• Quand l’association #Utopia_56 pirate #Google_Maps pour rendre visible les « invisibles » !

    La fin de la #trêve_hivernale est un moment d’angoisse pour toutes celles et ceux qui vivent dans la précarité, l’association Utopia 56 révèle son opération de #piratage de Google Maps en incarnant virtuellement les déplacés de la rue.

    L’avantage des premiers jours du mois d’avril, nous sortons de la météo, c’est le soleil qui envahit nos cœurs et rayonne sur nos rues, un souffle de chaleur pour les bien lotis et un vent d’angoisse pour les personnes précaires qui doivent affronter la fin de la trêve hivernale. L’association Utopia 56 a choisi ce changement de saison pour révéler son opération de communication autour du piratage de Google Maps, le système de #cartographie du gafam.

    L’été dernier en marge de l’organisation des #jeux_Olympiques où il fallait aux yeux du monde offrir une ville prête à accueillir les grands anneaux de la compétition et ses valeurs de partage, des milliers de personnes ont été déplacées vers d’autres villes pour faire place nette. Ces images de sans papiers, de réfugiés, de travailleurs immigrés sommés de rentés de force dans des cars des forces de l’ordre sont assez violentes à regarder et de nombreuses association comme Médecins du monde ou Emmaüs ont dénoncé un « #nettoyage_social ». Mais la fête était trop belle, et l’opinion a focalisé son attention sur l’appel du podium loin du revers de la médaille.

    Utopia a donc décidé d’investir le champ du cyber espace en créant sur Google Maps des #pins rouge vous savez comme ceux qui désignent un restaurant, une boutique ou un hôtel. Sur la carte interactive ont débarqué des dizaines de nouveaux lieux, « chez Dom », « chez Daouda », « chez Jean Pierre », « chez Roberto », « chez Moussa », ces #espaces_fictifs représentent les personnes déplacées à l’endroit où elle vivait ou survivait. Sur le Pins, l’internaute peut cliquer et obtenir des informations sur la situation de précarité de la personne et Utopia renvoie vers ses actions.

    Pendant plusieurs mois dans l’ombre du géant mondial, ces pins ont rendu les invisibles visibles et l’association revendique 500 000 vues depuis les JO. De nombreux touristes ont donc du comprendre que « chez Ismaël » n’est pas le dernier endroit parisien à la mode pour boire un cocktail mais le nom d’un sans papier que personne ne veut voir.

    Google Maps repère la technique et supprime tout !

    La firme américaine a tout de même fini par repérer ce gentil piratage de ses fonctionnalités et elle a supprimé tous les pins. Ce grand nettoyage de printemps n’a pas découragé Utopia qui poursuit aujourd’hui cette stratégie de sensibilisation en jouant sur le délai de réactivité très variable de la plateforme. Récemment ce sont de nombreux pins qui se sont ajoutés du côté de la Gaieté lyrique pour décrire la violence des expulsions de mineurs isolés.

    Ce qui est assez déroutant dans cette action de visibilisation de la précarité c’est notre regard, enfin le mien mais j’imagine que vous pourrez vous reconnaître. J’avoue détourner souvent les yeux lorsque je passe physiquement à côté d’une personne à la rue, pris par le temps ou plus exactement par la fausse urgence de la vie et là un petit badge rouge virtuel m’a touché…Comme si j’accordais plus d’importance à un pixel sur une carte numérique qu’à un humain sur le bitume.

    Utopia a réussi sa démarche de sensibilisation en utilisant la virtualité désincarnée du numérique pour mieux pointer la déshumanisation de nos sociétés connectées.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/quand-l-association-utopia-56-pirate-google-maps-pour-rendre-visible-les

    #visibilisation #in/visibilité #sans-abrisme #sans-abris #SDF #visibilité #cartographie #JO #toponymie #toponymie_migrante

    Est-ce qu’il y a des seenthisien·nes (@seenthis) qui ont fait des captures d’écran de ce piratage et qui pourraient les partager ici ??

    @visionscarto

    • #Cartographie_collaborative du mobilier urbain hostile : organiser une collecte de groupe

      Certain-es appellent cela un “mapathon”, d’autres une “sortie de terrain” : récolter en groupe des données géolocalisées, les traiter rapidement, les ajouter à une base de données collective puis en faire des cartes simples est une manière efficace et motivante d’initier certains publics à la cartographie. L’idée est la suivante : amener des néophytes, dans le cadre d’un projet de groupe, à réaliser une carte en passant par toutes les étapes, de la collecte des données géolocalisées à l’édition de la carte, en passant par la création, la gestion de la base de données et le traitement des données dans un logiciel de SIG.

      C’est ce qu’ont fait, par exemple, les élèves géographes de 1ère année à l’ENS de Lyon sur les inscriptions et affiches murales dans le centre de Lyon (https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/epicollect).

      D’autres exemples existent, comme ces cartes réalisées autour de projets menés à l’UPEC, pour lesquels les relevés de terrain ont été réalisés en partie par des cohortes d’étudiant-es de L1 géographie dans le cadre d’un cours d’initiation à la cartographie, coordonné par Juliette Morel.

      Dans le cadre du projet de recherche sur la fabrique urbaine de l’indésirabilité, financé par la Défenseure des droits, nous avons créé une application de cartographie collaborative, visant à recenser le mobilier urbain dissuasif, hostile ou révélant des usages et usager-es indésirables (j’en parle ici). Je vous propose ici un tutoriel pour réaliser quelques cartes simples à partir de relevés de terrain sur le mobilier dissuasif, par exemple dans le cadre d’un module d’initiation à la cartographie de terrain. Ce tutoriel s’adresse aux enseignant-es du secondaires comme du supérieur, ainsi qu’aux collectifs militants qui souhaiteraient nous aider.

      Le recensement des dispositifs anti-indésirables peut se faire directement sur la carte en ligne, depuis chez soi, via l’onglet “Ajouter un élément”. Toutefois, il est possible, dans le cadre d’une sortie de terrain avec des élèves ou étudiant-es, ou simplement par envie de participer à la complétion de la carte en groupe constitué, de récolter les données “en masse” et en groupe, depuis son téléphone portable. Nous proposons pour cela d’utiliser l’application Epicollect5, développée par des chercheurs-ses de l’université de Cambridge et spécialement adaptée à la collecte de données géolocalisées sur le terrain. Les relevés du groupe, réalisés grâce aux smartphones sur le terrain, peuvent être exportés dans un fichier au format CSV ou JSON, puis importés dans un SIG pour réaliser des cartes à partir des données récoltées par le groupe. Vous pouvez ensuite nous envoyer le fichier pour que l’on ajoute les données que votre groupe a récoltées à la carte générale.

      1. Créer un groupe Epicollect5

      Après avoir créé un compte sur le site Epicollect5, il vous faudra créer un projet en cliquant sur “Create Project” en haut. Ensuite, il faudra prendre le temps de recopier le formulaire qui vous permettra de récolter des données compatibles avec les catégories de notre carte collaborative (catégorisation du mobilier, photo, géolocalisation, etc.). Voici le questionnaire :

      Pour ne pas faire d’erreur et pour ne pas perdre de temps à recopier le formulaire catégorie par catégorie, nous disposons aussi d’un groupe “témoin” qu’il est possible de cloner et sur lequel nous pouvons vous donner les droits d’administration. Pour cela, il suffit de m’écrire (milan.bonte@univ-lille.fr) et de me donner le nom et l’adresse mail associés à votre profil Epicollect. Vous deviendrez ainsi administrateur-rice d’un groupe muni d’un formulaire déjà opérationnel.

      Si vous ne travaillez pas en groupe mais que vous souhaitez utiliser Epicollect5 au quotidien, plutôt que l’interface de la carte collaborative, vous pouvez également m’écrire pour rejoindre un groupe pré-existant.

      2. Relever des dispositifs

      Une fois que votre groupe est créé et muni de son formulaire, vous pouvez sortir référencer des dispositifs. Il faut télécharger l’application Epicollect5 sur son téléphone, puis chaque contributeur-rice doit rejoindre le groupe que vous avez créé. Une fois sur le groupe, vous pouvez référencer les dispositifs que vous croisez sur le terrain en cliquant sur “Ajouter une entrée”. Le formulaire permet d’ajouter la localisation du téléphone et de prendre une photo, directement via l’application. Après avoir référencé des dispositifs, il faut bien synchroniser ses données et ses photos (petit nuage en haut à droite) pour qu’elles soient partagées avec les autres membres du projet.

      Vous pouvez utiliser un groupe Epicollect5 dans le cadre d’une sortie de terrain, pour collecter collectivement des données géolocalisées. Vous pouvez aussi rejoindre l’un des groupes associés au projet pour collecter des dispositifs au cours de vos déplacements quotidiens : c’est ce que nous faisons au sein du Collectif de Recherche sur l’Indésirabilité, qui porte le projet. L’application Epicollect5 est spécifiquement adaptée aux relevés de terrain.

      3. Exporter le fichier

      Une fois les relevés effectués, vous pouvez exporter vos données en format CSV ou JSON. Il suffit de se connecter à votre compte Epicollect5 sur un ordinateur, de cliquer sur “View Data” pour afficher le tableur contenant les données, puis sur “Download” pour le télécharger.

      Cela vous permet de télécharger un fichier CSV dans lequel sont contenues l’ensemble des données récoltées, ainsi que les photos, la latitude et la longitude de chaque dispositif. Voilà ce que ça donne :

      Voici, si besoin, un tuto pour importer un fichier CSV dans Excel. Notez que cette étape vous permet de visualiser votre fichier mais n’est pas nécessaire pour la suite.

      Une fois que vous avez ce fichier, n’oubliez pas de nous l’envoyer pour que nous puissions ajouter vos contributions à la carte générale !

      De votre côté, vous pouvez l’utiliser pour faire quelques cartes, si vous le souhaitez, avec votre groupe (par exemple, dans le cadre d’un module d’initiation à la cartographie ou aux relevés de terrain).

      4. Importer les données dans QGis pour réaliser quelques cartes

      Pour importer le fichier CSV dans QGis, vous ouvrez le gestionnaire des sources de données (ci-dessous), puis choisissez l’onglet “Texte délimité”.

      Vous choisissez ensuite votre fichier, indiquez que les informations sont séparées grâce à des virgules, avec encodage UTF8 (vous pouvez vérifier que l’aperçu de la table en bas de la fenêtre se charge bien avec des colonnes bien séparées les unes des autres). Vous indiquez la variable contenant la latitude, la longitude, puis importez votre fichier.

      Pour vous aider à vous repérer dans l’espace, vous pouvez utiliser un fond Open Street Map. J’aime bien les afficher en nuances de gris pour bien mettre en lumière les figurés ponctuels par-dessus (menu Propriétés > Symbologie).

      Vous pouvez ensuite décider de représenter l’un ou l’autre des types de dispositif grâce à des sélections attributaires – par exemple, seulement les assises, ou encore seulement les dispositifs manquants ou disparus (absence de bancs, suppression de bancs, etc.). Vous pouvez également classer les dispositifs par type et leur assigner une forme ou une couleur en fonction (sélections et symbologie).

      Si vous faites des relevés de grande ampleur dans une ville ou un quartier, vous pouvez aussi les compter par entité administrative (Vecteur > Compter les points dans les polygones). Cela rajoute un champ correspondant au nombre de dispositifs dans chaque entité administrative, ce qui vous permet d’en cartographier, par exemple, la densité en aplats de couleurs, ou simplement le nombre en cercles proportionnels.

      N’oubliez-pas de nous envoyer votre fichier CSV pour que vos relevés de terrain soient ajoutés à la carte collaborative ! Nous vous en remercions beaucoup par avance : la légitimité de ce projet repose principalement sur le nombre et la densité des collaborations.

      Vous pouvez m’écrire (milan.bonte@univ-lille.fr) ou contacter le CRI (Collectif de Recherche sur l’Indésirabilité – projetDDDindesirabilite@proton.me) pour toute question, remarque ou besoin de support.

      Bonne collecte !

      https://betonplumes.hypotheses.org/697

  • #Ventimiglia : frontiera dimenticata

    La frontiera di Ventimiglia è una cartina di tornasole del sistema italiano ed europeo di accoglienza. Da dieci anni i controlli sono diventati pressanti e avvengono su base razziale. E i migranti che restano bloccati spesso finiscono in accampamenti di fortuna, in cui la dignità umana è gravemente violata.
    “Ventimiglia, frontiera dimenticata” ha raccolto le voci di alcune associazioni - Caritas Intemelia, Diaconia Valdese, WeWorld e No Name Kitchen - che cercano di dare risposte a bisogni primari, adattandosi a un contesto in continuo cambiamento e a nuove leggi che restringono i diritti delle persone migranti.

    https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=TmS2MDJ_-9w&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.car


    #Vintimille #reportage #frontière_sud-alpine #Alpes_Maritimes #Italie #France #migrations #réfugiés #PAD #frontières #encampement #SDF #sans-abris #femmes #traite_d'êtres_humains #militarisation_des_frontières #militarisation #contrôles_au_faciès #contrôles_frontaliers

    –-

    #mémoriel aux personnes décédées à la frontière (à partir de la min 9’18) :

  • « La première nuit dehors, le petit a fait pipi cinq fois, il tremblait » : le drame des enfants à la rue – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/logement/la-premiere-nuit-dehors-le-petit-a-fait-pipi-cinq-fois-il-tremblait-le-dr

    En proie au froid et à la honte, plus de 2 000 enfants [ou plus de 3000 selon d’autres estimations, ndc] vivent dehors en France. A Rennes, comme dans de nombreuses grandes villes en France, un collectif de parents d’élèves met à l’abri ces familles dans des écoles de la ville.

    https://justpaste.it/i7lb5

    #sans-abrisme #enfants #droit_au_logement #luttes

  • Menschenrechtsbericht | Institut für Menschenrechte
    https://www.institut-fuer-menschenrechte.de/menschenrechtsschutz/berichterstattung/menschenrechtsbericht
    L’Allemagne n’est pas le champion des droits de l’Homme. C’est le résultat de l’enquête annuelle officielle.

    Am 9. Dezember 2024 hat das Deutsche Institut für Menschenrechte seinen neunten Bericht an den Bundestag über die Entwicklung der Menschenrechtssituation in Deutschland vorgestellt. Gemäß dem Gesetz über die Rechtsstellung und Aufgaben des Deutschen Instituts für Menschenrechte (DIMRG) legt das Institut dem Deutschen Bundestag einen solchen Bericht seit 2016 jährlich vor. Das Gesetz sieht vor, dass der Bundestag zum Bericht des Instituts Stellung nehmen soll.

    Der neunte Bericht erfasst den Zeitraum vom 1. Juli 2023 bis zum 30. Juni 2024. Er wurde anlässlich des Internationalen Tags der Menschenrechte, dem 10. Dezember, veröffentlicht.

    Bericht (Langfassung)
    https://www.institut-fuer-menschenrechte.de/publikationen/detail/entwicklung-der-menschenrechtssituation-in-deutschland-

    Kurzfassung (Englisch)
    https://www.institut-fuer-menschenrechte.de/publikationen/detail/executive-summary-development-of-the-human-rights-situa

    #Allemagne #droits_de_l_homme #sans-abri #logement

  • Strasbourg. Quatre familles abritées dans un collège occupé
    https://www.rue89strasbourg.com/college-lezay-marnesia-mobilisation-illimitee-heberger-eleves-sans-

    80% des personnels enseignant et de vie scolaire ont fait #grève mardi 12 novembre pour obtenir l’hébergement de #collégiens sans-abri dans des logements de fonction vides. Face au refus réaffirmé par la Collectivité d’Alsace, les enseignants ont installé des familles dans les locaux.

    « C’est du jamais vu. » Devant le collège Lezay Marnésia, quartier Meinau, Octave, assistant d’éducation, vient de faire le compte des grévistes mardi 12 novembre. 80% des personnels enseignant et de vie scolaire sont mobilisés pour obtenir l’hébergement de huit élèves de leur établissement. Après trois jours d’#occupation d’un bâtiment, ils sont une trentaine devant le portail et attendent toujours une réaction de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA), responsable des collèges d’Alsace et propriétaire d’une centaine de logements de fonction vides.

    Le soir même, la mobilisation montera encore d’un cran. Sans solution proposée par la CeA, ils décideront d’abriter quatre familles dans le CDI du collège, « jusqu’à ce qu’un hébergement leur soit proposé ». Céline, enseignante en histoire, résume la situation :

    « Nous avons conscience que notre place est en classe, devant nos élèves. Nous avons également conscience que la place de nos élèves n’est pas dans la rue. Nous allons remplacer aujourd’hui nos cours de français, de musique et de maths, par une leçon de #solidarité. Nous espérons qu’ainsi leur génération sera moins égoïste que la nôtre. Nous informons la CeA que nous nous lançons dans une mobilisation qui prendra fin avec la mise à l’abri de ces enfants. »

    #hébergement #droit_au_logement #lutte

    • [22 mètres carrés par famille] Strasbourg « Des familles précaires avec des enfants scolarisés » : des maisons de poche pour les sans-abri
      https://www.leparisien.fr/bas-rhin-67/des-familles-precaires-avec-des-enfants-scolarises-a-strasbourg-des-maiso.

      Ce sont 5 à 7 maisonnettes de 22 m2 chacune qui seront installées cet hiver au cœur du quartier huppé de la Robertsau à Strasbourg. « Nous avons choisi ces tiny houses pour y loger des familles précaires actuellement à la rue mais avec des enfants scolarisés », justifie Floriane Varerias, adjointe à la maire de Strasbourg (Bas-Rhin) en charge de la lutte contre la précarité. Montant de l’investissement : 480 000 euros avec une partie financée grâce au mécénat suite à une convention adoptée par le conseil municipal.
      La ville a fait le choix de ne pas équiper ces maisonnettes de toilettes et de douches individuelles, mais de sanitaires en commun.
      Selon un récent décompte de la ville, entre 800 et 900 personnes vivent à la rue dans la capitale alsacienne. La municipalité doit encore trouver l’association partenaire chargée de sélectionner les futurs résidents qui pourront bénéficier de ce logement.

    • La mairesse les loge dans les cabanes du marché de Noël dont les commerçants ne veulent plus ?
      480000/7 maisonnettes = 70.000€ pour 22m2 ultra précaire (ça durera pas 2 ans) sans chiotte ni douche et où jour et nuit faut sortir pour chier, même l’hiver quand on est un petit ?
      C’est bolloré ou bouygues qui empoche la mise pour construire ce taudis honteux ?

    • Strasbourg : Après la mobilisation de leurs profs, des collégiens sans-abri relogés
      https://www.20minutes.fr/societe/4129206-20241214-strasbourg-apres-mobilisation-profs-collegiens-abri-relog

      Il aura fallu un mois. Depuis le week-end du 11 novembre, des personnels du collège Lezay-Marnésia, à Strasbourg, étaient mobilisés afin que des solutions d’hébergement soient trouvées pour plusieurs de leurs élèves sans-abris. Certains avaient même dormi dans la salle des professeurs pendant plusieurs nuits… Ils ont annoncé vendredi en avoir obtenu de la part de la mairie.
      « Nous sommes très contents que les familles soient mises à l’abri, c’était notre priorité », a déclaré Emilie Gimenez, enseignante en histoire-géographie dans cet établissement situé dans le quartier de la Meinau. « C’est la mairie qui loge ces familles dans un logement intercalaire, dont le loyer sera payé par l’association les Petites roues », s’est-elle réjouie.

      « La mairie a pris ses responsabilités mais notre demande initiale était que les logements de fonction de la Collectivité européenne d’Alsace (le conseil départemental, gestionnaire des collèges) _puissent être utilisés dans des cas d’extrême urgence, donc on attend encore des réponses », a-t-elle précisé.
      Selon elle, un des logements de fonction du collège a depuis été utilisé par la Collectivité
      européenne d’Alsace (CeA) pour accueillir « des jeunes majeurs isolés » mais un autre est « toujours inoccupé ». « Il y a suffisamment de logements normalement pour loger ces jeunes majeurs et des familles d’élèves qui se retrouveraient en situation de précarité »_, a-t-elle estimé.

    • Quatre enfants SDF supplémentaires recensés à l’école Saint-Jean
      https://www.rue89strasbourg.com/enfants-sdf-supplementaires-ecole-saint-jean-323186

      Dans un communiqué diffusé jeudi 19 décembre, les parents et les enseignants mobilisés contre le #sans-abrisme de l’école Saint-Jean à Strasbourg indiquent que « deux parents et leurs 4 enfants de 10, 8, 6 et 3 ans dorment depuis vendredi 13 décembre dans leur voiture ». Selon leur comptage, « ce sont donc 12 enfants de l’école qui sont à la rue ».
      Pour ces parents d’élèves, « ces situations ne sont que la partie visible d’une urgence humaine qui concerne, chaque soir à Strasbourg, près de 200 enfants sans toit ». La Ville de Strasbourg a pu trouver une solution d’hébergement pour une mère et ses deux enfants de 6 et 3 ans, expulsés de leur hôtel le 29 novembre.

      Une cagnotte en ligne
      Mais les parents poursuivent une mobilisation entamée le 5 décembre pour venir en aide à toutes ces familles. Cette solidarité a déjà permis de collecter des vêtements et d’assurer des mises à l’abri temporaires. Une cagnotte a été mise en ligne pour subvenir aux besoins les plus urgents.
      Dans leur communiqué, les parents d’élèves indiquent qu’à « l’approche des vacances scolaires, laisser les familles sans solution est impensable et indigne. Les températures baissent, les fêtes de fin d’année approchent, et l’inaction ne peut être une réponse. » Ils appellent à des réponses concrètes et durables de la part des pouvoirs publics ».
      Ils préviennent également : « Parce que chaque enfant mérite de dormir sous un toit et de vivre dignement, nous poursuivrons notre mobilisation jusqu’à ce que toutes les familles de l’école Saint-Jean ne soient plus à la rue ».

  • Des SDF occupent un parc à Rennes : la Ville retire les bancs | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes-35000/des-sdf-occupent-un-parc-a-rennes-la-ville-retire-les-bancs-6698016.php


    La Ville a enlevé les bancs de la place Général-Giraud sur la demande des habitants. (Le Télégramme/Quentin Ruaux)

    Dans le #centre-ville de Rennes, plusieurs bancs publics ont été retirés pour empêcher les rassemblements de #sans-abri et de #marginaux.

    Où sont passés les bancs du square Général-Giraud à Rennes ? Située près de la dalle Colombier, au niveau du passage du Plélo, cette petite place légèrement bucolique avait été entièrement réaménagée par la Ville de Rennes en 2022 afin de devenir un lieu de détente. Plusieurs bancs avaient été installés dans ce but, mais un peu plus de deux ans plus tard, ils viennent d’être retirés.

    La raison : « les bancs ont été enlevés à la demande d‘habitants et de commerçants indisposés par des rassemblements fréquents de personnes souvent alcoolisées et bruyantes », indique la Ville de Rennes.

    Des rassemblements de sans-abri

    Une décision pas vraiment du goût de l’association La Cloche qui vient en aide aux sans-abri. « Quand on enlève des bancs, on enlève des espaces pour se rencontrer », indique l’association. « De notre côté, on invite plutôt les gens à se rencontrer pour mieux vivre ensemble. Ce genre de décision ne va pas vraiment dans le bon sens ».

    Ce n’est pas la première fois que la Ville est pointée du doigt pour ce type d’actions. L’année dernière, La Cloche avait déjà souligné la présence dans le centre de dispositifs « anti SDF » comme ces pics installés devant la façade de la banque Crédit Mutuel, place de Bretagne ou encore les nombreux bancs avec un gros trou central entre République et le Colombier qui empêchent les sans-abri de s’installer.

    Pas touche au #centre-ville !
    #ordre_public #commerce #PS #EELV

  • En Californie, la crise des sans-abri s’invite dans la campagne électorale
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/01/en-californie-la-crise-des-sans-abri-s-invite-dans-la-campagne-electorale_63


    La maire de Los Angeles, Karen Bass, dans un campement de rue, lors d’une opération de promotion du programme « Inside Safe » offrant le relogement de sans-abri dans des hôtels, à Los Angeles, le 26 septembre 2024. MARIO TAMA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

    Une décision récente de la Cour suprême octroie désormais le droit aux municipalités de l’ouest du pays de criminaliser les personnes qui dorment dans la rue. Les démantèlements de tentes se multiplient, les démocrates souhaitant prouver aux républicains qu’ils savent gérer cette épineuse question.
    Par Corine Lesnes (San Francisco, correspondante)

    Un tournant dans la crise des #sans-abri ? Depuis que la Cour suprême a décidé fin juin qu’il n’existait aucun droit constitutionnel à dormir dans la rue, les municipalités de l’Ouest américain commencent à démanteler les #campements, et notamment en #Californie, l’Etat qui compte quelque 186 000 homeless, soit un tiers des personnes sans logement aux Etats-Unis.

    Le 28 juin, la Cour suprême a renversé une jurisprudence de 2019 qui interdisait aux villes de criminaliser le fait de dormir dans un lieu public si elles n’étaient pas en mesure de proposer un hébergement aux sans-abri – ceci au nom du 8e amendement de la Constitution qui prohibe les châtiments « cruels et inhabituels ».

    La Cour a estimé que le 8e amendement ne s’appliquait pas à la situation des #homeless. Une décision majeure qui permet de nouveau aux municipalités d’imposer des #amendes voire des peines de #prison aux sans-abri, même si aucune solution d’hébergement n’est disponible.

    (...) En période électorale, les élus ne peuvent ignorer que le spectacle des homeless prostrés sur les trottoirs est un crève-cœur de plus en plus intolérable pour leurs concitoyens.

    https://justpaste.it/cf8dv

    #logement #droit_au_logement

  • Via il Papa e Mattarella, a Trieste i migranti tornano a dormire all’addiaccio. E il prefetto scopre la Bora: “Moduli Onu inutili”

    Dopo anni di inerzia istituzionale e migliaia di richiedenti asilo all’addiaccio nonostante la legge imponga la loro accoglienza, lo scorso giungo era stata annunciata la soluzione. La 50a edizione delle Settimane sociali dei cattolici italiani si sarebbe tenuta a Trieste, dal 3 al 7 luglio, alla presenza del Capo dello Stato, Sergio Mattarella, e di Papa Francesco, che aveva annunciato di voler incontrare i richiedenti accampati nel famigerato Silos, il fatiscente edificio accanto alla stazione cittadina, di proprietà della Coop, già magazzino portuale ai tempi dell’Impero austroungarico. Per evitare che il pontefice mostrasse al mondo il degrado che il Comune denunciava pur senza muovere un dito, il sindaco Roberto Dipiazza decise di firmare l’ordinanza di sgombero del Silos dove i migranti della rotta balcanica accampavano da anni tra fango, topi, freddo e immondizia. L’alternativa? L’ampliamento di una struttura esistente grazie ai moduli abitativi forniti dalle Nazioni Unite, da installare esternamente, e un “elevato turnover” con trasferimenti più assidui e costanti verso le altre regioni. La farsa – è già tempo di chiamarla così – è durata appena un mese. Già ad agosto, infatti, i trasferimenti sono tornati a diradarsi, mentre l’ampliamento dei posti tardava ad arrivare e, dopo l’iniziale trasferimento delle persone sgomberate dal Silos, i nuovi arrivati ricominciavano a finire sulla strada.

    Oggi, mercoledì 18 settembre, a Trieste ci sono 125 richiedenti asilo in mezzo alla strada, comprese famiglie con bambini piccolissimi. Per anni si sono accampati nel rudere del Silos, spesso restandoci per mesi. Il Comune lo ha sempre chiamato “degrado”, negando soluzioni che, a detta del sindaco, attirerebbero altri migranti. Il flusso in arrivo a Trieste dalla rotta balcanica è in calo, in linea con i numeri dell’anno scorso. Costante anche la volontà di due terzi dei migranti di voler proseguire, per lo più verso altri Paesi europei, lasciando la città già a poche ore dall’arrivo. Secondo il rapporto “Vite abbandonate”, i numeri non possono considerarsi quelli di un’emergenza, vista la media di 5 richieste d’asilo presentate al giorno in una città di 200 mila abitanti. Complice il rallentamento dei trasferimenti dei richiedenti verso altre regioni, nel 2023 si sono contate anche 500 persone lasciate contemporaneamente all’addiaccio. Ma l’imminente visita di Mattarella e del Papa sblocca la situazione. Lo scetticismo non manca, visto che i nuovi posti in località Campo Sacro sono ancora tutti da realizzare e dal cilindro non è uscito che un pugno di container targati Onu. Si lascia passare luglio e intanto la piazza antistante la stazione, quella piazza della Libertà ribattezzata Piazza del mondo dai volontari presenti quotidianamente, si riempie di attivisti e scout venuti da ogni parte d’Italia per incontrare i migranti, richiedenti o transitanti che fossero. Poi il repentino calo delle temperature e le piogge di settembre, un doloroso bagno di realtà: i posti non ci sono e i richiedenti in strada sono di nuovo tanti, ora al freddo. Il punto lo ha fatto la prefettura di Trieste lunedì scorso, convocando sindaco, volontari e associazioni cittadine. E svelando finalmente il mistero dei container dell’Onu, arrivati già ai primi di luglio e mai installati. La ragione? Un evento imponderabile: le raffiche di Bora. Tanto che qualcuno tra i presenti alla riunione si è chiesto se non sia più sciocco chi i moduli li ha inviati o chi se li è fatti mandare per poi accorgersi, a mesi di distanza, che erano inservibili perché potevano ribaltarsi. Flop a parte, di soluzioni per i richiedenti nemmeno l’ombra. Anzi, prefettura e comune si sono limitati a chiederne ad associazioni e volontari. “Non è forse questa la vostra missione?”, è stato detto loro chiedendo di trovare soluzioni indipendenti e autogestite. In altre parole, senza contributi pubblici. Quanto ai transitanti, gli stranieri intenzionati a proseguire il viaggio, la linea è quella dura di sempre: non esistono.

    Assente alla riunione nonostante le promesse, il sindaco Dipiazza è intanto ripartito con le accuse ai volontari che in piazza Libertà distribuiscono cibo, cure, coperte e sacchi a pelo a chi la Bora si prepara ad affrontarla in mezzo a una strada. Dipiazza è da sempre convinto che un pasto caldo e una coperta termica costituiscano un pull factor, cioè una calamita che spinge i migranti a mettersi in viaggio. Come se chi parte dalla Siria o dall’Afghanistan fosse mosso dalla prospettiva di un piatto di minestra offerto davanti alla stazione di Trieste. Così il primo cittadino si guarda bene dal fornire servizi igienici e chiude anche il sottopassaggio davanti alla stazione, unico riparo dalle intemperie. “La Regione Fvg ha elargito oltre un miliardo di contributi nell’ultimo assestamento di bilancio. Non un solo euro è andato per questo dramma che si svolge ogni giorno a Trieste. Invece di vergognarsi delle condizioni in cui queste persone sono costrette a vivere a Trieste – ha scritto il consigliere regionale di Open Sinistra Fvg Furio Honsell – si spendono soldi per sprangare sottopassaggi: restiamo umani”. Un appello che il meteo costringe a tradurre molto concretamente. L’associazione Linea d’Ombra, in piazza da anni per curare i piedi piagati dalla rotta balcanica e a volte le ferite inferte dalle polizie di confine, in queste ore chiede di contribuire con giubbotti e sacchi a pelo trasportabili. Sulla pagina Facebook di Lorena Fornasir, fondatrice dell’associazione, le immagini recenti assomigliano di nuovo a quelle degli anni passati. “Procedere, oltre che con i trasferimenti, con più posti a Campo Sacro, e facendo in modo che le associazioni non vadano più in quella piazza a portare loro di tutto e di più”, ha rilanciato il sindaco Dipiazza. Fornasir ribatte: “Indegne dichiarazioni di chi ha chiuso i due unici gabinetti, di chi abbandona in strada neonati, madri, famiglie transitanti, profughi già identificati che non riescono a entrare in accoglienza, profughi che la questura rimanda di giorno in giorno, di settimana in settimana. Questo è lo scandalo, la vergogna, l’indegnità. Abbiamo salvato delle vite. Curiamo i feriti, li ricopriamo a causa del freddo, li sfamiamo grazie a una rete di comunità, associazioni, persone solidali di tutta Italia. Trieste è stata la vetrina dello scandalo del Silos, continua ad esserlo per lo scandalo dell’abbandono in strada”.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2024/09/19/via-il-papa-e-mattarella-a-trieste-i-migranti-tornano-a-dormire-alladdiaccio-e-il-prefetto-scopre-la-bora-moduli-onu-inutili/7698412

    #Trieste #Italie #SDF #sans-abrisme #sans-abri

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    Et un mot:
    #transitanti —> trasitants
    #mots #vocabulaire #terminologie

    –> ajouté à la métaliste sur les mots de la migration:
    https://seenthis.net/messages/414225

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    Si lascia passare luglio e intanto la piazza antistante la stazione, quella #piazza_della_Libertà ribattezzata #Piazza_del_mondo dai volontari presenti quotidianamente, si riempie di attivisti e scout venuti da ogni parte d’Italia per incontrare i migranti, richiedenti o transitanti che fossero.

    #toponymie_migrante

  • Ausstellungseröffnung | Die Verleugneten
    https://www.die-verleugneten.de/wanderausstellung/ausstellungseroeffnung

    Dessin du patient dépendant de l’anti-douleur morphine persécuté par les nazis, Georg Tauber

    Après des années de travail quelques militants ont réuissi à faire élaborer une exposition et un site web à propos des victimes du nazisme hors de la perception publique : dans la terminologie nazie on les appellait les asociaux ou les criminels de profession (Berufsverbrecher).

    L’ironie de l’histoire est que l’organisation chargée par le réalistion de l’expo et du site, Stiftung Denkmal für die ermordeten Juden Europas , est connue pour ses pratiques anti-sociales, ses mauvais salaires et conditions de travail et l’utilisation de sous-entreprises dans le but d’économiser sur le dos du personnel de ses monuments et musées. La responsable (Rechtsaufsicht) du projet, la Beauftragte der Bundesregierung für Kultur und Medien Claudia Roth est connue pour son soutien du géant anti-social Uber qui pousse des travailleurs dans la misère partout dans le monde.

    Bref, on verra si l’inauguration de l’expositionse se passera sans protestations des exclus d’aujourd’hui.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Asoziale_(Nationalsozialismus)

    Auch über 75 Jahre nach Ende des Zweiten Weltkriegs gibt es Leerstellen in der Erinnerungskultur Deutschlands und Österreichs. Das Leid zehntausender Frauen, Männer und Jugendlicher, die als »Gemeinschaftsfremde«, »Asoziale« oder »Berufsverbrecher« bezeichnet wurden, rückt erst allmählich ins öffentliche Bewusstsein. Sie wurden in Konzentrationslager gesperrt, in Heimen und psychiatrischen Anstalten festgehalten, viele von ihnen zwangssterilisiert. Erst 2020 erkannte der Deutsche Bundestag sie als Opfer des Nationalsozialismus an.

    Weshalb wurden Menschen überhaupt als »Asoziale« und »Berufsverbrecher« verfolgt? Wer waren diese Menschen? Wer war an ihrer Verfolgung beteiligt? Warum verweigerten Staat und Gesellschaft ihnen so lange die Anerkennung als Opfer? Diese und weitere Fragen greift die Wanderausstellung der Stiftung Denkmal für die ermordeten Juden Europas und der KZ-Gedenkstätte Flossenbürg auf, die 2024 eröffnet wird.

    Diese Webseite begleitet im Vorfeld als Werkstatt diesen Prozess – bereits jetzt.
    ...

    Am 10. Oktober 2024, um 19 Uhr, wird die Wanderausstellung unter dem Titel »Die Verleugneten. Opfer des Nationalsozialismus 1933 – 1945 – heute« durch die Staatsministerin für Kultur und Medien, Claudia Roth, in Berlin-Mitte eröffnet.

    Weitere Informationen zum Veranstaltungsort und zur Anmeldung folgen demnächst.
    Grafik: Save the Date - Ausstellungseröffnung
    Über die Ausstellung

    Wer waren die Menschen, die nach der Ideologie der Nationalsozialisten aus der »Volksgemeinschaft« ausgeschlossen werden sollten? Welche Behörden waren neben der Kriminalpolizei an ihrer Verfolgung, an Zwangssterilisierungen und an zehntausendfachen Einweisungen in Konzentrationslager beteiligt? Warum hat es bis 2020 gedauert, bis die Verfolgten überhaupt offiziell als Opfer des Nationalsozialismus anerkannt wurden? Darüber, und auch über die Ausweitung der Verfolgung auf nahezu ganz Europa unter deutscher Besatzung informiert diese Ausstellung mit innovativen Mitteln.
    ...

    Die individuell buchbare Führung bietet einen Überblick über das kaum bekannte Thema und stellt einzelne Biografien vor – mit Schwerpunkt auf den Erfahrungen der Verfolgten.

    vom 11. Oktober 2024 bis einschließlich 31. Januar 2025
    ...
    Kostenlose öffentliche Führungen
    Jeweils sonntags bietet die Stiftung Denkmal zudem eine kostenlose öffentliche Führung an.
    vom 13. Oktober 2024 bis einschließlich 26. Januar 2025
    jeden Sonntag um 13 Uhr

    #Allemagne #sans-abris #fascisme #exclusion #histoire

  • Honte à vous @NatachaBouchart d’avoir ordonné le dépôt de ces pierres sur un lieu de #distribution_alimentaire des associations pour les personnes exilées. Empêcher l’aide humanitaire est une méthode indigne et scandaleuse !

    https://x.com/Marius_Rx/status/1830615018683216066
    #mobilier_urbain #urban_matter #villes #architecture_défensive #SDF #sans-abri #architecture_du_mépris #architecture_hostile #migrations #asile #réfugiés #anti-migrants #France #pierres

    –—
    Ajouté à la métaliste sur le mobilier anti-urbain :
    https://seenthis.net/messages/732278

    et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/769636

  • Les bains-douches disparaissent, un drame pour les sans-abri
    https://reporterre.net/Les-bains-douches-disparaissent-un-drame-pour-les-sans-abris

    Des expulsions, il y en a aussi à l’autre bout de la France. En 2021, toujours d’après l’Observatoire, la municipalité de Toulouse a orchestré l’expulsion de six campements et huit squats, précipitant plus d’un demi-millier de personnes — jusqu’alors raccordées à l’eau — dans une nouvelle précarité hydrique.

    « Une honte, déplore Jamal El Arch, élu de l’opposition. Pour inciter ces gens à ne pas revenir, les autorités payaient même des entreprises pour veiller à ce que personne ne vienne ouvrir de nouveau la vanne. » Dans ces bidonvilles, l’absence d’installation sanitaire formelle entraîne en outre des pratiques de défécation à l’air libre, multipliant les risques d’exposition aux maladies.

    D’autant que, dans la Ville rose, les personnes privées de commodités disposent d’un seul et unique bain-douche, dont l’accès fut payant jusqu’en 2021. « D’ici quelques décennies, Toulouse pourrait hériter du climat de Casablanca, poursuit l’élu, également sociologue. Or les personnes à la rue sont de plus en plus nombreuses. Pour elles, l’absence de bains-douches est dramatique. » En 2022, son groupe a réclamé le renforcement de l’offre d’hygiène publique en anticipation de l’avenir climatique de l’Occitanie. Un vœu rejeté par la majorité actuelle, guidée par l’ancien Républicain Jean-Luc Moudenc.

  • « On va aller où ? » : nombre inédit d’enfants sans-abri à la veille d’une rentrée scolaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/08/29/on-va-aller-ou-le-nombre-d-enfants-sans-abri-a-la-veille-d-une-rentree-scola


    Des locaux d’entreprise vides sont occupés par des sans-abri, à Bondues (Nord), le 21 février 2024. SAMEER AL-DOUMY / AFP

    (...) Jamais le nombre d’enfants à la rue n’avait été aussi élevé à la veille d’une rentrée scolaire. « La hausse atteint 120 % en quatre ans, s’alarme Nathalie Latour, directrice générale de la FAS. Et ces chiffres sont inférieurs à la réalité, puisque beaucoup n’appellent pas ou plus le 115, découragés par les temps d’attente et les réponses négatives. » Lors de la Nuit de la solidarité à Paris, du 25 au 26 janvier, 69 % des personnes sans abri rencontrées (isolées ou en famille) disaient ne pas avoir essayé de joindre ce numéro.

    (...) Depuis quelques jours, la famille est hébergée à l’école maternelle Marcel-Cachin, où est scolarisée leur cadette, grâce à la mobilisation des enseignants et des parents, qui s’y retrouvent chaque jour sous une bannière « Un logement pour tous ».

    Durant l’année 2023-2024, des mouvements similaires avaient été lancés dans plus de 80 établissements, à Lyon, Paris, Grenoble, Blois, Bordeaux, Saint-Etienne, Toulouse ou Rennes. De nouvelles occupations sont à prévoir : le budget alloué à l’hébergement d’urgence pour 2024 est de 1,3 milliard d’euros, un montant inférieur de 100 millions d’euros à celui de l’année précédente.

    « Stratégie de court terme »

    « Une rallonge a été promise en janvier, mais elle n’a toujours pas été débloquée. Sans elle, le nombre de place baissera cet automne, et on risque de dépasser le record absolu d’octobre 2023, quand nous avions dénombré plus de 2 800 enfants à la rue », énonce Nathalie Latour, de la FAS.
    Dans la métropole de Lyon, un nouveau pic a été atteint dès le 1er juillet, avec 361 enfants à la rue recensés par le collectif Jamais sans toit, soit trois fois plus qu’à la même date de 2022. Et leur nombre continue d’augmenter. « Des femmes avec des bébés de quelques mois, ou qui sortent de la maternité, ne sont plus prises en charge. C’était déjà le cas à Paris et en Seine-Saint-Denis [à] l’automne [2023], mais c’est du jamais-vu à Lyon ! », s’émeut Juliette Murtin, membre du collectif.

    https://justpaste.it/dgz2j

    "Plus personne ne sera à la rue d’ici la fin de l’année" [2017]

    #logement #enfance #115 #hébergement_d'urgence #expulsions #enfants_à_la_rue #loi_Kasbarian-Bergé

  • A Como c’è uno scontro sulla solidarietà: «Basta dare colazioni ai senzatetto»

    Il sindaco attacca i sacerdoti che aiutano i più poveri. Dura replica delle opposizioni che hanno ricordato che il primo a dare cibo agli indigenti fu don Roberto Malgesini.

    Una polemica inaspettata, divampata a margine del Consiglio comunale di Como nel quale si discuteva del Regolamento di Polizia locale per dotare alcuni agenti del taser, la pistola a impulsi elettrici. La consigliera di minoranza Patrizia Lissi (Pd), nel dibattito, ha portato in aula una riflessione condivisa con don Giusto Della Valle, parroco della comunità pastorale di Rebbio-Camerlata, da sempre impegnato nell’accoglienza di migranti e persone in difficoltà: «per rendere le città più sicure sarebbe utile intervenire sulle cause dell’insicurezza», a partire da povertà e marginalità. Da qui la replica del sindaco #Alessandro_Rapinese, che ha indicato in don Giusto l’esempio di un’accoglienza indiscriminata, che non si interroga su chi abbia i titoli per stare in Italia. A Como, ha osservato, «gli arresti da metà aprile a oggi» interessano persone che «nemmeno dovrebbero stare qui». E, tornando a don Giusto, il sindaco si è chiesto perché «distribuire le colazioni ai senza dimora», creando assembramenti che poi mettono in difficoltà i residenti. Immediata la reazione delle minoranze: accoglienza e colazioni sono due percorsi separati e la parrocchia di Rebbio è un rifugio per chi non ha dove andare. Senza dimenticare che le colazioni sono un servizio nato con don Roberto Malgesini, ucciso 4 anni fa proprio mentre stava per portare cibo ai senza dimora e al quale l’amministrazione Rapinese ha assegnato, alla memoria, la massima onorificenza cittadina, l’Abbondino d’Oro.

    All’indomani delle polemiche i primi a voler spegnere ogni focolaio sono proprio coloro che, quotidianamente, stanno accanto alle marginalità di Como. Il gruppo delle colazioni, che ha raccolto il testimone dalle mani di don Malgesini, è composto da una quarantina di persone. I punti di distribuzione, in città, sono due: uno in piazza San Rocco, dove abitava don Roberto, l’altro a Porta Torre. In ogni ritrovo convergono una quarantina di persone: senza dimora, italiani e stranieri, ma anche chi una casa ce l’ha e fatica ad arrivare a fine mese (le colazioni e la mensa solidale di Casa Nazareth diventano l’unico modo per poter mangiare). Riusciamo a raggiungere telefonicamente don Giusto: è con un gruppo di giovani disoccupati. Li ha accompagnati nei boschi alla periferia di Como dove stanno tagliando legna per conto di una piccola realtà del territorio. «Ho solo letto qualche titolo», confida. Nel frattempo, è arrivata un’ordinanza urgente dal Comune che intima alla società proprietaria di un’area dismessa a ridosso del cimitero, dove una volta c’era un supermercato, di rendere inaccessibile l’area, visto che, nelle ultime ore, lì sono state sgomberate una dozzina di persone (9 stranieri, 3 italiani). «Como ha bisogno di strutture di bassa soglia – è la riflessione di Marta Pezzati, dell’associazione “Como Accoglie” –. Per cinque sere alla settimana usciamo e incontriamo i senza dimora che sono in città (si calcola almeno 350 – ndr), distribuiamo cibo, beni di prima necessità, ma soprattutto relazioni».

    C’è la consapevolezza che il problema non è di immediata risoluzione. «Ci sono persone psicologicamente fragili o con dipendenze importanti – riconosce Pezzati – ma ci sono anche tanti giovani con ottime risorse. Incontriamo ragazzi con buoni contratti di lavoro che non hanno una casa, perché a Como è ormai difficile per chiunque affittare un appartamento, ancora di più se sei straniero». Nel frattempo, gli sgomberati del supermercato si sono spostati in piazza San Rocco e un sacerdote spiega: «noi continueremo ad aiutare le persone bisognose, perché la carità è il nostro primo compito».

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/como-scontro-colazioni

    #Côme #Italie #migrations #réfugiés #frontière_sud-alpine #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #SDF #sans-abri #urban_matter #villes #espace_public #anti-pauvres #nourriture #distribution_de_nourriture

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    malheureusement, ce n’est pas nouveau, voir 2018 et 2017:
    https://seenthis.net/messages/748276

  • Depuis la loi « antisquat », « les décisions d’expulsions sont devenues plus rapides et plus nombreuses »

    (...) Pour Christophe Demerson, qui a longtemps présidé l’Union nationale des #propriétaires immobiliers et dirige maintenant son magazine, « cette loi a un peu rassuré les #propriétaires_bailleurs, même si la décision du Conseil constitutionnel a brouillé le message », dit-il en écho à la censure, par les juges constitutionnels, d’un article qui exonérait le propriétaire de son obligation d’entretenir un #logement squatté et de sa responsabilité en cas de dommage à un tiers dû à un défaut d’entretien. « J’ai l’impression qu’on voit moins de modes d’emploi du squat en ligne », salue-t-il également.

    « Situations surréalistes »

    Le constat que dresse Thibaut Spriet, secrétaire national du Syndicat de la magistrature, concernant les #impayés_de_loyer, est négatif. « Il y a de plus en plus de procédures lancées pour de petites dettes, et les possibilités et les délais pour trouver des solutions ont été considérablement réduits. » Avec la nouvelle loi, le juge n’est plus en mesure d’accorder d’office des délais de paiement à un locataire. Il est requis que celui-ci en fasse la demande – or, la plupart des locataires ne sont pas au courant et ne sont pas présents à l’audience – et qu’il ait repris « le paiement du loyer courant ». De plus, ces délais de paiement ont été ramenés de trois ans à un an maximum.
    L’imprécision du texte lui vaut d’être diversement interprété : certains juges demandent que ce « #loyer courant » inclue les charges et les aides au logement, même si la CAF a parfois suspendu le versement de ces dernières. L’avocate Anne Caillet, qui défend beaucoup de #locataires de Seine-Saint-Denis, rapporte « des situations surréalistes, telle cette mère d’un très jeune enfant, expulsée pour une dette de 1 500 euros, alors qu’elle avait réglé son dernier loyer, hormis 20 euros de charges ».

    Autre grief : les délais sont accordés en fonction de la « bonne foi » du locataire. « L’un de ceux que nous accompagnons a été considéré de mauvaise foi parce qu’il avait réussi à régler deux loyers avant l’audience, ce qui était censé montrer qu’il avait les moyens d’éviter les impayés », a témoigné Marianne Yvon, responsable de l’Espace solidarité habitat de la Fondation Abbé Pierre, à Paris, lors d’une conférence de presse, le 4 juin.

    Une menace d’amende qui pèse très lourd

    Un des aspects très contestés de la loi a été la création d’une #sanction_pénale, sous la forme d’une #amende de 7 500 euros, à l’encontre des locataires qui se maintiennent dans les lieux à l’issue des délais fixés par la procédure d’#expulsion. Les observateurs n’ont pas connaissance de propriétaires ayant lancé de telles poursuites. « Mais cette menace d’amende, assortie d’une inscription au casier judiciaire, pèse très lourdement, surtout pour les locataires qui ne pourraient pas renouveler leur titre de séjour s’ils étaient ainsi condamnés », selon Marianne Yvon.
    Quant aux quelques mesures visant à améliorer la prévention des expulsions, elles dépendent en partie de décrets d’application que le gouvernement n’a pas encore publiés. « C’est notamment le cas d’une disposition donnant aux commissaires de justice [ex-huissiers de justice] un rôle social, par la collecte d’informations auprès des locataires auxquels ils remettent un commandement de payer », souligne Benoit Santoire, président de la Chambre nationale des commissaires de #justice.

    Me Caillet résume le sentiment général : « Les décisions d’expulsion sont devenues plus rapides et plus nombreuses. » Une impression qui ne peut pas être corroborée par le ministère de la justice, puisqu’il a cessé de décompter ces décisions après 2019. Le seul chiffre connu est celui des expulsions forcées – quand le propriétaire a demandé et obtenu le concours de la force publique, si le locataire n’est pas parti de lui-même à l’issue de la procédure.
    En 2023, 21 500 ménages ont été expulsés, en hausse de 23 % en un an, mais c’est le chiffre de 2024 qui permettra de vraiment mesurer l’impact de la nouvelle loi : du fait de l’engorgement des tribunaux, « il faut compter cinq à dix-huit mois pour obtenir une décision du juge », relève Benoît Santoire. Me Caillet s’attend à une forte progression en Seine-Saint-Denis : « Le préfet accorde parfois en quelques jours le concours de la force publique, alors qu’il faut attendre plusieurs mois avant d’obtenir une audience pour demander un délai avant de quitter les lieux. » Et ce délai ne peut excéder un an, au lieu de trois ans précédemment.

    Peines multipliées par trois

    La répression des #squats s’est, elle aussi, intensifiée, selon l’avocat Matteo Bonaglia, qui cite l’exemple d’« une dame de 72 ans, laissée avec tous ses meubles sur le trottoir ». Il ne s’en étonne pas : « C’est parce que la #loi_Kasbarian-Bergé augmente mécaniquement les expulsions, et donc le nombre de ménages susceptibles de se tourner vers le squat faute de logements abordables et d’hébergements d’urgence, qu’elle comporte aussi un important volet antisquat. »
    Les peines ont été multipliées par trois, pour atteindre jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende en cas de squat de domicile. Le nombre de procédures engagées au pénal pour maintien dans les lieux à la suite d’une violation de domicile a progressé de 25 % depuis l’entrée en vigueur de la loi : il est passé de 299 sur la période août-décembre 2022 à 374 sur la période août-décembre 2023, selon les chiffres communiqués au Monde par le ministère de la justice. Idem pour les condamnations, passées de 83 à 104.

    La nouvelle loi a aussi facilité les expulsions de squats , au point que le passage devant un juge judiciaire est devenu « rarissime », selon Matteo Bonaglia. Il est maintenant possible de demander au préfet une expulsion forcée accélérée, sous sept jours, pour le squat de tout local d’habitation, même inhabité, alors que cela n’était auparavant possible, sous quarante-huit heures, que pour le squat d’un domicile (depuis 2007) ou d’une résidence secondaire ou occasionnelle (depuis 2020). De plus, le squat de tout local à usage d’habitation, ou à usage commercial, agricole ou professionnel, « c’est-à-dire le squat de la quasi-totalité des bâtiments », décrypte Me Bonaglia, est devenu passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende, alors que seule la violation de domicile était jusqu’ici considérée comme un délit.
    « Les forces de l’ordre interviennent désormais sur la base de ce nouveau délit, placent les occupants en garde à vue et restituent dans le même temps le bâtiment au propriétaire, ce qui constitue une expulsion de fait, illégale, selon moi, aussi longtemps que l’infraction n’est pas caractérisée », décrit l’avocat. Dans ce cas de figure, comme lors d’une expulsion forcée accélérée, le propriétaire évite une procédure #contradictoire devant un juge judiciaire, qui aurait pu accorder un délai avant l’expulsion et/ou le bénéfice de la trêve hivernale. Cela confirme, selon Matteo Bonaglia, que « l’esprit qui anime cette loi est celui d’une protection absolue de la #propriété_privée et de la #rente_locative, au préjudice des plus vulnérables ».

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/29/depuis-la-loi-antisquat-les-expulsions-de-locataires-sont-devenues-plus-rapi

    #nioublinipardon

    • La France particulièrement touchée par le sans-abrisme

      Le sans-abrisme décrit une multitude de situations : il englobe les personnes à la rue, mais également celles hébergées en refuges, de façon temporaire ou durable, ou encore celles vivant dans des tentes ou des campements, comme ceux qui existent dans les bois aux alentours de Paris. En janvier dernier, lors de la 7e édition de la Nuit de la Solidarité, 3 492 personnes en situation de #sans-abrisme avaient été recensées dans la capitale, soit une augmentation de 16 % (ou 477 personnes) par rapport à l’année précédente.
      Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’OCDE, le sans-abrisme affecte certains pays bien plus fortement que d’autres. La France fait ainsi figure de mauvaise élève : l’OCDE y a recensé 307 personnes en situation de sans-abrisme pour 100 000 habitants. C’est plus que dans tous les autres pays étudiés par l’OCDE, à l’exception de l’Angleterre, où l’OCDE recensait 426 ménages en situation d’exclusion liée au logement pour 100 000 ménages. Le sans-abrisme touche environ trois fois plus de personnes en France qu’au Portugal, et six fois plus qu’en Espagne. C’est au Japon que la part des personnes sans-abri pour 100 000 personnes est la plus faible des pays étudiés : 2 seulement. Il est important de noter que ces données sont collectées par décompte ponctuel, effectué en une journée/nuit ; elles présentent ainsi un « instantané » de la situation à un moment précis pour chaque pays, plutôt qu’un nombre définitif de personnes affectées par le sans-abrisme.

      un nombre record d’enfants et de mineurs sans-abri
      https://seenthis.net/messages/1068326

      poke @rezo

  • « Il ne faut pas que les touristes nous voient… »
    Les JO et l’invisibilisation des personnes migrantes à la rue
    https://lestempsquirestent.org/fr/numeros/numero-2/il-ne-faut-pas-que-les-touristes-nous-voient-les-jeux-de-paris-2

    Les #expulsions de #campement, avec ou sans proposition d’#hébergement, et les envois hors d’Île-de-France des personnes #migrantes sans-domicile, perdurent depuis neuf ans avec des variations de dispositifs, de fréquence et d’intensité. La concentration des pratiques de régulation sur certains lieux mettent en évidence des enjeux de disparition ou d’invisibilisation des campements aux abords des chantiers puis des sites des Jeux. À l’approche de l’ouverture des #JOP 2024, on observe une systématisation des départs en région des personnes migrantes #sans-abri et l’intensification des expulsions de campements et de squats. L’organisation de ce méga-événement constitue une opportunité pour les autorités d’accélérer la mise en œuvre de mesures pré-existantes.

    Les évolutions récentes de certaines pratiques et politiques publiques, et les tâtonnements issus des résistances qu’elles ont occasionnées, ont poussé les autorités à reconfigurer leur organisation. Elles deviennent plus discrètes qu’auparavant. L’invisibilisation ne concerne plus seulement uniquement les personnes migrantes sans-abri, mais également les pratiques préfectorales et policières qui s’exercent sur elles. Une invisibilisation à plusieurs niveaux qui va dans le sens d’un « spectacle sécuritaire » contenu et non-conflictuel.

    Au-delà de l’accélération et de l’intensification de certaines pratiques des autorités dues à l’organisation des Jeux, la poursuite des régulations par l’(auto-)expulsion au cours de ces presque dix dernières années souligne le caractère routinier et limité du modèle de gestion du sans-abrisme des populations migrantes en Île-de-France par les pouvoirs publics. Si une petite partie seulement de l’énorme attention médiatique internationale que les Jeux suscitent pouvait être détournée vers ce problème, le spectacle n’aurait pas été totalement en vain. C’est l’ambiguïté de ce genre d’événement : il doit plus qu’à l’ordinaire cacher pour faire voir, mais il peut aussi se retrouver à faire voir ce qu’on cherche ordinairement à cacher. Du moins peut-on toujours l’espérer.

  • SCOTUS Says Cruelty Is a Solution to Homelessness
    https://jacobin.com/2024/07/supreme-court-grants-pass-homelessness

    La cour suprême états-unienne autorise les municipalités à sanctionner les sans-abris avec des amendes et l’emprisonnement quand ils vivent dans les rues. Au premier abord cette mesure ressemble à la politique nazie de 33/45 et l’emprisonnement des « Asoziale » dans les camps de concentration.

    Pourtant au fond il s’agit d’autre chose. La décision de la cour de justice bourgeoise met à jour le principe de la responsabilité des ouvriers libres pour leur propre survie. A la différence avec l’esclavagisme qui imposait le coût de la reproduction de la force de travaul aux propriétaires des esclaves le capitalisme réduit le coût de la main d’oeuvre en abandonnant les chômeurs à leur sort.

    Ce paradigme du capitalisme a deux avantages connus en comparaison avec la production esclavagiste : D’abord on ne paie l’ouvrier que lors ce qu’il y a du travail. Puis on réduit les exigences salariales par la menace du licenciement

    La cour suprême vient de supprimer un acquis des luttes sociales, à savoir le droit au logement ausi précaire qu’il soit, et pousse la société américaine vers l’idéal du far-ouest où tes chances de survie dépendaient de ton talent de gun slinger.

    Après on s’étonne quand des jeunes gens tirent sur les politiciens ou les juges.

    14.7.2014 by Akil Vicks - Last month, the Supreme Court overturned a ruling by the Ninth Circuit Court of Appeals and granted cities the ability to criminalize homelessness, even when shelter is unavailable. The substance of the decision, City of Grants Pass v. Johnson, concerns the appropriate application of the Eighth Amendment: whether jail time and fines for people forced to sleep outside constitute excessive bail or fines, or cruel and unusual punishment. The court’s opinion relies on a comically narrow interpretation of the Constitution, demonstrating their trademark “originalism for thee but not for me” school of jurisprudence.

    It may seem obvious that levying fees and court costs on people who are forced to sleep outside because they cannot afford housing meets the definition of an “excessive fine,” but the majority decision is too preoccupied with preserving the ability of local governments to solve their problems with cruelty — even though it’s abundantly clear that punitive approaches to homelessness only make the situation worse.

    An expected outcome of the lower-level court decisions, had they been upheld, was that cities would at least be forced to expand shelter options if they wanted to clear the streets of homeless encampments; now they face no such pressure. But that doesn’t stop local city and state governments from codifying the Eighth Amendment rights of the unhoused in their laws or aggressively pursuing a housing-first strategy. While the Supreme Court’s latest ruling is a win for cruelty, the efforts of activists, advocates, and the unhoused to address the homelessness crisis continue on.
    Cruel and Unusual

    In 2018, the Ninth Circuit Court of Appeals decided in Martin v. Boise that it was unconstitutional to punish someone for sleeping on the street when there are no available emergency shelter options. Later that year, Gloria Johnson, John Logan, and Debra Blake filed a suit against the city of Grants Pass, Oregon, that established a class of “involuntary homeless,” which prevented cities and states from creating and enforcing anticamping ordinances when the number of people experiencing homelessness was greater than the number of available shelter beds.

    The majority opinion ruling against the plaintiffs in Grants Pass v. Johnson is rooted in a conservative interpretation of the Eighth Amendment protection from cruel and unusual punishment. Functionally, the court seems most concerned with the ability of cities and towns to decide for themselves the best way to address homelessness. As Justice Neil Gorsuch, writing for the majority, said:

    An exceptionally large number of cities and States have filed briefs in this Court reporting experiences like San Francisco’s. In the judgment of many of them, the Ninth Circuit has inappropriately “limit[ed] the tools available to local governments for tackling [what is a] complex and difficult human issue.”

    These cities and states claim that their laws and ordinances against public camping and other activities are not designed to be cruel but rather to be “one important tool among others to encourage individuals experiencing homelessness to accept services and to help ensure safe and accessible sidewalks and public spaces.” This is a gentler way of saying that the trauma of encampment sweeps and crushing fines from mounting court costs may force unhoused people to accept shelter options they normally wouldn’t have.

    But many states and localities rely on a patchwork network of shelter systems of varying capacities. Because of this, people living on the street often have perfectly legitimate reasons to avoid shelters, many of which cannot accommodate their health needs, force them to manage addiction in dangerous ways, or simply won’t accept pets. And that’s not to mention when shelter buildings themselves pose serious risks to residents or when shelter staff are abusive.

    This all seems lost on Justice Gorsuch, who in his opinion palpably expressed exasperation at the idea that a proposed camping site in Chico, California, didn’t meet the standard of acceptable shelter:

    That shelter, we are told, included “protective fencing, large water totes, handwashing stations, portable toilets, [and] a large canopy for shade.” Still, a district court enjoined the city from enforcing its public-camping ordinance. Why? Because, in that court’s view, “appropriate” shelter requires “indoo[r],” not outdoor spaces.

    As it happens there was a pretty good reason why an out-of-use airport tarmac with fencing, some benches, and camping amenities did not meet the acceptable standard. In the court case Gorsuch is referencing, one of the lawyers for the plaintiff recorded ground temperatures at the site reaching 151 degrees. The judge in that case described this “shelter” as “an asphalt tarmac with no roof and no walls, no water and no electricity. It is an open space with what amounts to a large umbrella for some shade. It affords no real cover or protection to anyone.” However, in the majority’s opinion, we are worse off as a country for not allowing the local government of Chico to attempt to solve their homelessness problem with heat stroke.

    The city has since constructed a new Pallet shelter village, featuring tiny homes with air conditioning and electricity. This site is a much better option than most traditional shelters, and it was only possible because the ruling in Martin v. Boise forced cities to treat their unhoused like human beings. But even this shelter is not without its flaws, and there still aren’t nearly enough units to provide shelter for all of the unhoused in the city.

    Forcing cities like Chico to imagine better ways of serving their unhoused population was always the plan for Eric Tars, senior policy director for the National Homelessness Law Center, a legal advocacy organization that has been involved with this case from the beginning. “It would have been really fantastic if the court had left the Grants Pass v. Johnson and Martin v. Boise precedents in place,” Tars told Jacobin. He noted that while these cases had granted minimal protections, they helped “shift the conversation away from those politically expedient but unproductive approaches, and to put the focus back onto the policy solutions.”
    The States Decide

    Now that Grants Pass v. Johnson has been overturned, some cities are preparing to revisit those politically expedient solutions to homelessness, as Tars explained:

    The Law Center is coordinating with some local attorneys in Pottstown, PA, where they had an injunction against [the city] for enforcing their anticamping or trespass laws against encampments in their community, because there’s literally no emergency shelter in the entire county, but they had appealed that decision to the Third Circuit. And just yesterday they filed the letter with the Third Circuit, asking for the court to dissolve the injunction based on the Supreme Court ruling.

    Several cities in Pennsylvania are preparing to remove encampments with no real plan for what comes after; others, like Philadelphia, have put resources and efforts into providing more shelter options and stable housing opportunities, while still employing sweeps as a tactic to push unhoused people toward city services. Without the precedents set by Grants Pass v. Johnson and Martin v. Boise, there’s no guarantee future sweeps will be backed by adequate shelter or other resources.

    In 2021, Oregon passed a law that attempted to codify the Martin and Grants Pass precedents. But the law is frustratingly ambiguous in a way that satisfies no one. It mandates that local ordinances against public sleeping and camping be “objectively reasonable”; however, this standard has never been defined. Homelessness advocates are left to hope that a judge would view “objectively reasonable” as complying with the precedent set by Grants Pass. Meanwhile, in the city of Grants Pass, “objectively reasonable” means forcing unhoused residents to move from park to park every seventy-two hours or risk fines and having their belongings confiscated. Now that the Supreme Court has ruled, a bipartisan effort has emerged in the Oregon Senate to overturn the already weak state law.
    The Path Forward

    Protecting the rights of the unhoused is of course a matter of harm reduction rather than a solution to the problem of homelessness. Yet the harm reduction made possible by the Martin and Grants Pass precedents was necessary because real solutions to homelessness tend to lack the necessary political backing. It’s much easier for politicians and their real-estate-owning donors to have the police sweep the problem away, while preserving property values by limiting public and high-occupancy housing.

    This politically expedient path has been paved with dehumanizing narratives about the nature of homelessness. These stories cast homelessness as a consequence of personal failings or mental illness, or a condition that is the result of individuals refusing help because of some moral or intellectual deficit. We are told that addressing homelessness by simply putting people in homes would be a waste of taxpayer money.

    A problem for voters who believe these narratives is that criminalizing homelessness ends up costing taxpayers more than a housing-first strategy.

    “You can hide the costs in the police budget or in the jail budget, and not have to acknowledge them up front,” Tars explained. “So it makes it easier for communities to get pushed in that direction. But we know that criminalization actually costs two to three times more than it would to simply provide housing.” And recent research backs up the intuitive idea that homelessness is not driven by individual choices that can be corrected with punishment but rather by a lack of affordable housing.

    It shouldn’t have required a court case to force cities to consider more effective and cheaper tactics over cruel and punitive ones. But this political context can be changed by driving awareness to the obstacles that unhoused people face and, ultimately, building the public will to demand we address homelessness through mass provision of affordable public housing. In that respect, losing the protections afforded by Grants Pass and Martin reaffirms the truth that the best way to protect the rights of the unhoused is to make housing a human right.

    #USA #sans-abris #justice #droit #capitalisme

  • Displaced by Football - Verdrängung obdachloser Menschen vor der Fußball-EM - GANGWAY e.V.
    https://gangway.de/displaced-by-football-verdraengung-obdachloser-menschen-vor-der-fussball-em/#:~:text=Displaced%20by%20Football%20%E2%80%93%20Verdr%C3%A4ngung%20obdachlo.

    Les sans-abris de Berlin souffrent sous les mesures sanitaires et de sécurité dans le contexte de la coupe de football europeenne.

    6.6.2024 von Annabelle Brumm - In der aktuell laufenden Kalenderwoche 23 soll es zu zwölf Räumungen von Aufenthaltsorten obdachloser Menschen im Bezirk Mitte zwischen Jannowitzbrücke, Alexanderplatz und Hackeschem Markt kommen. Gleichzeitig werden durch die „Reinigungs-Streife“ der BVG in Neuköllner Stationen der U8 obdachlose und suchtkranke Menschen aus den U-Bahnhöfen entfernt. Der Schluss liegt nahe, dass kurz vor der EM Anziehungsorte für Touristen „obdachlosenfrei“ gemacht werden sollen.

    In wenigen Tagen startet die Fußball-Europameisterschaft, die in Deutschland und mit mehreren Spielen auch in Berlin ausgetragen wird. In diesem Kontext sehen wir seit mehreren Wochen eine Häufung von Verdrängungsprozessen obdachloser und suchtkranker Menschen aus dem Stadtbild: So waren in diesem Jahr bereits mehrfach Aufenthaltsorte obdachloser Menschen im Bezirk Mitte zwischen Jannowitzbrücke, Alexanderplatz und Hackeschem Markt von Räumungen betroffen. Allein in der aktuell laufenden 23. Kalenderwoche sollen 12 sogenannte Platten geräumt werden. Eine Bitte um Stellungnahme an die Verkehrsstadträtin sowie die Leitungsebene des Ordnungsamtes in Mitte blieb unbeantwortet.

    Zugleich läuft seit Februar das BVG-Projekt „Reinigungs-Streife“: Teams aus Reinigungs- und Sicherheitskräften patrouillieren auf Stationen der Linie U8, um diese zu säubern. Dabei werden jedoch nicht nur Müll und Dreck entfernt, sondern ebenfalls obdachlose und suchtkranke Menschen, die sich in den U-Bahnhöfen aufhalten. Entgegen der öffentlichen Darstellung der BVG erhalten die Menschen nur selten Informationen zu Hilfsangeboten, sondern bekommen bisweilen eher demütigende Ansagen oder rassistische Aussagen zu hören. Die Verdrängung aus den U-Bahnhöfen sorgt zudem dafür, dass sich diese Menschen nun vermehrt in den umliegenden Kiezen aufhalten, was wiederum zu Konflikten mit Anwohnenden führt. Der BVG-Vorstandsvorsitzende Henrik Falk sagt in diesem Statement auf der BVG-Seite, die Reinigungsstreife sei ein Projekt für Menschen und das, was die Menschen hier wahrnehmen und erleben, sei der wichtigste Maßstab. Scheinbar gilt das jedoch nicht für alle Menschen gleich.

    Da dies alles in unmittelbarer zeitlicher Nähe zur Fußball-Europameisterschaft Euro 2024 stattfindet, liegt für uns die Vermutung nahe, dass an diesen touristischen Anziehungsorten das Stadtbild von Obdachlosigkeit befreit werden soll. (Ähnliches wird aktuell in Paris beklagt, wo vor den diesjährigen Olympischen Spielen vermehrt besetzte Häuser und Geflüchtetencamps geräumt wurden.)

    All dies geht zulasten der obdachlosen und suchtkranken Menschen selbst – Verdrängung und insbesondere Räumungen sind für sie mit großem Stress verbunden: Nicht selten gehen wichtige Personalien verloren, Termine werden verpasst, die psychische Situation verschlechtert sich. Gleichzeitig verlagert Verdrängung Problematiken und verschärft Missstände auch für Anwohnende. Kein Problem wurde jemals nachhaltig durch Verdrängung gelöst.

    Sinnvoller wären Investitionen in soziale Maßnahmen wie mehr Konsumräume mit längeren Öffnungszeiten, nachhaltig gesicherte Suchthilfe- und Beratungsprojekte, mehr Tagestreffs für obdachlose Menschen sowie ausreichend Wohn- und Therapieplätze für diese Zielgruppe. Auch von Betroffenen selbstorganisierte Safe Places wären eine Möglichkeit, Räume für obdachlose Menschen zu schaffen und somit sowohl Obdachlose als auch Anwohnende und Passant*innen zu entlasten.

    Letztlich kann Obdachlosigkeit nur durch eine ausreichende Versorgung mit bezahlbarem Wohnraum dauerhaft vermieden werden.

    #Berlin #sans-abris #football

  • #JO 2024 : des migrants et sans domicile fixe "parisiens" envoyés en Belgique ? RTBF - Françoise Walravens

    Depuis quelques mois, beaucoup d’associations françaises dénoncent des expulsions forcées, des éloignements… Certains parlent même de "nettoyage social". L’État Français réfute cet "objectif zéro SDF à la rue".

    Et pourtant, à Bruxelles, plusieurs personnes travaillant sur le terrain ont constaté que de migrants et sans domicile fixe "parisiens" ont débarqué chez nous !


    Chassés de Paris par qui ? Et Comment sont-ils arrivés jusqu’à Bruxelles ?
    Elise Tordeur est responsable de l’asbl Bulle, une wasserette solidaire et mobile qui lave le linge des plus démunis.

    Toutes les semaines, elle parcoure Bruxelles et va à la rencontre des "sans chez soi" : _ »Nous avons constaté depuis quelque temps effectivement une hausse des personnes, de sans-abri qui viennent de Paris d’origine française ou même d’origine étrangère. Les profils varient. Cela se passe surtout autour de la gare du midi qui est une vraie plaque tournante." ¨

    Sa collègue Marine Anthoons précise : "Ce sont des Français, des migrants sans papiers ou des mineurs non accompagnés. Ils arrivent par vague. Cela fait déjà depuis un petit temps, depuis décembre ou janvier."

    Est-ce sur base volontaire ? "Je ne pense pas non", avoue Elise.

    Nous demandons si elle pense qu’ils sont obligés de partir ? "On les invite en tout cas à partir par tous les moyens possibles et imaginables", souligne Elise.

    "Un jour, on peut voir 5 ou 10 nouvelles personnes venues de Paris et puis, ne plus les voir pendant 3, 4 semaines vu que c’est une logique de survie à la rue", explique Elise.


    Jean-Luc distribue des repas chauds aux personnes en situation de précarité. Ce sont ses amis restaurateurs qui les cuisinent gratuitement et spécialement pour eux.

    Presque tous les jours, cet artiste sillonne Bruxelles avec son vélo-cargo et ils en croisent de plus en plus.

    Il y a peu, il est venu en aide à un groupe de migrants qui arrivaient de Paris : "Ils étaient une quinzaine. Ils avaient même une page A4 qui leur disait qu’ils pouvaient aller dans telle boulangerie, tel endroit. Plusieurs adresses où ils seraient bien reçus."

    On ne demande pas l’avis des SDF, dans le système ce sont des gens qui ne comptent pas…", ajoute Jean-Luc.

    Il précise aussi : "J’ai rencontré plusieurs petits groupes mais ils disparaissent très vite des rues de Bruxelles. Il y en a qui partent à Mons, d’autres à Liège ou encore à Namur. Certains même retournent à Paris parce que dans leur tête, c’est chez eux."

    Suite et source : https://www.rtbf.be/article/jo-2024-des-migrants-et-sans-domicile-fixe-parisiens-envoyes-en-belgique-113802

    #jo #jeux_olympiques #France #Paris #expulsion des #sdf #sans-abris #anne_hidalgo #ségrégation #guerre_aux_pauvres

  • CAD (Collectif Accès au Droit)
    https://twitter.com/CAD_Asso/status/1780478254182285349

    📢 Expulsion des 450 habitant·es du squat de Vitry ce matin !

    🔴Un dispositif policier impressionnant pour cette opération

    🔴Des orientations vers des SAS de Bordeaux et Pays de la Loire, ou qlq nuits d’hôtels

    🔴Rien de perenne, on évacue, on disperse, on invisibilise #JOP2024

    A Vitry-sur-Seine, le plus grand squat de France évacué, à cent jours des Jeux olympiques
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/17/le-plus-grand-squat-de-france-a-vitry-sur-seine-en-cours-d-evacuation-a-cent

    Selon l’association United Migrants, qui apporte régulièrement son aide aux personnes qui vivaient dans le bâtiment, 80 % d’entre eux sont en situation régulière en France. Depuis plusieurs mois, le collectif Le Revers de la médaille, qui regroupe des associations venant en aide aux personnes précaires vivant dans la rue, alerte sur le sort des #sans-abri dont les camps de fortune sont démantelés à un rythme plus soutenu à l’approche des Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août) selon ce collectif.

    Selon Paul Alauzy, qui travaille pour Médecins du monde, cette nouvelle évacuation est liée aux Jeux olympiques. « Cela fait un an qu’on assiste à des expulsions et les squats évacués restent toujours vides », a-t-il dit à l’AFP. « On expulse [des squats] des Tchadiens, des Soudanais, des Erythréens, des Ivoiriens, des Guinéens qui ont des papiers : des gens en CDI mais à qui on ne veut pas louer d’appartements. La seule solution reste le squat » puisque ces personnes travaillent en Ile-de-France, a-t-il ajouté.

    #JO #nettoyage_social #expulsions

  • Paris 2024 : le maire d’Orléans dénonce l’arrivée « en catimini » de centaines de sans-abri dans sa ville en provenance de Paris avant les JO
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024-le-maire-d-orleans-denonce-l-arrivee-en-catimini-de-centaine

    Les nouveaux arrivants passent quelques semaines à l’hôtel, ensuite les #SDF ou les #migrants "s’évaporent dans la nature" selon le maire, "et ça n’est pas convenable, on ne peut pas se débarrasser des problèmes sur nous en disant que ’c’est difficile à Paris, débrouillez-vous’". Il estime que cela représente un total de 500 personnes depuis 2023. Serge Grouard explique cependant ne pas avoir de "certitude" sur un lien avec les Jeux olympiques de Paris. 

    "Nettoyage social"

    Les associations d’aide aux personnes précaires partagent le constat du maire. Depuis un an, plusieurs centaines de personnes ont bien été évacuées de #camps de migrants ou de #squats à Paris et redirigées vers 13 "sas d’accueil", en région, à la demande de l’État. "Depuis l’arrivée des #JO, on envoie systématiquement les personnes hors de d’Île-de-France, confirme Paul Alauzy, de Médecins du Monde, c’est juste un déplacement des #sans-abris et ils se retrouvent dans des petites villes, où il y a beaucoup moins de moyens, à la rue alors qu’ils n’ont pas de réseau." Et sans réseau d’entraide, sans solutions de logement pérenne, une partie de ces personnes préfèrent même retourner à #Paris.

    #Nettoyage_social

    • Paris 2024 : après une nouvelle évacuation d’un camp de sans-abris, les associations dénoncent un « nettoyage social » de la capitale pour les Jeux
      https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/le-revers-de-la-medaille/reportage-paris-2024-apres-une-nouvelle-evacuation-d-un-camp-de-sans-ab

      Mardi, les policiers ont délogé les occupants d’une trentaine de tentes dans le Ve arrondissement, leur proposant un départ pour Besançon. Des opérations habituelles, assure la préfecture, qui dément tout lien avec l’imminence des JO.

      Clément Parrot, France Télévisions, le 23/04/2024
      https://www.francetvinfo.fr/pictures/mU0JcWmfs7r9VSHoF_gAVVMIwkA/0x378:4032x2646/2656x1494/filters:format(avif):quality(50)/2024/04/23/img-7308-66277ed80ba2d269203851.jpg

      Les occupants d’une trentaine de tentes sont évacués par les forces de l’ordre, mardi 23 avril, dans le Ve arrondissement de Paris. (CLEMENT PARROT / FRANCEINFO)

      « Bonjour, c’est la #police. Il faut sortir monsieur. » Il est à peine 6 heures du matin, mardi 23 avril, quand une douzaine de policiers s’approchent d’une trentaine de tentes igloo disposées le long d’un mur aux abords du campus de Jussieu, rue des Fossés-Saint-Bernard, dans le 5e arrondissement de Paris. Sous la structure métallique du bâtiment universitaire, de jeunes #migrants venus du Mali, du Burkina Faso ou encore de Côte d’Ivoire sortent doucement de leur sommeil et de leurs abris de fortune. A quelques mètres, dans la pénombre, un bus attend, la porte ouverte. Les services de la préfecture proposent une solution de relogement à Besançon (Doubs), mais peu de migrants semblent intéressés par une aventure dans l’Est de la France.

      "On a des recours [juridiques] ici, pourquoi vous voulez nous envoyer à Besançon ?", répond avec anxiété un homme en émergeant de sa toile de tente, avant d’emporter ses affaires dans un baluchon de fortune. "Vous allez nous abandonner, on veut un vrai endroit", lance un autre. "Il n’y a plus de places à Paris", martèle une fonctionnaire des services de la préfecture. Mais à trois mois des Jeux olympiques de Paris, les associations venues sur place pour apporter une aide aux personnes à la rue dénoncent une nouvelle opération fragilisant les plus précaires, une semaine après l’évacuation du plus grand squat de France à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
      "On le sent bien, actuellement, le ’nettoyage social’, à coups de deux évacuations par semaine", insiste Aurélia Huot, de Barreau de Paris solidarité, une structure qui encourage le bénévolat des avocats parisiens. "Avant, les mises à l’abri pour les mineurs, c’était toujours en Ile-de-France, et pour les familles, il y avait aussi régulièrement des solutions ici. Mais là, depuis presque deux ans, ils ne proposent presque plus de solutions en Ile-de-France", constate également Luc Viger, de l’association Utopia 56.
      (...)

  • Je suis au pays avec ma mère

    C’est dans le cadre d’une psychothérapie qu’Irene de Santa Ana a rencontré Cédric ; Cédric, jeune requérant, sort de plusieurs mois d’#errance, dormant dans des parcs après avoir essuyé un premier refus à sa demande d’asile. Le statut de « débouté » prive Cédric de bien des droits accordés aux êtres humains, et le plonge dans d’épaisses limbes administratives, mais également existentielles. Au pays, plus rien ne l’attend ; en Suisse, l’espoir de pouvoir rester est plus que ténu. De cette psychothérapie, Irene de Santa Ana va faire un article, et c’est de cet article qu’Isabelle Pralong s’est emparée pour Je suis au pays avec ma mère. Isabelle Pralong s’est intéressée plus particulièrement aux rêves de Cédric, qu’elle met ainsi en image. Le texte de l’article, complètement repensé et réécrit par Irene de Santa Ana, vient ici introduire, commenter voire compléter les pages dessinées. Eminemment métaphorique, porteuse de sens, cette matière onirique rend compte à sa façon de l’état psychologique dans lequel doit évoluer et (sur)vivre Cédric, la complexité de son ressenti, de ses sentiments. Livre singulier dans une bibliographie singulière, Je suis au pays avec ma mère s’immisce dans des territoires politiques et sociaux sans une once de misérabilisme, et tente d’aborder autrement une question de société toujours irrésolue.

    https://atrabile.org/catalogue/livres/je-suis-au-pays-avec-ma-mere

    #Suisse #asile #déboutés #traumatisme #identité #disparition #clandestinité #peur #insoumission #désobéissance #clandestinisation #SDF #sans-abris
    #BD #bande_dessinée #livre

  • 415 senza fissa dimora morti nel 2023: il 68% sono persone straniere
    https://www.meltingpot.org/2024/02/415-senza-fissa-dimora-morti-nel-2023-il-68-sono-persone-straniere

    Morire di freddo. Quando la temperatura va sotto lo zero e come riparo hai un portico di marmo gelato, un cartone ed una coperta raccattata qua e là.Morire di caldo. Quando il calore ti affanna a tal punto da toglierti il respiro e non hai altro sollievo che sdraiarti per terra.Morire da soli, nonostante si è circondati da persone che camminano, in mezzo alla folla ma stretto dalla più feroce e stringente solitudine.Morire, senza pietà. Morire quando si poteva evitare di morire. Sono 415 le persone senza fissa dimora morte nel 2023, secondo il report annuale di fio.PSD , la

  • À #Trieste, les migrants oubliés de la route des Balkans

    C’est une frontière que les migrants qui empruntent la #route_des_Balkans occidentaux attendent souvent comme un soulagement, celle entre l’#Italie et la #Slovénie, dans l’extrême nord-est du pays. Pourtant, la situation qui les attend n’est souvent pas à la hauteur de leurs espérances. Trieste est la grande ville la plus proche de la frontière italo-slovène. De janvier à octobre 2023, plus de 12 000 migrants y sont passés. Qu’ils soient de passage pour quelques jours ou qu’ils demandent l’asile en Italie, des centaines de migrants se retrouvent à la rue en plein hiver. Les associations qui leur viennent en aide demandent à l’État d’intervenir.

    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20240213-%C3%A0-trieste-les-migrants-oubli%C3%A9s-de-la-route-des-balkans
    #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #SDF #sans-abrisme

  • Paris 2024 : la Défenseure des droits s’"autosaisit" de la situation des étudiants et des sans-abri déplacés
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/paris-2024-la-defenseure-des-droits-s-autosaisit-de-la-situation-des-et

    Des situations qui présentent « un risque pour le respect des droits et des libertés ». En prévision des Jeux olympiques de Paris 2024, la Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé s’être « autosaisie » de la question des logements étudiants réquisitionnés et de l’évacuation des sans-abri, lundi 29 janvier.

    « La façon dont les personnes sans domicile fixe sont renvoyées en dehors de Paris dans des centres d’hébergement, la façon dont des habitats sont détruits » alors qu’"il y a une obligation de relogement", tout cela pose la question de « l’invisibilisation des indésirables », a estimé Claire Hédon. Les autorités sont accusées depuis plusieurs mois par des associations de mener un « nettoyage social » de la région parisienne, pour faire place nette avant les Jeux olympiques et paralympiques, en vidant les rues franciliennes de ses populations les plus précaires : migrants en campements, foyers de travailleurs, sans-abri, travailleuses du sexe, personnes vivant en bidonville...

    Des accusations rejetées par la préfecture de la région d’Ile-de-France (Prif), qui a assuré en décembre que l’Etat ne s’était pas fixé d’"objectif zéro SDF" à la rue en prévision des JO. Elle a indiqué à l’inverse vouloir débloquer des « places supplémentaires » d’hébergement d’urgence pour laisser un « héritage social ».

    #JO #nettoyage_social