• #Finlande : Les enfants n’avaient plus le droit de chanter
    http://www.lessentiel.lu/fr/corona/story/les-enfants-n-avaient-plus-le-droit-de-chanter-16615020

    Depuis l’hiver dernier, les élèves d’Helsinki avaient pour consigne de seulement fredonner, lèvres closes, pour leurs camarades de classe. C’est terminé !


    Depuis l’hiver dernier, les élèves d’Helsinki avaient pour consigne de seulement fredonner, lèvres closes, pour leurs camarades de classe. (photo : AFP)

    Privés de comptines et contraints depuis des mois de seulement fredonner les chants d’anniversaire, les écoliers d’Helsinki ont obtenu le droit, lundi, de rechanter à tue-tête, grâce à un allègement des restrictions contre le Covid. S’ils ne peuvent pas encore se tenir la main et doivent encore marquer une distance sociale, « les enfants peuvent à nouveau chanter », a déclaré Outi Salo, responsable de l’enseignement primaire de la capitale finlandaise.

    Depuis l’hiver dernier, les élèves d’Helsinki avaient pour consigne de seulement fredonner, lèvres closes, pour leurs camarades de classe. Les cours de musique se déroulaient, eux, sans chants, après une mise en garde des autorités sanitaires contre le risque de propagation du Covid-19. Selon les nouvelles directives envoyées aux chefs d’établissement le chant a désormais de nouveau sa place dans les classes, mais doit avoir lieu en fin de cours.
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    #Enfants #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination

    • #Luxembourg : Succès d’une pétition contre le vaccin obligatoire
      http://www.lessentiel.lu/fr/corona/story/succes-d-une-petition-contre-le-vaccin-obligatoire-21098919

      Une pétition contre la vaccination obligatoire au Luxembourg a dépassé le cap de 4 500 signatures en à peine deux jours. Un débat public aura lieu à la Chambre.

      En deux jours seulement, une pétition contre l’introduction de la vaccination obligatoire au Luxembourg a franchi le cap de 4 500 signatures. Par conséquent, un débat public sera organisé à la Chambre des députés. À ce titre, le gouvernement a souligné à plusieurs reprises qu’il n’y aura pas de vaccination obligatoire générale dans ce pays, ni de vaccination obligatoire pour les soignants.

      Jusqu’à présent, la pétition a été signée 5 774 fois au total (à 17h48 ce dimanche). Elle est encore ouverte à la signature pendant 40 jours. Christelle Pizzirulli, l’autrice de la pétition, estime que la vaccination obligatoire est une « entrave » aux libertés individuelles et aux droits de l’homme. « Il faut absolument laisser libre arbitre aux citoyens concernant le domaine médical, ajoute-t-elle. Pour le libre choix des citoyens de décider ce qu’ils veulent faire ou non pour leur santé ».

      La pression s’est récemment accrue sur les personnes qui n’ont pas encore été vaccinées. Ainsi, les personnes non vaccinées doivent payer de leur poche les tests PCR depuis mercredi. Néanmoins, la ville de Luxembourg a décidé de prolonger la distribution de bons pour des tests rapides antigéniques jusqu’au 18 octobre 2021 inclus.

    • #Allemagne : Il tue le caissier car il ne veut pas porter de masque
      http://www.lessentiel.lu/fr/news/grande_region/story/il-tue-le-caissier-car-il-veut-pas-porter-de-masque-13077989

      Un homme de 49 ans a tiré sur le caissier d’une station-service à Idar-Oberstein, en Rhénanie-Palatinat, lors d’un différend au sujet du port du masque, rapporte l’agence de presse allemande DPA. L’homme s’était mis en colère parce que l’employé ne voulait pas lui vendre de la bière car il ne portait pas de protection bucco-nasale, a déclaré lundi le procureur général Kai Fuhrmann à Idar-Oberstein.
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      Selon les investigations menées jusqu’à présent, le quadragénaire était entré sans masque dans la boutique de la station-service samedi soir et avait déposé deux packs de six bières sur le comptoir de la caisse. Le vendeur lui a alors fait remarquer que les masques étaient obligatoires - sur quoi il a quitté la pièce, en levant la main de manière menaçante.

      Une bonne heure plus tard, le suspect est à nouveau apparu à la station-service - cette fois avec un couvre-bouche et cache-nez, prenant à nouveau un pack de six bières et se rendant à la caisse. « Là, il a enlevé sa protection bucco-nasale », a dit Kai Fuhrmann. Le caissier lui a de nouveau expliqué qu’il devait porter un masque. L’agresseur a alors sorti un revolver et a tiré sur le jeune homme de 20 ans.

  • #COVID-19 : Le virus évolue pour mieux se déplacer dans les airs | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-le-virus-evolue-pour-mieux-se-deplacer-dans-les-airs

    L’étude confirme que les personnes infectées par #SARS-CoV-2 (voir visuel ci-dessous) exhalent le virus infectieux dans leur haleine mais révèle surtout que les personnes infectées par la variante Alpha, la souche dominante au moment de l’étude, expirent 43 à 100 fois plus de virus dans l’air que les personnes infectées par la souche originelle du virus. Selon les virologues, le virus aurait donc évolué de manière à être toujours plus efficacement aéroporté-afin de mieux se propager dans les airs et mieux survivre. La bonne nouvelle, une autre conclusion de l’étude, est la confirmation de l’efficacité des masques à réduire la quantité de virus expirée dans l’air autour des personnes infectées.

    L’auteur principal, le Dr. Don Milton, professeur de santé environnementale à l’Université du Maryland commente : « nous savons que la variante Delta qui circule actuellement est encore plus contagieuse que la variante Alpha. Nos recherches indiquent que les variantes ne cessent d’évoluer afin d’améliorer leur capacité à voyager dans l’air, nous devons donc prévoir une #ventilation plus efficace et continuer à porter le #masque, en plus de la #vaccination, pour arrêter la propagation du virus ».

    Source : Infectious SARS-CoV-2 in Exhaled Aerosols and Efficacy of Masks During Early Mild Infection
    https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab797/6370149

    The types of face masks brought by participants varied and progressed from single-layer homemade cloth masks to more substantial double-layer cloth masks, surgical masks, double masks, and a KN95 over the course of the year (Table S4).

  • « Des millions de personnes vivant dans la précarité subissent une double peine face au virus »
    « Le travail et ses dangers sont rendus invisibles »
    https://alencontre.org/societe/travail-et-sante/le-travail-et-ses-dangers-sont-rendus-invisibles.html

    Entretien avec Annie Thébaud-Mony conduit par Guy Zurkinden

    Gestion néolibérale de la pandémie, mépris des soignants, invisibilisation des cancers professionnels… Sociologue de la santé et du travail, directrice de recherche honoraire à l’Institut national de la recherche médicale, en France, militante infatigable, Annie Thébaud-Mony dénonce la mise en danger généralisée des salariés [1]. Et pointe les terrains de lutte.
    A la lumière de votre expérience de lutte contre des maladies infectieuses, vous critiquez la gestion de la pandémie Covid-19 pratiquée dans de nombreux pays, dont la France. Pourquoi ?

    Annie Thébaud-Mony – En Algérie, dans les années 1970, j’ai participé à des programmes sanitaires de lutte contre la tuberculose, une maladie infectieuse se transmettant de manière similaire au Covid-19. J’y ai appris que, pour arrêter les chaînes de contamination et organiser une prise en charge conséquente des malades, il faut des structures sanitaires au plus proche de la population – et d’abord, de la population la plus vulnérable.

    Plus on développe des soins de première ligne afin de répondre aux besoins de santé de base, plus on traite tôt la maladie, moins elle prendra des formes graves. Cela permet aussi de cerner et d’isoler les clusters, ainsi que de diminuer la pression sur les hôpitaux.

    Certains pays – la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Islande et certains pays asiatiques – ont fait cet effort de prise en charge au plus près de la population. Ils ont eu beaucoup moins de cas graves et de morts.

    En revanche, de nombreux gouvernements, notamment en Europe, ont totalement ignoré cette expérience.

    En France, j’ai été estomaquée de voir que la gestion du Covid-19 ne s’appuyait pas sur les médecins généralistes et les centres de santé, qui sont pourtant un maillon central de la chaîne des soins pour les personnes en situation précaire.

    Tout le monde n’est pas égal face au virus ?
    Face au Covid-19 comme face à toutes les maladies infectieuses, les inégalités sont flagrantes.

    En Seine Saint-Denis, le taux de mortalité dû au Covid-19 est le plus haut de France, en particulier parmi les quartiers défavorisés. C’est lié à plusieurs facteurs : les mauvaises conditions de logement ; le fait qu’y résident de nombreux travailleurs, souvent précaires, œuvrant dans des secteurs « essentiels » et donc fortement exposés au virus ; et les conditions de santé moins bonnes des classes défavorisées. Souvent, les personnes très exposées sont aussi celles qui résident le plus loin de lieux de soins susceptibles de les prendre en charge de manière précoce.

    Ces inégalités sociales jouent aussi un rôle face à la vaccination : les personnes les plus éloignées des systèmes informatiques, sans connexion internet ou téléphone portable, peu informées, ont été le plus souvent écartées des circuits de la vaccination.

    Des millions de personnes vivant dans la précarité subissent ainsi une double peine face au virus. Alors qu’elles devraient être les premières cibles de la politique sanitaire.

    La pandémie révèle-t-elle aussi les limites de nos systèmes de santé ?
    Pour répondre à une pandémie, les droits à l’accès aux soins doivent prendre le pas sur la raison économique.
    Or dans l’ensemble des pays européens, tout comme aux Etats-Unis, les gouvernements essaient de gérer la crise sanitaire sans rien changer à la logique de diminution des dépenses de santé publique – qui accompagne la privatisation en marche depuis trente ans.

    En France, on continue à fermer des hôpitaux et à supprimer des lits, en pleine pandémie. A Paris, la fusion prévue des hôpitaux Bichat et Beaujon aboutira par exemple à la suppression de 300 lits en Seine Saint-Denis, le département le plus touché par la pandémie !

    En refusant de remettre en cause la marchandisation de la santé, les gouvernements laissent l’épidémie se répandre et faire toujours plus de victimes.

    Les effets de cette politique vont bien au-delà du Covid-19. En France, les cancers sont devenus la première cause de mortalité, avec 157 000 décès par an. Or lors de la première vague, les autorités ont obligé les services de cancérologie à déprogrammer les soins, faute de lits et de personnel suffisants. Conséquence : en 2020, un quart des cas de cancer n’ont pas bénéficié de diagnostic dès les premiers symptômes. Cela représente environ 100 000 malades sur les 400 000 nouveaux cas de cancer survenant chaque année en France. Or le diagnostic précoce est un facteur déterminant pour éviter le décès en raison du cancer !

    Cela fait pourtant des années que les soignants demandent plus de moyens…
    En France, la pandémie est arrivée dans un moment de forte résistance des soignants contre le démantèlement du système de santé publique.

    Au début, le pouvoir a fait l’éloge des professionnels, les a fait applaudir. Mais il ne s’est jamais intéressé à l’activité réelle des soignants et à leurs conditions de travail. Au contraire, il a fait sauter leurs congés et les a obligés à travailler dans des conditions inadmissibles.

    La première vague passée, le gouvernement Macron a ignoré les revendications du personnel. Plutôt que d’améliorer les conditions de travail, de retisser un véritable réseau de soins de santé de base gratuits dans les villages, les quartiers, il a choisi la politique la pire qui soit : « surveiller et punir », soi-disant au nom de la santé. Les salarié·e·s pourront même être licenciés s’ils n’ont pas de pass sanitaire ! C’est le contraire d’une stratégie de santé publique, qui doit être à la fois démocratique et bienveillante. La santé publique ne se fait pas contre les gens, mais avec eux.

    Vous dénoncez aussi la mise en danger de certaines catégories de travailleurs…
    Dès le début de la pandémie, nous avons subi une politique de « double standard » : pendant qu’une partie de la population était confinée au nom de la santé publique, l’autre était contrainte de se rendre au boulot dans des conditions sanitaires parfois déplorables.

    En tant que simple citoyenne je pouvais me faire verbaliser si je sortais sans mon attestation. En revanche, un employeur qui ne protégeait pas ses salariés n’encourait aucune sanction. Des inspecteurs du travail ont même été sanctionnés pour avoir voulu renforcer les mesures de prévention sur les lieux de travail !

    Comment expliquer ce refus de prendre en compte les risques liés au travail ?
    Tout travailleur devrait avoir le droit de ne pas être mis en danger sur son lieu de travail. Or ce droit est aujourd’hui largement bafoué – pour le Covid-19, mais aussi bien au-delà.

    Cette situation est le fruit des rapports de domination qui traversent notre société. En France, dès la fin des années 1970, les entreprises ont pu licencier à leur guise. Cela a entraîné une augmentation spectaculaire du chômage. Cette situation a été instrumentalisée afin d’escamoter le contenu du travail réel : les conditions de travail, les risques qu’elles peuvent représenter pour la santé des salariés, voire pour leur vie, tout cela a été effacé devant l’impératif de l’emploi, la peur que des places de travail soient supprimées.

    Le travail vivant est ainsi devenu invisible… et les travailleurs qui l’effectuent aussi, à commencer par les moins qualifiés – la plupart des gens ne connaissent pas, par exemple, le nom de la personne qui nettoie leur palier, leur escalier ou leur bureau !

    Cette invisibilisation du travail a été intériorisée par les salariés eux-mêmes : dans beaucoup d’entreprises, des enquêtes révèlent un niveau d’exposition affolant à des produits toxiques. Mais si on en discute avec les salariés, ils répondent qu’ils doivent d’abord nourrir leur famille. Au sein des syndicats, la question de la santé au travail est aussi un parent pauvre, par peur pour « l’emploi ».

    On retrouve ce biais dans le corps médical : les médecins ne s’intéressent presque jamais au travail des malades. Pour déterminer l’origine d’une maladie, ils se contentent souvent de questions sur les comportements individuels.

    La santé au travail et les maladies professionnelles sont ainsi totalement invisibilisées. C’est le fruit d’une volonté politique.

    Quel est le coût de cette invisibilisation ?
    Nous menons deux enquêtes auprès de patients atteints de cancer – une dans le Vaucluse (depuis 2017), l’autre en Seine-Saint-Denis (dès 2002). Les résultats sont effrayants. L’étude réalisée en Seine-Saint-Denis a montré que, sur plus de 1200 patients suivis, 85% ont été lourdement exposés à une multiplicité de substances cancérogènes. La raison : dans une série de métiers exposés comme la construction, le travail des métaux, la réparation automobile et la maintenance industrielle, le nettoyage et la gestion des déchets, il n’existe aucune mesure de protection de la santé digne de ce nom. La réglementation concernant l’exposition aux cancérogènes n’est pas mise en application par les employeurs et ces derniers ne sont jamais sanctionnés pour de telles infractions.

    Ce n’est pas tout. Dans nos deux enquêtes, aucune victime de cancer ne s’est appuyée sur le dispositif de suivi médical destiné aux personnes exposées à des cancérogènes au travail. Or si ces suivis existaient, on pourrait prévenir les risques à la source. En leur absence, on perd la mémoire des lieux de travail exposés.

    Les conséquences de cette négligence sont graves : non seulement les salariés continuent à tomber malades et/ou à mourir en raison de leurs conditions de travail, mais de nombreuses friches industrielles exposent ensuite les habitants de quartiers entiers à des produits cancérogènes.

    On retrouve une situation semblable pour ce qui est du recours aux pesticides en milieu agricole.

    Comment affronter cette réalité ?
    Nous vivons une situation très dure sur le plan de la précarisation du travail et de l’emploi. Néanmoins, il est possible de faire bouger les lignes, y compris au niveau syndical, et de poser le problème de la santé avec les salariés eux-mêmes, à partir de situations très concrètes.

    On pourrait citer de nombreux exemples. L’usine Eternit à Albi, au sud de la France, a produit des fibres d’amiante de 1973 en 1997. Confrontés à la mort de leurs collègues, atteints de cancers, les salariés se sont organisés et ont œuvré au sein des syndicats pour faire prendre conscience des dangers de l’amiante et formuler des revendications. Ils ont exigé, d’une part, que les cancers dus à ce matériau soient reconnus comme maladie professionnelle. De l’autre, ils ont insisté sur la nécessité d’arrêter la production d’amiante, en raison de ses dangers pour la santé. En 2005, des salariés et l’association des familles des victimes ont déposé ensemble une plainte pénale contre l’entreprise pour homicide involontaire.

    En avril 2019, l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame a causé une pollution au plomb très importante. Le gouvernement n’a pas traité ce problème sérieusement, car il voulait reconstruire au pas de charge, dans la perspective des JO de 2024. Les travailleurs chargés de la manutention et du nettoyage du site et de ses environs n’ont pas été informés du danger, ni protégés. Face à ce scandale sanitaire, un collectif s’est constitué. Depuis deux ans, il unit des associations de défense de la santé, des syndicats d’enseignants, de fonctionnaires de la Mairie, des transports, de la préfecture de police, ainsi que le collectif nettoyage de l’Union départementale de Paris. Leur lutte a permis d’avoir accès aux informations concernant le niveau de plomb sur certains lieux de travail, d’y faire de la décontamination, etc. En juillet, l’association Henri Pézerat [1928-2009, directeur de recherche du CNRS, chimiste, toxicologue et lanceur d’alerte] de défense de la santé, du travail et de l’environnement, au sein de laquelle je milite, le syndicat CGT et deux familles de riverains ont déposé une plainte pénale pour mise en danger de la vie d’autrui. Cette plainte fait le lien entre pollution professionnelle et environnementale.

    Le monde du travail garde-t-il son potentiel transformateur ?
    Les vrais changements sociaux ne peuvent venir que du bas – de l’action de travailleurs et travailleuses militants, alliés parfois avec des scientifiques qui décident aussi d’agir.

    Durant la pandémie, j’ai été, par exemple, impressionnée par la manière dont certains enseignant·e·s ont réussi à repenser et poursuivre leur mission pédagogique auprès des élèves, en situation de pandémie. Dans le secteur agricole, il est aussi frappant de voir les réseaux qui se construisent à l’occasion de la transition, avec des circuits de distribution différents, des liens entre producteurs.

    Je pense aussi aux syndicalistes du secteur pétrochimique qui, après l’explosion de l’usine d’engrais AZF à Toulouse, en 2001, ont dénoncé le rôle délétère pour l’environnement joué par les multinationales – des questions qui reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène avec le mouvement pour le climat.

    Ces luttes et ces expériences – avec bien d’autres – sont le fruit de prises de conscience, dans des milieux populaires, de de la nécessité de changer une société insoutenable. Elles passent par une reprise en main du travail et de son organisation par les travailleurs eux-mêmes, non seulement en tant que travailleurs mais aussi comme citoyens.

    C’est une voie difficile, à l’heure où le droit du travail a été fortement affaibli. Mais elle est incontournable.
    (Entretien publié dans le journal du SSP Services publics, n° 13, 3 septembre 2021, Lausanne)

    #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination #vaccin #vaccins #vaccination #travail #france #santé #capitalisme #économie #surveillance #conditions_de_travail #racisme #politique #inégalités #AZF #éternit #amiante #multinationales #double_standard #pass_sanitaire

  • 83 personnes infectées lors d’une soirée dans un club réservée aux vaccinés et aux récemment rétablis RTBF X.L.
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_83-personnes-infectees-lors-d-une-soiree-dans-un-club-reservee-aux-vacci
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    Un nouveau cas pose question, survenu en Allemagne la semaine dernière : un club de Munster avait en effet organisé le 3 septembre une fête réservée aux vaccinés et aux personnes rétablies.

    Et sur les 380 personnes présentes, pas moins de 83 ont été contaminées. Jusqu’ici, tous les certificats vérifiés étaient pourtant valides, selon la presse allemande. Et les conditions d’hygiène (dont la ventilation) étaient jugées « exemplaires » par l’administration.
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    Il est en effet prouvé que le vaccin réduit très fortement les risques de cas graves. Mais avec le variant delta, plus contagieux, la réduction du risque de transmission n’est pas aussi élevée qu’estimée lors des premiers tests, avec le variant classique. On a donc une réduction du risque, mais dans un contexte (lieu clos, contacts rapprochés, personnes qui parlent fort à cause de la musique) où tout est propice à de « super contaminations » par contamination aérosol.

    L’élément rassurant, c’est que la protection contre les cas graves n’est elle pas remise en cause : selon les journaux allemands, les 83 contaminés n’ont développé que de légers symptômes, voire pas de symptôme du tout.

    Et d’autre part, il s’agit du seul événement de ce type (appelé « 2G » en Allemagne), ouvert aux vaccinés et aux personnes rétablies, à avoir provoqué une contamination massive comme celle-là, au contraire de ce qui s’était passé aux Pays-Bas et en France en juillet, où les foyers s’étaient multipliés.

    #Allemagne #Munster #vaccin #vaccins #vaccination #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination

  • Contaminants found in Pfizer vaccine in cities near Tokyo and Osaka The Japan Times - Kyodo 15/09/2021
    https://www.japantimes.co.jp/news/2021/09/15/national/contaminants-pfizer-tokyo-osaka

    Foreign matter has been found in five unused vials of Pfizer Inc.’s COVID-19 vaccine in two cities near Tokyo and one in Osaka Prefecture, local governments said Tuesday.

    The vials containing a white floating matter belong to the same lot, FF5357, according to the cities of Sagamihara and Kamakura, both in Kanagawa Prefecture, and Sakai in western Japan.


    Vials of Pfizer Inc.’s COVID-19 vaccine in February | KYODO

    The three cities have asked Pfizer to analyze the substances.

    The contaminants were discovered at three vaccination sites in Sagamihara between Saturday and Tuesday, one site in Kamakura on Sunday and one site in Sakai on Tuesday.

    All three cities said that they did not use the doses containing the foreign matter while continuing to administer doses bearing the same lot number that were confirmed not contaminated.

    Last month, the health ministry halted the use of around 1.63 million doses of Moderna Inc.’s COVID-19 vaccine as a precaution after foreign substances were discovered in numerous vials.

    #vaccin #vaccins #vaccination #Pfizer #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #Japon

  • Effectiveness of the first component of Gam-COVID-Vac (Sputnik V) on reduction of #SARS-CoV-2 confirmed infections, hospitalisations and mortality in patients aged 60-79: a retrospective cohort study in Argentina - EClinicalMedicine
    https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(21)00406-5/abstract

    The study results indicate that in real life the first component of the Sputnik V vaccine confers high protection against laboratory-confirmed SARS-CoV-2 infections, COVID-19 hospitalisations and deaths in a population of 60-79 years of age.

    This effect was consistent in all subgroups tested.

    Our results could provide support for delaying the second dose in countries facing vaccine shortages to allow for higher population coverage with a single dose.

    Assessing the effectiveness of a single dose for a longer follow-up period than the 83 days tested in this study could be crucial to identifying the most appropriate length of time the second dose can be delayed.

    #vaccination #vaccins

  • #SARS-CoV-2 #Reinfection: A Case Series from a 12-Month Longitudinal Occupational Cohort
    https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab738/6359055

    Out of 7,980 individuals monitored during the six-month study period, 768 team staff, arena staff, third-party vendors, players, or household members of any of these groups reported or were found to have recovered from a prior infection defined as a confirmed positive RT-PCR test result plus symptoms, sequential positive RT-PCR, and/or presence of antibodies (in unvaccinated individuals) at any point since the emergence of the COVID-19 pandemic; seven of these experienced reinfections after a documented first infection. The reliable documentation of first infection coupled with serial testing, during, and after reinfection, maximized the likelihood of detecting reinfections.

    […]

    The average time between primary infection and reinfection was 152 days (median=182; range: 25 to 204 including the immunocompromised case) which is consistent with a previous study on reinfection [2].

    [..,]

    The presence of antibodies at time of reinfection in these cases highlights the question: to what degree do certain quantitative results from commercially available antibody tests indicate protection from SARS-CoV-2 infection? Spike protein-directed antibody levels correlate well with virus-neutralizing titers [5], but the precise level of neutralizing antibodies necessary for protection from reinfection, and the translation of such levels to commercially available antibody tests remains unclear.

  • Un #vaccin 100% français administrable par voie nasale, contre la #COVID-19 : résultats pré-cliniques positifs | INRAE INSTIT
    https://www.inrae.fr/actualites/vaccin-100-francais-administrable-voie-nasale-contre-covid-19-resultats-pre-cl

    Ce candidat vaccin protéique anti-#SARS-CoV-2 s’appuie sur l’expertise de l’équipe BioMap dans la conception de #vaccins_muqueux. En effet, en partenariat avec la Biotech Vaxinano, l’équipe a déjà réussi à développer un candidat vaccin efficace pour protéger les singes de la toxoplasmose. Ce #vaccin_nasal, stable, non toxique et sans adjuvant, est basé sur l’utilisation des protéines totales de l’agent infectieux produites au sein de l’équipe et encapsulées dans des nanoparticules à base d’amidon et de lipides (Technologie Vaxinano).

    Le candidat vaccin nasal anti-SARS-CoV-2 repose sur le même procédé. Ainsi, la composante protéique vaccinale conçue et produite au sein de l’équipe a été encapsulée par la Biotech Vaxinano. Le vaccin, constitué de la protéine Spike et de protéines virales non soumises à mutation, permettrait d’être protecteur quelles que soient les mutations virales et la souche de #coronavirus circulante.

    Ce vaccin a été testé in vivo en essais pré-cliniques sur modèle murin. Deux administrations par voie nasale, espacées de trois semaines, induisent une forte réponse immunitaire humorale - notamment des Immunoglobulines A muqueuses, neutralisantes (IgA2) et polyspécifiques, c’est-à-dire efficaces sur les différents variants de Sars-CoV-2 - et cellulaire, au niveau des cavités nasales et des poumons.

    L’efficacité protectrice de ce vaccin a également été testée en termes de survie et d’absence de signes cliniques : après vaccination et infection, 100% des individus ont survécu, et aucun signe clinique (détresse respiratoire, perte de poids...) n’a été observé, à la différence du groupe non vacciné et infecté. De plus, le vaccin candidat a été testé en termes de contagiosité sur le modèle hamster syrien, qui restitue la physiopathologie humaine de la Covid-19, et les résultats sont sans appel : les animaux vaccinés et infectés ne montrent aucune charge virale pulmonaire et nasale détectable, à l’inverse des animaux infectés non vaccinés présentant de fortes quantités d’ARN viral dans les poumons et les cavités nasales. Ces résultats, très prédictifs de l’efficacité d’un vaccin sur l’humain, permettent de conclure à l’abrogation totale de la contagiosité entre individus.

  • Contrôle dans population partiellement vaccinée - Modélisation #COVID-19
    https://modelisation-covid19.pasteur.fr/evaluate-control-measures/impact-partially-vaccinated-population

    En juin 2021, nous avions étudié comment la #vaccination partielle de la population française pourrait changer l’épidémiologie du SARS-CoV-2 et avions exploré les implications pour le contrôle d’un possible rebond épidémique durant l’automne 2021. Nous présentons une mise à jour de ce travail prenant notamment en compte les changements suivants :

    La couverture vaccinale a atteint des niveaux supérieurs aux hypothèses faites en juin ;
    Les dynamiques observées cet été ont confirmé la très haute transmissibilité du variant Delta ;
    De nouvelles données suggèrent que, même si les vaccins restent très efficaces contre les formes sévères, la protection vaccinale contre l’infection diminue pour le variant Delta.
    Le variant Delta donne lieu à des formes plus sévères.

    Dans notre nouveau scénario de référence, nous faisons l’hypothèse que le nombre de reproduction de base R0 est égal à 5 (contre R0=4 dans l’analyse de juin), que le risque d’hospitalisation augmente de 50% pour les personnes infectées par le variant Delta et que la vaccination diminue le risque d’infection de 60% pour le variant Delta (contre 80% dans l’analyse de juin). Par ailleurs, nous faisons l’hypothèse d’une couverture vaccinale de 70% chez les 12-17 ans, 80% chez les 18-59 ans et 90% chez les plus de 60 ans (contre 30%-70%-90% dans l’analyse de juin). Nous continuons à faire l’hypothèse que la vaccination réduit le risque d’hospitalisation de 95% et le risque de transmission si une personne vaccinée est infectée de 50%.

    Les principaux résultats de l’étude sont que :

    Les adultes non-vaccinés contribuent de façon importante à la pression sur l’hôpital. Dans notre scénario de référence, les personnes non-vaccinées de plus de 60 ans représentent 3% de la population mais 43% des hospitalisations. Il est essentiel que la couverture vaccinale chez les plus fragiles soit aussi haute que possible.

    Les personnes non-vaccinées contribuent de façon disproportionnée à la transmission. Des mesures de contrôle ciblant cette population pourraient maximiser le contrôle de l’épidémie tout en minimisant l’impact sociétal par rapport à des mesures non ciblées.

    Avec le variant Delta, les personnes vaccinées sont moins bien protégées contre l’infection, même si la protection reste très élevée contre les formes graves. Par ailleurs, plus la population est vaccinée, plus la proportion de vaccinés parmi les cas augmente. Dans notre scénario de référence, on s’attend à ce qu’à peu près la moitié des infections aient lieu chez des personnes vaccinées (alors que ce groupe représente plus de 70% de la population). Il est donc important que les personnes vaccinées continuent à respecter les gestes barrières et porter un masque pour se protéger de l’infection et éviter de contaminer leurs proches.

    Nous nous attendons à ce qu’un tiers des infections ait lieu chez les enfants et adolescents (contre près de la moitié dans nos estimations de juin). Ceci tient à la part relative plus importante des infections chez les adultes du fait de la baisse de l’efficacité vaccinale contre l’infection avec le variant delta, et à la proportion plus élevée d’adolescents qui se sont vaccinés comparativement aux hypothèses de la simulation de juin.

    Etant donné les caractéristiques du variant Delta, l’arrêt de toutes mesures de contrôle pourrait conduire à un stress important sur le système de santé. Il est donc important que les efforts actuels pour limiter la transmission soient maintenus. Grâce à la vaccination, l’intensité des mesures nécessaires pour que les hospitalisations restent à des niveaux gérables devrait être moindre que ce qu’il fallait avant la campagne de vaccination. Alors que les confinements en 2020 ont réduit les taux de transmission de 70-80%, des réductions de 20-30% pourraient maintenant suffire pour fortement réduire l’impact sur le système de santé. Ces réductions pourraient potentiellement être obtenues en appliquant les gestes barrières, le port du masque, un certain degré de distanciation physique, le Tester-Tracer-Isoler et le pass sanitaire. Par ailleurs, l’augmentation de la couverture vaccinale peut également réduire l’impact sanitaire du #SARS-CoV-2. Il faut rester vigilant face à toute dégradation de la situation.

    • Covid-19 : la vaccination en France encore insuffisante pour endiguer l’épidémie
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/06/covid-19-la-vaccination-en-france-encore-insuffisante-pour-endiguer-l-epidem

      Selon des modélisations de l’Institut Pasteur mises en ligne lundi 6 septembre, l’épidémie pourrait rebondir, avec un pic de 5 200 hospitalisations quotidiennes, si toutes les mesures de contrôle étaient levées.

      Devenus bon gré mal gré des champions de la vaccination, les Français n’en ont pour autant pas fini avec le Covid-19. Face à un virus bien plus contagieux et dangereux que celui apparu début 2020, le vaccin seul ne suffira pas à empêcher une nouvelle vague épidémique. Selon des modélisations de l’Institut Pasteur mises en ligne lundi 6 septembre, même avec un niveau d’immunisation élevé (70 % des 12-17 ans, 80 % des 18-59 ans et 90 % des 60 ans et plus), l’épidémie pourrait rebondir, avec un pic de 5 200 hospitalisations quotidiennes, bien au-delà de la première ou de la seconde vague, si toutes les mesures de contrôle étaient levées.
      « Cet impact important peut surprendre, mais lors de la première vague on estime que 5 % des Français ont été infectés – sans doute moins chez les plus fragiles qui avaient moins de contacts – et cela a suffi à déborder le système de santé », souligne Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur et membre du conseil scientifique. « Même avec une couverture de 90 % chez les plus âgés, cela signifie qu’il reste encore 10 % de personnes vulnérables, soit trois fois plus que la population infectée lors de la première vague », détaille-t-il, en précisant que le variant Delta augmente le risque d’hospitalisation de 50 % par rapport au variant Alpha, lui-même plus dangereux que le virus historique.

      Même élevée, la couverture vaccinale reste insuffisante pour faire barrage au virus, d’autant que plusieurs études parues cet été suggèrent que le vaccin ne protège que partiellement contre l’infection. « Si les vaccinés ont plus de chance d’être infectés et de transmettre, le virus va continuer à circuler et les non vaccinés vont finir par se faire infecter », explique le modélisateur. Dans le scénario de l’Institut Pasteur, les plus de 60 ans non vaccinés (3 % de la population) représentent ainsi 43 % des hospitalisations.

      « La situation des enfants est particulièrement préoccupante »

      Les enfants et adolescents (22 % de la population française) apparaissent, quant à eux, les plus exposés avec 33 % des contaminations. Autorisée depuis le 15 juin, la vaccination des 12-17 ans, a décollé avec l’instauration du passe sanitaire, applicable pour eux à partir du 30 septembre : 50 % de cette tranche d’âge est complètement vaccinée et près de 65 % ont reçu au moins une dose.

      « La situation des enfants est particulièrement préoccupante », relèvent les auteurs de l’étude, inquiets des conséquences qu’un tel niveau de contamination aura à l’école. « La faible couverture vaccinale chez les enfants les expose à des fermetures de classes, avec un impact délétère sur leur éducation et leur santé mentale », soulignent-ils. Par ailleurs, même si le Covid-19 est le plus souvent chez les enfants et les adolescents une maladie bénigne, un grand nombre d’infections pourrait se traduire par un nombre d’hospitalisations pédiatriques important. La dernière semaine d’août, un peu plus de 10 100 cas ont été diagnostiqués chez les 0-9 ans, et un peu plus de 20 100 cas chez les 10-19 ans, contre 800 et 3 100 respectivement il y a un an à la même période.

      Des modélisations sont en cours pour mieux apprécier ce risque en France, alors que des épidémiologistes tirent déjà la sonnette d’alarme dans d’autres pays. Une étude américaine estime ainsi qu’entre un quart et la moitié des écoliers du primaire pourraient être contaminés au cours des trois premiers mois d’école, même en étant masqués. Ces résultats dépendent de différents facteurs, comme la part de la population déjà immunisée contre le virus (après une infection ou une vaccination) ou les mesures de contrôle à l’extérieur de l’école, mais donnent une idée de la rapidité avec laquelle le virus peut se propager.

      Minimiser la circulation du virus dans les établissements scolaires

      « Aux Etats-Unis, je pense que les écoles représentent un environnement à risque, car les classes sont pleines, et qu’il n’est pas possible de respecter une distance de deux mètres entre les élèves », indique au Monde Julie Swann, professeur à l’université de Caroline du Nord, qui pilote l’une des six équipes chargées par les Centers for disease control (CDC) de modéliser l’épidémie. Avec la multiplication des infections en milieu scolaire, « il sera plus difficile pour les étudiants de poursuivre leur apprentissage », craint-t-elle, inquiète aussi du risque pour certains enfants de développer un Covid long.
      Selon elle, tester au moins la moitié des élèves une fois par semaine permettrait de réduire de 22 % les cas de Covid-19 dans les classes où les élèves sont peu immunisés, un résultat en ligne avec celui de la modélisatrice Vittoria Colizza, qui a publié en août une étude sur les mesures à mettre en œuvre pour minimiser la circulation du virus dans les établissements scolaires. « La fréquence des tests et l’adhésion des élèves sont clés, expliquait-elle au Monde, à quelques jours de la rentrée. Il ne suffit pas de réaliser un dépistage une seule fois, à la rentrée par exemple, car des enfants négatifs au moment du test parce que contaminés récemment peuvent être contagieux quelques jours plus tard. »

      Dans la population générale, les modélisations de l’Institut Pasteur suggèrent qu’une réduction de 20 % à 30 % du taux de transmission du virus (le « R » dans le jargon), par rapport à un scénario sans mesure, pourrait être suffisante pour que la vague reste en dessous ce qui a été observé en mars et en novembre 2020. « Avec toutes les mesures actuelles, on peut espérer que la réductino soit déjà de cet ordre-là », explique Simon Cauchemez en rappelant que les confinements des premières vagues avaient permis d’atteindre des réductions de 70 % à 80 %.

      « La grande incertitude est le point de départ. Dans notre scénario nous avons pris pour hypothèse un R de 5, mais d’autres modélisateurs jugent que c’est optimiste et tablent sur un R de 6 », ajoute le scientifique, en précisant qu’après dix-huit mois de mesures de contrôles il est très difficile d’évaluer le taux de transmission d’un virus. Cela revient-il à dire qu’on pourra passer l’hiver sans mesures supplémentaires ? « On peut espérer que ça passe. Il faut être très prudent et vigilant. Si on voit que cela a tendance à exploser de façon plus importante qu’attendue, il faut être capable de réagir rapidement pour casser la dynamique », avance le modélisateur.

      Le règne de l’info en continu s’accompagne de beaucoup de retards.

  • Actualité - #COVID-19 : extension de l’utilisation de la bithérapie d’#anticorps_monoclonaux #casirivimab/#imdevimab chez certains patients hospitalisés - ANSM
    https://ansm.sante.fr/actualites/covid-19-extension-de-lutilisation-de-la-bitherapie-danticorps-monoclonau

    Par ailleurs en prévention :

    L’association casirivimab et imdevimab est indiquée en prophylaxie pour certains patients âgés de 12 ans et plus qui présentent un risque d’évolution vers une forme grave de la maladie* (consulter les protocoles d’utilisation thérapeutique) :

    – en prophylaxie pré-exposition de l’infection à #SARS-CoV-2 chez les patients non répondeurs à la vaccination (qui n’ont pas développé d’anticorps) ou non éligibles à la #vaccination ;

    – en prophylaxie post-exposition (cas contact) de l’infection à SARS-CoV-2 chez les patients non répondeurs ou faiblement répondeurs à la vaccination, ou non éligibles à la vaccination.

    * risque élevé d’évolution vers une forme grave de la maladie = « patients immunodéprimés, à risque de complications ou âgés de plus de 80 ans. »

  • Waning Immunity Is Not a Crisis, Right Now - The Atlantic
    https://www.theatlantic.com/science/archive/2021/09/waning-immunity-not-crisis-right-now/619965

    Doser les #anticorps chez les vaccinés (ou anciens infectés) en dehors d’une période de contact avec le virus donne un faux aperçu du statut immunitaire :

    Checking someone’s #SARS-CoV-2 antibody levels when there’s no virus around can be a bit deceptive, […]. In the absence of a threat, immune cells are quiescent. But the capacity for protection remains intact: When new invaders arrive, they’ll reawaken our defenses. That’s why post-vaccine infections, when they do happen, tend to be milder, shorter, and less likely to spread to other people. When the new threat resolves, levels of antibodies and active immune cells decrease again. “You could call that ‘waning,’” Pepper, of the University of Washington, told me. “But that’s just how it works.”

    Mais il arrive un moment où l’immunité finit quand même par disparaître :

    Immune memories don’t last forever. Eventually, even the grizzled B and T cells in the body’s reserves might permanently retire. That’s when protection against disease and death could start to take a tumble, and when experts start to get worried.

    Pour certains experts il faudrait multiplier les rappels de #vaccins pour empêcher cet épuisement :

    Some officials, including CDC Director Rochelle Walensky, have suggested that upticks in post-vaccine coronavirus infections are a sign of what’s to come, and that giving people extra shots could be a way to jog the immune system’s memory before it fades away.

    The same rationale applies to many multi-dose vaccines: The first shot introduces the body to the notion of a threat; the ones that follow clinch the concept that the danger is real and worth taking seriously. A triple-jab regimen is already built into several well-established vaccines, including the ones that block HPV and hepatitis B; others require four or five inoculations before they take.

    Mais, pour la plupart des experts et pour différentes raisons, cela semble incertain sinon douteux pour le sars-cov2 :

    But according to most of the experts I spoke with for this story, the immunological argument for a COVID-19 booster this early is shaky at best.

    To start with, the recent numbers on vaccine effectiveness aren’t really that alarming. Vaccinated people are indeed getting infected with SARS-CoV-2 more frequently than they were a few months ago. But these breakthroughs remain fairly uncommon. Recent reports from the CDC show that the Moderna and Pfizer-BioNTech vaccines were blocking infection at rates of up to about 90 percent in the spring, when the vaccines had barely begun their rollout en masse; now those stats are hovering around the 60s and 70s, still a remarkable feat. (That doesn’t mean that 30 to 40 percent of vaccinated people are getting infected; rather, immunized people are 60 to 70 percent less likely than unimmunized people to be infected if they’re exposed.) Numbers from other studies look to be in a similar ballpark. And these stats might even undersell the vaccines’ benefits: Many “infections” are found simply through the detection of viral genetic material—with no guarantee that this material is active, infectious, or anything more than the carnage left behind from a victorious immune attack.

    The outlook is even better when you consider symptomatic cases of post-vaccine COVID-19. Early reports, including Moderna’s and Pfizer’s original study estimates, put the vaccines’ efficacy against symptomatic illness in the range of 90 to 95 percent. More recent studies now document rates in the 80s, even when facing off against Delta—a variant for which the vaccines weren’t originally formulated.

    Certaines constatations en faveur d’une multiplication des rappels seraient biaisées :

    Some reports from Israel appear to paint a more dire portrait: A few preliminary numbers released by the country’s Ministry of Health suggested that vaccine effectiveness against both infection and symptomatic disease had dipped to about 40 percent. But Çevik, of the University of St. Andrews, told me that these and other data reporting heftier declines are messy and might actually overestimate the problem. Across countries, early vaccine recipients tended to be older, in slightly worse health, and in higher-risk professions than those who got injected later on. That alone could make the protection that they got seem less impressive in comparison. Also, when initial effectiveness numbers were calculated, people were adhering more to physical distancing and masks. Measured these days, amid more lax behavior, risk of infection would rise. And as more of the unvaccinated have been infected, their collective immunity has grown, making them, too, less susceptible to the virus—which could make the effectiveness of vaccines look lower.

    Il faut distinguer #protection contre l’infection de protection contre l’hospitalisation et la mort ;

    “The point isn’t to protect you from getting even a tiny amount of virus in your body,” she said. We’re not out to eradicate positive test results: “That’s not what vaccines do.”

    Si l’utilité de la multiplication des rappels est incontestable dans certains cas… :

    As for boosters, the pros and cons will vary by context. For people who never responded well to their first vaccines, including people who are moderately or severely immunocompromised, additional shots will be very important, Omer said. Their third jabs don’t provide an extraneous “boost” so much as they help complete the original inoculation schedule.

    … cette utilité est incertaine dans les autres cas :

    For the rest of us, though, the perks are harder to visualize. In someone with a fully functional immune system whose defenses were already substantially shored up by their first shots, more doses would probably increase antibody production. That, in turn, could further cut down on infection and transmission, Gommerman told me. Very early data hint that this may be happening in Israel, which is already boosting widely. But it’s not clear how long that preventive bump would last . Ellebedy, of Washington University in St. Louis, said boosters would have “real gain” only if they expanded on the body’s capacity to manufacture antibodies long term, instead of just fueling a temporary boom-and-bust . It’s especially unclear whether that would happen with yet another injection of the original vaccine recipe, delivered to the arm—as opposed to, say, a nasal spray with Delta-specific ingredients.

    En conclusion, en l’état actuel de la pandémie et des connaissances, la multiplication non sélective des rappels se ramène à verser de l’eau dans un verre déjà bien rempli… :

    Right now, some forms of vaccine effectiveness are slipping, but the most important ones aren’t. Unless that changes, widespread boosters in already vaccinated countries are likely to provide diminishing returns, like topping off a drink that’s already on the verge of spilling over.

    … et pire encore à favoriser l’émergence de nouveaux variants en privant les pays pauvres de lots de vaccins :

    In the meantime, billions around the globe have yet to take a sip at all.

    #immunité

  • #Covid-19 : la transmission par #aérosols, et sa trop lente prise en compte
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/02/covid-19-la-trop-lente-prise-en-compte-de-la-transmission-par-aerosols_60931

    Quel est le mode de transmission privilégié du #SARS-CoV-2 ? Jusqu’ici, les gouttelettes et les surfaces ont été privilégiés, ce qui a freiné la prévention sur la circulation de l’air.

    Non, sans déconner ? Pourtant le prépotent avait dit que c’était un « délire d’experts » non ? Bon, du coup Le Monde y va tout de même avec des pincettes :

    Néanmoins, elle s’aventure aussi sur un terrain moins consensuel en tentant de hiérarchiser les différents modes de contamination, « cette voie [aéroportée] est même plus prévalente que reconnue habituellement », estime-t-elle. Or, début juillet, dans un avis scientifique et technique, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rappelait que « la quantification de la contribution des différentes voies de transmission du SARS-COV-2 reste à ce jour rarement documentée ». Selon l’agence, seule une étude américaine de février s’y est risquée tombant sur une répartition environ en trois tiers pour les infections à courte portée, longue portée et par les surfaces.

    J’aime bien la hiérarchisation des avis entre scientifiques et agence gouvernementale, sur le mode « oui mais bon, vous savez ces savants hein, tous plus ou moins dans la lune, alors que l’ANSES, hein, ça c’est de l’officiel ».

    Et heuuu :

    Fin juillet, une équipe américaine des National Institutes of Health, a confirmé, dans une publication en preprint, que le Covid-19 se transmet bien par l’air expiré, sur de longues distances

    J’ai la flemme de rechercher dans les nombreux papiers relayés par @kassem entre autre, mais il me semble qu’il y a beaucoup plus qu’une étude, et que pour un certain nombre ce n’est pas du preprint mais belle et bien publiées, donc validées par les pairs.

  • Eric Topol sur Twitter : “Just published NEJM Breakthrough infections in health care workers before and during the #Delta wave mRNA Vaccine effectiveness vs symptomatic infections dropped from 94% to 66% [95% CI 49,77]” / Twitter
    https://twitter.com/EricTopol/status/1433172826819813376

    Remember the primary endpoint of the clinical trials for covid vaccines was reduction in symptomatic infections. That’s what this is about.

    It is NOT about protection from hospitalization or deaths, which is still well preserved by these vaccines at 6 months + Delta

    Source;

    Resurgence of #SARS-CoV-2 Infection in a Highly Vaccinated Health System Workforce | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2112981

    #vaccination #vaccins

  • #Covid-19 : le nouveau #variant B.1.621 du #SARS-CoV-2, surveillé de près par l’OMS
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/01/covid-19-l-oms-surveille-un-nouveau-variant-du-sars-cov-2-baptise-mu_6092941

    Le variant Mu a été détecté pour la première fois en Colombie en janvier. Depuis, il a été signalé dans d’autres pays d’Amérique du Sud et en Europe. « Bien que la prévalence mondiale du variant Mu parmi les cas séquencés ait diminué et soit actuellement inférieure à 0,1 %, sa prévalence en Colombie (39 %) et en Equateur (13 %) a constamment augmenté », a expliqué l’OMS.

  • #Covid-19 et les capteurs de CO2 à la rentrée scolaire - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-pourquoi-les-capteurs-de-co2-seront-essentiels-a-la-rentre

    Nous savons aujourd’hui que le #coronavirus #SARS-CoV-2 est transmis principalement par #aérosols : des micro-gouttelettes que l’on expire en éternuant, toussant, parlant ou même juste en respirant, et qui restent en suspension dans l’air pendant de longues périodes. Il est estimé que l’on envoie dans l’air jusqu’à 7.200 particules d’aérosol par litre d’air expiré, dans lesquels un patient atteint de Covid-19 peut libérer jusqu’à 105 à 107 copies du génome du coronavirus ! Face à ce constat, les chercheurs encouragent depuis des mois à ouvrir les fenêtres régulièrement afin de ventiler les pièces fermées et les nettoyer de ces aérosols.

    Mais combien de fenêtres faut-il ouvrir ? Et pendant combien de temps ? Des questions complexes qui dépendent de la pièce, du nombre de personnes à l’intérieur, du vent et de la saison. “L’air est très complexe. Il n’y a pas une règle simple, comme ‘lavez-vous les mains pendant 20 secondes’”, expliquait l’ingénieure environnementale Cath Noakes à New Scientist. La solution est donc d’estimer la quantité d’aérosols dans une pièce, pour savoir si on a ventilé suffisamment ou pas. Et pour cela, les capteurs de CO2 sont essentiels, car ils donnent une idée du taux de ventilation. “La quantité de CO2 vous dit quelle quantité de l’air dans cette pièce a déjà été respirée par d’autres personnes”, poursuivait-elle.

    Interrogé par le magazine Marianne, le physicien François Pétrélis, membre du Projet CO2 (groupe de chercheurs qui préconise l’utilisation de ces capteurs pour limiter la dissémination du coronavirus) expliquait plus en détail : “Avec une méthode d’absorption infrarouge, le capteur va donner une valeur en partie par million (ppm). Et l’on sait que le CO2 va montrer à quel point il y a de la respiration dans la pièce, ce qui permet de se faire une idée de l’excès d’aérosol présent.”

    À New York, pas de capteurs, pas de classe

    L’#aération des salles de classe est de plus en plus prise au sérieux. À New York, par exemple, ces #capteurs ont été installés dans toutes les écoles et leur niveau de CO2 est publié par le Département d’éducation de la ville. En plus de ces capteurs, toutes les salles de classe y sont équipées de deux #purificateurs d’air qui nettoient l’air d’une pièce quand la #ventilation n’est pas suffisante. “

    #contamination #enfants #écoles #universités

  • Predictors of Nonseroconversion after SARS-CoV-2 Infection - Volume 27, Number 9—September 2021 - Emerging Infectious Diseases journal - CDC
    https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/9/21-1042_article

    Nombre de personnes testées très faible, 72 au total.

    Not all persons recovering from severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) infection develop SARS-CoV-2–specific antibodies. We show that nonseroconversion is associated with younger age and higher reverse transcription PCR cycle threshold values and identify SARS-CoV-2 viral loads in the nasopharynx as a major correlate of the systemic antibody response.

    […]

    Conclusions

    In summary, we show that patients with low #SARS-CoV-2 viral loads in their respiratory tract are less likely to mount a systemic antibody response. Although we cannot formally exclude false-positive RT-PCR results in some participants, PCR contamination is highly unlikely as an explanation for our findings (Appendix). We also show that clinical illness does not guarantee seroconversion and that laboratories with highly sensitive RT-PCR assays are more likely to detect serologic nonresponders. These results provide an explanation for the puzzling variability of #seroconversion in different cohorts.

    The fact that a considerable fraction of RT-PCR positive persons fail to seroconvert has practical implications. Such persons remain undetected in seroprevalence studies, including in vaccine studies that assess protection from asymptomatic infection by measuring antibodies to antigens not included in the vaccine.

    Seroconverters and nonseroconverters will probably also respond differently to #vaccination. Recent studies revealed that seropositive persons have a heightened antibody response after the first, but not the second, dose of an mRNA vaccine, suggesting that a single dose is sufficient. Serologic nonresponders might not exhibit a similarly heightened anamnestic response, but resemble SARS-CoV-2 naive persons, as was observed for 1 previously infected vaccinee who never seroconverted (14). Finally, RT-PCR positive persons who experienced COVID-19 symptoms might be less inclined to seek vaccination, believing they are protected, but our results caution against this assumption.

    Comparing race/ethnicity, sex, and symptom severity, we failed to find a significant association with serostatus (Table), although we did observe a trend for increasing antibody positivity with increasing symptom severity (Appendix Figure 2). We also found no significant differences in seroconversion between patients reporting or not reporting various symptoms…

    #anticorps #immunité

    • Rappel :

      Covid-19 : pourquoi une infection par le SARS-CoV-2 n’est pas toujours synonyme d’un test sérologique positif
      https://seenthis.net/messages/895090

      ... théoriquement on peut imaginer que l’organisme parvienne à se débarrasser du coronavirus sans recourir aux anticorps ?

      SF-K : Oui, effectivement. Lorsque nous avons vérifié la réponse des lymphocytes T des partenaires qui avaient eu des symptômes mais étaient séronégatifs, on a constaté que chez plusieurs d’entre eux, elle était du même type que celle de leur partenaire « cas index ». Cela signifie qu’ils ont probablement été exposé au virus. Leur réponse T a peut-être été tellement efficace qu’elle a éliminé le virus, ou qu’ils n’ont eu besoin que de peu d’anticorps pour y parvenir, lesquels sont en quantité si faibles qu’ils n’ont pas pu être détectés ou ont disparu rapidement ensuite.

      Reste le cas des patients symptomatiques qui n’ont ni anticorps, ni réponse cellulaire T significative. Chez eux, on peut imaginer que la réponse immunitaire innée, immédiate, a suffi à éliminer le virus. Ils n’auraient donc pas eu besoin de déclencher le reste du processus.

  • Vaccin Moderna : l’agent contaminant serait une particule métallique

    Officiellement, la source de contamination des lots de vaccins Moderna livrés au Japon et suspendus par précaution reste inconnue. Mais des informations dans les médias japonais témoignent que le ministère de la Santé japonais est sur une piste et progresse dans l’identification de la substance étrangère.

    Selon la chaîne télévision japonaise NHK citant des sources du ministère de la Santé, la substance étrangère découverte dans des lots de vaccins Covid-19 de Moderna livrés au Japon et qui a justifié la suspension par les autorités de la vaccination avec les doses suspectes, serait une particule métallique.


    La découverte de ces lots contaminés est un nouveau revers dans la campagne de vaccination pour le Japon alors qu’il lutte pour persuader de nombreuses personnes - en particulier les plus jeunes - de se faire vacciner. (Crédits : Reuters)

    Jeudi dernier, les responsables du ministère ont prévenu les 863 sites de vaccination répartis dans tout le pays de cesser l’utilisation des quelque 1,63 million de doses en provenance du sous-traitant européen Rovi, dont l’usine est située en Espagne.

    Cette décision est intervenue plus d’une semaine après que le distributeur national, Takeda Pharmaceutical, ait reçu des informations faisant état d’une contamination de certains flacons.

    La substance étrangère serait une particule métallique
    Un responsable du ministère de la Santé a déclaré que l’identité de l’agent contaminant n’avait pas été confirmée. Mais la NHK a rapporté que selon ses sources du ministère de Santé, la particule avait réagi à la présence d’aimants et était donc soupçonnée d’être un métal.

    La nouvelle pourrait constituer un nouveau revers pour la campagne de vaccination -très en retard- du Japon alors qu’il lutte pour persuader de nombreuses personnes - en particulier les plus jeunes - de se faire vacciner.

    Le ministère avait déclaré que la suspension des lots Moderna était une précaution. Le ministère de la Santé affirmait que ces substances étrangères n’ont été découvertes pour l’instant que dans des flacons faisant partie du lot 3004667, mais les flacons de deux autres lots provenant de la même chaîne de production et fabriqués à la même période ont par précaution également été mis de côté.

    Annulations de vaccinations et retard accru du programme
    Cependant, cette décision a incité plusieurs entreprises japonaises à annuler les vaccinations des travailleurs et le régulateur européen des médicaments, l’EMA, à lancer une enquête.

    Il était prévisible que l’affaire n’en reste pas là car, dimanche, deux préfectures japonaises ont déclaré avoir découvert de nouveaux lots contaminés et suspendu la vaccination avec les doses suspectes.

    Le sous-traitant espagnol Rovi enquête dans son usine
    La société pharmaceutique espagnole Rovi, qui embouteille les vaccins Moderna pour des marchés autres que les États-Unis, a déclaré que la contamination pourrait être due à un problème de fabrication dans une de ses lignes de production.

    Un autre responsable a déclaré qu’il faudrait un certain temps pour confirmer combien d’injections du lot contaminé avaient déjà été administrées au Japon.

    Jusqu’à présent, environ 54% de la population japonaise a reçu au moins une dose, selon un traqueur de vaccins de Reuters.

    Pas de particules aimantées dans les vaccins ?
    L’affaire est intéressante à plus d’un titre et s’il y a un enjeu sanitaire, il semble qu’il y ait aussi l’enjeu d’une curiosité scientifique à élucider car elle fait courir bien des imaginations sur les réseaux sociaux (TikTok et Instagram notamment), à en croire le quotidien français Le Figaro  qui titrait le 1er juin dernier : « Non, les vaccins anti-covid ne contiennent pas de particules aimantées » https://www.lefigaro.fr/sciences/non-les-vaccins-anti-covid-ne-contiennent-pas-de-particules-aimantees-20210 . Dans cet article, Julien Bobroff, physicien et professeur des universités à Paris-Saclay, un physicien appelé à la rescousse, explique que les vaccins ne peuvent contenir des particules aimantées. Le Figaro cite aussi un autre physicien, Eric Palm, qui explique dans une animation vidéo sur le site de la BBC : « Non, votre injection n’est pas magnétique » https://www.bbc.com/news/av/57207134 .

    La suite payante de l’article : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/vaccin-moderna-l-agent-contaminant-serait-une-particule-metallique-891335.

    #vaccin #vaccins #vaccination #Moderna #covid-19  #sante #santé  #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #Japon #Espagne #particules #Julien_Bobroff #Eric_Palm

  • #COVID-19 : Comment il se transmet à la maison | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-comment-il-se-transmet-la-maison

    … le taux d’attaque secondaire parmi les membres du foyer est de 32%.

    […] les auteurs estiment qu’en réalité, ce taux d’attaque à domicile est très supérieur. […]
     
    32%, c’était avant …c’était avant l’émergence de la variante #Delta, plus infectieuse, ce qui suggère aujourd’hui un taux d’attaque secondaire actuel à domicile nettement plus élevé.

    […]
     
    32% c’est sans la #promiscuité ou concentration excessive de personnes vivant au domicile : l’étude confirme « l’évidence » soit la promiscuité de vie comme facteur déterminant de risque de propagation à d’autres membres du ménage. Ainsi, le taux d’attaque apparaît significativement plus élevé dans les foyers des #minorités.

    « Il est très difficile de suivre les #directives de #santé_publique dans certaines #conditions_de_vie », écrivent les auteurs, « dans certaines situations, il devient presque impossible de s’isoler ou même de respecter la distanciation physique ».

    Source :
    Household transmission of #SARS-CoV-2 in the United States : living density, viral load, and disproportionate impact on communities of color | Clinical Infectious Diseases | Oxford Academic
    https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab701/6349288

  • Dr Zoë Hyde sur Twitter : « Our calculations of expected outcomes are based on the original strain of #SARS-CoV-2, because we don’t yet know how much more severe the delta variant is. But if we use preliminary estimates of increased severity, we project many more hospitalisations and deaths than shown here. » / Twitter
    https://twitter.com/DrZoeHyde/status/1431277347672522753

    Les #modélisations prévoient des centaines de milliers de morts si les restrictions sont levées avant que la couverture vaccinale ne soit supérieure à 90%, enfants compris.

    Et il ne s’agit que de l’Australie.

    #covid-19

  • #SARS-CoV-2 Infections and Hospitalizations Among Persons Aged ≥16 Years, by Vaccination Status — Los Angeles County, California, May 1–July 25, 2021 | MMWR
    https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/mm7034e5.htm

    5 fois moins d’infection et 29 fois moins d’hospitalisation chez les vaccinés.

    Concerne essentiellement le #variant #delta

    Efforts to increase #COVID-19 #vaccination, in coordination with other prevention strategies, are critical to preventing COVID-19–related hospitalizations and deaths.

  • #Belgique : Mouscron : les salles de sport belges attirent un public français dépourvu de pass sanitaire
    https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_mouscron-les-salles-de-sport-belges-attirent-un-public-francais-depourvu

    Ils sont Français, fans de sport et ils n’ont pas de pass sanitaire. Dans leur pays, les salles de sport leur sont inaccessibles. Comme ils n’habitent pas trop loin de la frontière, ils la traversent pour venir faire leurs exercices dans des salles belges, comme à Mouscron. « C’est super pratique » nous explique une cliente de la chaîne Basic-Fit. « Mon abonnement est également valable en Belgique. Je peux continuer à me maintenir en forme en venant ici. Sinon j’aurais dû résilier mon abonnement ».

    Cet afflux de Français ne concerne qu’"un nombre très limité de clubs frontaliers", précise Kevin Ayeni, responsable marketing Benelux de la célèbre chaîne de salles de sport. Dans ces lieux-là, les créneaux horaires se remplissent plus rapidement. "J’ai remarqué qu’il y avait énormément de places en France, du côté de Tourcoing, par exemple, note une cliente qui vit en Belgique. Par contre, ici, à Mouscron, j’ai dû m’y prendre deux jours à l’avance pour avoir un créneau ce matin. C’est compliqué".

    « Je me sens en sécurité »
    C’est davantage ce délai qui pose problème aux clients belges qu’une question de sécurité. « Personnellement, je me sens en sécurité », poursuit notre interlocutrice. "Tout le monde désinfecte sa zone. Avant, après, tout le monde porte le masque. Un appareil sur deux ne fonctionne pas pour qu’on puisse avoir de l’espace…"

    Chez Universal Fitness, une autre salle mouscronnoise, on accueille les nouveaux arrivants à bras ouverts : « On a des nouveaux inscrits pour la rentrée qui viennent de Lille ou même de plus loin », explique Deborah Devooght, propriétaire de l’établissement. "Certains sont prêts à faire près d’une heure de route pour faire leur sport sans pass sanitaire".

    Patron de salle, pas gendarme
    Ici, on sait que la frontière crée des appels d’air dans l’un ou l’autre sens. Et on ne voit pas pourquoi il faudrait faire preuve de discrimination avec ce public français. « On ne demande pas aux Belges s’ils sont vaccinés ou pas. Donc, les Français ne sont pas plus dangereux que les Belges. On ne va pas leur demander s’ils ont le pass ou pas. Ce n’est pas notre rôle d’enquêter. » Mais c’est leur responsabilité de limiter les risques de transmission. Et pour cela, « On appliquera des règles plus strictes, malgré les assouplissements en vigueur. »
    #Fitness #pass_sanitaire #frontiéres #covid-19 #variants #vaccins #vaccination #sars-cov-2 #vaccin #variant #coronavirus #sars-cov2 #santé #covid

  • Juteux business des tests PCR : Londres inflige 82 cartons rouges et radie 57 prestataires
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/juteux-business-des-tests-pcr-londres-inflige-82-cartons-rouges-et-radie-5

    Face aux multiples irrégularités constatées sur le marché dérégulé des tests PCR outre-Manche, le ministère de la Santé britannique suivi par le gendarme de la concurrence se sont décidés à agir, alors que l’association de défense des consommateurs Which tire le signal d’alarme depuis six mois. Les compagnies aériennes, notamment low cost, critiquent cette libéralisation du marché des tests PCR dont la cherté est pour certains vacanciers, notamment les familles, un frein pour se rendre au Royaume-Uni.


    Le gouvernement a créé un marché où chaque prestataire fait ses prix comme il l’entend. Mais, malgré la grande liberté de commerce dont jouissent les acteurs présents, de nombreuses sociétés sont tentées de tricher. Sur les prix d’abord, mais aussi sur les prestations : certaines ne sont tout simplement pas capables d’assurer jusqu’au bout la transaction dûment payée, et de nombreuses plaintes montrent une incapacité sinon une mauvaise volonté à rembourser les clients lésés. (Crédits : GONZALO FUENTES)

    Contrairement à la France où les tests pour entrer et sortir du territoire sont « gratuits » pour les résidents dans le pays, c’est-à-dire payés par la collectivité et donc totalement encadrés par l’action de service public et d’urgence sanitaire, le gouvernement britannique a choisi de laisser la logistique des tests Covid-19 presque entièrement aux mains du secteur privé.

    Certes, il existe des tests gratuits : ceux pratiqués à l’hôpital public et réservés aux patients symptomatiques. Tous les autres tests sont payants - ceux qui permettent d’obtenir un certificat sanitaire pour entrer ou sortir du Royaume-Uni pour raisons professionnelles ou touristiques.

    La possibilité de commercialiser ce service en pratiquant des prix sans contraintes a abouti à une offre difficile à lire pour les consommateurs mais aussi à contrôler par les autorités : en effet, les prix peuvent varier de 20 livres (*) à... 359 livres (23 euros à 420 euros), et ces différences sont en quelque sorte justifiées par les autorités elles-mêmes, https://www.find-travel-test-provider.service.gov.uk/test-type/amber#list-of-test-providers qui exposent sans inhibition l’argument du « niveau de prestation » offert :

    « Les prix peuvent différer d’un fournisseur à l’autre pour un certain nombre de raisons, par exemple pour refléter différents niveaux de support client. Contactez les fournisseurs pour obtenir des informations détaillées sur les produits et les prix. Certains fournisseurs peuvent proposer une gamme de forfaits à des prix différents avec des compléments supplémentaires, tels que la livraison premium », indique le gouvernement sur son site Gov.uk

    Parmi les centaines de sociétés qui se sont engouffrées sur ce nouveau marché et qui ont été accréditées par les autorités, on compte bien sûr les établissements physiques classiques comme des cliniques (aux prix élevés) mais aussi de nouveaux entrants comme des fournisseurs via internet. Ces prestataires en ligne proposent de fournir des kits de tests à domicile, d’assurer la logistique des prélèvements, la vérification médicale en laboratoire, et enfin la délivrance de résultats officiels permettant à tous les demandeurs testés négatifs de pouvoir présenter un certificat ad hoc pour pouvoir se rendre à l’étranger ou être autorisé à résider au Royaume-Uni.

    Le gouvernement a donc créé un marché où chaque prestataire fait ses prix comme il l’entend. Mais, malgré la grande liberté de commerce dont jouissent les acteurs présents, de nombreuses sociétés sont tentées de tricher. Sur les prix d’abord, mais aussi sur les prestations : certaines ne sont tout simplement pas capables d’assurer jusqu’au bout la transaction dûment payée, et de . . . . . . .

    #test_pcr #pcr #tests #bénéfices #finance #gros_sous #covid-19 #coronavirus #sars-cov-2 #pandémie #covid #santé #cas_contact #travail #contacttracing #covid19 #Angleterre

  • Presque 200 morts de la COVID-19 en Israël la semaine dernière Par Amy Spiro
    https://fr.timesofisrael.com/presque-200-morts-de-la-covid-19-en-israel-la-semaine-derniere

    Mais l’injection de rappel suscite des espérances : Avec 1,4 million d’Israéliens qui ont reçu une 3e dose, les premiers chiffres signalent une forte protection face au virus
    Au cours de la semaine passée, 198 personnes atteintes par la COVID-19 en Israël sont mortes – avec plus de 40 décès qui ont été enregistrés pendant le week-end seulement, selon les statistiques qui ont été transmises par le ministère de la Santé dimanche soir. Les chiffres semblent néanmoins confirmer les espoirs suscités par la campagne de rappel et notamment celui qu’une troisième dose pourrait aider à renverser la tendance à la hausse constatée dans le nombre d’infections.


    Des médecins du Magen David Adom transfèrent un patient atteint du coronavirus à l’hôpital Hadassah Ein Kerem à Jérusalem, les autres hôpitaux étant saturés suite à une forte augmentation du nombre d’infections au coronavirus en Israël, le 15 août 2021. (Menahem KAHANA / AFP)
    Depuis l’apparition de l’épidémie de COVID-19 au sein de l’État juif, 6 830 personnes ont succombé suite à une forme grave de la maladie en Israël, selon le ministère. Seize se sont éteintes dimanche matin et en début d’après-midi, 20 samedi et 21 vendredi. Alors que le nombre de nouveaux cas de coronavirus grimpe en flèche en Israël en raison de la prédominance sur le territoire du variant Delta, très contagieux, le nombre de morts a également augmenté ces derniers mois.

    En juin, sept personnes étaient décédées des suites de la COVID-19 dans le pays. En contraste, plus de 350 sont mortes depuis début août.

    Les responsables expliquent que la vaste majorité des personnes gravement atteintes par le coronavirus ne sont pas vaccinées, même si de nouveaux cas parmi les citoyens vaccinés sont devenus plus communs avec une immunité qui semble s’être affaiblie – un problème auquel Israël s’est attaqué en lançant une campagne de rappel.

    Plus de 1,4 million d’Israéliens ont d’ores et déjà bénéficié d’une troisième dose, selon les données du ministère. La campagne a commencé en date du 1er août, par les citoyens de 60 ans et plus, et elle a été depuis ouverte à tous les Israéliens de 40 ans et plus, ainsi qu’aux personnels de santé, aux enseignants et aux femmes enceintes.

    Dimanche soir, 75 % des Israéliens âgés de 70 à 79 ans avaient reçu une injection de rappel. Ce pourcentage est de 60 % chez les citoyens de 60 ans à 69 ans, de 36 % chez les personnes de 50 à 59 ans, et de 10 % chez les 40 à 49 ans – qui n’ont l’autorisation de recevoir cette troisième dose que depuis vendredi dernier.

    Les responsables israéliens espèrent que cette campagne pourra stopper la hausse des nouveaux cas et l’augmentation du nombre de cas graves de la COVID-19 afin de parvenir à éviter l’imposition de mesures drastiques et notamment celle d’un confinement national – ce serait le quatrième depuis l’apparition de l’épidémie au sein de l’État juif.

    Dimanche soir, 669 personnes étaient hospitalisées dans un état grave. Il y a une semaine, ce chiffre était de 535 et il y a un mois, il était de 76.

    Les responsables de la santé ont averti que le nombre de cas graves pourrait atteindre, dès la mi-septembre, les 2 400 si le rythme des contaminations se maintient tel qu’il est actuellement.

    Mais de premières données émanant du ministère de la Santé et qui ont été rendues publiques dimanche soir par la Douzième chaîne semblent indiquer que les Israéliens qui ont bénéficié d’une injection de rappel sont hautement protégés contre la maladie. Selon ces données, seulement 0,2 % du 1,1 million d’Israéliens ayant reçu une troisième dose ont été testés positifs à la COVID-19 – une étude réalisée sur les Israéliens ayant bénéficié du rappel il y a plus de sept jours.

    En valeur absolue, le nombre de porteurs de la maladie, parmi les personnes qui ont bénéficié d’une troisième dose, est de 2 790. Sur ce chiffre, seuls 187 (0,01 %) ont été hospitalisés et 88 ont développé des cas graves. Moins de 15 sont morts – mais le reportage n’a pas donné le nombre exact.

    Les données n’ont pas été diffusées publiquement par le ministère, et aucune vérification indépendante n’a pu être réalisée.

    Vendredi, la docteure Sharon Alroy-Preis, à la tête des services de santé publique au sein du ministère de la Santé, a fait part devant les caméras de la Douzième chaîne de son optimisme prudent face aux effets du rappel.

    « C’est un optimisme qui reste prudent et nous constatons une réduction de la morbidité », a déclaré Alroy-Preis qui a ajouté espérer que les injections de rappel seront bientôt mises à disposition de la population toute entière.

    Eran Segal, professeur à l’institut Weizmann des Sciences et haut-conseiller du gouvernement sur la question du coronavirus, a partagé le même point de vue, la semaine dernière.

    « Les chiffres ont été bons ces derniers jours », a-t-il expliqué devant les caméras de la Douzième chaîne. « Bien sûr, c’est trop tôt et nous devons attendre, mais une tendance à l’amélioration se profile réellement par rapport aux semaines précédentes ».

    Il a noté que l’augmentation du nombre de cas graves ralentissait.

    « Le rappel paraît, une fois encore, augmenter par trois l’efficacité de la protection en comparaison avec les personnes qui n’ont reçu que deux doses », a-t-il continué. « Cela multiplie par cinq ou six fois la protection contre les formes graves de la maladie. »

    #vaccination #crise_sanitaire #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #santé #Israel