#sans_gants

#sans_masques et #sans_gants

Les gants, ça se discute, sauf pour des actes pro par des gens formés et dans un contexte technique (regardez les tutos chir sur le port des gants, comment ils se mettent, s’enlèvent, pour que ce soit bien fait il faut acquérir des routines assez précises), ou une action qui s’en approche parce (par exemple désinfecter/soigner des plaies d’un porteur VIH). C’est compliqué d’usage, aussi sale que les mains, et ça se lave pas au GHA. Faut en changer à chaque opération. Du coup, si ce n’est pas les cas, on augmente les risques de contamination. Dans un autre genre, des voyous un peu techniques qui veulent éviter de laisser de l’ADN utiliseront un double gantage avec scotch qui ferme la parie supérieure.
Ici, du GHA utilisé toutes les demie heure pourrait suffire, si il y avait au moins des masques chirurgicaux a peu près bien utilisés (très peu de chances que le virus circule). Et alors, bonjour les mains ! Ne pas lésiner sur les crèmes hydratantes et réparatrices.
Une des difficultés c’est qu’on se touche mécaniquement le visage des milliers de fois. Avoir un masque présente cet avantage indirect de rendre conscience de l’existence de ces gestes automates et contribue à les limiter.
Les gants, c’est bien pour des actes publiques, distribuer de la nourriture, car ça donne confiance et rappele la nécessité de se laver les mains, ce quil faut d’ailleurs faire lorsqu’on les enlève. C’est infernal en fait, par exemple de laver les courses qui peuvent l’être afin de les décontaminer, et surtout de répéter, répéter, répéter des gestes parce qu’on voit vite qu’il ya des accrocs (toucher quelque chose d’incertain, après avoir déjà respecté tout un protocole).