• Décourager le recours aux horaires atypiques
    https://laviedesidees.fr/Decourager-le-recours-aux-horaires-atypiques

    Pour lutter contre la désynchronisation croissante des rythmes de vie personnelle et familiale d’un côté et professionnelle de l’autre, il faudrait instaurer une majoration des horaires de travail décalés dans la journée ou le samedi.

    #salaires #services_publics #temps_de_travail #No_home

  • Immigration : l’Allemagne assume de se replier sur elle-même

    La ministre de l’intérieur sociale-démocrate a annoncé lundi 9 septembre rétablir les contrôles aux frontières. Un sommet s’est tenu mardi pour discuter d’éventuelles mesures supplémentaires en matière migratoire, en présence des conservateurs de la CDU-CSU.

    En théorie, les contrôles aux frontières intérieures ne devraient pas avoir lieu au sein de l’Union européenne (UE). Mais ils sont exceptionnellement possibles, depuis une récente réforme du #code_Schengen, lorsqu’un pays estime que l’#ordre_public ou sa #sécurité_intérieure sont susceptibles d’être menacés.

    Il n’en fallait pas plus à l’Allemagne pour décider de rétablir les contrôles à ses frontières, et à Nancy Faeser, ministre de l’intérieur, pour l’annoncer publiquement, lundi 9 septembre. Ceux-ci démarreront le 16 septembre. « Nous renforçons la sécurité intérieure et poursuivons notre #ligne_dure contre l’immigration irrégulière », a assumé la ministre, mettant en avant les « #menaces actuelles du #terrorisme_islamiste et de la #criminalité_transfrontalière ».

    Le gouvernement a, selon elle, informé la Commission européenne et ses voisins directs de cette décision, qui semble surtout vouloir satisfaire le parti d’extrême droite AfD (Alternative für Deutschland, Alternative pour l’Allemagne) – arrivé en tête des dernières élections régionales en Thuringe et en Saxe, dans l’est du pays – mais aussi les conservateurs de la CDU-CSU.

    Mardi 10 septembre après-midi, un sommet sur les migrations se tenait pour acter cette mesure et trouver des compromis avec l’opposition, insatisfaite, réclamant toujours davantage de restrictions sur les mouvements migratoires. Si les conservateurs de la CDU-CSU n’étaient pas certains d’y participer jusqu’à la dernière minute, ils ont finalement annoncé leur présence au sommet mardi matin : « Nous verrons si nous avons le même point de vue et si nous pouvons agir ensemble », a glissé Friedrich Merz, chef du groupe, au journal Der Spiegel.

    Enfermer les exilés à la frontière

    Très vite, les Verts ont dénoncé des « tentatives de chantage tout simplement ridicules ». « Friedrich Merz se comporte comme un enfant rebelle », a estimé la cheffe du groupe parlementaire des Verts, Irene Mihalic. Les représentant·es de la CDU-CSU ont d’ailleurs décidé de claquer la porte, en pleine réunion, comme le rapporte Der Spiegel, estimant que les négociations avaient échoué.

    La principale mesure évoquée lors du sommet vise à créer des #centres pour y enfermer les personnes migrantes à la frontière en attendant d’examiner leur situation, et de les expulser si elles n’expriment pas le souhait de demander l’asile, ou de les renvoyer vers le premier pays de l’UE par lequel elles sont passées, responsable de leur demande d’asile en vertu du règlement Dublin. Si les capacités de #détention ne sont pas suffisantes, les intéressées pourraient être placées en #garde_à_vue, « en raison d’un #risque_de_fuite, afin de sécuriser la procédure et les empêcher de se cacher », précise Der Spiegel.

    Pour renforcer l’idée de « #fermeté » sur la question migratoire, le gouvernement a en effet annoncé lundi que des #refoulements seraient organisés aux frontières, pour empêcher les exilé·es d’accéder au territoire allemand de manière dite illégale. Une mesure demandée par le chef du groupe d’opposition, et qui peut être contraire au droit international et à la convention de Genève relative aux réfugié·es si les personnes concernées ne parviennent pas à demander l’asile alors qu’elles le souhaitent.

    La Commission européenne a réclamé des mesures « proportionnées » et « strictement exceptionnelles », estimant que le retour des contrôles aux frontières intérieures de l’UE était une possibilité. Elle a déjà annoncé qu’elle « évaluerait la situation » une fois toutes les mesures annoncées de manière officielle.

    Les pays voisins, de leur côté, voient déjà d’un mauvais œil que des exilé·es passé·es par leur territoire pour rejoindre l’Allemagne leur soient « retourné·es ». Dès lundi et l’annonce de ces mesures, le ministre autrichien de l’intérieur, Gerhard Karner, a prévenu que son pays n’accueillerait aucune personne migrante refoulée par l’Allemagne à la frontière. « Il n’y a pas de marge de manœuvre là-bas », a-t-il déclaré, cité par le journal Bild.

    30 000 personnes refoulées depuis octobre

    Mardi, le premier ministre polonais a qualifié la décision du gouvernement d’Olaf Scholz d’« inacceptable », précisant que dans les prochaines heures, il s’adresserait « aux autres pays affectés afin de se concerter d’urgence sur une réaction au sein de l’UE, avec tous les voisins de l’État allemand ». Donald Tusk a par ailleurs plaidé pour « la surveillance et la sécurisation des frontières extérieures » de l’UE, expliquant que c’était ce dont « la Pologne avait besoin ».

    Le revirement de l’Allemagne en matière migratoire en surprend plus d’un. Avec plus de deux millions de personnes accueillies depuis 2015 (sans parler des Ukrainien·nes, plus d’un million de réfugié·es pour cette seule nationalité), le pays suit aujourd’hui un schéma de #repli, poussé par les extrêmes droites européennes, faisant le lien direct entre #sécurité et #immigration et criminalisant les personnes exilées qui, dans l’écrasante majorité des cas, souhaitent trouver refuge en Allemagne et reconstruire leur vie après avoir connu la guerre ou la misère.

    Nancy Faeser s’est déjà targuée d’avoir permis de refouler près de 30 000 personnes migrantes depuis octobre 2023, notamment grâce à un renforcement des contrôles à ses frontières avec la Pologne, la #République_tchèque, la #Suisse et l’Autriche. Pire, l’Allemagne a également repris les #expulsions de ressortissant·es afghan·es en août dernier – soit trois ans après la prise de pouvoir par les talibans.

    Une première dans un tel contexte, visant à répondre à certains #attentats et crimes impliquant des exilés, comme l’attaque au couteau perpétrée dans la nuit du 23 au 24 août à Solingen par un Syrien faisant l’objet d’une mesure d’éloignement, ou celle de Mannheim, perpétrée par un jeune Afghan, en mai dernier.

    « Il s’agit de ressortissants afghans, tous condamnés par la justice et sans droit de rester en Allemagne et qui ont fait l’objet d’ordres d’expulsion », s’est justifié le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit dans un communiqué.

    Celui-ci a expliqué avoir demandé à « des partenaires régionaux clés un soutien », sans toutefois préciser lesquels, pour faciliter ces expulsions vers l’Afghanistan, où de nombreux hommes et femmes risquent leur vie. Vingt-huit réfugiés afghans ont alors été éloignés.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/100924/immigration-l-allemagne-assume-de-se-replier-sur-elle-meme

    #contrôles_frontaliers #frontières #migrations #réfugiés #asile #fermeture_des_frontières #Autriche #refoulements #push-backs #Pologne #criminalisation_de_la_migration

  • Ubuntu’s New #Prompting_Client is Here to Make #Snap_Apps Safer
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/09/prompting-client-snaps-ubuntu

    Prompting Client is the latest #security effort for snap software, and acts as a companion to the new desktop Security Center app. As you may have read in my article last week, Prompting Client is a security buffer — think doorman — that guards your home folder. Whenever a snap app wants to access non-hidden files within, Prompting Client intervenes to ask you to approve. I’d been tracking this tool’s development for a while but there wasn’t really a lot of explanation or rationale behind it on the project’s Github, and some of the links in commits and issues filed […] You’re reading Ubuntu’s New Prompting Client is Here to Make Snap Apps Safer, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Ubuntu_24.10

  • Pour les jeunes anglophones : How to Destroy a State
    https://www.youtube.com/watch?v=bbH13sBHvDI

    C’est une excellente introduction dans le sujet même si le rôle de l’Allemagne et de l’OTAN et plein d’autres acteurs ne sont pas mentionnés. Les plus important c’est que l’auteur montre comment les conflits éthniques et religieux sont construits par des groupes d’intérêt.

    #Yougoslavie #guerre_civile #Serbie #Slovénie #Kososvo #Croatie #communisme #Tito #guérilla #antifascisme #histoire #OTAN

  • Chavirement d’une pirogue au large des côtes de Mbour : Le présumé convoyeur P. Sall dit « Saf » s’est livré hier à la BR de la gendarmerie de Saly, l’enquête confiée à la DNLT de la Police
    https://www.dakaractu.com/Chavirement-d-une-pirogue-au-large-des-cotes-de-Mbour-Le-presume-convoyeu

    Chavirement d’une pirogue au large des côtes de Mbour : Le présumé convoyeur P. Sall dit « Saf » s’est livré hier à la BR de la gendarmerie de Saly, l’enquête confiée à la DNLT de la Police
    Selon une source de Dakaractu, le présumé convoyeur du nom de Pape Sall dit" Saf" qui se trouve être le frère de même père du maire Cheikh Issa Sall s’est personnellement livré hier à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Par la suite, la BR l’a mis à la disposition de la DNLT de la Police de Saly, la Division Nationale de Lutte contre leTrafic de personnes et pratiques assimilées ( elle dépend de la DPAF) qui s’occupe de l’enquête. Pour rappel, plus de 200 migrants avaient embarqué dans une pirogue dans le cadre d’un voyage périlleux vers l’eldorado. Leur pirogue a finalement chaviré

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#trafic#DNLT#saly#mbour#sante

  • Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    https://www.dakaractu.com/Chavirement-d-une-Pirogue-a-Mbour-le-bilan-macabre-provisoire-fait-etat-d

    Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    Le décompte macabre se poursuit toujours après le drame maritime de dimanche dernier, lié à l’immigration irrégulière. Selon des informations de Dakaractu confirmées par les unités des sapeurs pompiers de Mbour, 35 corps sans vie sont pour le moment enregistrés (9 hier et 26 ce mardi) officiellement. Pour le moment, le même dispositif est maintenu. Mais les recherches sont, à cette heure, suspendues . Elles reprendront demain, nous apprend-on.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#atlantique#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite#emigration#mbour

  • Face à la hausse du #coût des #arrêts_de_travail, la #Caisse_nationale_d’assurance_maladie préconise de revoir le « système »

    Avec un #déficit annoncé plus élevé que les 11,4 milliards d’euros prévu et avant le vote du budget, la #Cnam affiche sa combativité. D’ici décembre, la Caisse va notamment contacter 30 000 à 40 000 salariés en arrêt depuis plus de dix-huit mois pour vérifier si leur absence se justifie toujours.

    La Caisse nationale d’#assurance_maladie devance l’appel. A quelques semaines de l’ouverture des débats parlementaires sur le financement de la Sécurité sociale pour 2025, son directeur général, Thomas Fatôme, remet sur le tapis la question du coût des arrêts de travail, trop « dynamique » à ses yeux. Lundi, lors d’un point presse au siège de la Cnam, il s’est spontanément « mis à la disposition du gouvernement et des parlementaires pour discuter de cette problématique », estimant que le système actuel est « questionnable en termes de #soutenabilité_financière et d’#équité ».

    Une façon d’orienter le prévisible tir à vue de Bercy et des parlementaires. Pour cause, le déficit de la branche maladie de la #Sécu devrait en fin d’année être encore plus élevé que les 11,4 milliards annoncés en juin. Alors que Bercy recherche activement près d’une quinzaine de milliards d’économies, l’#assurance_maladie est clairement en ligne de mire.

    « Des échanges, pas de contrôles »

    Or pour la Cnam, le coût des arrêts de travail a des allures de puits sans fond. En 2023, les #indemnités_journalières (IJ) versées aux assurés (hors Covid) ont atteint 15,8 milliards d’euros, moitié plus qu’en 2015. Un emballement que la Cnam peine à contenir. Et ce n’est pas faute d’y mettre du sien. En 2023, la campagne de vérification des prescriptions des médecins généralistes, la vérification de 1,2 million d’arrêts en cours, et les demandes d’explications réclamées à 900 entreprises de plus de 200 salariés présentant un taux d’absentéisme « atypique » ont certes permis de modérer la hausse du nombre d’arrêts (+ 1,8 % par rapport à 2022) mais pas leur coût (+ 6,1 %). Surtout, en l’absence de nouvelles mesures, le dérapage menace de se poursuivre pour la Cnam, avec un renchérissement des dépenses pour IJ de l’ordre de 8 % sur le premier semestre…

    Malgré cet échec relatif, la Cnam affiche sa combativité. Pour preuve, elle lance une série d’« actions » d’ici à décembre pour limiter la facture. Sa première cible : les assurés sociaux. D’ici la fin de l’année, 30 000 à 40 000 salariés en arrêt depuis plus de dix-huit mois devraient être contactés par ses services pour « #faire_le_point », et donc vérifier si l’#absence se justifie toujours. La situation de ceux en arrêt depuis plus de quatre ans sera aussi réexaminée. De même, les salariés qui ont cumulé plus de deux arrêts de travail en six mois (hors affections de longue durée et maternité) devraient recevoir un courrier de la Cnam leur proposant un « #accompagnement » mais aussi leur rappelant les règles entourant la délivrance des arrêts. A toutes fins utiles.

    Les médecins ne sont pas oubliés : quelque 7 000 généralistes, parmi les plus prescripteurs d’arrêt, vont être conviés à un « #entretien_confraternel ». « Il s’agit d’#échanges, pas de #contrôles », insiste Fatôme, peu soucieux de rallumer la guerre avec les syndicats de praticiens. L’occasion tout de même d’un petit coup de pression : la liste de leurs patients en arrêt depuis plus de dix-huit mois leur sera communiquée, tout comme les référentiels d’arrêts admis par pathologie : « Une gastro c’est trois jours, une grippe cinq jours… » glisse le DG de la Cnam.

    Equipe cyber en chasse

    Les entreprises sont aussi dans le collimateur : un nouveau millier d’entre elles vont devoir fournir des explications sur l’#absentéisme de leurs troupes, et le cas échéant seront invitée à intégrer un #programme_national_de_prévention. En parallèle, la lutte contre la #fraude s’intensifie. Les arrêts de travail sur papier, qui représentent encore 30 % du total, étant susceptibles d’être contrefaits, la Cnam enjoint aux médecins d’utiliser désormais un formulaire Cerfa sécurisé, donc non falsifiable ni photocopiable. Lequel deviendra obligatoire à compter de juin 2025. En outre, une équipe cyber va engager la chasse en ligne aux faux sites de délivrance d’arrêt de travail.

    Cet activisme de la Cnam la dédouane. Sans forcément apporter de solution pérenne à ses problèmes de gros sous. Car le coût des arrêts de travail dépend largement de facteurs qui lui échappent. Ainsi de la hausse des #salaires (et donc des indemnités journalières) à commencer par le smic qui a suivi l’inflation, de la baisse du #chômage et du vieillissement de la population active suite aux reports successifs de l’âge légal de la #retraite. Tout au plus, la Cnam peut espérer contrer l’augmentation tendancielle de la durée moyenne des IJ pour une même classe d’âge, et le recours plus systématique qu’autrefois aux arrêts de travail. d’où sa volonté de réviser les règles. Et d’abord pour les durcir, même si au passage ce pourrait être l’occasion de revenir sur certaines iniquités comme la moindre indemnisation des salariés en contrat depuis moins de six mois. Mais encore faudrait-il que cette dérive du coût des arrêts de travail ne soit pas le signe financièrement tangible d’une dégradation continue de l’#accès_aux_soins et de la santé physique et psychique de la population.

    https://www.liberation.fr/societe/face-a-la-hausse-du-cout-des-arrets-de-travail-la-caisse-nationale-dassur
    #vérification #maladie #France

    • @franceinfo
      https://x.com/franceinfo/status/1833382683705028634

      🔴 Indemnisation des arrêts de travail ➡️ "Nous avons convoqué 270 000 assurés en 2023. Dans à peu près 30% des cas, l’arrêt de travail n’est pas justifié", affirme Thomas Fatôme, directeur général de la caisse nationale de l’Assurance maladie.

      Nicolas Da Silva @dasilva_p13
      https://threadreaderapp.com/thread/1833410497363824999.html

      Pour rappel, la cour des comptes à évoqué le dossier des arrêts maladie dans son rapport du moi de mai. Il faut dire (au moins) deux choses à ce sujet :
      Premièrement, l’augmentation du coût des arrêts maladie n’est pas liée à un changement de comportement des assurés (prétendument plus opportunistes) mais à des causes structurelles :

      [(la Cour des comptes évoque une) hausse des arrêts pour « motif psychologique ». Il y aurait une dégradation de l’état de santé de la population. https://x.com/dasilva_p13/status/1796091981950546365?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E17960919 (en raison dune dégradation des conditions de travail et d’existence, ndc)]

      En particulier les indemnités augmentent du fait de la hausse (relative) des salaire, de l’augmentation de la population, de l’intégration de certains régimes au régime général de sécu, du #vieillissement de la population, des effets probables de la #pandémie, etc.

      Le rapport de la cour est bien en peine de montrer l’existence d’un effet d’opportunisme. A défaut de preuve, toute mesure sur les arrêts maladie est une pure mesure d’économie budgétaire (pas de moralisation/responsabilisation) des assurés.

      Deuxièmement, une fois n’est pas coutume le rapport explore l’hypothèse d’une augmentation des #recettes_de_la_sécurité_sociale en identifiant certaines formes d’évitement des cotisations sociales non justifiées (ou discutables).

      Les critiques de la cour pleuvent :
      « Des dispositifs dérogatoires nombreux aux objectifs imprécis » (p. 158)
      « un manque de transparence de certains intermédiaires » (p. 160)
      « Des montants importants distribués pour des objectifs macroéconomiques peu visibles » (p. 163)

      « Un financement de la sécurité sociale fragilisé, une équité du prélèvement social mise à mal » (p. 167)
      « Un principe de compensation des pertes de recettes de la sécurité sociale non mis en œuvre » (p. 169)

      « Une augmentation de la #perte_de_recettes équivalente à la hausse du déficit de la sécurité sociale entre 2018 et 2022 »
      On pourrait continuer encore et encore.

      Conclusion : il est faux de laisser penser que le déficit de l’assurance maladie est lié à une faute morale des assurés. Même la cour des comptes dit qu’il faut réfléchir aux recettes de la Sécu.
      Pour[quoi] ne pas parler de cela ?

    • Nicolas Da Silva sur X :

      Pour rappel, la cour des comptes à évoqué le dossier des arrêts maladie dans son rapport du moi de mai. Il faut dire (au moins) deux choses à ce sujet :

      Premièrement, l’augmentation du coût des arrêts maladie n’est pas liée à un changement de comportement des assurés (prétendument plus opportunistes) mais à des causes structurelles :

      En particulier les indemnités augmentent du fait de la hausse (relative) des salaire, de l’augmentation de la population, de l’intégration de certains régimes au régime général de sécu, du vieillissement de la population, des effets probables de la pandémie, etc.

      Le rapport de la cour est bien en peine de montrer l’existence d’un effet d’opportunisme. A défaut de preuve, toute mesure sur les arrêts maladie est une pure mesure d’économie budgétaire (pas de moralisation/responsabilisation) des assurés.

      Deuxièmement, une fois n’est pas coutume le rapport explore l’hypothèse d’une augmentation des recettes de la sécurité sociale en identifiant certaines formes d’évitement des cotisations sociales non justifiées (ou discutables).

      Les critiques de la cour pleuvent :
      « Des dispositifs dérogatoires nombreux aux objectifs imprécis » (p. 158)
      « un manque de transparence de certains intermédiaires » (p. 160)
      « Des montants importants distribués pour des objectifs macroéconomiques peu visibles » (p. 163)

      « Un financement de la sécurité sociale fragilisé, une équité du prélèvement social mise à mal » (p. 167)
      « Un principe de compensation des pertes de recettes de la sécurité sociale non mis en œuvre » (p. 169)

      « Une augmentation de la perte de recettes équivalente à la hausse du déficit de la sécurité sociale entre 2018 et 2022 »
      On pourrait continuer encore et encore.

      Conclusion : il est faux de laisser penser que le déficit de l’assurance maladie est lié à une faute morale des assurés. Même la cour des comptes dit qu’il faut réfléchir aux recettes de la Sécu.
      Pour ne pas parler de cela ?

      https://x.com/dasilva_p13/status/1833410497363824999?t=R0Toi85X0EyVvkwi1W6u5w

    • Hausse des arrêts de travail : le bluff des pouvoirs publics qui culpabilisent les salariés

      Dans la chasse aux économies, les indemnités journalières des arrêts maladie sont visées. Pourtant, leur hausse ces dernières années s’explique surtout par l’augmentation des salaires et le vieillissement de la population en activité.

      LeLe ministre de l’économie démissionnaire, Bruno Le Maire, a peut-être donné un avant-goût du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale, durant son audition par la commission des finances de l’Assemblée nationale, lundi 9 septembre. Interrogé sur les perspectives d’économies pour remettre dans les clous le déficit public, il a clairement visé « notre modèle social », parce que « la Sécurité sociale, c’est 50 % [de la dépense publique] », et que « le pays vieillit ».

      En creux, il défendait ainsi la réforme des retraites. Mais en prime, il a ciblé les indemnités journalières (IJ) en cas d’arrêt maladie, qui ont, selon lui, « dérapé ». La veille, dans le journal Les Échos, le directeur général de l’assurance-maladie, Thomas Fatome, annonçait un autre dérapage, celui de la Sécurité sociale, dont le déficit devrait dépasser les 11,4 milliards d’euros annoncés en 2024, si la tendance du premier semestre se poursuit.

      Les recettes de la Sécurité sociale sont en baisse, les dépenses sont en hausse, et en particulier les indemnités journalières versées aux assuré·es en arrêt, à + 8 % depuis le début de l’année 2024. En 2023, elles augmentaient de 6,1 %, portant à 16 milliards ce poste de dépenses… sur les 470 milliards d’euros versés par les cinq branches de la Sécurité sociale. Les IJ étaient pourtant déjà ciblées en 2023, ainsi qu’en 2022. Sans effet, donc.

      L’assurance-maladie n’a pas ménagé ses efforts. Dans son rapport sur l’évolution des charges et produits pour 2025, elle rappelle avoir contrôlé 6 000 médecins aux prescriptions d’arrêts de travail jugées « atypiques », par rapport à la moyenne. Elle estime le « rendement » de ces contrôles à 150 millions d’euros.
      270 000 salariés contrôlés

      Les assuré·es ont également été controlé·es en nombre : 270 000 ont été ciblé·es, par exemple en raison d’arrêts de travail répétitifs, et « convoqué·es », explique à France Info le directeur général de l’assurance-maladie. Il ne veut pas jeter d’« anathème », mais tout de même : « Dans 30 % des cas, l’arrêt n’est pas justifié », assure-t-il. Ce qu’il ne précise pas, c’est que la somme récupérée sur ces contrôles des assuré·es est faible : 38 millions d’euros, selon le rapport de l’assurance-maladie.

      Les entreprises au fort taux d’absentéisme ont au contraire été ménagées : seules 336 entreprises de plus de 150 salarié·es ont été rencontrées. Elles ont bénéficié « d’actions de prévention et d’accompagnement attentionné ». Le « rendement » de ces 336 contrôles est cependant exceptionnel : 35 millions d’euros, presque autant que les contrôles des 270 000 assuré·es. Thomas Fatome a sans doute fait le calcul et s’engage, dans Les Échos, à renforcer les contrôles de ces entreprises aux « profils d’absentéisme atypiques ».

      Il prévoit aussi d’augmenter le contrôle des médecins généralistes qui prescrivent beaucoup d’arrêts de travail : 7 000 devraient recevoir cette année la visite d’un médecin-conseil. Et tou·tes les assuré·es en arrêt depuis 18 mois seront contacté·es pour vérifier « si leur arrêt est justifié ». Car « les abus, cela existe aussi ».
      Une hausse largement mécanique

      Les « abus » expliqueraient donc cette hausse des arrêts maladie, et les assuré·es seraient les premiers suspects et suspectes. Cette augmentation est pourtant largement mécanique, pour trois raisons au moins.

      Elle est d’une part portée par la hausse des salaires, et notamment du Smic (+ 5 % en 2022 et 2023), puisque les indemnités journalières sont égales à 50 % du salaire, avec un plafond d’indemnités calculé à 1,8 Smic. Dans son rapport sur la Sécurité sociale de mai dernier, la Cour des comptes prévenait que cette hausse des salaires continuerait « à avoir des effets en 2024 et au-delà ».

      Les IJ sont également liées à l’augmentation de la population active, + 2,5 % depuis 2017, mais aussi à son vieillissement. La part des plus de 55 ans en activité ne cesse de progresser avec les réformes des retraites successives. Et sans surprise, ces derniers sont plus souvent arrêtés : ils représentent « 18,3 % de la population active en 2022, et 27 % des journées indemnisées », rappelle la Cour des comptes.

      En prime, rappelle la Cour, l’assurance-maladie indemnise les arrêts de travail des indépendant·es depuis 2020 et des professionnelles et professionnels libéraux depuis 2021.

      Comment, dans ces conditions, parler d’une hausse des arrêts maladie abusive, donc rectifiable ? Au premier trimestre, l’assurance-maladie « ne sait pas expliquer » 40 % de la hausse des indemnités journalières, assure Thomas Fatome.
      Tirs croisés contre les arrêts maladie

      Dans son rapport, la Cour des comptes propose plusieurs scénarios de révision de la durée d’indemnisation à considérer : porter le délai de carence avant le versement des IJ par l’assurance-maladie, aujourd’hui de trois jours, à sept jours ; ou encore ne plus indemniser les arrêts courts, de moins de huit jours.

      Seulement, une telle mesure serait très inégalitaire : 70 % des salarié·es ne subissent aucune perte de salaire pendant leurs arrêts, car ils sont protégés par des conventions collectives et de généreuses complémentaires santé. Mais 30 % des salarié·es du privé, mal protégé·es, verraient leurs revenus lourdement chuter en cas de maladie.

      Thomas Fatome défend lui aussi la baisse de l’indemnisation des IJ, qu’il souhaite « plus soutenable », mais il aimerait en même temps que le système soit « plus juste » pour les salarié·es du privé les moins bien couvert·es. Est-ce seulement possible ?

      Autre piste de réflexion : l’indemnisation des fonctionnaires. Un rapport de l’Inspection générale des finances et de l’Inspection générale des affaires sociales, commandé au printemps par l’ex-premier ministre Gabriel Attal et remis aux parlementaires cet automne, vise spécifiquement leurs arrêts maladie. Le rapport propose la baisse du taux de remplacement de leurs salaires, de 100 % aujourd’hui à 90 %. Autre piste : l’instauration d’un deuxième, voire d’un troisième jour de carence avant le versement des indemnités.

      Instauré par Nicolas Sarkozy, supprimé par François Hollande, puis rétabli par Emmanuel Macron, les effets du jour de carence des fonctionnaires ont été évalués par l’Insee dans la fonction publique d’État. La proportion d’agent·es absent·es pour raison de santé une semaine donnée n’a pas bougé. Mais c’est le type d’arrêt qui a évolué : les absences de deux jours ont fortement diminué, tandis que celles d’une semaine à trois mois ont augmenté. Dans ce cas-là, le jour de carence n’a donc permis aucune économie.

      https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/100924/hausse-des-arrets-de-travail-le-bluff-des-pouvoirs-publics-qui-culpabilise

  • Sénégal: plus de 400 migrants clandestins interceptés en mer (Marine)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-plus-de-400-migrants-clandestins-interceptes-en-mer-Marine_a25301

    Sénégal : plus de 400 migrants clandestins interceptés en mer (Marine)
    La Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins au lendemain d’un nouveau drame de la migration qui a fait au moins neuf morts sur la route de l’Europe, a-t-elle indiqué lundi soir.Vingt enfants se trouvaient parmi les 421 personnes stoppées lundi par un patrouilleur hauturier de la Marine, a dit celle-ci sur les réseaux sociaux. Elle n’a pas précisé le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Au moins neuf personnes ont péri dans le naufrage d’une pirogue au large de Mbour (ouest) dimanche. De nombreuses autres sont portées disparues. Les témoins interrogés à Mbour rapportent que des dizaines de passagers avaient pris place dans l’embarcation.
    Les victimes qui ont pu être identifiées l’ont été comme venant pour la plupart de Mbour, important port de pêche, a dit à l’agence de presse sénégalaise APS le préfet Amadou Diop. Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes. Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22.000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#emigration#routemigratoire#atlantique#sante

  • Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/10/senegal-au-moins-neuf-migrants-perissent-en-mer_6310605_3212.html

    Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    Le Monde avec AFP
    Au moins 26 personnes ont péri dans le naufrage de leur pirogue au large des côtes du Sénégal, dans un nouveau drame de l’émigration clandestine à destination de l’Europe, a fait savoir la marine sénégalaise, lundi 9 septembre, sur les réseaux sociaux.
    L’embarcation « impliquée dans l’émigration irrégulière » a chaviré dimanche 8 septembre au large de Mbour, selon la marine, qui dit avoir lancé des recherches avec trois navires et l’appui d’un avion de surveillance maritime espagnol. Les recherches se sont poursuivies lundi sur les côtes, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Plusieurs habitants ont rapporté que l’embarcation transportait des dizaines de migrants, ce que l’AFP n’a pas pu confirmer formellement. Des proches des victimes et de simples badauds étaient présents au bord de mer, à Mbour, pour prendre des nouvelles des disparus.
    Lundi 9 septembre, la Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins, dont vingt enfants. Elle n’a précisé ni le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes.Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22 000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.
    « C’est une véritable catastrophe que l’on vit actuellement et, malheureusement, on va continuer de vivre cela parce que les jeunes sont tellement déterminés à partir », a déclaré à l’AFP Mohamed Barro, conseiller municipal de la ville. Il raconte avoir perdu dans le naufrage son neveu de 38 ans, marié et père de deux enfants, et dit attendre depuis cinq heures pour récupérer son corps à la morgue de l’hôpital de Grand Mbour. A la fin d’août, le premier ministre espagnol, en tournée en Afrique de l’Ouest, a annoncé la signature avec le Sénégal d’un nouvel accord de régulation migratoire qui intègre de nouveaux secteurs d’activité et inclut la formation des travailleurs sénégalais s’installant en Espagne.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#emigration#atlantique#mortalite#sante#mbour

  • Sénégal-Chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour : « le bilan provisoire passe à 6 corps sans vie et 3 rescapés » (Préfet)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-Chavirement-d-une-pirogue-de-migrants-a-Mbour-%C2%A0le-bilan-prov

    Sénégal-Chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour : « le bilan provisoire passe à 6 corps sans vie et 3 rescapés » (Préfet)
    Comme l’indiquait Dakaractu hier, un chavirement d’une pirogue avec plus de 200 personnes a eu lieu à 3 km des côtes sénégalaises . Joint au téléphone ce matin, le préfet de Mbour indique que les recherches sont en train de se poursuivre. Mais déjà un bilan provisoire de 6 décès a été noté. En plus, 3 rescapés sont admis à l’hôpital de Mbour. Les forces de défense et de sécurité ainsi que la marine, le service d’hygiène et les sapeurs sont mobilisés pour suivre ce drame lié à cette énième embarcation qui a pris le départ ce dimanche à Mbour-Tefess avec plus de 200 candidats à l’immigration. A noter qu’un navire de la Marine nationale s’est lancé aux opérations de recherches qui avaient été entamées par un avion espagnol de type Casa CN 235 de la Guardia civil qui survolait la zone pour retrouver éventuellement des survivants.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#sante#mortalite#mbour-tefess

  • Signal facing collapse after CIA cuts funding
    https://english.almayadeen.net/articles/analysis/signal-facing-collapse-after-cia-cuts-funding

    Voici un rappel qui concerne tous les systèmes de communication centralisés. Apart l’aspect pas tout à fait amical envers les juifs, l’article évoque un danger réel : le gouvernement des États-Unis peut à tout moment couper le système Signal. L’arrestation en France de Durov de Telegram donne l’exemple. Il est grand temps de s’équiper de solutions de deuxième ligne (fallback en anglais) décentralisées comme Matrix .

    Neuf mois après la publication de l’article Signal est toujours disponible, alors ...

    3.12.2024 by Kit Klarenberg - Tor’s original purpose was to shield American spies from detection while deployed overseas. It was opened up to wider public use due to fears that if an enemy spy agency broke into the system, it could de-anonymize users - all of whom would be CIA operatives.

    Tor’s original purpose was to shield American spies from detection while deployed overseas. It was opened up to wider public use due to fears that if an enemy spy agency broke into the system, it could de-anonymize users - all of whom would be CIA operatives.

    Signal was and remains very prominently used and promoted by dissidents and protesters backed by the National Endowment for Democracy (NED). (Al Mayadeen English; Illustrated by Zeinab ElHajj)
    Signal was and remains very prominently used and promoted by dissidents and protesters backed by the National Endowment for Democracy (NED). (Al Mayadeen English; Illustrated by Zeinab ElHajj)

    On November 16th, Meredith Whittaker, president of Signal, published a detailed breakdown of the popular encrypted messaging app’s running costs for the very first time. The unprecedented disclosure’s motivation was simple - the platform is rapidly running out of money, and in dire need of donations to stay afloat. Unmentioned by Whittaker, this budget shortfall results in large part due to the US intelligence community, which lavishly financed Signal’s creation and maintenance over several years, severing its support for the app.

    Never acknowledged in any serious way by the mainstream media, Signal’s origins as a US government asset are a matter of extensive public record, even if the scope and scale of the funding provided has until now been secret. The app, brainchild of shadowy tech guru ‘Moxie Marlinspike’ (real name Matthew Rosenfeld), was launched in 2013 by his now-defunct Open Whisper Systems (OWS). The company never published financial statements or disclosed the identities of its funders at any point during its operation.

    Sums involved in developing, launching and running a messaging app used by countless people globally were nonetheless surely significant. The newly-published financial records indicate Signal’s operating costs for 2023 alone are $40 million, and projected to rise to $50 million by 2025. Rosenfeld boasted in 2018 that OWS “never [took] VC [venture capital] funding or sought investment” at any point, although mysteriously failed to mention millions were provided by the Open Technology Fund (OTF).

    OTF was launched in 2012 as a pilot program of Radio Free Asia (RFA), an asset of US Agency for Global Media (USAGM), which is funded by US Congress to the tune of over $1 billion annually. In August 2018, its then-CEO openly acknowledged the Agency’s “global priorities…reflect US national security and public diplomacy interests.”

    RFA’s own origins harken back to 1948. That year, National Security Council Directive 10/2 officially authorised the then-newly created CIA to engage in operations targeted at countries behind the Iron Curtain, including propaganda, economic warfare, sabotage, subversion, and “assistance to underground resistance movements.” The station was a core component of this wider effort, along with Radio Free Europe, and Radio Liberation From Bolshevism. In 2007, a news item on the CIA’s website stated these “psychological warfare” initiatives were:

    “One of the longest-running and successful covert action campaigns ever mounted by the United States.”

    As we shall see, much the same could be said now of Signal.
    ‘Taking Down Governments’

    The launch of the OTF followed the US State Department, then led by Hillary Clinton, adopting a policy known as “Internet Freedom”. Ostensibly, this was an effort to develop tools to circumvent restrictions on internet access and usage overseas. A 2011 New York Times investigation concluded the endeavor was in fact concerned with “[deploying] ‘shadow’ internet and mobile phone systems dissidents can use to undermine repressive governments.”

    Among the resources developed under “Internet Freedom” were State Department-funded “stealth wireless networks,” enabling anti-regime activists “to communicate outside the reach of governments in countries like Iran, Syria and Libya.” Reinforcing this analysis, in February 2015 Jillian York, director of digital rights group Electronic Frontier Foundation’s “International Freedom of Expression” division and a member of OTF’s advisory board, stated that she “fundamentally” believed “Internet Freedom” was “at heart an agenda of regime change.”

    A now-deleted entry on OTF’s website amply demonstrates Signal’s conception was precisely concerned with furthering this “agenda”. It notes the app was designed to counter “restrictive internet filtering by technical methods” and “repressive surveillance or monitoring of communication.” The Fund’s subsequent investment in OWS “allowed well over a billion mobile users to benefit from end-to-end encryption,” and “enabled the OWS team to continue providing Signal at no cost around the globe and adapt their operations for a growing user base.”

    In other words, Signal gifted the CIA “well over a billion” potential insurrectionists, by providing them with a means to organize their activities away from the prying eyes of local authorities. It is surely no coincidence Rosenfeld previously created encrypted communications programs TextSecure and RedPhone, both of which were featured in a March 2013 Gizmodo guide, “Which Encryption Apps Are Strong Enough to Help You Take Down a Government?”.

    Accordingly, Signal was and remains very prominently used and promoted by dissidents and protesters backed by the National Endowment for Democracy (NED), a US government agency explicitly created to do overtly what the CIA once did covertly. This was the case in Hong Kong, where Endowment funding serendipitously began flowing to opposition groups a year before Signal’s launch. In July 2020, it became the island’s most downloaded app, after the controversial National Security Law was passed.
    ‘Existing Techniques’

    Washington was for some time enormously proud of its investment in Signal. A 2019 USAGM factsheet gave the app top billing in a list of “examples of tools supported by OTF.” It further boasted that “over two billion people use OTF-supported technology daily,” and “more than two-thirds of all mobile users globally have technology incubated by OTF on their device,” which begs the obvious question of why the Fund’s sponsorship of Signal ended.

    One explanation is the app became too popular with Western citizens for the US intelligence community’s liking. In late January 2021, changes to WhatsApp’s privacy policy sent users scurrying for alternatives, and the mainstream media openly proposed Signal as a potential replacement. This was an extraordinary volte-face, given the same outlets had spent immediately preceding weeks aggressively parroting fraudulent US government talking points about the dire threat of encrypted messaging, following the January 6 capitol invasion.

    While media stenographers may have at least temporarily changed their tune, however, the position of Western spies remains static. With little media comment, Britain’s Online Safety Act passed in October. It compels all digital platforms, including encrypted messaging apps, to scan any content shared by their users for child pornography - a noble requirement, one might argue. Yet, it is widely opposed by major tech firms, and security and privacy experts. They argue this cannot be done without undermining user privacy, and killing encryption.

    To its credit, Signal is willing to exit Britain altogether rather than abide by the Online Safety Act’s terms. That the app is so good at helping users “to communicate outside the reach of governments” its original intelligence community supporters have now forsaken the project entirely, is a bitter irony. However, OTF continues to fund and promote a wide variety of “Internet Freedom” tools, which allegedly fulfill that same purpose.

    Among them is anonymizing, “dark web” browser Tor, frequently recommended by privacy advocates in the same breath as Signal. First developed by the US Naval Research Laboratory in the mid-1990s, it quickly caught the attention of the Pentagon’s Defense and Research Projects Agency (DARPA). Since then, Tor has been almost entirely funded by US government entities. Strikingly, it features alongside Signal in the aforementioned USAGM factsheet.

    Tor’s original purpose was to shield American spies from detection while deployed overseas. It was opened up to wider public use due to fears that if an enemy spy agency broke into the system, it could de-anonymize users - all of whom would be CIA operatives - and monitor their statements and movements. “Democratising” Tor was intended to spread the risk of exposure, thereby insulating US intelligence and military assets from exposure.

    Documents leaked by Edward Snowden reveal US and British intelligence agencies devote considerable time and resources to de-anonymizing Tor users. Simultaneously though, they go to great lengths to ensure people aren’t discouraged from using the browser. One file - titled “Tor: Overview of Existing Techniques” - reveals GCHQ and the NSA actively attempt to direct traffic toward servers they operate, attack other privacy software used by Tor visitors, and even undertake efforts to influence Tor’s future development.

    This is understandable, given Tor - along with many other “Internet Freedom” tools championed by OTF - congregates anyone and everyone with something to hide on a single network, to which Western spying agencies have ready back-door access. Surveilling user activities and monitoring their conversations is thus made all the easier. Now, recall how “two-thirds of all mobile users globally have technology incubated by OTF on their device”?

    Source intéressante aux parti pris typiques des médias entre les mains de riches.

    L’introduction de l’article dans l’encyclopédie « libre » Wikipedia/EN donne le ton d’un air différent.
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Al_Mayadeen

    Al Mayadeen (Arabic: الميادين, transl. "The Plazas") is a Lebanese pan-Arabist satellite news television channel based in the city of Beirut. Launched on 11 June 2012, it has news reporters in most of the Arab countries. In the pan-Arabist television news market, it competes against Qatar-owned Al Jazeera and Saudi-owned Al Arabiya, and also against Sky News Arabia and BBC News Arabic. At the time it was founded, most of the channel’s senior staff were former correspondents and editors of Al Jazeera. Al Mayadeen has widely been categorized as pro-Hezbollah and pro-Bashar al-Assad

    https://signal.org/legal

    Privacy Signal Messenger, LLC 650 Castro Street, Suite 120-223 Mountain View, CA 94041

    #sécurité #communication_chiffrée #espionnage #vie_privée

  • Sénégal- Mbour : Chavirement d’une pirogue/ Les recherches en cours, un avion de la Guardia civil espagnol survole la Petite-côte (Vidéo)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-Mbour-Chavirement-d-une-pirogue-Les-recherches-en-cours-un-avion-

    Sénégal- Mbour : Chavirement d’une pirogue/ Les recherches en cours, un avion de la Guardia civil espagnol survole la Petite-côte (Vidéo)
    Une embarcation convoyant des candidats à l’émigration irrégulière a chaviré en mer à 03 km de nos côtes vers Mbour . Actuellement, les recherches sont en cours pour retrouver éventuellement des survivants. Actuellement (ce Dimanche 08 Septembre 2024 à 21h30mn GMT), un avion espagnol de Type Casa CN 235 M de la Guardia civil a été aperçu en train de survoler la Petite-côte entre Nianing et Saly. Pour rappel, plus de 200 migrants ont pris une embarcation de fortune cet après-midi à Téfess. Leur pirogue a malheureusement chaviré en pleine mer. Pour l’instant, 4 corps ont été repêchés dont 3 hommes et 1 femme. 4 survivants ont été hospitalisés à l’hôpital Grand Mbour...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#mortalite#morbidite#sante#atlantique#guardiacivil#mbour

  • Mbour :Chavirement d’une pirogue avec environ plus de 200 personnes...
    https://www.dakaractu.com/Mbour-Chavirement-d-une-pirogue-avec-environ-plus-de-200-personnes_a25294

    Mbour :Chavirement d’une pirogue avec environ plus de 200 personnes...
    L’immigration clandestine continue de faire des dégâts. Une source de Dakaractu Mbour parle d’un chavirement d’une pirogue à 03 km des côtes. Cette pirogue, selon la même source transportait à bord plus de 200 personnes en partance pour l’Europe. Au moment où nous écrivons ces lignes, les sapeurs-pompiers s’affairent pour venir en aide aux rescapés...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#mbour#sante#atlantique#traversee

  • #Chronovélo #cours_Berriat : de la #contrainte naîtront les nouveaux #usages

    Depuis plusieurs mois, trois unions de quartier font part dans la presse locale (https://www.placegrenet.fr/2023/10/20/chronovelo-grenoble-fontaine-trois-unions-de-quartier-refusent-le-futur-sens-unique-cours-berriat-sans-faire-lunanimite/616121) de leur désaccord concernant le tracé de la piste cyclable Chronovélo n°1 sur la portion du cours Berriat entre J. Jaurès et l’Estacade (https://www.ledauphine.com/transport/2023/11/22/isere-grenoble-mise-en-sens-unique-du-cours-berriat-les-unions-de-quarti). Afin de maintenir un double-sens automobile, leurs membres souhaitent que la Chronovélo soit réduite en largeur, alors que l’aménagement prévu est déjà en-deçà des recommandations du CEREMA (https://www.cerema.fr/fr/actualites/rendre-sa-voirie-cyclable-cles-reussite-guide-pratique-du).

    Parlons-Y Vélo vous explique pourquoi il s’agit d’une (très) mauvaise idée.
    Le transit, un faux débat

    Ces unions de quartier expriment des craintes quant à l’augmentation du trafic dû au report de circulation sur la rue Nicolas Chorier. Cependant, nous refusons de nous appuyer sur des craintes non étayées pour justifier une dégradation de l’aménagement cyclable prévu. Focaliser le débat sur le trafic de transit n’est qu’une expression de la peur du changement.

    Comme les unions de quartiers, nous constatons, que l’automobile dans les espaces urbains est source de bruits, de pollutions, de dangers en particulier pour les plus vulnérables. Il convient de rappeler que 99,8 % des piétons tués en France l’ont été par un conducteur de véhicule motorisé (Libération, 2023).

    Le trafic de transit, par définition, ne s’arrête pas dans le quartier, il le pollue uniquement. Nous proposons donc de revoir totalement le plan de circulation du quartier afin qu’il n’accueille plus de trafic de transit sur aucune de ses rues traversantes. Il s’agit du principe de « #plan_en_marguerite ». Ce type de plan de #circulation existe dans d’autres villes européennes dont personne ne viendrait questionner l’attractivité ou la vitalité commerciale : Gand en Belgique, Barcelone en Espagne, par exemple.

    Ce type de #plan_de_circulation est un des leviers pour imposer une contrainte sur le #trafic_automobile, sans empêcher l’utilisation de la #voiture pour les besoins des résident-e-s. Cependant, celle-ci perd en #attractivité par rapport aux autres modes de transport. Le quartier Chorier-Berriat est longé par deux lignes de tramway, dispose de nombreux arrêts de bus métropolitains, et jouxte la gare de Grenoble et ses nombreuses destinations routières et ferroviaires. En 2020, les données INSEE montrent que voiture, marche et vélo sont déjà proches en part d’utilisation pour les trajets domicile-travail, il ne suffit que d’un coup de pouce pour renverser la balance.

    La contrainte sur le trafic, un levier majeur pour son évaporation

    Il est aujourd’hui inutile de rappeler les bienfaits des modes actifs sur la santé, et le besoin de décarboner les transports de courte ou longue distance. un espace public libéré des voitures permet d’autres usages : végétalisation, jeux d’enfants, extension commerçante , bancs, etc. Contraindre les #accès_automobiles amène un effet qui ne revient presque jamais dans le débat public : il s’agit de l’#évaporation_du_trafic, qui a été récemment confirmée par une thèse (https://transitec.net/fr/actualites/item/11224-levaporation-du-trafic-un-concept-confirme-par-une-these.html). Il est donc faux de considérer le trafic automobile comme une donnée constante : celui-ci évolue selon les choix qui sont faits sur l’espace public.

    Le projet Cœur de Ville – Cœur de Métropole de Grenoble, qui a consisté entre autres à la suppression du transit sur l’axe Rey-Sembat-Lyautey en hyper-centre, a été un très bel exemple d’évaporation du trafic. après 1 an de mise en place, 4% du trafic en entrée du centre-ville avait disparu (https://www.eco-compteur.com/ressources/grenoble-alpes-metropole-france). La #fréquentation_piétonne, elle, a bondi.

    Mais pour le #secteur_Berriat, malgré de nombreux compteurs de trafic automobile présents sur les routes de la Métropole, il est impossible de pouvoir juger de l’évolution… faute de la diffusion des données. À l’instar des unions de quartier, nous attendons avec impatience la publication de chiffres à ce sujet. Le silence actuel profite aux marchands de peur, et contribue à des débats passionnés, sans étaiement objectif possible. Nous le regrettons.

    La qualité de ville, la vraie question

    Si la #part_modale du vélo à Grenoble a fortement augmenté depuis 2015 (https://www.ledauphine.com/transport/2023/11/27/isere-velo-grenoble-fait-la-course-en-tete), c’est grâce à l’arrivée d’un nouveau public sur les bicyclettes, qui n’osait pas utiliser ce transport jusqu’alors : femmes, enfants, personnes âgées, etc. ainsi que le développement de nouvelles pratiques : vélos adaptés aux PMR, vélos couchés, cyclologistique. Rappelons qu’un enfant doit rouler hors du trottoir dès ses 8 ans, ce qui implique qu’il puisse le faire sur la chaussée. Ces nouvelles utilisations du vélo sont permises par la largeur importante du réseau Chronovélo. En effet, une piste cyclable large ne permet pas seulement d’absorber un trafic plus important ; elle offre un cadre sécurisé et agréable aux personnes plus lentes ou disposant de vélos-cargos ou tricycles, sans être gênées par les cyclistes plus aguerris ou plus rapides. Ainsi, une largeur de 4 mètres est indispensable pour garantir une pratique du vélo accessible à toutes et à tous.

    Dans ce contexte, quel intérêt de questionner la population sur 250 mètres de voirie qui passeraient à sens unique, sur un cours qui mérite aujourd’hui une rénovation totale de ses espaces et de ses usages ? Pourquoi s’attarder sur ce qui est finalement un petit sujet, au regard de la question existentielle qui s’est toujours posée aux urbanistes : quelle ville voulons-nous ? Souhaitons-nous des rues où la voiture n’a pas ou peu de contraintes, au détriment d’alignements d’arbres (même à l’ombre en été), de terrasses (qui seront à l’ombre en été, ce qui n’est pas si mal, non ?) et de pavés perméables pour laisser entrer l’eau de pluie dans le sol ? Bref, nous sommes déçus de voir que le débat ne s’intéresse qu’à la circulation de quelques voitures, et qu’il est amené toujours de la même façon : des oppositions de principe au moindre changement d’habitude.
    Avec le temps, les avis changent

    En 2016, les unions de quartier Centre-Ville et Championnet rejoignaient Grenoble à Cœur , pour s’opposer à CVCM Grenoble et de facto au passage de la Chronovélo sur Rey-Sembat-Lyautey. En 2018, une partie des membres des unions de quartier Berriat, Centre-Ville et Championnet s’opposaient au passage de la Chronovélo sur l’axe Lafontaine-Berriat (https://www.placegrenet.fr/2018/12/10/plan-chronovelo-le-velo-qui-marche/530046). Puis, ces mêmes membres se sont opposées à la bordure (https://www.placegrenet.fr/2019/04/07/chronovelo-bordure-le-velo-qui-marche/530545) de séparation entre la Chronovélo et la voie routière . Aujourd’hui, peu ou prou les mêmes personnes se déclarent « favorables » à la Chronovélo. Il y a donc bon espoir de les voir défendre des Chronovélo suffisament larges dans les années qui viennent, sur les futurs projets… peut-être les quais rive gauche ?

    https://parlons-y-velo.fr/chronovelo-cours-berriat-de-la-contrainte-naitront-les-nouveaux-usage
    #vélo #aménagement_du_territoire #urbanisme #Grenoble

    • Rendre sa #voirie cyclable : les clés de la réussite - Un #guide pratique du #Cerema

      Comment transformer progressivement la voirie pour encourager la pratique du vélo en ville ? Le Cerema publie un guide pratique pour aider les collectivités et acteurs de la mobilité à développer des aménagements attractifs et performants, à travers 8 #leviers_d'action.

      Améliorer la qualité des #aménagements_cyclables

      Il a été conçu pour répondre à un besoin des collectivités, qui cherchent de plus en plus à généraliser les aménagements cyclables en ville. Pour cela, il faut transformer en profondeur la voirie et amener à une modification des pratiques.

      Largement illustré, ce document disponible sur la boutique en ligne du Cerema présente des exemples de bonnes pratiques, des schémas explicatifs, les éléments réglementaires et signale des points d’attention. Il fournit aussi des références et ressources pour approfondir les différents sujets.

      "La France ambitionne une forte croissance de la part modale vélo, qui ne peut se réaliser que si les aménagements cyclables proposés s’adaptent pour accueillir les nouveaux cyclistes, qu’il s’agisse d’enfants à vélo, de familles avec des remorques, ou d’utilisateurs de vélo cargo.

      Cette ambition suppose de réinterroger l’offre quantitative mais également qualitative des aménagements cyclables. C’est pour aider les aménageurs à relever ce défi que le Cerema publie aujourd’hui ce guide « #voirie_cyclable »" (Thomas Jouannot - Cerema)

      Il a été réalisé collectivement au Cerema, à la suite de nombreux échanges avec les collectivités notamment au cours de webinaires organisés pour accompagner la mise en place d’aménagements cyclables temporaires et leur pérennisation.

      https://www.cerema.fr/fr/actualites/rendre-sa-voirie-cyclable-cles-reussite-guide-pratique-du

    • L’évaporation du trafic, un concept confirmé par une thèse !

      Les retombées d’une thèse de doctorat engagée par Transitec sur l’évaporation du trafic nous permettront de conforter des démarches encore plus ambitieuses pour les projets de #mobilité à venir ! Une belle mise en lumière de la « part des anges » du trafic automobile.

      Notre collègue #Pauline_Hosotte a soutenu publiquement sa thèse de doctorat ès sciences, intitulée L’évaporation du trafic, opportunités et défis pour la mobilité d’aujourd’hui et demain. Cette recherche de quatre ans, sur une thématique orpheline tant dans la littérature que dans la pratique de l’ingénierie, a été réalisée grâce à une collaboration entre notre bureau et le Laboratoire de sociologie urbaine (LaSUR) de l’EPFL, sous la direction du Prof. Vincent Kaufmann.

      Défendue à huis clos quelques mois auparavant, devant un jury de scientifiques et praticiens, la thèse a été acceptée sans réserves et proposée à l’unanimité par ce jury pour le prix 2022 de distinction pour une thèse remarquable.

      Pourquoi l’évaporation du trafic ?

      Quotidiennement, nous observons le phénomène dit d’évaporation du trafic, qui conduit à constater qu’en cas de restriction de circulation volontaire ou non, une certaine part de trafic « disparaît » spontanément, et parfois durablement. Dans un contexte et une époque où la saturation des réseaux et la volonté de réorienter les politiques de mobilité vers une meilleure maîtrise de la voiture revêtent une grande importance, ce sujet est porteur de défis et d’opportunités. Quasiment absent de la littérature scientifique et largement méconnu, la thématique de l’évaporation du trafic méritait une plus grande attention. Ce travail de thèse comble ainsi une lacune et les enseignements qu’il apporte sont riches pour gérer non seulement la mobilité d’aujourd’hui, mais également pour façonner celle de demain.

      L’évaporation du trafic est parfois un sujet de fantasmes : les plus ambitieux considèrent qu’elle devrait tout permettre, les plus réticents que c’est un concept "fumeux". Certaines collectivités pourraient être tentées d’intégrer une part d’évaporation dans chaque projet de requalification de l’espace public, ce qui permettrait de faciliter l’action publique. Il n’existe en effet aucun consensus sur la valeur à lui faire prendre, ce qui permet, en gros, de mettre un voile bien peu pudique sur tous les effets néfastes des politiques publiques sur le mode voiture.

      Pourquoi une thèse ?

      Puisque nous croyons en ce phénomène sans pour autant penser qu’il suffit à justifier tout et n’importe quoi, nous avons voulu étayer scientifiquement ce qui se cachait derrière l’évaporation, en nous appuyant sur cette thèse. Le sujet n’est évidemment pas apparu aussi récemment chez nous, mais nous espérons pouvoir consolider certaines situations en nous appuyant sur ce travail, que nous jugeons important et fondateur pour de nouvelles approches de la mobilité plus ambitieuse en cette période de crise climatique.

      Et la suite ?

      Outre la maitrise de ce sujet que nous transmettons à chaque membre de notre équipe et la méthode que nous développons en ce sens au niveau technique, nous travaillons à la rédaction d’un document vulgarisateur et appliqué à nos métiers. Il prendra la forme d’une « pause technique », notre série de publications de partage de connaissance dont le premier numéro sur la mobilité des femmes en Afrique est sorti en 2021 et dont le second, consacré à l’essor du vélo à Paris et les enseignements à en tirer, vient de paraître.

      Vous voulez en savoir plus ?

      Pour échanger de manière plus spécifique à vos propres enjeux autour de cette thématique d’actualité, nous organisons volontiers des séances de présentation et de discussion particulières en présentiel ou visioconférence.

      https://transitec.net/fr/actualites/item/11224-levaporation-du-trafic-un-concept-confirme-par-une-these.html

  • Quand Barnier se faisait lobbyiste des firmes

    Le nouveau premier ministre voudra sans doute qu’on oublie ces épisodes, mais son passage à la commission européenne, où il fut en charge du marché intérieur et des marchés financiers (2010-2014), fut marqué par sa #docilité, pour ne pas dire #servilité, envers les #multinationales et les #banques. Et pour le #secret des affaires.
    Fakir s’est replongé dans ses archives…

    « En juin 2010, Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, en charge de pondre une directive sur ‘‘les exigences de capitaux’’, instaure un ‘‘groupe d’experts sur les questions bancaires’’.
    De qui est composé ce cénacle ? Sur les 42 ‘‘conseillers’’, 34 appartiennent à des banques ou à des fonds d’investissements ! Plus des trois quarts ! HSBC, BNP-Paribas, Unicredit, etc. Tous sont représentés. Par souci de pluralisme, sans doute. Et plus de la moitié des membres, très exactement vingt-trois, ont leur carte à l’Institute of International Finance, le plus important lobby bancaire, qui a combattu pied à pied les accords de Bâle 3 [ndlr : accords négociés peu de temps avant pour réguler les risques bancaires]. De quoi les adapter, avec intelligence et finesse, au contexte européen…
    Les succès sont au rendez-vous. Bâle 3 exige ainsi, pour les banques, un ratio de fonds propres à hauteur de 8 %. C’est plutôt modeste. Bien des études préconisent 20 %, et Allan Greenspan, l’ancien président de la Fed américaine, plaidait pour 13 ou 14 %. 8 %, donc, dans l’esprit de Bâle, c’est un minimum. Mais, pressés par leurs banquiers, les Européens vont en faire un maximum ! Aucun état en Europe n’aura le droit d’en réclamer davantage, d’écrire une loi plus stricte ! Et on rebaptisera ça ‘‘harmonisation du marché’’… toujours par le bas ! ‘‘Le texte reflète les préoccupations de l’industrie bancaire’’, reconnaîtra l’Association des banquiers britanniques… »
    [Extrait de Fakir n° 59, février 2013.]

    La même année, toujours au niveau européen, l’enjeu était plus important encore : généraliser le principe du secret des affaires, qui garantit à une firme qu’elle n’aura pas à rendre publics la composition de ses produits, ses méthodes de fabrication, ses procédés inavouables. Pire : enquêter dessus serait désormais puni. Michel Barnier, puis Emmanuel Macron, y auront veillé… C’était raconté dans Il est où le bonheur (Éditions LLL), le livre de François, rédac’ chef à l’époque, dont le Fakir n°90 (septembre 2019) publiait les bonnes feuilles.

    « C’est à Bruxelles que s’est nouée l’intrigue.
    DuPont de Nemours a démarché, directement, la Commission européenne. Avec son lobby également, le CEFIC, le Conseil européen de l’industrie chimique, qui, outre DuPont, réunit Bayer, BASF, Sanofi, Exxon Mobil, Solvay, etc. Eux ont recruté un certain Joseph Huggard, qui est lui-même passé par Exxon, GlaxoSmithKline, et qui s’est vanté, au moment de son embauche, ‘‘d’avoir plus de trente années d’expérience avec les substances les plus controversées’’. Ensemble, avec leurs amis d’Air Liquide, Alstom, Michelin, Safran, General Electric, Intel, Nestlé, etc., ils fondent alors, en 2010, un nouveau lobby, spécialement dédié au ‘‘secret des affaires’’, le TSIC, le Trade Secrets and Innovation Coalition.
    Qu’entendent-ils par ‘‘secret des affaires’’ ? Tout, à peu près tout. ‘‘Il n’existe pas de limitation générale sur les sujets concernés’’. Il ne s’agit pas, pas seulement, des savoir-faire, de la recherche, de l’innovation, des connaissances technologiques, déjà protégés partout. Non, la définition s’étend à ‘‘tous les documents des entreprises’’, les données fiscales, sociales, environnementales. Les essais cliniques, les données toxicologiques, l’identité des additifs, les émissions de substances chimiques, les rejets de fumée, il faut que tout cela soit couvert par ‘‘le secret des affaires’’. Et de même pour les comptes à Jersey, à Malte, au Luxembourg, ‘‘secret des affaires’’.

    Aussitôt créé, donc, le TSIC adresse une demande d’‘‘harmonisation’’ à la Commission. Comment l’Europe accueille-t-elle ce souhait ? Avec enthousiasme ! Michel Barnier, commissaire européen au marché intérieur, lance une étude sur le sujet, et leur répond : « Mon espoir est de pouvoir démontrer que toutes les entreprises fondées sur l’économie de la connaissance, et en particulier les PME, reposent sur le secret des affaires ». Voilà une recherche bien orientée ! Mon espoir, « my hope » ! Le commissaire européen poursuit : « J’espère sincèrement que votre organisation va continuer de nous assister pour parvenir à cet objectif... » On voit mal pourquoi un lobby, né pour cet objectif, cesserait de les « assister »... « et je suis ravi d’entendre de la part de mes services l’excellente coopération jusqu’à ce jour. » C’est plus qu’une proximité qui est signée ici, une complicité.
    Pour les tables rondes, pour les conférences de presse, pour l’enquête publique, lobbies et Commission vont cheminer main dans la main, copain-copain. Et en novembre 2013, c’est bon : la directive est publiée, le secret des affaires harmonisé ! Cela fait trente ans qu’on nous parle, à nous, de l’harmonisation fiscale et sociale et, au bout de trente ans, Anne, ma sœur Anne, nous ne voyons toujours rien venir ! Mais pour eux, en trois ans, trois ans à peine, c’est plié, dans la boîte !

    Restait une formalité : l’introduire en droit français.
    Alors ministre de l’Économie, en 2015, Emmanuel Macron est au taquet, il veut la faire passer par un amendement. Même, pour tout viol du précieux ‘‘secret des affaires’’, il prévoit trois ans de prison ! Heureusement, la peine de mort est abolie ! Mais il essuie alors un tollé, les députés socialistes se rebiffent. Désormais à l’Élysée, la chose est plus assurée : malgré les pétitions de journalistes, les manifestations d’ONG, les protestations des lanceurs d’alerte, les parlementaires ont approuvé. Par 46 voix pour, et 20 contre.
    Contre DuPont de Nemours.
    Contre Syngenta.
    Contre Monsanto.
    Contre les atrazine, Dépakine, plomb, téflon, glyphosate d’hier et de demain. »

    Au service des firmes, des banques et des puissants : on se demande, finalement, pourquoi Macron a mis tant de temps à choisir un premier ministre dont il est si proche…

    https://fakirpresse.info/quand-barnier-se-faisait-lobbyiste-des-firmes
    #Michel_Barnier #lobby

    • Les grandes entreprises annoncent des dividendes record en France et dans le monde au deuxième trimestre
      https://rfi.my/AwpI

      Selon un rapport du gestionnaire d’actifs Janus Henderson qui a été publié mardi 10 septembre, les grandes entreprises ont continué à verser des dividendes records à leurs actionnaires au deuxième trimestre de 2024. Alors qu’ils avaient déjà atteint près de 1 700 milliards de dollars en 2023, ils se sont élevés à plus de 600 milliards entre avril et juin derniers.

      Le ruissellement pour les porcs et ça va continuer encore longtemps comme ça ?

      https://thenone.bandcamp.com/track/pigs-need-feeding

  • Revue de dépenses Affections de longue durée - Pour un dispositif plus efficient et équitable - Inspection générale des finances
    https://www.igf.finances.gouv.fr/igf/accueil/nos-activites/rapports-de-missions/liste-de-tous-les-rapports-de-mi/revue-de-depenses-affections-de.html

    Le dispositif des affections de longue durée permet le remboursement par l’#assurance_maladie obligatoire des tickets modérateurs afférents aux soins et prestations en rapport avec ces affections. Créé dès l’origine de la #sécurité_sociale, ce dispositif a pour objectif de protéger les assurés contre des restes à charge élevés, notamment dans le cas des #maladies_chroniques

    En 2021, ce dispositif concernait 13,7 millions de personnes et représentait 123 Md€ de dépenses de santé, soit 60 % des dépenses prises en charge par l’assurance maladie. Toutefois, les investigations menées par la mission ont permis d’estimer que le coût spécifique du dispositif #ALD représentait 12 Md€ en 2021. Fortement concentrées sur quatre groupes de pathologies, les dépenses des assurés en ALD sont dynamiques depuis 2010, notamment du fait du #vieillissement_de_la_population.
    Les investigations menées par la mission IGF – #IGAS ont permis d’établir que le dispositif ALD a été très peu modifié depuis 1986 alors que sa cohérence s’est affaiblie dans le temps, en s’adaptant peu aux évolutions thérapeutiques, et en reposant davantage sur l’appréciation des médecins. Désormais peu contrôlé par l’assurance maladie, le dispositif ALD joue un rôle insuffisamment incitatif à la réduction des dépenses de #santé.
    Enfin, la mission :
    •  Identifie des mesures permettant de générer des rendements, en partie mobilisables à court terme, en partie pilotables en termes de gains attendus. La plupart de ces mesures conduisent à un transfert de charges direct ou indirect (via les primes des assurances complémentaires santé) vers les assurés ;
    •  Formule des propositions activant des leviers plus structurels. Ces propositions sont jugées nécessaires par la mission pour piloter plus efficacement le dispositif afin d’en garantir la soutenabilité financière et l’acceptabilité sociale. La mission estime par ailleurs que ces propositions sont de nature à recentrer le dispositif sur ses objectifs initiaux, et à en ralentir la dynamique de dépenses, tout en améliorant la pertinence des soins.

    le rapport
    https://www.igf.finances.gouv.fr/files/live/sites/igf/files/contributed/Rapports%20de%20mission/2024/Revue%20de%20dépenses%20Dispositif%20affections%20de%20longue%20du

    #malades #ticket_modérateur #déremboursement #dépenses_de_santé #économie #eugénisme

    edit
    . les arrêts de travail sont également dans le collimateur (pas « seulement » chez les fonctionnaires)
    https://seenthis.net/messages/1069282
    . 1ère sortie publique de Barnier hier dans un hosto parisien : je ferais pas de miracles, mais des économies.

  • Unterversorgt : Geschäfte mit Flüchtlingsunterkünften

    Die Unterbringung von Asylsuchenden ist ein lukratives Geschäft, das längst private Unternehmen für sich entdeckt haben. Mit Niedrigpreisen gewinnen sie Ausschreibungen für das Betreiben der Unterkünfte und machen doch gute Gewinne. MONITOR-Recherchen zeigen, wie im Betrieb und beim Personal gespart wird – und wie Geflüchtete sich selbst überlassen werden.

    Georg Restle: „Der Anschlag in Solingen hat zu einem regelrechten Überbietungswettbewerb der Parteien geführt, bei der inneren Sicherheit und klar, auch in der Migrationspolitik. Heute hat die Bundesregierung eine Ausweitung bei Messerverboten beschlossen und Kürzungen bei den Leistungen für Asylbewerber, die über andere EU-Staaten eingereist sind. Ein Thema spielt bei alledem erstaunlicherweise überhaupt keine Rolle: Die Flüchtlingsunterkünfte nämlich, wo vor allem junge Männer regelmäßig sich selbst überlassen werden. Wo sich oft genug niemand wirklich kümmert, niemand wirklich hinschaut – wie in dieser Flüchtlingsunterkunft. Wochenlang lag hier die Leiche eines jungen Geflüchteten in seinem Zimmer, ohne das sein Tod irgendjemandem aufgefallen wäre. Und nein, das Schicksal dieses Mannes ist kein bedauerlicher Einzelfall, sondern das bittere Resultat eines systematischen Versagens. Eine gemeinsame Recherche von MONITOR und Süddeutscher Zeitung – Andreas Maus und Till Uebelacker.“

    Ein unscheinbares Grab in Berlin-Pankow – zugewuchert, das Namensschild von der Friedhofsverwaltung. Sanoussy Barry kannte den Verstorbenen kaum. Aber er hat sich um seine Beerdigung gekümmert.

    Sanoussy Barry: „Ist ein junger Asylant aus Guinea. Diallo ist gestorben in seinem Asylheim. Nach vier Wochen erst hat man festgestellt, dass er gestorben ist. Sehr tragischer Fall. Sehr traurig.“

    Vier Wochen unentdeckt, tot in einer Flüchtlingsunterkunft? Wie kann das sein? Unsere Recherchen beginnen hier, in Berlin Steglitz-Zehlendorf. Irgendwo in dieser Flüchtlingsunterkunft lebte Mamadou Diallo. Im Oktober letzten Jahres muss er hier in seinem Zimmer gestorben sein. Geblieben sind zwei Fotos des 24-jährigen. Spurensuche.

    Reporter: "Du kannst Dich jetzt nicht erinnern, ihn gesehen zu haben?

    Junger Mann: „Ich weiß nicht. Also es gibt mal Familie … hat einen Teil der Familie hier, aber hn habe ich nicht gesehen.“

    Entdeckt wurde Mamadou Diallo erst nach etwa vier Wochen – sein Leichnam war da schon stark verwest. Wie es dazu kommen konnte, fragen wir Sebastian Büchner von der Berliner Staatsanwaltschaft, die hat den Todesfall untersucht.

    Sebastian Büchner, Staatsanwaltschaft Berlin: „Es ist keine Vermisstenanzeige erstattet worden. Es gab auch keine Meldung, dass da irgendwie jemand nicht im Zimmer sich befinden könnte. Es scheint auch offensichtlich in diesem verbliebenen Monat – zwischen dem letzten Mal sehen und dem Auffinden – jetzt niemand großartig danach geguckt zu haben, was mit ihm passiert ist.“

    Keine Vermisstenanzeige – keine Meldung. Könnte Mamadou Diallo noch leben, wenn Mitarbeiter der Unterkunft nach ihm geschaut hätten? Wer war für die Berliner Flüchtlingsunterkunft zuständig? Die Betreiber-Firma damals war ORS. Ein privates Unternehmen. Flüchtlingsunterkünfte werden längst nicht immer von Ländern oder Kommunen selbst geführt, meist wird der Betrieb ganz oder teilweise ausgeschrieben, oft bekommt der günstigste Bieter den Zuschlag – Bieter wie ORS. Hinter ORS steht ein milliardenschwerer Konzern – die Serco Group. Das britische Unternehmen gehört unter anderem Vermögensverwaltern wie Blackrock und macht weltweit über 5 Milliarden Pfund Umsatz – als Dienstleister für Militärs, Raumfahrt, Grenzschutz – als Betreiber von Gefängnissen und – Flüchtlingsunterkünften. Laut Selbstdarstellung bietet die Serco-Tochter ORS „beste Betreuungsdienstleistungen im Asylwesen.“ Ein großes Versprechen. Warum wurde dann Mamadou Diallos Leichnam über Wochen hier nicht entdeckt? Dienstleister wie ORS sind verpflichtet, den Aufenthalt von Geflüchteten regelmäßig zu dokumentieren. Wir bekommen Kontakt zu einer Bewohnerin – in der Unterkunft. Sie möchte unerkannt bleiben. An Mamadou kann sie sich nicht erinnern, aber an ORS. Deren Mitarbeiter seien oft gar nicht anwesend gewesen, sagt sie.

    Bewohnerin der Unterkunft: „Bei denen war das Büro immer geschlossen, die Fenster, die Jalousien waren immer runter. Es waren sehr wenig Betreuer da und so, was Familien angeht, die halt auch sehr viel Probleme mit der Sprache haben. Die haben auch nicht so geholfen halt, so papierkrammäßig.“

    Zu wenig Personal, mangelnde Betreuung in der Sozialarbeit? Serco weist diese Vorwürfe zurück. Dem Personal sei es vertraglich nicht gestattet, ohne Zustimmung der Bewohner eine Wohnung zu betreten, schreibt man uns. Mitbewohner hätten gesagt, es sei alles in Ordnung. Sozialarbeit oder eine Beaufsichtigung der Bewohner habe nicht zu den vertraglichen Pflichten des Unternehmens gehört. Das Landesamt für Flüchtlingsangelegenheiten (LAF) in Berlin teilt hingegen mit, zu den Aufgaben der Betreiber gehöre grundsätzlich auch „die Betreuung der Bewohner durch qualifizierte Sozialarbeiter und Sozialassistenten.“ Und wie sieht es in anderen ORS-Unterkünften aus? Wir fragen nach bei Behörden in anderen Bundesländern, wo ORS tätig ist. Und erfahren, auch hier setzte das Unternehmen in etlichen Unterkünften zu wenig Personal ein: zwei Regierungspräsidien – in Baden-Württemberg etwa – verhängten in den zurückliegenden Jahren deswegen insgesamt 35 Vertragsstrafen gegen ORS. Dann meldet sich ein ehemaliger Mitarbeiter von ORS. Er war Führungskraft in einer Unterkunft in Deutschland.

    Ehemaliger Mitarbeiter ORS: „Wir haben die Anzahl, die erfordert wurde oder die vertraglich festgehaltene Anzahl der Mitarbeiter nie erreicht. Sei es in der Kinderbetreuung, in der Hausbetreuung selber oder Freizeitgestaltung, was auch gefordert wurde Die Unterbesetzung war schon 50 Prozent, teilweise auch drunter. Vor allem in den Nachtschichten war es extrem.“

    Seine Schilderungen decken sich mit internen Dokumenten aus dem Unternehmen, die MONITOR und der Süddeutschen Zeitung vorliegen. Diese Tabelle zeigt, dass ORS hohe Summen abgezogen wurden – offenbar wegen zu wenig Personal in mehr als zehn Unterkünften. Die Summe der Abzüge betrug allein in den ersten drei Monaten des vergangenen Jahres über 760.000,- Euro. Auf unsere Nachfrage erklärt ORS die Unterbesetzung mit dem allgemeinen Fachkräftemangel in Deutschland. Weniger Betreuung in der Unterkunft? Weniger Angebote? Die Bewohner häufig auf sich allein gestellt? Die Stadt Berlin hat im März die Reißleine gezogen und den Vertrag mit ORS für drei Unterkünfte außerordentlich gekündigt. Man habe "gravierende Mängel” und "umfangreiche strukturelle Probleme” festgestellt. ORS weist auch das zurück. Es habe zuvor keine Beanstandungen gegeben, die die Kündigung rechtfertigen würden. Anderswo in Deutschland boomt das Geschäft mit den Unterkünften weiter. Der britische Konzern Serco kaufte nach der Übernahme von ORS letztes Jahr auch den deutschen Betreuungsdienstleister European Homecare (EHC). Damit ist Serco mit rund 130 Einrichtungen jetzt der größte private Anbieter in diesem Bereich. Eine Entwicklung, die der Betriebswissenschaftler Werner Nienhüser mit Sorge betrachtet. Seit Jahren beschäftigt er sich mit der Privatisierung von Flüchtlingsunterkünften und den Folgen.

    Prof. Werner Nienhüser, Universität Duisburg-Essen: „In erster Linie geht es darum, Gewinne zu erzielen, gute Renditen zu erzielen und sichere Renditen zu erzielen. Wenn ich Dienstleistungen anbiete, wo der Kunde letztlich der Staat ist, habe ich immer einen sicheren Kunden, einen zahlungskräftigen Kunden. Und die Renditen in diesem Bereich sind außerordentlich hoch. Und darum geht es.“

    Serco weist den Vorwurf zurück. Die Gewinnmarge liege nur im einstelligen Bereich, das Hauptaugenmerk liege auf dem Wohlbefinden der anvertrauten Menschen und der Mitarbeiter. Sanoussy Barry sieht das anders. Der Tod von Mamadou Diallo, sagt er, sollte ein Weckruf sein.

    Sanoussy Barry: „Die Menschen leiden hier, weil die keinen Ansprechpartner haben in diesen Asyleinrichtungen, habe ich das Gefühl. Ich möchte, also ich wünsche mir von Herzen, dass die Sozialarbeiter – die sind ja vor Ort – mit Menschen zu reden und zu helfen, aber das fehlt. Das fehlt viel in Deutschland momentan.“

    Georg Restle: „Und diese Frage stellt sich dann eben auch, wenn es schon nicht auffällt, dass der Leichnam eines Geflüchteten wochenlang in seinem Zimmer verwest, wie soll es dann irgendjemandem auffallen, wenn junge Männer sich in solchen Unterkünften radikalisieren? Aber klar, mehr Personal kostet eben viel Geld – Messerverbote sind da deutlich billiger.“

    https://www1.wdr.de/daserste/monitor/sendungen/unterversorgt-geschaefte-mit-fluechtlingsunterkuenften-100.html

    #ORS #Allemagne #privatisation #asile #réfugiés #business #hébergement #décès #cimetière #Berlin-Pankow #Steglitz-Zehlendorf #Serco #European_Homecare #profit

    Image du cimetière et de la tombe de #Mamadou_Djoulde_Diallo :

    via @_kg_

    –-

    ajouté à la métaliste sur ORS en Allemagne :
    https://seenthis.net/messages/883653

    elle-même ajoutée à la métaliste sur ORS :
    https://seenthis.net/messages/802341

  • « Barça Wala Barzakh »: 75 candidats interpellés entre Bignona et Kafountine
    https://www.dakaractu.com/Barca-Wala-Barzakh-75-candidats-interpelles-entre-Bignona-et-Kafountine_a

    « Barça Wala Barzakh » : 75 candidats interpellés entre Bignona et Kafountine
    Le département de Bignona fait face actuellement à une recrudescence sans précédent de vagues de départs vers l’Espagne via la mer. Les Forces de défense et de sécurité, lors d’une opération de sécurisation, ont mis fin aux rêves de 75 candidats au voyage. En effet, les Forces de défense et de sécurité (Fds) de la région sud du pays ont, à en croire Liberation une opération de sécurisation dans le département de Bignona. Une initiative qui leur a permis d’interpeller, entre Bignona et Kafountine, 75 candidats au voyage clandestin. Ces derniers tentaient de rejoindre l’Espagne à bord de grosses, embarcations. « 17 parmi eux ont eté alpagués à Kafountine et les 58 autres ont été arrêtés à Bignona », rapporte Libération.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#bignona#kafoutine#routemigratoire#sante

  • Au studio de jeux vidéo Mi-Clos, l’ambiance sexiste et les incohérences de production épuisent | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1725462023-studio-jeux-video-mi-clos-ambiance-sexiste-gestion-harceleme

    Le studio lyonnais de jeux vidéo Mi-Clos a annoncé sa liquidation en avril dernier. Un soulagement pour certains salariés de la boîte indé qui dénonçaient l’ambiance sexiste, la mauvaise gestion, et des mises à l’écart à la suite d‘alertes…

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #mi-clos #ressources_humaines #sexisme #harcèlement_sexuel

  • « La défense des violeurs de Mazan est un échantillon chimiquement pur de la violence patriarcale », Hélène Devynck
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/06/helene-devynck-la-defense-des-violeurs-de-mazan-est-un-echantillon-chimiquem

    Chère #Gisèle_Pélicot, vous êtes entrée dans nos vies comme au tribunal d’Avignon, par la grande porte. Vous ne voulez pas vous dérober. Vous marchez droit, tête haute. Votre mise est soignée, silhouette menue, robe d’été, coiffure impeccable. Votre regard est caché par des lunettes noires que vous allez bientôt retirer. Un peu perdue, un peu flottante au centre d’une attention trop grande pour vous. Autour, c’est un cirque. La meute de journalistes est tenue à distance par vos avocats.

    Vous l’avez défendu, cet homme avec qui vous avez fait votre vie et vos enfants avant d’apprendre qu’il vous droguait et invitait tous ceux qui le voulaient à vous violer. Un bon père, un type bien, un super mec même, disiez-vous. Votre fille Caroline a cessé de l’appeler « papa » comme elle l’a écrit sur la couverture de son livre. Elle raconte l’explosion, les ravages du mensonge sur la famille, l’angoisse qui terrasse, la colère qui brûle, le passé en cendres et la douleur qui tabasse. Elle est là avec ses frères et ses questions sans réponse. Leur amour vous escorte.

    Le jour de l’ouverture du procès de vos violeurs a aussi été celui de l’officialisation de votre divorce. Une autre meute vous attend dans la salle d’audience : celle des 50 hommes qui sont jugés pour viol en réunion. Il y en aurait des dizaines d’autres qu’on n’a pas pu identifier. Vous faites face. Rien ne vous préparait à être dans cette salle d’audience. Un des accusés est arrivé en retard parce que, dit-il, il devait accompagner son fils à l’école pour la rentrée. Je me suis demandé qui avait accompagné vos petits-enfants, qui faisaient, eux aussi, leur rentrée scolaire. Je sais que vous avez pensé à eux à ce moment précis.

    Réalité difficile à accepter

    Vous les voyez tous pour la première fois sauf ce voisin que vous croisiez parfois dans la vie d’avant, celle qui ne reviendra jamais, celle de la maison du Vaucluse et de l’ignorance préservée. Vous les regardez. Ils regardent leurs pieds. Ils n’avaient jamais vu vos yeux, Jean, Didier, Jean-Luc, Romain, Redouan, Cédric, Grégory, Karim, Jean-Marc, Philippe, Quentin, Nicolas, Vincent, Patrick, Paul et les autres… On ploie sous la longueur de la liste et la banalité des profils. Les trois quarts d’entre eux ne reconnaissent pas les viols, comme tous ceux qui font les gros titres de l’actualité, les PPDA, Nicolas Hulot, Salim Berrada, Gérard Miller, Olivier Duhamel, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Gérard Depardieu…

    Leurs arguments sont toujours les mêmes. Ils font tourner l’infect disque rayé du mensonge complaisant. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient. Ils sont sûrs d’être, eux aussi, des types bien, pas des monstres, même quand on leur montre les vidéos des crimes. Ils sont pompier, journaliste, étudiant, chauffeur routier, gardien de prison, infirmier, retraité, conseiller municipal, nos amis, nos amants, nos pères, nos frères. Une réalité difficile à accepter.

    Un seul s’est adressé à vous pour vous présenter des excuses. Leur défense est un échantillon chimiquement pur de la #violence_patriarcale et des masques derrière lesquels elle s’abrite pour prospérer. « Le patriarcat est dans la maison ce que le fascisme est dans le monde », écrivait Virginia Woolf dans Trois guinées (1938).

    Certains évoquent le poncif éculé de la pulsion, d’autres la frustration sexuelle due à l’absence prolongée d’une compagne officielle. Il y a celui qui trouve « bizarre » d’avoir fait ça. On trouve aussi des traces de « libertinage incompris ». Il y a celui qui ose l’ahurissant « viol involontaire ».

    « Consentement par délégation »

    Puisque vous étiez comateuse, il est difficile de prétendre que vous étiez partante. Difficile, mais quelques-uns tentent quand même le « j’ai pu croire qu’elle faisait semblant de dormir ». Les plus audacieux essayent le « consentement par délégation » ; le mari était d’accord, « il fait ce qu’il veut avec sa femme ». Une femme est soumise à son compagnon. L’ordre immémorial de la hiérarchie masculine est respecté.

    Ce qui est certain, c’est qu’ils ont tous bandé à l’idée de pénétrer un corps inerte. Le viol et l’ordinaire de la sexualité semblent avoir beaucoup de points communs dans leur esprit. Ils ont bien le droit. Ils ont le pouvoir de le faire. Ils n’allaient pas passer à côté d’un viol gratuit près de chez eux. Ils ont été biberonnés à la haine des femmes, au mépris qui s’excite de l’impuissance de l’autre. Le #sexisme féroce transpire de leur discours. La pornographie violente dont certains collectionnaient les images les plus répugnantes y est sans doute pour quelque chose. La domination absolue les a fait jouir. Ils ne voient pas le problème. Même au tribunal. Même devant vous.

    Ils font ce que font la plupart des hommes accusés : ils se victimisent et rajoutent une couche de mépris sur celle qu’ils ont déjà humiliée. Ils sont tombés dans un traquenard. On les a piégés. Vous êtes restée là, à les écouter sans ciller, droite sur le ring. Vous décrivez désormais votre vie comme un combat de boxe. Le combat est déloyal. L’adversaire a les armes du terrorisme patriarcal. Que vous soyez à terre ou debout, cassée ou le poing levé, votre droiture fait craqueler la carapace d’impunité qui les a longtemps protégés.

    Ce n’est pas seulement vous, Gisèle, qu’ils ont traitée comme une chose. Ils nous disent, à toutes, notre insignifiance. Votre force nous rend la nôtre. Merci pour ce cadeau immense.

    #viol #couple #famille

  • #selon_une_étude_récente, si tu manges suffisamment de Doritos, tu peux devenir invisible: Achieving optical transparency in live animals with absorbing molecules
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.adm6869

    Overall, we report the counterintuitive observation that strongly absorbing molecules can achieve optical transparency in live animals. The Lorentz oscillator model, which underlies this unusual observation, predicts that molecules with low resonance frequencies (long absorption wavelengths), sharp absorption peaks, and rich delocalized electrons are more effective candidates at raising the refractive index of the aqueous medium than are conventional optical clearing agents. Our approach also presents opportunities for visualizing the structure, activity, and functions of deep-seated tissues and organs without the need for surgical removal or the replacement of overlying tissues with transparent windows. Some limitations remain for this method, including reduced but not eliminated scattering owing to the challenge of matching refractive indices in heterogeneous tissues and achievable penetration depth depending on the diffusion of absorbing molecules.

    Scientists use food dye found in Doritos to make see-through mice
    https://www.washingtonpost.com/science/2024/09/05/see-through-transparent-mice-food-dye

    Food dye transformed the skin of mice into a living window revealing blood vessels, muscle fibers and gut contractions, according to a new study.

  • Morocco: Water stress reduces surface water by 78 % | APAnews - African Press Agency
    https://apanews.net/morocco-water-stress-reduces-surface-water-by-78

    04 September 2024 | 13:05

    Morocco is currently facing a crisis exacerbated by several years of drought. The Moroccan Ministry of Transport and Water reports a staggering 78 per cent drop in the volume of surface water, plunging the country into a critical situation that requires an urgent response from the government.

    Over the past six years, Morocco has seen the volume of its surface water resources shrink from over 15 billion cubic metres to just 4.84 billion . This spectacular decline not only threatens aquatic ecosystems such as lakes and rivers, but also affects the drinking water supply of millions of citizens.

  • Ubuntu’s New #security Center Readies Stable Release
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/09/ubuntus-new-security-center-readies-stable-release

    Ubuntu’s new desktop Security Center app is gearing up for its first stable release, along with a background tool called Prompting Client. I first reported on the creation of Security Center earlier this year and it hasn’t changed a great deal since then. Underlying code has been improved, and the Flutter UI made to look more like Yaru/GTK, but in terms of what it does, not much! The Snap Store description for the app describes it as “Security Center UI for the desktop”, which doesn’t say a great deal about the purpose or why a user might want to install […] You’re reading Ubuntu’s New Security Center Readies Stable Release, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Canonical #Snap_Apps

  • Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    https://www.dakaractu.com/Kafountine-17-candidats-a-l-immigration-arretes-et-presentes-au-procureur

    Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    À Kafountine (département de Bignona), 17 jeunes candidats à l’immigration irrégulière ont été arrêtés par la gendarmerie. Leur interpellation a eu lieu le samedi 31 août dernier par les éléments de la brigade de gendarmerie de Kafountine. Parmi le groupe de migrants interceptés, il y avait deux de nationalité gambienne, 13 de nationalité guinéenne et deux convoyeurs. Ils se sont donnés rendez-vous dans une partie de cette commune pour le départ vers l’Espagne. Selon nos sources, ces candidats ont confirmé devant les enquêteurs avoir versé chacun une somme de cinq cent mille francs Cfa pour un voyage incertain. Ils ont été tous déférés, hier mardi au parquet de Ziguinchor.

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  • Immigration irrégulière : ce nouveau profil de migrant venu du Sénégal intrigue les autorités espagnoles
    https://www.seneweb.com/news/Diplomatie/immigration-irreguliere-ce-nouveau-profi_n_449605.html

    Immigration irrégulière : ce nouveau profil de migrant venu du Sénégal intrigue les autorités espagnoles
    Selon Bés Bi, une pirogue avec à bord 174 migrants venus du Sénégal intrigue les autorités espagnoles. La source rappelle que l’embarcation a été remorquée, le 23 août dernier, par Salvamento Marítimo jusqu’au port de La Restinga, au sud d’El Hierro.
    Qu’en est-il des passagers ? Le journal fait part « au-delà de la mort d’un des passagers et de six bébés en vie » de « la présence de Pakistanais » surnommés « le groupe de nouveaux migrants ». Le quotidien d’information, citant des sources proches des autorités espagnoles, souffle que Madrid a décidé de « refouler ces Pakistanais au Sénégal » pour « nécessité d’enquête ».
    Confronté à une vague spectaculaire de migrants dans les îles Canaries, le Premier ministre de l’Espagne, Pedro Sanchez, a bouclé une tournée en Afrique de l’Ouest, en Mauritanie, au Senegal et en Gambie, principaux pays de départ, à la recherche de solutions. Repris par le journal du Groupe Emedia Invest, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est engagé, sous la conduite de son Premier ministre, Ousmane Sonko, à « travailler sur les voies et moyens de stopper les vagues de départs clandestins »

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