• Pôle Emploi contraint les Chômeurs à justifier leur non-candidature | Actuchômage
    http://www.actuchomage.org/2015060326772/Social-economie-et-politique/pole-emploi-contraint-les-chomeurs-a-justifier-leur-non-candidature.htm

    Voilà donc une des nouvelles dispositions visant à « simplifier » la vie des demandeurs d’emploi. On vous adresse une offre qui ne vous correspond pas et vous devez fournir le motif de votre refus à postuler.

    Pour m’éviter toute complication, il va sans dire que j’ai adressé un dossier au recruteur qui m’a aimablement indiqué que mon profil ne répondait pas à ses attentes.

    • http://seenthis.net/messages/25383

      l’essor du #capitalisme marchand et d’une conception utilitariste de la société rejettent progressivement [les pauvres] dans la marginalité. Au 16e siècle se répand l’idée qu’il faut obliger les pauvres à travailler pour justifier leur prise en charge, mais aussi les contrôler et les moraliser. Le #travail forcé des pauvres est alors considéré comme une peine qui réprime l’oisiveté. Il est aussi vu comme un progrès : le #salaire, gagné au prix d’un service rendu à la #société, remplace l’aumône, uniquement liée à un statut.
      [...] Un climat de #suspicion s’installe sur ceux que l’Etat consent désormais à prendre en charge à la place de l’Eglise : on commence donc à trier entre bons et mauvais pauvres.

      #guerre_aux_pauvres #histoire
      http://seenthis.net/messages/370299
      http://seenthis.net/messages/376874

    • J’ai une copine au RSA qui élève ses mômes seule, elle a dit à l’A.S : pas question de m’inscrire à pole emploi, ça sert à rien, je veux pas de rendez-vous de surveillance pourris, je veux pas apprendre à monter une auto entreprise comme 90% des chomeurs en fin de droit qui y travaille 90 heures par semaine pour nourrir l’urssaf, le travail y’en a pas assez de toute façon, lâchez moi les basques, mettez mon dossier en dessous sinon soyez sure qu’on ira dormir et faire la manche dans la rue et que vous en porterez la responsabilité. Ça fait quelques années que malgré les soit disantes obligations du CG elle n’est pas inscrite à pole emploi et que plus personne la fait chier, voila voila.
      #savoir_dire_merde #point_dans_la_gueule

    • @touti, oui, il arrive souvent qu’il fassent ça parmi leur « préconisation d’insertion » mais c’est pas systématique. Il n’y pas d’obligation à être inscrit à Pôle lorsqu’on est au RSA, il y une obligation (qui peut rester théorique) d’être #suivi, soit par Pôle soit par les services du CG, et il arrive qu’on le soit par les deux, ou que l’on trouve avantage à larguer l’un pour l’autre (desserrer l’étreinte) et lycée de Versailles.

      Si cette obligation d’inscription à Pôle existait, les chiffres du chômage seraient plus élevés encore... (ou il faudrait trouver moyen de virer du monde du RSA en masse).

      une enquête collective sur le suivi : Techniques de pouvoir pastoral : le suivi individuel des chômeurs et des #allocataires du #RSA
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5787

    • @colporteur pour des histoires d’argent et… de communication (parce que la politique n’existe plus à ce stade) l’Etat (Pole Emploi) et les Régions (RSA) se font la guerre des chiffres du troupeau de pauvres à contrôler. Les régions imposent aux allocataires les contraintes qui leur chantent, puisque ce sont elles qui déboursent le RSA, cela se fait donc en fonction de l’offre et de la demande économique, comme pour les marchandises. Le marché du pauvre (surveillance, gestion, formation) est un secteur porteur en pleine progression qui risque même de dépasser le nombre de pauvres à vampiriser. Il faut maintenir la pression et la misère non seulement pour faire peur aux travailleurs honnêtes et TFnisés (mais tellement libres) mais parce qu’il faut fournir de la main d’œuvre à bas prix aux patrons sponsorisés, vive la crise.
      Compte avec cela les campagnes perpétuelles de communication anti pauvres à la télé (dénigrement constant parce qu’il n’y a que le riche qui y est beau) où encore chez les coiffeurs et cabinets dentaires où sont distribués gratuitement (c’est pas pour rien) des magazines de frustration consumériste où les prix sont inabordables.