• Thread live de l’audience du recours en référé suspension des #SDLT | B. Le Querrec / Mammouth | 08.08.23

    https://mastodon.social/@blequerrec/110853981558135098


    Ordonnance probablement d’ici vendredi ; et probablement pas de suspension. https://mastodon.social/@blequerrec/110854940366431797

    L’avocate du ministère à plus ou moins menacé les soutiens des SDLT d’être « de facto dans le giron du renseignement » sans plus de précision. https://mastodon.social/@blequerrec/110854272623205955

    Note : zéro info sur AFP / fil Mediapart. Cette audience n’existe pas 😂

    • Chez Mediapart :

      https://www.mediapart.fr/journal/france/080823/la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-etudiee-en-refere-par-le-conse

      Le juge administratif suprême s’est penché sur la demande de suspension en urgence du décret prononçant la dissolution du mouvement écologiste accusé par le gouvernement de provocation à des actes de sabotage. Il rendra sa décision avant la fin de la semaine.

      Au total quatre requêtes étaient présentées au juge administratif suprême, représentant plusieurs dizaines d’organisations de la société civile dont Greenpeace, Extinction Rebellion, Notre affaire à tous, Alternatiba, le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature, l’Union syndicale Solidaires, le Gisti ou encore Droit au logement.

      La représentante du ministère de l’intérieur, la directrice des libertés publiques et des affaires juridiques, Pascale Léglise, s’est appuyée sur le temps pris par les Soulèvements de la Terre pour saisir le juge de référé pour contester cette urgence.
      [...]
      procédure de dissolution annoncée au mouvement dans un courrier envoyé le 3 avril 2023 [...] 15 juin, les Soulèvements ont reçu une nouvelle lettre de griefs [...] « plus de deux mois » après son annonce [et] « apparaît avoir été relancée sous pression politique de la FNSEA » [dixit le recours]. Selon la presse, le principal syndicat d’agriculteurs aurait en effet exigé cette dissolution du gouvernement après une action, à laquelle les Soulèvements avaient participé le 11 juin, et durant laquelle des serres de maraîchers industriels avaient été abîmées.[...] procédure [finalement] officialisée par le décret du 21 juin 2023.
      [...]
      « Qu’il y ait dissolution ou non, les personnes qui se revendiquent tombent ipso facto dans le scope des services de renseignement », lui a répondu Pascale Léglise, à la surprise de nombreuses personnes dans la salle, avant de préciser : « Cela ne veut pas dire que toutes sont placées sous surveillance. »
      [...]
      les arguments du ministère de l’intérieur se basent en grande partie sur un rapport des services de renseignement de 245 pages, non rendu public.

    • La défense souligne également que le décret n’incrimine que six actions auxquelles les Soulèvements se sont joints et durant lesquelles des violences auraient été commises, sur un total de trente-trois. Lors de l’audience, Pascale Léglise a pourtant assuré que quinze actions violentes liées aux Soulèvements avaient été listées dans le rapport des services de renseignement [non publié].

      « C’est la première fois que nous entendons parler de ce tableau de quinze faits », s’est indignée Maître Ainoha Pascual en reprochant au ministère de l’intérieur de ne pas les avoir intégrés au décret, ce qui entacherait celui-ci d’un défaut de motivation.

  • Recours en référé suspension des #SDLT ce mardi : peut-être une chance de Gale ?

    https://www.bfmtv.com/police-justice/soulevements-de-la-terre-le-conseil-d-etat-examine-la-demande-de-suspension-d

    La plupart des procédures de dissolution de ces dix dernières années ont visé des groupes d’extrême droite ou des mouvements islamistes. Si la grand majorité des recours contre ces décisions ont été rejetées, en mai 2022, le Conseil d’État avait suspendu en référé la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), estimant que les éléments avancés par le gouvernement « ne permett(ai)ent pas de démontrer que le Gale a(vait) incité à commettre des actions violentes et troublé gravement l’ordre public ».
    [...]
    Après avoir entendu les parties, le Conseil d’État devrait mettre sa décision [de suspension oupa du décret de dissolution] en délibéré. Une audience sur le fond doit examiner ultérieurement la légalité du décret de dissolution.

    • https://seenthis.net/messages/1012757

      suspension, oupa, réponse d’ici vendredi ; d’après B. Le Querrec - juriste à LQDN - qui était à l’audience [en tant que citoyen] : « ça pue ».

      Son sentiment est que l’ordonnance est probablement déjà écrite, au moins partiellement, et ne suspendra pas le dissolution.

      Mon dieu mon dieu quel suspense insoutenable !

      Merci #Darmanin !
      Merci #FNSEA !

  • Procès en #antisémitisme : les crapules parlent aux saligots ...

    Gérald Darmanin annonce engager la dissolution de l’organisation catholique intégriste Civitas après des propos antisémites
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/08/07/gerald-darmanin-annonce-engager-la-dissolution-de-l-organisation-catholique-

    Gérald Darmanin a annoncé, lundi 7 août, vouloir dissoudre l’organisation catholique intégriste Civitas. « J’ai demandé à mes services d’instruire la dissolution de Civitas », a écrit le ministre de l’intérieur sur X (Twitter), relayant avec son message des propos tenus par Pierre Hillard, essayiste adepte des théories complotistes, le 30 juillet à Pontmain (Mayenne), lors de l’université d’été de l’association.

    Sur Pierre Hillart (celui par qui le scandale arrive) :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loiret/orleans/complotiste-aux-relents-antisemites-polemique-sur-la-ve

    https://www.sauvonsleurope.eu/pierre-hillard-itineraire-dun-complotisme

    Et un article sur Notre Dame de Pontmain (département de la Mayenne) où l’on se livre à une interprétation complétement claquée sur les mystérieuses révélations dont des enfants de la région auraient été les dépositaires :

    https://site-catholique.fr/index.php?post/Pontmain-couleurs-d-esperance

    Cent cinquante ans plus tard, le 17 janvier 2020, le Frère Louis-Marie Ariño-Durand nous livre une interprétation nouvelle de cette Apparition de Notre-Dame de Pontmain et nous invite à aborder cet anniversaire sous des angles inattendus. Car l’actualité du Message de Pontmain, dans sa grande simplicité, ne fait plus aucun doute, et sa portée à faire découvrir ou à redécouvrir nous touche au cœur. En effet, le R. P. Louis-Marie Ariño-Durand, avec une certaine audace utilement provocatrice, fait le lien entre cette Apparition et le drame actuel des abus pédocriminels commis par des membres du Clergé. C’est peut-être « absolument cinglé », reconnait le Religieux, mais le Sanctuaire de Pontmain peut avoir une « vocation de guérison des blessures de la pédophilie ». A Pontmain, explique-t-il, « un Fils se laisse toucher pour que tous les fils et filles qui l’ont été se réfugient dans Ses bras ouverts qu’Il étend sur la Croix ». OUI ! Arrêtons de tirer sur l’Ambulance, Notre Église Catholique, qui dénonce ses actes de pédophilie et qui surtout se préoccupe de soigner et guérir les trop nombreuses victimes de la pédophilie, « des études parlent de 10 à 15 % de la population ! », dont les prédateurs sont à 90% « père, grand-père, oncle, cousin, frère, voisin, ami ». Le témoignage bouleversant de Catherine abusée sexuellement de 5 ans à 12 ans par son oncle, cité par le Prêtre Dominicain, nous montre que « malgré l’actualité de l’Église d’aujourd’hui, l’Église peut aussi avoir un tout autre Visage » : « Dieu ne m’a pas lâchée ! Son Cœur de Père infiniment Bon a mis sur ma route, depuis mon enfance, de belles vocations : des Prêtres, des Religieux et des Religieuses », « L’Église me donnait la possibilité de m’exprimer, Elle m’écoutait ».
    OUI ! La guérison est possible et le pardon est donné par le Sacrement de la Confession : « J’ai posé ce jour-là, sans m’en rendre compte, la première pierre sur mon chemin de pardon. Et ce chemin fut long, avant que je puisse, comme aujourd’hui, parler de mon oncle sans que mon ventre se torde et me brûle. C’est ça le pardon. Un jour on pose le désir de finir de haïr, et plusieurs années plus tard, on ne ressent plus de haine en parlant de notre ennemi. La haine nous a quittés, la colère est partie ».

    #droite_extrême_ultra-catholique #intégrisme_religieux #dérives_sectaires #pédophilie #obscurantisme #victim_blaming #abjection

  • Les soulèvements de la terre
    https://lmsi.net/Nous-sommes-les-soulevements-de-la-terre

    Les Soulèvements de la Terre sont une grandissante coalition de forces : au fil des mois c’est toute une constellation de collectifs d’habitant.e.s en lutte, d’associations de défense de l’environnement, de fermes, de groupes naturalistes, de cantines populaires, de syndicalistes paysans, de scientifiques en rébellion, de syndicats, de groupes autonomes, de mouvements d’éducation populaire, d’élu.e.s, de personnes de tous âges et de tous horizons, qui se retrouvent et s’organisent sous la bannière des Soulèvements de la Terre. Et ça, rien n’est en mesure de le dissoudre. Source : Tribune collective, via (...)

  • On ne dissout pas un soulèvement. 40 voix pour les Soulèvements de la Terre

    On ne dissout pas un dérèglement planétaire. On n’efface pas par décret les constats scientifiques ni le refus d’un capitalisme radicalisé fonçant dans le mur. Loin des procès en « écoterrorisme », ce qui se joue autour des mouvements comme les Soulèvements de la Terren’est rien d’autre que la bataille de ce siècle.


    https://www.seuil.com/ouvrage/on-ne-dissout-pas-un-soulevement-40-voix-pour-les-soulevements-de-la-terre-collectif/9782021547269

    #livre #SdlT

    • Livre « Comment saboter un pipeline » : on ne dissout pas une pensée qui fâche, par les éditions La Fabrique

      Pour la maison d’édition qui a publié le livre d’Andreas Malm « Comment saboter un pipeline », présent dans le décret de dissolution des Soulèvements de la Terre, le gouvernement empêche un débat démocratique de la plus grande urgence sur l’utilisation des ressources communes dans l’intérêt général.

      Les idées deviennent des armes quand elles s’emparent des masses. On n’attendait pas pareille concession à l’adversaire de la part de Macron et de son ministre de l’Intérieur mais c’est bien cet indémodable adage de Marx qui semble aujourd’hui gouverner leur politique répressive. Las de chasser les manifestants dans les rues, poursuivons donc les idées avant qu’elles ne s’emparent des masses.

      Les idées, plus particulièrement celles qui contreviennent au capitalisme et à son monde, à l’air ambiant qu’il nous fait respirer, c’est un peu notre fonds de commerce à la Fabrique depuis vingt-cinq ans, comme à tous nos collègues qui font vivre avec leurs livres les pensées critiques et le débat démocratique.
      Un pouvoir qui a perdu la bataille des idées

      Mais les idées qui s’emparent des masses ne sortent pas de nulle part, elles émergent des contradictions du système, là où des mouvements lui résistent. Il se trouve qu’un mouvement de résistance a surgi de la catastrophe écologique en cours, un mouvement intelligent, puissant et déterminé : les Soulèvement de la Terre. Il se trouve aussi que nous avons échafaudé avec eux un projet de livre qui donnerait à voir tant la créativité pratique que l’élaboration théorique et politique des luttes écologistes contemporaines. A la suite de quelques actions spectaculaires, parmi tant d’autres initiatives de reprises de terres et d’expérimentations agroécologiques, on a voulu faire passer les Soulèvements pour une bande de saboteurs sans foi ni loi. Mais la centaine de milliers de personnes qui s’en revendiquent, chaque jour plus nombreuses, sont animées par une idée dont la justesse ne trouve déjà plus beaucoup de détracteurs honnêtes : nous allons dans le mur, propulsés par une clique irresponsable qui trouve encore son intérêt au désastre ; on ne peut pas les laisser faire.

      On comprend que ça ne plaise ni à Gérald Darmanin ni à la FNSEA. Dans un réflexe typique d’un pouvoir qui a perdu la bataille des idées, les apprentis chimistes du ministère de l’Intérieur se sont ainsi mis en tête de dissoudre cette pensée qui fâche.
      Mettre des livres à l’index

      Et voilà que ceux qu’on entend jurer par Voltaire et Camus veulent mettre des livres à l’index, non par les procédures légales qui encadrent la liberté d’expression, de la presse et de l’édition, mais par le coup de force et l’intimidation. Le décret de dissolution des Soulèvements de la Terre tourne à la paranoïa quand il croit trouver dans le livre d’un géographe suédois, Andreas Malm, publié à la Fabrique il y a plus de trois ans, le bréviaire d’un écoterrorisme fantasmé en France. Que dit ce livre ? Entre autres, que si les Etats persistent à laisser prospérer les activités industrielles qui menacent les conditions mêmes de la vie sur Terre, il faut s’attendre à ce que des mouvements de masse prennent le problème à bras-le-corps. C’est peu dire que le gouvernement actuel souffle sur les braises d’un scénario redoutable. L’acte de dissolution des Soulèvements de la Terre est injuste et sa justification effarante marque une escalade autoritaire particulièrement inquiétante. La répression tous azimuts des luttes écologistes, l’arrestation arbitraire de leurs militants avec les moyens de l’antiterrorisme, et maintenant la censure et la criminalisation des mots d’ordre, des prises de parole, des livres et de celles et ceux qui les lisent sont inacceptables.

      En adoptant une rhétorique méprisante et belliqueuse Pour connaître nos conseils et la marche à suivre, ainsi que l’adresse à laquelle nous envoyer vos propositions, rendez-vous dans la section « Proposer une tribune » en bas de cette page.de urgence sur l’utilisation des ressources communes dans l’intérêt général, et prépare un soulèvement d’une autre ampleur. Qui sait quelles idées pourraient s’emparer des générations qui voient leur avenir à ce point assombri ?

      https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/on-ne-dissout-pas-une-pensee-qui-fache-par-les-editions-la-fabrique-20230

  • ON NE DISSOUT TOUJOURS PAS UN SOULÈVEMENT - Quand Macron vole au secours de l’agro-chimie et du béton !
    https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/on-ne-dissout-pas-un-soulevement-communique-du-15-juin

    Comme à la demande expresse de la FNSEA, Borne a réitèré jeudi 15 juin cette menace en annnonçant la publication d’un décret de dissolution pour mercredi prochain sous l’exigence d’Emmanuel Macron. Dès le lendemain à 22h08, nous recevions une nouvelle notification de dissolution, avec un délai de trois jours en plein week-end, qui ne laisse pas de place au contradictoire, pour présenter nos observations. Nous le redisons aujourd’hui, nous sommes un vaste mouvement, pas un « groupuscule » ni une « nébuleuse d’activistes ». Nous ne sommes pas une association ni une organisation avec de quelconques « dirigeants », mais une constellation de coordinations, d’assemblées et de coalitions qui construisent des actions de terrain au plus près des luttes locales. Nous contestons le fondement juridique comme matériel de cette dissolution et nous engagerons un recours contre cette mesure liberticide si elle était prononcée.

    A l’heure où les nappes du pays sont à vide, où les forêts brûlent, les oiseaux disparaissent et les bocages se rétractent, la prétention à dissoudre un soulèvement pour les terres et l’eau est toujours aussi anachronique que concrètement surréaliste. Si le gouvernement veut rendre effective cette dissolution, ce sont des dizaines de milliers de personnes partout en France qu’il devra arrêter demain pour maintien ou reconstitution de ligue dissoute. Des dizaines de milliers de personnes désormais habituées et résolues à désobéir pour faire obstacle au ravage. Avec ou sans l’étiquette des Soulèvements, le mouvement pour la défense des terres ne s’arrêtera pas. Les occupations, les blocages et les désarmements, entre autre actions collectives directement impactantes, sont devenues une nécessité vitale contre l’écocide en cours. Ils vont continuer de se multiplier et de se banaliser.

    Au fond, si le gouvernement menace aujourd’hui de nous dissoudre, c’est parce que nous sommes parvenus à instaurer un rapport de force populaire face au secteur du BTP et au complexe agro-chimique. S’ils cherchent à nous bailloner c’est parce que nos actions mettent à nu l’association de malfaiteurs que constitue ce gouvernement avec les industries les plus toxiques du pays. C’est parce que nos actions démontrent qu’ils n’ont plus - et qu’ils n’auront plus - le champs libre pour tout ravager impunément.

    Cette dissolution est une reconnaissance de l’impact de nos actions par une autorité ulcérée qui s’entête à nous emmener droit dans le gouffre..

    #SdlT

  • Le gouvernement peut-il dissoudre la révolte ?
    https://radioparleur.net/2023/05/22/gouvernement-dissolution

    Le gouvernement voudrait-il dissoudre le peuple ? Gérald Darmanin annonce avec tambours et trompettes qu’il va s’en prendre aux Soulèvements de la Terre, couper les subs de la Ligue des Droits de l’Homme, et dissoudre dans la trempette répressive ce qui lui plaît. Car après tout, c’est sa prérogative… Mais cela sert-il encore à quelque […] L’article Le gouvernement peut-il dissoudre la révolte ? est apparu en premier sur Radio Parleur.