• Le #plastique, la nouvelle bombe climatique de #TotalEnergies

    Fabriqué à partir de #pétrole, le plastique est en train de devenir la nouvelle façon d’engranger des #profits pour les #industries_fossiles. TotalEnergies vient de s’associer avec #Saudi_Aramco, le plus gros pétrolier du monde, pour ériger un #complexe_pétrochimique géant en #Arabie_saoudite. Leur but : nous inonder de plastique, au détriment du climat.

    L’information est passée complètement inaperçue. Pour cause, elle a été communiquée juste avant Noël dernier, dans la torpeur des vacances de fin d’année.

    TotalEnergies et Saudi Aramco, le plus gros groupe pétrolier mondial, ont annoncé conjointement la construction d’un « complexe pétrochimique géant en Arabie saoudite ».

    Baptisé « #Amiral », ce site de « taille mondiale » représente un investissement colossal de plus de 10 milliards d’euros, pour un démarrage prévu en 2027. L’objectif de cette méga-usine : fabriquer à partir de pétrole des matières plastiques.

    Le plastique est en effet issu à 99 % de composés fossiles. Il est notamment fabriqué à partir de #naphta, un liquide issu de la distillation du pétrole. Pour produire du plastique, le secteur #pétrochimique utilise donc du pétrole à la fois comme matière première et comme énergie – ce qui le classe au rang des industries les plus énergivores du monde.

    Pourquoi les pétroliers misent-ils si gros sur le plastique ? Les ressources en énergies fossiles s’épuisant, et voulant anticiper la fin progressive des moteurs à essence dans les pays du Nord, les multinationales de l’or noir cherchent de nouveaux gisements de croissance pour valoriser leurs barils de brut.

    Et utiliser le pétrole pour produire les matériaux plastiques utilisés dans les emballages, les ordinateurs, les smartphones, les détergents ou les vêtements s’avère particulièrement juteux car la demande explose.

    Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la consommation de plastique a quadruplé en 30 ans sous l’effet des marchés émergents. Les perspectives de profits s’annoncent mirifiques : alors qu’en Amérique du Nord, la consommation de plastique par habitant dépasse les 200 kilogrammes par an, elle est de l’ordre de 45 kilogrammes en Chine, à peine une dizaine en Inde.

    « Ce sera l’un des projets les plus profitables de notre portefeuille », s’est réjoui Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies, en 2018, lorsque les deux rois du pétrole ont annoncé un premier accord pour le complexe Amiral. Amin Nasser, le PDG de la compagnie saoudienne Saudi Aramco, a pour sa part déclaré : « Le secteur de la pétrochimie a connu une croissance significative au niveau mondial, il constitue l’un des futurs moteurs de la croissance. »

    La pétrochimie mondiale dévore déjà 15 % de la production totale de pétrole et incarne « la principale source de croissance de l’utilisation du pétrole », selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Au rythme actuel de production, le pétrole sera à terme plus utilisé pour fabriquer du plastique que comme carburant pour les voitures.
    Boom climaticide

    Aujourd’hui, une tonne de plastique finit dans l’océan toutes les trois secondes. Selon le programme de l’ONU pour l’environnement, les plastiques représentent « au moins 85 % du total des déchets marins » et constituent l’une des principales menaces pour la préservation de notre planète.

    1,4 million d’oiseaux et 14 000 mammifères marins meurent tous les ans à cause de l’ingestion de plastique. Par ailleurs, les micro-plastiques sont désormais omniprésents dans la chaîne alimentaire humaine.

    Ce matériau constitue également une menace grandissante pour le climat. L’industrie du plastique est la source de gaz à effet de serre industriel qui connaît la croissance la plus rapide au monde. Rien qu’en 2019, la production et l’incinération du plastique avaient rejeté plus de 850 millions de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère – soit presque autant que ce qu’a émis l’Allemagne durant cette même année.

    Si le plastique se développe comme prévu actuellement, d’ici à 2030, ses émissions pourraient atteindre 1,34 gigatonne par an, l’équivalent des émissions rejetées par près de 300 centrales à charbon.

    « Nos économies sont fortement dépendantes des produits pétrochimiques, mais le secteur fait l’objet de beaucoup moins d’attention qu’il ne le devrait, alertait, dès 2018, Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. La pétrochimie est l’un des principaux angles morts du débat mondial sur l’énergie. »
    Capitalisme plastique

    À l’heure actuelle, les géants pétro-gaziers investissent massivement dans le plastique, notamment sur le continent asiatique où se situent 80 % des complexes pétrochimiques que le secteur fossile compte construire d’ici à 2025.

    Le top départ vers cette nouvelle manne de pétro-profits a été sifflé par Saudi Aramco, le premier exportateur mondial de pétrole qui a engrangé en mars dernier des bénéfices record gigantesques de 161 milliards de dollars. En novembre 2018, son patron Amin Nasser a en effet annoncé que sa firme investirait 100 milliards de dollars dans la pétrochimie au cours de la prochaine décennie. « L’énorme croissance de la demande de produits chimiques nous offre une fantastique fenêtre d’opportunité, s’est-il targué. Mais de telles fenêtres, par leur nature même, n’offrent un maximum de bénéfices qu’à ceux qui agissent rapidement. »

    Pour tisser à toute vitesse son maillage d’usines de plastique à travers l’Asie, Saudi Aramco n’hésite pas à s’allier avec d’autres industriels comme l’américain #ExxonMobil, le malaisien #Petronas ou la compagnie tricolore TotalEnergies.

    Pour leur pôle pétrochimique pharaonique Amiral, la multinationale saoudienne et TotalEnergies ont prévu de s’installer à #Al-Jubail, sur la côte est de l’Arabie saoudite, où les deux firmes exploitent déjà depuis 2014 une raffinerie géante, considérée comme l’une des plus rentables au monde.

    Contactée par Mediapart (voir notre Boîte noire), TotalEnergies explique que le complexe produira, à destination « du marché domestique et asiatique essentiellement », un million de tonnes de polyéthylène par an, la matière plastique la plus commune qui entre dans le processus de fabrication de nombreux produits de notre vie quotidienne – emballages, bouteilles, sacs plastiques, câbles, etc.

    Interrogé sur l’impact climatique d’Amiral, TotalEnergies a répondu que « ce projet s’inscrit pleinement dans l’objectif de la compagnie d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et dans [leur] ambition de promouvoir une économie circulaire des plastiques en Arabie saoudite ».

    Et d’ajouter : « Le pétrole sera au service de la fabrication de plastiques, notamment issus du recyclage, et qui contribuent à l’amélioration de l’efficacité énergétique de nombreuses applications finales. »

    Les 15 et 16 avril derniers, le G7 a réuni au Japon les ministres du climat, de l’environnement et de l’énergie. Dans leur déclaration finale, les sept grandes puissances économiques mondiales se sont engagées à « mettre fin à la pollution plastique, avec l’ambition de réduire à zéro toute pollution plastique supplémentaire d’ici à 2040 », avec pour optique la mise en place d’un traité juridiquement contraignant.

    Des engagements qui apparaissent bien faibles au vu des investissements monstres et des futurs profits sur l’industrie du plastique de TotalEnergies et Saudi Aramco.

    En 2018, le groupe saoudien en partenariat avec la compagnie française avait invité la presse à visiter ses installations pétrochimiques à Al-Jubail. En vantant le mégaprojet Amiral, Patrick Pouyanné s’était alors félicité devant un parterre de journalistes que, grâce au plastique, « l’industrie pétrolière a encore de beaux jours devant elle ».

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/210423/le-plastique-la-nouvelle-bombe-climatique-de-totalenergies
    #industrie_du_plastique

  • La grande corsa alla terra di Emirati Arabi Uniti e Arabia Saudita
    https://irpimedia.irpi.eu/grainkeepers-controllo-filiera-alimentare-globale-emirati-arabi-uniti

    Le aziende controllate dai fondi sovrani delle potenze del Golfo stanno acquistando aziende lungo tutta la filiera dell’agroalimentare, anche in Europa. Con la scusa di garantirsi la propria “sicurezza alimentare” Clicca per leggere l’articolo La grande corsa alla terra di Emirati Arabi Uniti e Arabia Saudita pubblicato su IrpiMedia.

  • Sulle tracce del marmo della discordia

    Le montagne sventrate, le falde inquinate, il viavai di camion, i morti sul lavoro, le infiltrazioni criminali, la mancata distribuzione di una ricchezza collettiva. Carrara è schiacciata dai signori del marmo. Non sono cave: sono miniere. La roccia estratta qui non nisce in sculture e non alimenta più la liera artigianale locale. Parte per l’Asia oppure, in gran percentuale, finisce nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. È il business del carbonato di calcio. Un’attività dominata dalla multinazionale svizzera #Omya che qui possiede un grosso stabilimento industriale.


    https://www.wereport.fr/articles/sulle-tracce-del-marmo-della-discordia-area
    #marbre #extractivisme #Carrara #Italie #pollution #carbonate_de_calcium #multinationales #Suisse #mondialisation #géographie_de_la_mondialisation #globalisation

    • A Carrara, sulle tracce del marmo della discordia

      Le montagne sventrate, le falde inquinate, il via vai di camion, i morti sul lavoro, la mancata distribuzione di una ricchezza collettiva. Carrara è schiacciata dai signori del marmo. Non sono cave: sono miniere. La roccia estratta qui non finisce in sculture e non alimenta più la filiera artigianale locale. Parte per l’Asia oppure, in gran percentuale, finisce nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. È il business del carbonato di calcio. Un’attività dominata dalla multinazionale svizzera Omya che qui possiede un grosso stabilimento industriale.

      Sembra un ghiacciaio ma è un bacino minerario. Tutto è bianco sporco. Le rocce, le strade, la polvere. Le montagne sono divorate dalle ruspe. Decine di camion, carichi di blocchi o di detriti, scendono a valle da stradine improvvisate. Persino la nostra Panda 4X4 fatica sul ripido pendio sterrato. Stiamo salendo alla cava Michelangelo, una delle più pregiate del bacino marmifero di Carrara, in Toscana. Qui viene estratto lo statuario, il marmo venduto anche a 4.600 franchi la tonnellata. In questa grossa cava lavorano circa una dozzina di persone.

      Riccardo, 52 anni di cui trenta passati a estrarre roccia, sta manovrando un blocco con il filo diamantato. Il sole che batte a picco sul marmo dà l’effetto di un forno. «D’estate è così mentre d’inverno è freddo e umido» ci racconta questo figlio e nipote di cavatori. Riccardo spiega con orgoglio il suo lavoro. Poi conclude: «Spero che mio figlio faccia qualcos’altro nella vita».

      Un lavoro rischioso

      La situazione nelle cave è sicuramente migliorata rispetto a qualche anno fa, ma il lavoro qui resta rischioso. L’ultimo decesso è dello scorso mese di luglio: Luca Savio, 37 anni, papà di un piccolo bambino, è stato travolto da un blocco in un deposito. Aveva un contratto di lavoro di sei giorni. A maggio, Luciano Pampana, un operaio di 58 anni, è invece morto schiacciato sotto una pala meccanica. «Qui i servi della gleba versano sangue» ha esclamato don Raffaello, il parroco di Carrara che nella sua omelia dopo questa morte si è scagliato contro il business del marmo: «Le Apuane sono sfregiate e pochi si arricchiscono!»

      «Le Apuane sono sfregiate e pochi si arricchiscono!».

      Don Raffaele, parroco di Carrara
      Fine della citazione

      I sindacati hanno indetto un giorno di sciopero e chiesto la chiusura delle cave non in regola. Negli ultimi dodici anni vi sono stati undici incidenti mortali, di cui sei tra il 2015 e il 2016. «È decisamente troppo se si calcola che in tutta la provincia i cavatori sono circa 600» esclama Roberto Venturini, segretario della Fillea Cgil di Massa Carrara che ci accompagna nella visita. Per il sindacalista vi è un solo modo per rendere compatibile questa attività con l’ambiente e con una cittadinanza che sempre meno tollera le cave: «Bisogna rallentare la produzione e aumentare il numero di dipendenti».
      «Monocoltura del marmo»

      Carrara e la vicina Massa sono un microcosmo rappresentativo delle attuali problematiche dell’economia: l’automatizzazione, la maledizione delle risorse, la concentrazione delle ricchezze, il conflitto tra ambiente e lavoro. Un conflitto, questo, che è emerso in queste zone già negli anni 80 attorno al polo chimico situato nella piana, verso il mare. Nel 1987 ci fu il primo referendum consultivo d’Europa con cui i cittadini si espressero a favore della chiusura dello stabilimento Farmoplant della Montedison. Ciò che avvenne, però, solo un anno dopo, a seguito dell’esplosione di un serbatoio di Rogor, pesticida cui già il nome dà inquietudine.

      In pochi anni, a catena, tutti gli stabilimenti cessarono le attività lasciando come eredità terreni inquinati e una schiera di disoccupati. Oggi la zona industriale si è trasferita dal mare alle montagne.

      L’unico settore che tira è quello estrattivo tanto che qui si parla di “monocultura del marmo”, in comparazione a quei paesi che hanno fatto di un prodotto destinato all’esportazione la sola attività economica. E così in pochi ci guadagnano mentre alla collettività rimangono le briciole e gli effetti nocivi.

      I ricavi crescono, gli impieghi no

      Nello scorso triennio il settore, dal punto di vista del ricavo, è cresciuto all’incirca del 5% all’anno. Difficile trovare un altro comparto in così rapida crescita. I profitti, però, sono sempre più concentrati.

      Gli addetti sono sempre meno e una crescente percentuale dell’attività di trasformazione è ormai svolta all’estero: dall’inizio degli anni duemila gli impieghi diretti sono diminuiti di oltre il 30%, passando da quasi 7’000 a circa 4’750 unità. Negli ultimi anni nelle cave sempre più meccanizzate sono stati persi più di 300 posti di lavoro; altri 300 sono scomparsi nelle attività di trasformazione e nella lavorazione.

      Ma anche attorno a queste cifre vi è scontro. Da un lato gli ambientalisti, dall’altro i rappresentanti del mondo imprenditoriale con i primi che tendono a sminuirne l’impatto economico e i secondi che mettono in valore l’effetto occupazionale del settore. La sola certezza, qui, è che quel marmo che ha plasmato l’identità ribelle dei carrarrini e fatto conoscere la città nel mondo intero è oggi sinonimo di conflitto.
      «Una comunità arrabbiata e ferita»

      «Dal marmo il territorio si aspetterebbe molto di più», ci spiega Paolo Gozzani, segretario della Cgil di Massa e Carrara. Il quale aggiunge: «Questa è una comunità arrabbiata e ferita che vede i signori del marmo come un potere arrogante, che si accaparra la ricchezza derivata da questa materia prima senza dare al territorio la possibilità di migliorarsi da un punto di vista sociale, dei servizi e senza fare in modo che, attorno al marmo, si sviluppi una vera e propria filiera».

      Un’opinione condivisa da Giulio Milani, uno scrittore che ha dedicato un libro alla devastazione territoriale di questa terra, dalla chimica al marmo: «L’industria del marmo c’è sempre stata in questa zona, ma negli ultimi anni è diventata una turboindustria che sta mettendo in crisi il territorio».

      Milani s’interroga sul presente e sul futuro dei suoi tre figli in un luogo che ha già sofferto per le conseguenze dell’inquinamento della chimica: «Tutte le volte in cui piove i fiumi diventano bianchi come latte a causa della marmittola, la polvere di marmo; a Carrara vi sono state quattro gravi alluvioni in nove anni legate al dissesto idrogeologico del territorio. Per questo parlo di costi sociali di questa attività. Dobbiamo ormai considerare che questo è diventato un distretto minerario vero e proprio e noi ci viviamo dentro».

      A supporto di questa situazione vi è la netta presa di posizione del procuratore capo di Massa, Aldo Giubilaro, che lo scorso mese di maggio ha illustrato l’entità di un’operazione effettuata presso diverse società attive nella lavorazione del marmo dalla quale è emerso uno spaccato di irregolarità ambientali diffuse: «Salvo rari casi, sicuramente encomiabili, sembra essere una regola per le aziende del lapideo al piano, quella di non rispettare le normative sull’impatto ambientale con conseguenze decisamente deleterie per chi vive in questa zona (…). Non si tratta solo di un problema ambientale, ma riguarda anche e soprattutto la salute dei cittadini che vivono in questa provincia, purtroppo maglia nera per il numero di tumori in tutta la Toscana» ha affermato questo magistrato noto per aver più volte criticato l’omertà del settore.
      Il carbonato svizzero

      Lasciata la cava, con la nostra Panda 4X4 ridiscendiamo a valle. Ai lati della strada diversi ravaneti, le vallate dove una volta si riversavano i detriti derivati dalla scavazione.

      Sotto numerosi camion sono in fila per scaricare le loro benne cariche di sassi. Il rumore degli scarichi e della frantumazione è incessante. Siamo di fronte a quello che è chiamato «il mulino»: i sassi qui vengono frantumati in scaglie.

      Una volta effettuata l’operazione, i camion imboccano la Strada dei marmi – sei chilometri di gallerie costati 138 milioni di franchi pubblici e destinati solo al trasporto del marmo – che sbuca verso il mare, a pochi passi da un grosso stabilimento industriale. È la fabbrica della Omya Spa dove le scaglie di marmo vengono lavorate fino a renderle carbonato di calcio, un prodotto sempre più richiesto.

      Questa farina di marmo la si trova dappertutto, nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. La Omya Spa è una filiale della Omya Schweiz, che ha sede nel Canton Argovia. Pur essendo un’impresa familiare, poco nota al grande pubblico e non quotata in borsa, stiamo parlando di una vera e propria multinazionale: con 180 stabilimenti in 55 paesi Omya è il leader mondiale del carbonato di calcio. In Toscana ha campo libero. Nel 2014 il gruppo elvetico ha acquistato lo stabilimento del principale concorrente, la francese Imerys. Non solo: Omya ha preso importanti partecipazioni in quattro aziende attive nell’estrazione che la riforniscono di materia prima.

      Le polveri del boom

      A Carrara e dintorni si respirano le polveri di questo boom. Si stima che i blocchi di marmo rappresentino soltanto il 25% del materiale estratto: il restante 75% sono detriti. Una volta le scaglie erano considerate un rifiuto fastidioso, che impediva l’avanzata degli scavi e che veniva liberato nei ravaneti.

      Poi, nel 1987, arrivò Raul Gardini che con la sua Calcestruzzi Spa entrò nel business delle cave e ottenne un maxi contratto per la desolforazione delle centrali a carbone della Enel: un’attività in cui il carbonato di calcio era essenziale. L’industriale Raul Gardini morì suicida sulla scia di Tangentopoli, ma a Carrara rimase e si sviluppò questa nuova attività.

      Il business del carbonato di calcio ha dato un’accelerata all’attività estrattiva e ha permesso di tenere aperte cave che altrimenti sarebbero già state chiuse. Lo abbiamo visto alle pendici del Monte Sagro, all’interno del Parco delle Apuane, marchio Unesco: questa montagna, come ci ha mostrato Eros Tetti, dell’associazione Salviamo le Apuane, continua ad essere scarnificata per alimentare proprio il commercio del carbonato.

      La corsa alla polvere di marmo tocca anche il versante lucano. A Seravezza, un paesino a mezz’ora di auto da Carrara, abbiamo incontrato un gruppo di cittadini che si batte contro l’aumento incontrollato dell’attività di scavo: «Il comitato – ci spiegano i promotori – nasce proprio in risposta alla riapertura di tre cave di marmo sul Monte Costa. Siamo preoccupati per il nostro territorio e ci siamo interrogati sugli effetti che questi siti estrattivi avranno sulla nostra cittadinanza».
      Le parti nobili partono all’estero

      Se gran parte della roccia viene sbriciolata, la parte nobile – i blocchi di marmo – partono per il mondo. Così, interi e grezzi. Verranno poi lavorati direttamente all’estero, dove la manodopera costa meno.

      Se prima la regione di Massa e Carrara era un centro mondiale dell’arte e dell’artigianato legato al marmo, oggi la filiera legata all’estrazione è praticamente scomparsa. Ce lo racconta Boutros Romhein, un rinomato scultore siriano, da 35 anni a Carrara dove, oltre a realizzare enormi sculture, insegna agli studenti di tutto il mondo i segreti di questa nobile roccia: «Non ci sono ormai più artigiani sulla via Carriona, che parte dalle cave e va fino al mare. Una volta era un tutt’uno di piccole e grandi aziende che producevano sculture o materiale per l’architettura. Oggi possiamo dire che non c’è più nessuno».

      Una percezione confermata dai dati. Nel 2017 l’esportazione dei blocchi di marmo italiano è aumentata del 37%. È stata, in particolare, la provincia di Massa Carrara a realizzare il fatturato estero più alto con un export del valore di circa 212 milioni di euro. In calo, invece, i lavorati di marmo: per la provincia, nel 2017, la diminuzione è stata del 6,6%. I blocchi partono interi per gli Stati Uniti, la Cina, l’India e per i Paesi arabi.
      Il marmo dei Bin Laden

      Significativo di questa dinamica mondiale è lo sbarco a Carrara della famiglia saudita dei Bin Laden. Già grandi acquirenti di marmo per le loro attività edili, i Bin Laden sono ora entrati direttamente nell’attività estrattiva.

      Nel 2014 la famiglia saudita ha investito 45 milioni di euro per assicurarsi il controllo della società Erton che detiene il 50% della Marmi Carrara, il gruppo più importante del comprensorio del marmo, che attraverso la Società Apuana Marmi (Sam) controlla un terzo delle concessioni. Quattro famiglie carraresi si sono così riempite le tasche e messo parte delle cave nelle mani della CpC Holding, società controllata dalla Saudi Binladin Group.
      Un bacino minerario vero e proprio

      A Carrara siamo davanti non più a un’economia di cava, ma ad un bacino minerario vero e proprio. Così come nelle Ande e in Africa, nelle zone cioè dove l’estrazione di minerali è più selvaggia, il lato oscuro di questo business – mischiato alla pesante eredità lasciata dall’industria chimica e al fatto di non aver saputo sviluppare alternative economiche al marmo – hanno generato tutta una serie di effetti negativi: inquinamento, malattie, disoccupazione e disagio sociale.

      Nella graduatoria sulla qualità di vita 2017 curata dal dipartimento di statistiche dell’Università La Sapienza di Roma, la provincia di Massa-Carrara figura al 98esimo posto su 110. Se guardiamo i dettagli di questa classifica, la provincia è addirittura penultima per il fattore ambiente, 107esima per disagio sociale, 103esima per il superamento quotidiano della media di polveri sottili disperse nell’aria e 95esima per gli infortuni sul lavoro.

      Anche se non è possibile fare un legame diretto con il marmo, in questa terra vi è inoltre un’incidenza di malattie oncologiche fra le più elevate in Italia. In particolare vi un indice molto elevato nei mesoteliomi pleurici, la cui causa è quasi certamente dovuta alle tipologie di lavorazioni svolte in passato e all’eredità di prodotti tossici tuttora da smaltire. Per quanto riguarda il lavoro: nel 2017, Massa Carrara è stata la seconda provincia d’Italia con l’incremento più grande di disoccupazione (+36,7%). Il business del marmo e del suo derivato, il carbonato di calcio, sembra anch’esso continuare a crescere.


      https://www.tvsvizzera.it/tvs/cultura-e-dintorni/economia-mineraria_a-carrara--sulle-tracce-del-marmo-della-discordia/44377160
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    • “La terra bianca. Marmo, chimica e altri disastri” di #Giulio_Milani

      Mi balena in mente un quadro, come un’epifania, intercettato anni fa nel vivaio del d’Orsay, perché quelle opere respirano e non venitemi a dire che non assorbono luce e non emettono ossigeno. Sono creature folte e sempre assetate. Le spigolatrici di Jean-François Millet incastra tre donne su un lenzuolo di terra. Sono chinate, sono ingobbite, sono stanche e senza volto. La fatica rivendica il possesso feudale di quelle facce. Ma malgrado le loro schiene lontane da ogni verticale, malgrado tutte le ore inarcate e incallite, quelle lavoratrici sanno che il suolo non sputa. Che dal ventre di semi e raccolte dipende la loro vita. E anche quella che non conoscono. Non esiste(va) legame più forte. Perché il tempo presente fa pensare all’imperfetto.

      Il libro di Giulio Milani La terra bianca (Laterza, 2015) è l’ennesimo emblema della frattura, l’ulteriore dolente puntata di una serie d’inchieste sullo stupro più o meno inconsapevole subito dal nostro Paese.

      Siamo avvezzi ai fuochi campani, allo sfregio dell’agro aversano, all’idea che i rifiuti si sommergano, oppure che s-fumino altissimi a ingozzare le nuvole. Tutto già digerito. Il potere dei media gonfia il clamore e poi lo normalizza. Ci anestetizza. Ma la tragedia ambientale cambia dialetto. E in questo caso parla toscano. Nell’enclave assoluta del marmo.

      «Un’onda pietrificata, una sterminata scogliera di fossili» nella zona di confine tra la bassa Liguria e l’Emilia, che comprende la doppia provincia di Massa Carrara, le Alpi Apuane e una costola di Mar Tirreno.

      Giulio Milani, scrittore e direttore responsabile della casa editrice Transeuropa, ha sempre abitato qui, il bacino delle cave, un poligono colonizzato dalle industrie fin dagli anni Cinquanta. «Ex Farmoplant-Montedison. Ex Rumianca-Enichem. Ex Bario-Solvay. Ex Italiana Coke».

      Una sequela di sposalizi chimici e divorzi malconci che hanno divelto, macellato, svuotato un territorio rendendolo una tra le aree più inquinate d’Italia «anche per le polveri sottili prodotte dal traffico incessante dei mezzi pesanti, tra i quali i sempre più numerosi e caratteristici camion coi pianali per il trasporto di blocchi di marmo grandi alle volte come interi container e, in misura molto maggiore, i ribaltabili carichi fino al colmo di scaglie detritiche per i mille usi non ornamentali della pietra». «Fumi di latte», un impasto pestifero sbriciolato nell’aria, che la gente del luogo ingurgita ogni giorno, pensando non sia immaginabile un ipotetico altrimenti. Perché le cave sono lavoro e senza lavoro si muore. Ma a quanto pare anche a causa del lavoro.

      L’inchiesta di Milani parte da un episodio miliare: Il 17 luglio del 1988 il serbatoio di un pesticida (il Rogor), occultato malamente tra i Formulati liquidi per eludere la legge, scoppia come un attentato nello stabilimento Farmoplant- Montedison, partorendo una nube tossica diluita per 2000 kmq, soprattutto su Marina di Massa e Marina di Carrara. Nessun morto e chissà quante vittime. Perché il disastro più maligno è quello che s’incassa tardi, che s’incista nelle crepe, acquattato nelle vie respiratorie, nell’alcova dei polmoni, tra reni e vescica.

      Dopo proteste di ogni tipo la fabbrica fu chiusa, ma non la scia di condanne pronta a chiedere asilo dentro troppi cittadini. Il motivo? Le pratiche più diffuse da molte di quelle aziende riguardavano lo smaltimento “sportivo” dei rifiuti. Ovviamente tossico-nocivi, tramite la termodistruzione per opera dell’inceneritore Lurgi nel caso della Farmoplant, attraverso interramenti silenziosi e consenzienti in tutti gli altri. Abbuffare le zolle di veleni e poi coprirle di ulivi e ammalarsi d’olio e non capirlo mai per tempo.

      Ma il libro di Milani procede oltre, traccia una geometria spazio-temporale molto complessa, diagonali d’analisi che scavalcano il singolo episodio e pennellano il profilo di una provincia abusata attraverso la Storia, in prima istanza dalla fatica delle cave, dove i dispositivi di protezione sono stati per decenni fantasmi senza guanti. Operai falciati come insetti per un cumulo distratto, schiacciati da un peso sfuggito al controllo. Poi il vespaio furioso dell’industria estrattiva e dei suoi sversamenti. E la smania noncurante di usare la terra come un tappeto. Come un sepolcro ben ammobiliato.

      Milani ci racconta per salti, di uomini capaci di opporsi al male, dello stormo partigiano della Resistenza Apuana, negli echi di guerra nelle steppe di Russia (suo argomento di laurea). «Si erano battuti per tre giorni di seguito. Per tre giorni e due notti si erano sacrificati, a turno, ai piedi di una quota da riconquistare». Poi di altri uomini anni in anni più vicini, intenti a riagguantare la pulizia dei fatti, a denunciare gli illeciti, a spingere forze, a non tacere. Come Marcello Palagi, principale esponente del movimento per la chiusura della Farmoplant; come Alberto Grossi, regista del documentario Aut Out.«Se si altera la morfologia di un luogo non ne vengono modificati solo i caratteri distintivi, ma anche quelli invisibili, come l’alimentazione degli acquiferi e il clima. Sono a rischio le sorgenti, si perdono i fiori, e forse anche la poesia». E lo scempio continua.

      Chi pagherà per ogni verso bruciato, per lo sguardo rappreso in un cucchiaio d’orrore? Per la strage travestita da capitolo ordinario, senza nessun dittatore da offendere? Per le diagnosi neoplastiche di cui smettiamo di stupirci? Sempre noi, che se restiamo fermi avremo solo terre sane dipinte in un museo.

      http://www.flaneri.com/2016/05/25/la-terra-bianca-giulio-milani

      #livre

    • La malédiction du marbre de Carrare

      Le fameux marbre de Carrare n’est pas seulement symbole de luxe. Le site est surtout devenu un des hauts lieux de l’extraction du carbonate de calcium, utilisé notamment dans la fabrication des dentifrices. Une exploitation industrielle qui défigure le paysage et s’accompagne de morts sur les chantiers, de pollution et d’accaparement des ressources par une élite locale et par des acteurs internationaux, dont la famille Ben Laden et la multinationale suisse Omya.


      https://www.swissinfo.ch/fre/economie/pollution--maladies-et-gros-profits_la-mal%C3%A9diction-du-marbre-de-carrare/44416350

    • Gli affari sul marmo delle #Apuane e i riflessi su salute e ambiente

      A Massa e Carrara la “#marmettola” prodotta dalla lavorazione della roccia nelle cave impatta sulle falde. Diverse realtà locali denunciano la gestione problematica delle aziende e le ricadute ambientali del settore. Ecco perché

      Sopra la vallata del fiume Frigido, nel Comune di Massa, c’è una cava inattiva da circa tre anni. Ci avviciniamo in un giorno di sole, risalendo il sentiero che si inerpica nel canale tra cumuli di massi bianchi. Dal tunnel scavato nel marmo si sente l’acqua che scroscia. “Le #Alpi_Apuane sono come un serbatoio, è il famoso carsismo: l’acqua penetra in abbondanza nella roccia, in direzioni che non conosciamo perché non seguono quelle dello spartiacque di superficie, e poi scende formando le sorgenti. Quella che senti, però, alla sorgente del Frigido non arriverà mai”, spiega Nicola Cavazzuti del Club alpino italiano (Cai), che da anni denuncia gli impatti ambientali delle circa ottanta cave attive a Carrara alle quali si aggiungono le quindici di Massa. Tra quest’ultime, molte rientrano all’interno del Parco regionale delle Alpi Apuane.

      L’ultima denuncia risale all’inizio di giugno quando il Cai e altre realtà come il Gruppo d’Intervento Giuridico (GrIG) e Italia Nostra hanno presentato un’istanza di accesso civico a una serie di soggetti istituzionali, tra i quali la Regione Toscana, il ministero dell’Ambiente e i carabinieri forestali, per ottenere informazioni sulle azioni intraprese a tutela dell’ambiente, inviando anche un esposto alla procura di Massa. Al centro della denuncia c’è il fenomeno della “marmettola”, la polvere prodotta dall’estrazione e dalla lavorazione del marmo. Per le associazioni, produce un inquinamento “gravissimo, conclamato e ormai cronico delle acque destinate all’uso potabile”.

      Il problema è noto da decenni e anche se oggi viene gestita come un rifiuto e sono aumentate le prescrizioni per evitare che si diffonda nell’ambiente, le realtà del territorio denunciano che spesso è ancora abbandonata sui piazzali delle cave. Così quando piove viene trascinata nei fiumi cementificandone il letto e riducendo l’habitat di microflora e piccoli organismi. “Le situazioni più critiche sono state osservate nel fiume Frigido e nel torrente Carrione”, si legge nelle conclusioni del “#Progetto_Cave” dell’#Agenzia_regionale_per_la_protezione_ambientale_della_Toscana (#Arpat), monitoraggio durato dal 2017 al 2019. In quegli anni l’Arpat ha effettuato una serie di controlli nelle cave di Massa, Carrara e Lucca, anche in merito alla gestione della marmettola, che “hanno evidenziato una diffusa illegalità e dato luogo a un consistente numero di sanzioni amministrative e di notizie di reato all’autorità giudiziaria”. Nel 2018, scrive Arpat, 18 cave su 60 hanno avuto un “controllo regolare”.

      La marmettola finisce anche nelle falde. Secondo un articolo scientifico del 2019, redatto da docenti e ricercatori dell’università di Firenze, dell’Aquila e del Cnr, si è “accumulata negli acquiferi” con effetti “non ancora noti nel dettaglio” ma che potrebbero modificare “l’idrodinamica delle reti carsiche riducendone la capacità di accumulo”.

      A Forno, frazione di Massa dove nasce il Frigido, il problema è esploso il 19 novembre 2022. “La sorgente è diventata bianca e per dieci giorni l’erogazione dell’acqua è stata sospesa -racconta Cavazzuti-. È un problema costante, tanto che negli anni Novanta è stato costruito questo impianto di depurazione”, dice indicando le sue grandi vasche. Pochi metri più a monte, tra i massi di un fosso in secca, si è accumulato uno strato di marmettola. Le immagini di fiumi e torrenti di colore bianco sono una costante sui giornali locali. Quelle del Carrione che attraversa Carrara, scattate il 13 aprile 2023, sono arrivate anche sulla scrivania del ministero dell’Ambiente che ha chiesto all’Istituto superiore per la protezione e la ricerca ambientale (Ispra) di valutare se si tratti di danno ambientale.

      A Forno, frazione di Massa dove nasce il Frigido, il problema è esploso il 19 novembre 2022. “La sorgente è diventata bianca e per dieci giorni l’erogazione dell’acqua è stata sospesa -racconta Cavazzuti-. È un problema costante, tanto che negli anni Novanta è stato costruito questo impianto di depurazione”, dice indicando le sue grandi vasche. Pochi metri più a monte, tra i massi di un fosso in secca, si è accumulato uno strato di marmettola. Le immagini di fiumi e torrenti di colore bianco sono una costante sui giornali locali. Quelle del Carrione che attraversa Carrara, scattate il 13 aprile 2023, sono arrivate anche sulla scrivania del ministero dell’Ambiente che ha chiesto all’Istituto superiore per la protezione e la ricerca ambientale (Ispra) di valutare se si tratti di danno ambientale.

      Il problema della marmettola si è aggravato con l’introduzione di strumenti più efficienti, come il filo diamantato, che ha reso possibile la lavorazione dei blocchi anche a monte. Le nuove tecnologie hanno anche generato un’impennata della quantità di materiale estratto, che oggi ammonta a quattro milioni di tonnellate all’anno. “Le montagne spariscono davanti ai nostri occhi”, commenta Grossi. Nonostante Carrara sia famosa per il suo marmo, secondo dati forniti dal Comune alla sezione locale di Legambiente, nel 2022 solo il 18,6% del materiale è stato estratto in blocchi (utilizzato quindi per uso ornamentale). “Il danno alla montagna viene inferto per ricavare detriti di carbonato di calcio che dagli anni Novanta è diventato un affare perché impiegato per vari usi industriali, dall’alimentazione alle vernici -denuncia Paola Antonioli, presidente di Legambiente Carrara che da 15 anni raccoglie i dati comunali-. Purtroppo non possiamo collegare i dati alle rispettive cave, perché l’amministrazione li ha secretati fornendoli solo in modo anonimo. Ma è importante saperli: alcune aziende estraggono il 90% di detriti e vorremmo che venissero chiuse”. Il Piano regionale cave del 2020 ha affrontato il nodo fissando il quantitativo minimo di blocchi, introducendo però delle deroghe. Per Antonioli “la norma è stata stravolta e le cave che non rispettano i parametri non sono mai state chiuse”.

      Per gli imprenditori del marmo il territorio non può fare a meno di un settore che, secondo un report di Confindustria con dati del 2017, vale il 15% del Pil provinciale per un fatturato totale di quasi un miliardo, di cui 560 milioni di export e rappresenta il 7% degli occupati. Per gli ambientalisti però il marmo grezzo che parte per l’estero, in particolare per la Cina, è sempre di più e i lavoratori sono sempre meno. Dal 1994 al 2020, secondo Fondo Marmo, ente che riunisce industriali e sindacati, il numero di dipendenti è sceso del 36%. Il calo più marcato riguarda i lavoratori impiegati “al piano”: meno 50,9%. Laboratori e segherie, invece, sono crollati del 55%.

      Gli incidenti sul lavoro però non si fermano. Nonostante l’Inail abbia certificato un calo del rischio infortunistico, la provincia di Massa Carrara vanta il primato per gli incidenti mortali nel settore tra il 2015 e il 2019, sette in totale. Anche il 2023 ha già avuto la sua vittima nel bacino apuano, anche se in provincia di Lucca: il 13 maggio Ugo Antonio Orsi, 55 anni, è rimasto schiacciato da un masso che si è staccato dal costone in una cava a Minucciano, in Garfagnana. “Questa è una storia di sfruttamento di beni comuni che arricchiscono le tasche di pochi privati. Ammesso che si possa compensare un simile danno, quasi nulla viene risarcito alla comunità -commenta Paolo Pileri, docente di Pianificazione urbanistica al Politecnico di Milano-. Comparando i canoni di concessione e il contributo di estrazione incassato ogni anno dal comune di Carrara con la quantità di blocchi prodotti, ho calcolato che per ogni tonnellata di marmo rimangono al territorio circa 25 euro a fronte di un prezzo di vendita che va da 800 a 8mila euro. Preciso che si tratta di dati parziali, ottenuti grazie al lavoro di attivisti locali, che non sono resi accessibili così che tutti possano conoscere la situazione. Un pezzo di Paese viene così distrutto per alimentare un modello di sviluppo tossico”.

      https://altreconomia.it/gli-affari-sul-marmo-delle-apuane-e-i-riflessi-su-salute-e-ambiente

  • Hariri et l’Arabie saoudite : les caprices des princes, la tirelire du roi
    https://www.mediapart.fr/journal/international/171217/hariri-et-l-arabie-saoudite-les-caprices-des-princes-la-tirelire-du-roi

    Le fils du roi Fahd d’Arabie saoudite, le sulfureux #prince_Abdelaziz_ben_Fahd, pouvait tout demander à #Saad_Hariri. Une division « VIP » créée au sein du groupe de BTP de la famille Hariri était chargée des besoins du prince, y compris d’« attirer des femmes sans méfiance » dans sa suite. Un temps donné pour mort en novembre, le prince n’est pas réapparu depuis la #Purge de Riyad.

    #International #France #Arabie_Saoudite #Mohammed_ben_Salmane #Saudi_Oger

  • Hariri et l’Arabie saoudite : les caprices des princes, la tirelire du roi
    https://www.mediapart.fr/journal/international/171217/hariri-et-larabie-saoudite-les-caprices-des-princes-la-tirelire-du-roi

    Le fils du roi Fahd d’Arabie saoudite, le sulfureux #prince_Abdelaziz_ben_Fahd, pouvait tout demander à #Saad_Hariri. Une division « VIP » créée au sein du groupe de BTP de la famille Hariri était chargée des besoins du prince, y compris d’« attirer des femmes sans méfiance » dans sa suite. Un temps donné pour mort en novembre, le prince n’est pas réapparu depuis la #Purge de Riyad.

    #International #France #Arabie_Saoudite #Mohammed_ben_Salmane #Saudi_Oger

  • Entre l’Arabie, le Liban et la #France, l’empire Hariri est en pleine déconfiture
    https://www.mediapart.fr/journal/international/151217/entre-l-arabie-le-liban-et-la-france-l-empire-hariri-est-en-pleine-deconfi

    L’intervention d’Emmanuel Macron a permis au premier ministre libanais de sortir du guêpier saoudien. Mais #Saad_Hariri refuse toujours de payer les arriérés de salaires des 56 000 employés, dont 240 Français, de son groupe de BTP en faillite : une ardoise de 600 millions de dollars. Le milliardaire soutenu par la France reste à la merci d’un gel de ses comptes.

    #International #Oger_international #Rafic_Hariri #Salmane_ben_Abdelaziz_Al_Saoud #Saudi_Oger

  • Rohbau in Berlin-Westend: Bezirk will Grundschule statt Fahd-Akademie - Charlottenburg - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/themen/charlottenburg-wilmersdorf/rohbau-in-berlin-westend-bezirk-will-grundschule-statt-fahd-akademie/14471264.html


    Kennsenich die Läufer vom Pichelsberg? Macht nix, jibs och nich mehr seit 43, jenausowenich wie da olle Saudikönig keene Pichelsberger Akademie nich kriegt. Juta Diplomat wie son König eben is wird dis Balina Schulsystem jelobt, aba eijentlich weeß doch jeda, ditte Scheichs unzufrieden mit dem Badawimenschrechtjedöns sind, disse aus Berlin imma zu hörn kriejn. Kamma vastehn, ick findet och nicht jut, wenne Nachbarn komisch kieken wenn de Kinna ne Koppnuß kriejen. Nur kannick denen nicht die Immobilienknete streichen.

    Eine Nutzungsidee kommt vom Bezirksbürgermeister Reinhard Naumann (SPD): Im Rahmen der Verhandlungen zur Rückabwicklung des Grundstückskaufvertrags „werde ich mich dafür einsetzen, dass intensiv geprüft wird, ob der fertige Rohbau nicht zu einer bezirklichen Grundschule werden kann“.

    Dafür bestehe Bedarf in der Gegend – wegen der „wachsenden Stadt“, aber auch wegen der Errichtung neuer Gemeinschaftsunterkünfte für Flüchtlinge im Charlottenburger Westen. Aktuell gebe es 119 „Willkommensklassen“ im Bezirk.
    ...
    Offen scheint, ob saudische Diplomaten nun noch in sechs neue Wohnhäuser an der nahen Angerburger Straße ziehen werden, die laut einer Tagesspiegel-Leserin aus der Nachbarschaft gerade fertiggestellt wurden.

    Det Wichtichste kommt wie imma zuletzt, warum eijentlich, andersrum wäret praktischa, wer zieht da jetzt ein?

    Fahrgäste oda Diplomaten mit fette schwarze Limos? Die ham eijene Fahrer und den ihre Damen dürfen wa schon jarnich bewejen. Also bleibt ma bloß wech mitte Saudidiplos, wir brauchen mehr Normalberliner.

    #Berlin #Charlottenburg #Pichelsberg #Saudi_Arabien #Schule #Menschenrechte

  • Selon les #saudi_leaks le régime saoudien pense ne devoir faire autrement que de continuer à essayer de faire tomber le régime syrien de peur que sinon celui-ci ne tente de se venger :
    http://www.albawaba.com/loop/saudi-cables-translation-document-bring-down-syrian-regime-716790

    WikiLeaks came out with another report Monday that appears to show Saudi sentiments on the Syrian regime; a telegram reveals Saudi officials saying President Bashar al-Assad must be taken down before he exacts revenge on Saudi Arabia.
    An exact translation of the memo seems to show that Saudi Arabia made plans to meet with Russian officials and try to persuade them from halting its support for the regime. In the interest of the kingdom’s diplomatic goals, the telegram talked about forbidding local media from unfavorable coverage on Russia.
    Here’s a translation of the most relevant part of the Saudi document:

    The kingdom took its firm position and there is no longer room to withdraw. There must be emphasis on the truth that the Syrian regime’s first goal, to bypass its current crisis, is the revenge of the countries that stand against it, and the kingdom and some of the Gulf countries are on top of the list. If we take into consideration the range of the cruelty of that regime, its inhumanity and its lack of hesitation to use any way to accomplish its goals, then there is a high degree of danger for the kingdom, making it crucial to aim — with all known possible methods — to bring down the current regime in Syria.

  • #MERS Kills 10 in Saudi as Government Broadens #health_campaign
    http://english.al-akhbar.com/content/mers-kills-10-saudi-government-broadens-health-campaign

    The MERS virus has killed 10 more people in #Saudi_Arabia over the past week, pushing the death toll above 400, as health officials broaden their campaign to halt its spread. Saudi Arabia is the country worst-hit by Middle East Respiratory Syndrome coronavirus (MERS-CoV). The latest deaths occurred between February 27 and March 5, adding to a surge of cases that killed 30 people in February alone. Health ministry data show that six of those deaths were in Riyadh. read more

    #camels #We_can_stop_it #WHO

  • #Hezbollah: The International Community’s Sole Concern
    http://english.al-akhbar.com/node/24067

    With an array of crises sweeping the #Middle_East, the “global community” is no longer taking much interest in #Lebanon. Only Hezbollah continues to draw international attention, due to its expanding role in the region.

    #Articles #Iran #Saudi_Arabia #syria #Opinion

  • #Saudi_Arabia Beheads Murderer, Marking 39th Execution of 2015
    http://english.al-akhbar.com/content/saudi-arabia-beheads-murderer-marking-39th-execution-2015

    Saudi Arabia beheaded one of its citizens for murder Thursday, adding to what #Amnesty_International has called an unprecedented pace of executions in the kingdom. Manie bin Ali bin Muhsin al-Gahtani was convicted of allegedly gunning down another man, the Interior Ministry said in a statement reported by the official Saudi Press Agency (SPA). Authorities carried out the sentence in the southwestern city of Abha. read more

    #beheading

  • Saudi Foreign Minister Urges Coalition to Fight #ISIS on the Ground
    http://english.al-akhbar.com/content/saudi-foreign-minister-urges-coalition-fight-isis-ground

    US Secretary of State #John_Kerry (R) walks alongside Saud bin Faisal bin Abdulaziz al-Saud (L), Foreign Minister of #Saudi_Arabia, before a meeting with Saudi king Salman on March 5, 2015 in Riyadh. AFP/Evan Vucci US Secretary of State John Kerry (R) walks alongside Saud bin Faisal bin Abdulaziz al-Saud (L), Foreign Minister of Saudi Arabia, before a meeting with Saudi king Salman on March 5, 2015 in Riyadh. AFP/Evan Vucci

    Saudi Foreign Minister Prince #Saud_al-Faisal called Thursday on the US-led coalition conducting airstrikes against the Islamic State of #Iraq and #syria (ISIS) group in Syria and Iraq to fight the jihadists on the ground. The kingdom, part of the coalition, "stresses the need to provide the military means (...)

    #Iran

  • #Hezbollah: The International Community’s Sole Concern
    http://english.al-akhbar.com/content/hezbollah-international-community%E2%80%99s-sole-concern

    A Lebanese woman waves Hezbollah’s flag in Dahiyeh, Beirut’s southern suburb, on February 16, 2015. Al-Akhbar\Haitham Moussawi.

    With an array of crises sweeping the #Middle_East, the “global community” is no longer taking much interest in #Lebanon. Only Hezbollah continues to draw international attention, due to its expanding role in the region.

    Hiyam al-Qusayfi

    read more

    #Opinion #Articles #Iran #Saudi_Arabia #syria

  • #Saudi_Arabia Consolidates its Alliance Against #Iran
    http://english.al-akhbar.com/content/saudi-arabia-consolidates-its-alliance-against-iran

    A handout picture released by the Yemeni Presidency on February 28, 2015, shows President Abed Rabbo Mansour Hadi, right, meeting Saudi ambassador to #Yemen Mohammed Said Al-Jaber in Aden. AFP.

    New Saudi #King_Salman bin Abdul Aziz is widely considered a hardliner, more hawkish than his predecessors on both domestic and foreign affairs, and his first few weeks in office have confirmed this reputation. He started off by getting his house in order, reassuring his American ally about the recent rejiggering of the royal hierarchy, ostensibly meant to pave the way for a new generation of leaders. He promoted the leaders of the kingdom’s counter-terrorism establishment, finding among them a new crown prince, a new deputy crown prince, and executives for various other (...)

    #Opinion #Articles #Houthi

  • #Yemen’s Hadi Calls for #UN-Sponsored Talks in #Saudi_Arabia
    http://english.al-akhbar.com/content/yemen%E2%80%99s-hadi-calls-un-sponsored-talks-saudi-arabia

    Yemeni President #Abed_Rabbo_Mansour_Hadi called on Tuesday for the UN-brokered reconciliation talks to be moved to neighboring Saudi Arabia if an agreement cannot be reached on a venue inside Yemen. The talks, which had been held in the capital Sanaa, have broken down since Hadi escaped to second city Aden last month after weeks under effective house arrest. read more

    #Houthi

  • #Saudi_Arabia Beheads Rapist, Murderer, Marking 38th #execution of 2015
    http://english.al-akhbar.com/content/saudi-arabia-beheads-rapist-murderer-37th-execution-2015

    Updated at 3:03 pm (GMT+ 2): Saudi Arabia beheaded a convicted rapist and a murderer on Tuesday, bringing to 38 the number of death sentences carried out in the kingdom this year. Mohammed bin Ali bin Mohammed al-Bishi, a Saudi national, raped his victim at gunpoint, the interior ministry said in a statement carried by the official Saudi Press Agency. read more

    #Amnesty_International #beheading #death_sentence #HRW #Human_Rights_Abuse #Human_Rights_Watch #Specialized_Criminal_Court

  • Saudi Appeals Court Upholds 15-Year Jail Term for #Human_Rights Lawyer
    http://english.al-akhbar.com/content/saudi-appeals-court-upholds-15-year-jail-term-human-rights-lawyer

    An appeals court in #Saudi_Arabia has upheld a 15-year jail term for a human rights lawyer who was nominated for the Nobel Peace Prize, a watchdog said Wednesday. The Specialized Criminal Court of Appeal, Saudi Arabia’s infamous “terrorism tribunal,” confirmed on Sunday the latest verdict against Waleed Abu al-Khair, the Gulf Center for Human Rights said. In January an appeals court ordered Abu al-Khair to serve the full 15 years of his jail sentence. read more

    #rights_activist