• Faut-il brûler les Humanités et les Sciences humaines et sociales ? | aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/2235

    Le néolibéralisme et la culture manageriale sont-ils entrain de brûler à petit feu les Humanités et les Sciences Humaines et sociales ?

    Avouons le, la question posée par ce livre clive jusque sur les bancs les plus à gauche, à l’Université, comme à l’école, et même jusqu’à ceux de notre collectif. C’est dire s’il y a urgence de la cultiver encore et toujours, afin d’en déterminer ce qui relève de la paranoïa d’une frange résolument hostile à tout changement et ce qui, a contrario, recouvre une vigilance salutaire vis à vis d’une danger lancinant, certes, pas tout à fait nouveau, mais qui connaît une sévère accélération depuis quelques années.

     Le propos du colloque organisé en juin 2012 à l’Université de Montpellier, et dont ce livre constitue les actes, porte ainsi sur les effets de l’intrusion de la logique néolibérale à l’Université. On entendra par là la lame de fond qui, depuis les injonctions d’harmonisation européenne et la loi LRU adoptée en 2007, ne cesse d’acculer les universités à des politiques d’économie budgétaire et de dégraissage qui s’attaquent, en premier lieu, aux champs disciplinaires non directement utiles. Le propos de ces deux journées visait conjointement à diagnostiquer, critiquer, voire dénoncer ce nouveau modèle académique qui privilégie désormais les performances des établissements autonomes universitaires au mépris d’un attachement à la démocratisation des savoirs, au développement des disciplines critiques et à un vaste service public d’éducation qui s’étendrait jusqu’au Supérieur.

    #shs #néo-libéralisme #sciences_humaines_et_sociales

  • Ethique et de droit en sciences humaines et sociales

    http://ethiquedroit.hypotheses.org

    Produire, exploiter, éditer des sources numériques fait aujourd’hui partie du travail quotidien du chercheur.

    Indissociable du développement du web, ce format numérique a largement facilité la diffusion des ressources documentaires iconographiques, sonores et/ou audiovisuelles dans le monde de la recherche et, au-delà, auprès de citoyens de plus en plus curieux et intéressés par les documents produits par les scientifiques.

    Dans les institutions, ceux qui sont chargés des projets de valorisation ne savent pas toujours comment répondre aux questions de respect des droits des auteurs et des personnes interrogées ou représentées au moment de la mise en ligne des ressources, et les chercheurs, qui publient désormais régulièrement en format électronique, se trouvent confrontés à des séries de questions juridiques et éthiques.

    Depuis 2011, un groupe de travail composé de chercheurs, de professionnels de la documentation électronique et de juristes a été mis en place pour réfléchir et travailler à ces questions.

    Ce groupe utilise ce carnet comme un atelier d’écriture collective en vue de la rédaction du recueil de bonnes pratiques qui sera publié sous forme électronique.

    Cet espace est ouvert à tous les membres du groupe de travail mais également à toutes personnes extérieures via les commentaires qu’elles peuvent faire aux billets qui y sont publiés.

    L’idée est de mettre en ligne dans ce carnet les textes produits par le groupe de travail dès lors qu’ils nous semblent publiables afin de bénéficier des commentaires de toute la communauté pour les améliorer.

    Ce carnet est aussi un support de diffusion et de partage d’informations en rapport avec sa thématique : actualités, références bibliographiques, liens vers des ressources externes, etc.

    Si vous êtes intéressé(e)s à participer à ce projet, contactez Véronique Ginouvès ou Pascal Garret.

    #sciences_sociales #sciences_humaines #droit_auteur #images #son #photographie

  • Oxford : Ces diplomés en #philosophie qui deviennent #traders - Le Figaro Étudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/oxford-un-diplome-en-philosophie-sur-quatre-devient-trader-2842

    Près de 11.000 diplômés en philosophie, histoire, littérature et langues ont été mis à la question. Combinant entretiens d’experts et statistiques dans son étude, l’université d’Oxford revendique désormais de l’ « impact invisible » mais bien réel que ses disciples ont sur l’économie, dans une variété de domaines surprenante.

    En effet, on retrouve 80% des diplômés des sciences humaines dans des secteurs d’influence majeurs. Ainsi, 25% travaillent dans l’éducation, 20% dans le management, 11,3% en justice, 11,4% dans les médias et...10,4% en #finance !

    #SHS #sciences_humaines #sociologie #travail

  • Bernard Dionysus Geoghegan: The Cybernetic Apparatus: Media, Liberalism, and the Reform of the Human Sciences (2012)

    http://monoskop.org/log/?p=9200

    The Cybernetic Apparatus examines efforts to reform the human sciences through new forms of technical media. It demonstrates how 19th-century political ideals shaped mid-20th-century programs for cybernetic research and global science sponsored by the Rockefeller Foundation. Through archival research and textual analysis, it reconstructs how and why new media, especially digital technologies, were understood as part of a neutral and impartial apparatus for transcending disciplinary, ethnic, regional, and economic differences. The result is a new account of the role of new media technologies in facilitating international and interdisciplinary collaboration (and critique) in the latter half of the twentieth century.

    Chapter one examines how political conceptions of communications and technology in the United States in the nineteenth century conditioned the understanding and deployment of media in the twentieth century, arguing that American liberals conceived of technical media as part of a neutral apparatus for overcoming ethnic, geographic, and economic difference in the rapidly expanding nation. Chapter two examines the development of new media instruments as technologies for reforming the natural and human sciences from the 1910s through the 1940s, with particular attention to programs administered by the Rockefeller Foundation. Chapters three and four examine the rise, in the 1940s and 1950s, of cybernetics and information theory as an ideal of scientific neutrality and political orderliness. These chapters demonstrate how programs sponsored by the Rockefeller Foundation, MIT, and other institutions shaped linguist Roman Jakobson’s and anthropologist Claude Lévi-Strauss’s efforts to redefine their fields as communication sciences. Chapter five considers how critics of cybernetics, including Noam Chomsky, Claude Shannon, and Roland Barthes, critically re-evaluated the claims of cybernetics to redefine the relations between technical research and the human sciences.

    A Dissertation
    Northwestern University & Bauhaus-Universität Weimar, 2012
    262 pages

    Author
    Related paper by the author: From Information Theory to French Theory: Jakobson, Lévi-Strauss, and the Cybernetic Apparatus (Critical Inquiry 38, Autumn 2011)

    #cybernétique #libéralisme #médias #sciences_humaines

  • Pourquoi travaille-t-on ?
    http://www.scienceshumaines.com/pourquoi-travaille-t-on_fr_29536.html

    Le lundi matin, pourquoi se lève-t-on pour aller au travail plutôt que de rester au lit ? La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc. 

    Mais chacune de ces motivations a son revers. Gagner sa vie ? Certains ont plutôt le sentiment de la perdre en travaillant. Exister socialement ? Certes, le travail apporte un statut et de la reconnaissance, permet de nouer des liens sociaux, mais génère aussi beaucoup de frustrations, car travailler c’est coopérer mais aussi se heurter aux autres avec tout ce que cela comporte de conflits larvés, de rancœurs et de ressentiments. Enfin, travailler c’est vouloir s’accomplir dans certaines activités enrichissantes : soigner, enseigner, construire, réparer, cuisiner, écrire, plaider, etc. Mais pour une heure de bonheur combien de tâches ennuyeuses, barbantes, pénibles ?

    • Tout d’abord est-il vrai que le travail est consubstantiel à l’existence humaine ? Telle est la thèse défendue par Georg Hegel puis par Karl Marx qui pense que l’être humain est par nature un être de travail. L’espèce humaine se serait affranchie du monde naturel par la technique, l’outil et le travail par lesquels l’être humain transforme la nature et se transforme lui-même. Le travail serait donc ce qui permet à l’humain de s’accomplir… à condition toutefois de supprimer la division du travail qui mutile les individus et l’exploitation qui l’asservit.

      Cette conception du travail comme accomplissement de soi a été contestée par Hannah Arendt. Dans la Condition de l’homme moderne (1958), la philosophe refuse de voir dans le travail le propre de l’humain. Retournant aux penseurs classiques (Aristote notamment), elle rappelle que la vie humaine peut être vécue et pensée sur plusieurs modes. Elle oppose d’abord deux modalités de l’existence, la « vie contemplative » et la « vie active », l’une tournée vers la pensée, l’autre vers l’action, l’une vers la théorie et l’autre vers la « praxis » comme on disait alors. Au sein de la vie active, H. Arendt distingue ensuite trois types d’activité : le travail, la politique et l’œuvre. Le travail est assimilé à une nécessité biologique : c’est une tâche répétitive et animale nécessaire à la survie biologique et qui rive l’existence humaine à la morne reproduction. Il faut dire qu’H. Arendt a conçu son livre dans les années 1950, à une époque où le travail industriel qu’elle a en tête est synonyme de travail à la chaîne et prend le visage du Charlot des Temps modernes, condamné aux tâches abrutissantes et aux cadences infernales. Pour la philosophe, le vrai épanouissement humain ne peut se trouver qu’hors du travail, dans la réalisation d’une « œuvre » dont l’art est le modèle, dans l’action politique ou dans la vie de l’esprit.


  • « Les mots et les choses » de #Michel_Foucault est une des oeuvres fondatrice de la pensée « structuraliste ».
    http://www.youtube.com/watch?v=CVy_frFL7w4


    #Philosophie #Linguistique #Ethnologie #Epistémologie #Ordre #Vérité #Sciences_humaines #Homme_nouveau #Marxisme #Humanisme #Structuralisme #Livre #Pierre_Dumayet #Vidéo

    Une présentation de l’ouvrage :
    http://michelfoucault.fr/2010/03/13/les-mots-et-les-choses

    Les Mots et les Choses n’est pas tant l’histoire de la constitution des sciences humaines, pas plus que celle du discours. Ce qui importe n’est pas en premier lieu les linéaments hésitants de Foucault dans son histoire de la vérité, que l’hésitation elle même, ou plutôt faudrait-il dire la lutte de Foucault avec les mots pour l’instauration de cette nouvelle pratique discursive critique. Celle-ci prend pour objet le discours en tant que sujet historique. Mais cette instauration posait problème, car la possibilité même de l’analyse historique critique du discours demandait à être fondée au sein du discours. Pour le dire plus simplement : discourir sur les modes de constitution du discours avait pour préalable de forger dans la langue une seconde langue qui se prête à cette analyse.

    • La barrière mobile est l’intervalle de temps entre le numéro le plus récent d’une revue paru en ligne ou sous forme imprimée et la diffusion de ce numéro via le portail PERSEE. Chaque éditeur détermine cette donnée qui peut aller de 3 à 5 années selon les revues. L’emploi de cette barrière mobile permet de garantir la commercialisation de la production courante d’une revue et de protéger ainsi les éditeurs contre d’éventuelles pertes de revenus découlant de l’arrêt d’abonnement à leurs publications, dans la mesure où l’accès au contenu des collections via PERSEE est libre et gratuit. En outre, cette notion conforte une des missions fondamentales de PERSEE qui est la préservation et la valorisation du patrimoine scientifique et non l’édition courante de revues.

  • Oh ! je viens de découvrir #XeLaTex, via identica.
    Ça a l’air chouette !

    http://www.tuteurs.ens.fr/logiciels/latex/xetex.html

    Qu’est-ce que XeTeX

    #XeTeX est un programme basé sur #TeX, qui en est une variante (les fichiers écrits pour l’un pour l’autre ne seront pes nécessairement compatibles). Il a d’abord été conçu pour fonctionner avec Mac OS X mais fonctionne aujourd’hui avec une grande diversité de systèmes.

    Un de ses grands avantages est de gérer tout à fait correctement les fichiers encodés en #UTF-8, et les polices #TrueType et #OpenType, ce qui permet de bénéficier des mêmes possiblités techniques que les logiciels de traitement de texte habituels pour produire des documents, qu’ils soient écrits en arménien, en araméen, en japonais, en lituanien ou en persan.

    On en parle aussi ici :
    http://www.cuk.ch/articles/4387

    et là :
    http://www.gutenberg.eu.org/XeTeX

    #LuaTeX serait un concurrent :
    http://www.luatex.org

    Et pour apprendre à écrire en (Xe)LaTeX pour les #sciences_humaines :

    LaTeX appliqué aux sciences humaines, Par Maïeul Rouquette
    http://www.atramenta.net/books/latex-sciences-humaines/79

    Présentation

    Pendant longtemps LaTeX n’a été utilisé que dans le domaine des sciences dites « exactes ».

    Pourtant depuis peu les sciences humaines peuvent utiliser efficacement ce formidable outil de composition de textes.

    Malheureusement, la plupart des introductions à LaTeX abordent peu les outils utiles aux humanités. Ce livre est donc le premier manuel francophone d’introduction à l’usage de LaTeX en sciences humaines.

    Obtenir une typographie de haute qualité, gérer une bibliographie prolifique, proposer des éditions critiques de textes et des traductions en parallèle : telles sont les nombreuses raisons qui devraient pousser ces spécialistes de l’écriture que sont les étudiants et chercheurs en humanités à se tourner vers LaTeX.

    Telles sont les causes qui ont poussé à la rédaction de ce livre, qui accompagnera --- nous l’espérons --- les humanistes depuis la découverte de LaTeX, dans sa variante XeLaTeX, jusqu’à la personnalisation de l’apparence des textes, en passant par la gestion d’une bibliographie nombreuse sans oublier les éditions critiques de textes et toutes ces petites choses qui font les difficultés et le charme de l’écriture en sciences humaines…

    D’autres motifs pousseront le lecteur à l’améliorer un jour, car en se partageant le savoir ne se divise pas : il se multiplie.

    On trouvera les sources sur https://github.com/maieul/latexhumain/tags (version sep_2012).

    Licence

    Ce livre est publié sous licence Creative Commons by-sa 3.0

  • Martha Nussbaum. Les émotions démocratiques. Comment former le citoyen du XXIe siècle ? | La question du latin
    http://enseignement-latin.hypotheses.org/5644
    Selon Philippe Cibois, lecteur de l’ouvrage de Martha Nussbaum en question :

    il ne faut pas défendre les humanities pour des raisons de tradition ou de patrimoine mais parce que leur possession est indispensable à une société démocratique et même au développement économique. Il faut accepter de défendre des enseignements au nom de leur “utilité sociale” et proposer que les débats se fassent dans ce registre

    #Humanités
    #Université
    #Sciences_humaines_et_sociales
    #SHS

  • Le pacte de non-lecture - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/28/le-pacte-de-non-lecture_1635887_3232.html

    La conséquence pratique de tout cela ne peut être que la réduction des incitations systémiques à produire du texte sur le mode de l’imposture. La meilleure manière d’y parvenir est de rappeler avec insistance aux auteurs pratiquement non lus des textes aujourd’hui et demain immanents à l’université l’existence des gardiens digitaux des bonnes moeurs qui, pratiquant la lecture automatique, décèlent la différence entre #plagiats et citations.

    On commettrait une faute en légalisant les citations non spécifiées, comme le réclament certains tenants du romantisme de la piraterie universitaire. La culture de la citation est la dernière ligne sur laquelle l’université défend son identité. Même si elle peut être mise au défi par une nouvelle vague de subjectivités d’imposteur, qui se drapent dans le digital, l’ironie et l’esprit de piraterie ; aux nouveaux joueurs qui font leurs plaisanteries en jouant sur la règle du minimum de travail sérieux, il faut faire comprendre où se situe la limite. La culture avance sur ces petites pattes que sont les guillemets. Le guillemet, c’est la politesse du pirate.

    #recherche
    #shs
    #sciences_humaines