• Les #sciences_sociales face au visage
    http://www.laviedesidees.fr/Les-sciences-sociales-face-au-visage.html

    Comment lire le social dans les #corps des individus ? Deux ouvrages sur la défiguration permettent de poser la question, mais aussi d’en montrer les limites. Partie du corps dont les significations prolifèrent, il n’est pas évident de déconstruire l’exceptionnalité du visage et son ancrage dans les rapports corporels et sociaux.

    Essais & débats

    / corps, #médecine, sciences sociales, #reconnaissance

    #Essais_&_débats

  • De l’espace pour la théorie !
    Nouvelles théories, contre-théorie, anti-théorie Géopoint16

    http://www.geopoint.space

    Le genre de rencontre où on a envie d’être pour prendre un bain de connaissance et de réflexion. Et Hélas, je pourrai pas.

    Géopoint16 se déroulera les 13, 14 et 15 juin 2016 à Lausanne, avec pour thématique « De l’espace pour la théorie ».
    Qu’est-ce qu’une théorie de l’espace ? A-t-on besoin de théorie pour le décrire, l’expliquer, le comprendre, le transformer ?
    Sur le principe, ces questions semblent appeler une réponse consensuelle, mais, en pratique, ce n’est pas si simple.
    D’abord, nombre de chercheurs continuent de se détourner de la construction de concepts et d’énoncés théoriques.
    Ensuite, la contribution de la recherche sur l’espace à l’ensemble des théories du monde social reste souvent implicite, insuffisamment diffusée et discutée, alors même que le « tournant géographique » a progressivement conduit l’ensemble des sciences sociales à prendre l’espace au sérieux.
    Enfin, plusieurs courants ou tendances récentes ont pour effet de mettre en question l’idée même que des théories de l’espace puissent être possibles, utiles ou légitimes.

    #géographie #théorie #espace #territoire #sciences_sociales

  • Philanthropes de tous les pays…
    http://www.laviedesidees.fr/Philanthropes-de-tous-les-pays.html

    La #philanthropie moderne est un phénomène international. Un numéro de revue aborde l’action des fondations comme acteurs d’une diplomatie grâce des réseaux. Une manière innovante d’aborder les relations internationales et de contribuer à l’étude des circulations d’acteurs et d’idées dans le monde.

    Livres & études

    / philanthropie, #sociologie_économique, #sciences_sociales, #histoire_connectée

    #Livres_&_études

  • Des islamologues contre l’Organisation de l’Etat islamique
    http://orientxxi.info/magazine/des-islamologues-contre-l-organisation-de-l-etat-islamique,1315,1315
    Deux remarques très intéressantes de Laurent Bonnefoy (même si il est évident qu’il parle du point de vue de sa paroisse, ie les sciences politiques ; et plutôt proche de F. Brugat)

    Sans préjuger du profil de celles et ceux qui seront recrutés et de la capacité des comités de sélection à tirer profit scientifiquement de ces opportunités, l’accent mis sur l’islamologie revient à faire reposer la violence dite terroriste sur l’islam et sur ses interprétations. Un tel biais nie en quelque sorte la dimension relationnelle de la violence, les effets de domination à l’échelle internationale ou liés au sort des minorités musulmanes en Europe. Une telle labellisation opère in fine une dépolitisation des enjeux et valide une déconnexion entre un produit fini, dit « radical » ou « terroriste », et les processus qui ont conduit à son émergence. Cette logique sous-tend qu’il reviendrait aux chercheurs de participer à la réforme de l’islam pour imposer une « juste » lecture des textes, sans jamais finalement se soucier de corriger les biais politiques et la domination occidentale qui sont pourtant au cœur des dynamiques de (contre-)violence.
    ...
    Plutôt que de courir après l’actualité, se serait-il pas également judicieux de prendre les devants et d’encourager la formation dirigée vers les « marges » africaines ou asiatiques du monde musulman qui ont toutes les chances de supplanter le monde arabe dans l’actualité au cours des décennies à venir ?

    #islamisme #islamologie #sciences_sociales #université #recherche

    • énorme lobby de Philippe Minard, après son article dans Médiapart, auprès des ministères et des élus, malheureusement complètement décalé avec la réalité de la recherche

      mieux vaut lire

      http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/03/07/pour-une-science-ouverte-a-tous_4878011_1650684.html

      Chercheurs de toutes les disciplines, nous pensons que la littérature scientifique peut sauver des vies, à la condition absolue de son entière et immédiate disponibilité pour tous. Parmi d’autres, le cas du virus Ebola en est un exemple avéré. toutes les disciplines, de la médecine à l’anthropologie, de la biologie à l’économie, de l’épidémiologie à la gestion interculturelle, du droit à l’éthique, auraient dû pouvoir être mobilisées sans délai et sans barrière, pour permettre une réaction adaptée à la complexité et à l’urgence de la situation  : détecter l’épidémie, élaborer un traitement, déployer un plan d’urgence, concevoir une stratégie préventive pour l’avenir, mais aussi prendre en compte la complexité des situations culturelles locales et gérer l’après-épidémie, notamment en abordant la question des survivants et de leur réintégration dans la société…

  • Les #sciences_sociales juives
    http://www.laviedesidees.fr/Les-sciences-sociales-juives.html

    De l’Institut scientifique juif (YIVO), fondé en 1925, à la collection de livres « La judéité polonaise », créée après la Seconde Guerre mondiale, les études juives et yiddish témoignent d’une grande vitalité, malgré l’ombre portée par la Shoah.

    Livres & études

    / #judaïsme, sciences sociales

    #Livres_&_études

  • Frameworks of Comparison
    http://www.lrb.co.uk/v38/n02/benedict-anderson/frameworks-of-comparison

    The 35 years I spent as a professor of government at Cornell taught me two interesting lessons about US academia. The first was that theory, mirroring the style of late capitalism, has obsolescence built into it, in the manner of high-end commodities. In year X students had to read and more or less revere Theory Y, while sharpening their teeth on passé Theory W. Not too many years later, they were told to sharpen their teeth on passé Theory Y, admire Theory Z, and forget about Theory W. The second lesson was that – with some important exceptions like the work of Barrington Moore, Jr – the extension of political science to comparative politics tended to proceed, consciously or unconsciously, on the basis of the US example: one measured how far other countries were progressing in approximating America’s liberty, respect for law, economic development, democracy etc. Hence the rapid rise, and equally rapid fall, of an approach that today looks pretty dead – modernisation theory. Needless to say, there was often an openly stated Cold War objective behind this kind of theory. Namely, to prove that Marxism was fundamentally wrong. In its innocence, this kind of ‘look at me’ theory typically ignored such embarrassing things as the very high murder rate in the US, its hugely disproportionate black prison population, persistent illiteracy and significant levels of political #corruption ..

    #Etats-Unis

  • Les principes à l’épreuve
    http://www.laviedesidees.fr/Les-principes-a-l-epreuve.html

    L’injustice doit être pensée non à partir de principes théoriques normatifs mais à partir des situations d’inégalité extrême qui nous paraissent indécentes. Il faut donc, explique A. Renaut, reconstruire notre philosophie politique, en y intégrant les #sciences_sociales et toutes les images qui nous permettent de visualiser l’horreur.

    Livres & études

    / #justice, #inégalités, sciences sociales

    #Livres_&_études

  • L’unité des #sciences_sociales
    http://www.laviedesidees.fr/L-unite-des-sciences-sociales.html

    Pour André Orléan et Bernard Lahire, la #valeur économique des biens échangés est avant tout sociale. Une meilleure compréhension de l’économie doit donc se faire par une confrontation, voire une union, avec les autres sciences sociales, en reconnaissant que, comme le suggérait Émile Durkheim, « l’idée de valeur économique et celle de valeur religieuse ne doivent pas être sans rapports. »

    Essais & débats

    / #sociologie, valeur, sciences sociales

    #Essais_&_débats

  • Rendre visible la révolution sociale - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2015/10/22/rendre-visible-la-revolution-sociale_1408141

    la révolution sociale est le résultat d’un certain travail de la société sur elle-même, de ce que Cornelius Castoriadis appelle un mouvement d’auto-institution de la société. Ce mouvement n’est pas toujours visible, bien qu’il s’incarne dans l’action concrète de femmes et d’hommes. La révolution sociale peut même parfois ne pas passer par le renversement d’un gouvernement : on peut penser au féminisme, par exemple, qui a entièrement reconfiguré (et modifie encore) les rapports de genre, sans pourtant être passé par un épisode insurrectionnel - ce qui rend son caractère révolutionnaire d’autant plus facile à nier pour les défenseurs du patriarcat. Penser la révolution sociale contre les discours conservateurs, c’est donc avant tout donner à voir les mouvements, parfois considérés comme mineurs, qui tentent de mettre en échec les rapports de domination existants, en particulier (mais pas seulement) lorsque ces mouvements deviennent suffisamment intenses et convergents pour faire tomber des gouvernements - une étape dans le processus révolutionnaire et non son aboutissement. Cette mise en visibilité est une tâche majeure pour les sciences sociales, mais aussi pour les journalistes, pour les producteurs d’œuvres documentaires ou de fiction et bien sûr pour les acteurs mêmes de ces mouvements. C’est seulement ainsi que l’on pourra faire naître des solidarités et des espoirs, donner enfin à voir l’« aspiration à la liberté » qui, comme l’écrivait Hannah Arendt, est au cœur de toute expérience révolutionnaire.

    #sciences_sociales #révolution

  • Le social au naturel
    http://www.laviedesidees.fr/Le-social-au-naturel-3178.html

    L’anthropologie contemporaine a montré que la dichotomie entre #nature et #culture n’avait pas lieu d’être. Mais les #sciences_sociales dans leur ensemble n’ont pas rompu avec cette distinction, qui mène pourtant à des impasses théoriques et fausse notre rapport à l’environnement.

    Livres & études

    / #anthropologie, nature, culture, #environnement, sciences sociales

    #Livres_&_études

  • La communauté, cette vieille lune
    http://www.laviedesidees.fr/La-communaute-cette-vieille-lune.html

    Retraçant quarante d’histoire de l’aide américaine au développement, un brillant ouvrage invite à repenser le rôle méconnu d’un des concepts les plus flous des #sciences_sociales : la communauté. Présenté par certains comme la solution aux dérives du modernisme technologique, il a pourtant toujours côtoyé celui-ci, plus comme un complément que comme une contre-mesure.

    Livres & études

    / #commun, sciences sociales

    #Livres_&_études

  • À quoi sert l’enseignement des sciences du monde social ? - Démocratisation scolaire
    http://www.democratisation-scolaire.fr/spip.php?article211

    Je défendrai ici l’idée que l’enseignement des sciences du monde social (anthropologie, sociologie, l’histoire), devrait être le plus précoce possible, dès l’école primaire. Je soutiens en effet que l’enseignement pédagogiquement adapté des sciences du monde social dès l’école primaire constituerait une réponse adéquate (et plutôt meilleure que d’autres) aux exigences modernes de formation scolaire des citoyens dans des sociétés démocratiques.

    #sciences_sociales #éducation_nationale

  • La guerre de l’UDC contre le savoir

    Selon Ola Söderström, professeur à l’Université de Neuchâtel, les attaques récentes de l’UDC contre les universités sont factuellement inexactes et cachent en réalité une guerre contre des #connaissances scientifiques qui contredisent ses thèses

    Plus généralement, on peut raisonnablement penser que ces arguments prétendument économiques servent surtout de façade pour dissimuler des motifs moins avouables. Les connaissances produites de façon rigoureuse par les SHS, faisant l’objet d’analyses critiques serrées par les pairs avant publication dans des revues scientifiques, sont en effet un caillou dans les souliers de partis comme l’UDC. Des historiens suisses répondent ainsi aux mythes propagés par l’UDC sur la bataille de Marignan ou la Deuxième Guerre mondiale. Des ethnologues démontent les thèses de l’UDC sur la situation des droits de l’homme dans des pays comme l’Erythrée. Des géographes et des politologues produisent des études statistiques sur les flux migratoires qui contredisent elles aussi les thèses du parti. La liste est longue. Elle montre que, comme une partie de la droite états-unienne qui rejette le darwinisme, contraire au récit biblique de la création, l’UDC est surtout en guerre contre le savoir. Ceci parce qu’une politique active de l’ignorance est nécessaire à son succès. Moins les mythes qu’elle propage auront de contradicteurs, mieux ses thèses pourront prospérer. Voilà ce qui est en jeu dans la campagne actuelle de l’UDC contre les sciences humaines et sociales.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a306f484-4c0e-11e5-81d9-3af08ac280c8/La_guerre_de_lUDC_contre_le_savoir

    #UDC #Suisse #savoir #université #sciences_humaines #sciences_sociales #guerre_contre_le_savoir

  • Face au numérique, « les sciences sociales ne jouent plus leur rôle de contre-pouvoir », elles sont dépassées. Passionnant Dominique Boullier, qui propose de créer, pour remédier, les social data sciences.

    http://abonnes.lemonde.fr/festival/article/2015/09/03/les-sciences-sociales-ne-jouent-plus-leur-role-de-contre-pouvoir_474

    Je plaide pour des sciences sociales de troisième génération, qui s’emparent de ces nouveaux phénomènes pour les requalifier  : il faut inventer des concepts, des outils et limites de validité sur ces nouvelles données, ces traces auxquelles nous n’avions pas accès. Ce que nous vivons a déjà été pensé par Gabriel Tarde en 1890. Dans Les Lois de l’imitation, ce juriste, sociologue et philosophe théorise la propagation des pensées par une multitude de petites transmissions. Il avait d’ailleurs proposé d’inventer le «  gloriomètre  », l’équivalent de la mesure du buzz. Mais à l’époque il n’avait pas les outils pour mesurer ce phénomène. Désormais, nous les avons.

    A quel projet pensez-vous, concrètement  ?

    Je milite pour la création d’une nouvelle discipline, les social data sciences, avec un diplôme à Sciences Po.

  • La fabrication d’un « regard éloigné », Philippe Descola, Jean-Louis Fabiani et alii
    http://www.liberation.fr/debats/2015/06/18/la-fabrication-d-un-regard-eloigne_1332170

    ...nos disciplines doivent savoir résister à une double tentation. La première est de répondre à l’injonction qui leur est souvent faite de produire un #savoir utilitaire, directement « valorisable ». Or la façon dont est formulée une « question sociétale » est rarement, pour ne pas dire jamais, pertinente pour une analyse des dynamiques qui travaillent en profondeur les sociétés. Ni la définition d’un seuil de tolérance des étrangers, ni celle du meilleur modèle d’organisation familiale ne sont des questions sociologiques. La seconde tentation est de céder aux sirènes militantes du dévoilement critique, et de transformer ainsi le projet politique et émancipateur que les sciences sociales ont hérité des Lumières en prophétisme académique.

    Les #sciences_sociales ont en effet une ambition plus complexe dans leur rapport au présent. Comme l’a rappelé Michel Foucault dans sa lecture de l’opuscule de Kant Qu’est-ce que les Lumières ?, la tâche des intellectuels modernes est de traiter de l’#actualité : « La question qui me semble apparaître pour la première fois dans ce texte de Kant, c’est la question du présent, la question de l’actualité : qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ? Qu’est-ce qui se passe maintenant ? » Mais ils ne peuvent en rendre compte et proposer des grilles d’analyse que s’ils sont suffisamment armés pour tenir le flot de l’actualité à distance.

    Avec la mondialisation, la passion de l’ici et maintenant, le repli identitaire dans l’adhérence à soi, croissent avec l’inquiétude des mutations immenses. La tentation du sociocentrisme et celle du présentisme sont partout. Dans un tel contexte, l’arme majeure des sciences sociales a un nom : la comparaison socio-anthropologique, dont l’objectif, depuis Mauss et l’essor de l’ethnographie scientifique, est la fabrication patiente, toujours recommencée, d’un « regard éloigné ».

    POUR UNE ANTHROPOLOGIE PLURALISTE

    L’#anthropologie_pluraliste que nous défendons ne considère pas la conscience que d’autres peuples se forgent de leurs modes de vie comme des idéologies dont il faudrait mettre à nu les principes, ni comme des cosmologies alternatives qu’il conviendrait d’embrasser car elles rendraient compte du réel avec plus de fidélité que la nôtre, En ce sens, une anthropologie pluraliste ne consiste pas à opposer un Occident introuvable à un reste du monde indéfini, mais à traiter sur un pied d’égalité ces différentes façons de trier la diversité du monde en élaborant un langage de description et d’analyse qui permette de rendre compte des formes très diverses, mais non infinies, d’assembler les existants, les qualités, les processus et les relations, en évitant de recourir pour ce faire aux outils au moyen desquels ces opérations ont été conceptualisées dans notre propre tradition culturelle. Si des concepts comme ‘société’, ‘nature’, ‘histoire’, ‘économie’, ‘religion’, ou ‘sujet’ ont joué un rôle considérable dans le travail réflexif mené en Europe pour faire advenir la modernité et créer, ce faisant, un espace au sein duquel les sciences humaines et sociales pouvaient se déployer, ces concepts renvoient cependant à des façons d’objectiver les phénomènes caractéristiques d’une trajectoire historique que d’autres peuples n’ont pas suivie et ils doivent donc être traités, non comme des universaux, mais comme des expressions locales d’une forme particulière de composition des éléments du monde, composition qui a connu ailleurs des modalités très différentes.

    Depuis 40 ans, plusieurs mouvements ont affecté les sciences sociales : le plus visible est la prolifération des études spécialisées, les studies. Ces études ont permis l’émergence de nouveaux objets et de nouveaux styles de recherche dont on mesure aujourd’hui l’importance. Ainsi les women studies ont ouvert la voie à une prise de conscience majeure : celle de la dimension sexuée (gendered) des sociétés, bouleversée par les valeurs croissantes de liberté et d’égalité des sexes dans le monde. Un immense chemin reste à faire pour comprendre pourquoi et comment l’émancipation des femmes suscite des contre mouvements, non pas « moyenâgeux » mais hélas très modernes, qui peuvent embraser la planète.

    LE CARACTÈRE CENTRAL DE LA TEMPORALITÉ
    Mais les studies n’ont pas que des atouts : elles ont aussi contribué à la fragmentation des sciences sociales en favorisant la constitution de petits mondes largement autonomes et sans cohérence épistémologique. C’est ici qu’intervient l’enjeu majeur de l’histoire. Après le moment de l’épuisement des grands paradigmes (marxisme, structuralisme ..) qui avaient dominé dans les sciences sociales jusqu’au début des années 1970 et l’humeur déconstructionniste qui avait suivi, a émergé le souci de réorienter nos savoirs autour d’un principe directeur ou d’un schème organisateur. Ces tentatives s’appuient sur la reconnaissance croissante de l’unité épistémologique des sciences sociales comme sciences_historiques, dont l’objectif principal est de rendre compte de la succession des événements et des points d’inflexion au sein du cours historique du monde plutôt que de chercher des lois universelles du fonctionnement des sociétés. Le caractère central de la #temporalité - Time matters dit le sociologue de Chicago Andrew Abbott - a rapproché la #sociologie de l’#histoire.

  • #R à l’usage des #sciences_sociales (avancé)

    R permet de simplifier les chaînes de traitements d’analyse spatiale et de cartographie qui nécessitaient auparavant l’utilisation de nombreux logiciels. En permettant d’enchaîner dans un même langage des traitements statistiques, des traitements SIG et des opérations de représentation cartographique, le langage R devient aujourd’hui un outil précieux pour les sciences humaines puisqu’il qui permet de faire cohabiter dans un langage commun, libre et ouvert, des savoir-faire variés et complémentaires. Ce prérequis rend du même coup possible la publication, en même temps que l’article scientifique en tant que tel, des données et des codes sources traçant l’intégralité des traitements effectués, pour permettre in fine la reproductibilité des résultats. Car, comme l’écrivait justement Anatole France en 1889, dans sa nouvelle Balthasar, “la science est infaillible ; mais les savants se trompent toujours”. Les résultats de la recherche scientifique doivent donc toujours être débattus et remis en cause. La publication des données et des codes R permettant aux autres chercheurs de reproduire, valider ou au contraire contester les résultats d’une publication, est un moyen d’aller dans ce sens. Le sens d’une science en mouvement, en débat, et d’une recherche reproductible.


    http://neocarto.hypotheses.org/1755
    #statistiques

  • #livre
    L’#habitat_participatif

    L’habitat participati f : en matière de production de #logement, c’est l’un des nouveaux concepts à la mode. Il repose sur l’implication des habitants dans la conception et la gestion d’un programme immobilier commun, au sein duquel chaque ménage dispose d’un logement privatif et partage avec les autres des espaces (ex : salle commune, atelier, buanderie, jardin…). La loi pour l’accès à un logement et un urbanisme rénové (ALUR), promulguée en mars 2014, consacre un article à l’habitat participatif. Au regard du faible nombre d’initiatives concrétisées sur le terrain, cette reconnaissance législative peut constituer une énigme. Cet ouvrage propose de la décrypter, au fil de trois parties. La première permet de mieux cerner l’habitat participatif, à partir de ses références, ses filiations et des acteurs qui le fondent : les habitants. La deuxième est consacrée à l’analyse du processus de mise en politique de l’habitat participatif, c’est-à-dire au passage d’initiatives isolées à des actions initiées par la puissance publique et en particulier les collectivités locales et organismes d’HLM. La troisième et dernière partie donne des clés de lecture de la diversité des partenariats instaurés entre les groupes et les acteurs publics dans la mise en œuvre opérationnelle des projets. Une révolution des représentations et pratiques de la production est-elle à la portée de l’habitat participatif ?? Ou constitue-t-il plutôt l’un de ces signaux faibles, qui ouvrent la voie à des évolutions ?? Cet ouvrage a vocation à contribuer à la compréhension de ce phénomène émergent ainsi qu’à l’analyse des politiques publiques dans le domaine de l’habitat.


    http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100919690

    • Voir aussi L’habitat participatif en Europe. Vers des politiques alternatives de développement urbain ? (article en ligne : Sabrina Bresson et Lidewij Tummers, 2014, Métropoles, http://metropoles.revues.org/4960)

      À partir d’enquêtes de terrain réalisées à Tübingen et Fribourg (Allemagne), Almere (Pays-Bas) et Strasbourg (France), les auteures interrogent le développement de l’habitat participatif en Europe, dans une double perspective, sociologique et urbanistique. L’habitat participatif constitue pour des ménages de classe moyenne une réponse pragmatique face aux difficultés croissantes d’accès au logement. Plus encore, il renouvelle la conception du logement et les rapports à la propriété, à l’environnement urbain, au vivre-ensemble… L’article compare le jeu des acteurs et les contextes dans lesquels les collectivités locales intègrent l’habitat participatif dans leurs politiques urbaines.
      Après une définition générale de l’objet de la recherche, une présentation des expériences allemandes et néerlandaises met en évidence les différences de stratégies urbaines. Puis l’analyse du mouvement en faveur de l’habitat participatif en France (des premiers projets à l’introduction de la notion dans la loi) permet de comprendre comment les nouveaux modèles de développement urbain se diffusent et sont réinterprétés d’un pays à l’autre, en fonction des facteurs culturels et institutionnels.
      Les auteures montrent que l’habitat participatif présente pour les collectivités une triple alternative : sociale, en développant la participation citoyenne ; urbaine, en favorisant le renouvellement des quartiers ; et environnementale, en encourageant l’éco-construction. Cependant, certaines questions restent en suspens, notamment celle des effets possibles de gentrification. De même, si l’engagement des citoyens dans la production de la ville ne signifie pas pour autant le retrait des institutions, il faut interroger la capacité des pouvoirs publics à accompagner ces initiatives et à en assurer l’égalité d’accès.

      #Géographie #Géographie_Urbaine #Etudes_Urbaines #Sciences_Sociales_de_l_Urbain

  • Les #sciences_sociales comme présence au monde
    http://www.laviedesidees.fr/Les-sciences-sociales-comme-presence-au-monde.html

    À l’occasion de la parution de son ouvrage sur la prison, Didier Fassin revient sur sa trajectoire intellectuelle. Celle-ci se caractérise par une diversification progressive des thèmes et des enjeux de l’enquête, mais aussi par l’élaboration d’une posture de recherche, à la fois critique et #éthique, individuelle et collective.

    Essais & débats

    / sciences sociales, éthique, #anthropologie, #maladie, #sida, #ethnographie

    #Essais_&_débats

  • Les #sciences_sociales comme présence au monde
    http://www.laviedesidees.fr/L-economie-morale-des-sciences-sociales.html

    À l’occasion de la parution de son ouvrage sur la prison, Didier Fassin revient sur sa trajectoire intellectuelle. Celle-ci se caractérise par une diversification progressive des thèmes et des enjeux de l’enquête, mais aussi par l’élaboration d’une posture de recherche, à la fois critique et #éthique, individuelle et collective.

    Essais & débats

    / sciences sociales, éthique, #anthropologie, #maladie, #sida, #ethnographie

    #Essais_&_débats

  • Le maffesolisme, une « sociologie » en roue libre. Démonstration par l’absurde | Zilsel
    http://zilsel.hypotheses.org/1713

    Le 4 février 2015, le numéro 4/2014 de la revue Sociétés paraît sur le portail en ligne Cairn.info. Il est également disponible en format « papier » le 13 février, par l’intermédiaire des Éditions de Boeck. Dans le sommaire, un article classé dans les « marges » mérite l’attention : « Automobilités postmodernes : quand l’Autolib’ fait sensation à Paris »[1].

    Son auteur, Jean-Pierre Tremblay, originaire du Québec, propose de « mettre au jour les soubassements imaginaires d’un objet socio-technique urbain contemporain : l’Autolib’ » (confer l’ultime version envoyée par l’auteur à la rédaction de Sociétés en octobre 2014 : Automobilités, proposition Sociétés, JPT 2014, MX V2).

    Le résumé de cet article d’une dizaine de pages est suggestif :Tout cela aurait pu passer inaperçu. Des articles de ce genre, Sociétés en publie à la chaîne depuis « plus de vingt ans ». Rien de surprenant, rien de neuf, dira-t-on. Seulement voilà, il faut révéler dès maintenant que « Jean-Pierre Tremblay » n’existe pas ; c’est l’avatar d’une imposture intellectuelle calculée, un nom d’emprunt qui ne laissera heureusement pas d’empreinte scientifique. L’article est un canular rédigé par les auteurs de la présente mise au point. Peut-être l’article sera-t-il retiré par la rédaction de Sociétés (encore que, ce serait remettre en question l’intégrité épistémologique de l’évaluation…), mais cela importe peu car nous sommes parvenus à nos fins : démonter de l’intérieur, en toute connaissance de cause, la fumisterie de ce que nous appellerons le « maffesolisme » – c’est-à-dire, bien au-delà de la seule personnalité de Michel Maffesoli, le fondateur et directeur de la revue Sociétés, une certaine « sociologie interprétative/postmoderne » à vocation académique. Révélant le pot aux roses, nous relaterons ici l’histoire de ce canular et expliquerons pourquoi nous l’avons fabriqué.

    C’est peu dire que nous n’en revenons toujours pas d’avoir réussi à publier une telle somme de sottises dans une revue qui (pro)clame sa scientificité à qui veut encore l’entendre. Comme nous le montrerons, pièces à l’appui, le canular met en lumière le fonctionnement d’un collectif d’enseignement et de recherche qui continue d’essaimer dans le monde académique, en France et à l’étranger, et s’autorise d’espaces institutionnels, d’instruments de valorisation et de structures éditoriales, comme Sociétés. Or tout cela repose sur des bases scientifiquement très fragiles, et nous pensons l’avoir prouvé sans peine au moyen de cette expérimentation.

    #sociologie #imposture #sciences_sociales #sociologie #revues_scientifiques

  • Au large des grands livres
    http://www.laviedesidees.fr/Au-large-des-grands-livres.html

    Théoricien incontournable de la #littérature, Franco Moretti rassemble dans un livre non encore traduit en français dix articles prônant une révolution méthodologique des études littéraires. Plutôt que de lire, Moretti propose d’expérimenter avec la littérature.

    Livres & études

    / littérature, #mondialisation, #herméneutique, #sciences_sociales, #géographie

    #Livres_&_études

  • Adresse aux intellectuels, journalistes, romanciers et à toutes celles et tous ceux qui croient connaître les jeunes des quartiers populaires
    http://aggiornamento.hypotheses.org/2588
    Ceci est un texte collectif qui émane du collectif Aggiornamento. La mouture initiale est de Hayat el Kaaouachi. Il a été ensuite soumis à signatures de façon plus large

    Contact : hypotheses.aggio(at)gmail.com

    Mesdames, Messieurs,

    Ceci est une invitation. Une proposition des plus honnêtes.

    Entre vous et nous, les désaccords peuvent être nombreux, radicalement ancrés dans des conceptions bien différentes de la France et de la République. Ce qui vous inquiète et vous hérisse nous interroge parfois sans nous faire douter de la légitimité de notre travail, de nos combats, de la #société dans laquelle nous vivons. Nous n’avons pas votre rapport pathologique à la #jeunesse de France. Nous refusons d’en faire avec vous un portrait caricatural qui rassure vos postures sociales. Votre vue vacillante et triste de notre pays, nous la refusons, préférant œuvrer au quotidien à l’#éducation de tous pour des lendemains qui chantent.

    Entre vous et nous, les mots s’écharpent tant le fossé peut être profond. Mais nous défendons tous la parole libre et le débat. Nous sommes attachés, vous comme nous, à la confrontation des idées, aussi rude soit-elle. Les joutes verbales à l’écrit comme à l’oral avec la portée incandescente du #numérique et des #réseaux_sociaux nourrissent les gnoses et les polémiques sans fin appréciées par la médiasphère. Pourtant, derrière les éclats de voix et les échanges de mots, les réalités nombreuses, plurielles et complexes ne sont pas toujours restituées fidèlement. Aux nombreux cas particuliers brandis ici ou là par des chroniqueurs, intervenants divers de la scène intellectuelle et médiatique, nous gardons, ne vous en déplaise, l’avantage du nombre, du terrain et du quotidien qui seuls, selon les méthodes des #sciences_sociales, peuvent avec précision et rigueur fonder la véracité des propos pour rendre compte d’une vérité sociale et politique mouvante.

    Nous vous proposons de partager cette expérience. Par souci d’honnêteté intellectuelle.

    Loin de nous l’idée de vous faire la leçon ou de vous convertir. Voyez plutôt cela comme une rare opportunité de palper cet objet fantasmé qui vous fait tant peur et que vous croyez connaître. Venez dans nos établissements des #quartiers_populaires, venez dans nos classes sur les bancs de nos élèves. Voyez comme ils écoutent et parlent, voyez comme ils pensent. Il ne s’agira pas pour vous d’une visite au zoo, il ne s’agira pas pour eux de vous séduire. Nous vous proposons une rencontre, un échange d’au moins une journée. Prenez le temps de vous asseoir face à eux et de leur dire directement ce que vous pensez d’eux. Comme ils vous déroutent, comme ils vous inquiètent, comme ils vous sont étrangers. Ayez le courage de leur faire face, de répondre à l’indignation, à la colère, au désintérêt de ces enfants et adolescents de la France des marges. Vous pourrez leur demander directement pourquoi ils sont si peu reconnaissants envers la #République. Vous les verrez vous rendre vos sourires gênés et vos piques verbales, votre profond mépris.

    Mais vous serez dans la vraie vie. Celle du #chômage, des #discriminations, de la rue, du délabrement urbain, de la débrouille, et de toutes ces réussites joyeuses que bien souvent vous négligez. Vous dépasserez ainsi les dénonciations stériles, les débats caricaturaux de l’entre-soi.

    Nous serons là aussi. Enseignants de collèges et de lycées ZEP, REP ou sensibles. Nous vous montrerons cet indéniable dynamisme démographique, sportif, culturel, artistique des quartiers. Pour ceux qui y travaillent les yeux bien ouverts et sans y faire œuvre de missionnaire, il y a cette évidence folle et parfois brusque d’une énergie à voir et à entendre, à accompagner. Cet optimisme que nous avons, vous préférez toujours y voir du déni, voire de l’angélisme. Mais nous ne nions pas certaines difficultés. Nous les voyons et avons longtemps été les premiers à en appeler aux politiques et intellectuels pour défendre l’#Ecole pour tous avec force et moyens. Nos mots (maux) ont rarement suscité autant d’intérêt qu’aujourd’hui où l’Ecole sert de paravent aux politiques de gauche comme de droite, et nos revendications de terrain ont la plupart du temps été résumées à « plus de moyens » pour des gens « souvent en vacances ».

    Or, jour après jour, nous sommes témoins de ces plaies, de ces failles qui aspirent certains, de ces absences et démissions nombreuses d’une République plus centrale que périphérique. Nous enseignons la liberté, l’égalité en précisant aux élèves qu’il s’agit de valeurs à défendre en continu alors même que par endroits elles restent à créer. Nous répondons à leurs critiques légitimes, à leur scepticisme, à leur amertume qui isolent et altèrent irrémédiablement le corps social. Et nous gérons notre schizophrénie, celle de ceux qui transmettent un message que la rue contredit.

    Toutes ces tensions qui chez vous n’appellent que la condamnation, la sentence bien-pensante, nous les inscrivons dans la réalité, une #histoire nationale chargée pas toujours assumée et une complexité du monde. Nous entendons les cris stridents d’une petite minorité de jeunes mais nous voyons aussi la générosité, l’envie, l’humour et la curiosité du plus grand nombre. A chaque heure de cours, malgré la fatigue et les aléas. Malgré les intrusions de messages médiatiques et politiques qui dénigrent notre #travail ou renvoient une image terne ou dégradée de nos élèves. Car ce que nous construisons sur la durée, sur des mois et des années, vous pouvez le salir, l’ébranler en quelques minutes, à coup de mots maladroits ou volontairement blessants. En cela, vous avez votre part de responsabilité dans le fossé qui se creuse entre la République et une partie de sa jeunesse.

    Mesdames, Messieurs, les jeunes des quartiers populaires méritent mieux que vos discours lointains, ils méritent qu’on leur parle en face. Nous les voyons évoluer, nous suivons ces esprits jeunes qui, quoiqu’on en dise, dans la contestation, le silence, l’engagement ou même la colère, sont ici bien chez eux et ne se voient vivre nulle part ailleurs.

    Votre République, notre République, c’est la leur. Et au vu de nos âges respectifs, reconnaissons qu’ils en sont davantage l’avenir que nous, quelle que puisse être notre postérité. Ainsi, comme tous les habitants de ce pays, ils peuvent aimer ou non la République, la croire sur parole ou lui rappeler ses tromperies, ce n’est pas un délit. C’est le début d’une vie commune. Venez donc vivre cette vie. Entendez, voyez, dialoguez, répondez, partagez vos lumières. Rendez concret ce vivre ensemble que vous croyez voir faillir dans les quartiers populaires, alors que plus que n’importe où ailleurs en France, s’y côtoient, s’y mélangent, s’y nourrissent, s’y moquent et s’y entraident des histoires venues de tous les continents.

    Les signataires de cette invitation enseignent toutes et tous dans les quartiers populaires. À l’image d’une grande part des élites intellectuelles et médiatiques que vous représentez, ils ou elles travaillent en majorité près de Paris. Nous espérons que vous n’en trouverez que plus de facilités à honorer l’invitation qui vous est ici faite en choisissant dans la liste suivante celui de leurs établissements qui vous conviendra le mieux [1], au gré de vos résidences et de vos déplacements

    #périphéries

    • ce commentaire sur twitter :

      dites, concernant l’appel des profs d’histoire de zep, là : ce sont des profs qui se mouillent, hein.
      je vous en veux pas mais le ministère cautionnera pas leurs actes et ils risquent au moins des points de carrière négatifs, ces gens.
      alors voyez, ce serait légèrement GRAVE si par malheur leur appel trouvait réponse du mauvais côté de la barrière politique en premier.
      ce serait grave aussi si on laissait passer la seule initiative d’éduc pop par ouverture de l’institution qu’il m’ait été donné de voir.
      je vous signale qu’en temps normal même un parent d’élève n’a PAS accès à une classe ouverte comme ça en mode débat ouvert.
      l’école est un de ces lieux fermés où on ne peut que croire la parole de ceux qui en ressortent à 17h concernant ce qui s’y passe.
      si on ne relaie pas si personne n’y va, ce sera la preuve qu’on est des connards finis qui ne font que du bruit avec leurs bouches/claviers.
      (et ne me dis pas qu’on s’en fout parce que politiquement si on montre qu’en france on est ça, on ouvre un boulevard aux salauds)
      donc j’insiste. nos enfants et leurs profs, certains, peu, nous demandent de venir voir, parler, entendre, témoigner.
      la démarche est complexe pour eux et eux non plus n’ont pas que ça à foutre. c’est juste que c’est important alors ils s’investissent.
      ces « jeunes des banlieues », ces « zones sensibles » sur qui on projette toutes les peurs, font le premier pas. c’est pas à eux de le faire.
      il s’agit d’une mise de confiance. un coup de poker. si c’est pas suivi d’effet, la porte se refermera en claquant fort.
      (non mais vraiment je crois que les gens réalisent pas du tout le potentiel de cette proposition ça me ferait mal que ça passe à la trappe)
      (j’aime toujours pas l’école c’est pas le sujet, dépassez le cadre institutionnel, hein, on fait ce qu’on peut avec les moyens qu’on a)
      (je sais c’est lourd mais si t’es pas lourd tout se perd dans le flux, c’est comme ça)
      et alors si t’es étudiant. genre histoire ou sciences sociales, tvoa, c’est légèrement une ouverture à ne pas rater pour toi aussi.
      si t’es sociologue ou prof à plus forte raison tu dois ramasser tes organes et y aller. surtout si t’es sociologue.

  • À table ! #alimentation et #sciences_sociales
    http://www.laviedesidees.fr/A-table-Alimentation-et-sciences-sociales.html

    À l’honneur dans les blogs et magazines culinaires, les livres de régime, émissions et concours télévisés, l’alimentation n’en tient pas moins une place insoupçonnée, souvent souterraine ou clandestine, dans des œuvres fondatrices des sciences sociales. Ce dossier revient sur l’actualité éditoriale et scientifique de travaux regroupés aux États-Unis sous l’étiquette de food studies.

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    / alimentation, sciences sociales