• Autoroutes : hausse historique des tarifs aux péages

    Les 25 sociétés d’autoroutes (#SCA), qui ont versé 3,3 milliards (+40 % par rapport à 2020) à leurs actionnaires (bénéficiaires de la privatisation des réseaux de 2002 à 2006), décident une hausse moyenne de 4,75 % des péages.

    Une majoration historique qui ne manquera d’arrondir les superprofits de ces parasites (notamment #Vinci_Autoroutes, #Eiffage et l’espagnol #Abertis qui détient #Sanef).

    Actuellement, le contexte leur est favorable. Récemment, les #sociétés_d'autoroutes ont reporté des travaux de modernisation en raison de la crise sanitaire, particulièrement en 2020, allégeant leurs investissements, et ont bénéficié de la baisse de l’impôt sur les sociétés. Et demain ? « Compte tenu du contexte inflationniste, les hausses de tarifs seront importantes en 2023 et 2024, à l’avantage des SCA car toutes choses égales par ailleurs, leurs charges augmentent moins vite que leurs recettes », note le gendarme des transports dans un récent rapport

    (Les Échos)

    #capitalisme #parasitisme #profit #inflation #hausse_de_tarif

  • HCR - QUESTIONS ET RÉPONSES : « Avant la pandémie, la santé mentale des réfugiés était un sujet négligé. Aujourd’hui, c’est à une véritable crise que l’on a affaire. »
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/10/5f8051eba/questions-reponses-pandemie-sante-mentale-refugies-etait-sujet-neglige.html

    Le psychiatre Pieter Ventevogel dirige l’action du HCR en matière de santé mentale depuis six ans, une période durant laquelle le nombre de personnes déracinées par les conflits et les persécutions a atteint le chiffre sans précédent de 79,5 millions, parmi lesquelles 26 millions de réfugiés. Il s’est entretenu avec notre collègue Tim Gaynor, responsable du site Internet du HCR, à Genève, pour évoquer la question de la santé mentale des réfugiés et de l’impact de la pandémie de Covid-19.
    Quel était la situation en matière de santé mentale des réfugiés avant la pandémie actuelle ?​
    Il y a des variations, mais nous pouvons utiliser les estimations de l’Organisation mondiale de la santé. Une personne sur cinq - 22,1% - de la population adulte dans les zones touchées par la guerre souffre de problèmes de santé mentale. Nous n’avons pas de données concernant les enfants, mais nous pouvons supposer que ce chiffre est encore un peu plus élevé, car les enfants sont plus vulnérables. Selon d’autres études, ce niveau de référence est environ deux à trois fois plus élevé que celui de la population en général.
    Beaucoup de gens imaginent que le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est le trouble le plus répandu chez les réfugiés, mais ce n’est certainement pas le seul problème de santé mentale auquel ils font face, et nous y sommes confrontés moins souvent que ce à quoi on pourrait s’attendre. Beaucoup de personnes ont à faire face à des expériences difficiles dans leur pays d’origine, ou durant leur fuite, des expériences violentes, et ce même dans le pays d’asile. Mais le SSPT constitue une pathologie bien spécifique, et, lorsque nous parlons de la santé mentale des réfugiés, nous devons aller au-delà de cette seule problématique.
    Les maux les plus courants sont en réalité la dépression et l’anxiété. La dépression est souvent liée à une perte - celle d’un être cher, d’un foyer, d’un emploi, d’un statut social ou d’un cercle social. Les personnes qui en souffrent n’ont plus aucun espoir pour l’avenir. Il est possible d’atténuer ce problème dans une certaine mesure lorsque des opportunités de développement personnel sont offertes, mais, dans de nombreux cas, les réfugiés se retrouvent dans une situation incertaine, attendant simplement que quelque chose se passe. Les solutions ne sont pas faciles à trouver, et les gens peuvent perdre tout espoir de voir leur vie s’améliorer.
    Au fil du temps, nous constatons également que la proportion de personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale, comme la schizophrénie ou les troubles maniaco-dépressifs, est en augmentation. Nous ne savons pas exactement pourquoi - on ne devient pas schizophrène suite à un déracinement - mais il existe peut-être une vulnérabilité sous-jacente, soit au niveau du développement, soit au niveau biologique, qui peut se manifester dans certaines conditions. Lorsque le mécanisme de défense de ces personnes s’effondre, elles peuvent développer des symptômes. Dans les contextes de crise humanitaire, les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale courent un risque élevé de maltraitance et de négligence. C’est tout simplement inacceptable.
    Comment cette situation a-t-elle évolué depuis le début de la pandémie ?​
    Avant la pandémie, la santé mentale des réfugiés était une question peu prioritaire et très négligée. Aujourd’hui, nous faisons face à une crise de grande ampleur. De nombreux réfugiés voient leurs perspectives d’avenir s’effondrer. Les problèmes qui les ont poussés à fuir leur pays ne sont pas résolus et ils ne peuvent pas rentrer chez eux. En outre, les nombreux réfugiés qui survivaient dans leur pays d’asile grâce à l’économie informelle ont aujourd’hui perdu leurs moyens d’existence. Ils sont confrontés à un manque de solutions, car les possibilités de réinstallation ont diminué avec la pandémie. Les gens sont inquiets pour leur santé, ne sachant pas quand la pandémie va se terminer et comment ils peuvent vraiment se protéger.
    Ces facteurs de stress additionnels peuvent encore être relativement gérables pour la plupart des gens. Mais si vous vivez déjà en marge, cela peut constituer un élément déclencheur de problèmes psychiques. Ce désespoir croissant se manifeste par une augmentation des appels aux lignes d’assistance téléphonique de la part de réfugiés qui ont vraiment peur ou sont en colère, ainsi que de personnes qui ne voient pas d’issue et pensent « peut-être devrais-je mettre fin à ma vie. » Nous constatons également une augmentation des tentatives de suicide en Ouganda et au Kenya, en particulier chez les jeunes. Pour moi, ce sont là des indicateurs des tensions sous-jacentes.
    Il est difficile de connaître l’ampleur de ce phénomène, car la pandémie a également un impact sur la volonté des gens de se faire soigner. Dans de nombreux endroits, les réfugiés hésitent à se rendre dans les centres de santé car ils les perçoivent comme des lieux où l’on peut tomber malade plutôt que guérir. Cette montée du désespoir et la diminution du nombre de personnes qui demandent de l’aide pour des problèmes de santé mentale sont inquiétantes. Nous sommes aujourd’hui face à une crise qui peut dégénérer.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#sanementale#refugie#crise

  • Nanoparticules dissimulées : 9 plaintes de l’UFC-Que Choisir contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques
    https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-nanoparticules-dissimulees-9-plaintes-de-l-ufc-qu

    https://www.youtube.com/watch?v=srjbeJkBc3c

    Les produits visés par la plainte de l’UFC-Que Choisir

    Alimentation

    #M&M’s Peanut « 34 % de nanoparticules dans le dioxyde de titane (E171) »
    #Maxwell House Cappuccino (préparation instantanée) « 100 % de nanoparticules dans le dioxyde de silicium (E551) »
    #Ducros Mélange malin italien « 100 % de nanoparticules dans le dioxyde de silicium (E551) »
    #Casino soupe poule au pot déshydratée « 100 % de nanoparticules dans le dioxyde de silicium (E551) »

    Cosmétiques

    #Lavera crème solaire 100 % minérale SPF 30 « 100 % de nanoparticules dans le filtre solaire dioxyde de titane (titanium dioxide) »
    #Avène cold cream stick lèvres nourrissant « 100 % de nanoparticules dans le dioxyde de titane (titanium dioxide CI 77891) »
    #Aquafresh dentifrice triple protection + blancheur « 40 % de nanoparticules dans le dioxyde de titane (titanium dioxide) »
    #Bourjois Gloss effet 3D-33 brun poetic « 100 % de nanoparticules dans l’oxyde de fer (iron oxides CI 77491) »
    #Sanex Nature protect 48 h déodorant « 31 % de nanoparticules dans l’oxyde d’aluminium (potassium alum) »

    Dans la vidéo, on peut voir que sont aussi considérés comme nanoparticulés

    – le #spasfon
    #Dafalgan
    – Chewing gum #hollywood fresh2
    – Suppositoire #Titanoréïne (ça donne envie)
    #Dove DermaSpa
    #Garnier Ambre solaire
    #Lu pour un machin fourré au chocolat

    Et ce qui me met très en colère, la marque #Lavera qui est vendue en magasin bio !

    #cancérigènes #nanoparticules

    • Pour les crèmes solaires, cet été pendant que j’étais devant l’étagère des crèmes « bio », une pharmacienne expliquait à une autre maman qui cherchait le même genre, que pour les composants qui bloquent le soleil, soit c’était je sais plus quel composant qui ne peut pas être bio et qui a pas de nano, soit c’était avec des nanos et le reste bio. Ça ne pouvait pas être autre chose, il n’y a rien d’autre de connu qui bloque réellement le soleil (et encore plus pour les peaux fragiles, blanches, et enfants). Là UFC porte plainte car dissimulé mais les autres crèmes solaires bio ont toutes des nanos à priori (mais sans le dissimuler comme ici apparemment). Donc la seule solution bio, c’est de pas aller au soleil à poil.

    • 87 % des 40 produits cosmétiques analysés et 39 % des 74 produits alimentaires (confiseries, décorations pour pâtisseries, épices, ...) analysés contiennent des nanoparticules

      Je ne sais plus si j’avais relaté ici mon enquête d’il y a 3 ans. J’avais fait 5 pharmacies (XVIIem et XVIIIem de Paris) en demandant chaque fois une crème de jour sans nanoparticules. 4 pharmacien·nes m’avaient répondu qu’ille·s ne savaient pas ce que c’était, et la dernière, que les laboratoires ne les tenaient pas au courant, contente que je lui apporte des infos soit un journal qui justement en parlait correctement.
      Donc, je généralise assez peu en disant que ce n’est pas en pharmacie que tu vas trouver des infos fiables sur les nanoparticules. Comme le soleil a existé avant les nanos, on mettait des crèmes protectrices à base d’argile. A poil ou pas, de mon côté pour les petits, le soleil a toujours été interdit avant 16h, et après, seulement en T-shirt. D’après ma dermato, la peau est une sale capitaliste, quand tu crames au soleil la peau ne récupère pas, et l’enfance est LA période la plus vulnérable. Donc, tu as raison, la meilleur protection c’est un toit !

  • #Autoroutes : près d’Euro Disney, l’Etat aide la #Sanef contre les élus locaux
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/141016/autoroutes-pres-d-euro-disney-letat-aide-la-sanef-contre-les-elus-locaux

    Pourquoi l’État se dresse-t-il contre les élus locaux pour obliger les usagers à payer un péage à la Sanef ? Le cas exemplaire de Bailly-Romainvilliers (Seine-et-Marne), limitrophe d’Euro Disney, illustre ce qui se trame derrière le #plan_de_relance_autoroutier et qui pourrait se reproduire sur tout le territoire.

    #Economie #Arnaud_de_Belenet #Euro_Disney #finances_publiques #ministère_des_transports #Seine-et-Marne

  • #Autoroutes : près d’Euro Disney, l’Etat aide la #Sanef à passer au-dessus des lois
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/141016/autoroutes-pres-d-euro-disney-letat-aide-la-sanef-passer-au-dessus-des-loi

    Pourquoi l’État se dresse-t-il contre les élus locaux pour obliger les usagers à payer un péage à la Sanef ? Le cas exemplaire de Bailly-Romainvilliers (Seine-et-Marne), limitrophe d’Euro Disney, illustre ce qui se trame derrière le #plan_de_relance_autoroutier et qui pourrait se reproduire sur tout le territoire.

    #Economie #Arnaud_de_Belenet #Euro_Disney #finances_publiques #ministère_des_transports #Seine-et-Marne

  • #autoroutes en #France : un service cher mais au top niveau
    http://fr.myeurop.info/2016/02/18/autoroutes-en-france-un-service-cher-mais-au-top-niveau-14480

    http://cdn3.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/AUTOROUTE+FRANCE.JPG

    Daniel Vigneron

    Les #Péages autoroutiers continuent d’augmenter alors qu’ils sont déjà plus chers en France qu’ailleurs. Mais le réseau hexagonal est le mieux entretenu, le mieux équipé et l’un des plus sûrs d’Europe.

    Le 1er février, les tarifs des péages sur les autoroutes françaises ont augmenté en moyenne de 1,13% alors qu’ils avai lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Autriche #Belgique #Espagne #Italie #Pays-Bas #République_tchèque #Royaume-Uni #ASF #concessions #concessions_autoroutières #Eiffage #réseau_routier #RFI #Sanef #tarifs_autoroutiers #Vinci