• Bay Area breast cancer clusters seen - SFGate
    http://www.sfgate.com/health/article/Bay-Area-breast-cancer-clusters-seen-4068698.php

    New research released Tuesday identified four areas of the state that have rates of the disease 10 to 20 percent higher than the state average.

    Présentation par le San Francisco Chronicle du rapport du California Breast Cancer Mapping Project. Le rapport, très détaillé, se trouve là :
    http://cehtp.org/resources/breast_cancer_mapping

    L’analyse utilise les données du registre des cancers de la #Californie et est menée au niveau des districts du recensement, ce qui permet de croiser avec des données socio-démographiques. Elle est effectuée à l’aide d’un logiciel spécialisé (et gratuit…) #SaTScan.
    http://www.satscan.org

    On remarquera que le mot cluster, utilisé intensivement par le SFC est explicitement évité par le projet.

    Because these connotations do not apply to the project results, the group decided to use the term area of concern to describe the collection of census tracts that had elevated breast cancer rates and to avoid the term *cluster* when at all possible.

    Entre autres très nombreux graphiques (par zone), celui-ci qui présente l’incidence du #cancer_du_sein dans les 4 « zones concernées » et dans chacun des comtés de l’état.

    • intéressant mais à lire le chapitre « Breast Cancer, Race, and Ethnicity » je vois que le rapport s’interroge un peu sur la causalité des choses : les femmes blanches sont-elles surreprésentées dans les comtés les plus à risques, ou les comtés en question ont-elles plus de cancers parce qu’ils hébergent une proportion plus forte de population blanche ?
      #cartographie #analyse_spatiale #santé #cancer #femmes

    • Oui, c’est la limite de l’exercice. Il ne recherche pas les causes, il se contente de décrire et d’accumuler les résultats à un niveau suffisamment fin.

      On sait (par ailleurs) que l’incidence est plus élevée sur chez les femmes blanches. Et on vérifie ce lien géographique dans l’étude. Et alors ? Ben, rien !

      On peut juste remarquer que, prises année par année, les zones concernées ne sont pas tout à fait constante (alors que la proportion de femmes blanches l’est, ou à peu près).

      Mais là aussi, c’est dû en partie à la méthode : comme l’échantillon est plus petit, le seuil de détection est plus faible (question classique de la puissance du test).