• Alfred Eisenstaedt
    https://www.icp.org/browse/archive/constituents/alfred-eisenstaedt

    Born in Dirschau (now Poland), Alfred Eisenstaedt studied at the University of Berlin and served in the German army during World War I. After the war, while employed as a button and belt salesman in Berlin, he taught himself photography and worked as a freelance photojournalist. In 1929, he received his first assignment that would launch his professional career—the Nobel Prize ceremony in Stockholm. From 1929 to 1935 he was a full-time photojournalist for the Pacific and Atlantic Picture Agency, later part of the Associated Press, and contributed to the Berliner Illustrierte Zeitung and other picture magazines in Berlin and Paris. In 1935, he came to the United States, where he freelanced for Harper’s Bazaar, Vogue, Town and Country, and other publications. In 1936, Henry Luce hired him, along with Margaret Bourke-White, Peter Stackpole, and Thomas McAvoy as one of four staff photographers for the new LIFE magazine. Eisenstaedt remained at LIFE for the next 40 years and was active as a photojournalist into his eighties. In 1988, he was honored with ICP’s Infinity Master of Photography Award.

    Eisenstaedt was among those Europeans who pioneered the use of the 35-millimeter camera in photojournalism as they brought their knowledge to American publications after World War I. He was also among the earliest devotees of available-light photography. Unlike many photojournalists in the postwar period, he was not associated with a particular kind of event or geographic area: he was a generalist. As such, he was a favorite among editors, not only for his quick eye, but also for his ability in making good photographs of any situation or event. His nonjudgmental but acutely perceptive eye and his facility with composition have made his photographs memorable documents of his era both historically and aesthetically.

    Dr. Goebbels in Geneva in 1933

    Dr. Joseph Goebbels, Hitler’s Minister of Propaganda at the fifteenth session of the League of Nations, Geneva

    German delegation to the 15th League of Nations Assembly, Geneva, Switzerland

    Fathers with newborn babies about to be baptized, Neukölln Hospital, Neukölln, 1931

    School for midwives being taught new devolpments in medicine, Neukölln Hospital, Neukölln

    Unter den Linden, Berlin. American and German flags at half-mast following Hindenburg’s death, 1934

    Hindenburg’s funeral, Tannenberg


    Max Schmeling, world heavy-weight champion, Scharmutzelsee, 1931

    Wilhelm Furtwängler conducting the Berlin Philharmonic in Beethoven’s Fifth Symphony, Berlin, 1932

    Luis Trenker, Alpine skier and film actor, Davos, Switzerland, 1932

    Grunewaldsee, Berlin, 1933

    –-----

    Robert Oppenheimer, director of the Institute of Advanced Study, discussing theory of matter in terms of space with Albert Einstein, Princeton, New Jersey, 1947

    –------

    East German soldier photographing color guard opposite Tomb of the Unknown Soldier, West Berlin, 1979

    Changing of the guard, Tomb of the Unknown Soldier, East Berlin, 1979

    Anhalterbahnhof, West Berlin, 1979

    Israel Week promotion, Ka De We department store, West Berlin, 1979

    Günter Grass, West Berlin, 1979

    Pergamon Altar, Pergamon Museum, East Berlin

    Site of the bunker where Hitler died, seen from Otto Grotewohlstrasse, East Berlin, 1979

    Leninplatz, East Berlin,/1979

    Watchtower manned by East German guards and television tower, photographed from West Berlin

    Luckauerstrasse, West Berlin, 1979

    Memorial to Bernd Lunser, who died in October 1961, West Berlin, 1979

    Statue, HallischesTor, Kreuzberg, West Berlin

    Neue Staatsbibliotek, West Berlin

    Salambo Night Club, Kurfürsterdam, 130, West Berlin

    –-----

    1952

    #histoire #photographie #presse #Berlin #Taxi #Friedenau #Niedstraße

  • La gauche Tolkien | Sébastien Fontenelle
    https://lmsi.net/La-gauche-Tolkien

    Quiconque ne connaîtrait pas encore l’univers de Tolkien ne pourra, une fois lu le dernier livre de Sébastien Fontenelle, que s’y précipiter. Ceux et celles qui le connaissent l’aimeront encore plus. Voici, alors qu’il est impératif de s’armer, ou se ré-armer, intellectuellement et culturellement, contre le fascisme et pour sauver la planète, une lecture qu’il faut savourer puisque Fontenelle nous propose, ni plus ni moins, d’y voir « une source d’inspiration progressiste, notamment sur la question environnementale, devenue indissociable de la question politique ». Avant cela, toutefois, il fallait réfuter les lectures malhonnêtes, dénoncer les captations frauduleuses, singulièrement celles de l’extrême-droite. Source : Les mots sont (...)

  • Refuser de parvenir à surproduire des merdes inutiles avec l’IA
    https://lundi.am/Refuser-de-parvenir-a-surproduire-des-merdes-inutiles-avec-l-IA

    Fatigué de lire ou entendre une énième critique de l’intelligence artificielle qui enjoint à se méfier de ses abus, dérives ou « externalités négatives », Sébastien Charbonnier, philosophe des sciences de l’éducation propose ici de « terminer le problème ». En entretenant la confusion entre délivrance et liberté, l’IA ne nous trompe pas, elle nous prompte ; et s’il n’y aura jamais d’usage raisonné et raisonnable de cette nouvelle technologie, c’est qu’elle se méprend sur le sens premier et vital de toute activité.

    #IA #travail #activité #liberté #délivrance #Sébastien_Charbonnier #Aurélien_Berlan

  • Les réseaux secrets de Sébastien Lecornu dans l’Eure
    https://marcendeweld.substack.com/p/les-reseaux-secrets-de-sebastien

    Le département de Normandie est la base arrière du nouveau Premier ministre, où il s’est initié et a intégré de nombreux réseaux de la République. Surprises au programme...

    Réseaux chiraquiens, gauche molle, pontes de la big pharma, préfets devenus fachos, lobbyistes gays de droite, semble-t-il mais #paywall ...

    Il y aurait aussi une Corse connection (article lui-aussi sous paywall)
    https://seenthis.net/messages/1137176

    Il veut faire adopter une loi anti pauvres en même temps que le budget, l’Eure est un d’épatement pilote en la matière
    https://seenthis.net/messages/1137106#message1137110

    Une bio fournie, par Frustrations
    https://seenthis.net/messages/1133932

    Un portrait par LeMonde
    https://seenthis.net/messages/1133811#message1133820

    – Interrogé sur France Inter [en mars 2025], le ministre des Armées Sébastien Lecornu a avancé que « les milliards d’euros » donnés au vélo seraient plus utiles pour acheter des Rafales
    https://seenthis.net/messages/1102905

    La cohabitation post dissolution avec le RN n’a pas marché, mais elle a su ramper :

    Nota bene : les premiers contacts entre Sébastien Lecornu et Marine Le Pen datent de l’examen de la loi de programmation militaire, Thierry Solère servant d’“agent de liaison et de rendez-vous” entre le ministre et la présidente du groupe RN, d’après une source gouvernementale.

    https://seenthis.net/messages/1061448
    et hop ! une loi de programmation militaire au budget stratosphérique.

    Monsieur Vers la guerre excipe d’un diplôme de droit inexistant et a su répandre une nuage de fumée sur les fournitures d’armes françaises à Israël.

    Suspens sur la combinaison de la semaine : des LR ouvertement pro-RN ou mieux encore ?

    #Sébastien_Lecornu

  • Qui est Sébastien Lecornu, nouveau pantin fade de Macron ?
    https://frustrationmagazine.fr/sebastien-lecornu

    Terrifié par l’approche du 10 septembre, Bayrou a préféré se suicider politiquement. Sa longue et pitoyable carrière politique se termine donc, comme il en avait toujours rêvé, par une entrée dans l’Histoire : il est le premier Premier ministre de la Ve République à perdre son vote de confiance. Toutefois, au-delà des raisons des différents […]

    #Contre-portraits #Politique_politicienne

  • Matignon ou les cocus de la République
    https://www.off-investigation.fr/matignon-ou-les-cocus-de-la-republique

    Alors que Yaël Braun-Pivet, Xavier Bertrand, Olivier Faure et Catherine Vautrin convoitaient Matignon, ils ont tous été retoqués par Emmanuel Macron ou le RN. | photomontage Off Investigation Yaël Braun-Pivet, Xavier Bertrand, Olivier Faure et Catherine Vautrin se verraient bien à Matignon. Et le font savoir. Dommage pour eux, ni Emmanuel Macron, ni Marine Le Pen qui joue les arbitres, ne l’entendent de cette oreille. #A Matignon, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. En témoignent les nombreux noms qui circulent pour prendre la suite de François Bayrou après la chute de son gouvernement mardi 8 septembre. Démonétisé après la dissolution […]Lire la suite : Matignon ou les cocus de la (...)

    #Politique

    • Lui au moins sait mettre les rieurs de son coté d’après un portrait du Monde du 13 octobre 2024

      « L’énigme » Sebastien Lecornu, seul ministre rescapé des deux mandats d’Emmanuel Macron, désormais à la tête du gouvernement

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/09/09/l-enigme-sebastien-lecornu-seul-ministre-rescape-des-deux-mandats-d-emmanuel

      Venu de la droite comme son ami Gérald Darmanin, celui qui ne connaissait pas le chef de l’Etat en 2017 a gravi les échelons du gouvernement et détient le record de longévité . Peu connu des Français, prudent et discret, le nouveau premier ministre a su habilement manœuvrer, au point d’être devenu un élément clé du dispositif du président de la République.
      Par Solenn de Royer et Elise Vincent

      Emmanuel Macron a nommé mardi 9 septembre Sébastien Lecornu au poste de premier ministre, après la démission de François Bayrou, a annoncé l’Elysée dans un communiqué. A cette occasion, nous vous repartageons cet article initialement publié le 13 octobre 2024.

      « Il est où, Lecornu ? » Gérald Darmanin cherche des yeux son ami Sébastien Lecornu. Le 29 septembre 2024, à Tourcoing (Nord), où il fait sa rentrée, l’ex-ministre de l’intérieur fait glisser une boule sur le terrain de pétanque, avant de céder la place à ses ex-collègues du gouvernement, Gabriel Attal et Agnès Pannier-Runacher. « Et Lecornu ? Il joue pas, Lecornu ? », répète-t-il. Vêtu comme un prêtre – col roulé noir, pantalon de velours noir, veste en tweed – l’intéressé, qui se tient volontairement loin des caméras, est invisible. Alors que 700 casques bleus français, insérés dans la force onusienne de la Finul à la frontière entre Israël et le Liban, sont coincés sous le feu des raids de l’armée israélienne, le ministre de la défense d’alors ne tient pas à s’afficher, un dimanche, sur un terrain de boules.

      Prudence et discrétion sont les deux clés de son exceptionnelle longévité au gouvernement. Plus jeune assistant parlementaire (en 2005, à 19 ans), plus jeune conseiller ministériel (au cabinet de Bruno Le Maire, en 2008), élu en 2015 plus jeune président du conseil départemental de l’Eure, puis l’un des plus jeunes du gouvernement d’Edouard Philippe, il est, à 38 ans, le seul ministre rescapé de la présidence Macron, alors qu’il est quasiment inconnu des Français. « Un exploit et une énigme », observe l’un de ses anciens collègues, qui s’interroge devant l’ascension fulgurante de ce macroniste d’adoption qui n’a rencontré le chef de l’Etat qu’une fois nommé secrétaire d’Etat à l’écologie, le jour du premier conseil des ministres, en 2017. Sept ans plus tard, c’est Emmanuel Macron lui-même qui a tenu à le garder à la défense, contre l’avis de Michel Barnier, qui souhaitait renouveler les visages.

      Sébastien Lecornu, qui a publié Vers la guerre ? [_civile ?] (Plon, 288 pages, 20 euros), a rejoint depuis longtemps le premier cercle du pouvoir. Associé à la plupart des conclaves politiques, il est un pilier du « boy’s club Elysée » – l’autre nom de la Cour, en Macronie –, où l’on fomente des coups politiques devant un civet de chevreuil, tout en rivalisant d’imitations ou de répliques de Michel Audiard. Le ministre de la défense est régulièrement invité à dîner par le couple Macron, fin août, à Brégançon (Var). Ou pour un whisky nocturne à l’Elysée, où il retrouve ses complices Thierry Solère et Gérald Darmanin, deux autres transfuges de la droite, passés maîtres dans l’art de distraire leur « Raïs ». « Il a choisi un créneau : souffler à l’oreille du monarque », observe un macroniste, qui vante son absolue « loyauté ».

      Le président apprécie la compagnie de cet élu local aux faux airs de Dutilleul, le héros du Passe-muraille de Marcel Aymé, « jeune vieux » à la silhouette légèrement voûtée et aux sourcils froncés (pour signifier la gravité), qui l’accompagne dans la plupart de ses voyages à l’étranger, captant son attention, devançant ses désirs, et lui renvoyant une image flatteuse en toutes circonstances.

      Le grand débat national, en 2019, qui [avec 1000 incarcérations, de nombreux blessés et mutilés] a permis de sortir de la crise des « gilets jaunes », est un tournant. Au départ circonspect avec l’idée, Lecornu suggère d’y associer les maires et d’ouvrir des cahiers de doléances. « Je savais qu’avec votre côté concret, vous arriveriez à en faire quelque chose qui ne soit pas hors-sol », le félicite Macron. Le premier a lieu à Grand-Bourgtheroulde, dans son département de l’Eure, dure sept heures, et se termine à minuit dans un restaurant de Vernon, ville dont il fut maire. Un succès.

      Le « consensus », son maître-mot

      Habile manœuvrier , empathique et rond, Lecornu hérite très tôt de missions périlleuses. D’abord auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, dont Edouard Philippe se méfie, et qu’il est chargé de surveiller, tout en gérant la délicate fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Depuis 2022, Emmanuel Macron l’utilise pour sa diplomatie parallèle, comme François Hollande avec Jean-Yves Le Drian ou Nicolas Sarkozy avec son fidèle secrétaire général, Claude Guéant. A l’automne 2023, Lecornu est même envoyé dans une tournée de rattrapage au Proche-Orient afin de clarifier la position de la France après que le chef de l’Etat a semé le trouble dans les pays arabes et en Israël en proposant une « coalition contre le Hamas ».

      En 2022, il a d’abord été accueilli avec circonspection par le petit milieu de la défense, qui prend de haut ce colonel de réserve de la gendarmerie, vu comme une énième créature de « Jupiter ». Mais Lecornu, qui se repose sur un carré de fidèles (avec lui, déjà, au ministère de l’outre-mer), exauce la volonté présidentielle d’élaborer, en un an – vote inclus – une nouvelle loi de programmation militaire qui révise à la hausse les dépenses des armées pour sept ans. Le défi est grand : mettre d’accord, en un temps record, un vaste écosystème allant des états-majors aux industriels, des services de renseignement à la direction générale de l’armement. La promesse de mois d’enfer ? Lecornu y plonge avec gourmandise.

      Pour faire naître le « consensus » – son maître-mot –, il se mue en agent traitant de toutes les sensibilités politiques du Parlement , alternant piques vachardes contre les gêneurs et fausse rondeur, mettant les rieurs de son côté. « Il n’y a que Mathilde Panot [présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée] qui refuse de me parler », se rengorge-t-il. A l’été 2023, il obtient miraculeusement l’adoption de la loi de programmation militaire, sans 49.3. Seuls La France insoumise (LFI) et le Parti communiste français votent contre [merci EELV]. ​​« Un vrai politique, avec une vraie culture politique, qui aime les rapports de force, les complots, les dîners », résume le député (LFI) des Hauts-de-Seine Aurélien Saintoul.

      « Il laisse le président être chef des armées »

      Au ministère des armées, le jeune ministre le sait aussi, la ligne directe entre le président de la République et le chef d’état-major des armées est envahissante. Mais il comprend vite que rien ne sert de s’épuiser sur tous les fronts. Alors que les troupes françaises multiplient les déconvenues au Sahel, il laisse sans regret à l’Elysée le pilotage de la redéfinition de l’empreinte militaire en Afrique. Et ne prend pas ombrage quand le président reçoit sans lui un haut gradé militaire. « Il laisse le président être chef des armées », observe Darmanin.

      A l’inverse, les embardées d’Emmanuel Macron, notamment sur l’Ukraine, l’obligent à d’infinies contorsions. Soit pour tordre le bras aux armées et aux industriels afin qu’ils vident leurs stocks d’armement et accélèrent leurs cadences de production. Soit, au contraire, pour freiner les ardeurs d’une cellule diplomatique qui émet un jour l’idée de déposséder l’armée de l’air de ses précieux Rafale pour les envoyer à Kiev. Ce sont finalement des Mirage qui doivent être livrés, en 2025.

      Quand ils ont appris que Lecornu était reconduit, les militaires ont été soulagés, même s’il lui est reproché une certaine brutalité dans le management des officiers généraux. « C’est un ministre très politique, qui aime les armées », avance l’ancien chef d’état-major, le général François Lecointre.

      Le goût du secret

      Depuis l’arrivée de Michel Barnier à Matignon, il joue parfois au « go between » quand le premier ministre et le chef de l’Etat ont du mal à se comprendre. « C’est l’un des éléments les plus constructifs », vante-t-on à Matignon, où l’on loue sa capacité de naviguer entre ancien et nouveau monde. Cet éclectisme lui a toutefois joué des tours. Le 11 juillet, Libération révèle l’existence d’un dîner secret , le 16 mars, entre le ministre de la défense et Marine Le Pen, au domicile parisien de l’ex-député Les Républicains (LR), Thierry Solère. Lecornu dément avec vigueur, affirmant qu’il était dans l’Eure. Quatre mois plus tard, son entourage confirme au Monde l’existence de deux rendez-vous discrets avec l’ex-candidate à la présidentielle du Rassemblement national (RN), dont un dîner chez Solère avant les européennes (mais pas le 16 mars), afin de parler d’Ukraine notamment. En privé, le ministre se félicite d’ailleurs que le RN s’abstienne de tenir certains propos sur le sujet depuis cette rencontre. « Ce dîner, qui mélange privé et public, est sa seule faute depuis sept ans », excuse l’un de ses amis.

      Cette fois, il s’est retrouvé en pleine lumière, ce dont cet homme de couloirs, qui a le goût du secret, a horreur. Contrairement aux responsables politiques de sa génération, prompts à mettre en avant leur identité ou leur histoire familiale, il déteste la « peopolisation », n’a pas de compte TikTok et reste mutique sur sa vie privée, revendiquant la « sobriété ». « Trop d’hommes politiques ont tendance à gérer leurs problèmes psychologiques sur le dos du peuple français », s’agace-t-il. Depuis sept ans, il pondère avec soin son exposition médiatique, suivant à la lettre les préceptes de Bernard Cazeneuve (« ne parlez pas si vous n’avez rien à dire »), son « modèle dans la pratique du pouvoir ».

      Si Lecornu cultive le retrait, c’est aussi par tempérament, lui qui reconnaît une forme d’inquiétude, voire de mélancolie. « J’ai besoin de calme, avec mon chien, mes bouquins, mon jardin », confie-t-il, surtout persuadé que les insatiables, animés d’une « pulsion de pouvoir continue », finissent par « s’abîmer ». Et qu’il vaut mieux se faire discret pour durer. Car s’il est décrit par ses amis comme ayant un « ego maîtrisé », il n’est pas le moins ambitieux : à chaque remaniement, son nom fleurit pour Matignon.

      Quand il en « a marre », il appelle son ami, le décorateur Jacques Garcia, qui l’accueille dans son splendide château du XVIIe siècle, dans l’Eure, lui réservant la même chambre en rez-de-chaussée, « parce qu’il aime sortir fumer un cigare dans le jardin », flanqué de son braque hongrois Tiga. Féru d’histoire, il passe aussi des soirées entières avec l’écrivain François Sureau, fin connaisseur de la chose militaire, avec lequel il peut laisser libre cours à son admiration pour Pierre Messmer, ministre des armées du général de Gaulle. Tous deux partagent une attirance pour les ordres bénédictins, qu’avant 20 ans ils ont été tentés de rejoindre. A l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan (Morbihan) pour l’académicien, à Saint-Wandrille (Seine-Maritime) pour le ministre, qui a gardé de ses séjours la manière qu’ont les moines de se saluer, front contre front.

      « C’est mon frère », dit Darmanin

      « C’est un pessimiste heureux », résume Darmanin. Les deux hommes se sont rencontrés en 2005 à La Baule (Loire-Atlantique), lors d’une université d’été de l’UMP, et ne se sont plus quittés. Revendiquant une filiation gaulliste, ils partagent des origines familiales modestes (la mère de Lecornu, fils unique, est secrétaire médicale, son père technicien en usine à la Snecma, dans l’aéronautique et le spatial), ne croient pas à l’excuse sociale, et vantent l’ascension républicaine. Ils se parlent tous les jours, passent leurs vacances ensemble, et imaginent qu’un jour ils ouvriront un restaurant. « Je connais tout de lui et lui de moi, c’est mon frère », dit Darmanin.

      Comme lui, Lecornu fait de la politique à l’ancienne. Lui qui a accompagné son grand-père maternel, ancien résistant, aux réunions d’anciens combattants, a la passion des décorations, qu’il porte avec ostentation, comme en Suède, lors d’un dîner offert par le couple royal, en janvier. « On dirait un maréchal soviétique », se moquent les journalistes de BFM-TV. Quand Patrick Stefanini, qui a conduit à ses côtés la campagne présidentielle de François Fillon en 2017 – avant, comme lui, de démissionner – vient le voir au ministère de l’écologie, à l’automne 2017, le jeune secrétaire d’Etat lui demande ainsi si une décoration pourrait lui « faire plaisir ». « Il a la politique dans le sang », dit en rigolant Stefanini.

      Dans l’Eure, où il est resté conseiller départemental, il ne manque jamais une cérémonie de vœux et décore à tour de bras. « Il y a eu le système Fabius, il y aura un système Lecornu », a-t-il un jour glissé en souriant au socialiste Marc-Antoine Jamet, ex-directeur de cabinet de Laurent Fabius, qui préside le groupe d’opposition au conseil départemental. Ce dernier loue l’enracinement militant de son adversaire mais ironise sur son supposé sens politique, notant que les outre-mer, dont il a eu la charge entre 2020 et 2022, votent désormais pour Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, et que tous les députés de son propre département, sauf un, ont basculé au RN.

      Il suscite des jalousies

      L’Eure lui sert de base arrière pour étoffer son carnet d’adresses. « C’est la Normandie Connection », répond Lecornu pour expliquer ses liens avec l’ex-secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, ou Jean-Bernard Lévy, ex-PDG d’EDF, qui ont une maison non loin de la sienne, ou encore avec la présidente du Louvre, Laurence des Cars, et Brigitte Macron, qu’il a souvent reçues au Musée des impressionnistes de Giverny, qu’il préside. Membre du Siècle , qui réunit le gotha des affaires, de la politique et des médias, il sait se faire adouber par ceux qui comptent. Il déjeune régulièrement avec l’épouse d’Emmanuel Macron – qui a intégré Giverny dans le programme des visites officielles des premières dames – et Carla Bruni, celle de Nicolas Sarkozy. Il va voir ce dernier tous les trois mois, rue de Miromesnil, oubliant que l’ex-président l’appelait jadis « Lecornichon ».

      Jaloux de sa proximité avec l’Elysée, les macronistes historiques ont néanmoins empêché qu’il soit nommé directeur de campagne d’Emmanuel Macron en 2022. Et en arrivant à Matignon en janvier, Gabriel Attal a proposé l’hôtel de Brienne à François Bayrou, ce que Lecornu n’a pas pardonné. Le président le protège. « Fais attention à Sébastien, c’est un affectif », recommandait-il à l’ancienne première ministre Elisabeth Borne, qui s’interrogeait sur l’opportunité de nommer « un jeune homme de 36 ans » à la défense.

      La dissolution précipitée de l’Assemblée nationale, alors que « rien n’était prêt », a été une cruelle déception pour ce soldat fidèle. « C’est comme se balancer sous un train à 300 km/h », commente-t-il alors en privé, persuadé que le RN l’emportera le 7 juillet. Il fait ses cartons, aide ses collaborateurs à partir, cite Louis de Funès dans La Folie des grandeurs : « Mais qu’est-ce que je vais devenir ? Je suis ministre, je ne sais rien faire… ! » Cinq mois plus tard, alors qu’Emmanuel Macron l’a reconduit, il affirme que cette dissolution n’a rien changé entre le président et lui, redevenant le prudent du sérail.

      edit, un article du même organe

      Election présidentielle 2022 : l’ascension de Sébastien Lecornu, symbole de la droitisation du quinquennat Macron
      https://archive.ph/gsvHB#selection-1873.0-1873.113

      On ne pourra pas faire le reproche à Sébastien Lecornu d’être un politique parachuté. Il vit toujours à Vernon, à quelques jets de pierre de son ancien lycée. Ses parents n’ont jamais quitté cette ville de 24 000 habitants qui enjambe la Seine. Son père était technicien à l’usine de la Snecma, à la sortie de la ville, sa mère, femme au foyer, ­faisait le catéchisme. Fils unique, le jeune Lecornu accompagnait son grand-père maternel, ancien ­résistant, aux cérémonies commémoratives et aux réunions d’anciens combattants. Il se passionne pour l’armée, ses médailles et ses grades : il veut devenir militaire.

      [...]

      A 28 ans, il remporte la mairie de Vernon. Un an plus tard [en 2015], il arrache le département de l’Eure à la gauche, en faisant une campagne contre la fraude au revenu de solidarité active (#RSA), et devient le plus jeune président d’un conseil départemental en France.

      Colonel, et ami de Benalla

      #le_sabre_et_le_goupillon #Sébastien_Lecornu

  • ICJ communication to the International Court of Justice urging the investigation of the Court’s Vice-President | ICJ
    https://www.icj.org/icj-communication-to-the-international-court-of-justice-urging-the-investigatio

    The ICJ has sent a communication to the President of the International Court of Justice (the Court), Justice Yuji Iwasawa, to urge the Court to conduct an investigation into allegations relating to certain statements attributed to ICJ Vice-President #Sebutinde. Should it be confirmed that these statements are in fact remarks made by the Vice President, the ICJ has requested that the Court undertake remedial action consistent with Principles 17-20 of the UN Basic Principles on the Independence of the Judiciary. 

    In addition, the ICJ seeks the immediate removal of Vice-President Sebutinde from participating further in proceedings in the South Africa v. Israel case. The ICJ considers these statements to be reflective of a lack of impartiality, or the appearance of impartiality, on the part of the Vice-President, at least in respect of her participation in the deliberations concerning Israel and the State of Palestine, and in particular the Application of the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide in the Gaza Strip (South Africa v. Israel). The statements attributed to her are reported in an article published in the Ugandan Newspaper The Daily Monitor on 13 August 2025, entitled “My country disowned me after Israel–Gaza ruling”.

  • Johann Soufi
    @jsoufi
    12:59 PM · 14 août 2025
    https://x.com/jsoufi/status/1955947380760523135

    📣 Comment la vice-présidente de la ⁦@CIJ_ICJ
    ⁩, Julia Sebutinde, peut-elle ainsi tordre le droit international ?
    Sa réponse : « L’apocalypse approche et Dieu m’ordonne d’être du côté d’Israël ». Ce n’est pas une blague ! 🤯 Révocation immédiate.

    https://www.monitor.co.ug/uganda/news/national/my-country-disowned-me-after-israel-gaza-ruling-sebutinde-5153060

    • ICJ vice-president: ’The Lord is counting on me to stand on the side of Israel’

      Judge Julia Sebutinde says signs of the end times ’are being shown in the Middle East’

      By Imran Mulla | Published date: 15 August 2025 12:00 BST
      https://www.middleeasteye.net/news/icj-vice-president-lord-counting-me-stand-side-israel

      Julia Sebutinde, the Ugandan vice-president of the International Court of Justice (ICJ), has said God “is counting on me to stand on the side of Israel” and the signs of the “end times” are “being shown in the Middle East”.

      Early last year, Sebutinde was the only judge on a 17-member ICJ panel that ruled it was “plausible” that Israel was committing genocide in Gaza, who voted against all six measures adopted by the court.

      And in July 2024, she was again the sole dissenter when a 15-judge panel found that Israel’s decades-long occupation of the Palestinian territories was “unlawful”.

      In February 2025, a study accused her of directly lifting sentences almost word for word in her dissenting opinion written on 19 July 2024.

      It alleged that “at least 32 percent of Sebutinde’s dissent was plagiarised”. Sebutinde declined to comment on the controversy to MEE at the time.

    • ICJ communication to the International Court of Justice urging the investigation of the Court’s Vice-President | ICJ
      https://www.icj.org/icj-communication-to-the-international-court-of-justice-urging-the-investigatio

      The ICJ has sent a communication to the President of the International Court of Justice (the Court), Justice Yuji Iwasawa, to urge the Court to conduct an investigation into allegations relating to certain statements attributed to ICJ Vice-President #Sebutinde. Should it be confirmed that these statements are in fact remarks made by the Vice President, the ICJ has requested that the Court undertake remedial action consistent with Principles 17-20 of the UN Basic Principles on the Independence of the Judiciary. 

      In addition, the ICJ seeks the immediate removal of Vice-President Sebutinde from participating further in proceedings in the South Africa v. Israel case. The ICJ considers these statements to be reflective of a lack of impartiality, or the appearance of impartiality, on the part of the Vice-President, at least in respect of her participation in the deliberations concerning Israel and the State of Palestine, and in particular the Application of the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide in the Gaza Strip (South Africa v. Israel). The statements attributed to her are reported in an article published in the Ugandan Newspaper The Daily Monitor on 13 August 2025, entitled “My country disowned me after Israel–Gaza ruling”.

  • « Le lobbying grossier de SEB a fait son effet », regrette Nicolas Thierry. Un amendement excluant les ustensiles de cuisine de la proposition de loi a ainsi été adopté. Mais le reste du texte a finalement été adopté à l’unanimité.

    Et le monde de titrer "PFAS : la France se dote d’« une des lois les plus ambitieuses au monde »"

    3 avril 2024
    SEB s’organise une manifestation devant l’Assemblée nationale avec des bus affrétés pour emmener les employés jusqu’à Paris.

    Et donc tu as tous ces travailleuses et travailleurs lobotomisés qui au lieu d’exiger d’arrêter de manipuler et diffuser des cancérigènes toxiques mortels soutiennent leur exploiteur pollueur. On dirait les usines d’armements ou la CGT défend le travail en se contrecarrant du danger ou de la nocivité de l’objet produit.

    Heureusement pour les patrons de SEB et la croissance économique française que les enfants vont pouvoir encore ingérer ces merdes de PFAS à la cantine, ça les rendra encore plus cons pour aller à l’usine continuer à en fabriquer.

    Et puis, surtout, ne lis pas les amendements qui font des entorses à tout les paragraphes, notamment pour la sureté nationale, entend armée stp.

    #lobotomie #PFAS #SEB_criminel #

    • Ouvre bien les yeux :
      touche pas à ma poêle (avec une cocarde BBR :/)

      Pour la prochaine manif quand ils colleront de l’uranium en surcouche des PFAS

      je suis poele
      poele partout justice nul part
      poellution non merci
      qui SEB les PFAS récolte le cancer

  • Bruno Retailleau durcit la ligne sur la régularisation des sans-papiers
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/01/23/bruno-retailleau-durcit-la-ligne-sur-la-regularisation-des-sans-papiers_6512

    Bruno Retailleau durcit la ligne sur la régularisation des sans-papiers
    Par Julia Pascual
    C’est un virage à droite, de ceux qui valent pour leur symbole, mais tout autant pour leurs implications réelles dans la vie des gens. Des sans-papiers, en l’occurrence. Bruno Retailleau a diffusé, jeudi 23 janvier, à l’ensemble des préfets la nouvelle circulaire qui va désormais régir l’accès à la régularisation des étrangers sans titre de séjour. Et l’impulsion donnée par le ministre de l’intérieur est celle d’un durcissement. Dans le texte de trois pages, dont Le Monde a obtenu copie, le ministre de l’intérieur demande aux préfets de recentrer les régularisations qu’ils accordent sur les travailleurs dans les métiers en tension, par opposition à la régularisation des personnes au titre de leur vie personnelle et familiale en France, majoritaire aujourd’hui. La régularisation des salariés des métiers en tension, introduite par la loi sur l’immigration de janvier 2024, exige trois ans de présence en France et douze mois d’ancienneté dans le travail et l’exercice d’un métier relevant d’une liste arrêtée par décret. Pour tout ce qui ne relève pas de ces travailleurs, les critères d’admission au séjour sont notoirement durcis.
    Ainsi, la régularisation sera conditionnée à une « durée de présence d’au moins sept ans » sur le territoire, contre cinq ans aujourd’hui. Les préfets devront également apprécier la maîtrise du français par un « diplôme français ou bien une certification linguistique ».
    Tout élément tendant à constituer une « menace à l’ordre public » sera rédhibitoire (dans les faits, cela était déjà le cas). De même, si l’étranger a déjà fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) sans l’exécuter, il ne pourra obtenir un titre de séjour. Un point non négligeable, compte tenu de l’allongement d’un à trois ans de la durée de validité d’une OQTF, depuis la loi sur l’immigration de 2024. Enfin, tout refus de régularisation devra enfin être « systématiquement » assorti d’une OQTF.
    « On régularisait déjà au compte-gouttes, et on va vers de nouvelles restrictions, sur la base de pseudo-critères d’intégration comme la langue, qui devient un levier d’exclusion, dénonce, auprès du Monde, la secrétaire générale de la Cimade, Fanélie Carrey-Conte. Quel est le sens de maintenir dans la précarité des gens qui travaillent, des personnes qui pourraient sortir de l’hébergement d’urgence saturé, de faire vivre dans la peur de la séparation ? On est dans le choix de la fermeture et du déclin. »
    Vendredi matin, le personnel politique avait encore peu réagi à ce nouveau texte. Invité de TF1, le vice-président de l’Assemblée nationale et macroniste historique Roland Lescure s’est néanmoins dit « en désaccord ». « On surfe sur une vague anti-immigration (…). Je pense qu’on va trop loin », a-t-il déploré sur TF1. Quelques anciens macronistes s’étaient aussi exprimés, jeudi, sur le réseau social X, à l’image de Sacha Houlié, député (non inscrit) de la Vienne en rupture avec les macronistes : « Plusieurs pays européens (Allemagne, Espagne, Italie) ont procédé à des régularisations, la France s’entête dans la mauvaise voie, a-t-il écrit. Quand vous ne trouverez plus personne pour vous soigner, pour s’occuper de vos parents ou de vos enfants, pour vous servir au restaurant ou construire vos routes ou vos maisons, vous penserez au populisme crasse de M. Retailleau. » « Les Français méritent mieux que cette démagogie qui est une forme d’irrespect », a également déclaré l’ancien ministre de la santé et député des Yvelines (Place publique) Aurélien Rousseau.
    Bruno Retailleau entend distiller au compte-gouttes les régularisations. Sa circulaire abroge la circulaire Valls, en vigueur depuis 2012, qui tenait jusque-là lieu de boîte à outils pour les préfets. Le ministre a voulu la réduire et la durcir. Et, au passage, il a drastiquement diminué les critères d’appréciation. « Rien n’est précisé sur la durée de scolarisation des enfants. Ça va être laissé à l’arbitraire des préfets », pressent Serge Slama, professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes. « On ne voit pas comment un dossier peut être considéré comme recevable, ça renforce le pouvoir discrétionnaire du préfet », abonde Jean-Albert Guidou, du collectif migrants de la CGT. Plus optimiste, un préfet veut croire à sa « possibilité de débloquer des situations ». « Le ministre veut une approche plus stricte, mais il ne nous a fixé aucun objectif quantitatif », se rassure-t-il. Un autre haut fonctionnaire a une analyse différente : « A la lecture du texte, un préfet ne régularisera plus pour motif familial et privé », lâche-t-il.
    Le texte de 2012 de 12 pages signé par Manuel Valls, ancien ministre de l’intérieur de François Hollande (et actuel ministre des outre-mer de François Bayrou), n’avait, cependant, pas fait la preuve de son obsolescence. Au sein du ministère de l’intérieur, depuis sa mise en œuvre, on n’osait jusque-là y toucher et on vantait plutôt sa praticité. La circulaire Valls permettait de sortir des limbes, peu ou prou, 30 000 personnes chaque année – sur une population de sans-papiers estimée, de façon approximative, entre 400 000 et 700 000 personnes. Qualifiée de soupape, elle cadrait, à travers des critères indicatifs, mais non opposables en droit, une forme de régularisation « au fil de l’eau ».
    Place Beauvau, on la préférait, car plus discrète, aux grandes opérations de régularisations décidées à intervalles réguliers à partir des années 1970, politiquement plus inflammables dans une arène où l’extrême droite n’a eu de cesse de renforcer son poids électoral, en faisant de la lutte contre l’immigration la pierre angulaire de ses programmes. Même les préfets les plus orthodoxes lui trouvaient l’avantage de sortir de situations inextricables, par exemple, des étrangers ni régularisables ni expulsables, à l’image de parents d’enfants scolarisés depuis plusieurs années.
    Lire aussi la chronique | Article réservé à nos abonnés « La confusion entretenue sur l’immigration légale, l’immigration irrégulière et le droit d’asile brouille le débat sur un sujet majeur pour l’avenir des sociétés européennes »
    Du côté des personnes sans papiers et des associations ou avocats qui les soutiennent, la circulaire Valls comportait des avantages et des imperfections. Elle était la promesse d’un avenir en France, au terme d’années difficiles dans l’irrégularité. Mais n’ayant pas force de loi, elle laissait entier le pouvoir d’appréciation discrétionnaire des préfets – « l’arbitraire », disaient les plus critiques. Liberté était en effet laissée à ces commis de l’Etat d’en faire l’application ou pas. La circulaire Valls était donc très inégalement mise en œuvre sur le territoire. Des préfectures étaient rétives à l’appliquer, quand d’autres se montraient plus bienveillantes, comme Paris.
    C’est d’ailleurs pour sortir partiellement de cette ambiguïté que, lorsqu’il était ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, l’actuel garde des sceaux, a voulu un temps permettre une régularisation de droit des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension. Dans un contexte post-Covid-19 où des secteurs entiers de l’économie avaient grandement besoin de main-d’œuvre, comme l’hôtellerie-restauration, l’agriculture ou encore le bâtiment, l’ex-maire de Tourcoing (Nord) avait joué une partition qu’il résumait ainsi : « Etre méchant avec les méchants et gentil avec les gentils. »
    En l’espèce, le projet de loi « asile et immigration », tel que présenté fin 2022 par le ministre, faisait la part belle aux mesures élargissant les possibilités d’expulser les étrangers constituant un trouble à l’ordre public et, dans un équilibre incertain, devait aussi permettre de reconnaître l’apport des sans-papiers à l’économie. « Nous ne donnons peut-être pas assez de titres de séjour aux gens qui travaillent et qu’un certain patronat utilise comme une armée de réserve, pour parler comme [Karl] Marx », avait déclaré M. Darmanin, dans un entretien au Monde, le 2 novembre 2022.
    Mais, sans surprise, en l’absence de majorité parlementaire, le gouvernement a ensuite choisi de faire alliance avec la droite sénatoriale – dont Bruno Retailleau était alors le chef de file – pour assurer l’adoption de son texte. Et, chez Les Républicains (LR), la mesure sur la régularisation de droit a d’emblée été une ligne rouge, un totem à détruire.Fin 2023, alors que les débats parlementaires battaient leur plein, Bruno Retailleau s’était même enorgueilli d’avoir obtenu, dans l’entreprise de négociation de l’appui de son groupe, l’engagement du gouvernement en faveur d’une « réécriture durcie » de la circulaire Valls. Sans doute ne savait-il pas encore qu’il en serait l’auteur.
    La loi sur l’immigration, promulguée en janvier 2024, a bien créé une nouvelle possibilité de régularisation aux critères plus souples que ceux de la circulaire Valls, mais toujours à la main des préfets et uniquement dans des métiers en tension, dont la liste – arrêtée par décret et jugée obsolète aujourd’hui – n’a toujours pas été mise à jour. La dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron, le 9 juin 2024, et l’avènement, place Beauvau, de Bruno Retailleau et d’une ligne LR plus dure, a fait le reste.A son arrivée au poste de ministre de l’intérieur, auquel il s’est maintenu entre le gouvernement Barnier et le gouvernement Bayrou, Bruno Retailleau n’a pas fait mystère de son ambition : réduire l’immigration, légale et illégale, quitte à sembler délaisser les autres sujets régaliens de son portefeuille. Et, dès octobre 2024, il a annoncé à un parterre de préfets conviés au ministère son intention de remplacer la circulaire Valls. C’est désormais chose faite.

    #Covid-19#migration#migrant#france#regularisation#economie#metierentension#sante#politiquemigratoire#OQTF

  • Scandale des #PFAS : 35 ans après, les #déchets de #Tefal contaminent toujours

    L’usine Tefal à #Rumilly, en #Haute-Savoie, a déversé jusqu’en 1989 des quantités de déchets chargés en PFAS. Grâce à des documents inédits, Reporterre révèle l’étendue de cette contamination aux polluants éternels.

    De sa jeunesse à Rumilly, en Haute-Savoie, Gilles [] se souvient encore des jeux dans une des décharges de la commune. Il transformait des fûts abandonnés en radeaux et voguait, dans ce fossé où l’eau transpirait de la nappe. Habitants, industriels… « Tout le monde venait y jeter des choses ! » assure-t-il aujourd’hui. Cette mémoire se confond avec celle de Patrice []. Son plaisir à lui, c’était le motocross, lancé sur un immense tas de boues « déversées par camions », notamment par un industriel bien connu du coin : Tefal. « Une fois adulte, je me suis dit que tout ce qui avait été jeté là, un jour, on finirait par le payer. En santé », lâche Gilles.

    Reporterre s’est plongé dans le passé du célèbre fabricant de poêles antiadhésives, premier employeur de la ville. Des documents, en accès libre pour certains et obtenus auprès des services de l’État pour d’autres, révèlent comment l’activité historique de Tefal et l’enfouissement de déchets dans divers dépôts à Rumilly et alentour, pratiqué de 1968 à 1989, ont légué à la commune des sources de contamination aux « #polluants_éternels », les PFAS, toujours actives aujourd’hui. Un quartier résidentiel entier pourrait être exposé.

    Ces nouveaux éléments viennent compléter le tableau de la contamination à grande échelle découverte à Rumilly. Fin 2022, la cité savoyarde de 16 000 habitants apprenait que son eau potable contenait du PFOA, un PFAS interdit depuis 2020 et reconnu cancérogène en 2023, à un niveau supérieur aux recommandations sanitaires.

    Une substance que l’on retrouvait, jusqu’en 2012, dans le #PTFE, ce revêtement antiadhésif plus communément appelé #Téflon, qui a fait le succès des poêles de Tefal, détenu par le groupe #SEB. Depuis fin 2023, une nouvelle unité de traitement, dont le coût de fonctionnement pour un an a été financé par l’industriel, permet de rendre l’#eau du captage pollué à nouveau potable. Mais notre enquête montre que cela ne suffit pas à régler le problème.

    Un dôme enherbé au lourd passé

    Une grande butte de terre surplombe le plan d’eau des Pérouses, la base de loisirs où les Rumilliens aiment se baigner l’été. Difficile d’imaginer que ce dôme enherbé, qui se fond aujourd’hui dans le paysage, a accueilli, de 1968 à 1974 puis de 1979 à 1988, les déchets de Tefal.

    Le site de l’industriel se situe à moins de 1 kilomètre à vol d’oiseau. Dans son étude historique [1], un document inédit que Reporterre s’est procuré, Tefal reconnaît avoir enfoui ici 30 000 m³ de « boues », l’équivalent de douze piscines olympiques. Il s’agit des résidus solides extraits des rejets d’eaux usées de l’entreprise, à l’issue d’un traitement épuratoire. Celles déversées au dépôt des Pérouses, qui était à l’origine une carrière, contenaient, a minima pendant la période 1979-1988, des « résidus de revêtements [de PTFE] », composés du très toxique #PFOA.

    C’est à ce même endroit que Patrice venait jouer au motocross. « On y était allé avec des copains. On pensait que c’était solide, mais on s’était enfoncés », s’amuse un autre habitant de Rumilly. Des analyses réalisées par le bureau d’études TAUW pour le compte de Tefal — en ligne sur le site de la direction régionale de l’environnement (Dreal) — montrent qu’en 2023, soit trente-cinq ans après l’arrêt du dépôt, la nappe phréatique présente sous le site reste fortement polluée au PFOA. Jusqu’à 17 900 nanogrammes par litre (ng/l) pour ce seul composé. Un résultat « à interpréter avec réserve », précise toutefois TAUW.

    C’est tout de même quasiment neuf fois plus que la norme de qualité pour les eaux brutes — une eau qui n’a pas reçu de traitement —, fixée à 2 000 ng/l. Ce taux de PFOA fait partie des plus élevés jamais enregistrés en France dans une nappe phréatique, selon les informations disponibles. « À ce niveau-là, on est vraiment sur des sites très contaminés », analyse Sébastien Sauvé, professeur en chimie environnementale et spécialiste des PFAS.

    Pour les experts de TAUW, ce site « constitue vraisemblablement une source historique [de contamination] pour les eaux superficielles et les eaux souterraines. » Le Chéran, un cours d’eau présent en aval, contaminé aux « polluants éternels », pourrait donc avoir été impacté par le ruissellement de la nappe polluée par le dépôt.

    « Les PFAS se bioaccumulent facilement chez les animaux, notamment les invertébrés aquatiques dont les poissons se nourrissent. Je serais assez inquiet de manger un poisson provenant de ces rivières », dit Sébastien Sauvé.

    En avril 2023, l’Agence régionale de santé (ARS) a en effet recommandé de ne plus consommer les poissons pêchés dans le Chéran ou le Dadon. Le plan d’eau des Pérouses présente, lui, des taux de PFOA compris entre 200 et 300 ng/l. La norme des PFAS dans l’eau potable est de 100 ng/l. L’été dernier, des associations ont demandé d’y interdire la baignade, évoquant un risque de contamination par contact avec la peau. Une demande qui n’a pas été suivie d’effets.
    Des tonnes de déchets au milieu d’une ferme

    À une quinzaine de minutes en voiture du plan d’eau des Pérouses, dans la commune voisine de Sales, une ferme donne une vue imprenable sur les vallées de Haute-Savoie. Une poignée de maisons et quelques vaches parsèment le paysage. Sur cette exploitation, une légère butte, à quelques mètres de l’habitation des propriétaires, se détache : là, Tefal a déversé 5 000 m³ de boues, entre 1974 et 1979, dont au moins une partie contenait des PFAS, selon l’étude historique de l’industriel.

    « C’était un trou avant. Je me souviens de camions qui sont venus déverser, mais j’étais petit », se remémore l’exploitant agricole, qui ne souhaite pas non plus donner son nom. Ce dépôt a été mis en place avec l’accord du propriétaire qui souhaitait avoir un « accès plus direct à ses terres », révèle un document d’archives de 1973. À cette époque, la préfecture avait donné son aval à ce projet, estimant « qu’il n’y aurait pas de risque de #pollution des #nappes_phréatiques ».

    « Il y a localement un impact », estime pourtant le bureau d’études TAUW, qui a mesuré en 2023 un taux de 110 ng/l de PFOA dans une source d’eau, à 240 mètres en aval, « qui sert ponctuellement à l’abreuvement des bovins ». Une concentration de 125 ng/l a également été relevée une fois en 2022 dans un autre puits à 800 mètres. « Ce qu’ils mettaient, ça ressemblait à de la chaux. Ça n’a jamais été toxique, la chaux. Personne n’est tombé malade ici. Même moi, ça m’arrive de boire l’eau du puits », glisse le propriétaire des terres.
    Un quartier potentiellement exposé

    C’est peut-être ce qui se cache sous les usines de Tefal qui présente, encore aujourd’hui, le plus fort risque pour la population. La nappe phréatique, localisée sous les usines et entrepôts du géant de la poêle qui s’étendent sur une trentaine d’hectares au sud du centre-ville, est largement contaminée au PFOA.

    Or, les études hydrogéologiques montrent qu’elle s’écoule en direction du quartier pavillonnaire des Grangettes, situé en contrebas et peuplé d’environ 3 000 habitants. Dans ces eaux souterraines, les taux de PFOA relevés dépassent, là encore, à plusieurs reprises les 2 000 ng/l, la valeur de qualité de référence pour les eaux brutes. « Ces concentrations semblent témoigner d’un cas sérieux de pollution », dit Martin Scheringer, chercheur et président du Groupe d’experts internationaux sur la pollution chimique (IPCP).

    Dans cette zone, les experts de TAUW estiment que la contamination pourrait provenir des activités historiques de Tefal liées à l’utilisation de PTFE contenant du PFOA, mais aussi d’une ancienne décharge communale localisée sous un des bâtiments de l’entreprise. Elle y a déversé des déchets de septembre 1988 à mai 1989. Ces huit mois d’enfouissement, trente-cinq ans plus tard, représentent toujours un risque « élevé », d’après l’étude historique.

    Pour les habitants vivant dans le quartier des Grangettes, selon le bureau d’études, les voies d’exposition possibles sont multiples : puits privés pour arroser le potager, ingestion directe d’eau ou de particules de sol. Une enquête de voisinage menée sur 93 logements par le bureau d’études Antea, pour le compte de la mairie — un document obtenu par Reporterre auprès de la préfecture —, recense dans ce secteur 3 puits, 17 potagers et 1 élevage.

    Patrice, qui s’amusait dans les dépôts de boues avec sa moto, vit aux Grangettes et utilise son puits « depuis quarante ans » pour arroser son potager. Il va continuer à le faire, se disant peu inquiet. Virgile Benoit, membre de l’association environnementale Agir ensemble pour Rumilly et l’Albanais (Aera), adopte la position inverse : « Les révélations sur les PFAS à Rumilly m’ont fait sauter le pas : j’ai complètement arrêté de cultiver mon potager. »

    Contactée, la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie n’a pas répondu à nos questions précises. « Je suis surpris d’apprendre que [la pollution] pourrait éventuellement se déplacer là-bas », exprime pour sa part Christian Dulac, maire de Rumilly. Une position étonnante, puisque l’étude d’Antea, rendue à la municipalité en octobre 2023, mentionnait déjà ce risque d’exposition. Christian Dulac a été élu maire en novembre 2023, à l’issue d’élections anticipées. Les habitants que nous avons rencontrés, pour partie des salariés de Tefal, affirment, eux, ne pas être au courant de la problématique.

    En novembre 2023, une enquête conjointe du Monde, de France 3 et du Dauphiné libéré a révélé des analyses de sang prélevées chez cinq femmes volontaires. Résultat : elles présentaient toutes des taux de PFOA 4 à 6 fois supérieurs à la moyenne détectée au sein de la population générale par une étude de Santé publique France de 2019.

    Selon des documents transmis par la préfecture, des recherches plus poussées pour caractériser précisément la pollution vont être engagées par Tefal. Aucune étude sur les humains n’est prévue.
    « Nous avons toujours agi dans le respect de la réglementation »

    Contactée, la société Tefal tient à souligner « son empreinte réduite parmi les entreprises utilisatrices de PFAS ». Il est vrai que les rejets actuels de PFAS de l’entreprise sont limités, en comparaison d’autres industriels. En revanche, les taux de PFOA cités plus haut, détectés dans les nappes présentes sous les dépôts de déchets de Tefal ou ses usines, figurent parmi les plus élevés jamais mesurés dans les eaux souterraines en France.

    « Les sources potentielles [de contamination] sont nombreuses, avec notamment des décharges publiques ou d’autres acteurs industriels présents dans la zone », complète Tefal. Dans ses rapports, TAUW mentionne effectivement l’existence possible d’autres sources. Par exemple, un autre « polluant éternel », le PFOS, qui n’est pas un marqueur de l’activité du fabricant de poêles, a été retrouvé dans la zone. Cependant, c’est bien le PFOA qui représente « 90 à 100 % des substances détectées » parmi les 47 PFAS recherchés lors de la campagne de mesures de TAUW de mai 2023. L’ex-site du fabricant de skis Salomon et l’ancienne tannerie de Rumilly ont fait, eux aussi, l’objet d’investigations. Dans un cas comme dans l’autre, leur contribution à la pollution au PFOA n’a pas été mise en évidence.

    « Nos boues et déchets ont été caractérisés par les autorités de l’époque comme des déchets inertes et non dangereux, ce qui correspondait à la connaissance scientifique de l’époque, explique Tefal. Nous avons toujours agi dans le respect de la réglementation […] avec l’autorisation ou à l’invitation des pouvoirs publics », complète l’entreprise, documents à l’appui. Elle assure qu’elle « n’était pas informée des inquiétudes concernant le PFOA avant le début des années 2000 ».

    « Qui va payer ? » s’interroge Gilles. « Le principe pollueur-payeur doit s’appliquer », plaide Virgile Benoit de l’Aera. Tefal assure être « engagée depuis plus de deux ans auprès des pouvoirs publics pour apporter une solution globale à une problématique collective ». Sollicitée, la préfecture de la Haute-Savoie n’a pas répondu à nos questions.

    https://reporterre.net/Scandale-des-PFAS-35-ans-apres-les-dechets-de-Tefal-contaminent-toujours
    #pollution #contamination

  • « Animons ! » : un #manuel pour les animateurices de métier, les profs, les militant·es etc.

    Il existe une fâcheuse tendance à penser l’animation comme une activité dépolitisée (cf Histoire de la dépolitisation de l’animation socioculturelle). Si on considère que l’animation a un lien avec l’#éducation_populaire, alors on ne peut s’en satisfaire. Mais au-delà de dénoncer et éventuellement politiser ses propres pratiques, comment agir ?
    Les formations initiales à l’animation sont le plus souvent totalement dépolitisées, et beaucoup d’animateurices pensent qu’être « professionnel·le » revient à être « neutre ».

    « Animons ! Avec joie et ambition » regorge de ressources intellectuelles, théoriques et pratiques pour voir et pratiquer autrement le métier d’animateurice : pour se donner les moyens de l’exercer avec une visée sociale de dévoilement/conscientisation des dominations et des inégalités et d’accroissement des capacités démocratiques individuelles et collectives. Dans ce livre, #Sébastien_Hovart nous partage « tout ce que j’aurais bien aimé qu’on me transmette et qu’on m’explique pour construire mon métier d’animateur » : dans une perspective de transmission entre pairs, il nous offre ses apprentissages, ses réflexions et ses pratiques, et c’est un très beau et précieux cadeau qu’il nous fait. Ne vous laissez pas impressionner par la taille de ce cadeau (500 pages !) : l’ouvrage est très aéré avec une grande police, des paragraphes courts et des renvois dans tous les sens qui invitent à picorer sans se mettre la pression. D’ailleurs Sébastien a même formalisé quelques « parcours » pour se balader dans le livre selon ses intérêts principaux (voir en fin d’article). Et puis il y a de très chouettes illustrations ainsi que des centaines de petites citations formidablement bien choisies, issues pour beaucoup de la science-fiction dont Sébastien est fan, mais aussi de Kaamelott, de chansons, ou encore de sa fille dont la répartie est impressionnante !
    Un manuel pour les animateurices, mais aussi pour les profs, les militant·es, et tant d’autres

    Sébastien défend dans son livre qu’animateurice, c’est un métier, et il est convaincant sur ce point : c’est un artisanat qui s’apprend en pratiquant et qu’on n’a jamais fini d’apprendre. Mais c’est aussi une posture et une ambition, et c’est pourquoi ce livre intéressera bien au-delà des animateurices de métier : il sera une mine d’or pour les profs qui manquent tant de formation sur « comment transmettre ? », ainsi que pour les militant·es qui s’interrogent sur « comment mobiliser, comment favoriser des dynamiques collectives émancipatrices et puissantes ? »

    https://www.education-populaire.fr/animons-sebastien-hovart
    #animation #éducation_populaire #guide #livre

  • L’histoire enfouie du #remembrement

    Après-guerre, en #Bretagne surtout, et dans une moindre mesure dans les zones moins bocagères, les #haies ont été arrachées à coups de bulldozer, les talus arasés, et les vergers réduits à néant. C’est ce qu’on a appelé le remembrement et voici son #histoire oubliée racontée dans une #BD.

    En mai 1978, #Gildas_Le_Coënt, emprisonné neuf mois en hôpital psychiatrique, est libéré. Cette affaire marque un nouvel épisode de la bataille bretonne contre le remembrement. Elle reflète une réalité vécue par des milliers de #paysans à travers la France pendant les décennies de #modernisation_agricole. #Inès_Léraud est journaliste, et lanceuse d’alerte en 2019 face à l’omerta des algues vertes. Elle publie aujourd’hui « Champs de bataille, l’histoire enfouie du remembrement », sa deuxième BD, une enquête avec Pierre van Hove, publiée chez La Revue Dessinée et les Éditions Delcourt.
    Des blessures toujours vives dans la mémoire collective

    Les témoignages recueillis révèlent des traumatismes profonds. Comme le rapporte Jacqueline Goff née en 1953 : "Je revois l’apparition des bulldozers, ce #saccage qui détruit tout, les arbres, les talus. Ce n’était pas un remembrement, un #démembrement, c’était le #chaos." sur France Culture. Cette #mémoire douloureuse se transmet encore dans les villages, où certaines familles ne se parlent plus depuis cette époque.

    Une modernisation imposée qui a divisé les campagnes

    Le remembrement, lancé après la Seconde Guerre mondiale, visait à adapter l’#agriculture française aux enjeux de #productivité et de concurrence internationale. "C’était une #société_paysanne qui n’était pas dans une logique de l’argent" explique Inès Léraud, "il s’agissait de regrouper les #parcelles, d’arracher les #arbres, les #talus, pour avoir des champs facilement cultivables par des machines". Cette politique crée alors des tensions durables, opposant les "gagnants", appelés "profiteurs" et les "lésés" du remembrement.

    Ce qui frappe Inès Léraud et Léandre Mandard en travaillant sur le sujet du remembrement, c’est l’ampleur des #résistances et des #conflits liés à cette question. Un #mouvement_contestataire qu’on aurait difficilement imaginé vu le peu de cas qu’en ont fait les sociologues ruraux et les historiens jusque-là. "Or, dans les archives départementales, les cartons de réclamation, de recours, de lettres, de mécontentement. Il y en avait partout, dans toutes les archives départementales où je suis allée sur le territoire français. Les bulldozers du remembrement ont dû être accompagnés des forces de l’ordre pour intervenir" explique Inès Léraud.

    Un impact environnemental majeur qui persiste

    Les conséquences de cette transformation radicale des #paysages se font encore sentir aujourd’hui. "Il y a 23 000 kilomètres de haies qui disparaissent chaque année, il y en a 3 000 qui sont replantées, donc on perd 20 000 kilomètres de haies chaque année", souligne Inès Léraud. Cette destruction massive du #bocage, associée à la diminution drastique du nombre d’agriculteurs (passé de 7 millions en 1946 à 400 000 aujourd’hui), illustre l’ampleur des changements opérés. "Certains chercheurs parlent même d’#éthnocide, on a perdu 90% des paysans." explique Inès Léraud.

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mercredi-20-novembre-2024-8473983
    #bande-dessinée #résistance #paysage

  • Depuis Macron, la police n’exclut plus les fonctionnaires violents

    Exclu Flagrant déni. Depuis 2018, il n’y a plus du tout d’#exclusions_disciplinaires pour les policiers violents. Brutalement, les #sanctions ont été divisées par dix. Sébastian Roché (CNRS) y voit un véritable « changement de standards ». Décryptage.

    A côté du pouvoir de #condamnation de la #justice, le ministère de l’Intérieur dispose d’un pouvoir de #sanction_disciplinaire sur les policiers. Darmanin ne cesse de clamer qu’il n’a « jamais eu la main qui tremble pour ceux qui déshonorent leur propre uniforme ». Bien loin des beaux discours, les chiffres prouvent qu’en cas de #violences, le ministre donne presque toujours l’#absolution. Analyse en un #graphique et trois leçons.

    1) Hausse de la #violence, mais baisse des sanctions

    Les #sanctions_disciplinaires internes à la #police prononcées pour #violences_illégitimes ont baissé brutalement depuis que #Macron est au pouvoir. Jusqu’en 2017, année de son élection, on compte une centaine de sanctions par an (parfois plus, parfois un peu moins). Brutalement, dès 2018, ce chiffre tombe à 20 ou 30 par an (voir également notre tableau avec les chiffres complets).

    Pour comprendre ces chiffres, nous avons interrogé #Sébastian_Roché, directeur de recherches au CNRS et spécialiste de la police. Il explique : « Il y a bien une rupture dans la série statistique, un décrochement. La méthode standard, c’est de chercher un élément qui aurait déclenché ce décrochement. Avec des données mensualisées, on aurait pu y voir plus clair, mais la transparence du ministère est insuffisante. Pour autant, on voit bien qu’il se passe quelque chose. En 2017 il y a une tendance à la baisse, puis une accélération de cette baisse ».

    « Or, poursuit le chercheur, sur cette même période, on constate qu’il y a une hausse de l’#usage_de_la_force et des #armes par la police. Il y a une élévation très nette du nombre de tirs de #LBD, de #grenades sur cette période, notamment pendant la crise des #Gilets_jaunes ». En effet, entre les mandats de Hollande et de Macron, le nombre de tirs de LBD a été multiplié par trois.

    Sébastian Roché analyse : « On pourrait imaginer que plus on demande à la police d’intervenir, plus il y a de confrontations, et plus y a de #fautes , ce serait logique. Or là c’est complètement l’inverse. Mon hypothèse c’est que la crise pousse les autorités à considérer que les comportements violents ne sont pas des fautes. Ces chiffres suggèrent ça ».

    2) Les « vraies » sanctions divisées par 10

    Les sanctions disciplinaires applicables aux policiers (comme à tous les fonctionnaires) sont classées en quatre groupes en fonction de leur gravité. Le premier groupe comprend les sanctions qui ne passent pas en commission de discipline et sont effacées du dossier du fonctionnaire au bout de trois ans : #blâme, #avertissement, #suspension_de_fonctions de trois jours maximum. En fait, comme l’explique Sébastian Roché, il s’agit plus de simples « #rappels_à_la_loi » (comme ceux que peuvent prononcer les procureurs devant la justice), que de vraies sanctions.

    Or, ces « rappels à la loi » constituent la majorité des sanctions prononcées en cas de violences illégitimes. Et depuis 2018, c’est presque les seules. Le ministère de l’Intérieur ne sanctionne quasiment plus ces comportements : 2,5 véritables sanctions en moyenne par an (autant dire rien), contre au moins une trentaine annuelle avant 2018. Dans le détail, depuis 2018, on compte seulement 11 exclusions temporaires (dont une seule de plus de 15 jours), 2 rétrogradations, et 1 déplacement d’office. Les 55 autres « sanctions » prononcées depuis 2018 sont des blâmes ou des avertissements.

    Sébastian Roché note la concomitance entre l’élection de Macron et la baisse du nombre de vraies sanctions. Il pointe le rôle probable de la #hiérarchie_policière : « Ce n’est certainement pas Emmanuel Macron qui a donné des instructions. Mais on peut imaginer qu’avec la crise des Gilets jaunes, le #DGPN [directeur général de la police] se dise : “c’est le mauvais moment pour prononcer des sanctions”. Les règles semblent suspendues, voire annulées. Car depuis la fin de la crise des Gilets jaunes, la baisse du nombre de sanctions se prolonge. Il y a une modification des #standards ».

    3) La justice est désormais la seule à prononcer des exclusions

    Avant 2018, des exclusions définitives pour violences étaient parfois décidées : 13 en 2011, 7 en 2016, 5 en 2016, etc. L’exclusion peut résulter soit d’une mise à la retraite d’office, soit d’une exclusion pure et simple. Depuis 2018, l’Intérieur n’exclut plus les policiers violents. Pour Sébastian Roché, « c’est un point très important car les données sont précises et claires. C’est la meilleure preuve d’un changement de standard » dans la façon du ministère de l’Intérieur de gérer le phénomène des violences.

    Qu’en est-il du côté judiciaire ? Lorsqu’elle condamne un policier, la justice peut prononcer une peine complémentaire d’interdiction d’exercer. Cette interdiction peut être temporaire, ou définitive. Dans ce dernier cas, et même dans certains cas d’interdiction temporaire, une « #radiation_des_cadres » (équivalent au licenciement pour les fonctionnaires) doit intervenir. Flagrant Déni a pu accéder aux chiffres des #peines_complémentaires du ministère de la Justice (voir Méthodo). Le constat est clair : ce dernier est bien plus sévère que l’Intérieur. Entre 2018 et 2021, la justice a prononcé 72 interdictions d’exercer (temporaires ou définitives) pour des policiers, gendarmes et autres « personnes dépositaires » violentes .

    Ainsi, le #ministère_de_l’Intérieur compte en moyenne plus de 3 « radiations des cadres » (c’est-à-dire des exclusions définitives) pour violences illégitimes par an depuis 2018. Légalement, ces radiations ne peuvent pas être décidées par le DGPN à titre de sanctions. Elles interviennent sans doute suite aux condamnations judiciaires. Contacté le 11 mai 2023, le DGPN ne nous a pas répondu. Moralité pour les victimes : n’oubliez de rappeler à la justice qui si elle ne fait pas le travail de sanction disciplinaire, ce n’est pas Darmanin qui s’en occupera…

    https://www.flagrant-deni.fr/depuis-macron-la-police-nexclut-plus-les-fonctionnaires-violents
    #macronisme #violences_policières #impunité #statistiques #France #chiffres

    aussi signalé par @colporteur ici :
    https://seenthis.net/messages/1003945

  • Mai 68 : Interview d’un militant ouvrier
    https://www.partage-noir.fr/mai-68-interview-d-un-militant-ouvrier

    En 1968, #Sébastien_Basson avait 43 ans, il travaillait depuis une douzaine d’années à Creusot-Loire dans l’usine du « Marais », à Saint-Etienne. Technicien, militant syndical, il nous raconte ici son Mai 68, la grève à Creusot-Loire... #Le_Monde_libertaire_n°712_du_16_mai_1988

    / Sébastien Basson, #Le_Monde_Libertaire

    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/ml0712_1988-16-juin.pdf

  • Sébastien Basson - Une part de la mémoire ouvrière stéphanoise (1925-2007)
    https://www.partage-noir.fr/sebastien-basson-une-part-de-la-memoire-ouvriere-stephanoise

    Je suis un anarchiste qui aime bien traver­ser dans les passages cloutés pour éviter d’avoir affaire avec les flics, disait souvent #Sébastien_Basson en souriant malicieusement à ceux qui débarquaient tout feu tout flamme dans le mouvement libertaire. C’était une façon de rappeler que l’action militante devait être intelligemment menée, et que les coups de main spectaculaires pouvaient parfois apporter plus d’embêtements que d’avantages si la répression décimait les forces. Bien sûr, cette (...) #Le_Monde_libertaire_hors-série_n°35_du_10_juillet_au_3_septembre_2008

    / #Le_Monde_Libertaire, Sébastien Basson

    http://direct.perso.ch/aff1002.html
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/ml-hs-n35_2008-10-juil-3-sept.pdf

  • #Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses

    Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
    Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.

    Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.

    En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
    #règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France

  • Ex-RAF-Terroristin Daniela Klette in Berlin-Kreuzberg festgenommen
    https://www.rbb24.de/panorama/beitrag/2024/02/raf-terroristin-daniela-klette-festnahme-berlin-kreuzberg.html


    Archivbild : Daniela Klette 1988

    No country for old women. On les aura tous. Horst Herold avait raison, mais la question était mal posée.

    https://www.youtube.com/watch?v=a7E7NLKU3VA

    27.02.2024 von Tim Korge - Über 30 Jahre auf der Flucht - Ex-RAF-Terroristin Daniela Klette in Berlin-Kreuzberg festgenommen

    Die ehemalige RAF-Terroristin Daniela Klette ist in Berlin gefasst worden. Klette soll für Sprengstoffanschläge und Überfälle auf Geldtransporter verantwortlich sein und war seit mehr als 30 Jahren auf der Flucht.

    Die frühere RAF-Terroristin Daniela Klette ist gefasst worden. Die 65-Jährige wurde am Montagabend in Berlin-Kreuzberg festgenommen, wie die Staatsanwaltschaft im niedersächsischen Verden am Dienstag mitteilte.

    Klette soll für Sprengstoffanschläge und Geldtransporter-Überfälle verantwortlich gewesen sein, unter anderem für einen Sprengstoffanschlag auf die JVA im hessischen Weiterstadt im Jahr 1993. Die Staatsanwaltschaft Verden und das Landeskriminalamt Niedersachsen fahndeten jahrzehntelang nach ihr und zwei Komplizen wegen versuchten Mordes im Zusammenhang mit Raubüberfällen in Deutschland.

    DPA: Festnahme geschah in der Sebastianstraße


    Nach Informationen der Deutschen Presse-Agentur handelt es sich beim Ort der Festnahme um ein siebengeschossiges Mietshaus in der Sebastianstraße. Am Dienstag standen uniformierte Polizisten vor dem Haus. Der Eingang war gesperrt. Kriminaltechniker waren noch vor Ort und untersuchten die betreffende Wohnung. Die Festnahme am Montagabend erfolgte vor allem durch die Polizei aus Niedersachsen, die Berliner Polizei war nur als Unterstützung dabei.

    Die Sebastianstraße verläuft in der Gegend zum Teil unmittelbar entlang der früheren Grenze zwischen West- und Ost-Berlin, wo die Mauer entlanglief. An vielen Stellen gehörte die eine Straßenseite zum Westen und die andere zum Osten der Stadt.

    Mehrere Raubüberfälle innerhalb von 17 Jahren

    Den Beschuldigten Daniela Marie Luise Klette, Ernst-Volker Staub, und Burkhard Garweg wird unter anderem versuchter Mord sowie eine Serie von schweren Raubüberfällen vorgeworfen. Die gesuchten drei ehemaligen RAF-Terroristen sind bereits in den 90er Jahren untergetaucht. DNA-Spuren brachten die Ermittler darauf, dass die drei für Raubüberfälle auf Geldtransporte und Supermärkte im Zeitraum zwischen 1999 und 2016 verantwortlich sein können.

    Tatorte waren unter anderem Wolfsburg, Cremlingen und Stuhr in Niedersachsen sowie Bochum-Wattenscheid und Essen in Nordrhein-Westfalen. Die Staatsanwaltschaft Verden geht davon aus, dass die Raubüberfälle nicht politisch motiviert waren, sondern die drei damit ihren Lebensunterhalt im Untergrund finanzieren, weshalb weitere Taten möglich seien. Insgesamt sollen sie mehr als zwei Millionen Euro erbeutet haben.
    Ein Kameramann nimmt am 28.3.1993 vor dem schwer beschädigten Verwaltungsgebäude des Gefängnisbaus in Weiterstadt bei Darmstadt ein umgestürztes Baufahrzeug auf. Am Vortag hatte ein Kommando der RAF einen Sprengstoffanschlag auf die Baustelle von Hessens modernster Justizvollzugsanstalt verübt hatte. Der Komplex wurde wieder aufgebaut und am 13.8.1997 in Betrieb genommen (Quelle: dpa / Frank Kleefeldt).


    Am 27. März 1993 hatte ein Kommando der RAF einen Sprengstoffanschlag auf die Baustelle von Hessens modernster Justizvollzugsanstalt verübt. Verletzt wurde niemand, aber die Baukosten stiegen um 90 Millionen Mark.Bild: dpa / Kleefeldt

    „Dritte Generation“ der linksextremistischen RAF

    Staub, Garweg und Klette werden zur sogenannten dritten Generation der linksextremistischen RAF gezählt. Die Terrororganisation löste sich 1998 auf. Der dritten RAF-Generation werden unter anderem die Morde an Deutsche-Bank-Chef Alfred Herrhausen im Jahr 1989 und an Treuhand-Chef Detlev Karsten Rohwedder im Jahr 1991 zur Last gelegt. Rohwedder war am 1. April 1991 in Düsseldorf in seinem Haus am Schreibtisch erschossen worden. Das RAF-Kommando hatte ihn aus einer Kleingartenlage und mehr als 60 Metern Entfernung ins Visier genommen. Es war der letzte RAF-Mordanschlag.

    Zuletzt hat die Staatsanwaltschaft Verden am 14. Februar Hinweise zu früheren Terroristen der Roten Armee Fraktion (RAF) in der ZDF-Sendung „Aktenzeichen XY... ungelöst“ erbeten. Daraufhin gingen laut der Redaktion 250 Hinweise von Zuschauern ein. Ob einer davon zur Festnehme Klettes geführt hat, ist noch offen.

    Sendung: rbb24 Inforadio, 27.02.2024, 12 Uhr


    Jaja, Holger, der Kampf geht weiter, und so weiter. Es wäre komisch, wenn das alles nicht so tragisch wäre.

    #Allemagne #Berlin #Kreuzberg #Mitte #Sebastioanstraße #terrorisme #RAF

  • « Le Libertaire » avant La Première Guerre mondiale (1895-1914)
    https://www.partage-noir.fr/le-libertaire-avant-la-premiere-guerre-mondiale-1895-1914

    C’est le 16 novembre 1895 que #Sébastien_Faure publie le premier numéro du Libertaire, en France cette fois-ci ! Le journal prend la suite des deux hebdomadaires anarchistes : La Révolte de #Jean_Grave et Le Père Peinard d’Emile Pouget, qui viennent d’avoir des ennuis avec la justice. Il n’est pas sans intérêt de noter qu’à la même époque, Jean Grave, qui ne désarme pas, lance #Les_Temps_nouveaux destiné à remplacer La Révolte et dont l’audience va devenir considérable dans les milieux littéraires. #Maurice_Joyeux

    / #Volonté_Anarchiste, Jean Grave, Les Temps nouveaux, Georges Yvetot , #Émile_Pouget, #Pierre_Martin, #Louis_Lecoin, Sébastien Faure, #Charles_Malato, #Victor_Méric, Georges (...)

    #Georges_Yvetot_ #Georges_Pioch

  • CrimethInc. : There’s No Such Thing as a Free Helicopter Ride : On the Death of Sebastián Piñera
    https://fr.crimethinc.com/2024/02/08/theres-no-such-thing-as-a-free-helicopter-ride-on-the-death-of-sebast

    That Sebastián Piñera should die in a helicopter is a case of unsurpassable poetic justice.

    “Free helicopter rides” has long been a meme among fascists inspired by the extrajudicial murders of leftists that the Argentine and Chilean governments carried out. The personal helicopter pilot of Chilean dictator Augusto Pinochet openly admitted that he repeatedly murdered prisoners by throwing them into the ocean from his helicopter. As head of state, Piñera inherited and perpetuated Pinochet’s legacy, forcing capitalism on the Chilean population despite brave and widespread resistance.

    This is not the first time that we have outlived our oppressors—and it will not be the last. Below, we share a statement from our dear comrades in Chile on this historic occasion.

    #chili

    • Quand j’écris « émotion », je ne parle pas juste des mesures annoncées, mais de l’énoncé, lent et circonstancié, de l’ordonnance. Parce que, lentement et progressivement, à chaque point, se dévoilait la défaite juridique d’Israël. Je pense que la défaite juridique d’Israël est massive ici, dans ce long et implacable énoncé des justifications de l’ordonnance.

      Je suis persuadé qu’Israël, les gouvernements complices et les médias vont se focaliser sur les mesures elles-mêmes (et sur le fait qu’il n’y a pas d’ordonnance explicite imposant un cessez-le-feu) ; parce que revenir sur la longue litanie qui justifie les mesures « pratiques » est bien plus terrible pour Israël.

    • 26 janvier 2024 - 13h00
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240126-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-khan-youn%C3%A8s-gaza-feu-incessant-d%C

      La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’empêcher tout éventuel acte de « génocide » à Gaza

      La plus haute juridiction de l’ONU a appelé vendredi Israël à faire tout son possible pour empêcher tout acte de génocide dans la bande de Gaza, en rendant une décision très attendue. Israël doit tout faire pour « empêcher la commission de tous actes entrant dans le champ d’application » de la Convention sur le génocide, a déclaré la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye.

      La CIJ a également à Israël d’autoriser l’accès humanitaire à Gaza. Israël doit prendre « des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire dont les Palestiniens ont un besoin urgent pour faire face aux conditions de vie défavorables auxquelles sont confrontés les Palestiniens », a statué la Cour internationale de justice (CIJ) dans son verdict.

      13h17 : L’Afrique du Sud salue une « victoire décisive » pour le droit après le verdict de la CIJ

      L’Afrique du Sud a salué vendredi une « victoire décisive pour l’État de droit international et une étape importante dans la quête de justice pour le peuple palestinien », à l’issue de l’audience de la CIJ à La Haye. Le ministère des Affaires étrangères, dans son communiqué, estime que la Cour « a déterminé que les actions d’Israël à Gaza sont plausiblement génocidaires et a indiqué des mesures provisoires sur cette base », la remerciant « pour sa décision rapide ».

    • Johann Soufi
      @jsoufi
      https://twitter.com/jsoufi/status/1750867720600428736
      2️⃣.

      Il n’y a probablement que des déçus !
      – Ceux qui étaient persuadés d’un génocide en cours, sont déçus de l’absence d’un cessez-le-feu !
      – Ceux qui défendent encore #Israël sont choqués du jugement qui le suspecte officiellement de #génocide.

      3️⃣.

      La Cour reconnaît à son IMMENSE majorité, le « risque de #génocide ou le génocide » !

      C’est Énorme ! Ça consacre la pertinence des alertes et du terme employé, contrairement à ce que disait par exemple le ministre des affaires étrangères, @steph_sejourne

      4️⃣.

      Cette décision déclenche incontestablement l’obligation juridique des États, notamment des alliés d’Israël, de prendre des mesures / sanctions contre cet État pour prévenir le génocide ! Par exemple un embargo sur les armes !

      5️⃣.

      Cette décision confirme une chose pour tous ceux qui ne croient pas en la justice internationale ! À l’exception de #Sebutinde, tous les juges ont décidé de manière largement indépendante. Sur le droit !

      6️⃣.

      Cela ne signifie pas que les États, notamment #Israël vont exécuter cette décision sans contrainte !
      Les Etats occidentaux vont continuer la politique de l’autruche ! 🤐
      Il nous revient à tous, notamment dans les démocraties, de s’assurer que ce ne soit pas le cas ! ⚖️💪🗣️

    • Benjamin Netanyahu - בנימין נתניהו
      @netanyahu
      https://twitter.com/netanyahu/status/1750879210866929886

      L’engagement d’Israël envers le droit international est inébranlable. Notre engagement sacré à continuer de défendre notre pays et notre peuple est tout aussi inébranlable.

      Comme tout pays, Israël a le droit inhérent de se défendre.

      La tentative ignoble de refuser à Israël ce droit fondamental constitue une discrimination flagrante contre l’État juif, et elle a été rejetée à juste titre.

      L’accusation de génocide portée contre Israël est non seulement fausse, mais elle est scandaleuse, et les gens honnêtes du monde entier devraient la rejeter.

      À la veille de la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, je m’engage une fois de plus, en tant que Premier ministre d’Israël, à ne plus jamais recommencer.

      Israël continuera de se défendre contre le Hamas, une organisation terroriste génocidaire.

      Le 7 octobre, le Hamas a perpétré les atrocités les plus horribles contre le peuple juif depuis l’Holocauste, et il promet de répéter ces atrocités encore et encore.

      Notre guerre est contre les terroristes du Hamas, pas contre les civils palestiniens.

      Nous continuerons à faciliter l’aide humanitaire et à faire tout notre possible pour maintenir les civils hors de danger, même si le Hamas utilise les civils comme boucliers humains.

      Nous continuerons à faire ce qui est nécessaire pour défendre notre pays et défendre notre peuple.

    • Commentaire de Trita Parsi :
      https://twitter.com/tparsi/status/1750862839760261566

      The ICJ just ruled against Israel and determined that South Africa successfully argued that Israel’s conduct plausibly could constitute genocide. The Court imposes several injunctions against Israel and reminds Israel that its rulings are binding, according to international law. A final ruling will still take more time, but this ruling will have significant political repercussions. Here are a few thoughts.

      This is a devastating blow to Israel’s global standing. To put it in context, Israel has worked ferociously for the last two decades to defeat the BDS movement - Boycott, Divestment, and Sanctions - not because it will have a significant economic impact on Israel, but because of the manner that it could delegitimize Israel internationally. However, the ruling of the ICJ that Israel is plausibly engaged in genocide is far more devastating to Israel’s legitimacy than anything BDS could have achieved.

      […]

      Lire aussi la suite de ce long message, à propos des États-Unis et de l’Union européenne. En particulier quelle sera l’attitude de Biden devant le Conseil de sécurité : bloquera-t-il une résolution appelant à respecter la décision de la cour internationale ?

    • Le texte de l’ordonnance est en ligne :
      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240126-ord-01-00-en.pdf
      En français :
      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240126-ord-01-00-fr.pdf

      J’insiste : je pense que c’est la démonstration juridique (les attendus ?) qui est ici importante et constitue un « devastating blow », bien plus que les mesures finalement imposées, qu’Israël est déjà en train de prétendre que c’est pas grave, puisqu’elle les respecte déjà…

    • Final point: The mere application of South Africa’s application to the ICJ appears to have moderated Israel’s war conduct. Plans to ethically cleanse Gaza and send its residents to third countries appear to have been somewhat paused, presumably because of how such actions would boost South Africa’s application. If so, it shows that the Court, in an era where the force of international law is increasingly questioned, has had a greater impact in terms of deterring unlawful Israeli actions than anything the Biden administration has done.

      C’est consternant, mais c’est vrai, mais c’est insuffisant, car il y aura toujours autant de morts, toujours plus que jamais auparavant. Enfin. Nous verrons. Mais le gvt israélien semble vraiment borné, pour le pire.

    • Je remarque qu’Ali Abunimah, d’Electronic Intifada (et qu’on peut difficilement accuser d’être un défenseur mou-du-genou de la cause palestinienne), est parmi ceux qui ont une lecture très positive de l’ordonnance du tribunal :
      https://twitter.com/AliAbunimah/status/1750883578307649984

      A “ceasefire” is what you demand in an armed conflict. In a genocide you demand an immediate end to all genocidal acts and that is exactly what the ICJ ordered with immediate effect. Please stop helping “Israel” spin its historic defeat as a win.

      Equally important to remember that ICJ ruling is not about what Israel will do: Israel will ignore any ruling. This is about forcing the rest of the world to take seriously their obligations to stop an entity now officially accused of genocide by the world’s highest court.

    • MAP welcomes ICJ’s decision to issue provisional measures in the case presented by South Africa on Israel’s conduct in Gaza
      https://www.map.org.uk/news/archive/post/1559-map-welcomes-icjs-decision

      Medical Aid for Palestinians (MAP) welcomes the decision of the International Court of Justice to issue provisional measures in the case presented by South Africa on Israel’s conduct in Gaza. States must now take urgent and immediate action to ensure these are implemented in full, and the unimaginable suffering of 2.3 million people in Gaza ended.

      The Court’s issuing of provisional measures indicates that there is a plausible risk of genocide against Palestinians in Gaza, reflecting warnings issued from UN independent experts of a “genocide in the making” and the terrible experiences of people living this reality inside Gaza, including our own staff.

      For more than 100 days, the world has watched with horror the immense suffering resulting from Israel’s indiscriminate bombardment and siege, MAP has demanded that the international community act to uphold their responsibility to protect civilians in Gaza from atrocity crimes. The court’s decision must be a wake-up call to world leaders who have persistently failed to uphold this duty, and a warning that they must act to end their potential complicity in the most serious of crimes.

      MAP notes that full implementation of the court’s provisional measures, in particular the demand that Israel enable the provision of humanitarian assistance and basic services to those who need it in Gaza, is impossible without an immediate ceasefire. All parties must uphold their obligations under international humanitarian law, and the systematic dismantling of Gaza’s health system must end.

      We hope today will be a vital first step to bringing justice, health and recovery for the people of Gaza.

    • je re-cite l’extrait de @arno

      Equally important to remember that ICJ ruling is not about what Israel will do: Israel will ignore any ruling. This is about forcing the rest of the world to take seriously their obligations to stop an entity now officially accused of genocide by the world’s highest court.

      C’était clairement rappelé dans l’audience des SudAf : tous les états membres du club anti-genocide sont tenus de surveiller, alerter, respecter et faire respecter la convention. L’ordonnance de la cour concerne Israël bien sûr mais aussi tous les autres.

      Je sais pas si tout le monde est convoqué pour faire son rapport dans un mois :-)

  • La critique anti-industrielle devant ses calomniateurs

    Quelques observations

    Suite à la publication du texte " Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel • Histoire de dix ans "

    https://seenthis.net/messages/1029340

    https://seenthis.net/messages/1029970

    Voici les réponses qui ont été publiées :

    0. #Paul_Cudenec, Targeted and smeared by the fake-left thought police (en anglais)
    https://paulcudenec.substack.com/p/targeted-and-smeared-by-the-fake
    Pris pour cible et dénigré par la police de la pensée de la fausse gauche

    1. Anaïs G.
    https://cric-grenoble.info/coups-de-gueule/article/reponse-naufrage-reactionnaire-du-mouvement-anti-indus-3331
    Coup de gueule d’une camarade.

    2. « Naufrage réactionnaire » : la plaidoirie de la défense
    https://lille.indymedia.org/spip.php?article36165

    3. Qui a peur de la critique anti-industrielle ?
    https://collectifruptures.wordpress.com/2024/01/06/qui-a-peur-de-la-critique-anti-industrielle

    4. #Annie_Gouilleux, La nébuleuse (soi-disant) anti-autoritaire…
    https://lesamisdebartleby.wordpress.com/2024/01/07/annie-gouilleux-la-nebuleuse-soi-disant-anti-autoritair
    Laquelle prépare une sorte de biographie de #Paul_Kingsnorth pour montrer à quel point il est "fasciste" et "pro-Trump"...

    5. Une lettre du "fasciste" #Olivier_Rey à Vincent Cheynet
    https://lesamisdebartleby.wordpress.com/2024/01/16/une-lettre-dolivier-rey-a-vincent-cheynet

    6. Édouard Schaelchli, « À chacun son fascisme ? »
    https://lesamisdebartleby.wordpress.com/2024/01/24/edouard-schaelchli-a-chacun-son-fascisme
    Franchement, on se serait bien passé des petites obsessions de ce monsieur.

    7. #Sébastien_Navarro, Avant de tous y passer
    http://acontretemps.org/spip.php?article1033
    Recension d’un livre de #Derrick_Jensen qui commence par qqs commentaires sur le torchon.

    8. #Groupe_Grothendieck, Guerre généralisée au vivant et biotechnologies , ch. 4.
    https://lundi.am/Guerre-generalisee-au-vivant-et-biotechnologies-4-4

    Les thèmes principaux de la guerre au genre humain sont représentés : cyborg spatial, biocitoyenneté, génie génétique, postmodernisme, confusion entre liberté et consommation de corps, mise en exergue du « bios », combat contre le « zôên » vu comme « fossile vivant », neutralisation du politique par l’acte technoscientifique, tout y est ! [...]
    De tant à autres réapparaît sur la toile ce genre de manifeste et la prose toujours aussi scientiste qui va avec, on nous parle même, dans notre époque trouble, où toute la gauche est en mal de théorie politique, du « renouveau du #cyberfémnisme », car le fond de pensée est maintenant bien installé, tellement bien qu’on ne peut plus le remettre en cause sans que tout de suite des sociaux-missiles soit envoyés à la gueule du critiquant : « essentialiste », « réactionnaire », « bio-conservateur », sans oublier les classiques « transphobe » et « anti-féministe » [110]. Alors que, quoi de plus politique que de remettre en cause les idéologies sans pour autant être bassement dénigrant ou moqueur, surtout quand le but est réellement de se mettre en mouvement, pas de fabriquer de nouvelles chapelles, ni d’élever des digues !

    Le torchon est cité dans la note 110.
    Sachant que la « critique conséquente du capitalisme industriel » que les auteurs du torchon revendiquent leur est inspirée par #Cy_Lecerf_Maulpoix, lequel cite élogieusement le Manifeste Xénoféministe qui prône une réappropriation des technologies les plus avancées afin d’aboutir à une « aliénation émancipatrice » (sic !) et dont le mot d’ordre est « Si la nature est injuste, changez la nature ».

    9. #Matthieu_Amiech, Au Village sans prétention , avril 2024, brochure publiée par les éditions La Lenteur (40 p. disponible à prix libre).

    Ce texte est une mise au point suite à des publications et des attaques sur Internet, qui illustrent de manière caricaturale la réduction que peuvent subir l’information, la réflexion et le débat politiques, quand ils s’enferment sur ce média. L’auteur et la maison d’édition n’ont ainsi pas souhaité publier cette mise au point en ligne, ils préfèrent qu’elle circule simplement sous forme de brochure.

    10. #Aude_Vidal, Sur quelques accusations de fascisme envers le mouvement anti-industriel , juin 2024 .
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Sur-quelques-accusations-de-fascisme-envers-le-mouvement-ant

    Cette critique nous invite à une vigilance qui a parfois manqué dans les rangs anti-indus au moment de publier tel ou tel. Il serait donc regrettable de l’écarter d’un revers de main. Mais, dans le camp des accusateurs, traiter de fascistes un si large panel de personnes et de groupes, écofascistes proches du pouvoir et écologistes plus ou moins conservateurs, rend confus le concept même de fascisme, son autoritarisme, son besoin de boucs émissaires, son service du capital.

    11. Revue L’Inventaire n°14, éd. La Lenteur, automne 2024.

    Même ainsi caviardée, nous n’arrivons pas à voir ce qui pourrait bien gêner dans ces perles, qu’on imagine choisies avec soin. Tous les présupposés sont à rétablir par le lecteur, au risque de commettre un faux pas que s’épargne le polémiste paresseux.

    12. Collectif #Vous_n'êtes_pas_seuls, Technocritique contre technofascisme, juillet 2025.
    https://vous-netes-pas-seuls.org/2025/07/04/technocritique-contre-technofascisme-pour-une-ecologie-revolut

    Cependant, nous constatons une percée inquiétante d’attaques violentes émanant de notre camp, contre certaines des figures, collectifs ou courants dont nous nous sentons proches. Partant de déshonneurs par associations, souvent simplistes et calomnieux, tout un pan de l’écologie radicale se retrouve banni. Des textes appellent à « élever des digues », des collectifs influents préfèrent tendre la main à l’écologie libérale.

    PDF : https://vous-netes-pas-seuls.org/wp-content/uploads/2025/07/Technocritique-contre-Technofascisme-VF-corr.pdf

    Un rappel bienvenu sur le fait qu’il ne faudrais pas se tromper d’ennemi...

    –---

    Je mettrait à jour ce fil à mesure que de nouvelles réponses vont arriver...

    #technocritique #critique_techno #postmodernisme #calomnie #Naufrage_réactionnaire

  • ★ L’IDÉAL ANARCHISTE EST-IL RÉALISABLE ? - Socialisme libertaire

    ★ La Revue Anarchiste N°3 (février 1930) 
    Nos enquêtes : L’idéal anarchiste est-il réalisable ? 

    Dans son premier numéro, la Revue Anarchiste avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur le sujet suivant : L’idéal anarchiste est-il réalisable ? L’homme peut-il vivre sans autorité, à présent on dans l’avenir ? La suppression de toute contrainte ne sera-t-elle jamais que l’apanage d’infimes minorités ?
    Il fut fait appel à des individualités ayant des conceptions philosophiques ou des opinions politiques assez différentes. Aujourd’hui, nous reproduisons les réponses, dans l’ordre où elles nous sont parvenues, en nous gardant — comme convenu — de tout commentaire, nous permettant seulement d’en remercier les auteurs (...)

    #anarchisme #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

    #Henri_Barbusse #Han_Ryner #Georges_Pioch #E_Armand #Sébastien_Faure #Romain_Rolland

    ▶️ Lire la suite...

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/04/nos-enquetes-l-ideal-anarchiste-est-il-realisable.html