• Madame c’est-navrant-de-voir-des-artistes-piétiner-leur-outil-de-travail Bachelot "covidée, et avec elle un discret déluge de cas contacts

    Roselyne Bachelot sur cuicui

    hier

    J’ai remis aujourd’hui les insignes de Commandeur de la Légion d’honneur à Michel Sardou.
    Artiste aux multiples facettes, auteur, compositeur, interprète, mais aussi comédien de talent, il fait rayonner notre culture.
    Merci pour ces si nombreux moments de bonheur et d’émotion !

    aujourd’hui

    À la suite de symptômes respiratoires, j’ai fait un test qui confirme que je suis positive au covid. À l’isolement, je vais aménager mon programme pour la semaine qui vient. Je ne manquerai pas de vous donner des nouvelles régulièrement !

    ‘Rion @MarionCanneval sur touiteur, ce soir

    PTDRRRRRRR DEVINEZ QUELLE MINISTRE S’EST PAYÉE DISCRETOS UNE REPRÉSENTATION FILMÉE À L’OPÉRA DE PARIS VENDREDI ALORS QUE LE CONFINEMENT AVAIT ÉTÉ ANNONCÉ ET A FAIT DES PHOTOS AVEC LES SOLISTES ET LE MAESTRO ET EST RÉVÉLÉE POSITIVE AU COVID AUJOURD’HUI DE-VI-NEZ

    Je suis en fou rire nerveux là, déjà on était outrés qu’elle soit là, en plus elle a tapé la pose avec les solistes après, fait des bisous câlins, et maintenant tous nos solistes et le chef d’orchestre sont cas contact ?????? Seigneur Dieu

    (...) les solistes et le maestro qui n’ont pas de masque pour chanter/saluer et avec qui elle a fait des photos

    Sardou ! Sardou ! Sardou !

    #unesoiréeàl'opéra #sansvergogne

  • Deuxième vague : impréparation bis repetita ? - Tribune collective
    https://www.liberation.fr/debats/2020/10/26/deuxieme-vague-impreparation-bis-repetita_1803512

    Des soignants s’indignent des conditions dans lesquelles ils devront affronter la deuxième vague. Un nouveau Ségur de la santé est nécessaire pour remettre en cause la gestion comptable qui nuit depuis quarante ans au secteur de la santé.

    Deuxième vague : impréparation bis repetita ?
    Tribune. Nous voilà en plein dans la deuxième vague, nous nous apprêtons à jouer le remake de la précédente, peut-être en pire car personne ne pourra dire que nous ne savions pas. Ce n’est pas seulement le virus qui tue et fait souffrir, mais bien aussi la ligne Maginot d’un économisme imposé aux dispositifs de soins.

    La première vague a montré les défaillances des dirigeants face à la crise : masques, gel hydroalcoolique, surblouses, tests, traitements, injonctions contradictoires sur le confinement. Dès le début de la pandémie se sont succédé improvisations et faux pas de pouvoirs publics pris à contre-pied dans leur « régulation » de l’hôpital tandis que les télés se répandaient en « hommages » aux « héros en blouse blanche ».

    Pourtant, à la fin du confinement, nous constations une floraison de menaces de sanctions disciplinaires à l’encontre de soignants qui avaient affronté le Covid-19, parfois au péril de leur vie. Certains, à raison de leur mandat syndical, avaient légitimement exprimé des critiques et témoigné de la pénurie de matériel, unanimement constatée dans notre pays.

    « L’après » est au désenchantement car nous n’évitons pas l’amnésie institutionnelle… qui produit la même impréparation, ou presque.

    La stratégie de santé publique se résume au fiasco des tests de dépistage, une note salée, liée à la frénésie à tester, qui tenait davantage au respect d’une annonce politique de 700 000 tests par semaine que d’un intérêt sanitaire. Une course absurde au dépistage qui a encombré les laboratoires contraints par leur logistique à délivrer des résultats à 10 jours, rendant ces dépistages inefficaces et mettant en échec le triptyque « tester-tracer-isoler ».

    La deuxième vague montre quant à elle le mépris de nos classes dirigeantes. L’impréparation donne le vertige, l’amateurisme inquiète. Comme un gospel de la pénurie : nous n’avions pas de masques, ils étaient inutiles, nous n’avons pas assez de lits en réanimation, cela ne serait pas « la solution miracle » donc tout aussi inutiles… ou du moins ils ne constituaient pas une priorité nationale.

    Bon, neuf mois après l’alerte, on finira par voir une sortie des versions fragmentées de quelques vérités et exigences de base. Pour la troisième vague ?

    #crise_sanitaire #soignants #santé_publique