• Barbouze un jour...
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/261-octobre-2016/article/barbouze-un-jour-5171

    On savait, au vu de son amitié avec Mi­chel Tomi (surnommé « le parrain des parrains ») que l’ancien patron de la DCRI sous Sarkozy, Bernard Squarcini, cultivait les re­lations "particulières". On a récemment ap­pris qu’après avoir été remercié, il s’est mis à son compte et au service du dictateur congolais alors que ce dernier préparait sa "réélection". Croyant savoir qu’un « mouve­ment insurrectionnel » visant à « déstabili­ser » Denis Sassou Nguesso était en préparation, il fournit aimablement « le nom des (...)

    #261_-_octobre_2016

    / #Nicolas_Sarkozy, Renseignements / Services secrets, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs, #Secret_défense, (...)

    #Renseignements_/_Services_secrets #Congo-Brazzaville

  • « Déclassifier en catimini »
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/259-juillet-aout-2016/article/declassifier-en-catimini-5157

    On se serait attendu à l’apprendre par un communiqué de presse, mis en ligne sur les sites des ministères. Au contraire, c’est uniquement dans des réponses individuelles à des personnes pri­vées qu’on a appris, récemment, que des archives sur l’intervention de la France au Rwanda de 1990 à 1994 qui se trouvent dans le fonds de la présidence Mitterrand ont été déclassifiées. Le ministère de la Défense, le 12 novembre 2015, a déclassifié 13 notes des services secrets : la Direction générale de la sécurité (...)

    #259_-_juillet-août_2016

    / #Complicité_de_la_France_dans_le_génocide_des_Tutsi_au_Rwanda, #Salves, #Secret_défense, Rwanda, il y a 20 (...)

    #Rwanda,_il_y_a_20_ans

  • Suisse : L’ex-conseiller fédéral Alphons Egli a été membre d’une structure secrète RTS ats/kg
    http://www.rts.ch/info/suisse/8006633-l-ex-conseiller-federal-alphons-egli-a-ete-membre-d-une-structure-secret
    http://www.rts.ch/2016/09/10/15/08/8006637.image?w=900&h=506

    L’ancien conseiller fédéral Alphons Egli, décédé en août, a servi durant la Guerre froide dans la structure qui a précédé l’armée secrète P-26. Il évaluait et développait la nouvelle conception de la résistance en cas d’urgence.

    Cette information est révélée par un avis mortuaire de l’ancienne organisation des cadres pour la résistance en territoire occupé et de la Société d’histoire militaire du canton de Zurich. Celui-ci a été publié samedi dans la Neue Luzerner Zeitung.

    Selon l’avis, Alphons Egli était entré le 1er janvier 1971 en tant que major dans UNA, l’organisation qui avait précédé la P-26. A cette époque, l’avocat siégeait au Grand Conseil lucernois.

    Le PDC reçut le pseudonyme « Blasius » ainsi qu’une formation de base en matière de service de renseignement. Plus tard, il avait été promu lieutenant-colonel.

    Une contribution déterminante
    En collaboration avec l’ancien conseiller aux Etats uranais PDC Franz Muheim (1923-2009), Alphons Egli avait évalué, sous l’angle juridique et politique, la nouvelle conception des préparatifs d’alors en vue d’une résistance.

    Ce faisant, il a apporté une contribution déterminante au développement de l’organisation entre les années 1976 et 1990, écrit l’association dans son faire-part.
    Une organisation révélée après l’histoire des fiches
    Le « Projet 26 » a été élaboré en 1979, en pleine Guerre froide, par une organisation secrète de cadres. Il devait servir à mettre en place une résistance en cas d’occupation de la Suisse. Le chef n’était connu que d’un petit cercle de personnes.

    La P-26 a été financée par diverses sources, toutes provenant de différentes rubriques du DMF (Département militaire fédéral) de l’époque. Lors de sa dissolution en 1990, la P-26 comptait 400 membres et détenait des armes. L’existence de cette armée secrète avait été révélée dans le sillage de l’affaire des fiches.

    Les dossiers concernant la P-26 resteront classifiés « secret » jusqu’en 2040. En 2010, le Conseil fédéral avait rappelé le délai de protection de 50 ans pour la divulgation des actes officiels.

    #surveillance #espionnage #Suisse #usa #guerre #stay_behind #suisse #neutralité #neutralité_bidon #secret #armée_secrète

  • Nuclear accident in New Mexico ranks among the costliest in U.S. history - LA Times
    http://www.latimes.com/nation/la-na-new-mexico-nuclear-dump-20160819-snap-story.html

    When a drum containing radioactive waste blew up in an underground nuclear dump in New Mexico two years ago, the Energy Department rushed to quell concerns in the Carlsbad desert community and quickly reported progress on resuming operations.

    The early federal statements gave no hint that the blast had caused massive long-term damage to the dump, a facility crucial to the nuclear weapons cleanup program that spans the nation, or that it would jeopardize the Energy Department’s credibility in dealing with the tricky problem of radioactive waste.

    But the explosion ranks among the costliest nuclear accidents in U.S. history, according to a Times analysis. The long-term cost of the mishap could top $2 billion, an amount roughly in the range of the cleanup after the 1979 partial meltdown at the Three Mile Island nuclear power plant in Pennsylvania.
    […]
    The dump, officially known as the Waste Isolation Pilot Plant, was designed to place waste from nuclear weapons production since World War II into ancient salt beds, which engineers say will collapse around the waste and permanently seal it. The equivalent of 277,000 drums of radioactive waste is headed to the dump, according to federal documents.

    The dump was dug much like a conventional mine, with vertical shafts and a maze of horizontal drifts. It had operated problem-free for 15 years and was touted by the Energy Department as a major success until the explosion, which involved a drum of of plutonium and americium waste that had been packaged at the Los Alamos National Laboratory.

    The problem was traced to material — actual kitty litter — used to blot up liquids in sealed drums. Lab officials had decided to substitute an organic material for a mineral one. But the new material caused a complex chemical reaction that blew the lid off a drum, sending mounds of white, radioactive foam into the air and contaminating 35% of the underground area.

  • Ne sacrifions pas le secret industriel au nom de l’ouverture des données - JDN
    http://www.journaldunet.com/economie/expert/64828/ne-sacrifions-pas-le-secret-industriel-au-nom-de-l-ouverture-des-donne

    La loi pour être mise en œuvre nécessite plusieurs décrets d’application. Le Groupe Keolis sera particulièrement vigilant à la rédaction du décret fixant la liste des #licences de réutilisation à titre gratuit des informations publiques.
    Ouvrir les données est une chose. Ne plus protéger le secret industriel en est une autre !

    ...ou traduit autrement : « on va faire tout le #lobbying possible pour pouvoir continuer à vous revendre vos données financées par votre argent ».
    Une fois de plus le #secret_industriel semble le concept idéal pour contourner les velléités d’ouvertures de l’accès aux données des usagers...

    #bigdata #loi_Lemaire #opendata #langue_de_bois #service_public

  • #Argentine : De la ferme à l’abri fiscal
    http://www.farmlandgrab.org/post/view/26392

    Le réseau mondial des services offshores n’est pas limité à l’existence de comptes #secrets_bancaires et à des #sociétés-écrans gérant des actifs financiers non déclarés. Les entreprises basées dans des #paradis_fiscaux - tel que les Îles Caïmans, Uruguay, Hong Kong, Liechtenstein, Andorra, les Îles Vierges britanniques et le Luxembourg - contrôlent 1.1 million d’hectares de terres agricoles en Argentine. Selon le Registre national des terres agricoles, les entreprises situées dans ces juridictions secrètes contrôlent 1 de chaque 16 hectares de terres agricoles appartenant à des étrangers.

    Les modifications apportées la semaine dernière par le gouvernement à la Loi sur les terres agricoles favorisent l’augmentation du contrôle étranger des propriétés rurales. L’élimination de l’Unité d’information financière et les règles de l’Administration fédérales des recettes publiques (AFIP) permettent aux entreprises étrangères de canaliser leurs opérations à travers la structure opaque qu’offrent les paradis fiscaux. La superficie des #terres rurales contrôlées par des sociétés-écrans représente actuelle 55 fois la taille de Buenos Aires.

    #fiscalité

  • Le mystère de la baie empoisonnée de Minamata

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/07/21/minamata-la-baie-empoisonnee_4972722_1650684.html

    En 1950, sur les plages, on commence à voir s’échouer des poissons morts. Personne ne fait vraiment attention. Un peu de temps passe et des promeneurs se mettent à raconter des histoires étranges : on voit dans la région des mouettes et des corbeaux incapables de prendre leur envol, leurs ailes prises de mouvements désordonnés et erratiques.

    Et puis ce sont les chats. Brutalement pris de spasmes, ils sont emportés par une danse de Saint-Guy qui les précipite parfois dans la mer et finit toujours par les tuer. C’est, enfin, sur les enfants, les femmes et les hommes de la baie de Minamata, dans l’extrême sud de l’archipel nippon, que le voile du cauchemar se dépose.

    « A la fin de l’année 1953, une mystérieuse maladie du système nerveux central commence à affecter les villageois de la baie de Minamata et, en 1956, elle prend des proportions épidémiques », écrivent deux médecins, Douglas McAlpine et Shukuro Araki, le 20 septembre 1958, dans la revue britannique The Lancet.

    C’est le premier article sur le sujet publié dans la littérature médicale internationale : le monde découvre la « maladie de Minamata », du nom de la ville enrôlée à son insu dans une sorte de vaste expérience qui fera plusieurs dizaines de milliers de victimes – le chiffre est âprement débattu et des procès sont toujours en cours.

    Infirmité motrice

    Les rapports des deux médecins sont glaçants. « Famille Kaneko : en 1954, le père a été frappé de dysarthrie [trouble de l’articulation], de tremblements et d’ataxie [trouble de la coordination]. Son état s’est lentement détérioré et il est mort en juin 1955 », écrivent-ils.
    Dans le même temps, ses deux enfants développent des troubles semblables, qui apparaissent un peu partout dans la région. « Famille Tanaka : en mars 1956, fébrilité d’une petite fille de 6 ans, pendant une journée. Ensuite, pendant deux à trois semaines, développement progressif d’une ataxie, d’une dysarthrie, d’une dysphagie [difficultés à la déglutition]. (...) En février 1958, elle était devenue sourde, muette, déficiente mentale et incapable de s’asseoir. »

    Bien vite, les troubles graves du développement explosent chez les nouveau-nés de la région. Une centaine de bébés nés au cours de la seule année 1955 dans la zone de Minamata développent une infirmité motrice cérébrale lourde. Dès les premières enquêtes, la thèse d’un empoisonnement par les produits de la mer s’impose. Mais par quoi ont été contaminés les animaux marins ?

    Responsabilité du méthyle-mercure

    « Il y avait à Minamata une usine chimique de la société Chisso qui déversait ses effluents dans la baie, raconte le spécialiste de santé environnementale Philippe Grandjean (université du Danemark-Sud, Harvard School of Public Health), auteur d’un ouvrage sur la pollution et le système nerveux central (Cerveaux en danger, Buchet-Chastel, 300 p., 22 euros). Or, l’usine avait mis au point un nouveau système de production de chlorure de vinyle qui utilisait du mercure comme catalyseur. » Ce dernier est déversé dans la mer sous sa forme la plus toxique : le méthyle-mercure.

    Pourtant, la thèse du mercure n’est pas évidente. D’abord parce que Chisso a longtemps nié qu’il y en ait la moindre trace dans ses effluents. Et puis, souligne Philippe Grandjean, « les nouveau-nés développaient des symptômes très marqués alors que leurs mères ne semblaient pas souffrir outre mesure des niveaux de mercure auxquels elles étaient exposées ».

    En 1959, un groupe d’experts réunis par le ministère de la santé japonais met en avant la responsabilité du méthyl-mercure mais s’abstient de mentionner la source de contamination, faute de « preuve scientifique ». Pour avoir le fin mot de l’histoire, il faut un peu de chance.

    « Dans cette région du Japon, les familles gardent dans une petite boîte le cordon ombilical de chaque enfant, comme porte-bonheur, raconte Philippe Grandjean. Un jeune étudiant en médecine, Masazumi Harada, a convaincu de nombreuses familles de lui en donner des fragments. Il a dosé la quantité de mercure présent dans chacun et a ainsi pu montrer que les enfants touchés par la maladie étaient ceux qui avaient été exposés à de fortes doses de mercure. » La preuve était apportée.

    Echantillons de cordon ombilical

    Mais jusqu’en 1968, Chisso et l’Etat japonais ont nié la responsabilité de l’usine… Ce n’était pas faute de savoir. En 1970, le médecin-chef de Chisso, Hajime Hosokawa, avoue sur son lit de mort que la société a conduit ses propres expériences, dès 1959 sur des chats, et a démontré sans l’ombre d’un doute que le méthyl-mercure présent dans les effluents de l’usine est la cause du mal. Le docteur Hosokawa, maître d’œuvre de l’expérimentation, avait reçu l’ordre de se taire… Et il s’est tu.

    Premier cas d’intoxication environnementale à grande échelle, la maladie de Minamata a montré que le cerveau en développement, lors de la vie intra-utérine, est sensible à certains polluants. Car, grâce aux échantillons de cordon ombilical testés, il est apparu que de très faibles niveaux de contamination au mercure peuvent expliquer des retards mentaux.

    Un demi-siècle de recherches ultérieures ont non seulement montré que le mercure issu des activités minières ou industrielles finit par s’accumuler dans la chaîne alimentaire marine, mais aussi qu’il altère les cerveaux en développement. Avec le risque de voir s’éroder les capacités cognitives des nouvelles générations.

    La communauté internationale commence seulement à prendre la mesure du problème. En 2009, les Nations unies préparent un traité pour faire cesser les émissions de mercure dans l’environnement et l’ouvrent à la signature quatre ans plus tard. Il est signé à ce jour par 128 pays, et 28 l’ont ratifié. Son nom tombe sous le sens : c’est la convention de Minamata.

    #William_Eugene_Smith #Minamata

  • The myth of the #offshore, by Khadija Sharife | ANCIR
    https://panamapapers.investigativecenters.org/myth-offshore

    jurisdictions like Mauritius, much like Panama, British Virgin Islands, Cayman Islands and Bermuda are also vulnerable and impoverished countries that are often coerced or incentivized by the “onshore” powers. These range from the financial muscle of multinationals including accounting and banking firms as well as the political prowess of the UK, US and Switzerland, wishing to maintain ring-fenced financial sectors. This is because the “offshore” is being used to facilitate activities that the better regulated “onshore” cannot do.

    No wonder, then, that the UK’s Serious Fraud Office (SFO) called the City of London, at one point, a “head office” to the majority of the world’s tax havens that also comprise the UK’s foreign territories, including Anguilla, BVI Channel Islands, Jersey and a dozen others. But the UK’s influence and reach is not limited to its own territories. From Hong Kong to Mauritius, the UK has played a critical role in the historical development of global tax havens that have “commercialised sovereignty” in exchange for a small fee. The myth of the offshore blankets the lethal truth of the matter: more than 80% of the world’s international finance activities are conducted through offshore financial markets indirectly or directly connected to UK secrecy jurisdictions.

    #panama_papers #banque #secret #UK

  • L’utilisation des #insecticides « tueurs d’#abeilles » est toujours en forte augmentation
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/27/les-insecticides-tueurs-d-abeilles-en-forte-augmentation_4927380_3244.html

    Les apiculteurs français en sont tout abasourdis : le moratoire européen sur certains usages des #néonicotinoïdes semble jusqu’ici avoir été inopérant. Depuis sa mise en place en 2013, l’utilisation de ces insecticides, mis en cause dans l’effondrement du nombre d’abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, papillons, etc.), a même explosé. C’est le principal enseignement des statistiques obtenues, jeudi 26 mai, par l’Union nationale de l’apiculture française (#UNAF), qui a saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (#CADA) contre le ministère de l’#agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.

    Selon ces données, les tonnages des cinq principaux « tueurs d’abeilles » vendus en France (acétamipride, clothianidine, thiaméthoxame, imidaclopride, thiaclopride) sont passés de 387 tonnes, en 2013, à 508 tonnes, en 2014. Soit une augmentation de 31 % en un an, malgré le moratoire. Quant aux données 2015, elles ne sont pas disponibles. « Nous avons écrit par deux fois à la direction générale de l’alimentation [au ministère de l’agriculture] pour avoir accès à ces informations, dit-on à l’UNAF. Sans réponse, nous avons saisi la CADA en février, qui vient de nous donner raison. »

    [...] Car si l’UNAF a obtenu la transmission des chiffres détaillés de l’évolution du tonnage de chaque molécule, ses autres demandes n’ont pas été satisfaites. L’association a ainsi demandé le détail des traitements de semences par type de culture, et les superficies concernées. En vain. « Toutes nos demandes ont reçu un avis favorable de la CADA, mais celui-ci n’étant que consultatif, nous n’avons pas obtenu ces données », dit-on à l’UNAF. Au ministère, on répond que la publication de ces informations ne peut se faire qu’après un long travail, pour s’assurer que celles-ci ne trahissent aucun #secret_commercial des acteurs de la filière.Ce n’est pourtant pas tout. L’UNAF demandait aussi au ministère de lui transmettre les documents attestant de la position de la France, au niveau européen, lors des comités techniques des 27 juillet et 18 novembre 2015, au cours desquels deux nouveaux insecticides apparentés aux néonicotinoïdes (le sulfoxaflor et le flupyradifurone) ont été autorisés en Europe. La France a-t-elle voté pour ou contre l’autorisation de ces nouvelles molécules ? L’information est confidentielle. Sa divulgation, ont expliqué sans rire les services du ministère de l’agriculture à la CADA, « porterait atteinte à la conduite de la #politique_extérieure de la France ». La CADA n’y a cru que moyennement et a donné un avis positif à la publication de cette information. « Si nous ne l’obtenons pas, ainsi que toutes celles qui ne nous ont pas été transmises, nous saisirons le tribunal administratif », dit-on à l’UNAF

    #UE

  • Un #malentendu : la Directive sur les #secrets d’affaires et la #liberté d’informer - Telos
    http://www.telos-eu.com/fr/societe/un-malentendu-la-directive-sur-les-secrets-daffair.html

    L’inquiétude se justifie peut-être davantage de la part des personnes ne relevant pas de l’exception propre à la presse, à commencer par les sources des journalistes. Ces personnes ne verront écartées les dispositions de la Directive que si elles ont obtenu, utilisé ou divulgué un secret d’affaire « pour révéler une faute professionnelle ou une autre faute ou une activité illégale » à la condition qu’elles aient agi « dans le but de protéger l’intérêt public général » (article 5b). Cela signifie concrètement que la révélation d’informations relatives à des activités licites sera sanctionnée, ce qui recouvre, par exemple, l’hypothèse de la divulgation du secret de fabrication d’un produit autorisé bien que soupçonné d’être toxique.

    #faisans #dissimulateurs

  • Perturbateurs endocriniens : l’histoire secrète d’un scandale

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/20/perturbateurs-endocriniens-l-histoire-secrete-d-un-scandale_4922907_3244.htm

    C’est l’un des secrets les mieux gardés d’Europe. Il est enfermé quelque part dans le dédale des couloirs de la Commission européenne, dans une pièce à accès surveillé, où seule une quarantaine de fonctionnaires accrédités ont le droit d’entrer. Avec du papier, un stylo. Les smartphones sont confisqués. Un dispositif de sécurité plus strict encore que pour l’accord de libre-échange transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis (ou Tafta) : pour connaître les documents le concernant, les eurodéputés, eux, peuvent pénétrer dans la salle de lecture sans que l’on s’enquière du contenu de leurs poches.

    Ce secret, c’est un rapport d’environ 250 pages. Dans le jargon de la Commission, une « étude d’impact ». Celle-là évalue les conséquences « socio-économiques » d’une réglementation visant une famille de polluants chimiques. Capables d’interférer avec les hormones des espèces animales, humains compris, les perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d’être à l’origine de nombreuses maladies graves (cancers hormonaux-dépendants, infertilité, obésité, diabète, troubles neuro-comportementaux…). Ces substances se trouvent dans une multitude d’objets de consommation courante, dans les cosmétiques, les pesticides ou les plastiques (à l’instar du bisphénol A). Des secteurs entiers de l’industrie seront concernés à moyen terme par leur réglementation. Des milliards d’euros sont en jeu.

    Définir les critères

    La perspective d’éventuelles restrictions, parfois même d’interdictions, suscite de vives inquiétudes chez les industriels. Le secteur des pesticides, en particulier, n’a jamais caché son hostilité à certaines dispositions du règlement européen sur les « produits phytopharmaceutiques », qui est à l’origine d’un processus de décision aux rebondissements dignes d’une série télévisée. Adopté au Parlement en 2009, ce texte réserve en effet un traitement spécial aux pesticides : ceux reconnus comme perturbateurs endocriniens ne seront plus autorisés sur le marché. Encore faut-il pouvoir les reconnaître.

    La Commission devait donc trouver le moyen de distinguer les perturbateurs endocriniens des autres produits chimiques. Très concrètement, son travail consistait à énoncer des critères qui permettraient de les identifier. Sans critères, pas d’application de la loi. Autorités sanitaires nationales, industriels et ONG sont ainsi suspendus à une décision imminente sur ces critères d’identification – outil réglementaire qui permettra ensuite d’en restreindre l’usage ou, plus radicalement, d’en interdire certains. Or, sept ans plus tard, les critères n’existent toujours pas.

    C’est cette étude d’impact, aux conclusions apparemment aussi confidentielles que l’adresse de la fontaine de Jouvence, qui en est en grande partie responsable. Elle n’était pas prévue au départ, mais l’industrie l’a réclamée afin d’affaiblir la réglementation, puis l’a obtenue à l’issue d’une offensive éclair de lobbying menée en tandem par les industriels des pesticides et de la chimie au début de l’été 2013. Principalement au travers de leurs organisations de lobbying bruxelloises : l’Association européenne de protection des plantes (ECPA) et le Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic).

    Un dossier hypersensible

    Mais les géants de l’agrochimie étaient aussi montés au front : les deux poids lourds allemands BASF et Bayer, ainsi que la multinationale suisse Syngenta. L’ancienne secrétaire générale de la Commission Catherine Day avait fini par céder à leur requête au nom des « opinions divergentes » dans la communauté scientifique et des « impacts potentiels sur des pans de l’industrie chimique et le commerce international » – une référence directe au Tafta, dont les négociations venaient alors tout juste de commencer. Dans une note interne datée du 2 juillet 2013, la plus haute fonctionnaire européenne qualifiait alors les critères des perturbateurs endocriniens de « sujet sensible ». Sensible, il est resté. Et même hypersensible, il est devenu.

    Car le Parlement européen avait donné une date butoir à la Commission pour rédiger ces fameux critères : décembre 2013. Ne voyant rien venir, la Suède avait alors décidé de poursuivre la Commission en justice. Une procédure soutenue par la France, le Danemark, la Finlande et les Pays-Bas et à laquelle s’étaient joints le Parlement et le Conseil – une configuration rare.

    La Cour de justice de l’Union européenne n’a, elle, pas tardé. Juste avant Noël 2015, elle a jugé que la Commission avait « violé le droit de l’Union », elle qui est pourtant la gardienne des traités. L’arrêt balaye la « prétendue nécessité de procéder à une analyse d’impact des critères scientifiques » que la Commission a placée au cœur de sa défense. Mais le jour même, le porte-parole du commissaire européen à la santé, le Lituanien Vytenis Andriukaitis, annonce tout de go que l’étude d’impact sera malgré tout menée jusqu’au bout. D’hypersensible, le dossier devient inflammable.

    Quid du coût des maladies ?

    Les députés européens sont furieux. Certains d’entre eux ont déjà envoyé plusieurs lettres au président de la Commission. Elles sont restées sans effet. Le 13 janvier, c’est le président du Parlement en personne qui écrit à Jean-Claude Juncker. Le retard de la Commission est « inacceptable », souligne Martin Schulz. Tout autant que la poursuite de l’étude d’impact « au mépris du jugement » de la plus haute juridiction de l’Union et auquel il lui demande de « se conformer sans délai ». Le message est répété dans un second courrier, le 10 mars. La Suède, pour sa part, persiste. Dans un document daté du 13 mai et que Le Monde s’est procuré, les autorités suédoises rappellent sèchement aux services de la Commission que la Cour « interdit l’utilisation de considérations économiques pour définir les critères ».

    Mais de quelle nature sont les « considérations économiques » consignées dans les pages de l’étude d’impact enfermée à double tour ? En sus des conséquences sur l’industrie, prendront-elles en compte le coût des maladies liées à l’exposition aux perturbateurs endocriniens, qui a été estimé par des études indépendantes entre 157 milliards et 288 milliards d’euros par an (Université d’Utrecht, 2016) en Europe ? Fin du suspense le 15 juin. D’après nos informations, la proposition finale de critères d’identification des perturbateurs endocriniens sera présentée en réunion du collège des commissaires.

  • 50 organisations demandent aux chefs d’Etats européens de ne pas valider la directive #Secret_des_Affaires | #LDH Ligue des droits de l’Homme
    http://www.ldh-france.org/50-organisations-demandent-aux-chefs-detats-europeens-pas-valider-direct

    50 organisations françaises et européennes adressent ce jour une lettre ouverte aux chefs d’Etats et de gouvernement européens leur demandant de ne de ne pas valider la directive secret des affaires en l’état. En France, une interpellation est adressée à François Hollande.

    Le 14 avril dernier, le parlement européen a voté en faveur du projet de directive sur la protection du secret des affaires. Pour être adoptée, cette directive doit encore être approuvée, le 17 mai prochain par le Conseil de l’Union Européenne, institution représentant les Etats européens.

    Cette directive suscite l’inquiétude et l’opposition des ONG, organisations syndicales et citoyens européens. En effet, destinée à protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, elle a un champ d’application potentiel beaucoup trop large et risque de permettre l’ouverture de poursuites judiciaires contre des personnes qui ne sont en aucun cas des criminels : journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes obtenant ou publiant des informations internes d’une entreprise, ou salariés utilisant chez un nouvel employeur des informations acquises sur leur lieu de travail précédent.

    Le procès d’Antoine Deltour, Raphaël Halet (les #lanceurs_d’alerte) et d’Edouard Perrin (le journaliste) dans l’affaire #LuxLeaks est la parfaite illustration des dangers de cette directive. Le procureur a requis des amendes pour les trois prévenus et 18 mois de prison ferme en sus pour les deux lanceurs d’alerte en se référant entre autres à « la directive européenne sur le secret des affaires largement votée il y a deux semaines au Parlement Européen ». Contrairement aux dénégations des partisans du texte, voici, déjà, un cas où l’argument de protection des secrets d’affaires est utilisé pour poursuivre des journalistes et des lanceurs d’alerte en justice.

    Avec plus de 580.000 citoyens européens[1], les 50 organisations appellent à ne pas valider cette directive en l’état. Elles exigent notamment

    – Une définition du secret des affaires plus précise et limitée

    – Que l’illégalité de l’obtention, de l’usage ou de la publication d’un secret d’affaires soit limitée aux fins financières, commerciales ou concurrentielles.

    – Le renforcement des exceptions et des dispositions protégeant la liberté de la presse et les libertés syndicales, et les lanceurs d’alerte.

    – L’adoption d’une directive européenne protégeant les lanceurs d’alerte.

    13 mai 2016

  • The inexplicable and relentless rise of cancer-drug prices - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/wonk/wp/2016/05/02/the-inexplicable-and-relentless-rise-of-cancer-drug-prices

    “A lot of times, I’ve heard manufacturers say we can only give the drug to 1,000 patients; we need a high price to recoup costs of research and development. Then all of a sudden, they’re able to sell it to 10,000 patients. You’d think it [the costs] would be distributed across all patients and be cheaper. I think the argument that they’re trying to recoup the research and development over 1,000 patients is not actually representative of what’s going on,” said Caroline Bennette, a health economist at the University of Washington in Seattle who led the Health Affairs study.

    #pharma #cancer #prix #secret

  • En Mai 2016, nos représentants européens vont se prononcer sur une proposition de directive relative à la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires).

    Ce texte, élaboré par la Commission européenne en accord avec les industries – notamment pharmaceutiques et agrochimiques – constitue une violation inacceptable du droit des citoyens à l’information, et à la protection de leur santé et leur environnement : sous prétexte de protéger la propriété intellectuelle, il empêche à l’avenir tout contrôle indépendant, par les institutions, des particuliers ou des scientifiques, des produits commercialisés en Europe, et consommés ou utilisés chaque jour par la population.

    C’est une attaque sans précédent de l’intérêt général et au droit des citoyens à l’information sur leur santé et l’environnement.

    POLLINIS a lancer une pétition pour dire « NON à la directive européenne sur le secret des affaires » : http://info.pollinis.org/fr/notoxicbizsecrets-consilium

    #pétition #lobby #industrie #santé #alimentation #NoToxicBizSecrets #StopTradeSecrets

    Pour info :

    Pollinis est un mouvement citoyen européen, indépendant, à but non lucratif, qui mène des campagnes auprès des hommes politiques et des institutions européennes pour accélérer - en Europe et dans le monde - le passage à une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et des pollinisateurs dont elle dépend. http://www.pollinis.org/qui-sommes-nous

  • The secret rules of the #internet | The Verge
    http://www.theverge.com/2016/4/13/11387934/internet-moderator-history-youtube-facebook-reddit-censorship-free-speech

    Mora-Blanco is one of more than a dozen current and former employees and contractors of major internet platforms from YouTube to Facebook who spoke to us candidly about the dawn of content moderation. Many of these individuals are going public with their experiences for the first time. Their stories reveal how the boundaries of free speech were drawn during a period of explosive growth for a high-stakes public domain, one that did not exist for most of human history. As law professor Jeffrey Rosen first said many years ago of Facebook, these platforms have “more power in determining who can speak and who can be heard around the globe than any Supreme Court justice, any king or any president.”

    #free_speech #modération #surveillance #contrôle #liberté_d'expression #féminisme à plusieurs niveaux (ne serait-ce que parce que la grande majorité des modérateurices sont des femmes et mal payées, et décrivent ce #travail comme une #guerre), des #blackface aussi, etc etc ; énorme article donc, et avec un beau travail d’illustration

  • les Économistes atterrés sur le vote de la directive sur le secret des affaires.

    http://atterres.org/article/vote-de-la-directive-sur-le-secret-des-affaires
    Ce vote met en danger les lanceurs d’alerte qui dénoncent les pratiques de certaines entreprises sur le plan financier (évasion fiscale), ou environnemental.

    les eurodéputés n’ont pas compris les enjeux et les dangers du texte qui leur était soumis. Ce vote, intervenu au pas de charge le lendemain d’un débat expédié en moins d’une heure dans un hémicycle quasi vide, interroge le fonctionnement démocratique de l’Europe et la capacité de ses institutions à défendre l’intérêt général.

    Communiqué de presse : La réponse de l’Europe aux Panama Papers ? Un nouveau droit à l’opacité pour les multinationales
    http://atterres.org/sites/default/files/CP%20vote%20secret%20des%20affaires%20apr%C3%A8s.pdf

    #secret-des-affaires #StopTradeSecrets #EU #parlement_européen #lanceurs-d'alerte #multinationales #les_économistes_atterrés #évasion_fiscale

    • La liste des courageux députés européens français qui on voté pour cette ignominie européenne, une de plus.
      On remarquer l’unanimité du front national sur ce sujet, mais il n’y pas que ce parti.

      Source : http://www.votewatch.eu/en/term8-protection-of-trade-secrets-against-their-unlawful-acquisition-use-a

      Louis ALIOT
      Michèle ALLIOT-MARIE
      Jean ARTHUIS
      Nicolas BAY
      Joëlle BERGERON,
      Pervenche BERÈS,
      Dominique BILDE
      Marie-Christine BOUTONNET
      Alain CADEC
      Jean-Marie CAVADA
      Aymeric CHAUPRADE
      Mireille D’ORNANO
      Arnaud DANJEAN
      Michel DANTIN
      Rachida DATI
      Marielle de SARNEZ
      Angélique DELAHAYE
      Jean-Paul DENANOT
      Edouard FERRAND
      Sylvie GODDYN
      Bruno GOLLNISCH
      Nathalie GRIESBECK
      Françoise GROSSETÊTE
      Sylvie GUILLAUME
      Brice HORTEFEUX
      Jean-François JALKH
      Marc JOULAUD
      Philippe JUVIN
      Jérôme LAVRILLEUX
      Marine LE PEN
      Gilles LEBRETON
      Louis-Joseph MANSCOUR
      Dominique MARTIN
      Bernard MONOT
      Sophie MONTEL
      Nadine MORANO
      Elisabeth MORIN-CHARTIER
      Renaud MUSELIER
      Joëlle MÉLIN
      Gilles PARGNEAUX
      Vincent PEILLON
      Maurice PONGA
      Franck PROUST
      Christine REVAULT D’ALLONNES BONNEFOY
      Dominique RIQUET
      Robert ROCHEFORT
      Virginie ROZIÈRE
      Anne SANDER
      Tokia SAÏFI
      Jean-Luc SCHAFFHAUSER
      Isabelle THOMAS
      Mylène TROSZCZYNSKI

      Liste reprise manuellemen, à partir de la source.
      André

  • Les 28-pages en tête de page
    http://www.dedefensa.org/article/les-28-pages-en-tete-de-page

    Les 28-pages en tête de page

    La question des 28-pages (voir le site 28-pages.org) du rapport du gouvernement US sur l’attaque 9/11, pages toujours classifiées “top secret”, est en train de s’imposer comme une polémique intéressante aux USA. Une récente émission de la CBS, 60 Minutes, a attiré l’attention sur cette question au moment où le président Obama se prépare à une visite en Arabie, le 21 avril. Depuis, une forte pression politique s’est affirmée en faveur de la déclassification, notamment pour pousser à la décision d’un vote de la Chambre sur la proposition de la recommandation de déclassification proposée depuis deux ans, un texte soutenu actuellement par 41 “co-sponsors”, des députés de la Chambre. Les positions sont assez variées et souvent contradictoires, montrant la confusion qui gagne cette (...)

  • Le Parlement européen adopte la directive controversée sur le "secret des affaires
    Belga
    Publié le jeudi 14 avril 2016 à 18h22

    L’adoption de la directive survient quinze jours avant l’ouverture du procès, le 26 avril à Luxembourg, du lanceur d’alertes Antoine Deltour, à l’origine des révélations "LuxLeaks". -

    La directive européenne sur la protection du "secret des affaires" a été votée à une large majorité jeudi par le Parlement européen, au grand dam des journalistes, des lanceurs d’alertes, d’ONG et de syndicalistes, très remontés à la suite du scandale des "Panama Papers".

    Cette directive, dont le commissaire européen au Marché intérieur, le Français Michel Barnier, avait été l’initiateur fin 2013, vise à instaurer un socle juridique européen pour lutter notamment contre l’espionnage industriel et protéger l’innovation.
    Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-parlement-europeen-adopte-la-directive-controversee-sur-le-secret-des
    Mais elle a provoqué une levée de boucliers de nombreuses organisations syndicales et ONG européennes, inquiètes pour le respect des libertés fondamentales.

    Sur les 652 eurodéputés présents à Strasbourg, 503 se sont prononcés en faveur de cette directive, 131 contre et 18 se sont abstenus.

    L’eurodéputé belge Claude Rolin, du Parti populaire européen (PPE, droite et centre droit), a ainsi voté contre ce texte.
     » Compte tenu des scandales récemment mis en lumière et des actions et pressions exercées à l’encontre des lanceurs d’alerte, il nous faut une législation ciblée et étayée afin de garantir leur protection. Ce que ne propose pas le rapport relatif au secret des affaires voté ce jour, c’est pourquoi mon vote est négatif", a-t-il expliqué.
    "Une entreprise sur cinq est victime d’un vol de ses secrets d’affaires chaque année. Un cadre juridique harmonisé doit permettre aux entreprises d’évoluer dans un environnement sûr et fiable, où leurs actifs et leur savoir-faire seront protégés"
    , l’eurodéputée française PPE Constance Le Grip, rapporteuse du projet.

    Défendre notre compétitivité européenne

     » »Lutter contre l’espionnage économique et industriel, le pillage dont sont victimes nos entreprises européennes, protéger notre innovation et notre recherche, défendre notre compétitivité européenne, tels sont les principaux objectifs" , avait-elle expliqué mercredi devant ses pairs.
    Selon Mme Le Grip, ce texte  » équilibré (...) protège à la fois le savoir-faire professionnel, le patrimoine immatériel des entreprises mais aussi les libertés fondamentales et l’exercice du métier de journaliste et des activités des lanceurs d’alertes".

    Avec cette directive, "il s’agit de promouvoir la confiance des milliers d’entreprises, la plupart des PME, qui innovent tous les jours" , avait aussi plaidé mercredi le commissaire européen à l’élargissement, l’Autrichien Johannes Hahn.
     « Dix jours après les révélations des ’Panama Papers"

    Mais les eurodéputés Verts étaient vent debout contre ce texte et ont réclamé en vain au moins le report du vote.  »

    C’est un signal complètement erroné de la part de cette assemblée d’adopter dix jours après les révélations des ’Panama Papers’ un texte qui de facto va rendre plus difficile la tâche des lanceurs d’alerte et des journaux" , s’est emporté le Belge Philippe Lamberts, co-président du groupe Verts-ALE juste avant le vote.

    Principal reproche de ses détracteurs : la directive européenne  » fait porter la charge de la preuve sur les lanceurs d’alerte et pas sur les entreprises" , selon M. Lamberts.

    Plusieurs pétitions ont circulé au niveau européen ces derniers jours contre cette directive.

    Son adoption survient quinze jours avant l’ouverture du procès, le 26 avril à Luxembourg, du lanceur d’alertes Antoine Deltour, à l’origine des révélations "LuxLeaks".
    Antoine Deltour et deux autres hommes, dont le journaliste français Edouard Perrin, sont inculpés pour avoir divulgué des centaines de documents confidentiels sur le traitement fiscal des multinationales installées au Luxembourg.

    Ces documents concernaient des rescrits fiscaux accordés par l’administration et négociés par la firme PwC pour le compte de ses clients.

    #union_européenne #Europe #Michel_Barnier #secret
     

  • #Susana_Malcorra, la dame de fer qui voudrait succéder à Ban Ki-moon
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140416/susana-malcorra-la-dame-de-fer-qui-voudrait-succeder-ban-ki-moon

    © UN Photos Alors que la campagne pour le nouveau #secrétaire_général des #Nations_unies est officiellement lancée, l’ancienne chef de cabinet de Ban Ki-moon, devenue ministre des affaires étrangères en #Argentine, pourrait créer la surprise. Portrait d’une femme avec autant de fidèles que d’ennemis.

    #International #Ban_Ki_Moon #Centrafrique #diplomatie #ONU #viols