• 30 avril 2021, l’#OMS reconnaît la contamination par #aérosols (seulement dans la version anglaise pour l’instant)...
    https://www.who.int/news-room/q-a-detail/coronavirus-disease-covid-19-how-is-it-transmitted

    Current evidence suggests that the virus spreads mainly between people who are in close contact with each other, typically within 1 metre (short-range). A person can be infected when aerosols or droplets containing the virus are inhaled or come directly into contact with the eyes, nose, or mouth.

    The virus can also spread in poorly ventilated and/or crowded indoor settings, where people tend to spend longer periods of time. This is because aerosols remain suspended in the air or travel farther than 1 metre (long-range).

    ... bien que sans tambour ni trompette
    https://www.nytimes.com/2021/05/07/opinion/coronavirus-airborne-transmission.html

    #sars-cov2 #transmission

  • Reaching ‘Herd Immunity’ Is Unlikely in the U.S., Experts Now Believe - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/05/03/health/covid-herd-immunity-vaccine.html

    Unnerving scenarios remain on the path to this long-term vision.

    Over time, if not enough people are protected, highly contagious #variants may develop that can break through vaccine protection, land people in the hospital and put them at risk of death.

    “That’s the nightmare scenario,” said Jeffrey Shaman, an epidemiologist at Columbia University.

    How frequent and how severe those breakthrough infections are have the potential to determine whether the United States can keep hospitalizations and deaths low or if the country will find itself in a “mad scramble” every couple of years, he said.

    #immunité #sars-cov2 #covid-19 #immunité_collective

  • Effectiveness of the BNT162b2 Covid-19 Vaccine against the B.1.1.7 and B.1.351 #Variants | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2104974



    (#Vaccin Pfizer/variants britannique et sud-africain)

    Effectiveness was estimated to be 87.0% (95% CI, 81.8 to 90.7) against the B.1.1.7 variant and 72.1% (95% CI, 66.4 to 76.8) against the B.1.351 variant [...]

    The BNT162b2 vaccine was effective against infection and disease in the population of Qatar, despite the B.1.1.7 and B.1.351 variants being predominant within the country; however, vaccine effectiveness against the B.1.351 variant was approximately 20 percentage points lower than the effectiveness (>90%) reported in the clinical trial1 and in real-world conditions [...] Nevertheless, the reduced protection against infection with the B.1.351 variant did not seem to translate into poor protection against the most severe forms of infection (i.e., those resulting in hospitalization or death), which was robust, at greater than 90%.

    #vaccins #sars-cov2

  • Prof. Christina Pagel sur Twitter : "Data is available up to week ending 17th April. Firstly raw counts ( excluding B.1.1.7 ("Kent") which is dominant) shows rapid growth of B.1.617 ("India") over last 4 weeks. S Africa (B.1.351) and B.1.525 variants are not growing in absolute numbers. 2/10 https://t.co/snf995FLYJ" / Twitter
    https://twitter.com/chrischirp/status/1389273191030403082

    #sars-cov2 #variants #Angleterre

  • Sheila, ambassadrice du gouvernement pour le vaccin AstraZeneca ? La chanteuse refuse
    https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210423.OBS43187/sheila-ambassadrice-du-gouvernement-pour-le-vaccin-astrazeneca-la-chanteu


    . . . . .
    Jean Castex et Sheila ne partiront pas en vacances ensemble. La chanteuse a fait une mise au point tonitruante ce vendredi 23 avril, alors que son nom circule dans la presse depuis mercredi. Le gouvernement aurait songé à elle pour une campagne de communication autour de l’AstraZeneca. Problèmes : elle n’a pas été contactée, et ne veut pas de ce projet.

    « Je trouve très embarrassant de se retrouver associée à un projet de campagne de vaccination lié à une marque de laboratoire sans avoir été contactée ni de près ni de loin », fustige la chanteuse Sheila sur Twitter. L’artiste de 75 ans souhaite ainsi mettre un terme aux rumeurs qui laissent entendre qu’elle participerait à un plan de communication pour inciter les Français à se faire vacciner avec l’AstraZeneca.
    . . . . .

    #jean_castex #Shella #santé_publique #crise_sanitaire #communication #covid-19 #vaccination #vaccin #santé #vaccins #sante #en_vedette #coronavirus #france #santé_publique #sars-cov-2 #sars-cov2

  • Covid-19 dans le monde : l’Allemagne durcit sa loi pour pouvoir imposer des restrictions sur tout le territoire
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/13/coronavirus-dans-le-monde-le-royaume-uni-remplit-son-objectif-pour-la-vaccin


    A Dresde, en Allemagne, le 12 avril.
    JENS SCHLUETER / AFP

    En Allemagne, durcissement de la loi anti-Covid et couvre-feux

    Le gouvernement allemand a approuvé, mardi, un durcissement de sa loi lui permettant d’imposer des restrictions harmonisées sur tout le territoire pour mieux combattre la pandémie de Covid-19. Cette loi confère à l’Etat des pouvoirs accrus face aux régions, avec lesquelles les tensions s’étaient multipliées. Jusqu’ici, les mesures de lutte contre le coronavirus ont été décidées laborieusement entre le gouvernement et les Länder, compétents en matière sanitaire en vertu du fédéralisme allemand.
    Ce projet, qui doit encore être ratifié par le Bundestag, prévoit que si l’incidence, qui mesure les infections sur une semaine, est supérieure à 100 pendant trois jours, l’Etat fédéral imposera des couvre-feux nocturnes, la réduction des contacts entre personnes privées ou encore la fermeture de magasins jugés non essentiels, a annoncé la chancellerie.

  • Comment les fêtards ont donné naissance à la 3e vague en Thaïlande ...
    https://diasp.eu/p/12737107

    Comment les fêtards ont donné naissance à la 3e vague en Thaïlande

    Les participants à la vie nocturne de Thaïlande ont fait grimper en flèche les nouvelles infections au Covid-19 au cours des dernières semaines.

    Depuis le 22 mars, les clients et le personnel des clubs ont propagé la variante britannique hautement contagieuse à plus de 500 personnes dans le pays.

    En réponse, le gouvernement a annoncé la fermeture de tous les lieux de divertissement dans 41 provinces.

    Alors que les Thaïlandais prient pour que le cluster ne déclenche pas une troisième vague incontrôlable de Covid-19, les critiques se plaignent bruyamment que la Thaïlande n’a pas su tirer de leçon.

    Les pubs et les bars ont été la source de plusieurs épidémies auparavant, mais les efforts pour empêcher la transmission du virus ont apparemment (...)

  • Ce qu’il faudrait que tout le monde sache sur les #aérosols - Atoute.org
    https://www.atoute.org/n/article399.html

    Tout le monde ou presque a entendu parler de ces aérosols, mais les données qui suivent ne semblent pas avoir été correctement assimilées :

     Les aérosols émis en espace clos par les sujets infectés peuvent y persister très longtemps après leur départ, jusqu’à plusieurs heures.

     Le port d’un #masque_chirurgical n’est pas une sécurité suffisante si l’on « baigne » dans un volume d’#air riche en aérosols infectants.

     Respirer longtemps un air faiblement contaminé équivaut à respirer brièvement un air fortement contaminé.

     Si l’on porte son masque 90% du temps dans une pièce contaminée, on n’est pas protégé à 90%, mais à 0%

     Un sujet infecté qui parle ou chante émet beaucoup plus d’aérosols qu’un sujet infecté qui reste calme et muet.

     Le renouvellement de l’air est un élément majeur de la protection contre les aérosols contaminants. De même, les activités extérieures, surtout s’il y a des mouvements d’air, sont très peu contaminantes, même sans masque et en présence de sujets infectés, et doivent toujours être privilégiées.

     Ouvrir une fenêtre dans une pièce est souvent insuffisant pour renouveler l’air correctement.

    Reprenons ces éléments en détail :

    [...]

    #sars-cov2 #covid-19

  • “Coronation”, d’Ai Weiwei : “Mon film montre l’étendue du contrôle des mentalités en Chine”
    https://www.telerama.fr/ecrans/coronation-dai-weiwei-mon-film-montre-letendue-du-controle-des-mentalites-e

    Vidéaste, architecte, sculpteur, blogueur, photographe, documentariste… Touche-à-tout, Ai Weiwei s’impose comme l’artiste dissident chinois le plus connu au monde. Il en a payé le prix : régulièrement menacé dans son pays, emprisonné quatre-vingt-un jours pour avoir, entre autres, dénoncé la corruption des autorités locales après le tremblement de terre du Sichuan, il a fini par quitter la Chine il y a six ans pour l’Europe, d’où il continue à défendre les droits humains à travers un art contestataire multiforme.
    Après Human Flow, sorti dans les salles françaises en 2017, qui dénonce le sort réservés aux migrants, il propose un documentaire sur le confinement à Wuhan, entre janvier et avril 2020, grâce aux vidéos envoyées par des activistes sur place. Visible sur Explore, la nouvelle plateforme d’Apple TV+, lancée ce jeudi 18 mars (1), Coronation explore, à travers des images chocs, inédites, le quotidien étouffant et ultra contrôlé des habitants, la gestion high-tech de la pandémie de Covid par les autorités. Depuis les environs de Lisbonne, où il vit désormais, le plasticien de 63 ans nous a parlé du film, de ce qu’il révèle de l’évolution de son pays, et partage ses indignations d’artiste en exil.

    Pourquoi vous êtes-vous installé au Portugal ?
    J’avais besoin de trouver un endroit ensoleillé et connecté à la nature. Après avoir dû quitter Pékin, je me suis d’abord installé pendant quatre ans à Berlin, où j’ai enseigné à l’université des Arts, mais cela ne me convenait pas, je n’aimais pas cette ville. Mon fils étudiait en Angleterre, à Cambridge, j’y ai donc ensuite vécu un moment, mais j’ai développé une allergie à l’enseignement et l’environnement académiques. J’habite désormais en dehors de Lisbonne, où je me suis construit un atelier. J’essaie de m’installer vraiment, après soixante-trois ans passés à vivre quasiment comme un SDF parce que mon pays ne m’a jamais accepté.

    Pourquoi, et dans quelles conditions, avez vous décidé de réaliser Coronation ?
    Pour comprendre ma démarche, il faut rappeler qu’en 2003 déjà, lorsqu’est survenue l’épidémie de Sras, j’avais réalisé un court-métrage sur le sujet, Eat, Drink, and be Merry. Cela m’a préparé à ce qui se passe aujourd’hui, car l’histoire se répète : les autorités commencent par cacher, museler l’information, ce qui leur permet de maintenir une prétendue stabilité, mais surtout de conserver leur pouvoir. Au moment du confinement, j’avais de nombreux contacts à Wuhan : des artistes, des activistes, des familles, des patients dans les hôpitaux qui, tous, se sont retrouvés dans une ville verrouillée, où ceux qui ne suivent pas les consignes peuvent se retrouver en garde à vue. Je leur ai proposé de filmer le quotidien de plusieurs habitants, et certains ont commencé à prendre des images, de manière clandestine, avec leur smartphone. Tous les jours, je collectais les séquences qu’ils m’envoyaient par Internet. C’était choquant d’être immergé, à travers leurs yeux, au cœur de cette situation dramatique.

    https://www.youtube.com/watch?v=CA0Hzkbkg78

    Vos preneurs d’images ont-ils pris de gros risques ?
    Paradoxalement, le tournage était à la fois difficile et facile pour eux. Le fait de porter un masque les rendait moins repérables. Et face au danger de l’épidémie, à la mort, à la maladie, les autorités devaient gérer l’urgence, et finalement personne ne prêtait vraiment attention aux personnes qui filmaient.

    Dans ce documentaire, vous montrez à la fois l’efficacité des méthodes chinoises – surtout comparée à la France à la même période – et le côté inhumain, la manière dont le gouvernement a écrasé les individus comme un rouleau compresseur.
    Davantage que développer une argumentation théorique sur les responsabilités ou les causes du virus – ce qui dépasse mes compétences –, j’ai cherché à mettre en évidence le fonctionnement de ce capitalisme autoritaire, à travers des expériences personnelles. Par exemple, l’un des protagonistes essaie de récupérer les cendres de son père, décédé du Covid à l’hôpital. Or les autorités l’empêchent de le faire sans être accompagné d’un membre du parti communiste. Comment gérer cette situation, lorsqu’on est privé d’intimité ? Le film révèle à quel point le contrôle social, le contrôle des mentalités est fort en Chine. Vous ne pouvez pas vivre votre peine en privé. Au contraire, on vous incite à « célébrer » votre chagrin à travers la fidélité au parti. Prendre part à cette grande et puissante machine représente, là-bas le plus grand honneur, la gratification suprême.

    Coronation éclaire la raison pour laquelle la Chine est si puissante : le pays est constitué de 1,4 milliard d’êtres humains qui restent unis grâce à un intense lavage de cerveau. Les citoyens ne débattent pas, ne discutent pas des droits de l’homme ni de la liberté d’expression. Même les jeunes générations ! Dans une scène, on les voit, en pleine pandémie, lever le poing devant le drapeau, et prêter serment en disant qu’elles sont prêtes à obéir, protéger le parti, se sacrifier pour lui, et garder ses secrets. Mais de quels secrets parle-t-on ? Et pourquoi faut-il garder des secrets ? Ce genre de manifestation montre que personne ne remet en cause l’autorité.

    Un an après, que sont devenus les protagonistes et les preneurs d’images de Coronation ?
    Les personnes qui ont filmé n’ont pas été inquiétées. Concernant celles qu’on voit à l’écran, je n’ai le droit de parler que de deux d’entre elles. La première était un ouvrier qui faisait partie des volontaires venus construire les hôpitaux provisoires à Wuhan. Il s’est retrouvé enfermé dans la ville, sans ressources, et a dû vivre dans un parking insalubre pendant plusieurs mois. Une fois rentré chez lui, il n’a pas pu payer les traites de sa voiture, s’est retrouvé dans une totale détresse financière. Un jour, il a rempli le réservoir, il a lavé la voiture, et s’est pendu à un arbre. Cet homme, très doux, timide, a fait partie de ceux qui ont aidé à juguler la pandémie, et n’y a gagné que de la souffrance. C’est une tragédie…

    https://www.youtube.com/watch?v=uL4X26wEDQw

    Quant à celui qui voulait récupérer, seul, les cendres de son père, il n’a toujours pas réussi à le faire. De nombreuses personnes qui, comme lui, ont contesté cette immixtion de l’État dans leur intimité se sont retrouvées dans la même situation de blocage, de deuil impossible.

    Comment le gouvernement chinois a-t-il réagi vis-à-vis du film ?
    La police secrète a contacté ma mère pour dire que le film était problématique. Mais après l’avoir vu les autorités semblent l’avoir trouvé plutôt honnête, et visiblement elles ne sont pas très en colère. Alors que la Chine est constamment pointée du doigt par l’opinion publique, Coronation ne cherche pas de coupables. Moi-même, le film ne me paraît pas si critique. Il révèle les difficultés liées à la pandémie, plutôt que les responsabilités.

    Un an après, Wuhan est devenu la vitrine du triomphe chinois sur le virus, et les opérations de propagande se sont multipliées. Que pensez-vous de la situation actuelle ?
    D’un point de vue purement sanitaire, la Chine peu se féliciter d’avoir effectivement géré la crise. D’une certaine manière, cette pandémie lui a permis de prouver à son peuple qu’avec son régime autoritaire, elle a fait mieux que les États-Unis, le Royaume-Uni, ou l’Allemagne. Aujourd’hui, non seulement elle prétend mieux protéger la vie des gens, mais se révèle aussi de plus en plus confiante et décomplexée dans la manière dont elle les contrôle. En instaurant notamment un « QR code », une carte de santé qui enregistre n’importe quelle activité : où vous êtes, à qui vous parlez, ce que vous achetez… Cette mainmise totale sur les individus est visiblement acceptée, car l’on constate que la population est de plus en plus nationaliste.

    Plus généralement, si on compare avec la période du Sras, la Chine est plus arrogante. Elle comprend mieux la manière dont fonctionne le capitalisme occidental et maîtrise le jeu des grandes puissances. Elle sait qu’elle va être la seule susceptible de profiter économiquement de ce désastre mondial, grâce à sa gestion par le parti unique. Tout le monde obéit au même leader, la nation parle d’une seule voix. De ce point de vue, l’Occident, où les politiciens ont tous des intérêts divergents, servent les intérêts des grandes compagnies, ne peut rivaliser. Surtout dans un moment où de nombreux pays connaissent une crise dans leur propre démocratie.

    Vous avez expliqué, dans le journal La Croix, que la situation en Chine et l’autoritarisme étaient en train de contaminer le monde entier, à cause de la pandémie.
    Il me semble que, même au-delà de la pandémie, les pays occidentaux ont, depuis un moment, de plus en plus de mal à défendre leurs propres valeurs. À mon sens, ils sont hypocrites : ils dénoncent les atteintes à la démocratie, aux droits de l’homme, tout en flattant les autorités chinoises. Rappelez-vous ce moment où, en 2018, votre chef de l’État, Emmanuel Macron, a offert un cheval au président chinois Xi Jinping [lors d’une visite d’État en Chine où des accords commerciaux et de coopération devaient être signés, ndlr]. Quant aux Allemands, ils ont un lien très fort avec la Chine. L’Allemagne ne la critique jamais, et n’a jamais dénoncé la situation au Xinjiang, la région autonome où sont persécutés les Ouïghours… En fait, vos dirigeants admirent la Chine, et la trouvent formidable !

    D’après vous, c’est justement parce qu’aucun pays ne veut fâcher la Chine que Coronation n’a pas pu être montré dans les festivals…
    Nous avons essayé de présenter le film à Venise, à Toronto, à New York. Il a été refusé partout, alors que les retours critiques étaient bons, et qu’il s’agit du premier documentaire indépendant sur le sujet. Il faut comprendre que dans tous ces festivals la Chine représente le marché le plus important. C’est un secret de polichinelle de le dire : aucun pays ne sacrifierait son business, ses intérêts, pour un film comme Coronation… Il suffit de voir comme Hollywood essaie de pénétrer le marché chinois ! L’industrie du cinéma ferait n’importe quoi pour tirer profit de cette manne.

    En tant qu’artiste, pensez vous que la pandémie est en train de changer quelque chose dans la manière de créer, autant en Chine qu’en France ?
    En Chine, pandémie ou non, il n’y a rien qui puisse réellement être qualifié d’art, parce que la censure, en empêchant la liberté, bride aussi l’imagination et le courage. Bien sûr, de bons artistes existent, mais ils ne peuvent pas réellement s’exprimer. De nombreux travaux sont produits, mais ils sont « fake », car en réalité, la population est trop occupée à lutter pour sa survie. Quant à la culture occidentale, je la trouve très indulgente avec elle-même. Elle a créé un marché énorme, sur lequel les œuvres se vendent à un prix astronomique, mais en réalité elle évite de questionner ses propres valeurs. Dans ces conditions, j’estime que l’art occidental est, en partie, corrompu. À l’époque des surréalistes, des artistes comme Picasso, ou Duchamp n’étaient pas seulement des « faiseurs », mais aussi, à leur manière, des philosophes. Mais les artistes d’aujourd’hui ne touchent pas aux vrais problèmes, comme la pandémie, les sujets politiques, la liberté d’expression. Et très peu mettent en cause leur propre gouvernement. Ils se pensent libres, mais c’est un mensonge. Ils ne peuvent pas l’être s’ils ne se battent pas.

    Étant perpétuellement connecté aux problèmes de votre temps, vous n’imaginez pas que l’art soit dénué de contenu politique…
    À partir du moment où vous vivez dans une société et une période données, votre travail est supposé refléter les joies et les peines de votre époque ! Pour moi, séparer les questions politiques et les questions esthétiques est totalement absurde. L’éducation artistique occidentale me paraît à cet égard, problématique. J’ai été professeur d’art en Allemagne, et je trouvais les étudiants paresseux. Ils ne ressentent aucune urgence, parce qu’ils ont une vie confortable, une bonne protection sociale. il y a beaucoup de choses pour lesquelles ils n’ont pas à faire d’effort, et cela n’encourage pas l’esprit critique.

    Vous dites tout cela cela ça mais, dans les pays occidentaux, votre travail est accepté et très reconnu…
    Ce n’est pas tout à fait vrai. Allez dans des musées les plus importants, et demandez-leur s’ils ont une seule œuvre d’Ai Weiwei ! Certaines de mes pièces ont été exposées au Mucem à Marseille, ou au Bon Marché à Paris, j’ai eu droit à une exposition au Jeu de Paume, mais jamais, par exemple, dans des institutions comme le Centre Pompidou. Ce n’est pas grave, et ne me pose pas vraiment de problème. Même si mon père, qui était poète, adorait Paris et la France, où il a fait son éducation dans les années 30. Mais c’était une époque différente…

    Vous semblez porter un regard très négatif sur l’époque dans laquelle vous vivez.
    Je pense au contraire que nous vivons une période fascinante. D’une part, je me sens très chanceux, d’avoir vécu sous le régime autoritaire chinois, puis d’avoir expérimenté le capitalisme à New-York, pendant douze ans lorsque j’étais jeune, et maintenant d’habiter en Europe, d’être toujours vivant, et de continuer à me faire entendre. Par ailleurs, notre courte vie se situe à un moment où elle peut s’étendre à l’infini, grâce aux possibilités offertes par Internet et les réseaux sociaux. Nous vivons dans un système global, qui permet d’avoir conscience de nombreuses situations, de parler de problèmes qui surviennent partout dans le monde, et c’est une première dans l’histoire de l’humanité…

    Aujourd’hui, pouvez-vous retourner en Chine ? Quels sont vos liens avec le pays ?
    Je peux m’y rendre, en revanche, je ne sais pas si je pourrais en sortir. Si j’étais sûr de pouvoir y être en sécurité, j’irais demain, mais ce n’est pas le cas. Tout ce que je peux dire, c’est que pour l’instant, la Chine me laisse tranquille, ainsi que ma famille qui vit toujours là bas. Par ailleurs, je conserve un lien artistique avec le pays. J’y maintiens une activité à travers un atelier de création, mais je ne peux pas trop en parler…

    Vous vivez aujourd’hui dans une ville qui commence tout juste à réouvrir certains lieux après deux mois de confinement. Comment l’avez-vous vécu ?
    Mon existence entière a été confinée, alors je suis habitué ! Lorsque j’étais enfant, ma famille a été envoyée dans un camp de rééducation dans le Xinjiang [en 1958, son père, considéré comme « droitier », a été déporté dans cette région de l’ouest de la Chine, où se trouvent aujourd’hui les camps de concentration des Ouïghours, ndlr]. C’est l’histoire de ma vie ! Le confinement, en fait, me correspond assez bien. Je ne vois pas grand monde. Ici mes amis sont trois chats, un chien et un cochon sauvage. J’ai un voisin, chez qui je vais parfois boire un verre. Je mène une vie tranquille, authentique, et cela me va !

    (1) Une nouvelle offre de vidéo par abonnement dédiée au documentaire, disponible sur l’application Apple TV+, et visible en France, Suisse, Belgique et au Luxembourg. Abonnement : 3,99 €/mois.

    À voir
    on aime beaucoup Coronation, d’Ai Weiwei. Sur Explore.

    Hélène Marzolf

    #Chine #Wuhan #SARS-CoV2 #pandémie #censure #capitalisme_autoritaire

    • https://www.youtube.com/watch?v=K3odScka55A

      ... “efficacy rates,” of around 95%. But the third vaccine introduced in the US, from Johnson & Johnson, has a considerably lower efficacy rate: just 66%. Look at those numbers next to each other, and it’s natural to conclude that one of them is considerably worse. Why settle for 66% when you can have 95%? But that isn’t the right way to understand a vaccine’s efficacy rate, or even to understand what a vaccine does. And public health experts say that if you really want to know which vaccine is the best one, efficacy isn’t actually the most important number at all.

      #covid-19 #sars-cov2 #statistique #vaccine

    • https://en.wikipedia.org/wiki/Vaccine_efficacy

      [...]

      Vaccine efficacy formula

      The outcome data (vaccine efficacy) generally are expressed as a proportionate reduction in disease attack rate (AR) between the unvaccinated (ARU) and vaccinated (ARV), or can be calculated from the relative risk (RR) of disease among the vaccinated group.[3][4][5]

      The basic formula[6] is written as:
      VE= (ARU-ARV): ARU x 100%

      VE = Vaccine efficacy,
      ARU = Attack rate of unvaccinated people,
      ARV = Attack rate of vaccinated people.

      An alternative, equivalent formulation of vaccine efficacy
      VE=(1-RR) x 100%
      where RR is the relative risk of developing the disease for vaccinated people compared to unvaccinated people.

      Testing for efficacy

      Vaccine efficacy differs from vaccine effectiveness in the same way that an explanatory clinical trial differs from an intention to treat trial[clarification needed]: vaccine efficacy shows how effective the vaccine could be given ideal circumstances and 100% vaccine uptake; vaccine effectiveness measures how well a vaccine performs when it is used in routine circumstances in the community.[7] What makes the vaccine efficacy applicable is that it shows the disease attack rates as well as a tracking of vaccination status.[jargon][7] Vaccine effectiveness is more easily tracked than the vaccine efficacy considering the difference in environment;[vague] however, the vaccine efficacy is more expensive and difficult to conduct. Because the trial is based on people who are taking the vaccination and those not vaccinated, there is a risk for disease, and optimal treatment is needed for those who become infected.

      The advantages of a vaccine efficacy have control for all biases that would be found with randomization, as well as prospective, active monitoring for disease attack rates, and careful tracking of vaccination status for a study population there is normally a subset as well, laboratory confirmation of the infectious outcome of interest and a sampling of vaccine immunogenicity.[7][failed verification] The major disadvantages of vaccine efficacy trials are the complexity and expense of performing them, especially for relatively uncommon infectious outcomes of diseases for which the sample size required is driven up to achieve clinically useful statistical power.[7]

      It has been proposed that standardized statements of efficacy be parametrically expanded to include multiple categories of efficacy in a table format. While conventional efficacy / effectiveness data typically shows ability to prevent a symptomatic infection, this expanded approach could include prevention of outcomes categorized to include symptom class, viral damage minor/serious, hospital admission, ICU admission, death, various viral shedding levels, etc. Capturing effectiveness at preventing each of these “outcome categories” is typically part of any study and could be provided in a table with clear definitions instead of being inconsistently presented in study discussion as is typically done in past practice. Some 2021 era COVID-19 studies appear to be implementing similar methods and presentation. Improved methods and presentation remain desirable.[8][9]

      [...]

    • #efficacité_clinique vs.
      #efficacité_sérologique

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccin#Efficacité

      [...]

      L’efficacité clinique d’un vaccin se mesure par la réduction de la fréquence de la maladie chez les sujets vaccinés (taux de protection effectif de la population vaccinée). Elle est parfois estimée par des marqueurs de substitution (taux d’anticorps connus protecteurs)2, mais l’efficacité sérologique (mesurée en laboratoire) ne concorde pas toujours avec l’efficacité clinique (mesurée en épidémiologie de terrain).

      [...]

    • La vidéo est très claire ; elle indique pourquoi on ne peut pas comparer des résultats d’essais conduits dans des contextes différents (en termes d’incidence du virus et des variants présents), et en conclusion rappeller que les 6 vaccins évalués offrent 100% de protection contre un covid qui conduirait à une hospitalisation.

  • Les vaccins protègent aussi ceux qui ne les reçoivent pas Nathan Jeffay - 5 avril 2021 - Time of israel
    https://fr.timesofisrael.com/les-vaccins-protegent-aussi-ceux-qui-ne-les-recoivent-pas-etude-en

    Comme les médecins l’espéraient, les injections aident non seulement les personnes vaccinées, mais fournissent aussi une "protection croisée" au reste de la population.

    Les espoirs d’obtenir une immunité collective contre la COVID-19 ont reçu un coup de pouce majeur lundi, après qu’une nouvelle étude israélienne a montré que les personnes vaccinées protégeaient aussi ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se faire vacciner.

    L’étude, qui n’a pas encore été examinée par des pairs, a révélé que l’effet est si frappant, qu’avec chaque augmentation de 20 points des taux de vaccination des adultes dans une population donnée, le risque que les enfants y reçoivent un résultat de test positif est diminué de moitié.


    Des personnels médicaux et des malades, portant des masques, brandissent des drapeaux israéliens alors que les forces aériennes font une démonstration de vol acrobatique au dessus de l’hôpital Hillel Yaffe à Hadera, dans le nord d’Israël, le 29 avril 2020. (Crédit ;Ariel Schalit/AP)

    Les taux d’infection en Israël ont considérablement baissé ces dernières semaines. Cela n’est pas surprenant, car il a été abondamment démontré qu’une personne qui prend le vaccin Pfizer-BioNTech, administré à ce jour à plus de la moitié de la population israélienne, est très peu susceptible de tomber malade de la COVID-19.

    Mais la recherche est limitée lorsqu’il s’agit de savoir si les vaccins réduisent le risque de transmission du virus.

    Les scientifiques ont remarqué le fait que les personnes qui ont attrapé la COVID-19 après une seule injection ont une charge virale plus faible et semblent donc moins susceptibles de transmettre le virus. Mais il n’est pas encore tout à fait clair comment ce fait se traduit dans la vie réelle : les personnes non vaccinées sont-elles réellement plus à l’abri du virus lorsque leur entourage est vacciné ?

    Il s’agit d’une question importante étant donné le fait que si des vaccins sont en passe d’être approuvés prochainement pour les enfants âgés de 12 ans et plus, les moins de 12 ans ne seront pas vaccinés dans un futur proche, et environ un million d’Israéliens adultes n’ont pas été vaccinés. Le personnel des organisations médicales ne pense convaincre qu’environ la moitié d’entre eux.

    La nouvelle recherche répond par un « oui » retentissant à la question de savoir si les personnes vaccinées protègent leur entourage. Elle a examiné les données médicales provenant d’enfants – qui ne peuvent pas encore recevoir de vaccins – dans quelque 223 communautés israéliennes et a constaté que, plus la vaccination est répandue parmi les adultes de l’entourage, moins les enfants sont susceptibles d’être testés positifs.

    « Ces résultats fournissent des preuves fondées sur l’observation que la vaccination protège non seulement les vaccinés individuels, mais fournit également une protection croisée aux personnes non vaccinées de la communauté », ont écrit les chercheurs de l’Institut technologique Technion-Israel et des services de santé Maccabi.

    Les enfants ont fourni l’échantillon d’étude idéal, car ils ne sont pas vaccinés – à de très rares exceptions. Mais la question clé à laquelle ils permettent de répondre concerne les adultes. Ceux qui ne sont pas vaccinés parce qu’ils refusent ou ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales sont-ils protégés par la vaccination d’autrui ?

    Si la réponse est oui, comme le suggère la recherche, cela indique qu’en dépit de toute l’incertitude quant au pourcentage de vaccination dont une société a besoin pour obtenir l’immunité collective, Israël va fermement dans cette direction. Et d’autres populations qui vaccinent largement le seront aussi.

    La recherche, qui a été publiée en ligne, a comparé le taux de vaccination chez les adultes sur des intervalles de trois semaines, par rapport aux données de test COVID d’enfants de l’entourage 35 jours plus tard. Ils ont trouvé une corrélation claire entre l’ampleur de la vaccination des adultes et l’ampleur de la baisse de résultats positifs chez les tests des enfants.

    « Nous constatons que des taux de vaccination plus élevés sont associés à un taux d’infection plus faible plus tard chez le groupe non vacciné », ont déclaré les chercheurs, dirigés par Tal Patalon de Maccabi et le professeur Roy Kishony du Technion.

    Pendant plusieurs semaines, les médecins se sont montrés prudents lorsqu’il s’agissait de discuter d’immunité collective, en raison du peu de données soutenant l’idée que les vaccins empêchent la transmission, et du sentiment qu’Israël s’approche d’un maximum en termes de taux de vaccination, car la plupart des adultes ont reçu des vaccins mais les enfants ne le peuvent pas.

    A présent, avec la publication de cette étude et le début des préparatifs pour vacciner les enfants de 12 à 15 ans – après que Pfizer a trouvé ses vaccins très efficaces concernant ce groupe d’âge – l’immunité collective est une fois de plus fermement à l’ordre du jour.

    #covid-19 #immunité #coronavirus #sars-cov-2 #immunité_collective #vaccin #vaccination #confinement #vaccins #immunité_de_groupe #santé #pandémie #sars-cov2

  • Efficacy of ChAdOx1 nCoV-19 (AZD1222) vaccine against SARS-CoV-2 variant of concern 202012/01 (B.1.1.7) : an exploratory analysis of a randomised controlled trial - The Lancet
    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)00628-0/abstract

    (Variant britannique)

    L’étude est analysée dans un éditorial de la même revue, qui met en avant deux constatations occultées dans le résumé de ladite étude :

    1) le vaccin pourrait être nettement moins efficace contre les formes #asymptomatiques du variant britannique (nombre de malades trop faible pour tirer des conclusions fermes)

    2) les intervalles de confiance, trop larges, ne permettent pas de tirer des conclusions solides concernant les formes symptomatiques.

    Although based on small case numbers, a larger difference in efficacy was observed for #SARS-CoV-2 infections with no or unreported symptoms (28·9% [–77·1 to 71·4] for B.1.1.7 and 69·7% [33·0 to 86·3] for other #variants).

    [...]

    Given the wide CIs in these exploratory analyses, no firm conclusions can be drawn on the precise clinical efficacy against the B.1.1.7 variant and, importantly, how this efficacy compares with efficacy against the original circulating variants. However, the results point towards lower efficacy, which also seems consistent with the nine-times reduction in neutralising activity against the B.1.1.7 #variant compared with non-B.1.1.7 variants in the serum samples from vaccinees in this study.

    #vaccins #vaccination

  • #COVID-19 hospitalizations in Michigan surge 800% in March among people 40-49 years old
    https://www.freep.com/story/news/local/michigan/2021/03/24/michigan-covid-young-people/6983313002

    The association’s report said hospitalization rates decline as the vaccination rates per age group increases, underscoring the need for vaccinations. For example, hospitalizations are increasing by only 37% for those age 80 and older, and in Michigan 44% of the population age 80 and older are fully vaccinated, according to the report — a far lower rate than for younger populations where the numbers are soaring.

    #vaccins #vaccination #vaccin #sars-cov2

  • #Covid-19 : le cas de l’homme possédant des superanticorps contre le #coronavirus et pourquoi il constitue un espoir pour les scientifiques - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-56430785

    Le problème est que lorsqu’une personne entre en contact avec le virus pour la première fois, il faut du temps pour que son organisme produise ces anticorps spécifiques, ce qui permet au virus de se propager.

    Mais les #anticorps de Hollis sont différents : ils attaquent diverses parties du virus et le tuent rapidement.

    Ils sont si puissants qu’Hollis est immunisé contre les variantes les plus récentes du coronavirus.

    « On pourrait diluer ses anticorps à un millième et continuer à tuer 99 % du virus », affirme Liotta.

    He unknowingly had Covid-19. Now his blood contains rare antibodies.
    https://www.nbcnews.com/news/nbcblk/he-unknowingly-had-covid-19-now-his-blood-contains-rare-n1254232

    On apprend rétrospectivement que le concerné avait eu une forme légère de Covid-19 qui est passée en 2 jours, et que c’est lui qui avait contaminé son voisin.

    #variants #immunité #sars-cov2

    • Mon dieu, mais il va se faire breveter par big pharma !!!

      S’il est moins cher que pfizzzeur, y’a ptêt moyen de le multicloner ? :-p

  • Thread by Pr_Logos on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1372604733899300871.html

    1/ Peut-on établir une mesure des risques de #contamination de sorte à libérer toutes les activités qui ne causent pas de risque significatif et à éliminer celles qui causent le gros des contaminations ?

    #sars-cov2 #covid-19

  • #Covid-19 : E484K, la mutation qui pose question pour les vaccins
    https://www.voaafrique.com/a/covid-19-e484k-la-mutation-qui-pose-question-pour-les-vaccins/5735549.html

    Appelée E484K, cette mutation est portée par des #variants qui ont émergé en Afrique du Sud et, plus récemment, au Brésil et au Japon, mais pas par le variant anglais, dont l’expansion dans le monde fait les gros titres.

    Or, cette mutation « est la plus inquiétante de toutes » sur le plan de la réponse immunitaire, estime Ravi Gupta, professeur de microbiologie à l’Université de Cambridge, interrogé par l’AFP.

    #sars-cov2