« Que sait-on sur l’assassinat de Sankara ? » de Bruno Jaffré - [Thomas #Sankara webSite]
▻http://thomassankara.net/spip.php?article805
« Que sait-on sur l’assassinat de Sankara ? » de Bruno Jaffré - [Thomas #Sankara webSite]
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La France peut et doit contribuer à élucider l’#assassinat de Thomas #Sankara - Survie
►http://survie.org/francafrique/burkina-faso/article/la-france-peut-et-doit-contribuer-4949
La jeunesse burkinabé bouscule la « Françafrique », par Anne Frintz (Le Monde diplomatique, décembre 2014)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2014/12/FRINTZ/51057
Fin octobre, quarante-huit heures de manifestations ont eu raison de la tentative du président Blaise Compaoré de se maintenir une fois encore au pouvoir. Son renversement ouvre une incertaine période de transition, observée comme un test dans toute l’Afrique. Rassemblés en masse pour défendre un Etat de droit et une meilleure redistribution, les Burkinabés espèrent l’organisation d’élections libres et incontestables.
Bonne synthèse. Faut juste dire à Mme Frintz que les habitantes et les habitants du Burkina sont des « burkinabè », sans majuscule - c’est un nom commun - et sans « s » - c’est invariable. Pour la petite histoire, Sankara en 1984 change le nom de son pays et de ces habitants en prenant soin d’utiliser les 3 langues des 3 principaux groupes ethniques. Burkina (en mooré, langue du groupe mossi) signifie « intégre », Faso (en dioula, langue du groupe bobo) signifie territoire - par extension pays, et « bè » (en fulfuldé, langue du groupe peul) qui est préfixe d’appartenance territoriale, d’où burkinabè pour les ressortissants (et tissantes) du Burkina Faso.
@gillesm C’est pas Mme Frintz pour la typo, c’est les correcteurs du diplo qui sont un peu psychorigides (c’est compliqué de leur faire admettre autre chose que la bible de la correction...) :)
La revanche de Sankara / France Inter
▻http://www.franceinter.fr/emission-rendez-vous-avec-x-la-revanche-de-sankara
Sankara sermonne François Mitterrand (novembre 1986)
►https://www.youtube.com/watch?v=18AoRhBos4g
Burkina : Zida veut rouvrir le dossier Sankara et extrader Compaoré - Afrique - RFI
▻http://www.rfi.fr/afrique/20141128-burkina-isaac-zida-veut-rouvrir-dossier-thomas-sankara-extrader-blaise-compaore/?ns_campaign=nl_MONDE281114&ns_mchannel=newsletter&ns_source=emailvision&ns_link
Au Burkina Faso, le Premier ministre de transition Isaac Zida a affirmé jeudi que le dossier Sankara – le père de la révolution burkinabè, assassiné en 1987 dans des circonstances jamais élucidées – serait « entièrement réouvert », et que le Burkina Faso allait demander au Maroc l’extradition du président déchu Blaise Compaoré.
▻http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2014-11-21T232829Z_1247438595_GM1EABM0KAK01_RTRMADP_3_BURKINA-POLITICS_0.JPG
Pendant une heure et demie jeudi, le Premier ministre de transition, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a passé en revue face à la presse nationale toutes les questions relatives aux missions qui attendent son équipe. Sur le plan judiciaire, Isaac Zida reste fidèle à ces premières déclarations : tous les dossiers pendants seront réouverts et ceux qui seront cités dans un dossier répondront devant la justice.
Au nom de tous ceux qui ont mal quelque part - Christine Treguier
▻http://www.politis.fr/Au-nom-de-tous-ceux-qui-ont-mal,28878.html
Après quelques jours d’émeutes, un coup d’État militaire larvé et un ancien chef d’État démissionnaire réfugié en Côte d’Ivoire, la situation politique au Burkina Faso reste pour le moins confuse. On avait un Président, Blaise Compaoré, en exercice depuis 27 ans, arrivé au pouvoir en 1991 à l’issue d’un putsch où son camp avait liquidé son ex-compagnon de révolution, le jeune Président Thomas Sankara. Il a déjà modifié la Constitution deux fois pour être réélu et annoncé son intention de la modifier à nouveau pour briguer un cinquième mandat. Mais trois jours de blocage du pays par les militants d’opposition l’ont finalement amené à se déclarer démissionnaire et à quitter le pays pour se réfugier en Côte d’Ivoire.
On a désormais deux chefs d’État intérimaires : le chef d’état-major des armées, le général Honoré Traoré, qui dit assumer cette fonction « conformément aux dispositions constitutionnelles ». La Constitution du pays prévoit que ce soit le président de l’Assemblée nationale qui prenne le relais, mais l’Assemblée a été dissoute la veille par… Traoré...
CADTM - Le CADTM soutient le peuple burkinabè en marche « Blaise dégage ! »
▻http://cadtm.org/Le-CADTM-soutient-le-peuple
Le CADTM soutient le peuple burkinabè en marche « Blaise dégage ! »
Communiqué de presse
30 octobre par CADTM
Le mardi 28 octobre dans la matinée une immense manifestation a parcouru les rues de Ouagadougou pour exiger le départ de Blaise Compaoré après 27 ans de pouvoir contesté. La mobilisation a été principalement organisée pour s’opposer au projet de loi, qui doit être examiné jeudi 30 octobre par l’Assemblée nationale, et qui prévoit le renouvellement du quinquennat présidentiel permettant le maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Bobo-Dioulasso a vu aussi la détermination historique de très nombreux manifestants.
La journée de mobilisation était suivie, mercredi 29 octobre par une grève générale et de nombreuses revendications sociales sont venues s’ajouter au slogan principal « Blaise dégage ».
Les marcheurs ont prévu de barrer les routes jeudi 30 octobre, jour du vote du projet de loi à l’Assemblée nationale.
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CADTM - Il faut stopper le dangereux délire mégalomaniaque de Blaise Compaoré
▻http://cadtm.org/Il-faut-stopper-le-dangereux
Il faut stopper le dangereux délire mégalomaniaque de Blaise Compaoré
29 octobre par Bruno Jaffré
L’affrontement était annoncé. Nous y sommes et nul ne sait comment la situation va évoluer. Les violences ont toutes les chances d’éclater devant tant d’obstination, si Blaise Compaoré ne se retire pas. A l’heure où nous écrivons il nous revient que des affrontements ont eu lieu ce matin du 28 octobre à l’issue de l’immense manifestation qui a parcouru les rues de Ouagadougou.
Bien qu’au pouvoir depuis 27 ans, Blaise Compaoré pense être le seul à pouvoir diriger le pays. Il est pourtant en train de nous démontrer en direct qu’il le mène au chaos, à la violence.
Et pour cause. Depuis plusieurs années, Blaise Compaoré nous a été présenté comme le seul capable de maintenir la paix dans la région. Fort de réseaux de soutiens divers, ce qui va de pair avec un portefeuille bien garni, il n’a cessé ces derniers temps de recevoir des prix, la liste est longue, d’ « homme de paix ». Une carrière qui s’est finalement interrompue, il y a peu, récusé par la partie malienne dans les négociations pour mettre fin au conflit qui déchire le nord du Mali. En effet Blaise Compaoré a fini par apparaître trop proche de MNLA, dont les dirigeants tiennent leur réunion à Ouagadougou. Il était déjà, par le passé, apparu proche aussi d’Ansar Dine, ce qui n’avait pourtant pas empêché que sa médiation soit imposée par les dirigeants de la CEDEAO et de la France.
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CADTM - Burkina Faso : Mariam Sankara, épouse de Thomas Sankara - « Blaise Compaoré doit répondre de ses crimes de sang »
▻http://cadtm.org/Burkina-Faso-Mariam-Sankara-epouse
Burkina Faso : Mariam Sankara, épouse de Thomas Sankara - « Blaise Compaoré doit répondre de ses crimes de sang »
4 novembre par Mariam Sankara
J’éprouve une immense joie en ce jour historique. Ma joie est celle de la famille Sankara ; ma joie est celle de vous tous, celle de nombreux amis qui suivent avec intérêt les événements du Burkina.
C’est une véritable joie d’avoir réussi avec le vaillant peuple burkinabè : les femmes, la jeunesse, les organisations de la société civile, les partis d’opposition ainsi qu’une grande partie de l’armée républicaine respectueuse du peuple. La joie de voir chassé du pouvoir celui qui croyait que le Burkina lui appartenait éternellement.
Chers compatriotes, chers camarades et chers amis, Blaise Compaoré n’avait jamais imaginé la mobilisation dont vous avez fait preuve ce 30 octobre 2014. Vous venez de remporter une victoire sans précédent par cette insurrection populaire.
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CADTM - Blaise Compaoré en fuite, la difficile mise en place d’une transition
▻http://cadtm.org/Blaise-Compaore-en-fuite-la
Blaise Compaoré en fuite, la difficile mise en place d’une transition
6 novembre par Bruno Jaffré
Après la chute de Blaise Compaoré, la mise en place de la transition s’annonce complexe. Des conflits se font jour. La joie éprouvée par la population à l’annonce de la fuite de Blaise Compaoré n’a été que de courte durée. Il faut se rendre à l’évidence, différentes forces s’affrontent pour diriger la transition. Mais pour y voir clair, il est impératif de savoir ce qui s’est effectivement passé les 30 et 31 octobre.
Germaine Pitroipa, une actrice des années Sankara - MFI - RFI
▻http://m.rfi.fr/mfi/20140627-burkina-faso-thomas-sankara-germaine-pitroipa-temoin-militante-cnr-un
Thomas Sankara était conscient qu’il serait vite évincé du pouvoir. Il savait qu’il était sur écoute téléphonique et que son frère d’armes, qu’il avait lui-même formé, et avec qui il avait fait le coup d’Etat du 4 août 1984, Blaise Compaoré, avait toujours voulu la présidence du Burkina Faso - présidence qu’il occupe depuis la mort de Thomas Sankara il y a 27 ans. « Thomas disait : « En tout cas, je n’aurai pas de sang sur les mains. Je veux qu’on combatte Blaise par les idées. Si je tue Blaise, je devrais en tuer d’autres ! Et pourquoi pas Valère Somé, demain ? » C’est ce qu’il répondait quand on lui disait de se débarrasser de Blaise Compaoré. Et il ajoutait : « Vous ne pouvez rien faire si on décide de me tuer » », rapporte Germaine Pitroipa.
En effet, le 15 octobre 1987, le jour où Germaine Pitroipa apprit qu’un coup d’Etat avait eu lieu au Burkina Faso, elle était en voiture dans Paris et écoutait la radio. Ce jour-là, plusieurs amis de Thomas Sankara avaient conseillé au Che africain de ne pas se rendre à la réunion du Conseil de l’Entente à Ouagadougou où il avait réuni son Secrétariat. C’est là-bas qu’il fut tué par un commando, avec douze de ses proches.
Le Discours de Sankara à l’ONU (extrait)
« Permettez, vous qui m’écoutez, que je le dise : je ne parle pas seulement au nom de mon Burkina Faso tant aimé mais également au nom de tous ceux qui ont mal quelque part. Je parle au nom de ces millions d’êtres qui sont dans les ghettos parce qu’ils ont la peau noire, ou qu’ils sont de cultures différentes et qui bénéficient d’un statut à peine supérieur à celui d’un animal.
Je souffre au nom des Indiens massacrés, écrasés, humiliés et confinés depuis des siècles dans des réserves, afin qu’ils n’aspirent à aucun droit et que leur culture ne puisse s’enrichir en convolant en noces heureuses au contact d’autres cultures, y compris celle de l’envahisseur.
Je m’exclame au nom des chômeurs d’un système structurellement injuste et conjoncturellement désaxé, réduits à ne percevoir de la vie que le reflet de celle des plus nantis.
Je parle au nom des femmes du monde entier, qui souffrent d’un système d’exploitation imposé par les mâles. En ce qui nous concerne, nous sommes prêts à accueillir toutes suggestions du monde entier, nous permettant de parvenir à l’épanouissement total de la femme burkinabè. En retour, nous donnons en partage, à tous les pays, l’expérience positive que nous entreprenons avec des femmes désormais présentes à tous les échelons de l’appareil d’Etat et de la vie sociale au Burkina Faso. Des femmes qui luttent et proclament avec nous, que l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère et nous en appelons à toutes nos sœurs de toutes les races pour qu’elles montent à l’assaut pour la conquête de leurs droits.
Je parle au nom des mères de nos pays démunis qui voient mourir leurs enfants de paludisme ou de diarrhée, ignorant qu’il existe, pour les sauver, des moyens simples que la science des multinationales ne leur offre pas, préférant investir dans les laboratoires de cosmétiques et dans la chirurgie esthétique pour les caprices de quelques femmes ou d’hommes dont la coquetterie est menacée par les excès de calories de leurs repas trop riches et d’une régularité à vous donner, non, plutôt à nous donner, à nous autres du Sahel, le vertige. Ces moyens simples recommandés par l’OMS et l’UNICEF, nous avons décidé de les adopter et de les populariser.
Je parle aussi au nom de l’enfant. L’enfant du pauvre qui a faim et louche furtivement vers l’abondance amoncelée dans une boutique pour riches. La boutique protégée par une épaisse vitre. La vitre défendue par une grille infranchissable. Et la grille gardée par un policier casqué, ganté et armé de matraque. Ce policier placé là par le père d’un autre enfant qui viendra se servir ou plutôt se faire servir parce que présentant toutes les garanties de représentativité et de normes capitalistiques du système.
Je parle au nom des artistes - poètes, peintres, sculpteurs, musiciens, acteurs - hommes de bien qui voient leur art se prostituer pour l’alchimie des prestidigitations du show-business.
Je crie au nom des journalistes qui sont réduits soit au silence, soit au mensonge, pour ne pas subir les dures lois du chômage.
Je proteste au nom des sportifs du monde entier dont les muscles sont exploités par les systèmes politiques ou les négociants de l’esclavage moderne.
Mon pays est un concentré de tous les malheurs des peuples, une synthèse douloureuse de toutes les souffrances de l’humanité, mais aussi et surtout des espérances de nos luttes.
C’est pourquoi je vibre naturellement au nom des malades qui scrutent avec anxiété les horizons d’une science accaparée par les marchands de canons. Mes pensées vont à tous ceux qui sont touchés par la destruction de la nature et à ces trente millions d’hommes qui vont mourir comme chaque année, abattus par la redoutable arme de la faim...
Je m’élève ici au nom de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde ils pourront faire entendre leur voix et la faire prendre en considération, réellement. Sur cette tribune beaucoup m’ont précédé, d’autres viendront après moi. Mais seuls quelques-uns feront la décision. Pourtant nous sommes officiellement présentés comme égaux. Eh bien, je me fais le porte-voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde ils peuvent se faire entendre. Oui, je veux donc parler au nom de tous les « laissés pour compte » parce que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
Thomas Sankara
La révolution ne peut aboutir sans l’émancipation des femmes.
Thomas Sankara, 8 mars 1987
Thomas Sankara est assassiné et le gouvernement révo-
lutionnaire renversé le 15 octobre 1987 dans un coup d’État
dirigé par Blaise Compaoré
Le gars mérite que l’on en remette une couche.
Eh #Sakohollande ! Prends en des leçons, regarde ce que c’est qu’un homme qui sait qui est son ennemi (celui qui n’est pas élu...) et qui non seulement le regarde en face mais le combat. Antifa s’abstenir, ce mec est un homme de gauche.
▻http://seenthis.net/messages/35937
#Sankara #banque #dette
Burkina : Guigou a le bagou pour Blaise
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2013/226-juillet-aout-2013/article/burkina-guigou-a-le-bagou-pour-4505
Le 5 juin, Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères a déclaré à l’issue de l’audition du président du #Burkina_Faso, Blaise Compaoré, devant la commission : « Monsieur le Président de la République, merci. Ces applaudissements, qui ne sont pas systématiques dans notre Commission, témoignent de notre gratitude pour le rôle que vous jouez et pour la vision que vous avez du développement de votre pays et du continent africain ». Cécité, mauvaise foi, ou ignorance ? Ces (...)
226 (...)
#226_-_juillet-aôut_2013 #Blaise_Compaoré #Dictateurs_Amis_de_la_France_ #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs
62e Anniversaire de #Sankara et 14 ans de lutte pour la vérité sur son assassinat
►http://www.pambazuka.org/fr/category/features/78911
Ce 15 Octobre 2011 marquait la 23ème commémoration de l’assassinat de Thomas Sankara premier président du Burkina Faso. Son présumé tombeau avait été vandalisé quelques jours plus tôt en toute impunité. Ses camarades célèbrent ce 21 décembre son anniversaire de naissance et savent combien sa présence en ce 21 ème siècle aurait pu être utile à l’Afrique. Néanmoins il demeure que son message et son œuvre restent toujours pertinents pour notre continent et le monde.
Thomas Sankara a incarné l’espoir d’un changement basé essentiellement sur la contribution des forces endogènes de ses concitoyens. Ce fut la dernière révolution africaine, interrompue dans le sang en 1987, alors qu’elle commençait à engranger des fruits prometteurs. A 37 ans, comme Che Guevara, Sankara rejoignait le panthéon des révolutionnaires.
Papandreou devrait en prendre de la graine.
Tu peux être contre un régime, tu peux être contre une idée, tu peux être contre un homme, mais tu ne peux pas être contre la banque.
C’est bientôt son anniversaire, respect.
#dette #sankara
►http://www.youtube.com/watch?v=DbqyXxqcOPE&feature=related