace et aux effets destructeurs. Un contrôle des capitaux, qui est désormais préconisé même par le FMI, serait ici bien plus efficace. On peut donc penser qu’en l’absence des mesures idoines, l’investissement continuera de reculer jusqu’à la stabilisation du cours du Rouble, qui devrait survenir début avril. Cette stabilisation à un niveau réel faible va doper la compétitivité des entreprises tant sur le marché intérieur que sur les marchés d’exportation, et les profits augmenteront en conséquence. L’investissement devrait repartir fortement à la hausse à la fin du troisième trimestre 2014, et donner des résultats intéressants pour la croissance en 2015.

    La vision d’une Russie au bord de la crise financière que propage la presse française est ainsi un pur fantasme. La crise ukrainienne s’est révélée l’occasion de procéder à un réajustement qui était depuis longtemps nécessaire, et qui devrait permettre à l’économie russe de renouer avec une croissance forte dés la rentrée prochaine...

    #économie
    #Russie
    #Bourse
    #Rouble
    #Sanctions
    #Taux-de-change

  • #UNSC authorizes #sanctions regime for #Yemen, leaves blacklist blank
    http://english.al-akhbar.com/node/18799

    The UN Security Council on Wednesday authorized sanctions against anyone in Yemen who obstructs the country’s political transition or commits human rights violations but stopped short of blacklisting any specific individuals. The British-drafted resolution was adopted unanimously. It leaves the imposition of asset freezes and travel bans on specific individuals to a newly created UN sanctions committee for Yemen, which will be comprised of all 15 council members. read more

    #Top_News

  • #presse, #droit_de_la_concurrence, #monopole, #L_Equipe, #Le_10sport.com, #sanction

    L’Autorité de la concurrence sanctionne le groupe Amaury pour avoir évincé abusivement le journal Le 10Sport.com, nouvel entrant sur le marché de la presse sportive.

    Les lancements des journaux sportifs Le 10Sport.com et Aujourd’hui Sport
    ...
    Une procédure lourde incluant un contentieux sur les opérations de visites et saisies menées par l’Autorité
    ...
    Une stratégie non rationnelle économiquement visant à sortir du marché Le10Sport.com
    ...
    L’objectif atteint : la restauration du monopole de L’Équipe
    ...
    Une pratique d’éviction préjudiciable à la diversité de l’offre et au lectorat
    La riposte d’une entreprise à l’arrivée d’un concurrent sur un marché est légitime si elle s’appuie sur une concurrence loyale. En l’espèce, le groupe Amaury a lancé artificiellement un journal dans le seul but de protéger le monopole de L’Équipe. Dès lors, la position occupée actuellement par le groupe Amaury sur le marché est le fruit de cette stratégie anticoncurrentielle.

    Les conséquences négatives d’une telle éviction sont importantes tant pour le secteur que pour le lectorat. Aujourd’hui, l’offre sur le marché est unique alors que Le 10Sport.com proposait une alternative en se positionnant sur un segment de marché jusqu’alors inoccupé, celui des quotidiens sportifs à bas prix.

    L’Autorité de la concurrence a prononcé une sanction à hauteur de 3,5 millions d’euros à l’encontre du groupe Amaury. Dans le calcul de la sanction, l’Autorité de la concurrence a tenu compte de la gravité de la pratique, du dommage causé à l’économie mais aussi de la situation particulière du groupe Amaury et des difficultés qu’il rencontre. Pour tenir compte des difficultés financières des filiales presse du groupe, elle a réduit le montant de la sanction de 60 %. L’Autorité s’est ainsi assurée que le groupe, qui couvre aussi d’autres activités telles que l’organisation d’événements sportifs (Tour de France, le Dakar…) était en mesure de supporter cette sanction.

    http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=591&id_article=2305

  • Iranian #bank sues UK govt for $4 billion over #sanctions
    http://english.al-akhbar.com/node/18665

    Iran’s largest private bank is suing the British government for almost $4 billion in damages after the Supreme Court quashed sanctions imposed against it over alleged links to Tehran’s nuclear program. Bank Mellat wants compensation for the “significant pecuniary loss” it sustained as a result of the sanctions that were placed in 2009, according to a claim filed in London’s High Court and seen by Reuters on Monday. read more

    #Iran #Top_News

  • The Hypocrisy of US #sanctions on #education
    http://english.al-akhbar.com/content/hypocrisy-us-sanctions-education

    Ambassador to the U.N. Susan Rice speaks after voting to affirm a U.N. Security Council resolution on Iran June 9, 2010 in New York City. (Photo: AFP). Ambassador to the U.N. Susan Rice speaks after voting to affirm a U.N. Security Council resolution on Iran June 9, 2010 in New York City. (Photo: AFP).

    Students living in Iran and Sudan who are enrolled in US-based online learning services, known as “MOOCs,” will now be forced to drop out, thanks to US sanctions.

    Marc Abizeid

    read (...)

    #Culture_&_Society #Articles #united_states

  • « Comment je #contrôle que les #chômeurs cherchent bien du travail » | En quête d’#emploi
    http://emploi.blog.lemonde.fr/2014/01/27/comment-je-controle-que-les-chomeurs-cherchent-bien-du-travail

    Allant voir cet article publié en pleine "négociations" Unedic histoire de dire que l’argent va ic aussi être bien géré, vous serez éventuellement en mesure de dire par des post sur le site du journal ce que vous pensez de quelques saloperies ("Ce matin, j’ai radié une personne qui était à deux ans de la retraite... ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de travail qu’il ne faut pas chercher"), ce que vous savez, ce que la presse ne dira pas…

    En supplément, un #papier_piqué :

    Pôle emploi renforce le contrôle des chômeurs

    L’organisme multiplie, en toute discrétion, les dispositifs pour lutter contre la #fraude

    Comme souvent à #Pôle_emploi, l’organisme a choisi de ne pas communiquer sur le sujet. Mais depuis plusieurs mois, la direction renforce, en toute discrétion, le contrôle des chômeurs. Depuis le 20 janvier, tous les conseillers Pôle emploi peuvent par exemple savoir automatiquement et de façon quasi immédiate si les chômeurs de leur « portefeuille » ont retrouvé un emploi. Jusqu’ici, ils devaient se contenter des déclarations spontanées des chômeurs, forcément imprécises. Désormais, les Urssaf envoient chaque jour à Pôle emploi les déclarations préalables à l’embauche (DPAE) qui sont remplies obligatoirement par tout employeur.

    Pôle emploi affirme sur son site que cette transmission permet « de mesurer l’impact de son offre de service sur le chômage et l’emploi ». Mais plusieurs documents internes, consultés par Le Monde, indiquent que les DPAE permettront également « d’identifier des fraudes ou des #indus potentiels ». Les « indus » désignent les trop-perçus qui découlent généralement d’oubli ou de décalage de déclaration des chômeurs qui reprennent un emploi. Chaque année, 800 millions d’euros versés par erreur doivent être récupérés par l’organisme. Avec la déclaration #automatique, Pôle emploi espère éviter de verser a priori ces sommes.

    Si les documents internes précisent bien que la DPAE « ne permet pas de suspendre l’indemnisation des demandeurs d’emploi », un chômeur pourra être sanctionné s’il s’avère qu’il n’a délibérément pas déclaré qu’il reprenait un emploi. Comme les DPAE ne sont pas totalement fiables – seules 90 % d’entre elles débouchent sur une embauche effective –, la CNIL a imposé à Pôle emploi qu’un conseiller intervienne avant toute demande de remboursement ou sanction. « Les DPAE serviront à instruire des procédures pour soupçon de fraude, mais en aucun cas ne pourront servir à suspendre les allocs sur cette simple information. Pôle emploi marche sur des œufs », explique un conseiller.

    Un autre projet, mené dans le plus grand secret, est encore plus sensible. Depuis mars 2012, dans douze agences un peu partout en France (Fécamp, Besançon, Evreux, Toulon...), des conseillers consacrent la totalité de leur temps à contrôler que les chô- meurs cherchent bien du travail. Si la direction juge cette #expérimentation concluante, elle pourrait être étendue à l’ensemble du territoire à partir de juin. Cette mission de contrôle était exercée par l’inspection du travail et les Assedic, mais elle avait été abandonnée avec la fusion de ces dernières avec les ANPE et la création de Pôle emploi.

    Si le code du travail impose aux chômeurs « d’accomplir des actes positifs et répétés de recherche d’emploi », la plupart des conseillers ont du mal à sanctionner ceux qu’ils suivent régulièrement pour ce motif. La direction de Pôle emploi refuse d’ouvrir à la presse les portes de ces cellules de contrôle, mais une conseillère a accepté de témoigner sous le couvert de l’anonymat. « Nous recevons tous les jours des listes de chômeurs à contrôler, sélectionnés de manière #aléatoire, explique-t-elle. Nous examinons d’abord si le chômeur a suivi tous les projets d’accompagnement, s’il a créé un espace personnel en ligne, s’est abonné aux offres. Il y a ensuite un entre- tien téléphonique . Si les éléments ne sont pas satisfaisants, nous lui envoyons un questionnaire en lui demandant des pièces justificatives, comme des mails de candidature ou une copie de son journal de bord de recherche d’emploi. En cas de non-réponse, ou pour ceux qui ne font aucune démarche ou qui nous mènent en bateau, nous pro- nonçons une #sanction de 15 jours de #radiation. »

    Les contrôleurs de Pôle emploi n’ont, pour l’instant, pas le droit de se rendre au domicile des chômeurs , ils ne peuvent que les convoquer ou les appeler aux horaires de bureau. Et cette conseillère assure agir avec bienveillance. « On tombe parfois sur des gens qui nous disent qu’ils sont au fond du trou et qui ont complètement baissé les bras. Je ne suis pas là pour les sanctionner et le fait de les contrôler va souvent les faire redémarrer. On leur laisse alors le temps de se relancer dans leur recherche en venant par exemple à un entretien avant de décider de sanctionner », assure-t-elle.

    A la direction générale, on refuse d’avancer un bilan. « Il sera fait en juin, nous regarderons à ce moment-là », se défend un dirigeant. Selon la conseillère, environ 10 % des chômeurs contrôlés dans son agence sont radiés pour deux semaines. Le directeur d’une autre agence assure radier environ 12 chômeurs par mois sur la base de ces contrôles.

    « Dans un Etat de droit, on doit appliquer le code du travail, et cela me semble plus intelligent de radier pour manque de recherche d’emploi que pour absence à un rendez-vous », assure ce cadre. Mais cette expérimentation suscite quelques remous syndicaux. « Si on était en plein-emploi, la question du contrôle se poserait peut- être, mais aujourd’hui on n’a pas d’offres d’emploi. On va encore appuyer sur la tête des chômeurs », s’inquiète Véronique Riesco, au nom de la CGT Pôle emploi Haute- Normandie, une des régions « tests ».

    Dernier élément dans la lutte tous azimuts contre la fraude, Pôle emploi va mettre en place d’ici au printemps des processus de détec- tion automatique des profils de chômeurs les plus susceptibles de frauder. Via des processus de « #data_mining » (exploration de données), déjà appliqués dans les #CAF, l’organisme va identifier les caractéristiques les plus fréquentes des fraudeurs et contrôler les chômeurs qui en sont les plus proches.

    Depuis cet automne, l’organisme dispose également de cartes montrant les types de fraudes les plus fréquentes selon les régions. Enfin, des réflexions ont actuellement lieu à la direction de la lutte contre la fraude autour du pistage des internautes via leur adresse IP . L’organisme pourrait ainsi repérer les chômeurs qui s’actualisent régulièrement depuis l’étranger. « Il n’y a aucun projet d’utilisation des adresses IP à des fins de contrôle », promet toutefois Thomas Cazenave, le numéro 2 de Pôle emploi.

    Jean-Baptiste Chastand

    http://www.cip-idf.org/IMG/mp3/02_Clefs_De_La_Prison.mp3

    #contrôle_des_chômeurs #précarité #opacité #dette

    http://www.recours-radiation.fr

  • Marine Le Pen dit-elle vrai sur les pressions de General Motors sur PSA ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/le-vrai-du-faux/marine-le-pen-dit-elle-vrai-sur-les-pressions-de-general-motors-sur-psa-1
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/140x140/2011/10/12/701/images/principale/geraldroux.jpg

    Vrai

    PSA n’a jamais voulu le reconnaître. Il a toujours affirmé que ce sont les sanctions internationales contre l’Iran qui l’ont obligé à stopper les ventes à ce pays. Mais une grande partie de la presse économique et des analystes du secteur confirment que l’américain General Motors a exigé début 2012 que PSA gèle ses ventes à l’Iran, grand ennemi des Etats-Unis.

    Pierre Paturel, spécialiste du secteur automobile au cabinet d’études économiques Xerfi rappelle plusieurs éléments troublants. « PSA n’avait aucun intérêt à arrêter les ventes à destination de l’Iran. Il ne faut pas oublier qu’à ce moment là, PSA vendait environ 460.000 voitures à l’Iran. C’était son 2ème marché mondial et cela représentait 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, quelque chose d’énorme ». Pierre Paturel ajoute que « comme par hasard, PSA déclare qu’ils vont arrêter de vendre des véhicules à l’Iran pile au moment où General Motors annonce qu’il va effectivement entrer dans le capital de PSA ».
    Arrêt brutal

    Jusqu’à début 2012, PSA vendait des kits de montage qui étaient assemblés en Iran. Ca représentait l’équivalent de 460.000 véhicules en 2011. L’arrêt des ventes a pénalisé à la fois le consommateur iranien susceptible d’acheter une voiture du groupe français, mais aussi les iraniens qui travaillaient dans les usines d’assemblage.
    Renault

    Un autre élément accrédite la thèse des pressions de General Motors, il s’agit de l’attitude de Renault à cette époque. Début 2012, Renault n’a pas stoppé son commerce avec l’Iran. Aucune nouvelle sanction internationale ne l’obligeait à le faire. En revanche, l’été dernier (en juillet 2013), Renault a finalement du arrêter ses ventes en avouant clairement que les Etats-Unis faisaient pression en menaçant de sanctions Nissan, qui est appartient à Renault, et qui est présent sur le marché américain.
    Levée des sanctions

    Au final, les ventes de PSA et Renault en Iran sont aujourd’hui quasi nulles, alors que les deux groupes français tenaient 40% du marché iranien en 2011. Aujourd’hui, les sanctions internationales sont en passe d’être levées et les constructeurs américains sont maintenant dans les starting-blocks pour conquérir le marché iranien. La concurrence sera rude pour PSA et Renault.

    #PSA
    #Renault
    #Etats-Unis
    #General-Motors
    #Iran
    #sanctions

  • #Israel scolds Dutch envoy over bank #Boycott
    http://english.al-akhbar.com/content/israel-scolds-dutch-envoy-over-bank-boycott

    Israel on Friday summoned the Dutch ambassador to protest over a move by a Netherlands-based pension fund to divest from Israeli banks because of their dealings with illegal Jewish settlements built on internationally recognized occupied land. The decision by the fund, PGGM, reflects growing tensions between the Israeli government and the European Union over settlement building in the #west_bank and East Jerusalem, and heightened Israeli fears about a possible economic boycott gathering speed. read more

    #BDS #Divestment #Palestine #sanctions #Top_News

  • #Iran nuclear talks collapse as US backtracks on deal
    http://english.al-akhbar.com/content/iran-nuclear-talks-collapse-us-backtracks-deal

    Iranian Foreign Minister Mohammed Javad Zarif addresses the parliament in Tehran on November 27, 2013, as MPs were reviewing the accord struck with world powers on the weekend over Iran’s nuclear program. (Photo: AFP - Atta Kenare)

    Iran has quit nuclear talks with world powers, accusing Washington on Friday of going against the spirit of a landmark agreement reached last month by expanding its #sanctions blacklist. US Secretary of State John Kerry and a spokesman for EU foreign policy chief Catherine Ashton, who represents the major powers in the talks, both played down the suspension and said talks were expected to resume soon. read (...)

    #nuclear_deal #Top_News #united_states

  • Syrian War Profiteers Gun for Frozen Funds
    http://english.al-akhbar.com/content/syrian-war-profiteers-gun-frozen-funds

    A man walks with a hammer after fixing plastic covers on tents in the snow-covered makeshift refugee camp of Terbol near the Bekaa Valley town of Zahleh in eastern Lebanon on December 11, 2013. (Photo: AFP / STR). A man walks with a hammer after fixing plastic covers on tents in the snow-covered makeshift refugee camp of Terbol near the Bekaa Valley town of Zahleh in eastern Lebanon on December 11, 2013. (Photo: AFP / STR).

    The issue of #syria’s funds that were frozen abroad has returned to the local spotlight. The Syrian government now seeks to take advantage of a loophole in the #sanctions to finance the import of foodstuffs – drawing the ire of merchants profiteering from the crisis. (...)

    #Mideast_&_North_Africa #Articles #Corruption #economy

  • DALLOZ Etudiant - Actualité : L’abandon du contrôle restreint pour les sanctions infligées aux fonctionnaires : une solution politiquement correcte mais juridiquement insuffisante
    http://actu.dalloz-etudiant.fr/le-billet/article/labandon-du-controle-restreint-pour-les-sanctions-infligees-aux-fonctionnaires-une-solution-pol//h/2a3cf8987ea51a9ae72a9bbe6c380518.html

    Dans le domaine des sanctions, cette tendance se manifeste aussi puisque sous couvert d’approfondissement du contrôle, l’absence de mise en place de critères objectifs de la proportion, conduit à ce que seul le juge saura quelle est la juste et légale proportion, en fonction d’appréciations qui lui sont propres.

    Or cette évolution jurisprudentielle a pour effet évident d’éloigner le juge des justiciables, qu’il s’agisse d’ailleurs de l’administration comme des personnes privées : les décisions rendues deviennent indécises, le contrôle est rigoureux mais son résultat imprévisible, l’aléa dans la prise de décision s’accroît, et la compréhension de la légalité s’amenuise.

    On oublie trop les fortes phrases de Romieu concluant sur l’arrêt Martin et définissant les fonctions du recours pour excès de pouvoir : « censurer l’illégalité, éclairer l’opinion publique, et prévenir le retour des pratiques condamnées ». En se refusant à fonder ses solutions sur des critères objectifs et précisément énoncés, la jurisprudence administrative manque aux deux dernières de ces trois fonctions et distend ainsi le lien qu’elle avait tissé avec la société civile et l’administration.

    #sanctions #contrôle #droit-administratif

  • Le Parti de Gauche s’engage dans les campagnes de boycott, désinvestissement, sanctions, à l’égard d’Israël - Communiqué

    http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/le-parti-gauche-s-engage-dans-les-campagnes-boycott-desinvestissemen

    François Hollande, en visite en Israël, a déclaré aux plus hauts représentants politiques israéliens : « jamais vous n’avez cédé sur la démocratie, sur le pluralisme, sur les droits ».

    Il nous faut donc rappeler ici que l’Etat d’Israël bafoue constamment le droit international. (...)
    Le Parti de Gauche appelle François Hollande à exiger du gouvernement de Benjamin Netanyahu la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, le gel et le démantèlement des colonies, la levée du blocus de Gaza et la reconnaissance de l’Etat Palestinien dans les frontières de 1967. Il appelle les citoyens en France, à se mobiliser pour les droits de l’ensemble des Palestiniens (...).
    (...)
    Le Bureau national du Parti de Gauche s’engage dans le soutien aux campagnes de BDS France : Boycott Désinvestissement Sanctions. Chacun peut agir, notamment en boycottant les produits israéliens, en exigeant des entreprises françaises qu’elles ne participent pas à la colonisation et la politique d’apartheid du gouvernement israélien, et en demandant au Président et au gouvernement français d’appliquer de réelles sanctions à l’encontre de l’Etat d’Israël. La paix ne pourra advenir qu’en obligeant Israël à respecter les Palestiniens et leurs droits universels.

    #Israël #Palestine #éco #sanctions #BDS #boycott

  • ÉCONOMIE • Paul Krugman : la France ne mérite pas que l’on dégrade sa note | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/11/10/paul-krugman-la-france-ne-merite-pas-que-l-on-degrade-sa-note

    Le 8 novembre, l’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé la note de la France de AA+ à AA. Pour le prix Nobel d’économie Paul Krugman, cet abaissement est totalement injustifié et ne vise qu’à sanctionner la France pour son refus de foncer tête baissée vers l’ultralibéralisme.

    Alors comme ça, Standard & Poor’s a dégradé la note de la France. Cela a-t-il un sens ?
    La réponse est : pas vraiment, en ce qui concerne la France. Nous ne saurions trop insister sur le fait que les agences de notation ne disposent d’aucune - je dis bien d’aucune - information particulière sur la solvabilité des Etats, surtout de grands pays comme la France. S&P est-il intimement au fait de la situation des finances françaises ? Non. Son modèle macroéconomique est-il supérieur à, disons, celui du FMI - ou de tous les hommes et femmes assis autour de moi dans cette salle de conférence du FMI ? Vous plaisantez !

    Alors, que-ce que ça veut dire ? Je crois utile de comparer les projections du FMI pour la France avec celles effectuées pour un autre pays, lequel n’a eu droit qu’à des gentillesses de la part des agences de notation ces derniers temps : le Royaume-Uni. Les tableaux ci-dessous proviennent de la base de données du Forum économique mondial - des chiffres réels jusqu’en 2012, et des projections du FMI jusqu’en 2018....

    #économie
    #S&P agence de notation Standard and Poor’s
    #Paul-Krugman ( prix Nobel d’économie )
    #sanction
    #France
    #ultralibéralisme
    #FMI
    #Royaume-Uni
    #PIB