• • L’échec des élites françaises
    http://blog.mondediplo.net/2014-05-06-L-echec-des-elites-francaises

    Sciences Po fait tout ou presque. On a pu se demander pourquoi se doter d’une école de journalisme alors qu’il en existait ailleurs. Simplement, il est des journalistes influents. On a pu se demander pourquoi Sciences Po a prétendu former aussi les avocats, en enlevant ce monopole aux facultés de droit. Les avocats d’affaires sont devenus les grands ordonnateurs des affaires patrimoniales. Ceux-là manquent encore mais les autres, hauts fonctionnaires, dirigeants politiques, banquiers, communicants, etc., passent souvent par l’école.

    #élite #reproduction #Sciences_po

  • Paris : soirée antifasciste réussie à #Sciences_Po
    http://lahorde.samizdat.net/2013/10/25/paris-soiree-antifasciste-reussie-a-sciences-po

    Environ 250 personnes ont assisté à une conférence organisée par Solidaires IEP Paris sur le thème « l’#antifascisme aujourd’hui ». À la tribune, des représentant de différentes composantes de l’antifascisme (surtout parisien) étaient présents : un collectif antifasciste ouvert (le CAPAB), un groupe affinitaire (l’AFA Paris-Banlieue), un comité de soutien (Pour Clément), un site internet (La Horde) (...)

    #Initiatives_antifas

  • De la révolte comme d’un art appliqué aux barricades / Hazan, Kamo, Zizek, Horvat

    http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/2013/09/de-la-revolte-comme-dun-art-applique.html

    La rentrée se décline sur le mode croisé de la révolte appelée par #Eric_Hazan, #Kamo, #Slavoj_Zizek et #Srecko_Horvat. La #barricade en serait comme une scène possible, celle de toute #insurrection : un #objet #rebelle à nos savoirs, à nos catégories de rangement. Elle n’entre en aucune classe, hors classe et hors #genre. Si d’habitude un objet s’inclut dans un #ensemble qui le collecte ou qui prend le nom d’une collection, la barricade se compose de choses tout à fait #réfractaires à une mise en ordre de ce qui se laisse #ordonner selon un #concept. Elle est faite de barriques autant que de futilités, futilis étant la fente, la fuite qui ouvre la barrique à des usages multiples. La barricade selon Eric Hazan est un amas, un tas, une composition d’objets disparates qui témoigne de la #lutte, de ce qui passe entre les #classes, faisant appel à des clous autant que des moellons, pavés, planches, cerceaux métalliques dans une disproportion qui appelle tous ceux qui ne jouissent d’aucune reconnaissance. Elle les ouvre à une forme commune, un #communisme qui n’est pas celui du genre ou de l’#espèce ni d’ailleurs de la classe #sociale.

    La lutte est #interstice, fusion des classes en une #Commune qui témoigne de l’espace d’une véritable cité, d’une cité bouleversée. Y naissent des histoires d’amours et des pactes d’alliance, des chevauchements affectifs et des figures de l’enfance que la littérature elle-même pourra s’approprier en faisant de tous les misérables un foisonnement de singularités rebelles. Et comment la barricade peut-elle fendre l’#ordre_établi et lui inoculer des grains de sables capables d’enrayer la machine du #pouvoir ? Quelles mesures décider dans la disparités des barricades, placées hors l’autorité des sciences politiques ? Un ensemble de questions qui pousseront Hazan et Kamo à adopter les Premières mesures révolutionnaires. L’immonde du monde d’aujourd’hui qui ne répond plus à rien, cet ordre #mondial qui confine à l’équivalence de tout, sans aucune #dignité ni aucune forme de #subjectivité, cet #immonde réclame une #critique capable de rompre l’éternel retour du même, la #restauration de l’ordre toujours reconstitué par-delà le #désordre des barricades. L’insurrection ne peut s’insurger vraiment, devant l’ordre mondial, qu’en prenant la forme d’une #insurrection irréversible et irrespectueuse des principes moraux qui protègent les nantis. Elle advient au nom d’un ailleurs et d’un incommensurable, d’un monde qui soit avant tout un monde autre, inventif, créatif, contrant le ressassement de la même organisation.

    #Sciences_Politiques #Philosophie #Histoire #Livres

    • Littérature romantique ; la dignité se trouve partout, elle se pratique et se vit chez nombreux. La subjectivité est certes prisonnière mais pas chez tous.
      L’ insurrection ? quelle nouvelle violence cache ce mot échevelé ?
      L’ autre monde ? cela se crée quotidiennement.

  • L’état, le pouvoir,le socialisme de #Nicos_Poulantzas enfin réédité par la remarquable maison d’édition #les_Prairies_Ordinaires
    http://www.nonfiction.fr/article-6612-

    L’ouvrage de Poulantzas proprement dit s’organise quant à lui en cinq temps. Dans une introduction essentielle à la compréhension de sa démarche, l’auteur précise le sujet d’EPS, qui représente une tentative de #théorisation non pas de l’#Etat (chose impossible selon lui) mais de l’Etat #capitaliste (chose rendue possible par la séparation que le capitalisme suppose entre l’Etat et l’espace économique des #rapports de #production). Cette tentative est justifiée par le caractère insatisfaisant des approches existantes, qui considèrent soit que l’Etat est une institution neutre et préexistante aux #classes #sociales, soit que les classes dominantes le modèlent et en usent à leur goût. Poulantzas s’attache plutôt à démontrer que « toutes les actions de l’Etat ne se réduisent pas à la #domination politique, mais n’en sont pas moins constitutivement marquées » . Dans la même veine, il affirme que cet Etat ne reproduit pas sa domination seulement grâce à la #coercition et à la diffusion d’une #idéologie. Cela supposerait une pratique et un discours unifiés de la part d’appareils voués à l’une ou l’autre fonction, ce qui ne correspond pas à la #réalité. En effet, l’Etat est perméable aux #luttes de #pouvoir qui le débordent constamment, ce qui d’une part empêche l’unification de son discours et de sa pratique, et d’autre part explique qu’il produise aussi des « mesures positives » à l’égard des classes #subalternes. Tentant de résumer sa position théorique et en quoi elle se distingue du #marxisme-léninisme comme des approches wéberienne et foucaldienne, Poulantzas affirme que « contre toute conception en apparence #libertaire ou autre, […] l’Etat a un rôle constitutif non seulement dans les rapports de production et les pouvoirs qu’ils réalisent, mais dans l’ensemble des relations de pouvoir, à tous les niveaux. En revanche, contre toute conception #étatiste, […] ce sont les luttes, #champ premier des rapports de pouvoir, qui détiennent toujours le primat sur l’Etat » .

    Biographie de l’auteur :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicos_Poulantzas

    En #Grèce, il fait des études de #droit durant les années 1950 ; il est actif dans le mouvement étudiant et rejoint l’#EDA (Alliance démocratique grecque), organisation légale émanant du Parti #communiste grec, alors interdit1.
    Il vient en #France en 1960 et y obtient un doctorat en philosophie du droit. Il devient #professeur à l’université Paris 8, où il enseigne la #sociologie de #1968 à sa mort. Durant les années 1960, il est membre du PC grec, et, après la scission intervenue en 1968 suite à l’établissement de la #dictature, du Parti communiste grec de l’Intérieur2.
    Ses travaux renouvellent et approfondissent considérablement ceux de #Marx , #Lénine , #Gramsci , et portent notamment sur le rôle complexe et multiple de l’État dans les sociétés occidentales, les caractéristiques de la « nouvelle petite #bourgeoisie », la problématique de la #division #travail #intellectuel - travail #manuel . Opérant une distinction fondamentale entre l’appareil d’Etat et le pouvoir d’Etat, Poulantzas met en lumière les multiples fonctions dudit Etat ainsi que les rapports de force et les contradictions qui s’y manifestent.
    Vers la fin des années 1970, après la chute des dictatures portugaise (1974), grecque (1974) et espagnole (1978) , Nicos Poulantzas tente d’esquisser les contours théoriques d’une voie originale vers un #socialisme démocratique, proche des conceptions de l’eurocommunisme. Ses contributions sur ce thème ont été recueillies après sa mort dans Repères et sont précisées de façon plus systématique dans L’État, le pouvoir, le socialisme.
    Après plusieurs mois de dépression, il se suicide en octobre 1979 depuis la Tour Montparnasse de #Paris3.

    #Marxisme #Philosophie #Politique #Sciences_politiques #livre

  • Autoportrait intellectuel passionnant de l’ historienne #Sophie_Wahnich qui nous propose entre autres, une étude de l’émotion comme processus politique qui interagit et produit de l’histoire, au même titre que la raison, la volonté ou l’action.

    Part ailleurs vient de paraitre sous sa direction un ouvrage important sur l’héritage et la transmission des valeurs perdues de la #révolution-française « histoire d’un trésor perdu » édité par la remarquable maison d’édition les prairies ordinnaires. http://www.dailymotion.com/video/xf2mqe_sophie-wahnich-une-historienne-des_school

    #Histoire #Archives #Transmission #Emotion #Raison #Conflit #Emancipation #Sciences_politiques #Révolution #Citoyenneté #Fédération #livre #Vidéo

  • La montagne contre l’État

    Pierre Pellicer

    http://www.lavoiedujaguar.net/La-montagne-contre-l-Etat

    Ce carnet de pérégrinations, publié en juin 2012 sur l’excellent site Article11, trouve place ici pour donner tout son sens à la lecture de Zomia ou l’art de ne pas être gouverné, essai de James C. Scott qui vient d’être traduit en français.

    Zomia : espace périphérique de refuge et d’insoumission. Vaste zone de contreforts montagneux et de jungles, hors empires et civilisations. Ensemble hétérogène de peuples des hauteurs, fugitifs, autonomes : le négatif de l’État tel qu’il s’impose dans le Sud-Est asiatique.

    Le concept de Zomia a été développé dans The Art of Not Being Governed, brillante contre-histoire de la région s’inscrivant dans le sillage de travaux anthropologiques sur les rapports sociétés/État, tels ceux de Pierre Clastres.

    Pour son auteur, James C. Scott, les centaines de communautés qui peuplent les montagnes de Zomia ont depuis deux mille ans organisé leurs sociétés avec un souci constant, celui d’échapper aux nuisances de l’État : à ses décideurs, ses hiérarchies et institutions ; à sa logique : esclavage, religion, conscription, impôts ; aux famines et épidémies périodiques liées à la vie en plaine et à la monoculture du riz. (...)

  • Il est temps d’en finir avec Sciences Po !
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/28/il-est-temps-d-en-finir-avec-sciences-po_1797068_3232.html

    Du rapport de la Cour des comptes sur l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris et la fondation privée qui le parraine, alias « Sciences Po », on risque de ne retenir que les acrobaties de quelques notables destinées à « obésifier » leur portefeuille.

    Mais ce n’est qu’un à-côté, une espèce de dommage collatéral de la haute idée que les gestionnaires d’une telle institution se doivent d’avoir d’eux-mêmes. L’"arrogance" relevée par un député après avoir entendu Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau n’est pas un vice accessoire.

    Elle est la contrepartie nécessaire d’un projet d’établissement qui, depuis cent quarante ans, sape l’égalité des chances pour reconduire une classe dirigeante.

    #sciences_po #enseignement_supérieur

    • Car c’est le second scandale : non seulement l’Etat républicain consacre les prétentions exorbitantes de l’IEP par un statut dérogatoire, mais il les remplume. Un étudiant y coûte 50% plus cher qu’un étudiant d’université, bien que les matières enseignées ne soient pas les plus coûteuses en équipement, et que 93 % des enseignements soient assurés par des vacataires.

      Malgré une vertigineuse augmentation des droits d’inscription au cours des dernières années, l’Etat débourse 20 % de plus pour un étudiant à l’IEP que pour un étudiant d’université (à disciplines comparables, l’écart est encore plus grand).

      Autrement dit, à travers une fiscalité qui, reposant sur la TVA, affecte d’abord les classes populaires et moyennes, on finance les études chères des classes déjà privilégiées.

      On pourrait s’amuser de cette obstination, encore, si l’entre-soi se tramait autour de la dégustation d’un cigare ou d’une chasse à la bécasse, comme y invitent certains clubs de l’association des anciens.

      Mais il s’agit de quelque chose d’autrement plus sérieux : le maintien d’une domination. En 1872, juste après la Commune de Paris et le rétablissement du suffrage universel masculin, Emile Boutmy (1835-1906) créait Sciences Po en lui donnant une claire mission : « Contraintes de subir le droit du plus nombreux, les classes qui se nomment elles-mêmes les classes élevées ne peuvent conserver leur hégémonie politique qu’en invoquant le droit du plus capable.

      Il faut que, derrière l’enceinte croulante de leurs prérogatives et de la tradition, le flot de la démocratie se heurte à un second rempart fait de mérites éclatants et utiles, de supériorité dont le prestige s’impose, de capacités dont on ne puisse pas se priver sans folie. »

      du coup j’ai aussi lu la tribune de #Latour en défense de l’institution : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/28/richard-descoings-est-mort-pour-la-seconde-fois_1797069_3232.html

  • Sciences Po : dénouement fatal pour l’équipe dirigeante - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20121122.OBS0280/sciences-po-denouement-fatal-pour-l-equipe-dirigeante.html

    Sale temps pour deux grandes figures de l’establishment, en ce jeudi 22 novembre : Jean-Claude Casanova, éminent intellectuel, président de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, et Michel Pébereau, icône de la haute finance, ancien président de BNP Paribas, président du Conseil de direction de Sciences Po, sont très sévèrement épinglés - même si ce n’est pas nominativement - par le rapport de la Cour des Comptes paru ce matin. Qui accable, sur plus de 100 pages, la « gestion défaillante » de Sciences Po. Dans la foulée, ils étaient conviés à s’expliquer devant la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale. Et alors qu’ils s’y trouvaient, Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, publiait un communiqué annonçant que, prenant acte de ce rapport, elle allait nommer un administrateur provisoire à la tête de l’école.

    Le salaire mensuel d’un président d’université, a rappelé la Cour des Comptes, s’établit entre 6.000 et 9.000 euros par mois, celui de Descoings était de 44.000 euros. Pour Pébereau, Sciences Po c’est une entreprise. Et Descoings méritait des primes sur résultats comme un patron du CAC 40 dont le cours en bourse a monté. La Cour réplique vertement que la Fondation nationale des sciences politiques « est un organisme d’intérêt général à but non lucratif, ce qui impose une gestion désintéressée et transparente ».

    Mais surtout, la Cour a du finir par penser que #Sciences_Po se moquait d’elle, en se croyant protégé par de puissants appuis en haut lieu. Didier Migaud, a rappelé que Sciences Po avait été négocier sans vergogne son budget de façon totalement dérogatoire directement à Matignon en 2008, puis à l’Elysée en 2009. Puis il a rappelé que le précédent contrôle de la Cour, en 2003, avait déjà mis en évidence des irrégularités dans la gestion de Science Po, qui avaient entraîné des suites juridictionnelles, y compris pénales. A ceci près que Descoings avait, à l’époque, habilement étouffé celles-ci.

  • http://www.lejeudeloie.fr/ljdl

    http://www.lejeudeloie.fr/ljdl/qui-sommes-nous/pourquoie

    Certains ignorent et voudraient savoir. D’autres connaissent et voudraient partager. Les uns pâtissent de sources, les autres de support. Il se trouve que Sciences Po Lille héberge une section en Relations Internationales et regorge d’étudiants curieux qui voyagent, rédigent des mémoires, étudient et se spécialisent peu à peu. D’enseignants-chercheurs, également, qui souhaiteraient faire bénéficier de leur savoir à un public plus large que le cadre restreint et souvent trop homogène de l’IEP. D’intervenants extérieurs, enfin, qui apprécieraient voir leur discours dépasser les limites d’une simple conférence rue de Trévise. Qu’il en soit ainsi !

    Le Jeu de l’Oie se veut un espace de discussion et d’échange, avec le recul nécessaire à toute analyse fondée et réfléchie. Un terrain de jeu aussi. Une revue à contre-courant de l’agenda médiatique international, une poche de résistance face à une standardisation progressive de la presse, où les gros titres se font concurrence en même temps que le contenu se réduit, et où l’information supplante peu à peu l’opinion, au milieu de colonnes conformes et sans saveur. Finalement, un hommage à ceux qui, avant nous, ont fait le pari de l’originalité, comme Lucien Vogel en son temps avec ses revues Vu et Lu, ou plus récemment Le Tigre et XXI.

    Réunis autour d’une équipe d’étudiants chevronnés, constitués en association loi de 1901, cette revue trimestrielle se veut une plate-forme d’opinions en relations internationales destinée à fournir aux lecteurs les clefs d’analyse nécessaires à la compréhension du monde de demain.

    Bon, ils sont sous joomla. ^^

    #iep #sciences_politiques #lille #journal