• C’est une page de l’Express mais le journaliste Victor Garcia a l’air plutôt sérieux.
    https://www.lexpress.fr/auteur/garcia-victor
    Donc :

    Patrick Hetzel, un ministre bien peu scientifique : enquête sur le discret nettoyage de sa page Wikipédia – L’Express
    https://www.lexpress.fr/sciences-sante/patrick-hetzel-un-ministre-bien-peu-scientifique-enquete-sur-le-discret-net

    Mais qui se cache donc derrière le compte Sj87420 ? C’est la question qui a agité les modérateurs de l’encyclopédie libre Wikipédia pendant plusieurs jours. Tout commence le vendredi 27 septembre 2024, jour de la création du fameux compte. Immédiatement après, Sj87420 multiplie les tentatives de modification de la page Wikipédia de Patrick Hetzel, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il tente de supprimer des passages détaillant comment Patrick Hetzel a eu « des prises de position éloignées de la rationalité scientifique ».

    https://justpaste.it/i2qu3

    #santé_public #caviardage #encyclopédie_libre #Wikipedia #modération (du Web) #salut_public

  • Un reportage de la RTS sur le Covid a violé le principe de neutralité, selon le Tribunal fédéral ther avec l’ats - RTS

    Un reportage de l’émission « Mise au Point » de la RTS avant la votation sur la loi Covid fin 2021 a violé le principe de pluralité des opinions, selon le Tribunal fédéral (TF). En donnant la parole principalement aux partisans des mesures, le sujet a donné une impression unilatérale des responsables de la dégradation de l’ambiance politique, estime le TF.

    Ce reproche avait déjà été formulé en juin 2022 par l’Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision (AIEP), qui avait admis une plainte populaire contre le média de service public. La SSR avait porté l’affaire au TF. Ce dernier confirme l’analyse de l’AIEP et rejette le recours de la SSR, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué.

    Le reportage, intitulé « La haine avant la votation sur la loi Covid », avait été diffusé deux semaines avant le scrutin du 28 novembre 2021. Il portait notamment sur les messages de haine à l’encontre de politiciens dans le cadre des mesures pour lutter contre la pandémie.

    Important pour la formation de l’opinion
    Lors d’une audience publique mercredi, le TF a rappelé que le principe de pluralité des opinions inscrit dans la loi fédérale sur la radio et la télévision (LRTV) est particulièrement important dans le contexte d’une votation. Il doit empêcher que la formation de l’opinion des votants soit influencée unilatéralement et que le résultat des votations soit ainsi faussé. Le TF y voit un « principe central du fonctionnement de la démocratie directe ».

    Le reportage ne donne guère la parole aux opposants à la loi Covid et donne par trop l’impression que ces derniers sont « majoritairement rustres et violents », écrit le TF. « Il ne relève pas suffisamment le fait que les opposants à la loi Covid ne se réduisent en aucun cas à des théoriciens du complot et à des personnes enclines à la violence », ajoute la cour.

    #covid #covid-19 #coronavirus #pandémie #propagande #opinion #bobards #médias #gafam #santé #santé_public #économie

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/14326977-un-reportage-de-la-rts-sur-le-covid-a-viole-le-principe-de-neutralite-s

    • J’ai découvert il y a peu grâce à un haut fonctionnaire du ministère de la santé, lors d’une conversation privée, la réalité du Covid long : plutôt qu’une affection qui toucherait une part significative des personnes infectées, même quand leurs symptômes ont été très légers, le Covid long ne serait au fond qu’un symptôme psychiatrique, conséquence de nombreux confinements. Devant ces assertions affirmées avec l’assurance du chef de service, j’ai fait comme avec les platistes et les porteurs de chapeau anti-radiation en papier aluminium. J’ai clos poliment la conversation sur l’accord qu’il nous fallait plus d’études.

      Oui, il nous faut plus d’études mais pas pour savoir si oui ou non le Covid long existe, c’est un fait avéré partout, des revues médicales à l’OMS, à l’exception visiblement du ministère de la santé. Le fait est bien documenté et depuis des mois sortent des méta-études (comme celle-ci, en anglais et en français), qui agrègent et confrontent les résultats de nombreuses études déjà publiées. (...)

  • A l’#hôpital de Laval, les syndicats déposent un signalement auprès de la justice pour « mise en danger des personnels hospitaliers »

    Le personnel de l’hôpital de Laval alerte depuis des années sur la dégradation des conditions de travail. Ici, une banderole affichée devant l’hôpital le 21 août 2020. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

    Fermées à de multiples reprises ces derniers mois, les urgences de l’hôpital de Laval se trouvaient déjà, faute de médecins, au bord de l’asphyxie en décembre.

    Ils dénoncent des conditions de travail dégradées, un manque de personnel médical et paramédical ainsi que l’augmentation de la charge de travail liée au Covid. La CGT 53 et Force ouvrière (FO) ont déposé, vendredi 12 août, un signalement auprès du procureur de la République de Mayenne, ont annoncé les syndicats dans un communiqué.

    « Aujourd’hui, nous réalisons un signalement auprès de vous, Madame, Monsieur le Procureur de la République, sur le fait que l’État français, de par ses décisions de #fermetures_de_lits depuis de nombreuses années, met en danger les personnels hospitaliers de Laval », précisent les syndicats.

    Ils ont également alerté sur la dégradation de l’offre de soins pour les patients. Une situation qui découle, selon Maxime Lebigot, infirmier et secrétaire adjoint FO au centre hospitalier de Laval, de la « souffrance psychologique et physique » des professionnels de santé.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/16/a-l-hopital-de-laval-les-syndicats-deposent-un-signalement-aupres-de-la-just

    #santé_public #soignants

  • Dans les poches des transfusés, du sang et des #phtalates
    http://www.terraeco.net/Dans-les-poches-des-transfuses-du,56347.html

    Pour les phtalates, les portes de l’hôpital se ferment doucement. Reste un écueil… de taille. Car si les alternatives existent pour tous les matériels (elles sont d’ailleurs recensées ici et ici), les poches de sang et leur cocktail PVC-#DEHP résiste toujours aux assauts des chercheurs. Et, s’il est potentiellement #toxique pour l’humain, ce satané DEHP a des propriétés admirables pour conserver le sang. Il a notamment un effet stabilisant pour les globules rouges, réduisant les risques que leur membrane se rompe et libère l’hémoglobine qu’ils contiennent. Mieux, la combinaison PVC/DEHP peut souffrir des températures très hautes (40°C) comme très basses (-70°C) et résiste aussi à une forte centrifugation nécessaire à la séparation des différents composants du sang. En clair, il résiste très bien au traitement imposé aux poches de sang. Coup de bol encore, l’alliage est très peu coûteux.

    Pour contrer les critiques et anticiper une interdiction future, des industriels ont mis au point des poches de sang toujours à base de PVC mais utilisant un autre plastifiant (DNDP, BTHC, TOTM…). Mais sans garantie qu’ils ne soient pas, à leur tour, déclarés nocifs. « Pour certaines personnes, ça n’a pas d’importance qu’il y ait des #perturbateurs_endocriniens dans les poches de transfusion, le matériel de dialyse. Ils disent que c’est un effet indésirable négligeable pour une procédure qui peut sauver la vie d’un bébé prématuré par exemple. S’il réussit à survivre, on verra plus tard, regrette Anja Leetz, directrice exécutive de « Health Care without Harm Europe » (HCWH), une ONG qui travaille à réduire l’exposition chimique à l’hôpital. Mais si vous êtes #malade, votre #santé est déjà fragilisée. Vous ne devriez pas être davantage exposé à des perturbateurs endocriniens. Vous avez besoin de toute l’énergie nécessaire pour guérir. Pour nous, il faut absolument que la loi européenne interdise ces substances. » [1]

    A la recherche d’une alternative
    Reste à trouver la parade. Depuis quelques années, une chercheuse suédoise de l’institut Jegrelius s’applique à concevoir des poches libérées du dangereux cocktail. Et le défi est de taille. « Il faut qu’on prouve qu’on peut, avec un autre matériau, stocker le sang pendant six semaines mais aussi qu’il y a de la demande pour ces nouvelles poches de sang », raconte Lena Stieg. « La #transfusion elle-même est une procédure dangereuse pour les patients. Elle implique une prise de risques. On ne peut pas ajouter des risques supplémentaires. Il faut que nos produits soient aussi sûrs que les poches qu’on utilise aujourd’hui », poursuit-elle. La chercheuse a entraîné plusieurs fournisseurs dans l’aventure : un Danois pour élaborer le matériau, un Finlandais pour mettre au point le film plastique qui recouvre la poche, un Polonais pour fabriquer les tubes reliés à la poche et un Italien pour produire la poche dans son entier. L’institut suédois Karolinska – un centre de recherche médical très réputé – se chargera de l’évaluation du produit fini.
    Forcément, ces poches sans PVC risquent d’être plus chères, au début au moins, tant que la demande n’aura pas percé. « C’était pareil au départ pour les gants en PVC, rappelle Lena Stieg. Aujourd’hui, ils sont à peu près au même prix que les autres. » Aussi, comme Anja Leetz de HCWH, croise-t-elle les doigts pour qu’une interdiction européenne puisse booster la demande et faire dégringoler les prix. « Aujourd’hui, on regarde le coût du traitement mais on ne regarde pas le problème à long terme. Si on parvenait à diminuer les effets liés à l’exposition à ces phtalates, on réduirait potentiellement le nombre de #pathologies à venir et donc le nombre de patients », assure Lena Stieg. De quoi faire faire des #économies au système de #santé_public.