• Impact of population mixing between vaccinated and unvaccinated subpopulations on infectious disease dynamics: implications for SARS-CoV-2 transmission | CMAJ
    https://www.cmaj.ca/content/194/16/E573

    Les résultats montrent que « les choix faits par les personnes qui renoncent à la vaccination contribuent de manière disproportionnée au risque chez ceux qui se font vacciner, » notent les chercheurs. « Bien que le risque associé à l’évitement de la vaccination pendant une pandémie virulente revienne principalement à ceux qui ne sont pas vaccinés, le choix de certaines personnes de refuser la vaccination est susceptible d’affecter la santé et la sécurité des personnes vaccinées d’une manière disproportionnée par rapport à la fraction de personnes non-vaccinées dans la population. » via https://www.mediquality.net/be-fr/topic/article/24854830/mon-choix-les-non-vaccines-presentent-un-risque-demesure-pour-les-vacci — (...)

    #santépublique

  • #Inégalités de #santé : voici la carte d’une France divisée en sept
    https://www.lejdd.fr/Societe/exclusif-inegalites-de-sante-voici-la-carte-dune-france-divisee-en-sept-411147

    L’originalité de l’étude territoriale et populationnelle publiée par l’Institut Montaigne, un think tank libéral de réflexion sur les politiques publiques, réside dans le point de vue qu’elle adopte. Les auteurs ne sont pas partis de l’offre de soin (nombre et répartition des professionnels libéraux et des hôpitaux), outil habituel de pilotage et d’analyse critique du système, mais des besoins de la population à l’échelle départementale (estimés en fonction de données démographiques, socio-économiques et épidémiologiques), rapportés aux dépenses moyennes de santé par habitant (hospitalisation, soins ambulatoires). « Notre but était de souligner des disparités dans l’allocations des ressources de santé », décrivent-ils.

    #paywall

    • 1 - Les enclavés (en rouge)
      Ces départements se caractérisent par une population rurale, âgée et dont les besoins de santé sont forts, et où la consommation d’alcool pèse sur l’état de santé général.

      2 - Les vulnérables (en orange)
      Ces départements se caractérisent par une population socio-économiquement défavorisée, dont les besoins de santé sont importants, en particulier dans le champ des maladies chroniques et du cancer, et où le tabagisme pèse sur l’état de santé général.

      3 - Les désavantagés (en beige)
      Ces départements se caractérisent par une population socio-économiquement défavorisée, âgée, où la prévalence des troubles psychiques est forte et l’exposition à la pollution nuisible.

      4 - Les ultramarins (en marron)
      Ces départements se caractérisent par une population très jeune, socio-économiquement défavorisée, dont les besoins de santé sont hétérogènes : maladies chroniques, natalité forte, absence de prévention autour de l’alcool, notamment.

      5 - Les ruraux (en jaune pâle)
      Ces départements se caractérisent par une population rurale et âgée, dont les besoins de santé sont relativement faibles : faibles taux de prévalence de maladies chroniques et de troubles psychiques, faible consommation d’alcool et du tabac par rapport à la moyenne nationale.

      6 - Les bien-portants (en vert)
      Ces départements se caractérisent par une population plutôt jeune, rurale et favorisée, dont les besoins de santé sont bas (faibles taux de prévalence de maladies chroniques et de troubles psychiques) mais où l’exposition à la pollution nuit.

      7 - Les dynamiques (en bleu)
      Départements caractérisés par une population jeune, urbaine et favorisée, dont les besoins de santé sont faibles mais marqués par certaines maladies chroniques, les cancers et une natalité forte.

    • ça fait un bail qu’il s’intéresse à la santé des français.e.s. Le président de l’institut est aussi un ponte de l’assurance (Axa) mutuelles & Co...
      et sûrement copain comme cochon avec le proprio du JDD.
      Les légendes de la carte reflète un pays de croulant.e.s et je pense que Riton doit avoir des actions dans les boites de pompes funèbres.
      https://seenthis.net/messages/950816#message951279
      c’est un métier national de s’enrichir sur la misère tout en l’entretenant.

    • (suite)

      Si l’on prend encore un peu plus de hauteur, deux grandes catégories apparaissent (les territoires bien dotés compte tenu de l’âge et/ou des caractéristiques de leur population, les sous-dotés de l’autre) ; ou la fracture géographique familière entre une France qui s’en sort et une autre à la peine. « On le savait depuis la crise des Gilets jaunes, qui a mis en évidence des vulnérabilités majeures, mais notre étude l’objective. Alors que les soins sont censés être les mêmes pour tous, la promesse d’égalité n’est pas tenue, parce que les besoins ne sont pas partout identiques », résume Cédric Arcos.

      Renforcer le niveau des départements... sans affaiblir l’échelle régionale

      Les pistes de réformes formulées par le binôme découlent de ce constat. La plus audacieuse invite à « penser la prévention et l’accès aux soins au niveau local », sur la base d’objectifs de santé publique nationaux en faisant « confiance » aux acteurs de terrain (patients, élus), au moyen d’un « service public de santé territorial » et d’un renforcement du rôle des généralistes. « La confiance ne peut passer que par la proximité », juge Cédric Arcos, qui en veut pour preuve l’élan suscité chez les soignants par la liberté de décision et d’initiative retrouvées lors de la première vague du Covid-19 . De son côté, le professeur Friedlander presse le futur gouvernement de « faire des choix nets et non ­politiquement corrects… On ne parviendra pas à réformer le système de santé, un paquebot difficile à manœuvrer, si on continue à l’organiser de manière aussi centralisée et pyramidale ».

      Comme maints analystes l’ont fait observer au sujet de la gestion de l’épidémie, tous deux jugent que la solution aux maux du système de santé passe justement par un pilotage au niveau des départements… sans pour autant prôner un big bang institutionnel ou un retour à l’ordre ancien. Certes, ils proposent de renforcer l’échelon départemental des agences régionales de santé mais sans affaiblir ces structures créées en 2009. Au contraire, ils plaident pour un renforcement de leur poids au moyen d’une régionalisation des budgets de santé.

      Comment cette carte a été réalisée

      L’étude de l’Institut Montaigne, nourrie par l’entreprise KanopyMed, spécialiste de l’analyse des données de santé, a mesuré l’adéquation entre les besoins et les dépenses de soins par département et par habitant à partir de données publiques (Insee, Cnam, Inserm, PMSI). Elle repose sur la création de groupes homogènes de départements selon une méthode dite de clustering (regroupement).

      Les besoins de santé ont été définis en fonction de trois dimensions : démographique (part des plus de 75 ans, part de la population rurale et urbaine) ; socio-économique (revenu médian, taux de chômage, part de la population ayant le bac, part des employés) ; épidémiologique (mortalité liée au tabac et à l’alcool, couverture vaccinale antigrippale, mortalité par suicide, mortalité accidentelle, prévalence des maladies chroniques, psychiatriques, des cancers, taux de natalité, qualité de l’air). Les dépenses de santé totales par habitant, elles, sont la somme des dépenses moyennes dans les hôpitaux et chez les professionnels de ville.

      Les résultats mettent en évidence sept groupes homogènes de départements (correspondant aux sept couleurs de la carte ci-dessus), qui ont été baptisés en fonction des caractéristiques de leur population et des moyens à leur disposition (« les ruraux », « les enclavés », « les vulnérables », etc.).

      On retrouve la carte sur une page de l’IM avec des couleurs différentes mais les catégories sont les mêmes. En plus, lorsqu’on pointe sur un département apparaissent la somme moyenne des dépenses de santé par habitant (moyenne nationale : 2 108 €) :
      https://www.institutmontaigne.org/publications/sante-faire-le-pari-des-territoires#top

      Méthodologie et données mobilisées : https://www.institutmontaigne.org/themes/imv3/templates/publications/im_sante-et-territoire/telechargements/sante-faire-le-pari-des-territoires-annexe.pdf

      Le rapport intégral en .pdf : https://www.institutmontaigne.org/themes/imv3/templates/publications/im_sante-et-territoire/telechargements/sante-faire-le-pari-des-territoires-rapport.pdf

    • Contributeurs du rapport

      a) Groupe de travail :

      Les présidents du groupe de travail

      Cédric Arcos, Maître de conférence en politiques de santé à Sciences Po

      Gérard Friedlander, Délégué général de la Fondation Université Paris Cité

      Les membres du groupe de travail

      François-Emmanuel Blanc, Directeur général de la caisse centrale de la MSA

      Maryne Cotty-Eslous, co-fondatrice et CEO de Lucine
      Claude Évin, avocat et ancien ministre de la santé

      David Gruson, directeur programme santé Jouve et co-fondateur Ethik-IA

      Dr Lamia Kerdjana, anesthésiste-réanimatrice et présidente du Syndicat Jeunes Médecins Île-de-France

      Jacques Léglise, directeur général de l’hôpital Foch

      Filippo Monteleone, président de Careit

      Jérôme Nouzarède, fondateur d’Elsan

      Gérard Vincent, président de la fondation Santé Service, ancien délégué général de la FHF

      Pascale Witz, présidente et fondatrice de PWH Advisors

      L’équipe responsable du projet

      Angèle Malâtre-Lansac, directrice déléguée à la santé, Institut Montaigne

      Laure Millet, responsable du Programme santé, Institut Montaigne

      Emma Ros, chargée d’études au Programme santé, Institut Montaigne

      Deborah Khaghani, directrice conseil stratégie de communication , Bona Fidé (rapporteure)

      Laetitia Tyrel de Poix, directrice conseil influence et relations presse , Bona Fidé (rapporteure)

      Pierre Vincenac, rapporteur

      Les membres du conseil scientifique de la cartographie

      Ludovic Cépré, président de la Société Francophone de Pratique en Géographie de la Santé (SFPGS)

      Dr Grégoire Mercier, directeur scientifique de KanopyMed

      Patrick Olivier, directeur DREETS Hauts de France, ancien directeur de la stratégie de l’ARS Île-de-France

      Dominique Polton

      Ulysse Rodts, directeur de KanopyMed

      b) Personnes auditionnées :

      Jacques Beltran, VP secteur public, Dassault Systèmes

      Jean-Yves Blay, directeur général du Centre Léon Bérard

      Laurent Borella, directeur santé, Malakoff Humanis

      Rodolphe Bourret, directeur général du Centre Hospitalier de Valenciennes

      Éric Chenut, président de la Mutualité Française

      Thierry Chiche, président ELSAN

      Guy Collet, ancien directeur général d’ARH, ancien conseiller en stratégie à la Fédération Hospitalière de France

      Yves Couturier, professeur titulaire, Département de travail social, Université de Sherbrooke et directeur scientifique du Réseau de connaissances sur les soins primaires

      Sonia de La Provôté, sénatrice du Calvados

      Adelphe de Taxis du Poet, expert santé, Direction des politiques sociales, CDC

      Louis de Traverse, directeur du développement des collectivités territoriales

      Catherine Deroche, sénatrice de Maine et Loire, présidente de la Commission des Affaires Sociales

      Dr Mady Denantes, médecin généraliste, MSP Pyrénées Belleville et CPTS du 20e

      Michel Duraffourg, inspecteur général des affaires sociales honoraire

      Julien Eymard, directeur d’hôpital

      Agnès Firmin Le Bodo, députée de Seine-Maritime

      Caroline Germain, directrice adjointe du pôle Innovation et données, DSI, AP-HP

      Corinne Grenier, professeur HDR, directrice scientifique Centre d’Expertise Santé et Innovation, KEDGE Business School

      Dr Richard Handschuh, secrétaire général, MG Paris

      Florence Herry, i nfirmière et fondatrice, Libheros

      Julien Hody, chef de projet e-santé, URPS médecins libéraux Île-de-France

      Christophe Jacquinet, directeur général délégué aux affaires publiques, Care Insight

      Vincent Janin, directeur général, Asten Santé

      Simon Kieffer, directeur des affaires territoriales, Qare

      François Krabansky, médecin de santé publique, conseiller national à la MSA

      Jean Kramarz, Head of Business Line Health, AXA Partners

      Tristan Lataste, IBM Business Development Leader, Public Sector & Healthcare

      Oriane Le Hénaff, directrice de cabinet, *Ramsay Santé* (tiens, tiens ...)

      Chahra Louafi, directrice du Fonds Patient Autonome, BPI France

      Alexandre Maisonneuve, co-fondateur et directeur médical de Qare

      Delphine Mallet, présidente de La Poste Santé

      Antoine Malone, responsable du Pôle Prospective, Europe, International, Fédération Hospitalière de France

      Jean Mieg, responsable des affaires publiques, Medadom

      Patrick Olivier, directeur régional de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS)

      Benoît Péricard, ancien directeur d’ARH, ancien directeur général de CHU, ancien associé KPMG

  • Coronavirus: Singapore citizens dashing to apply for passports as borders reopen | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/southeast-asia/article/3177758/coronavirus-singapore-citizens-dashing-apply-passports

    Coronavirus: Singapore citizens dashing to apply for passports as borders reopen. The number of passport applications has spiked to more than 7,000 a day, peaking at 14,000 – that compares with about 2,000 a day before the pandemic
    Published: 3:30pm, 14 May, 2022
    The number of passport applications has spiked to more than 7,000 a day, peaking at 14,000, according to the Immigration & Checkpoints Authority, which described the surge as “overwhelming.” That compares with about 2,000 a day before the pandemic, the ICA said. The average wait for processing now is at least six weeks from the application time, it said.
    Asia’s popular tourist destinations from Japan to Thailand are moving to reopen their borders, welcoming back tourists after the latest Covid-19 variant omicron proved to be mild compared to its deadly predecessors. Singapore, itself a well-known attraction, removed pre-departure testing requirements for fully-inoculated visitors from all countries last month.
    Local media reported long, snaking queues at the ICA building where applicants waited for hours to collect their travel documents. “I have a backache now” from standing in line, researcher Ad Maulod was quoted by Channel News Asia as saying while he waited three hours to collect his passport for a trip to Malaysia. The ICA has deployed more resources to process the applications and expanded the queuing areas to cope with large crowds, it said in a statement published earlier this week. “We are doing our best to handle the high demand and our officers are working longer hours during this period,” the government agency said. For two years, more than five millions of Singapore’s residents were stuck on the island with the land area of some 730 square kilometres, or about a quarter the size of Rhode Island, the United States’ smallest state. Business travel, contrary to some expectations in the thick of the pandemic, is coming back. While bookings may not have reached pre-Covid levels, there’s mounting evidence of a rebound, the strength of which is taking some by surprise.
    United Airlines Holdings Inc. Chief Executive Officer Scott Kirby said last month that corporate travel is recovering so rapidly, it “makes us feel really, really confident.” Keith Tan, CEO of the Singapore Tourism Board, said “rumours about the decline of business travel are greatly exaggerated,” while Virgin Australia head Jayne Hrdlicka said there’s a “push to reinvest in relationships.”Bloomberg spoke to three of the world’s top corporate travel managers – American Express Global Business Travel Chief Commercial Officer Andrew Crawley, Ben Wedlock, senior vice-president of global sales for Asia-Pacific at BCD Travel, and FCM Travel Solutions’ managing director for Asia, Bertrand Saillet. (...).”

    #Covid-19#migrant#migration#singapour#pandemie#mobilite#frontiere#sante

  • Sauf exception, les Chinois ne sont plus autorisés à sortir de Chine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/13/sauf-exception-les-chinois-ne-sont-plus-autorises-a-sortir-de-chine_6125993_

    Sauf exception, les Chinois ne sont plus autorisés à sortir de Chine
    Au nom de la lutte contre la pandémie, les visites familiales aux personnes vivant à l’étranger ne sont plus permises, tandis que la politique zéro-Covid pousse de nombreux Chinois à tenter d’émigrer.
    Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    La Chine a annoncé, jeudi 12 mai, qu’elle allait « mettre en place une politique de l’immigration stricte » en limitant les « sorties non-essentielles » des détenteurs d’un passeport chinois. Déjà, en août 2021, les services de l’immigration avaient limité la délivrance de passeports aux citoyens souhaitant voyager pour leurs études et leur travail. Alors qu’environ 50 millions de Chinois vivent à l’étranger, leur rendre visite n’est donc déjà plus autorisé aux membres de leur famille vivant en Chine. Selon le magazine en ligne Sixth Tone, un certain nombre de Chinois essaient de contourner l’interdiction en se procurant des faux contrats de travail établis à l’étranger.
    Officiellement, cette politique restrictive s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. En sens inverse, les autorités chinoises ne veulent pas interdire formellement à leurs ressortissants vivant à l’étranger de revenir dans la mère-patrie, mais elles font tout pour les décourager. Ainsi, depuis mars 2020, plus de 98 % des vols internationaux au départ ou à destination de la Chine sont annulés, et les prix des billets sont prohibitifs. Empêcher les Chinois de sortir est une façon de limiter le nombre des retours à venir. En 2021, la Chine a compté 74 millions d’entrées et de sortie de son territoire, un chiffre inférieur de 79 % à celui de 2019, avant la pandémie. De même, au premier semestre 2021, le pays n’a délivré que 335 000 passeports, soit 2 % du total délivré au 1er semestre de 2019. Symboliquement, le président Xi Jinping n’est lui-même pas sorti du pays depuis janvier 2020.
    Mais cette politique s’inscrit dans un cadre plus large. Au nom de la lutte contre la corruption, de plus en plus de fonctionnaires, de membres du Parti communiste ou de cadres travaillant dans les entreprises publiques n’ont plus le droit de garder leur passeport à domicile mais doivent le remettre au commissariat. Lors du voyage effectué en Chine en juin 2018 par Edouard Philippe, alors premier ministre, les chefs d’entreprises français se sont plaints auprès du premier ministre chinois Li Keqiang que leurs homologues chinois n’étaient plus autorisés à voyager. « On invite le PDG, et c’est le directeur du marketing qui vient », témoignait un patron français. « Plus on est élevé dans la hiérarchie, moins on peut voyager », résume un cadre chinois. La politique zéro Covid a drastiquement accentué cette pratique. Fin mars, la province du Hunan, dans le centre du pays, a ordonné à tous les détenteurs de passeport de les remettre à la police « jusqu’à la fin de la pandémie ». Or, justement, la politique zéro Covid inciterait nombre de Chinois à envisager de quitter le pays. Selon le site américain Radio Free Asia, le nombre de recherches sur Internet de thèmes tels que « critères pour migrer au Canada » aurait progressé de 3 000 % en avril, essentiellement à partir des grandes villes comme Shanghaï, Pékin et Canton, soumises à confinement. Des rumeurs ont également fait état de confiscations ou d’annulations récentes de passeports chinois à l’arrivée en Chine, mais celles-ci ont été officiellement démenties.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#zerocovid#immigration#passeport#pandemie#sante#mobilite#etranger#politiquemigratoire#politiquesanitaire

  • L’Espagne et le Maroc vont rouvrir les postes-frontières à Ceuta et Melilla
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/12/l-espagne-et-le-maroc-vont-rouvrir-les-postes-frontieres-a-ceuta-et-melilla_

    L’Espagne et le Maroc vont rouvrir les postes-frontières à Ceuta et Melilla
    Cet accord intervient après que Madrid a mis fin à près d’un an de crise diplomatique avec Rabat en soutenant le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.
    Madrid et Rabat se sont mis d’accord pour une réouverture « dans les prochains jours » des frontières entre les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla et le nord du Maroc, fermées depuis deux ans, a annoncé mercredi 11 mai le ministre espagnol des affaires étrangères, José Manuel Albares, lors d’une réunion à Marrakech de la coalition contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI). La date exacte n’a pas encore été communiquée. « La décision est prise, mais il reste des aspects pratiques » à résoudre, a expliqué M. Albares.
    Ces postes-frontières avaient été fermés lors de la première vague de la pandémie de Covid-19, au printemps 2020, puis maintenus fermés en raison d’une crise diplomatique entre Madrid et Rabat. Ces frontières terrestres, les seules entre l’Union européenne et l’Afrique, devaient rouvrir « samedi 30 avril à minuit », avait indiqué le ministère espagnol de l’intérieur, mais la fermeture a été prolongée de quinze jours pour préparer la réouverture, selon le journal officiel espagnol.Cet accord intervient après que Madrid a mis fin à près d’un an de crise diplomatique avec Rabat, le 18 mars, quand le gouvernement espagnol a opéré un revirement en soutenant publiquement le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, un territoire disputé avec les indépendantistes sahraouis.
    Causée par l’accueil en Espagne du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, pour y être soigné du Covid-19, la brouille entre Rabat et Madrid avait entraîné l’arrivée en mai 2021 de plus de 10 000 migrants à Ceuta en vingt-quatre heures, à la faveur d’un relâchement des contrôles côté marocain.Sur ce sujet, M. Albares a salué mercredi une baisse de « 70 % » des arrivées de migrants dans l’archipel espagnol des Canaries, situé au large du Maroc, entre mars-avril 2021 et janvier-février 2022, qu’il attribue « en partie à la collaboration entre les forces de l’ordre » des deux pays.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#maroc#sante#pandemie#frontiere#politique#postefrontiere#circulation

  • La pandémie de COVID-19 n’est pas terminée : quelle stratégie pour aujourd’hui et pour demain ?

    La pandémie de COVID-19 semble terminée : politiques et médias n’en parlent plus. La campagne présidentielle aurait pu être l’occasion de faire un bilan. Mais pas un mot, rien ou presque, à tel point que l’on pouvait avoir le sentiment étrange que la crise sanitaire n’avait jamais eu lieu. Après avoir vécu pendant deux ans à travers le prisme du COVID-19, ne plus en parler serait une façon non seulement de tourner la page, mais de l’arracher du livre.

    Après chaque vague épidémique, on avait déjà observé un phénomène similaire de déni de la situation pandémique. Mais cette fois-ci, l’occultation prend un tour massif.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/05/12/la-pandemie-de-covid-19-nest-pas-terminee-quel

    #santé

  • Auto-organisation sanitaire : les leçons de la favela de Maré | Nathalia Passarinho
    https://cabrioles.substack.com/p/les-lecons-de-la-favela-de-mare?s=r

    Comment par l’auto-organisation une favela de 140 000 habitants a réduit les décès Covid de 90% alors que Rio vivait une tragédie. « En l’absence de l’État, ceux qui agissent sont les chercheurs, les habitants, les ONG, la société civile. (...) Nous avons réussi à maintenir 96 % des personnes bénéficiant du programme en isolement à domicile pendant 14 jours, réduisant ainsi la transmission du coronavirus dans la communauté. » Source : Cabrioles

  • Corée du Nord : après l’annonce d’un premier cas officiel de Covid-19, Kim Jong-un ordonne un confinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/12/coree-du-nord-apres-l-annonce-d-un-premier-cas-officiel-de-covid-19-kim-jong

    Corée du Nord : après l’annonce d’un premier cas officiel de Covid-19, Kim Jong-un ordonne un confinement
    Un système de contrôle d’« extrême urgence » va être mis en place, alors qu’une première contamination au variant Omicron a été détectée dans la capitale, Pyongyang.La Corée du Nord nourrissait une grande fierté d’avoir échappé officiellement, jusque-là, au Covid-19. Mais le premier cas d’infection depuis le début de la pandémie a été signalé dans le pays, jeudi 12 mai, par l’agence de presse d’Etat KCNA, qualifiant cela de « grave urgence nationale ».Cette première contamination, détectée lors de tests effectués dimanche à Pyongyang sur des personnes malades et fiévreuses, « correspond » au variant Omicron, hautement transmissible, a précisé l’agence.Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a appelé, lors d’une réunion de crise du bureau politique du parti au pouvoir, à des mesures de confinement et à porter les mesures préventives contre le Covid-19 à un niveau maximal, avec la mise en place d’un système de contrôle du virus d’« extrême urgence ».II « a appelé toutes les villes et tous les comtés du pays à confiner minutieusement leurs territoires et à organiser le travail et la production après avoir isolé chaque unité de travail, chaque unité de production et chaque unité d’habitation les unes des autres », afin de bloquer la propagation du « virus malveillant », a déclaré KCNA.« L’objectif est d’éliminer la racine dans les plus brefs délais », a affirmé le leader cité par l’agence. « Il nous a assuré que, du fait de la forte conscience politique de la population (…), nous surmonterons sûrement l’urgence et réussirons avec le projet de quarantaine d’urgence », a précisé l’agence de presse.Kim Jong-un, qui a déclaré que les réserves médicales d’urgence seraient mobilisées, a aussi demandé un contrôle plus strict des frontières.Le site spécialisé NK News, basé à Séoul, citant des sources à Pyongyang, a rapporté que des quartiers de la capitale nord-coréenne avaient été confinés pendant deux jours, faisant aussi état d’achats paniques.
    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Corée du Nord, qui compte quelque 25 millions d’habitants, a mené 13 259 tests anti-Covid-19 en 2020, qui se sont tous révélés négatifs. Un premier cas de Covid-19 en Corée du Nord avait été suspecté en juillet 2020 – un fugitif passé en Corée du Sud avant de revenir au Nord – sans être confirmé.
    De nombreux experts étrangers doutent de la véracité des chiffres officiels. Mais les responsables sud-coréens ont déclaré que la Corée du Nord avait probablement évité une énorme épidémie, en partie parce qu’elle avait institué des contrôles stricts des virus quasi dès le début de la pandémie, comme la mise en quarantaine des personnes présentant des symptômes ressemblant au Covid-19.Pyongyang a aussi pratiquement interrompu le trafic et le commerce transfrontaliers pendant deux ans, et aurait même ordonné aux troupes de tirer à vue sur tous les intrus qui franchissaient ses frontières.En janvier, le trafic de fret ferroviaire entre la ville frontalière de Sinuiju et celle de Dandong, en Chine, avait été partiellement rouvert, mais Pékin a annoncé l’arrêt des échanges en avril, le pays faisant face à une propagation du Covid-19 à Dandong même.La Corée du Nord était l’un des derniers endroits au monde sans cas de virus officiellement reconnu. Le Turkménistan, une nation tout aussi fermée et autoritaire d’Asie centrale, n’a signalé aucun cas à l’OMS, bien que son affirmation soit largement mise en doute par des experts. Jusqu’à présent, Pyongyang a évité les vaccins proposés par le programme de distribution Covax soutenu par les Nations unies (ONU), qui impose des mesures de surveillance internationales.
    Les observateurs estiment que le système de santé du pays, très déficient, aurait dû mal à surmonter une épidémie d’ampleur, qui, combinée à d’autres problèmes, comme de graves pénuries alimentaires et une économie déjà atrophiée par des décennies de mauvaise gestion et de sanctions dictées par les Etats-Unis, pourrait déclencher une forte instabilité dans le pays.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedunord#sante#frontiere#circulation#Covax#chine#pandemie

  • Une pollution aux composés perfluorés identifiée dans le couloir de la chimie, au sud de Lyon
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollution-composes-perfluores-couloir-chiie-sud-lyon-39626.php4

    Il paraissait étonnant que la France puisse échapper au scandale des « polluants éternels », mis en lumière pour les États-Unis par le film Dark Waters. L’équipe Vert de rage du journaliste d’investigation Martin Boudot révèle à travers une enquête, qui sera diffusée dans le magazine Envoyé Spécial de France 2, le jeudi 12 mai, une contamination par des composés perfluorés (PFAS) des milieux situés à proximité de la plateforme industrielle de Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Cette plateforme héberge deux entreprises, Arkema et Daikin, qui utilisent, ou ont utilisés, ces composés. Il s’agit de deux installations classées (ICPE) soumises à autorisation, la première étant, de surcroît, classée Seveso seuil haut.