• Après une soirée privée, 21 participants sur 33 infectés par Omicron : les boosters n’empêchent pas les événements super-contaminateurs
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_apres-une-soiree-privee-21-participants-sur-33-infectes-par-omicron-ces-

    Même avec des participants ayant tous reçu une dose de rappel, un événement super-propagateur reste possible avec le variant #Omicron, démontre une récente étude norvégienne.

    Un risque important même avec un « pass vaccinal »

    Un pass vaccinal plutôt qu’un pass sanitaire ou un Covid Safe Ticket pour accéder aux activités de loisir et à l’Horeca : l’idée fait son chemin chez nous, elle sera d’application en France dès le 15 janvier. Comme son nom l’indique, le pass ne pourra dorénavant être activé qu’avec un schéma vaccinal complet et non plus un simple test négatif.

    Une idée qui va clairement dans le sens d’une obligation vaccinale, mais a-t-elle encore un sens sanitaire avec l’arrivée d’Omicron ? Il était déjà permis d’en douter avec les premières données concernant « l’échappement vaccinal » du variant, une toute récente étude en provenance de Norvège vient renforcer ces doutes : lors d’une soirée privée où tous les invités avaient reçu trois doses de vaccins, les deux tiers des invités ont été infectés le même soir.

    L’étude, publiée en préprint, analyse ce que l’on appelle un événement de « super-contamination » survenu au début du mois de décembre aux îles Féroé. 33 personnes, tous des travailleurs de la santé, ont assisté à une réunion privée. Plusieurs participants ont remarqué des symptômes au cours des jours suivants et ont effectué un test PCR, qui s’est révélé positif. Les autres participants ont ensuite également effectué des tests PCR, et il s’est avéré que pas moins de 21 des 33 participants étaient positifs.

    Tous symptomatiques mais aucune hospitalisation

    Ce « taux d’attaque » inhabituellement élevé a conduit le médecin-chef à demander le séquençage du génome du virus... et c’est ainsi qu’a été identifié pour la première fois Omicron sur l’île. Or, il se fait que tous les participants infectés non seulement étaient vaccinés mais avaient tous reçu leur dose de rappel au cours des deux mois et demi précédents. Tous avaient également subi un test négatif dans les 36 heures précédant le rassemblement.

    Tous les cas signalés se sont avérés symptomatiques : les symptômes les plus courants étaient des douleurs musculaires et articulaires, la fatigue et la fièvre. Aucun n’a été admis à l’hôpital.

    Les auteurs en concluent que la variante Omicron peut conduire à des événements de super-propagation même chez les personnes triplement vaccinées, et donc l’importance continue de la distanciation sociale et de l’évitement de grands rassemblements festifs pendant la pandémie pour prévenir d’éventuels événements de super-propagation. Ils soulignent aussi la période d’incubation plus courte pour Omicron que pour les variantes précédentes.

    • les boosters n’empêchent pas les événements super-contaminateurs

      Non mais ils évitent de saturer les urgences.

      Les deux copines qui bossent en hosto vous disent merci (les autres je vous dis pas ce qu’elles vous disent, des vraies poissonnières dans ces cas là).

    • Comme les urgences ne sont pas saturées on n’a qu’à dire que c’est grace aux gens vaccinés « qui font des formes moins graves ».
      J’ai le covid depuis le 24, il se trouve qu’on est 3 voisins à l’avoir avec les mêmes symptômes (ceux d’omicron décris dans l’article). on a été infecté·es par un autre voisin. Un con qui est venu nous voir le 23 avec 39 de fièvre. Les 3 sont vaccinés, ils ont entre 27 et 34 ans. Je ne suis pas vacciné, j’ai eu 60 ans le soir du 24. Mes symptômes ne sont pas pires que les leurs, voire moindres. J’ai pas d’autre explications que ça : omicron développe peu des symptômes sévères. Le vaccin ne protège pas d’omicron. L’effet des « boosters » (pétards mouillés plutôt que boosters...) sur le niveau de saturation des urgences est purement spéculatif.

    • On ne sait toujours pas pourquoi depuis le début, 20% des gens contaminés ont des symptômes et que dalle pour les autres. Les comorbidités de mon cul expliquent que dalle  : en réa, ils ont vu de tout, à la morgue aussi.
      On ne sait pas pourquoi certains vont l’attraper facilement et le gus à côté non. On ne sait pas pourquoi ça part en couille ou pas. On sait encore moins pourquoi et comment se développent les covid longs, lesquels peuvent devenir très handicapants… y compris pour des gus qui étaient asymptos quand ils l’ont choppé.

      Donc, tu peux être un vioque sans vaccin et avec des merdasses de santé et n’avoir qu’un mini rhume OU un jeune sportif qui pète la forme et va clamser en moins d’un mois.

      Voilà où on en est concrètement 2 ans après le début du merdier.

      Donc, t’es obligé de partir du principe que ça peut aussi bien te crever que de te passer au travers, te contourner ou te coller une forme de 80 ballais jusque peut-être la fin de tes jours… et donc, tout faire pour ne pas le chopper, ce qui revient basiquement à éviter au max de voir des gens et de porter un FFP2 dès que tu sors de ton antre.

    • https://twitter.com/_jchlp_/status/1475724527871090691

      Rappel suite à un échange hier sur Twitter : LE facteur qui fait que la Covid va, chez certains et pas chez d’autres, partir en cacahuète n’est, à ce jour, pas encore connu.

      Cela n’a rien à voir avec les facteurs de risques (FDR) dont on vous parle malheureusement sans arrêt
      qui sont, eux, extraits des situations hospitalières = en bout de course, pour définir ceux chez qui cela a plus de (mal)chance de très très mal se passer. Donc à l’inverse les personnes avec un ou des facteurs de risques n’ont pas forcément (et c’est même la grande majorité !!! Heureusement !) ce FACTEUR INCONNU qui va faire que cela va partir en cacahuète.

      Donc des patients de 92 ans avec la Covid vont avoir seulement le nez qui coule 1 semaine ou des personnes en surpoids, diabétiques déséquilibrés et hypertendus bronchopathes vont avoir juste
      mal à la tête et être un peu fatigué. C’est là le drame dans la compréhension de SarsCov2, car à ce jour il nous manque encore ce qui fait que le barillet avec une seule balle va s’arrêter chez un patient de 25, 40, 65 ou 95 ans. Alors oui avec un ou des FDR, une fois, MAIS UNE FOIS SEULEMENT, que la machine s’est emballée (Facteur Cacahuète) là ça va pr certains mal se passer. Mais définir ou vous définir A PRIORI comme à risque de Covid Grave n’est pas pertinent. L’écrasante majorité même et y compris avec des FDR va croiser la Covid SANS ENCOMBRE.

      Donc devant cette incertitude de savoir si oui ou non vous avez le Facteur Cacahuète un choix s’offre à vous, retirer la balle du Barillet en vous vaccinant !
      Alors ok certains diront que ce n’est pas du 100% ok vendu c’est pas du 100%…et c’est donc que vous êtes joueur reste à savoir avec quoi vous voulez jouer les probabilités du vaccin ou celles de SarsCov2, la science, elle, a tranché et ce n’est pas une opinion, qui elle sera liée à UN medecin, sur UN plateau TV, même s’il parle fort, tt seul et qu’il a une blouse avec plein de médailles
      (d’avance pardon pour les fautes)

      J’ajoute que ce qui est expliqué dans ce thread (que j’explique TOUS LES JOURS en consultation !!!) n’est toujours pas entendu, compris, repris, expliqué et que cela me désespère avec cette impression, comme pour le reste, de brassage de d’air autour des FDR qui ne sont, en aucun cas, un élément de compréhension du mécanisme de SarsCov2 mais bien des épiphonèmes aggravatifs que l’on rencontre dans l’évolution de très nombreuses sinon la totalité, des pathologies.
      Le Facteur Cacahuete lui, est l’élément manquant mais la base de la mécanique SarsCov2 (épiphénomènes pas épiphonèmes sorry).

      Résumé : "Quand t’as plein de FDR et qu’une maladie (la Covid tiens) part en cacahuète t’as moins de chance de t’en sortir (incroyable !) mais c’est pas parce que t’es en super bonne santé que ça ne peut pas partir en cacahuète et ça et bien pour le moment on ne sait pas pourquoi !

      Je crois me souvenir qu’au début de la pandémie (avril 2020), on parlait d’orages de cytokine, sorte de réaction auto-immune incontrôlée et violente qui déclenchait une méga inflammation des tissus (tous organes confondus).

    • encore un cas (en attendant des données qui viendront) qui montre qu’après le passe pseudo sanitaire avec son droit d’être démasqué à l’intérieur, c’est le pass vaccinal qui ne sera qu’un mini chaton de papier face au virus (vous êtes du bon coté, caressez-le, ça réconforte). tant que les mesures non pharmaceutiques (air, ffp2) ne seront pas à l’ordre du jour. sauf qu’en réinstaurant le masque dehors sans jamais prendre la peine de dire à quel moment cela vaut la peine de le mettre à l’extérieur, on fait encore - pour se montrer actif quand rien n’est fait - du bruit qui va rendre les infos indispensables moins audibles.

    • Un nouvel exploit collectif de ceux qui nous protègent !

      Depuis le début de la crise sanitaire, 35 000 policiers ont été testés positifs au covid-19, soit 1 policier français sur 4. Contrairement aux gendarmes, qui dépendent de l’armée, les #policiers ne sont pas concernés par l’obligation vaccinale.
      Brèves de presse

  • #MDR : Lockdown aux Pays-Bas : les Néerlandais viennent en masse à Anvers

    La police locale anversoise a dû intervenir à différents endroits de la ville durant la journée de ce mardi, pour réguler une circulation saturée de véhicules venus des Pays-Bas. La police indique qu’elle tente de rediriger le trafic vers les parkings de délestage « park and ride » en bordure d’Anvers. Les visiteurs néerlandais sont aussi venus en train faire des courses dans la ville portuaire.

    Source : https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/12/28/lockdown-aux-pays-bas-les-neerlandais-viennent-en-masse-a-anve

    #Commerce #sante #santé #Hôpital #Soignantes #Soignants #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #Belgique #Pays_Bas #frontiéres

  • Parce qu’ils ne sont bons qu’à ça Viktor DEDAJ - Le grand soir
    https://www.legrandsoir.info/parce-qu-ils-ne-sont-bons-qu-a-ca.html

    Marre d’entendre « Il ne faut pas surcharger les services de soins »

    Ca veut dire quoi, exactement ? S’il ne restait que 10 lits, comment faire pour ne pas les surcharger ?

    D’ailleurs, comment est déterminée la capacité théorique des services de soins ? Si cette capacité est calculée en fonction d’une activité « normale », il y a déjà là un gros, très gros, problème.

    Que feront-ils si demain, ou après demain, une autre crise sanitaire surgit ? Si c’est un nouveau virus, pourront-ils sortir de derrière les fagots un nouveau vaccin « miracle » ? Si non, quel est le scénario envisagé ? Empiler les malades à plusieurs par lit ? Utiliser les couloirs ? Monter des tentes ?


    Si c’est un accident nucléaire, demanderont-ils aux gens de se confiner en attendant une baisse des radiations - disons dans 10.000 ans ?

    On fabrique bien des avions, des missiles, des porte-avions en « prévision » d’un évènement qu’on espère n’arrivera jamais. Tout le système de défense, par définition, est en « surcapacité » (c’est-à-dire « sous employé ») permanente, juste au cas où...

    Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir un système de santé en surcapacité permanente, juste au cas où ? Un système où le personnel de santé ne travaillerait en « temps normal » que 4 jours par semaine, 6 heures par jour - par exemple. Sous-payés, certes (faut pas rêver non plus) mais toujours frais et dispos, au lieu d’être en flux tendu tous les jours de la semaine, 52 semaines par an ? Peut-être même avec retraite à 45 ans comme certains tirs-au-flanc de l’armée ?

    La comparaison est d’autant plus choquante si on considère que la préparation militaire est censée n’être que dissuasive. Mais on ne dissuade ni un virus ni les retombées d’un accident industriel ou d’une catastrophe naturelle.

    Il est toujours fascinant de voir le spectacle - car il s’agit d’un spectacle - de la classe politico-médiatique qui fait semblant - car ils ne font que semblant - d’être soudainement extrêmement préoccupés par la santé de la population. Disons que ça ne correspond pas du tout aux personnages.

    J’ai déjà constaté qu’ils adorent tous la surenchère, les réunions de crise, les communiqués, les dépêches de presse en flux continu, la cacophonie généralisée. Ca leur donne de l’importance, ça cloue le bec aux critiques. Ca évite aussi d’avoir à expliquer ou rendre des comptes. Ils se prennent tous pour des Churchill réclamant du sang, de la sueur et des larmes.

    N’importe quel pignouf avec un semblant de pouvoir peut se donner l’impression de participer à l’Histoire avec un grand « H ». Torse bombée, mains sur les hanches, à scruter les déviants. Ca l’agace en même temps que ça lui plaît. On passe des applaudissements au balcon aux menaces de radiation en moins de temps qu’il ne faut pour l’apparition d’une variante.

    Oubliez le « gouverner, c’est prévoir ». L’ambiance « conflit militaire version allégée », ils adorent ça. Ils adorent ça parce qu’ils ne sont « bons » qu’à ça.

    Alors, du coup...

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’un vaccin aussi peu efficace être imposé avec autant de férocité. Ce n’est pas rassurant.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de traitements, même partiellement ou peu efficaces (mais c’est déjà ça), se faire dézinguer aussi systématiquement et disparaître du radar. Ca pose de sérieuses questions.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de médecins censurés, menacés et réduits au silence et qui pour la plupart me paraissent tenir des propos cohérents et sensés (sans que je puisse juger de leur exactitude). Ca donne une sale impression.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler de responsables politiques formulant des assurances qui seront contre-dites si rapidement et si ouvertement. C’est plutôt inquiétant.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de personnes partir en vrille dans le syndrome du larbin et soudainement faire confiance à des escrocs patentés et des menteurs pathologiques. Y’a des claques qui se perdent.

    Je n’ai jamais ressenti cette impression d’être soudainement entouré d’énergumènes vociférants et à l’évidence paniqués qui prétendent exercer sur moi - par dépit ? - une violence psychologique et physique alors que j’essaie d’être le plus pragmatique, raisonnable et « scientifique » possible. Ca donne envie de les remettre à leur place

    Viktor Dedaj

    #sante #santé #Hôpital #Soignantes #Soignants #Lits #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #effets_secondaires #test #violence #Larbins

  • A Lyon, la quête d’un séquençage rapide du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/12/21/a-lyon-la-quete-d-un-sequencage-rapide-du-covid-19_6106931_1650684.html

    Aux Hospices civils de Lyon, l’un des centres de référence sur le Covid-19, c’est le chronomètre à la main que se peaufine la filière de lecture rapide des génomes des nouveaux variants du SARS-CoV-2.

    « C’est Noël ! », s’amuse la petite troupe rassemblée autour d’un appareil dernier cri qui vient d’arriver aux Hospices civils de Lyon, ce 9 décembre vers midi. C’est un GridIon de l’entreprise anglaise Nanopore, un décodeur rapide du génome des SARS-CoV-2 que la plate-forme de séquençage de l’établissement, un des deux centres nationaux de référence sur le Covid-19, espère utiliser pour sa « filière urgence ». C’est-à-dire la voie rapide de lecture des 30 000 « lettres » des génomes suspects d’appartenir au variant Omicron, ou responsables de foyers préoccupants à l’hôpital ou ailleurs. L’ambition étant de ne pas rester aveugle face à l’évolution permanente de la pandémie.

    « Actuellement, il faut deux jours pour identifier Omicron, en prenant la place d’un autre échantillon dans la longue chaîne dite de routine, qui va du prélèvement à la machine de séquençage elle-même. Tous les centres essaient de s’organiser pour diminuer ce temps », résume Laurence Josset, virologue et responsable de la plate-forme lyonnaise qui, la veille, était encore en réunion sur le sujet avec ses collègues. Deux centres, Henri-Mondor, à Créteil, et Pasteur, à Paris, attendent leur GridIon, quand l’#IHU de Marseille l’utilise depuis début 2020.

    [...]

    Le séquençage au chevet des malades

    Le #séquençage ne sert pas qu’à traquer les nouveaux variants [sinon, nous, Français, nous en passerions tout à fait, ndc]. Il est aussi utile à l’#hôpital pour savoir quel #anticorps_monoclonal donner, en fonction de la souche virale présente, ou bien pour suivre l’apparition d’échappement thérapeutique. Ainsi, le 28 juillet, dans The Lancet Microbe, l’équipe de séquençage des Hospices civils de Lyon a alerté en urgence la communauté de l’apparition, chez une personne immunodéprimée, d’une mutation en 484e position de la spicule du #SARS-CoV-2 en sept jours, conduisant à l’échec du traitement Bamlanivimab. « Ces évolutions au sein d’un hôte peuvent aussi nous renseigner sur les évolutions possibles du virus dans ses passages entre hôtes », estime Laurence Josset, virologue, responsable de la plate-forme de séquençage au CHU de Lyon. Son service séquence ainsi chaque semaine les virus de patients immunodéprimés, dont certains malades depuis plusieurs mois, pour adapter les traitements et saisir les évolutions du virus.

  • Un fonds valaisan pour indemniser les victimes de la vaccination contre le Covid-19 ? Didier Morard - rhonefm
    https://www.rhonefm.ch/actualites/un-fonds-valaisan-pour-indemniser-les-victimes-de-la-vaccination-contre-le-c

    Le Valais se dotera-t-il d’un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre le Covid-19 ? Quatre députés ont déposé une motion au Grand Conseil en ce sens.

    Des députés valaisans veulent s’inspirer de Bruxelles. Quatre élus au Grand Conseil – deux verts (Frédéric Carron et Christine Pustel) et deux UDC (Pierre Contat et Cynthia Trombert) – proposent comme dans l’Union européenne de créer un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre le Covid-19. Concrètement, le texte - que s’est procuré Rhône fm - demande à l’Exécutif cantonal de mettre par prévision de l’argent de côté pour indemniser ceux qui ont subi des AVC, des thromboses ou des effets neurologiques graves à la suite de la vaccination.

    « Au niveau mondial, les effets secondaires commencent à être répertoriés et forcément les victimes, qui auront leur vie brisée, vont demander un dédommagement à l’Etat », s’inquiète Frédéric Carron, député écologiste. Les motionnaires – à l’image de l’UDC Pierre Contat – accusent les fabricants des vaccins de « s’être déchargés de toute responsabilité » quant aux effets négatifs de leur produit. Et le Montheysan de souligner qu’au final les pays devront payer la facture : « En Suisse, le fédéralisme fait que les cantons auront une responsabilité. »

    Pour le financement de ce fonds d’indemnisation, les motionnaires proposent de l’alimenter avec les bénéfices redistribués par la Banque nationale suisse ou les autres revenus exceptionnels attribués au canton. « On pourrait imaginer que dans la péréquation financière, une partie soit dédiée à l’indemnisation des victimes des vaccins contre le Covid. Le problème est national mais il se répercute sur les cantons », indique Pierre Contat.

    Le consentement suffisamment éclairé
    Pour comptabiliser le nombre de personnes concernées par les conséquences du vaccin, une seconde intervention parlementaire a été déposée par les mêmes députés. Le postulat demande la mise en place d’une pharmacovigilance. « C’est un observatoire cantonal, qui doit tenir un registre des effets secondaires. Cette statistique permettra d’anticiper les éventuelles indemnisations », précise Pierre Contat. Autre volet du postulat : une meilleure information juste avant l’injection sur les effets graves de la vaccination.

    « Une jurisprudence dit qu’il faut un consentement suffisamment éclairé. Il ne suffit pas de dire aux gens qu’il y a quelques effets secondaires légers. Les vaccinations se font à toute vitesse, toutes les deux minutes et sans explications d’un médecin », s’insurge Pierre Contat.

    Le caractère urgent de ce postulat n’a pas été retenu par le Bureau du Grand Conseil. En conséquence, le texte sera traité par voie normale au plus tôt au printemps 2022, voire au-delà.

    Thèses d’antivax ?
    Co-auteur de la motion, le député Vert Frédéric Carron s’est fait connaître notamment pendant cette crise pour avoir participé à une manifestation anti-Covid à Sion. Alors doit-on voir dans cette intervention parlementaire, une ultime proposition d’antivax (anti-vaccins) ? « Je ne suis pas antivax mais pour la liberté. Le Conseil fédéral nous a trompés en disant que le choix de la vaccination serait libre. Finalement des pressions sont mises les unes derrière les autres pour nous pousser à la vaccination », regrette Frédéric Carron. L’UDC Pierre Contat abonde : « J’ai toujours fait tous mes vaccins mais ceux contre le Covid sont toujours en phase de test et je ne peux pas accepter que l’on fasse un test mondial. »

    La motion sur le fonds d’indemnisation sera aussi vraisemblablement traitée le printemps prochain. « Avoir le choix est un droit constitutionnel. J’espère qu’il va y avoir un réveil au Grand Conseil », conclut Pierre Contat.

    #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #effets_secondaires #Suisse #test

    • Une vaccination obligatoire entrainerait une prise de la responsabilité par les gouvernants.
      Un fond d’indemnisation serait alors nécessaire.

      Cette demande peut donc aussi être interprétée comme une préparation à cette obligation de vaccination.

  • La Principauté de Monaco lance un « pass sérologique » permettant de retarder la 3e dose de vaccin.
    Alors que les cas de Covid flambent toujours, ce document permettra de repousser l’injection de la dose de rappel pour les personnes qui bénéficient d’un certain nombre d’anticorps.
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/covid-monaco-lance-un-pass-serologique-permettant-de-re

    La principauté de *Monaco, précurseur en matière de lutte contre le Covid ? Après avoir ouvert l’accès au rappel vaccinal dès le 9 novembre, et décidé trois semaines avant la France de fermer les discothèques, le Rocher s’apprête à lancer un « pass sérologique ».

    Dès la fin du mois de juin, Monaco avait lancé une campagne de suivi sérologique gratuit, au moyen d’une prise de sang, « afin de connaitre le niveau de protection de la population contre le Covid ».

    L’objectif est, à l’aide d’une prise de sang, de déterminer le niveau de protection du patient à la COVID-19. L’idée est d’établir une surveillance épidémiologique de la Principauté.

    Toute personne précédemment vaccinée, ou ayant été infectée par la COVID-19 et souhaitant connaître son niveau de protection contre la COVID-19 peut prendre un rendez-vous.

    Il s’agit d’une démarche innovante et bienveillante qui permet de déterminer le niveau de protection de la population. Nous souhaitons une vision qui s’inscrit dans la durée
    Didier Gamerdinger, ministre des Affaires sociales et de la santé
    Communiqué du gouvernement monégasque

    A Monaco, le taux de reproduction du virus toujours autour de 1,5. Un chiffre élevé, qui indique qu’en moyenne dix personnes atteintes en contaminent quinze actuellement.

    Mais le nombre de cas graves reste contenu. Selon le dernier bilan publié par le gouvernement monégasque, seules dix neuf personnes sont prises en charge au centre hospitalier Princesse Grace. Un chiffre stable depuis plusieurs semaines.

    A noter aussi, que les consignes sanitaires vont évoluer ce 15 décembre en fonction du type d’établissement fréquenté.

    #Monaco crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #Hôpital

    • A Monaco, une certaine considération de la population.
      Faut dire qu’en dehors des certains monégasques, on ne va pas obliger certaines et certains à se faire vacciner tous les trimestres.
      Jauge à 2 trimestres, pour elles et eux et les autres.

  • Médecins, hôpitaux : les Pays de la Loire à bout de souffle ? Murielle Dreux - 11/12/2021
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/medecins-hopitaux-les-pays-de-la-loire-a-bout-de-souffl

    Le système de santé n’a jamais été autant sous tension et notamment en Pays de la Loire : services en sursis, urgences fermées plusieurs nuits à Laval et dans les hôpitaux sarthois.

    Les personnels des CHU crient leur inquiétude et leur épuisement. Beaucoup décident de changer de métier et cela génère des pénuries de personnel médical.

    https://www.youtube.com/watch?v=OQc288jQF1s

    Comment en est-on arrivé là ? Quelles solutions existent pour faire face à cette crise inédite ? Les annonces du Ségur de la santé, qui promettent plus d’un milliard d’euros pour les services de santé en Pays de la Loire sont-elles suffisantes ?

    https://www.youtube.com/watch?v=2iyYB3iDGhg

    Des reportages et des invités pour faire un état des lieux du secteur de la santé.

    Virginie Charbonneau accueille sur le plateau exceptionnellement installé à Laval en Mayenne :
    • Le maire divers-Gauche de Laval, Florian Bercault
    • Yannick Favennec, député UDI de Mayenne, qui a déposé une proposition de loi pour imposer aux médecins tout juste diplômés de s’installer dans des secteurs dits « déserts médicaux »
    • Caroline Brémaud, cheffe des urgences de l’hôpital de Laval, cette médecin se mobilise sur les réseaux sociaux notamment 
    • Florent Pouget, directeur de l’offre de santé ARS Pays de la Loire (Agence Régionale de Santé)

    La Sarthe ou la Mayenne, départements ruraux, font face à un manque de personnel et à la menace de fermeture des services d’urgence ou de chirurgie.
    
Florian Bercault, le maire de Laval attend la concrétisation des promesses de l’Etat 

    https://www.youtube.com/watch?v=acSgaY9Gjqo

    Le député Yannick Favennec plaide pour une obligation de présence des jeunes médecins en milieu rural

    https://www.youtube.com/watch?v=WiSZHRtuAZU

    Une politique contraignante en faveur de l’installation médicale dans les déserts médicaux également défendue par Caroline Brémaud.
    L’urgentiste porte un discours qui tranche par rapport aux positions de la majorité des syndicats de médecins. 

    https://www.youtube.com/watch?v=q5r5H1aehOg

    ►Dimanche en Politique, ce dimanche 12 décembre à 11h25 et à tout moment sur francetv.fr

    #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #Hôpital #Bruxelles #Laval #Mayenne #Sarthe #Pays_de_la_Loire #France

  • Les personnes qui ont très mal réagi au vaccin auront un certificat de vaccination sans deuxième dose Belga
    https://bx1.be/categories/news/les-personnes-qui-ont-tres-mal-reagi-au-vaccin-auront-leurs-cst

    Les personnes qui ont fait une réaction grave à la vaccination contre le Covid-19 et pour qui une deuxième injection n’est plus envisageable peuvent également recevoir un certificat de vaccination par l’un des 21 médecins de référence officiels. Cette attestation n’est pas contre valable qu’en Belgique, a indiqué samedi la Taskforce vaccination.

    Depuis septembre, certaines personnes qui, pour des raisons médicales (risque élevé de réactions allergiques notamment) ne peuvent pas se faire vacciner, peuvent se voir proposer par l’un de ces 21 médecins de référence, une attestation leur permettant le remboursement sans limite des tests PCR. A peine quelques dizaines de personnes en ont profité depuis le début de l’année scolaire, malgré la quantité importante de demandes reçues, la plupart des personnes pouvant être vaccinées moyennant quelques adaptations, a précisé la taskforce lors d’un point de presse.

    Depuis peu, les personnes ayant eu une réaction indésirable très grave (ayant entraîné une hospitalisation) après une première vaccination peuvent également être envoyées par leur médecin généraliste vers un médecin de référence qui pourra envisager d’utiliser un vaccin différent pour la prochaine vaccination anti-coronavirus ou, si cela n’est pas possible, une attestation permettant d’obtenir un CST-vaccination, mais qui ne s’appliquera qu’au territoire belge.

    #vaccins #effets_secondaires #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique 

  • #Covid-19 : le dépistage actuel à l’#école primaire ne permet pas de casser les chaînes de transmission
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/09/covid-19-le-depistage-actuel-a-l-ecole-primaire-ne-permet-pas-de-casser-les-

    C’est une nouvelle peu réjouissante, doublée d’une piste pour sortir de l’impasse. La stratégie de dépistage du #SARS-CoV-2, telle qu’elle est aujourd’hui déployée dans toutes les écoles élémentaires de #France ne semble pas en mesure de casser les chaînes de #transmission. Avec ce protocole, « le nombre d’enfants détectés positifs reste insuffisant », explique Vittoria Colizza (Inserm, Sorbonne Université, Paris). Telle est une des conclusions de la modélisation qu’elle a coordonnée, publiée jeudi 9 décembre en pré-print.

  • Près de 4.000 soignants dans les rues de Bruxelles contre l’obligation vaccinale
    https://bx1.be/categories/news/pres-de-4-000-soignants-dans-les-rues-de-bruxelles-contre-lobligation-vaccinale

    Environ 3.800 personnes, selon l’estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, manifestent ce mardi matin depuis 10h30 à Bruxelles contre l’obligation vaccinale visant le personnel soignant.

    Cette manifestation, organisée en front commun par la CGSP, le Setca, la CNE, le SLPF et la CGSLB, succède à une semaine de mobilisation devant le cabinet du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke.

    Elle a débuté par un rassemblement sur la place de La Chapelle. Le cortège s’est ensuite mis en branle en direction du carrefour Arts-Loi, aux portes de la “zone neutre” et du siège du gouvernement fédéral. Les manifestants ont fait du bruit et lancé des pétards.

    Ils arboraient de nombreuses pancartes et banderoles sur lesquelles on pouvait lire : “Un plan contre la pénurie d’infirmiers maintenant”, “Du bon sens”, “SOS”, “La vraie urgence n’est pas de licencier”, “Sauvez notre système de santé au lieu de licencier”, “Mon corps, mon choix” ou encore “Urgences en souffrance”. Des blouses blanches, brandies au-dessus de la foule, servaient aussi de supports à des slogans. Des pompiers ambulanciers étaient présents en fin de cortège.

    Rencontres avec le monde politique
    En marge de la mobilisation, une délégation syndicale devait rencontrer des représentants du parti Ecolo à 09h00, du PS à 10h00, du MR à 11h00, ainsi que le ministre de la Santé à 11h45. Des entretiens avec des partis flamands devaient également avoir lieu dans la journée. “Le secteur des soins est atrophié de longue date et a été d’autant plus atrophié par la crise sanitaire“, défend Olivier Nyssen, secrétaire général CGSP. “Sanctionner les travailleurs non vaccinés va accroître encore la pénurie jusqu’à mettre en péril les soins de santé dans le pays. Le fait de diminuer les bras pour les patients va augmenter la charge et l’essoufflement des soignants vaccinés. Des lits déjà ferment actuellement“, a-t-il ajouté.

    Un ras-le-bol aussi concernant les conditions de travail
    Cela fait très longtemps que la pénurie de personnel soignant se fait sentir en Belgique mais depuis la crise sanitaire, elle ne fait que croître. Les inscriptions dans les écoles pour devenir infirmier ou aide soignant ont diminué de 30% cette année. La faible attractivité du salaire, les conditions de travail difficiles n’attirent plus les jeunes. “Nous avons eu le fonds blouse blanche mais qui n’est pas suffisant, commente Gaëtan Mestag, vice-président du syndicat autonome Union4U. C’est comme si le gouvernement avait investi 1,50 euro par personne. Ce n’est pas suffisant. Il faut aussi que les étudiants en dernière année soient revalorisés.”

    Union4U a également écrit une carte blanche directement au premier ministre, Alexander De Croo pour demander une vraie revalorisation afin de faire revenir dans la profession, les 10.000 infirmiers qui ont quitté la profession.

    Une désorganisation dans les hôpitaux
    Dans tous les hôpitaux , depuis plusieurs semaines déjà, le taux d’absentéisme est très élevé. Aux hôpitaux Iris, on parlait de 20 à 30% d’absence selon les sites. Dans le groupe hospitaliser privé Chirec, on compte plutôt entre 10 et 15% d’absence. A Delta, un lit en soin intensif ne peut pas être ouvert par manque de personnel. La mobilisation d’aujourd’hui rend encore plus difficile l’organisation.  “A Delta, nous avons dû annuler toutes les opérations non urgentes car nous n’avons pas assez de personnel,  explique Philippe El Haddad, directeur général médical du groupe. J’espère que nous pourrons résorber le retard dans la semaine.”

    Philippe El Haddad comprend le ras-le-bol du personnel soignant. La norme d’un infirmier pour 8 patients n’est pas respectée depuis longtemps. Au Chirec, c’est un soignant pour 11 patients. Malgré les fonds dont son groupe hospitalier dispose, il ne trouve pas de personnel qualifié pour occuper le poste. Il a donc tenté de faire venir une trentaine d’infirmières du Liban, mais cela coince à cause notamment des équivalences de diplôme.

    #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie Soit disant #vaccins #santé_publique #Hôpital #Bruxelles

    • 4000 soignants qui ne veulent pas se faire injecter une thérapie génétique tous les 6 mois, même par des saints nicolas.
      Il n’y a pas 4000 zozos dans les hôpitaux de Bruxelles, parmi les meilleurs de l’union européenne.

      Qui leur donnera la parole ?

  • Porter un masque est capital ; porter un masque est bien plus important que le fait de garder une distance de 3 mètres avec son interlocuteur

    An upper bound on one-to-one exposure to infectious human respiratory particles | PNAS
    https://www.pnas.org/content/118/49/e2110117118

    Significance

    Wearing face masks and maintaining social distance are familiar to many people around the world during the ongoing #SARS-CoV-2 pandemic. Evidence suggests that these are effective ways to reduce the risk of SARS-CoV-2 infection. However, it is not clear how exactly the risk of infection is affected by wearing a mask during close personal encounters or by social distancing without a mask. Our results show that face masks significantly reduce the risk of SARS-CoV-2 infection compared to social distancing. We find a very low risk of infection when everyone wears a face mask, even if it doesn’t fit perfectly on the face .

    We find, for a typical SARS-CoV-2 viral load and infectious dose, that social distancing alone, even at 3.0 m between two speaking individuals, leads to an upper bound of 90% for risk of infection after a few minutes. If only the susceptible wears a face mask with infectious speaking at a distance of 1.5 m, the upper bound drops very significantly; that is, with a surgical mask, the upper bound reaches 90% after 30 min, and, with an FFP2 mask, it remains at about 20% even after 1 h. When both wear a surgical mask, while the infectious is speaking, the very conservative upper bound remains below 30% after 1 h, but, when both wear a well-fitting FFP2 mask, it is 0.4%. We conclude that wearing appropriate masks in the community provides excellent protection for others and oneself, and makes social distancing less important.

    #masque

  • Coronavirus : le ministre allemand de la Santé votera contre la vaccination obligatoire
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-le-ministre-allemand-de-la-sante-votera-contre-la-vaccinatio

    Le ministre allemand de la Santé Jens Spahn a fait savoir qu’il voterait contre la vaccination obligatoire au parlement. Jens Spahn, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), s’est dit très sceptique quant à cette obligation, rapporte le journal Rheinische Post.

    « J’ai toujours dit qu’il n’y aurait pas de vaccination obligatoire et c’est toujours ma position », a déclaré le ministre. Jens Spahn a par ailleurs souligné qu’il y avait de grandes chances que l’obligation soit adoptée au parlement, car la plupart des membres du Bundestag y sont favorables.

    #Allemagne #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique 

  • Liste des footballeurs morts sur un terrain en 2021
    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_footballeurs_morts_sur_un_terrain

    La presse sportive en parle assez peu, probablement de peur que le football soit interdit.

    2018 1 décès.

    2019 8 décès.

    2020 3 décès.

    2021, on est déjà à 15 décès

    03/01/2021 - Alex Apolinario - décède à l’hôpital quatre jours après avoir fait un arrêt cardiorespiratoire sur le terrain - Source : RMC Sport.
    https://rmcsport.bfmtv.com/football/portugal-forte-emotion-apres-le-deces-d-un-jeune-joueur-bresilien_AN

    11/04/2021 - Reda Saki (Maroc) - s’effondre lors d’un match de championnat amateur puis décède peu de temps après son transfert à l’hôpital - Source : africatopsports.com.
    https://www.africatopsports.com/2021/04/12/maroc-joueur-meurt-match

    04/06/2021 - Giuseppe Perrino (Italie) - Décédé d’un arrêt cardiaque lors d’un match en hommage à son frère - Source marca.com.
    https://www.marca.com/en/football/international-football/2021/06/05/60bbd7d722601d9a708b4608.html

    17/06/2021 - Robert Lima (Salvador) - Meurt au cours d’un match amical, victime d’une crise cardiaque - Source today.in-24.
    https://today.in-24.com/sport/News/2311.html

    21/06/2021 - Viktor Marcell Hegedüs (Hongrie) - Décédé après s’être effondré lors d’un entraînement - Source budapestherald.
    https://www.budapestherald.hu/sport/2021/06/26/an-18-year-old-hungarian-football-player-collapsed-and-died-during-tr

    16/07/2021 - Imad Bayoumi (Egypte) - S’effondre dans un match puis meurt à l’hôpital - Source eg24.news.
    https://www.eg24.news/2021/07/the-death-of-a-retired-egyptian-player-during-a-friendly-match-to-pay-tribute

    17/08/2021 - Moira Claire Arney (Texas) - Décédée lors d’un entraînement avec son équipe - Source Forth Worth Star-Télégram.
    https://www.star-telegram.com/news/state/texas/article253583989.html

    04/09/2021 - Jens De Smet (Belgique Pays Bas) - Effondré sur le terrain, probablement à victime d’une cardiomyopathie - Source Sud Info.
    https://lacapitale.sudinfo.be/829129/article/2021-09-07/un-jeune-de-27-ans-decede-en-match-de-foot-amateur-mon-frere-etai

    05/09/2021 - Dylan Rich (Angleterre) - Victime d’un malaise cardiaque lors d’un match, il est hospitalisé puis décède trois jours plus tard - Source Voici.fr.
    https://www.voici.fr/news-people/actu-people/mort-de-dylan-rich-a-17-ans-le-footballeur-a-ete-victime-dun-malaise-cardiaque

    11/09/2021 - Frédéric Lartillot (Ain) - Succombe à une crise cardiaque dans les vestiaires après un match amical - Source Le Progrés.
    https://www.leprogres.fr/culture-loisirs/2021/09/11/deces-d-un-joueur-de-foot-apres-un-match-ses-coequipiers-ont-tout-tente-po

    28/09/2021 - Antonello Campus (Sardaigne) - Décède suite à une crise cardiaque à la fin de l’entraînement d’une équipe de jeunes - Source unionesarda.it/news.
    https://www.unionesarda.it/news-sardegna/sassari-provincia/tragedia-in-campo-malore-fatale-per-lallenatore-della-juniones-dellusine

    07/10/2021 - Niels De Wolf (Belgique) - Décédé à l’hôpital quelques jours après avoir fait un arrêt cardiaque dans les vestiaires - Source RTL 5mn.
    https://5minutes.rtl.lu/sport/international/a/1798456.html

    08/10/2021 - Benoît Sabard (Cher) - Succombe à un arrêt cardiaque pendant la seconde mi-temps - Source Ouest France.
    https://www.ouest-france.fr/centre-val-de-loire/cher/cher-un-footballeur-meurt-d-un-arret-cardiaque-en-plein-match-7461855

    10/10/2021 - (France) Un joueur de Saint James est victime d’une crise cardiaque - Source actu.fr/normandie .
    https://actu.fr/normandie/avranches_50025/un-joueur-de-foot-fait-un-arret-cardiaque-avant-le-match-saint-james-contre-avr
    Toujours vivant

    17/10/2021 - Badr Laksour (Vaucluse) - Mort d’un arrêt cardiaque en fin de première mi-temps. Source Ouest France.
    https://www.20minutes.fr/faits_divers/3153839-20211021-avignon-un-footballeur-amateur-meurt-d-un-arret-cardiaque

    24/10/2021 - Jean Megarus (Isére) - Victime d’un malaise cardiaque à la mi-temps, il n’a pas pu être ranimé. Source Rennes maville.
    https://rennes.maville.com/sport/detail_-isere.-un-gardien-de-but-meurt-dans-les-vestiaires-au-cours-

     #santé #santé_publique #décès #football #sport #foot #football_is_a_country #fifa #presse

    • Rugby : décès de l’internationale écossaise Siobhan Cattigan à 26 ans
      https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/rugby-deces-de-l-internationale-ecossaise-siobhan-cattigan-a-26-ans-2021120

      01/12/2021 La Fédération écossaise de rugby a annoncé le décès brutal de l’internationale Siobhan Cattigan à l’âge de 26 ans. « Scottish Rugby est profondément attristé d’apprendre le décès de l’internationale écossaise Siobhan Cattigan. Les pensées de tous nos employés et joueurs vont à la famille de Siobhan et à de nombreux coéquipiers du comté de Stirling et de l’Écosse en cette période incroyablement difficile », indique la Fédération dans un communiqué, qui ne précise pas les causes de son décès. Trois-quarts polyvalente, Siobhan Cattigan avait porté le maillot écossais à 19 reprises.


      Siobhan Cattigan avait été sélectionnée 19 fois en équipe d’Écosse. Photo Scottish Rugby

    • Diminué depuis qu’il est vacciné, Jérémy Chardy suspend sa saison L’équipe ! ! ! !
      https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Jeremy-chardy-suspend-sa-saison/1287521

      Jérémy Chardy (73e mondial) a été contraint de suspendre sa saison, sans savoir pour combien de temps, en raison d’une réaction au vaccin Pfizer contre le Covid. « Depuis que j’ai eu mon vaccin (entre les Jeux olympiques et l’US Open, ndlr), j’ai un problème, j’enchaîne les galères. Du coup, je ne peux pas m’entraîner, je ne peux pas jouer », a-t-il confié à l’AFP en expliquant ressentir de violentes douleurs partout dans le corps dès qu’il fait un effort physique.

      « Je préfère prendre plus de temps pour me soigner et être sûr que, dans le futur, je n’aurai pas de problème »

      Durant plusieurs semaines, le Français (34 ans) s’est posé des questions sur la provenance de ces douleurs quasiment paralysantes. « Maintenant, j’ai été voir deux docteurs, j’ai fait des tests, donc je sais ce que j’ai et le plus important, c’est de me soigner. Je préfère même prendre plus de temps pour me soigner et être sûr que, dans le futur, je n’aurai pas de problème, plutôt que d’essayer de revenir le plus vite possible sur le court et me retrouver avec encore des problèmes de santé. Dans la tête, c’est difficile parce que je ne sais pas combien de temps ça va durer. Pour l’instant, ma saison est arrêtée et je ne sais pas quand je reprendrai », a-t-il encore souligné, toujours sous le choc vingt-quatre heures après avoir reçu les résultats de ses analyses.
      . . . . . .

    • Officialisation des réactions graves suite aux vaccins.
      Les personnes qui ont très mal réagi au vaccin auront un certificat de vaccination sans deuxième dose Belga
      https://bx1.be/categories/news/les-personnes-qui-ont-tres-mal-reagi-au-vaccin-auront-leurs-cst

      Les personnes qui ont fait une réaction grave à la vaccination contre le Covid-19 et pour qui une deuxième injection n’est plus envisageable peuvent également recevoir un certificat de vaccination par l’un des 21 médecins de référence officiels. Cette attestation n’est pas contre valable qu’en Belgique, a indiqué samedi la Taskforce vaccination.

      Depuis septembre, certaines personnes qui, pour des raisons médicales (risque élevé de réactions allergiques notamment) ne peuvent pas se faire vacciner, peuvent se voir proposer par l’un de ces 21 médecins de référence, une attestation leur permettant le remboursement sans limite des tests PCR. A peine quelques dizaines de personnes en ont profité depuis le début de l’année scolaire, malgré la quantité importante de demandes reçues, la plupart des personnes pouvant être vaccinées moyennant quelques adaptations, a précisé la taskforce lors d’un point de presse.

      Depuis peu, les personnes ayant eu une réaction indésirable très grave (ayant entraîné une hospitalisation) après une première vaccination peuvent également être envoyées par leur médecin généraliste vers un médecin de référence qui pourra envisager d’utiliser un vaccin différent pour la prochaine vaccination anti-coronavirus ou, si cela n’est pas possible, une attestation permettant d’obtenir un CST-vaccination, mais qui ne s’appliquera qu’au territoire belge.

      #vaccins #effets_secondaires #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique 

    • La cinétique de l’épidémie montre qu’elle est imprévisible et non contrôlée.
      Les variants se succèdent et sont différents suivant les groupes de pays.
      Des groupes de pays réagissent différemment aux virus.
      Le vaccin n’a pas bloqué l’épidémie.
      Hydroxychloroquine
      Chiffres
      Diffamations

  • #Belgique Illégalité du Covid Safe Ticket en Wallonie : le gouvernement wallon fera appel de la décision
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_illegalite-du-covid-safe-ticket-en-wallonie-le-gouvernement-wallon-fera-

    Le tribunal de première instance de Namur a constaté, en référés, l’illégalité du Covid Safe Ticket (CST) en Wallonie, annonce mardi l’association de défense des droits fondamentaux et libertés « Notre bon droit », à l’origine de l’action.

    La décision du tribunal n’annule pas le Covid Safe Ticket. Le CST reste donc d’application en Wallonie, a indiqué par communiqué mardi soir le gouvernement wallon.

    La Région wallonne a été condamnée à mettre un terme à cette illégalité apparente dans un délai de 7 jours, sous peine d’astreinte de 5000 euros par jour de retard. La Wallonie a décidé d’interjeter appel de cette décision dès mercredi matin.

    « Contrariété apparente » et principe de proportionnalité non respecté
    Dans son ordonnance, le tribunal constate notamment la « contrariété apparente » du décret wallon du 21 octobre dernier relatif à l’usage du CST et au port du masque au droit supranational de l’Union européenne et son apparente violation du principe de légalité.


    Il constate également que ces diverses normes semblent contrevenir au principe de proportionnalité des mesures restrictives de liberté au regard des buts poursuivis.

    Le tribunal condamne dès lors la Région wallonne à prendre toutes les mesures qu’elle estimera appropriées pour mettre un terme à cette situation d’illégalité apparente de l’usage du CST en Wallonie, au préjudice des parties demanderesses, sous peine d’une astreinte de 5000 euros par jour de retard exigibles au-delà d’un délai de 7 jours à dater de la signification de l’ordonnance.

    « Le tribunal constate plusieurs problèmes de légalité dont la contrariété du décret Wallon au droit européen et au droit à la protection des données personnelles. La décision ajoute qu’il ne serait pas démontré que le CST serait la seule alternative à un nouveau lockdown », explique mardi soir l’asbl « Notre bon droit ».

    Selon les avocates de l’association, « le tribunal a aussi critiqué la discrimination instaurée entre les citoyens sans justification objective et scientifique, l’absence de démonstration d’une mesure proportionnée ainsi que la possibilité laissée aux citoyens de décider seuls d’imposer le CST. »

    Une action en référé similaire contre le Covid Safe Ticket bruxellois a été introduite devant le tribunal de première instance de Bruxelles. Elle sera plaidée le 8 décembre prochain.
    #pass_sanitaire #santé_publique #technologisme #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins

     

  • #Belgique : Suspicion de fraude dans une entreprise chargée du tracing en Flandre
    https://www.lalibre.be/belgique/societe/2021/11/28/suspicion-de-fraude-dans-une-entreprise-chargee-du-tracing-en-flandre-XMGIHE

    Il existe de fortes indications que l’un des call centers mis en place par les autorités flamandes pour le suivi des contacts (contact tracing) facture depuis près d’un an des prestations qui n’ont pas eu lieu, indique dimanche soir le journal Het Laatste Nieuws.

    https://www.lalibre.be/resizer/N7ygB1S2fM3V_G8nIjkd6vjJ794=/0x0:2555x1705/768x512/filters:quality(70):format(jpg)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2LHTTFR4Q5ENVMACUKUFW25GLI.jpg

    Mifratel, une filiale de Yource qui collabore avec cinq autres entreprises pour le suivi des contacts en Flandre, aurait systématiquement laissé travailler des suiveurs de contacts sur d’autres projets mais aurait facturé les prestations au gouvernement flamand. Environ quarante de ces traceurs se seraient connectés chaque jour depuis mars sur la plateforme en ligne de recherche des contacts mais effectuaient d’autres missions.

    Les autorités paient 41,63 euros de l’heure pour un enquêteur de contacts. Ces quarante personnes totalisent des milliers d’heures et le montant pourrait dépasser un million d’euros.

    La maison mère Yource affirme qu’elle vérifiera tout et remboursera le montant « s’il a été facturé de manière incorrecte ».

    L’agence flamande Soins et Santé va porter plainte
    L’agence flamande Soins et Santé a annoncé qu’elle allait porter plainte après la publication de l’article du journal Het Laatste Nieuws. La collaboration avec l’entreprise a été immédiatement arrêtée et un audit externe a été commandé pour les autres entreprises du consortium.

    « Nous voulons enquêter de manière approfondie sur la méthode de travail et les fausses facturations de Yource devant les tribunaux et, si les soupçons de fraude sont confirmés, récupérer tous les paiements de fausses factures », a déclaré Dirk Dewolf, administrateur général de l’agence Soins et Santé.

    #escroquerie #pass_sanitaire #centres_d’appels #téléphonie #téléphone #technologisme #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #call_centers

  • Coronavirus : le variant Omicron ne rend pas les patients gravement malades pour l’instant, selon les médecins sud-africains _ RTBF °
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-variant-omicron-ne-rend-pas-les-patients-gravement-malade

    Les personnes infectées en Afrique du Sud par le nouveau variant du coronavirus Omicron ne sont pas gravement malades pour l’instant, même si la recherche reste limitée à ce stade. C’est ce qu’a rapporté la présidente de l’Association des médecins sud-africains, Angélique Coetzee sur la chaîne britannique BBC. « Les patients se plaignent surtout d’avoir les muscles endoloris et de fatigue, une fatigue extrême, a-t-elle déclaré. On le voit au sein de la jeune génération, pas chez les personnes âgées ». Ce variant ne nécessiterait pas une hospitalisation immédiate des patients.

    « Ce dont nous devons nous inquiéter maintenant, c’est que lorsque des personnes plus âgées et non vaccinées seront infectées par ce nouveau variant, elles risquent de développer une forme grave de la maladie », a ajouté Angélique Coetzee. . . . . . . .

     #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique 

  • Les lieux où l’on s’est le plus contaminé au Covid-19 cet été : les soirées entre amis, les bars pendant l’Euro de foot et les transports en commun

    Une enquête « cas témoins » de l’Institut Pasteur, menée entre le 23 mai et le 13 août, recense les principaux lieux et circonstances de contamination par le variant Delta.


    Les moyens de transport ont été associés à un sur-risque de contamination, de + 30 % notamment pour les trains. PHILIPPE LOPEZ / AFP

    Les soirées entre amis et les bars chez les moins de 40 ans ; la présence d’un enfant au domicile pour les plus de 40 ans ; mais aussi l’avion, le train, la voiture partagée avec des proches et le métro : tels sont les principaux lieux et circonstances de contamination par le variant Delta du #SARS-CoV-2 identifiés en France, entre le 23 mai et le 13 août. Des constats qui ne sont pas tous transposables à la situation hivernale, en particulier pour les restaurants, qui, durant cette période, étaient surtout fréquentés en extérieur.

    Pour reconstituer les scènes de ce « crime infectieux », les enquêteurs ont utilisé un protocole rôdé : celui de l’étude ComCor, menée par l’Institut Pasteur avec la Caisse nationale de l’assurance-maladie (CNAM), Santé publique France et l’institut Ipsos. Le 26 novembre, le quatrième volet de cette étude est publié dans la revue The Lancet Regional Health Europe.

    Il s’agit d’une étude « cas témoins » conduite à l’échelle nationale. Entre le 23 mai et le 13 août, donc, les auteurs ont comparé 12 634 adultes infectés par le SARS-CoV-2 (« cas ») à 5 560 adultes non infectés (« témoins »), recrutés au sein d’un panel représentatif national. « Cas » et « témoins » étaient comparés durant les mêmes semaines d’exposition, les auteurs veillant à ce que l’âge et le sexe soient équivalents dans chaque duo comparé, tout comme la région et la densité de population du lieu d’habitation.

    Les participants devaient remplir un questionnaire en ligne. Ensuite, une analyse statistique sophistiquée (dite de « régression logistique multivariée ») déterminait dans quelle mesure l’infection aiguë au SARS-CoV-2 était associée à des activités récentes les exposant au coronavirus, à des antécédents d’infection ainsi qu’au statut vaccinal.

    « La période étudiée correspond à celle de la réouverture progressive des lieux publics, ainsi qu’à l’apparition du variant Delta sur le territoire métropolitain », explique l’Institut Pasteur. Parmi les 12 634 personnes testées positives, 8 644 (68 %), de fait, ont été diagnostiquées infectées par ce variant.

    L’Euro de football a joué un rôle clé

    Cette étude a d’abord permis d’identifier un des ressorts de la dynamique éclair de l’épidémie actuelle. Parmi les participants, 651 ont eu un contact unique avec le sujet qui les a infectés avec le variant Delta. L’analyse de ces personnes révèle que la durée d’incubation de ce variant est de 4,3 jours seulement : plus courte, donc, que les cinq jours d’incubation des variants précédents, mesurés chez les 8 442 individus ayant eu un contact unique avec la personne qui les a infectées.

    « Avec une durée d’incubation plus courte, la chaîne de transmission du virus est plus rapide. Il faut donc réagir plus vite pour la casser. Quand il faut contacter les cas contacts et les isoler, on est pris de court », explique Mircea Sofonea, épidémiologiste à l’université de Montpellier, qui n’a pas participé à cette enquête. Une étude chinoise allait déjà dans ce sens, ajoute-t-il, mais « c’est bien de disposer de cette donnée pour la France. »

    Autre apport de cette enquête : elle a permis d’évaluer la protection conférée par une infection antérieure. Quand une personne a été infectée depuis moins de six mois, son risque de réinfection diminue de 95 % ; si elle a été infectée depuis plus de six mois, elle n’est plus protégée qu’à 74 %.

    Les lieux de transmission, maintenant. Chez les moins de 40 ans, la fréquentation des bars en intérieur et les soirées privées ont respectivement multiplié le risque de contamination par 1,9 et 3,4, entre le 9 juin et le 9 juillet. Il était plus élevé pour les hommes que pour les femmes. Cette période correspond à l’Euro de football, « ce qui laisse supposer que les réunions de supporteurs à l’occasion des matchs ont pu jouer un rôle dans la propagation du virus », note l’Institut Pasteur. Anecdotique ? Pas vraiment, quand on sait que cet événement sportif a joué un rôle clé au Royaume-Uni dans le démarrage de la vague liée au variant Delta. Après leur réouverture, le 9 juillet, les discothèques ont aussi été des lieux de transmission. [ça alors !]

    Aucun sur-risque mesuré dans les lieux culturels

    Sans surprise [et bien que Le Monde ne l’ai jamais évoqué] , de nombreux moyens de transport ont été associés à un sur-risque : le métro (+ 20 %), le train (+ 30 %), le taxi (+ 50 %), la voiture partagée avec des proches et des amis (+ 30 %, mais pas le covoiturage réservé sur plateformes), ainsi que l’avion (+ 70 %). Pour autant, « c’est la première fois qu’un tel risque est mis en évidence » en France, note Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique et responsable du laboratoire d’épidémiologie des maladies émergentes de l’Institut Pasteur, qui a coordonné cette étude ComCor.

    En revanche, aucun sur-risque n’a été mesuré dans les lieux culturels, les commerces, sauf ceux de proximité pour lesquels une augmentation de 30 % est observée. Pas sûr cependant que cette absence de risque soit transposable à la situation actuelle, la fréquentation des musées ou des cinémas, par exemple, ayant passablement réaugmenté depuis cet été, même si elle n’atteint pas les niveaux de fréquentation pré-pandémique.

    Pas de risque accru non plus pour les restaurants, durant cette période estivale, mais beaucoup opéraient en terrasse. Pas plus que dans les lieux de culte ni lors d’activités sportives, sauf celles en intérieur (+ 20 %). Les rassemblements familiaux de l’été n’ont pas favorisé les infections, sauf les mariages et les enterrements, qui ont accru de 70 % la probabilité d’être contaminé.

    « En pleine reprise épidémique, avec des chiffres qui partent en vrille, alors qu’on sait que l’essentiel de la transmission se fait par les aérosols en milieu clos, il faut insister sur l’importance du port du masque et de l’aération, tout en évitant les rassemblements inutiles. Cela, même quand on est vacciné », martèle Arnaud Fontanet.

    Les écoles au centre de toutes les attentions

    Quid du rôle des enfants ? Aucun sur-risque n’a été identifié durant cette période pour les moins de 40 ans. Etait-ce parce que les plus jeunes avaient été confiés, en ces mois d’été, à leurs grands-parents ? L’étude n’offre pas de réponse. Mais pour les plus de 40 ans, la présence d’un ou de plusieurs enfants dans l’entourage a été associée à un sur-risque d’infection qui est de + 20 % pour les lycéens, de + 30 % pour les collégiens, de + 40 % pour les enfants en école élémentaire, de + 60 % pour les enfants en maternelle et de + 90 % pour les enfants en crèche.

    « Cette étude confirme que les enfants ne sont pas une impasse pour la circulation du virus », souligne Mircea Sofonea. « Cela fait des mois que les scientifiques espèrent disposer de ce type d’étude sur les circonstances de contamination en vie réelle, en France, avec des données réactualisées face à l’émergence du variant Delta », ajoute l’épidémiologiste. Même si l’étude comporte des limites méthodologiques, inhérentes à toute enquête déclarative et à toute étude « cas témoins », elle livre des données « importantes pour la surveillance de l’épidémie, pour sa modélisation et pour l’aide à la décision en santé publique », précise Mircea Sofonea.

    Le cas des écoles est au centre de toutes les attentions. Avec l’hiver qui vient, le risque de transmission à l’école – et la menace des jours d’école manqués qu’il fait peser – concentre les inquiétudes. « En Australie et au Royaume-Uni, 5 % des enfants de 6 à 11 ans étaient contaminés en octobre. Soit un enfant sur vingt : si l’on transpose cette situation à la France, cela signifie que toutes les classes devraient en permanence être fermées, selon le protocole jusqu’ici en vigueur », conclut Arnaud Fontanet.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/26/covid-19-soirees-privees-bars-et-transports-sont-les-lieux-ou-l-on-s-est-le-

    #transports #école

    • Que sait-on vraiment des surrisques de contamination dans les clubs et boîtes de nuit ?

      Depuis le début de la pandémie, les espaces festifs ont connu seize mois de fermeture. Mais sur quoi s’appuient ces décisions ? « Le Monde » a eu accès aux premiers enseignements d’une nouvelle étude très attendue.

      Une des « limites » de l’étude [ComCor] , reconnue par les auteurs eux-mêmes, est qu’elle a été réalisée « alors que des mesures sanitaires et sociales mises en place (…) ont probablement influencé l’exposition de certaines activités et lieux ». Pour le collectif Club Cultures, c’est particulièrement le cas pour les clubs, car pendant la période choisie « la très grande majorité des établissements étaient fermés, le taux de vaccination très faible et (…) la méthode ne permettaient pas de mesurer l’impact seul des clubs sur les contaminations ».

      « Si on ne se base que sur les connaissances scientifiques, alors tous les bars sont à risque »

      « Il n’est pas faux de dire que les boîtes de nuit, mais aussi les bars dansants, sont des lieux plus à risque et propices pour qu’une personne en contamine beaucoup d’autres », dit la professeure Constance Delaugerre, du service de virologie de l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Les trois freins utilisés pour ralentir les contaminations – le port du masque, une bonne distance et une ventilation adéquate – ne peuvent être garantis. « Mais je comprends que les professionnels du secteur se sentent stigmatisés par cette fermeture. Si on ne se base que sur les connaissances scientifiques, alors tous les bars sont à risque », ajoute-t-elle.

      Mme Delaugerre renvoie à une autre étude, à laquelle elle a participé, dont l’objectif était plus précis : évaluer la transmission du virus entre personnes vaccinées lors d’une soirée clubbing dans un contexte « normal » : sans masque, sans distance physique, sans jauge mais dans un espace correctement ventilé.

      L’étude ITOC (Indoor Clubbing Transmission of Covid-19), réalisée dans le cadre de la soirée « Reviens la nuit » par l’ANRS-Maladies infectieuses émergentes, a eu lieu le 17 octobre à La Machine du Moulin-Rouge de Paris. Contrairement à l’étude ComCor, qui s’appuie sur des questionnaires remplis par des personnes déjà infectées, elle est dite « interventionnelle », travaillant sur une population qui sait qu’elle participe à une soirée dans un but scientifique. Les deux tiers des participants y ont assisté et un tiers faisant partie du « groupe contrôle » n’y a pas été. Parmi les premiers, qui justifiaient tous d’un schéma complet de vaccination depuis au moins sept jours, certains étaient diagnostiqués positifs au Covid-19, bien que ces résultats n’ont été connus qu’après la soirée. Sept jours plus tard, tous les participants ont été testés à nouveau.

      Les résultats détaillés feront bientôt l’objet d’une publication scientifique, mais les premiers enseignements, dont Le Monde a pu prendre connaissance, montrent qu’il n’y a eu ni cluster, ni aucun élément prouvant une surcontamination des participants pendant cette soirée-test.

      « Les premiers résultats autour de la transmission Covid recueillis au moment de l’étude seraient plutôt rassurants », résume Jérémy Zeggagh, médecin au service de maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Louis. Il souligne cependant qu’« on ne peut absolument pas conclure que les résultats seraient les mêmes avec un taux d’incidence plus important », comme c’est le cas en cette fin d’année. Autrement dit, l’expérience était valable en octobre, quand le virus circulait peu en France et moins maintenant, avec un variant Omicron plus transmissible, qui tend à échapper à la protection vaccinale et qui touche surtout les 20-29 ans, celles et ceux qui ont plus tendance à clubber. A cela il faut ajouter que le nombre de participants était inférieur aux 4 400 espérés pour que les conclusions soient encore plus robustes.

      Chacune de ces études a ses limites, mais elles ont le mérite d’exister pour tenter d’informer et de guider les autorités dans leurs prises de décision, surtout quand elles concernent la fermeture ou non de lieux culturels. Constance Delaugerre a pu constater qu’elles ont bien une influence, elle qui a participé à une étude « en situation réelle », cette fois-ci sur les concerts. Le 29 mai, plus de 4 451 personnes assistaient à celui d’Indochine à l’AccorHotels Arena à Paris en respectant les gestes barrières (masque, usage de gel hydroalcoolique). Les résultats ont été concluants, énumère-t-elle :
      « Il y a eu un taux d’incidence équivalent de contamination entre le groupe qui a assisté au concert et celui qui n’y a pas été [le groupe de contrôle, de 2 227 personnes]. De plus, ce taux correspondait à celui pour la même tranche d’âge en Ile-de-France à la même période. Autrement dit, il n’était pas plus risqué d’assister à ce concert que de fréquenter d’autres lieux. »

      Cette étude, menée par l’AP-HP, l’Inserm et l’université de Paris, a été prise en compte par les pouvoirs publics, ce qui explique qu’en cette fin d’année les salles de concerts, que l’on pourrait croire aussi à risque que les clubs, sont toujours autorisées. Mme Delaugerre pense que la création d’un véritable protocole sanitaire pour les lieux culturels passera par d’autres études de ce genre qui pourraient, par exemple, s’intéresser à « l’effet de la ventilation, avec des capteurs de CO2 ». Pour que, dans un contexte épidémique qui semble ne plus en finir, les futures décisions soient davantage guidées par les données scientifiques que par des idées préconçues.

      https://www.lemonde.fr/musiques/article/2021/12/26/que-sait-on-vraiment-des-surrisques-de-contamination-dans-les-clubs-et-boite

  • COVID gets airborne: Team models delta virus inside an aerosol for the first time
    https://phys.org/news/2021-11-covid-airborne-team-delta-virus.html

    Visualization of delta #SARS-CoV-2 in a respiratory #aerosol, where the virus is depicted in purple with the studded spike proteins in cyan. Mucins are red, albumin proteins green, and the deep lung fluid lipids in ocher. Credit: UC San Diego’s Abigail Dommer, the Amaro Lab, and the research team

  • Idem 2020 : Didier Raoult et la chloroquine, ou les médias et les blogs en bons chiens de garde de l’industrie pharmaceutique Frustration : 31 mars 2020
    https://www.frustrationmagazine.fr/didier-raoult-chloroquine-medias-industrie-pharmaceutique

    Complètement fixés sur la personne de Didier Raoult et sur la polémique autour de l’utilisation de la chloroquine, les médias ont monté un véritable tribunal médiatique à l’encontre de ce médecin, et ont donné toute latitude, une fois de plus, aux soutiens de l’industrie pharmaceutique, qui se frotte les mains tant il y a d’argent à se faire dans cette crise.

    Ces derniers jours, on a pu lire toutes sortes de choses inintéressantes, du moins inutiles dans le contexte, au sujet de Didier Raoult, le médecin infectiologue marseillais qui a réalisé un essai clinique avec de l’hydroxychloroquine et un antibiotique appelé azithromycine pour tenter de guérir des malades du coronavirus. Entre autres : il était mauvais élève, il a passé son bac littéraire en candidat libre puis est parti deux ans travailler sur des navires de commerce. Il a un look peu commun pour un scientifique, les cheveux longs, la barbe. C’est une “star mondiale”, un “personnage”, écrit France Info.

    Les médias ne s’arrêtent pas là : ils nous apprennent aussi que l’essai clinique de Didier Raoult, qui a suscité de grands espoirs chez de nombreux patients, n’aurait pas été réalisé dans les règles de l’art, selon la méthodologie en vigueur dans le milieu scientifique. Des personnes se seraient intoxiquées, notamment aux Etats-Unis, en prenant de la chloroquine (comme nous l’apprend, par exemple, Le Figaro, avant de préciser, après un titre vendeur et mensonger, qu’il s’agissait… d’aliments pour poissons. Difficile de faire plus tendancieux). D’ailleurs, Didier Raoult serait même la nouvelle coqueluche des milieux conspirationnistes.

    L’article : https://www.frustrationmagazine.fr/didier-raoult-chloroquine-medias-industrie-pharmaceutique

    Un exemple parmi des dizaines d’autres : le portrait paru dans Le Monde le 25 mars https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/25/didier-raoult-le-trublion-du-covid-19_6034364_3244.html est particulièrement cruel (sous couvert d’objectivité) pour le médecin qui, rappelons-le tout de même, est un spécialiste reconnu mondialement pour ses travaux en microbiologie. Dès les premières lignes, les journalistes affirment, sans recontextualiser, que son essai clinique est “au mieux fragile, au pire bancal”, puis décrivent Didier Raoult comme “controversé, fort en gueule, haut en couleur et incontrôlable”. Sa reconnaissance mondiale et ses travaux ne sont qu’évoqués, en deux phrases, au milieu d’un amas d’histoires sans rapport les unes avec les autres : Didier Raoult s’est engueulé avec un collègue chercheur, il ne s’entend pas avec le milieu de la recherche parisien et ne pratique pas les courbettes (insulte suprême, sans aucun doute, aux yeux des médias), il a tenu des propos climatosceptiques, l’un de ses articles scientifiques a été invalidé pour fraude, il est soutenu par plusieurs hommes politiques, dont Christian Estrosi, le maire de Nice. Un autre chercheur interrogé dans le portrait se dit “choqué des attaques personnelles dont [Didier Raoult] est victime sur les plateaux de télévision, alors qu’il n’est pas là pour se défendre”. “Ses déclarations à l’emporte-pièce lui nuisent cependant bien plus que les attaques de ses nombreux adversaires”, juge Le Monde en conclusion de ce passage. Objectif, vraiment ?

    Didier Raoult est peut-être un personnage. Et alors ? Est-ce que cela justifie pour autant un tel tribunal médiatique ? On aurait même envie d’ajouter : quel niveau de médiocrité faut-il atteindre pour se croire le droit de descendre ainsi, avec une mauvaise foi évidente, quelqu’un qui oeuvre pour tenter de guérir des malades ?

    Créer un nouveau marché
    La chloroquine, commercialisée notamment sous le nom de Plaquenil, ne coûte quasiment rien, puisque son brevet est tombée dans le domaine public, et est très facile à fabriquer. Si les essais que poursuit Didier Raoult se montraient concluants à grande échelle, cela signifierait qu’il existe une solution facile et accessible pour guérir le coronavirus.

    Mais ce serait évidemment trop simple. Interrogé par Lundimatin, un “jeune retraité de la recherche pharmaceutique” explique : “L’industrie pharmaceutique qui non seulement a l’oreille de tous les ministres de la santé depuis des lustres mais détient aussi tous les moyens de développement n’est sûrement pas intéressée pour faire un plan de développement long et coûteux pour un produit peu cher et, qui plus est, « génériquable » (5 euros la boîte de 30 comprimés de Plaquenil)”. Il ajoute : “Tant que la recherche et le développement seront entre les mains d’intérêts privés eux-mêmes soumis aux cours boursiers, ce seront tendanciellement les opportunités de marché qui détermineront les axes de développement clinique”.

    Qu’il s’agisse de la chloroquine ou d’une autre molécule, il s’agit donc, avant tout, de créer un nouveau marché. Et dans le cas du coronavirus, il y a de quoi se faire de l’argent puisque le problème concerne l’ensemble de la population, y compris les pays riches. Dans le même entretien, le médecin retraité explique ainsi que les recherches sont en principe menées “par les milieux académiques plus que par l’industrie pharmaceutique, sauf lorsqu’une population occidentale est aussi atteinte”. Une telle industrie, ensuite, a tout loisir de créer artificiellement des pénuries, de jouer de l’offre et de la demande, bref, de faire du bon vieux capitalisme et un maximum de bénéfices, comme nous vous l’expliquions dans cette enquête de 2018.
    https://www.frustrationmagazine.fr/lindustrie-pharmaceutique-a-t-elle-interet-a-nous-soigner-enquet

    Avides de polémiques à deux francs six sous, les médias se sont défoulés avec une joie évidente sur la personne de Didier Raoult qui a le malheur, en plus de proposer un traitement peu cher et accessible, de se foutre complètement de “la capitale” et de “l’establishment”, comme le résume Le Monde dans son portrait, trahissant par la même le vrai problème que leur pose le médecin marseillais : il n’est pas soumis comme eux le sont aux intérêts des puissants.

    Car aveuglés par leur haine et complètement à côté de la plaque, ces mêmes médias ont laissé la porte grande ouverte aux soutiens de l’industrie pharmaceutique. Il suffit de constater l’omniprésence sur les plateaux et dans les articles, d’une personne comme Karine Lacombe, médecin-chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, en conflit d’intérêts évident puisqu’elle a touché de l’argent, a-t-elle elle-même déclaré dans sa déclaration publique d’intérêts en 2016, des groupes pharmaceutiques Gilead et Abbvie, respectivement détenteurs des brevets du remdesivir et du kaletra…. deux autres molécules testées en ce moment au niveau européen contre le coronavirus. Cette femme, qui s’en est pris violemment à Didier Raoult sur France 2, a eu les honneurs, entre autres, d’un portrait de Libération qui la décrit comme “impressionnante de solidité”, dans lequel le journaliste se dit “épaté”, la qualifie même d’”unique, exceptionnelle”, mais n’évoque pas un instant ses liens avec l’industrie. Idem dans Le Monde, où Karine Lacombe est citée parmi ces “médecins qui crèvent l’écran”. L’article se félicite d’ailleurs qu’elle ne touche pas d’argent pour ses interventions médiatiques. Encore heureux.

    La copie écran : https://www.frustrationmagazine.fr/didier-raoult-chloroquine-medias-industrie-pharmaceutique

    Acharnement sur la forme au détriment du fond
    La mécanique est si bien rodée que les médias se sont jetés dans la danse sans même y penser, croyant défendre leur sacro-sainte objectivité. Ainsi, les premiers constats de Didier Raoult, publiés dans une vidéo sur YouTube, ont été immédiatement qualifié de “partiellement faux” par la rubrique Décodeurs du Monde. Ont suivi les articles déjà évoqués plus hauts au sujet du médecin, portraits au vitriol et attaques personnelles lors de ses interventions télévisées.

    L’article : https://www.frustrationmagazine.fr/didier-raoult-chloroquine-medias-industrie-pharmaceutique
    Capture d’écran du module affilié à l’article du Monde sur Facebook.

    Quasiment inaudible pendant presque un mois, Didier Raoult a finalement été entendu par le gouvernement, et l’hydroxychloroquine fait désormais partie des molécules testées à grande échelle au niveau européen (parmi trois autres traitements) Le médecin marseillais a été inclus dans le conseil scientifique chargé de conseiller l’exécutif, duquel il a démissionné depuis (un “crime de lèse-majesté” qui explique aussi l’acharnement des médias), s’en expliquant dans une tribune dans Le Monde : “Je n’ai pas voulu continuer de participer au conseil scientifique, dans lequel on trouvait deux modélisateurs de l’avenir (qui pour moi représentent l’équivalent de l’astrologie), des maniaques de la méthodologie. Les médecins confrontés au problème du soin représentaient une minorité qui n’a pas nécessairement l’habitude de s’exprimer et qui se trouvaient noyés par cet habillage pseudoscientifique”. “Le médecin peut et doit réfléchir comme un médecin, et non pas comme un méthodologiste”, ajoute le chercheur.

    Le traitement médiatique réservé à Didier Roult n’est que le symptôme d’un problème plus large. Ce n’est pas Didier Raoult lui-même – bien que les médias se soient acharnés de façon complètement exagérée sur sa personne – mais la solution qu’il préconise qui dérange. Mais quand le doigt montre la lune… Les médias ont donc tapé allègrement sur Didier Raoult, trop heureux de montrer au gouvernement, et à l’industrie pharmaceutique embusquée derrière lui, à quel point ils les soutenaient dans leur quête du profit. Bons chiens de garde, on vous a dit.
    (Illustration par Elsa Klée)

    #karine_lacombe #médias #merdias #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #raoult #didier_raoult #france #chloroquine #hydroxychloroquine #actualités_françaises

    • La 5 ieme vague : https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/231121/la-cinquieme-vague-nouvel-episode-d-un-feuilleton-qui-na-que-trop-du

      Extrait : En France, sur les 90 semaines depuis le commencement de la crise du Covid-19, la plus forte incidence a été observée entre le 23 et le 29 mars 2020, au tout début de la crise (cf. fig. 1). Lors de cette semaine paroxysmique, 140 nouveaux malades pour 100 000 habitants ont été estimés par le Réseau Sentinelles (premier réseau de surveillance de maladies transmissibles en France) ; les autres sources de médecins généralistes de terrain, dits de premier recours, sont concordantes. Pour fixer les idées, 100 000 habitants, c’est environ la population d’une préfecture importante (Caen, Nancy, Avignon…). À titre de comparaison, le même réseau de médecins estimait dans les mêmes conditions à plus de 600 malades de syndromes grippaux en une semaine pour 100 000 habitants en moyenne lors des pics épidémiques des années antérieures depuis 20 ans.