#schlingo

  • Essonne : un amas d’immondices de 60 t découvert dans une canalisation - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-un-amas-d-immondices-de-60-t-pour-16-m-decouvert-dans-une-canalis

    Un amas de détritus de 16 m de haut pour 2 m de diamètre, constitué de serpillières, de serviettes hygiéniques, de couches, ou encore des lingettes jetés dans les milliers de logements alentour. Une « torche » de déchets lourde de 60 t a été découverte il y a quelques mois par le syndicat de l’Orge dans un siphon du collecteur d’eaux usées passant sous la Seine, au niveau de Vigneux-sur-Seine.

    Ce tas massif d’objets qui n’auraient jamais dû finir au tout à l’égout (lire encadré) gênait l’écoulement des eaux usées et menaçait à tout moment de créer un important bouchon, qui aurait provoqué un déversement des eaux usées dans la rivière. Depuis, des hommes sont à pied d’œuvre pour détruire ce monstre de déchets.

    #schlingo #égouts #immondice (société de l’) #déchets (ultimes ?)

    Et en souvenir de ceci : https://seenthis.net/messages/163413

  • Ornithorynque #261 | Les Chroniques de l’Ornithorynque
    http://leschroniquesdelornithorynque.fr/WordPress3/ornithorynque-261


    Ça fout les jetons !

    À l’instar de l’opium ou de la méthamphétamine, la #cancoillotte est ingérée de différentes façons par les toxicomanes de Franche-Comté ou d’autres contrées oubliées des dieux. Comme pour le crack, l’habitude commence dès la première prise et crée souvent des dommages irréversibles sur les cerveaux des plus fragiles, au fur et à mesure d’une consommation qui exige des doses hélas de plus en plus conséquentes.

    La plupart des personnes dépendantes se contentent d’étaler rapidement trois à quatre litres de cette matière repoussante, dégoulinante et pâle sur quelques tranches de mauvais pain, avant de l’avaler en poussant des grognements de contentement plus ou moins perceptibles, selon leur degré d’addiction.

    Comme pour l’opium, le niveau social des addicts joue à la marge. Derrière les rideaux des nombreuses fumeries clandestines de cancoillotte qui infestent le Doubs et la Haute-Saône, les plus aisés y ajoutent d’autres ingrédients, tant destinés à étaler leurs richesses qu’à relever le goût particulièrement fade de la cancoillotte brute : de l’ail, des noix, des morilles hallucinogènes, du vin jaune et parfois du caviar d’esturgeon sauvage pour les personnes les plus fortunées. D’autres enfin s’en servent en cuisine, allant jusqu’à bousiller d’honnêtes poulets en les tartinant de l’infecte mixture. Certains la sniffent, cherchant confusément à se remplir le nez de cancoillotte en dépit de sa ressemblance frappante avec les glaires d’un pestiféré.

  • Il n’y a pas qu’Hergé et la ligne claire dans la vie, il y aussi Charlie Schlingo et la ligne « crade ». Ceux qui ne parviendront pas, ce week-end, faute de place, à aller voir la rétrospective du créateur de Tintin au Grand Palais pourront toujours sur rabattre sur la plus modeste exposition que le Point Ephémère (Paris-10e) consacre au père de #Josette_de_Rechange, dans le cadre du festival Formula Bula (du 30 septembre au 2 octobre). Le choc risque d’être brutal au début, mais l’affaire en vaut la peine. Aussi underground soit-il, l’art de #Schlingo doit se lire comme un hommage – déguisé, certes – à la bande dessinée populaire de jeunesse.
    Mort brutalement en 2005, le dessinateur est devenu l’objet d’un culte inversement proportionnel au succès qui l’a toujours fui. Protégé par des éditeurs et patrons de presse de renom (Professeur Choron, Georges Wolinski, Jean-Pierre Dionnet…), Schlingo a porté à son sommet un genre commercialement suicidaire qu’aucun rayonnage de librairie ne proposera jamais : la #crétinerie_poétique. A travers les aventures pathétiques de ses personnages tous plus stupides les uns que les autres (Désiré Gogueneau, Tamponn Destartinn, Marcel Schlingdejnou, Kokott Dunouga…), il a mis en exergue la médiocrité de l’existence – la sienne en particulier, une vie digne d’un gag de #bande_dessinée qui finit par devenir drôle tellement il ne l’est pas.

    « Roi de la lose »

    Comment ne pas se destiner à raconter des âneries quand, à votre naissance, un fonctionnaire d’état civil inverse les lettres de votre patronyme en les recopiant bêtement sur un buvard à peine sec ? Son père n’y ayant vu que du feu, il arrive ainsi au monde, en 1955, sous le nom difficilement prononçable de Jean-Charles Ninduab. Il le quittera 49 ans plus tard à la suite d’un accident domestique tout aussi gaguesque, en chutant dans son appartement, après avoir buté contre son chien appelé « La Méchanceté ». Schlingo tenait mal sur ses jambes, la polio étant passée par là pendant son enfance.

    Son pseudonyme – déclinaison du verbe « schlinguer » (puer) – vient d’ailleurs des odeurs de chaussettes qu’il avait l’habitude de sentir, gamin, à force de rester par terre pendant les réunions familiales. L’enfant s’en délectait. Les émanations olfactives traverseront plus tard ses histoires, au point d’être représentées sous la forme d’onomatopées dignes de Zazie dans le métro (« schlingdéflouflou », « puduku »…). D’autres obsessions reviendront également souvent chez lui, comme le bonheur de flatuler et le goût des saucisses (autres références à l’enfance), mais aussi l’addiction à l’alcool ou les déboires sentimentaux qui rythmaient son quotidien d’artiste désœuvré – de « roi de la lose » comme il aimait s’appeler.

    Cette abolition des différences entre l’enfance et l’âge adulte, Schlingo l’a mise en scène à travers des #histoires_délirantes et un dessin débridé, en se jouant des codes de la bande dessinée tout en déclamant un amour invétéré pour celle-ci. Ses histoires sont truffées de clins d’œil aux héros de ses jeunes lectures : Popeye, Pepito, Mickey, Tintin… Autant de mythes qu’il revisite par le truchement d’un #humour où dominent les interjections inventées de toutes pièces (« #Gaspation », « #Trahiture », « #Sonnlegroin »…) mais aussi et surtout une bêtise absolue.

    « Son humour est tellement con qu’il confine à l’absurde, analyse Jean-Pierre Dionnet, qui le publia dans #Métal_Hurlant. Ses personnages me font penser au Bourvil du Petit Bal perdu : ils peuvent s’émerveiller devant des chaussettes qui puent ou devant une tranche de jambon. Et s’ils s’ennuient eux-mêmes dans le récit, celui-ci va alors subitement prendre une toute autre direction. Schlingo est un artiste équivoque : il est très drôle et en même temps pas drôle du tout ; il aime les choses vulgaires, mais il n’est lui-même jamais vulgaire ; il est à la limite du mauvais goût mais aussi très proche d’une poésie qui tourne au noir. Schlingo a réinventé une sorte de dadaïsme tout en étant l’héritier d’Alfred Jarry, Pierre Dac, Alphonse Allais et Charles Trenet. » Ajoutons George Herriman, le créateur de Krazy Kat, et Nikita Mandryka, le père du Concombre masqué.

    Chanteur et batteur dans un groupe de rock (les #Silver_d’argent), fondateur d’un cercle littéraire ayant pour objectif d’écrire les poèmes les plus idiots du monde (la Nouvelle Poésie), auteur de BD pour enfants à la demande de Professeur Choron (pour le magazine #Grodada), Schlingo « aurait-il connu plus de succès aujourd’hui à l’heure des auteurs de BD multimédia de type Joann Sfar ? », s’interroge Dionnet. Les visiteurs du Point éphémère se poseront eux-mêmes la question devant cette installation présentant une centaine d’originaux et de documents.
    Le souvenir du dessinateur est en tout cas resté très présent dans le milieu du 9e art. Chaque année pendant le Festival d’Angoulême est décerné un « #Prix_Schlingo » à un auteur ayant une « communauté d’esprit » avec lui. Sa création en revient à #Florence_Cestac (Grand Prix d’Angoulême 2000), auteure d’une biographie délicieuse de Schlingo avec Jean Teulé en 2009 : Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps (Dargaud). Tout un programme.

    « Charlie Schlingo for Ever ». Au Point éphémère, 200, quai de Valmy, Paris 10e, jusqu’au 2 octobre, dans le cadre du festival Formula Bula. www.formulabula.fr

    LeMonde 30/09/2016
    http://formulabula.fr

    GRODADA - 1991 à 1995
    Un jour, la petite fille de CHORON, Charlotte (fille de Michèle BERNIER) demande à son grand-père que SCHLINGO lui fasse un dessin ; celui-ci s’exécute et lui dessine l’hippopotame GRODADA ; voyant la réaction ravie de la petite, CHORON décide aussitôt de lancer un journal pour enfants ; il estime que la presse est sinistrée dans ce créneau et qu’il a un énorme potentiel : faire rire les enfants.
    Flanqué de ses fidèles SCHLINGO et VUILLEMIN il se lance (une nouvelle fois) dans la production d’un mensuel luxueux dans lequel il croit énormément. Mais manquant de moyens financiers à long terme, il ne produira malheureusement que 13 numéros et 3 hors série (rédaction 10 rue des Trois-Portes à Paris – Edité par France-Images S A)
    Il refera une nouvelle tentative en 1995 (2 numéros édités par la NSP à Paris), mais nouvel échec

    http://www.harakiri-choron.com/articles.php?lng=fr&pg=114&mnuid=605&tconfig=0

  • Inde - Droits humains Une vraie vie de merde Djénane Kareh Tager | CLES
    http://www.cles.com/droits-humains/article/une-vraie-vie-de-merde

    En Inde, “ramasseuse d’excréments” est un métier qui se transmet de mère en fille. Cette tradition nauséabonde pèse sur des millions de femmes. Elle est pourtant interdite par la loi ... / ...

    En Inde, « ramasseuse de merde » est une charge héréditaire que se transmettent les femmes. Depuis des siècles, cette tradition pèse sur les dalits, les « intouchables ». Ceux-là sont en dessous de l’échelle hiérarchique des castes (tellement bas qu’ils en sont exclus…), décrétée par l’hindouisme, interdite par la Constitution, mais plus que jamais vivace au sein de la société – puisqu’elle a une légitimité religieuse, les dalits payant le prix des karmas de leurs vies antérieures.

    #femmes #religion #schlingo #caca #toilettes

    • J’ai étais très étonné de trouver trace de ce système de caste au Japon, les Burakamin qui avaient le monopole des métiers liés au sang et à la mort des animaux : équarrisseur, boucher, tanneur, abatteur d’animaux.
      La religion nationale, le shinto, considère comme souillées toutes les activités liées au sang et à la mort. Par ailleurs, le bouddhisme venu d’Inde par la Chine proscrit la mort des animaux considérés comme des êtres sensibles. Si les activités liées à la vie, à la mort et au sacré relevaient initialement du monopole religieux, les burakumin ont été progressivement chargés des occupations liées à la mort et au souillé, et identifiés à ces professions « impures » mais indispensables.
      Les Burakamin ne présentent aucun trait ethnique différent, le statut est transmit par la naissance.
      Il existe des annuaires des annuaires, officiellement interdits, qui recensent les personnes issues de cette minorité.minorité. Les Burakamin représentent 60% des Yakuzas.
      Les familles qui peuvent se permettre font appel à des agences de détectives pour vérifier l’origine du conjoint ou de la conjointe avant mariage.
      Les burakamins se regroupent par quartiers mais officiellement comme le discrimination n’existe plus la définition géographique est cachée. Il y en ce moment une polémique concernant le déménagement de l’université d’art de de Kyoto du centre vers le quartier Burakamin qui est situé entre la gare et le fleuve.

      Japon : les « intouchables » de Fukushima
      http://www.marianne.net/Japon-les-intouchables-de-Fukushima_a205023.html

      Un cas d’exclusion sociale au Japon : les Burakumin
      http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1984_num_39_4_17969

    • Sans vouloir verser dans le psychologisme, on peut constater que dans toutes les sociétés, les personnes qui ont des « métiers » liés à des éléments « impurs » de la vie (sang, merde, cadavres) sont généralement ostracisés par les autres. Et pourtant comme tu le dis ces métiers sont indispensables. Dans le cas de ces femmes indiennes, on touche le fond. Malgré la loi, la maudite tradition liée à la religion se perpétue. Le gouvernement indien aurait pu accompagner la loi de dispositifs d’évacuations et de traitements des excréments humains.

      Merci @unagi. Je ne connaissais pas l’histoire des Burakamin.

  • « Le truc le plus dégueulasse qui soit » - Making-of
    http://blogs.afp.com/makingof/?post/londres-egouts-fatberg-le-truc-le-plus-degueulasse-qui-soit

    Je ne me sens pas très bien

    LONDRES, 16 décembre 2014 – Je me faufile dans le trou au milieu de la chaussée à Whitehall Place en direction des profondeurs, le long de l’échelle métallique. Arrivé aux derniers échelons, à sept mètres sous la surface du sol, je suis pris d’appréhension au moment de plonger ma botte dans la gadoue et de lâcher l’échelle. « Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ! », me dis-je alors que je m’enfonce lentement dans un « porridge » dégoûtant qui m’arrive jusqu’à la taille, « cet égout est rempli de merde ! » Mon accompagnateur, le technicien des services d’assainissement Tim Henderson, semble lire dans mes pensées. « Bienvenue en enfer ! » murmure-t-il.

    Je me trouve dans les cloaques de Londres en compagnie de la reporter vidéo Helen Percival et de Robin Millard, un rédacteur de l’AFP habituellement tiré à quatre épingles. Nous sommes ici à l’invitation de la compagnie Thames Water qui veut nous montrer ce qui se passe quand les gens déversent de la graisse et de l’huile de cuisine dans leur évier. Il parait que le problème s’aggrave pendant les fêtes de fin d’année, quand l’équivalent de deux piscines olympiques de graisse de dindes de Noël déferle dans les égouts.

  • "Que contient l’« eau sale », arme antiémeute et punition collective en Israël ? Personne ne le sait et la police israélienne reste très discrète sur le sujet" - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/07/29/l-eau-sale-nouvelle-arme-antiemeute-d-israel_4464041_3218.html

    L’odeur qui se dégage de la « dirty water » agresse les narines. Elle colle aux vêtements et à la peau, et il est impossible de s’en débarrasser pendant deux ou trois jours.
    A Souwaneh, l’un des quartiers « chauds » de Jérusalem-Est, les habitants marchent en se couvrant le visage ou se pinçant le nez. Personne ne traîne dans les rues. Est-ce le but de cette sanction collective ? Sans aucun doute. En obligeant les gens à se cloîtrer chez eux, les forces de l’ordre espèrent empêcher toute nouvelle manifestation. L’ennui est que la « dirty water » ne se contente pas de maculer les façades. Elle pénètre dans les habitations, s’incruste dans les rideaux, les tapis, les coussins, et rend la vie des Palestiniens encore plus insupportable. Encore plus humiliante aussi.

    • "Que contient l’« eau sale », arme antiémeute et punition collective en Israël ? Personne ne le sait et la police israélienne reste très discrète sur le sujet"

      Officiellement, des levures, de l’eau et du bicarbonate de soude.
      http://www.skunk-skunk.com/image/users/121755/ftp/my_files/MSDS_Skunk.pdf

      Ça pue, mais c’est consommable sans danger…

      >>> Fiche produit de la « moufette »

      SKUNK - Odortec LTD. - The Product
      http://www.skunk-skunk.com/121755/The-Product

      The Product 
       
      Police departments the world over periodically face an acute dilemma in confrontations with violent civil unrest: the need for effective riot control and the duty to preserve the health and safety of all, including the protesters themselves. Conventional tactics - from physical force all the way to tear gas and water cannons - have proven either ineffective, potentially lethal, or both.

      Odortec, supported by a police R&D unit, developed the perfect, if highly pungent, solution: The Skunk.

      There Are No Countermeasures
      A non-lethal, completely non-toxic liquid spray, the Skunk is the most innovative and effective riot control method available. And there simply are no countermeasures.

      This harmless deterrent consists of an extremely foul-smelling liquid, with the viscosity of water, that can be sprayed over a large area using a standard water cannon. The overpowering odor of the Skunk drives rioters away - and keeps them away - effectively shutting down any escalating situation.

      Currently in regular use by law enforcement agencies, the Skunk has been field tested and proven to disperse even the most determined of violent protests.

      The Most Demanding Standards
      The Skunk was designed in consultation with the Israeli police to meet the most demanding operational requirements and the highest ethical standards.

      The Skunk is not volatile, it’s inflammable - in fact, it can even be used to put out fires in a pinch - and it poses no health hazard. In fact, despite its outrageous smell, the Skunk liquid is perfectly safe to consume. While the smell does linger in the air, there are no other long-term effects; and even clothes hit with the Skunk can be used after a simple washing.

      Deployed in crowd control situations in which standard measures would involve the legal use of force, the Skunk is a far preferable alternative for quickly lowering the overall level of violence and breaking adversarial resistance.

      Cost-Effective and Eco-Friendly
      In addition, the Skunk is the most cost-effective solution for law enforcement agencies concerned about keeping down budgetary expenses. Deployment of the Skunk is far less costly than any special riot control equipment or compliance weapon alternatives. With the Skunk, manpower expenses are lowered dramatically, as fewer police officers can quickly and effectively restore order in relatively large area.

      The Skunk is the result of years of resource-intensive development aimed at producing a law enforcement tool that is inexpensive, safe and effective, while also posing no threat to the environment.

      Using 100% food-grade ingredients, the Skunk is 100% eco-friendly - harmless to both nature and people.

      100% écolo !

  • Une boule de graisse de la taille d’un bus menaçait Londres #blob
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/08/07/indigeste-une-boule-de-graisse-de-la-taille-dun-bus-menacait

    Un « iceberg de gras » en plein centre de la ville de Londres. Voila comment la presse britannique a surnommé, mardi 6 août, le phénomène découvert dans les sous-sols de la capitale ces dernières semaines et qui, photos et vidéos à l’appui, a soulevé bien des cœurs outre-Manche.